La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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16 oktober 1918
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s.n. 1918, 16 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d21rf5mc94/
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Th« Wtwtpaptr for Balglawi LA MÉTROPOLE 1oNE PENNY dix cEirrwEs îîime- vijf cent gS'l centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT ▲ LONDRES Sureaux ; 43, Ckancery Lane» W.C.2 — Téléphoné : Holkore 212. (3 moi* 9 Ai é mois 17 ab, 1 [an ji «b| —« J r_a _ <JM 'wm 25*» ANNEE MERCREDI 16 OCTOBRE 1918 Kigkfrté M Mé G. F. O. w. oQQ LA GRANDE GUERRE I Les résultats de notre victoire ■ L'évacuation de la cote belge la menace contre Lille, Roubaix, Tourcoing Mardi midi. , nouvelle victoire belge suivant de près k du 20 septembre, rend certaine dans un n;r très rapproché l'évacuation de la cote ,e ja West-Flandre que les Allemands pré-rent du reste depuis plusieurs semaines, a capture de Cortemarck, devant Thou-; réduit de 40 à 33 kilomètres la distance ; lépare le sommet vers le nord du rtouveau liant de Dixmude et le point le plus mén-nal de la frontière hollandaise au sud de cluse Notre artillerie bat déjà le chemin fer de Bruges au delà de Thourout, de sor-nue la largeur du " goulet " par où passe flot des Allemands en retraite ne doit plus « dépasser cinq lieues. La ligne Thou-it-Ostende doit également se trouver sous re feu, et il s'ensuit que tout le trafic de la • doit passer par Bruges. Encore une légère avance vers le nord, et itende deviendra intenable, Zeebrugge de-a suivre, et toute la côte, avec les bases na-es qui constituaient toujours malgré tout ie menace pour le trafic maritime du Pas-■Calais et de la Manche, cessera de pouvoir le utilisée pr l'ennemi. Cette perspective est dès à présent dans «ire des possibilités. Ainsi s'écroulera le rê-[allemand d'hégémonie 'sur la mer du Nord. L le Thalassa ! qui échappa aux soudards [Guillaume lorsque, dans ces sombres jour. Ses d'octobre où, il y a quatre ans, ils attei-lirent Ostende, leur sera renfoncé dans la jrge par nos régiments victorieux ! Il est peut-être un peu trop tôt pour spécu-r sur les conséquences que pourrait entraî-;r cette évacuation. Contentons-nous de dire te quelque soient les destructions que les Al-tiands pourront opérer ou avoir perpétré, à stende et à Zeebrugge ces ports pourront re bientôt utilisés par nos amis pour ali-enter le nouveau front allié que s'étendra [travers toute la Flandre, et que cette mesu-[ facilitera dans une large mesure la libéra-ion de la Belgique. I On lira d'autre part le détail des magnifiées opérations entreprises par notre armée Bus le haut commandement du roi Albert, [vec la coopération de nos amis anglais et français. L'avance générale est de 4 à 10 kilo, pères sur un front de 45 kilomètres entre Dixmude et Wervicq. Les Belges sont au-jtlà de Cortemarck, à une lieue à peine de rhourout ; ils ont enlevé la majeure partie lu Gitsberg, légère éminence sur la route [Tiourout-Roulers qui commande Ingelmun-•er et Thielt ; les Français ont pris Roulers l'assaut, nos troupes sont dans Iseghem, à | 10 kilomètres de leurs positions de départ, dé-ivrant un grand nombre de civils ; enfin, la seconde armée anglaise du général Plumer, sur a droite belge, a atteint les confins nord de Itnin et menace directement Courtrai. Le Bmbre total des prisonniers atteint 8.000 dont ijoopour les Belges, 2.500 pour les Français |t 2.200 pour les Anglais. Un matériel consi-lérable a été capturé dont six batteries comptes avec leurs attelages et tous leurs ac-essoires.L'ennemi poursuit ses destructions insen-f®- H a allumé des incendies à Roulers, Me-"ni Thielt, Cortemarck, Hooglede, Gits et -ichtervelde. Plusieurs explosions ont eu lieu Roulers. Les Allemands s'attendaient à cette nouvel-; attaque, mais, quoique forte sur certains 0lnts, leur résistance ne fut en rien comparais à celle qu'ils manifestaient encore il y a piques semaines. La flotte anglaise a activement coopéré à ï bataille. D'après un bruit un moniteur se-S1f entré dans le port d'Ostende et aurait irÇ directement au-dessus des dunes. ^ saillant prononcé que forme à la suite «cesopérations, le ligne britannique au nord Tourcoing-Roubaix-Lille accentue formi-ablement la menace alliée contre la grande "°lon industrielle du nord de la France. lu nord de Courtrai, la tête de ce saillant dé-?sse de vingt kilomètres vers l'est le méri-'«n des positions anglaises devant Lille. Il 1r'iit certain qu'à la suite des opérations de la retraite des Allemands vers la fron-«re belge va se précipiter et que l'on peut attendre cette semaine à l'évacuation de ce 'Sr,ct important. Ce sera là un des résultats j" P,8 intéressants et les plus heureux de la '«o,re belge. ui le front de Le Cateau, les Allemands, ns doute dans le but de couvrir leur évacua-/ rég'on de Lille, rendre de plus en , f s. ™c')e par la capture de leurs chemins I . 'r latéraux, ont fait dimanche un gros iAP™r résister sur la ligne d'eau de la ,n e. ®rr'èrè laquelle ils se sont retirés. Après ;emV! bombardement ils attaquèrent vi-ent_et avec l'aide de tanks les positions "niques devant Solesmes et Haspres. Ils I ne purent les enlever, mais réussirent apparemment à arrêter pour l'instant l'avance anglaise. Les patrouilles britanniques ont poussé de l'avant au sud et au nord de Douai, mais • n'ont pas encore occupé la ville qui commence seulement, du reste, à être enflanquée. A l'ouest de Lille il y a eu des actions locales vers Wez Macquart et Erquinghem. Les Français ont rectifié leur front entre La Fère et Réthel enlevant le village fortifié de Sissonne et la partie sud de la ligne Hun-ding qui suit le cours de la Serre et de la Souche. Au sud de la Serre ils ont occupé Mon-ceau-les-Loups et atteint Assis. Au-delà de Sissonne, nos alliés, appuyés par des unités italiennes, ont forcé l'Aisne malgré la forte résistance de l'ennemi et ont enlevé La Malmaison, Lor, la Thour et Mont-St-Germain sur la rive nord de la rivière. Dans la région , d'Asfeld, celle-ci a été forcée sur plusieurs , points au nord de Blanzy. Les Américains ont repris lundi matin leur avance au nord de Verdun. Ils ont dépassé Cunel et Romagne, ont pénétré dans le bois de Bantheville et accroché les positions ennemies de St-Georges et de Landres-St-Geor-ges. Ils ont fait 750 prisonniers. Les Yanks sont donc sur la route de Sedan. Le général Mangin a été reçu à Laon en triomphateur. La cathédrale est presqu'intacte.Les mines du bassin de Lens ne pourront être exploitées avant 18 mois à deux ans et la production normale d'avant-guerre ne pourra être atteinte de nouveau avant 1924. Le communiqué autrichien laisse entendre que la retraite des troupes des Centraux en Serbie ne va pas sans difficultés, la population paraissant s'être soulevée contre les envahisseurs.♦ Le Bourgmestre Max serait " amnistié " par le Kaiser Une dépêche d'Amsterdam dit que lp chancelier Max de Bade a fait signer à l'empereur le décret amnistiant les détenus politiques allemands et de nombreuses personnes arrêtées dans les pays occupés.Le bruit se confirme que, parmi les amnistiés se trouvent M. Max, bourgmestre de Bnuxelles; les professeurs belges Pi--renne et Frédéric et le général Pilsudzky, commandant de la légion polonaise. "Notre" Max, pas plus que Pirenne et Frédéric n'avaient besoin d'être amnistiés, n'étant coupable, d'aucune faute. Max aunait pu être libéré depuis longtemps s'il avait voulu demander sa liberté aux Boches, "formalité" que les Allemands avaient toujours opposée aux instances du Pape et du roi d'Espagne. Max s'était toujours refusé de rien demander à nos ennemis, donnant ainsi à d'autres Belges, moins fiers, quoique tout aussi haut placés, une leçon de dignité qui ne isera pas perdue. —— Chez les socialistes français On lit dans la Victoire : On ne s'aîtend pas à voir commenter ici longuement le triomphe des bolcheviks au dernier Conseil national du parti socialiste " unifié " et le remplacement à Id tête de VHumanité de M. Renaudel par M'. Cachin, qui achèvrera de tuer le jourfial officiel ,j|u parti. Qu'en 1918, après la banqueroute du socialisme allemand en Allemagne, après la banqueroute du socialisme lutte de classe à l'allemande en Russie, il se trouve de pauvres gens chez nous pour reprendre à leur compte et faire triompher dans un congrès socialiste français les stupides formules du socialisme bolchevik, il y a de quoi faire de tristes réflexions sur le degré d'ignorance et d'incapacté politique des curés, des sacristains et des bedeaux de l'Eglise socialiste, mais il n'y a pas lieu de s'en effrayer. Dans pays de petite propriété paysanne et de démocratie bourgeoise comme le nôtre, le bol-chevisme ouvrier est destiné à venir se briser contre le bloc national qui va infailliblement se constituer, au lendemain de la victoire, pour t nous refaire une France nouvelle et une nouvelle République, dignes de l'héroïsme de nos soldats. La victoire balaiera plus vite que ne le pensent les médecins tant-pis, ces gaz asphyxiants dont le socialisme alleman 1, depuis 1870, avait empoisonné le cerveau d'une grande partie de notre classe ouvrière. 1 'La réponse du Président Wilson La réponse du président Wilson à la note allemande du 12 octobre, datée du 14 octobre, isignée par M. Robert Lan-sing et transmise au chargé d'affaires de Suisse à Washington, a été publiée mardi mid'i à Londres. C'est un) document de sept cents mots d'un ton fort énergique. En voici le résumé : 1. Le président des Etats-Unis prend acte de "l'acceptation sans conditions, par le gouvernement allemand actuel et par une grande majorité du Reichstag", des conditions présentée dans son message au Congrès du 8 janvier 1918 (XIV points). 2. "Il doit être clairement entendu que le procédé de l'évacuation (des territoires occupés) et les conditions d'un armistice sont des objets qui doivent être abandon-_ nés au jugement et au conseil des conseillers militaires du gouvernement des Etats-Unis et des gouvernements alliés". 3. "Le président des Etats-Unis croit de son devoir de dire qu'aucun arrangement ne peut être accepté par le gouvernement des Etats-Unis, qui inie donne pas des sauvegardes absolument satisfaisantes et des garanties du maintien de la suprématie militaire actuelle des armées dtes Etats-Unis et des Alliés en campagne. Il a la confiance qu'il ne peuit prendre sur lui que ce sera là aussi l'avis et la décision des gouvernements alliés". 4. Ni les Etats-Unis ni les Alliés "ne consentiront à envisager un armistice tant que les forces armées de l'Allemagne poursuivront les pratiques inhumaines dans lesquelles elles persistent". (Torpillage de navires à passagers et de leurs canots, destructions brutales en1 Flandre et en France, évacuation forcée des civils.)5. Il est indispensable "pour qu'il n'y ait aucune possibilité de malentendu", que les Etats-Unis et les Alliés sachent avec certitude à qui ils ont affaire. Le discours de oMnt Vernon (4 juillet 1918) exige que tout pouvoir arbitraire soit détruit ou réduit à l'impuissance. Uni tel pouvoir a contrôlé l'Allemagne jusqu'à présent. La nation allemande peut le modifier. C'est une condition de la paix "si la paix doit venir de l'action du peuple allemand lui-même". La paix dépendra "du caractère défini et satisfaisant des garanties qui peuvent être données en cette matière". 6. Le président Wilson fera une réponse séparée au gouvernement austro-hongrois.♦ Bulletin extérieur M. Lloyd George et d'autres ministres ont eu un long entretien avec M. Venize-los, actuellement à Londres, ainsi qu'avec M. Pasitch■ M. Take Jonescu a vu également ses deux collègues balkaniques.♦ * * La Chambre du Grand-Duché de Luxembourg a adopté une résolution réclamant la protection du président Willson, pour l'évacuation, du pays et la libération dtes prisonniers luxembourgeois en Allemagne. * * * La France, qui avait reconnu l'Etat finlandais, vient de rompre toutes relations avec ce pays, après la ridicule élection du beau-frènei du Kaiser comme roi. « * * L'empereur Charles a accepté la démission dte M. Wekerlé, le Premier hongrois.Le premier ministre grec est arrivé à Londres en toute hâte. * * » M. von Hussarck, premier ministre autrichien, aurait donné également sa démission.* * * On mande, via Zurich, que les Turcs quittent Biakou- * * * Le Danemark formulerait ises exigences sur le Slesvig au Congrès de la paix. ♦ Les navires en ciment armé L'industrie de la construction des navires en ciment armée est en plein rendement aux Etats-Unis. Des cargos de 3.000, 3.500 et 7.500 tonnes ont été prévus et certains sont déjà en service. Les Américains ont résolu de construire ces bateaux en séries, 96 p. c. étant fournis par les chantiers de l'intérieur. Nouvelle victoire belge Avance de 10 kilm. en Flandre 8.000 prisonniers, 50 canons Les communiqués officiels j Communiqués belges Le Havre, i 4octobre.— Communiqué officiel du grand quartier général : Ce matin, à 5 heures et demie, les troupes belges et françaises, agissant en parfait accord, avancèrent à l'assaut des positions ennemies sur un front de plus de ] 20 kilomètres entre le oanal d'Handzae- 1 me et la route Roulers-Menin. Brisant 1 la résistance désespérée des Allemands, 1 les troupes firent sur toute l'étendue du j front un progrès considérable, libérant < les villages de Handzaeme, Cortemarck, Gits, Saint-Joseph, Hooglede, Beveren, 1 Rumbeke, Beytnem, Ouckene et Winkel- 1 Saiint-Eloi. , Vers le milieu du jour, les troupes fran- ( çaises prirent d'assaut la ville de Rou- f lers. Plus à l'est, les troupes belges, 1 s'avançant tout en combattant jusqu'à ) une profondeur de plus de dix kilomètres, 1 occupèrent Iseghem iet atteignirent les li- t mites de Lendelede, libérant uine nom- -breuse population civile. L'avance effec- j tuée varie entre 4 et 10 kilomètres. ^ Les aviateurs belges et alliés appor- j tèrent la plus précieuse collaboration, ai- { dant notre infanterie et .notre artillerie, ( en bombardant et en mitraillant les con- j vois et les colonnes en retraite. Deux ] ballons et cinq aéroplanes ennemis fu- ; rent descendus. Le lieutenant Coppens ; s'adjugeai sa 36e victoire. , Le nombre des prisonniers capturés se monte à environ 6.000 (sans compter les prisonniers faits par les Anglais). La moitié fut capturée par les troupes françaises et l'autre moitié par les Belges. Un matériel considérable tomba entre nos mains. Six batteries complètes, toutes montées, ont été capturées ainsi que d'autres canons, dont le nombre m'a pas encore été évalué. L'ennemi alluma des incendies à Roulers, Cortemarck, Hooglede et Gits. A ' Roulers, il y eut des explosions dans différentes parties de la ville. , » # * 1 Le Havre, 14 octobre.— Communiqué officiel belge : , Le groupe d'armées des Flandres, sous 1 le commandement de S. M. le roi des ] Belges, attaqua ce matin à 5 heures 35. La seconde armée britannique avança d'environ 7 kilomètres dans lia direction de Courtrai, s'emparawt des grands villages de Rolleghem-Capelle, Ledeghem et Moorslede et atteignant les faubourgs situés au mord de Menin. L'armée belge avança à peu près de 8 ' kilomètres dans la direction d'Ingelmuns-ter et Thourout et prit possession des vil-lages de Runbeke, Winkel-Saint-Eloi, 1 Ouckene, Iseghem, Cortemarck et Handzaeme. L'armée française, au centre des Belges, occupa les plateaux de Geite, 1 Hooglede et Itemberg, aussi biein1 que les villages de Beveren, Hooglede, Gits, ( Saint-Joseph et la ville de Roulers. Avant leur départ, les Allemands mirent le feu à Roulers et minèrent toutes ' les fermes avoisinantes. 1 Le nombre des prisonniers comptés en ce moment, dépasse les 8.000, dont 3.300 ' pour les Belges, 2.500 pour les Français ( et 2.200 pour les Anglais. Le total en ( sera probablement plus élevé. Le nombre des canons pris n'est pas ( encore exactement connu. Six batteries, ( toutes montées, avec leurs hommes et 1 leur matériel, furent capturées au mo- ( ment où l'ennemi se retirait. Les services aériens anglais, belge et 1 français prirent une large part dans la ( bataille, bombardant les troupes ennemies rassemblées et les trains en marche et mitraiillianit l'infanterie allemande. A 1 la fin du jour, le front était établi de la façon suivante : Mintdes, Pereboem, les 1 limites occidentales de Gits, Gitsberg, Le- ( veren, Runbeke, Iseghem, les limites oc- ' cidentalas de Gulleghem, le nord de Wel- j verghem et les faubourgs de Menin. De nombreux incendies sont signalés dans la plupart des villages et des locali- ; tés situées à l'intérieur des lignes allemandes, particulièrement à Lichtervelde, 1 Menin et Thieilt. 1 Depuis hier, les Allemands ont chassé les habitants de Thourout en vue de livrer l'a localité au pillage des soldats. 4 Nouveaux détails De Philipp Gibbs dans le Chronicle : • Ce fut une bataille internationale entre Menin et la côte et, avant tout, ce fut le tour des Belges car une fois de plus, l'armée belge fut au combat inspirée par l'ambition d'avancer dans son- propre pays et d'être lia première à annoncer à son peuple la nouvelle de la libération... La scène autour de Passchendaele et le long de toute la ligne de collines est la plus détestable du monde, à part la route vers Bapaume et, dans sa' vieille solitude, hantait l'âme. Mais aujourd'hui, elle fut reconquise par des masses d'hommes marchant et chevauchant gaiement, certains d'une victoire qu'on ne peut leur dérober. Leis communiqués belges et britannique se partageaient les routes. Les aviateurs et les canons anti-avions anglais avaient leur camp dans le camp belge, où les hommes à bonnet de police-portefeuille échangeaient des cigarettes avec eux et criaient: "Tout va bien!" chaque fois que des paquets de prisonniers allemands passaient. Des ambulances belges étaient établies près des anciennes "boîtes à pilules" allemandes, pour lesquelles Anglais, Ecossais, Irlandais combattirent il y a peu de temps. "Où est le front?", demande un colonel."Je ne sais pas, lui répond-on; oni avance si vite actuellement..." "Nous les aurons avant qu'ils ne fassent la paix !", disait un artilleur perché sur un howitzer. Les troupes s'avançaient comme une marée sans fin... Les Ecossais, avec leis Belges à leur gauche, avaient avancé rapidement à travers la première ligne de résistance au nord de Ledeghem jusqu'à Saint-Pierre et atteignirent l'élévation à l'ouest de Winkel-Saiint-Bloi, avec les Belges, aillant grandement et avançant toujours... Pour les Belges, par dessus tout, c'est un jour d'espoir, parce qu'ils voient devant eux comme un doigt indicateur dan , le brouillard, le beffroi de Bruges.-. 4 Dans Roulera reconquis Toujours les horreurs allemandes L'attaque a eu lieu sans aucune préparation d'artillerie. Lundi soir, l'avance continuait. Parmi les prisonniers, il y a un colonel et un état-major complet. Nous sommes entrés dams Roulers à la suite des troupes françaises, qui emportèrent la ville. Les Allemands, avant de se retirer, avaient allumé plusieurs incendies et les carrefours, dont plusieurs sautèrent, avaient été minés. Les civile se précipitaient au-devant de leurs libérateurs, indiquant les caves où les Allemands s'étaient réfugiés. La réception des Belges fut enthousiaste. Vendredi dernier, l'ennemi s'était emparé pour 500.000 francs de vivres e! de marchandises du Comité die ravitaillement. A Roulers, on trouva de lia farine et des vivres anéantis. Après avoir évacué les bourgeois, les Allemands s'emparèrent de leur mobilier qu'ils expédié ent en Allemagne. Us s'emparèrent ensuite des civils qu'ils conduisirent sur la route de Menin à Roulers, où ils les laissèrent deux jours sans les ravitailler. Il y avait parmi eux des femmes et des petits enfants qui parvinrent à s'échapper lundi matin. La joie de la population (d'environ un millier d'habitants) est indescriptible Des drapeaux belges soigneulsement cachés durant l'occupation furent tout de suite arborés par les habitants qui acclamé ent lies Français et les Belges. Une vieille femme avait consacré sa petite réserve à faire du oafé qu'elle offrait aux soldats. Les civils disaient toute leur admiration pour le courage des troupes- ( Voir suite 3e page, 4e colonne)

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