La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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10 oktober 1916
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s.n. 1916, 10 Oktober. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d21rf5mc0b/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY CINQ CENTIMES iiiNDE ' VIJF CENT pENT-- DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. ■ 23MK ANNEE MARDI 10 OCTOBRE 19X6 No. 283 LA GRANDE GUERRE I Violentes contre attaques sur la Somme letraite roumaine vers les Carpathes m PROGRES EN MACEDOINE I Vu cours de la journée de dimanche Bennemi n'a tenté qu'une faible réac-I; préparée par un violent bombardement, contre les nouvelles positions Brançaises à l'ouest de Sailly-Sallisel, Bnais le mouvement de contre-attaque fut Bouffé dans l'œuf par des barrages suc-He^sifs et l'ennemi ne put même pas at-■eindre les lignes françaises. ■ A la suite de la nouvelle avance vie-Brieuse des Alliés, la troisième position Bllemande qui passe par le village d« Be Transloy, Sailly et le bois St-Pierre Baast est sérieusement menacée. Ct ■emier bois en particulier est graduel Binent encerclé et sa capture ne tarder; B^< C'est là une des principales posi Bons ennemies au nord de Mont-Saint Buentin, mais l'avance française vers 1: Bote 130 est venue enfoncer un coin en Be cette cote et le bois St-Vaast. Li Blont-St-Quentin se trouve dans une dé Bression dominée par la cote 130 et de Bra fatalement être évacué. Les ren Borts que l'ennemi a concentrés pour uni Montre-attaque probable entre Sailly e B bois St-Vaast furent dispersés par ui Bu croisé de Morval et de Rancourt. ■ La grande importance de la positioi B Sailly, menacée par l'avance fran Bise, se trouve dans le fait que sur 1: Bgne de Bapaume à Péronne, elle est 1< ■dernier rempart considérable ennem ■Ivant la plaine qui s'étend à l'est ver Kambrai. Le terrain capturé par le ■rançais au cours de ces derniers jour B^ compose des tranchées Carlsbad Bepnitz et Berlin, comme les Allemand Bs avaient baptisées, des défenses su Ba lisière du bois St-Pierre et de la fort Bosition du parc du château de Sailly Bppelée l'ouvrage du Trépode. Dans ce ■uvrages l'artillerie française maîtris Complètement les canons allemands Bont le feu de barrage manqua entière Bnent d'effet; de plus toutes les tentati B ennemies pour lancer des renfort Bans la bataille furent frustrées par le Bniateurs français et des pelotons en Boyés par l'ennemi dans des autos-ca ■nions furent aussitôt découverts et d^ Bruits ou repoussés par l'artillerie. I II est significatif que le bulletin allt B"and ne mentionne guère l'avance fran Baise au nord de la Somme, mais insis Be particulièrement sur quelques atta Blues livrées au sud de la Somme, dan Bt district de Vermand-Ovillers et qu'il Bâtiraient victorieusement repoussées. I Devant les positions britanniques l'en B1®! contre-attaqua avec vigueur de ■unt Gueudecourt et parvint à reprendr B"ie partie de ses tranchées perdues ■aux autres points tous les gains ont ét Maintenus, et la capture de Le Sars B^é achevée, tandis qu'à Courcelette le Ba>ns ont encore été étendus de faço H^nsidérable. Une attaque ennemie con Be 'a redoute de Souabe fut repoussée ■% le reste du front aucun événemen B importance. ■ En Transylvanie les affaires vont plu mal pour nos alliés roumains qi B0lvent céder devant une très forte près B!°n ennemie. L'intention de von Hir B/nburj, est sans doute d'écraser 1 B 011111 anie avant qu'elle n'ait eu 1 ■ enips de secourir effectivement les A' ■ es dans les Balkans et c'est dans ce bu B1'! concentre dans la Transylvani B0Us les renforts disponibles. Cela res B°n du communiqué officiel de Bucares Bp' dit que " dans la région de la vallé B '""1 dans la plaine transylvaine e ■ ans la région de Sibiu-Fogaras-Deraso ■ est d'Hermannstadt) l'armée rot ■^'ne cédant devant une supériorité er ■ «mie écrasante, se retire en bon ordr Brs, 'es Carpathes où des positions d^ B^'ws ont été préparées De cett ■ .ra,te il résulte que nos alliés on Bidonné la ville de Brasso (Kror ■ , at), une importante jonction de voie ■ rces pour occuper défensivement 1; H sse de Predeal. Cette opération pei mettrait en même temps d'organiser une solide défense sur les Carpathes et sur les Alpes de Transylvanie et de détacher les éléments superflus pour les envoyer dans le sud de la Dobrudja. Ici la situation est meilleure et les Russes continuent leur progrès. L'offensive des Alliés en Macédoine, ou plutôt, maintenant, en Serbie occupée, continue à se développer avec une régularité de bon augure. De Grades-nica (à 10 kilomètres au nord de Bouf), le front, par Mesdzidli et Kenali, atteint la Cerna en décrivant de l'ouest à l'est une ligne droite parallèle, sur une étendue d'une vingtaine de kilomètres, à la frontière serbe. Les contingents serbes 1 au delà de la Cerna continuent sur une égale étendue cette ligne solidement appuyée à la Nidze Planina à la hauteur de Petatino. De vifs combats se livrent 1 sur toute cette étendue, particulièrement à l'ouest de la Cerna, c'est-à-dire dan; la plaine de Monastir. Cette partie constitue, à proprement parler, le centre de la bataille. Sa progression semble étroitement liée è l'avance future des deux ailes, de l'aile t gauche surtout qui doit se rendre maî-1 tresse de la chaîne de montagnes assez ardues qui sépare le lac Prespa de Mo-1 nastir. Nos alliés russes tiennent cette partie du front. Aux dernières nouvelles, 1 ils se trouvaient à Popli, au nord du pe-; tit lac Prespa, un peu en arrière du cen-1 tre par conséquent. Quant aux colonnes serbes, chemi 3 nant au delà de la Cerna, leurs progrès 3 peuvent être de la plus haute importan ' ce pour la suite des opérations. D< 3 Brod, sur la Cerna, partent, en effet r les routes qui conduisent à Prilep et ai traite et de communication de l'arméi ' delà, c'est-à-dire sur les routes de re s bulgare. Mais pour l'attaque directe d< 1 Monastir, leur avance n'est pas néces ' saire. Pour couvrir l'accès direct de la ville les Bulgares ont l'avantage de plusieur: s petits affluents de la Cerna, coupant 1; plaine de fossés faciles à défendre. Ré duire les fortifications qui s'appuient ; ces obstacles naturels constitue don< une suite assez longue d'opérations oi l'artillerie jouera le principal rôle. I faut s'attendre à d'assez durs combats si du moins les Bulgares sont résolus ; une énergique défense. Et rien ne prou ve qu'ils ne le soient pas. s L'énergique résistance qu'ils viennen d'opposer à la victorieuse avance de troupes britanniques en Macédoin* orientale indique assez de quels effort e ils sont capables. C'est l'artillerie de no ; alliés qui leur a permis une avance ra é pide au delà de la Strouma, où ils pro a noncent une menace sontre Serès d'au s tant plus grave que les troupes britan ^ niques ont capturé cinq villages situé immédiatement à l'ouest de cette ville Il n'y a pas de raisons pour que l'artil t lerie française ou serbe ne joue pas dans la vallée de la Cerna, un rôle auss décisif. ii La visite aux Etats-Unis du U 53 chargé d'un pli pour l'ambassadeur al lemand, et le torpillage de deux navire a britanniques suivi de l'arrêt d'un navir e américain, n'a pas manqué de produir une certaine émotion. L'ambassadeu t britannique a immédiatement protest e contre cette visite, qui semble plutô i- constituer un prétexte pour le ravitaille t ment du sous-marin à l'endroit où 1 e Bremen était attendu. Le départemen t d'Etat n'attache qu'une importance se v condaire à cette visite, qui ne donner lieu à aucun développement diplomati 1- que. e — Le prince consort Henri des Pays-Ba e est malade. I! a aussitôt appelé à son che t vet, au Loo, un médecin spécialiste. Il es presque superflu d'ajouter que ce spécialis te est un Boche, le Dr. Friedlaender, e s qu'il est arrivé en droite ligne du fron 1 oriental. Il séjournera pendant un mois au près de son patient princier. La prise de Tabora Félicitations anglaises Le vicomte Grey de Falloden, ministre des Affaires étrangères dans le cabinet' britannique, a adressé le télégramme suivant à Sir Francis Hyde Villiers, ministre de Grande-Bretagne près le roi des Belges : S octobre 1916. Prière communiquer message suivant, du secrétaire d'Etat pour la Guerre, au ministre de la Guerre belge : Veuillez recevoir, de ma part et de la part de l'armée britannique, les félicitations les plus cordiales pour le brillant succès obtenu par le général Tombeur et les braves troupes sous ses ordres en s'emparant de Tabora et en achevant la conquête du chemin de fer central. J'espère que les efforts combinés des forces belges et britanniques termineront bientôt la conquête complète de la dernière colonie de nos ennemis. Sir Francis Hyde Villiers s'est empressé de s'acquitter de sa mission et a ajouté au message de son gouvernement ses félicitations personnelles. Un hommage spécial à la Belgique On se souvient de la réception du baron de Gaiffier, le nouveau ministre de Belgique à Paris, par le président Poin-caré et l'on n'a pas oublié les deux discours qui furent échangés à cette occa-; sion. Le gouvernement français, dans la pensée de rendre un hommage spécial à la Belgique, a fait insérer à l'Officiel le discours du baron de Gaiffier. C'est là un fait unique dans les annales diplomatiques en ce qui concerne notre pays. En effet, un pareil honneur n'a été réservé, jusqu'ici, qu'aux ambassadeurs, c'est-à-dire aux représentants des plus grandes puissances accréditées auprès du gouvernement de la République. ]. A H AIN E par Emile Verhaeren O cri Qui retentis ici, ; Monde, l'écoutes-tu à travers tes ruines, , Gronder et s'exalter de poitrine en poitrine ? 1 Ce n'est plus le grand cri d'amour miraculeux - Que les peuples jadis se renvoyaient entre eux. C'est le cri d'aujourd'hui Que fait courir immensément de plaine en plaine La haine. Tu l'entends, Niéper, et tu l'entends, Volga, Et toi Seine si douce, et toi, Loire si belle, 1 Et toi libre Tamise, et toi Escaut rebelle ' Aux outrages récents comme aux vieux attentats, i Sur les sommets neigeux où la foudre s'écrase, Tu l'entends retentir en tes gorges, Caucase ; La nuit lucide et pure et le matin lustral Frémissent à l'entendre éclater dans l'Oural. - Avec des pleurs mêlés à sa rage infinie 1 II descend tout à coup sur la rouge Arménie ; j II déchire Erzeroum, Mouch, Sert, Bitlis et Van, Se glisse sur le flot et saute dans le vent ' Pour aller émouvoir et troubler l'Amérique ; 1 II vole de Sydney vers le Cap, en Afrique ; Il s'exalte, se multiplie et se grossit ; Mais il s'épand là-bas, il se ramasse ici Et par-dessus ville et forêt, fleuve et montagne, t Frappe à la fois ton cœur ^t ta gloire, Allemagne. Tu as voulu tuer dans l'homme l'être humain - Qu'un Dieu presque tremblant avait fait de ses 5 [mains 3 Pour qu'il fût l'ornement et la clarté du monde ; Ses yeux dont la lueur était probe et profonde, Tu leur appris un jour l'espionnage ardent ; Tu glissas le mensonge infâme entre ses dents Et sa langue se fit perfide et acérée ; Tu détournas ses bras des besognes sacrées Et les rendis experts aux métiers de la mort ; Tu faussas l'homme et dans son âme et dans son [corps, Le surveillant tou j ours pour que j amais la force Droite et fière n'entrât triomphante en son torse Et ne dressât son front délivré vers les cieux ; Tu rabaissas sur lui tes poings astucieux, Bienheureuse d'être à tel point morne et terrible ; L'honneur et les serments s'.égaraient dans ton ' [crible ; L'or de leur grain s'en échappait pulvérisé ; s Tu fis sortir de Dieu le mal organisé e Et peu à peu ce mal composa la prière e Que ton rouge empereur promenait sur la terre r Pour séduire et tromper les papes et les rois. é Allemagne, Allemagne, j- L'horreur de tous côtés autour de toi s'accroît ; Elle t'entoure ainsi qu'un cercle de montagnes Qui vivantes s'approcheraient B Et de l'aurore au soir et du soir à l'aurore t Te cerneraient et crouleraient. Pourtant si l'on t'exècre ainsi, c'est moins encore Pour tout le sang versé en tes crimes déments 1 Que pour avoir pensé si monstrueusement. O cri, Qui retentis ici, Si tragique aujourd'hui, s Tu peux courir immensément, de plaine en plaine, Car tu es juste, ô cri, t Bien que tu sois la haine. (Le Figaro.) Emile Verhaeren. t i t — Lé gouvernement suédois a interdit certaines exportations, notamment des minerais de cuivre et de nickel. Le commerce britannique Les statistiques du Board of Trade pour le mois de septembre 1916, qui viennent de paraître avec leur célérité proverbiale, enregistrent le fait réellement prenant que, pour la seconde fois, les exportations du Royaume-Uni ont dépassé, malgré l'état de guerre, les exportations du temps de paix et que l'Angleterre rétablit son équilibre commercial d'une façon qu'on peut croire définitive. Voici la statistique comparative en livres sterling (27 francs en moyenne) : Septembre £ Francs 1913 42.424.864 1.144.8 millions 1914 26.674. xoi 720.9 — !9i5 32.308.432 872.1 — 1916 43.477.677 1.174.5 — Les importations de septembre 1916, £77,488,368 (fr. 2.092,5 millions) furent légèrement supérieures à celles d'août 1916, mais inférieures de 190 millions de francs à celles d'août 1915. Elles dépassent cependant encore de fr. 432 millions celles d'août 1913. Les exportations de divers produits montrent les augmentations suivantes par rapport à celles de septembre 1915 : Vivres et boissons . . £ 491.539 Charbons, coke, combustible . . 1.165.872 Fer et acier .. .. .. 1.095.635 Coton .. .. .. .. 3.581.728 Laine .. .. .. .. 1.434.778 Produits chimiques .. .. 545.302 Ces chiffres indiquent quels énormes bénéfices doit tirer l'Angleterre de ses fournitures à ses alliés de matières premières destinées à la guerre. D'un autre côté, les exportations de tous les produits manufacturés anglais, à l'exception des navires, accusent une augmentation, dont le total atteint 267 millions de francs. Les exportations des neuf premiers mois de l'année s'élèvent maintenant à fr. 10.241 millions, en augmentation de fr. 2.597 milligns sur la période correspondante de 1915 et inférieures de 308 millions seulement à celles de 1913. Il est fort possible que, du train dont vont les choses, le bilan de 1916 rétablisse complètement la situation. De semblables chiffres exciteront sans doute quelques grincements de dents en Allemagne, dont tout le commerce d'exportation est pratiquement arrêté ! Le trône de Hollande Dans YAmstercLammer de samedi dernier, le professeur Van Hamel, de l'Université d'Amsterdam, dont on se rappelle les étonnantes révélations au sujet de la Toekomst, l'hebdomadaire allemand de La Haye,discute la grave question de la succession au trône des Pays-Bas.Après avoir insisté sur l'influence exercée de nos jours sur les problèmes internationaux par les relations de famille existant entre les monarques, le professeur Van Hamel se demande si l'on tient suffisamment compte, en Hollande, des arrangements constitutionnels réglant la succession au trône des Pays-Bas.D'après ces arrangements, les personnes qui seraient éventuellement appelées à prendre la succession de la princesse Juliana sont toutes des princes de race allemande; la plupart d'entre eux sont dotés de commandements dans l'armée allemande et naturellement dévoués corps et âme à la politique de l'Allemagne. Le professeur Van Hamel fait remarquer que, quoique la maison d'Orange soit florissante, ses branches sont peu nombreuses et il considère que, dans les circonstances présentes, la succession au trône des Pays-Bas en dehors de la ligne directe est réglée d'une manière qui ne correspond plus aux intérêts supérieurs de l'Etat. M Roosevelt et la violation de la neutralité belge Dans une lettre de M. Roosevelt à M. Louis Maçon, fondateur de la Ligue des pays neutres, l'ancien président des Etats-Unis écrit : Quant à la violation de la neutralité de la Belgique, ce fut un crime que rien ne saurait excuser. Je trouve que tout homme libre de penser à sa guise ne fait pas son devoir s'il ne proteste point contre cela, et j'ajoute que tout gouvernement d'une nation civilisée est moralement forcé de protester. Le problème des effectifs et l'Amalgame Le correspondant parisien du Journal de Genève écrit à son journal cette lettre intéressante : Le problème des effectifs n'est pas si simple qu'il peut paraître. Il se présente différemment pour chacun des pàys en cause. On sait quelle inépuisable réserve d'hommes possède la Russie. Ses pertes innombrables de 1915 ont passé sur elle presque sans l'éprouver. A l'heure actuelle, les Russes auraient environ deux millions d'hommes sur leur front et huit millions dans -leurs dépôts. Chaque régiment comporte un dépôt de quatre à six mille hommes instruits maintenu constamment à cet effectif. La Russie pourrait, si les circonstances l'y obligeaient, garnir de ses soldats les fronts de tous les Alliés. Qu'est-ce donc qui l'empêche d'utiliser mieux ses réserves sur son propre front ? La pénurie d'armes d'une part, d'officiers subalternes d'autre part. Les hommes envoyés des dépôts au front ne portent point d'armes avec euy ; ils les reçoivent en première ligne. Cela explique que, malgré ses énormes réserves, le commandement russe ne puisse pas envoyer en Dobrudja des troupes en nombre illimité, sans affaiblir d'autres parties de son front. Le nombre des hommes est élastique, celui des armes ne l'est pas, et ce sont deux éléments inséparables de la victoire. Pour résoudre le problème allié des effectifs, par rapport à la Russie, il suffirait donc de transporter des hommes sur un front autre et de leur fournir les armes et les cadres dont ils sont pauvres. Au point de vue du transport, cette opération ne serait pas sensiblement plus difficile que l'inverse, consistant à envoyer des armes en Russie. Car un nombre de bateaux très considérable reviennent à vide ou peu chargés. Du côté anglais, le problème des effectifs se présente autrement. Les Anglais envoient tous leurs hommes en France et ils ont toujours mis la plus grande complaisance à assumer les tâches nouvelles qu'on leur proposait. M. Briand l'a dit, " l'Angleterre n'a jamais répondu non à un appel à son concours De ce côté, la France n'a rien à désirer. Cependant, retenons ceci : M. Bérenger, sénateur, qui n'écrit pas pour ne rien dire, a publié dans Paris-Midi, à propos de la bataille de Picardie, un article intitulé : L'Amalgame franco-anglais. Ce mot ne doit pas avoir été mis au hasard, car il a un sens technique, bien que M. Bérenger paraisse l'employer dans son acception courante. L'amalgame, c'est le fait de verser des unités d'une armée dans une autre armée. Jusqu'ici les troupes françaises et anglaises combattent côte à côte, mais séparément. Il y a contact entre elles et non fusion. L'amalgame, c'est la fusion. Les Anglais ont certaines difficultés dans l'exercice du haut commandement. Les officiers d'état-major n'ont pas une bonne presse chez les insulaires et les journaux humoristiques s'occupent d'eux presque autant, sinon davantage que les feuilles sérieuses. Recrutés rapidement, manquant parfois d'expérience, certains d'entre eux ont prêté le flanc à la critique. Le public anglais sait que, au début de l'offensive de Picardie, les Français ont obtenu de plus grands résultats avec moins de pertes ; et pourtant le soldat britannique est excellent.La conclusion logique n'est pas repoussée a priori par les Anglais. La France possède des cadres constitués et expérimentés, un personnel d'officiers d'état-major de tout premier ordre, d'autre part les Français pourront se trouver devant certaines difficultés dans le recrutement de la troupe, ou au moins devant certains dangers pour l'avenir du pays. Les possibilités des deux nations sont complémentaires : si les Français ont les états-majors, les Anglais ont la troupe et l'amalgame de ces deux éléments économiserait les soldats anglais tout en hâtant la victoire. L'amalgame est une idée juste et puisqu'elle ne se heurte pas à d'insurmontables préventions, elle triomphera sans aucun doute. Nous verrons, avant la fin de la guerre, des divisions britanniques versées dans des corps français, ou toute autre combinaison analogue. Envois aux prisonniers de guerre Suivant les instructions reçues du Département suisse d'économie publique, il est interdit d'expédier aux prisonniers en Allemagne de colis contenant les marchandises suivantes : Beurre, œufs, viande fumée, semoule, produits à l'avoine, cacao à l'avoine, légumes à cosse, fromage, lait condensé, médicaments, maïs, riz, savon, graisses, huiles alimentaires, lard, sucre, salami, mortadelle, fruit secs, etc. Les articles suivants sont autorisés : Chocolats, toutes conserves de viande, de légumes et de fruits, confitures, macaronis, nouilles, vêtements et souliers usagés, chaussettes, linge de corps, livres antérieurs à la guerre.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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