La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 04 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kd1qf8kj14/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. VENDREDI 4 JUIN 1915. No- 155. LA GRANDE GUERRE I u REPRISE DE PRZEMYSL—QU'EN ■ RESULTE - T - IL ? — UN SAILLANT DANGEREUX. — LE ROLE DE LA FORTERESSE. — COURAGE ET CONFIANCE. — SUCCES ANGLAIS A ZONNEBEKE. — L'AVANCE ITALIENNE—EXPLOIT D'UN SOUS-MARIN ANGLAIS. I Un télégramme officiel de Vienne, reçu à H fondres via Amsterdam hier après-midi, an-I ^ce que la forteresse de Przemysl est de ■ couveau en la possession des armées austro- ■ allemandes depuis jeudi à trois heures et ■ dëniidu matin (heure de l'Europe centrale). I on se rappelle que Przemysl était tombée i juï mains des Russes le 22 mars, après un ■ jjçae—ou plutôt un investissement complet ■ qufréduisit la forteresse par la famine, presque ■ 54^ pertes pour les assaillants—de cent ■ ouatre-vingt-trois jours. Si la nouvelle lancée ■ m Vienne se confirme, et il paraît peu pro- ■ toMe qu'elle ait été publiée sans être authen-I tique, nos alliés n'auraient donc conservé leur I courte que pendant un peu plus de deux ■ "fl est difficile de se faire une idée exacte I C;ç modifications que la chute de Przemysl I «ut apporter à la situation générale. Le 22 ■ mars, cette situation était claire : les Russes ■ sondaient la reddition de la forteresse pour H pouvoir entreprendre une avance générale dans I les Carpathes, grâce aux voies de chemin de H fer passant par ce point' vital et sans risquer ■ d'être attaqués dans le dos par une sortie de H la garnison. La chute de cette dernière libé-l'rait toute une armée d'investissement et faisait ■ tomber entre les mains de nos alliés 126,000 ■ prisçnniers, 700 canons et une matériel im- ■ meose. I Aujourd'hui, la situation est toute différente. I Przemysl n'est qu'un incident dans la vaste ■ bataille qui se dispute entre le Dniéster et la H San. Sa chute ne libère aucun armée et il ■ faut espérer qu'elle ne livrera à l'ennemi au-I cun butin important. Il est à remarquer "du ■ reste que la forteresse formait depuis quinze ■ jours pour-les Russes, débordés au nord et au H sud, un saillant dangereux, et qu'ils n'ont H sans doute défendu que le temps nécessaire I pour en évacuer le plus de matériel et le plus H d'hommes possible par le chemin de fer de H Lemberg, de la même façon que nous fîmes H arec tant de succès à Anvers. ■ L'évacuation de Przemysl permettra donc H aux Russes de reformer et de raccourcir leur H front, et d'offrir à armes égales aux austro- ■ allemands une bataille décisive dont l'enjeu ■ serait la possession définitive de la forteresse, j I II ne faut jamais oublier en effet que les I places fortes n'ont dans la guerre actuelle j I qu'une seule utilité, celle de servir de point ; ■ d'appui aux opérations des armées. Le sort ■ d'une contrée se décide, non par la possession ■ d'un réduit, mais par la destruction de ses I années, et une armée enfermée dans une for- ■ teresse et coupée de ses bases est fatalement I condamnée. Les Autrichiens ont commis ■ cette faute, les Russes paraissent l'avoir évitée. ■ D'autre part, l'attaque de Przemysl entreprise ■ par les armées mêmes qui se battent sur la I San ne libérera pas un homme. Enfin (et ■ ceci, au bout du compte, est toujours essen- ■ tièl), l'enlèvement de vive force des forts du ■ secteur nord à la . japonaise, jusque sous la ■ gueule des canons, aura certes coûté aux Alle-I mands des pertes énormes, qui contribueront ■ à les affaiblir. N'oublions pas qu'ils bluffent I plus que jamais, alors que les réserves russes ■ sont inépuisables ; ne perdons pas de vue que ■ tous leurs faits d'armes ont un but politique, et ■ que leur grand effort contre Przemysl est I dirigé," non cpntre le Tsar, mais contre la H Roumanie et la Bulgarie. Et ayons confiance ■ dans le génie militaire du grand-duc qui, mal-I gré l'infériorité de ces lignes de chemin de fer ■ avec lesquelles les Allemands gagnent toutes ■ leurs batailles, finira par avoir raison d'eux I ?râce aux atouts qui sont entièrement entre ■ les mains des Alliés: les hommes, l'argent, le I temps, la persévérance, la ténacité et la con- I Sur les autres fronts, du reste, les choses ■ vont au mieux. En Belgique, les vaillantes ■ poupes britanniques ont enlevé le château ■ dHooge, près de Zonnebeke; au nord d'Arras, ■ le duel d'artillerie continue nuit et jour; à l'est ■ de Lorette, il y a eu des combats acharnés, ■ mais sans résultat ; le nombre des prisonniers ■ allemands capturés au "labyrinthe" s'élève ■ maintenant à 800, dont 9 officiers et 50 sous- ■ officiers, ainsi que deux mitrailleuses, et les ■ Français s'occupent à organiser la • raffinerie ■ de Souchez, qui leur servira sans doute de ■ point d'appui pour une attaque contre le vil-I jàge, dont la prise leur ouvrirait la route de I Les Italiens continuent leur avance, mal- ■ Pé le mauvais temps qui persiste dans les I ^ntagnes. Ils ont occupé l'importante posi- ■ yen de Storo et ont fait de nouveaux progrès ■ dans la vallée de la Guidicaria, qui commande I ||overeto. De là à Trente, il n'y a qu'un pas. ■ Dans le Frioul, ils se sont établis sur Monte I "éro, situé sur la rive est de l'Isonzo. ■ Dans les Dardanelles, un des sous-marins I Anglais opérant dans la mer de Marmara a ■ coulé mercredi matin, dans la baie de Pan-I derma, un grand transport allemand. ■ Ecaussines, le croirait-on, il y a encore ■ fO.OOO poules ! Prudente réserve. Le second ■ jour de Pentecôte avait lieu, tous les ans, le I £°ûter matrimonial offert par les jeunes I h}les à marier aux jeunes gens du pays. Il I 11 a pas eu iieU) bien entendu. ■ t 7Des Acteurs bruxellois de la Poste cen- ■ uale, 182 seulement sont au service de l'ad- ■ mmistration allemande. Plus de S00 ont re- ■ usé de reprendre le service, bien qu'ils n'aient ■ j111 rien recevoir du gouvernement belge depuis ■ e toois de janvier. I Les braves gens ! ■ T" D'après les chiffres exacts, le total des ■ P^sonniers faits par les armées russes et in-I en Russi° au Ier avril était de 10,734 ■ n ^rs et 605,378 soldats. En outre, de très I °®;'reux prisonniers originaires de la Galicie ■ mttte mis en liberté et sont rentrés dans leurs LES MESSAGERS D'ESPERANCE. LA BELGIQUE ET LA DECLARATION DE GUERRE DE L'ITALIE. En bons messagers, les aviateurs belges se sont empressés d'aller porter en Belgique la nouvelle de la déclaration de guerre de l'Italie à l'Autriche. Quelques-uns d'entre eux, dit le " XXe Siècle," ont pris leur vol munis de paquets de petits cartons gris portant, en français et en flamand, le message suivant:— " L'Italie a déclaré, la guerre à l'Autriche. " Plus d'un million de fcoldats vont entrer dans l'arène et lutteront avec nous pour la grande cause de la liberté et de la civilisation, pour l'écraseihent de la barbarie germanique. " VIVE L'ITALIE." " VIVENT LES ALLIES." " VIVE LA BELGIQUE." Et les voilà partis vers chez nous. L'un d'eux s'est notamment rendu audessus de Bruges. Il a tout d'abord suivi la mer. Bien qu'à deux mille mètres de haut, celle-ci lui paraissait toute proche, d'un vert sombre. La ligne toute blanche des dunes lui indiquait le chemin. Mais bientôt voilà Bruges, à droite, sous la forme d'une grosse tache d'un rouge sombre. Il pique droit dessus, malgré le feu d'une batterie allemande située à proximité des Aciéries de Bruges. Les artilleurs dépensent d'ailleurs leur poudre en vain, car le lieutenant P..., qui pilote l'appareil, a soin de se mettre entre eux et le soleil, ce qui ne leur permet pas d'observer convenablement.Et les petits cartons jaunâtres s'éparpillent en pétillant dans les rayons de soleil, puis descendent tout doucement, entraînés par le vent vers nos compatriotes qui, tantôt, auront la bonne nouvelle. Aussitôt l'avion se dirige vers Roulers afin d'y jeter ses proclamations. Les batteries allemandes bombardent furieusement le grand oiseau au disque tricolore. Les coups sont j assez précis. Un shrapnel éclate tout près. Quelques éclats touchent l'appareil. L'un d'eux perce un trou dans le radiateur. Mais l'officier observateur, le lieutenant H..., a vu l'accident et bouche le trou avec son doigt. Il se brûle, mais qu'importe. De sa main libre ! il arrache quelques feuilles à son carnet, les j f'oisse, puis les introduit dans l'orifice par où l'eau s'enfuit. Et vingt minutes après l'appareil est revenu à son point de départ. SUR LE FRONT BELGE. UN NOUVEAU GENERAL. Dernièrement a eu lieu la reconnaissance comme général de brigade du général-major Jacques, dont la promotion tout récente à ce grade a été accueillie avec la plus vive satisfaction par tous ceux qui -servent- sous ses ordres ou qui le connaissent. Le général divisionnaire prenant la parole après la fermeture des bans a rappelé que le ; général Jacques jouit de l'affection de ses sol- j dats, que les deux régiments qu'il commande j ont fait leurs preuves partout et toujours, que ! l'un d'eux a même l'insigne faveur de compter : dans ses rangs le prince Léopold de Belgique. Il a terminé en déclarant que la confiance mise dans ses troupes n'ayant jamais été trompée dans le passé, il a la certitude que la brigade, dont la bravoure et le courage sont devenus quasi légendaires, ne reculera jamais dans l'avenir devant l'exécution des tâches les plus difficiles et les plus glorieuses. Le général Jacques a répondu en assurant que sa brigade, si elle a bien travaillé dans le passé, ne demande qu'à avoir l'occasion de faire mieux dans l'avenir. Les lie et 12e de ligne ont alors défilé à une allure martiale et décidée réellement impressionnante. Le prince Léopold de Belgique était dans les rangs, à sa place. LA GREVE DES MINEURS LIEGEOIS Le calme s'est rétabli dans les centres charbonniers de Liège; chez Gockerill où travaillaient environ 2000 ouvriers, ceux-ci cessèrent l'ouvrage devant l'attitude hostile des grévistes, ces derniers ayant pénétré de force dans l'établissement; aux charbonnages Marihaye, situés au Val Saint-Lambert, de La Haye, du Baneux, du Bois d'Avroy à Sclessin, aux établissements de la Batterie et de Gérard Cloos, à la Bacnure et à Coronmeuse. Les scènes de pillage ont eu pour théâtre la boulangerie Pirotte, rue Cockerill, la boulangerie Mills, rue du Chêne, les boucheries Gouf-feau, Meys, Chavoix, Dawance, les boulangers Vito et Joiris, rue Ferrer, le magasin Ernsï. LA GARE DE G AND SAINT-PIERRE. Depuis quelques jours le bruit court dans la Flandre zélandaise que la gare de Gand Saint- ! Pierre serait détruite par les aviateurs alliés. ; Ori parlait même d'un raid de 24 machines. 1 ÈjDn avait entendu distinctement l'explosion cles bombes et l'éclat de la fusillade. Un cor- | respondant du " Telegraaf " à Gand dément ce bruit. , Il est possible, dit-il, qu'on ait jeté quelques bombeà sur la gare, mais il n'y a pas question d'une destruction ou même d'un bom- j bardement sérieux, ni de 24 avions. Le gron- : dement provenait de l'orage qui a régné dans cette direction, au-dessus de la Flandre zélandaise, et la Flandre occidentale; ce bruit a été pris par beaucoup pour une canonnade. Cette rumeur a produit une certaine émotion parce que la gare de Gand Saint-Pierre est une construction très grande et toute neuve, et forme l'intersection de lignes importantes. — Nous apprenons la mort glorieuse au champ d'honneur de M. Charles Van Vyve, médecin vétérinaire principal, mort à Hoog-staden le 14 mai 1915. Le défunt était fils du vétérinaire Edouard Van Vyve, d'Anvers. Sa dernière garnison était Anvers, où il a résidé pendant trois ans. Il meurt à l'âge de 51 ans, laissant une'veuve et trois enfants. LA CURE D'AMAIGRISSEMENT. L'ALLEMAGNE MENACEE DE FAMINE. Le " Morgenbladet " de Christiania a publié dans son numéro du 13 mai, un article extrêmement intéressant sur la question des vivres en Allemagne:— Si bien préparée que l'Allemagne ait cru être quand elle donnait au mois d'août son autorisation à l'Autriche d'allumer le flambeau de la guerre, dont elle savait qu'il devait mettre toute l'Europe en feu, il y avait cependant une difficulté contre laquelle l'excellente administration allemande devait venir se buter et qui menace de tout gâter. On commença la guerre avec un déficit d'au moins 3.5 millions de tonnes de vivres, c'est-à-dire que pour les douze mois manquaient 35 millions de tonnes de maïs, de froment et de seigle qui dans les circonstances normales étaient importés de la Russie et de l'Amérique. "Cela n'est pas si grave, déclara le Prof. Rubner, une autorité allemande dans le do-, inaine de la psychologie de l'alimentation (Deutsche Medizinische Wochenschr., 1 oct 1914;. Nous devons seulement dire: ce ne sont pas les gens qui manquent de nourriture, mais bien les animaux domestiques. Nous tenons en équilibre la balance entre nos approvisionnements et la consommation si nous abattons 10 pour cent de notre bétail." En outre, on avait encore Ta perspective de la récolte des pommes de terre en Allemagne, dont en temps normal les gens consomment 28 pour cent. Quand la guerre continua à durer, le gouvernement devint inquiet malgré les déclarations des hommes de science, et, à partir de la fin de l'année précédente, il y eut successivement plusieurs décrets concernant l'alimentation (au moins cinq mois trop tôt). Ainsi le système des cartes de pain fut étendu le 15 mars à tout l'empire, et récemment, la mise à la ration du pain fut réduite par tête de deux kilogrammes par semaine à 1 kil. 4. Une ration quotidienne de 200 grammes de pain est insuffisants pour les travailleurs. Pour atteindre environ 3600 calories qui sont nécessaires à un lourd travail, un ouvrier de 100 grammes de sucre, de 40 grammes de graisse et de 2 kilogrammes de pommes d*1 terre. Donc, la consommation des pommes dé terre doit être doublée. La question est de savoir si l'Allemagne dispose d'approvisionnements en pommes de terre pour remplir cette exigence. Les approvisionnements sont-ils suffisants pour que l'on puisse consommer 600,000 tonnes de pommes de terre par mois? (Berlin seul a besoin d'un million de kilos de pommes de terre par jour.) C'est la question la plus importante. Dans le " Berliner Tageblatt" du 24 février, le Dr. Kuoczynski a déjà prévenu le public contre la disette menaçante de pommes de terre. Si l'on observe strictement les prescriptions des autorités, alors l'Allemagne se trouvera en tout cas déjà au commencement du mois de juin sans pommes de terre. Et le docteur se demande de quoi la classe ouvrière doit se nourrir. La consommation des pommes de terre comporta en Allemagne pendant ces dernières années en moyenne 53 millions de tonnes. La récolte de pommes de terre ne donna en 1914 que 47 millions. Pour l'alimentation du bétail on a besoin de 22 millions de tonnes. Donc si l'on voulait économiser sur les approvisionnements, on devait réserver aux gens ce qui était destiné au bétail. Cela n'est pas arrivé et maintenant, le besoin se fait sentir. Fin janvier, on ne disposait plus que de 16 millions de tonnes de pommes de terre pour la nourriture des gens. La disette des pommes de terre aurait donc commencé au début du mois de juin. Il en résulte que l'abatage du bétail, surtout des porcs, s'impose. Des cartes de pommes de terre furent introduites à Wil-mersdorff Cprès de Berlin) le 9 mars. Dix kilogrammes de pommes de terre par semaine et par homme. Cela est suffisant pour des bourgeois aisés qui peuvent se procurer de la viande, des œufs, des légumes, etc., mais pour les ouvriers? D'abord on dit aux ouvriers: Mangez beaucoup de pommes de terre au lieu de pain. Maintenant, on leur dit: Vous ne pouvez manger que 10 kilogrammes de pommes de terre par semaine. Comment l'ouvrier allemand doit-il alors se nourrir? Il n'a pas d'argent pour acheter autre chose. Le physiologue danois Dr Rubow a également soumis la question des vivres en Allemagne à une enquête approfondie. Il est remarquable que dans son étude parue dans " Hospital-tidende " due 10 février 1915, il arrive, comme son collègue allemand Kuoczynski, à la conclusion que vers la mijuin se produira une période critique pour l'Allemagne. Il y a cependant ùne différence entre eùx. L'Allemand est d'avis qu'on peut remédier à la situation en abattant les porcs. Le Danois estime que le 20 juin, toutes les calories seront consommées en Allemagne et que toute nourriture également, comme conséquence de l'abatage en masse due bétail et des porcs sera épuisée. Si l'Allemagne veut pouvoir tenir, le peuple doit manger moins. Si l'Allemand adulte veut diminuer en moyenne de vingt kilogrammes, déclare le Dr Rubow, alors il est possible que tout revienne encore en ordre. De là le conseil que les. savants donnent au peuple allemand: une nourriture ' suffisante n'est pas la même chose que la satisfaction de la faim. Le public confond ces deux principes. En général on mange trop en Allemagne. On peut beaucoup épargner sur la nourriture en Allemagne; à bas la corpulence, la graisse malsaine. Â bon dpoit, le Dr Rubow fait remarquer combien il est difficilement imaginable que les cinquante millions d'Allemands adultes voudraient se soumettre à une pareille cure d'amaigrissement. Même la discipline allemande ne va pas au delà des forces humaines. On doit donc chercher une autre solution avant que la nouvelle moisson soit rentrée. Il est certain qu'on s'y emploie en Allemagne avec ardeur. Dans l'entretemps, l'Allemagne ne peut pas trouver les paroles suffisamment indignées pour stigmatiser les menées de l'Angleterre qui NOUVELLES FINANCIERES. Obligations St.-Louis and San Francisco.— Les paiements suivants sont actuellement effectués par le receveur de cette route, suivant leur échéance:— Intérêts St.-Louis et San Francisco, et billets d'équipement: $1,782,589; intérêt et dépôt garanti sur obligations Kansas City, Fort Scott et M. : .$2,138,697 ; intérêt garanti sur actions de préférence Kansas City, Fort Scott et M.: $600,000; intérêt garanti sur actions Kansas City, Memphis et Birmingham: $429,100; autres paiements pour bail, $222,172; rentes et dépots pour privilèges de rails et terminus, $552,470. Total : $5,725,028. Intérêt actuellement en défaut: (remboursements 4s., $2,742,280; général 5s., $3,433,018, et billets garantis, $268,500): $6,443,798. Ensemble, $12,16S,826. Déficit Rio Grande Ry, $2022; amortissement d'escompte d'obligations, $910,959. Charges totales $13,081,807. Revenu disponible $10,253,665; restent $2,828,142; moins crédits divers $86,104; ajustements pour années précédentes $558,714. Déficit renseigné par la compagnie, $3,300,752. Le receveur a renseigné les recettes suivantes pour l'année finissant le 30 juin 1914: Recettes brutes $42,458,880; dépenses d'exploitation et taxes $32,489,058; recettes nettes: $9,969,822. Revenu (ne provenant pas d'exploitation) $1,358,394; revenu total: $11.328,216. Moins bail des voies, location d'équipement, etc., $1,99S,076. Disponible pour intérêt $9,330,140. Intérêt sur dettes non versées $460.292; disponible pour intérêt sur obligations $8,869,848; intérêt d'obligations et garanties $10,227,053; en moins $1,357,205. Déductions diverses $15,385; amortissement dettes versées $910,959. Déficit net: $2,283,549, moins crédits divers $84,894, reste $2,198,655. Report d'années précédentes $622,311. Déficit renseigné par receveur: $2,820,966. Le revenu signalé par la compagnie pour les huit mois de l'année courante, en comparaison avec les années, est comme suit: 1915, brut: $27,727,889; net: $8,160,517; 1914, brut: $29,436,373; net: $7,779,900. Le comité protectif pour le remboursement a déclaré que les receveurs de la voie sont d'opinion que ces obligations sont amplement en sécurité, et a ajouté qu'il n'approuvera pas un plan de réorganisation dans lequel les dépenses du comité seraient portées par une imposition sur les obligations. Le comité déclare également qu'il considère que le produit des voies excède de loin le montant nécessaire pour les intérêts ainsi que pour la location de la propriété en bail, mais que l'argent a été employé pour la remise en état de la propriété, le paiement du trust des wagons et autres choses importantes. Plus de 90 pour cent des actions ont été déposés chez le comité. Les actions sont toujours reçues en dépôt et des avances faites pour les coupons en défaut. Aucun délai n'a été fixé pour l'acceptation des actions, mais que le comité se réserve le droit de refuser des offres tardives. Nous considérons les actions de remboursement comme protégées par les recettes et par la valeur. Les général 5s. recevront notablement moins que les actions de remboursement. Le Bankers Trust Co reçoit ces actions en dépôt, par un accord avec Speyer et Cie, agissant pour compte des obligataires. La majorité des. obligations a été déposée, mais le pourcentage n'augmente pas l'intérêt sur les coupons. Le tableau suivant de prix montre l'étendue des deux émissions pendant ces dernières années:—Capit. 4s. Ord. 5s. haut bas haut bas 1915 71* 63 \ ... 5ÎJ 35 1914 78i 59 ... 54 • 27* 1913 762 65 ... 82i 50* 1912 713 74£ ... 88* 81J La hausse de prix des deux obligations est due probablement à l'amélioration de la condition des affaires américaines et à l'amélioration des prévisions. Il semble avoir eu un développement continu vers la réorganisation, et il se pourrait «qu'on annonce un plan définitif dans un avenir prochain. Les dépenses pour entretien ont été libérales, allant jusqu'à $33.8 pour cent de la recette brute, alors que de 28 à 30 pour cent eut été normal pour des voies dans cette région. La direction n'a cependant pas fait les charges de dépréciation comme l'éxige la Interstate Commerce Commission. Si ces points avaient été notés, l'entretien serait probablement resté dans la normale. — A quoi'les Boches s'amusent? A changer les plaques qui se trouvent sous les tableaux du musée de la rue de la Régence à Bruxelles. Ils les remplacent, à présent, par des plaques libellées en allemand. — Lord Kitchener a été créé chevalier de l'ordre de la Jarretière. ont pour but d'affamer la population allemande.Ce qui est caractéristique, remarque le journal norvégien " Morgenbladet," c'est que l'Angleterre connaît ses classiques. Elle ne fait qu'appliquer les moyens préconisés par des autorités allemandes. En 1885, Bismarck écrivait au sujet de la France qui venait d'arrêter le commerce du riz dans les eaux chinoises: "L'intention qui inspire cette mesure est de diminuer la durée de la guerre en mettant l'ennemi dans une situation de plus en plus difficile. Cette façon d'agir est justifiée dans la guerre, du moment qu'elle s'applique d'un façon impartiale à tous les navires neutres." Et le chancelier allemand Caprivi écrivait en 1892: " La guerre est toujours brutale, aussi bien sur terre que sur mer. Un pays engagé dans la guerre employera, s'il est assez fort pour le faire, tous les moyens pour atteindre son but. Dans la guerre maritime, un des moyens consiste à couper les relations commerciales de l'ennemi ... Un bateau qui est chargé de vivres pour l'ennemi ou de matières pour son industrie sera arrêté par la partie adverse. Je ne vois là rien de barbare." Quand ces deux chanceliers de l'Empire écrivaient ces paroles, ils ne croyaient sans doute pas'que cette façon de faire la guerre conduirait leur propre pays au seuil de la famine, APRES ? JUSQU'AU RHIN ! M. Carton de Wiart, ministre belge de la justice, ayant touché le même sujet dans un discours officiel et qui a eu un certain retentissement, nous ne voyons aucun inconvénient à reproduire ci-dessous un extrait d'une intéressante brochure publiée chez Perrin par M. Franck-Chauveau, ancien vice-président du Sénat français. Cette brochure est intitulée: " la Paix et la frontière du Rhin." Les dernières lignes de cet extrait méritent une attention particulière :— ... Ce n'est pas nous seulement que vise l'Allemagne. Nous sommes ses voisins immédiats, une nation riche et libérale, les défenseurs naturels, avec l'Angleterre, de l'équilibre européen; nous sommes les premiers sur sa route; c'est donc nous qu'elle a voulu briser tout d'abord; mais ce n'est pas nous seulement c'est l'Europe, et sans doute le monde qu'elle veut dominer et conquérir. " La suprématie revient à l'Allemagne, dit l'historien Giesbrecht, parce qu'elle est -la nation élue, la race noble par excellence" et Schoeneree: "Nous ne sommes pas seulement des hommes, nous sommes des Dieux, parce que Germains, parce qu'Allemands. Notre race, avec sa Kultur, a infiniment plus de valeur que tous les autres peuples ou races de l'univers." C'est pourquoi sur la terre entière, l'Allemagne veut faire régner la force allemande, l'ordre allemand, la culture allemande. Tel est le rêve monstrueux de ce peuple, frappé de la folie des grandeurs, atteint d'une incroyable hypertrophie du moi: rêve dont il poursuit la réalisation par tous les moyens, les plus perfides., les plus odieux, les plus barbares. C'est donc le monde entier qu'il menace;,il y a un intérêt mondial à ce que ses attaques contre nous restent impuissantes; c'est la liberté de tous les peuples, c'est l'indépendance, c'est la vie de toutes les nations, que nous défendons avec nos Alliés et que nous voulons sauver. Dans ces conditions, qu'importerait que quelques populations d'origine incertaine et de races plus ou moins mélangées, parlant allemand sans doute, mais ayant fait partie de la France, et bien plus proche d'elle que la Prusse, fussent aujourd'hui détachées de l'Allemagne? Ce qyi importe avant tout, le grand intérêt, l'intérêt vital pour le monde, c'est que l'empire allemand soit détruit ou tout au moins réduit à l'impuissance; et non pas seulement, entendons-le bien, le militarisme prussien, dont nos socialistes affectent de se préoccuper exclusivement. Est-ce qu'il y a dans cette crise décisive, une partie de l'Allemagne dont la politique à différé du reste? Est-ce que dans cette guerre, les Bavarois et les Saxons se sont montrés moins arrogants, moins féroces, moins odieux que les Poméraniens? Est-ce que la bourgeoisie allemande et le monde universitaire, est-ce que le prolétariat lui-même n'ont pas marché la main dans la main, derrière le Kaiser, avec les généraux, les hobereaux et les Junkers? La vérité c'est que la Prusse, depuis un demi-siècle, le pangermanisme, depuis un certain nombre d'années, ont mis leur griffe sur l'Allemagne; mais c'est l'Allemagne tout entière qui est responsable. Il faut donc qu'à tous prix nous soyons mis à même de lui résister; il faut que pour >des siècles, sinon à jamais, elle soit mise hors d'état de nuire. " Il faut, disait récemment le président du Conseil de Belgique, ramener la Prusse à ce qu'elle était avant Bismarck; c'est à cette condition seulement que nous aurons des garanties sérieuses de paix." Nous croyons même qu'il faut aller plus loin que M. de Broqueville; nous croyons qu'il faut commencer par enlever à la Prusse la rive gauche du Rhin, qu'elle avait déjà ravie avant Bismarck.Sans doute cela ne suffira pas: les Alliés auront à voir par quels moyens d'action il convient de réduirç l'Allemagne: à vrai dire, nous croyons que c est elle-même qui nous les a indiqués. Tout ce que Bernstorff et les Bernhardi voulaient nous imposer, une indemnité formidable, la suppression de notre armée, et de notre flotte, la confiscation de notre richesse et la destruction de notre situation économique; vaincus, nous devions souffrir tout cela ; vainqueurs, nous devons le leur imposer : " patere legem quam tu ipse fecisti." Mais, encore une fois, pour la France, le premier, le plus essentiel des moyens de défense, celui que nous avons le droit de considérer comme indispensable, ce sont les frontières du Rhin. Si la Belgique veut les partager avec nous, si elle réclame les territoires rhénans au nord de la Moselle, nous avons confiance en elle, et nous ne nous opposerons pas sans doute à ce qu'ils lui reviennent, comme une réparation légitime de ses souffrances, comme une juste récompense dî son héroïsme; mais, si elle ne les veul pas, si elle croit que sa neutralité (?!) est mieux gardée par la simple restitution de sor territoire, elle est maîtresse de ses destinées el le meilleur juge de ce qu'il lui convient de faire, mais alors c'est nous qui devrons prendre le reste du pays rhénan, et y trouver la force supplémentaire qu'il nous faut pou] nous défendre. — Les aviateurs japonais Vaka, Duki el Saïto, ont demandé à servir dans l'armée russe. — Dernièrement, le "Bien Public" a été suspendu pour quinze jours pour avoiT voulu publier le communiqué français à côté du communiqué allemand. Cependant, les Allemands avaient promis de laisser publier les communiqués Havas in extenso. Depuis quelque temps, il les falsifient ou les biffen' systématiquement. — Nous apprenons le décès de M. Théo. Ben nett Hallett, fils de feu George Hallett, vice consul du R.U. d'Arfgleterre à Gand, et de Mme C. Hallett, tombé sur le champs d'honneur dans le combat de Klein-Zillebeke. M Th. B. Hallett s'était engagé, malgré son jeune âge (17 ans), dans le régiment des Horse Guards. Il laissera d'unanimes regrets à Gand, oi il s'était acquis de nombreux amis dans le monde dos sports et parmi les Boy-Scouts* mm. • Une exposition intéressante a Hammersmith. Dans toutes les contrées de l'Angleterre il y eut, depuis le commencement de la guerre, un véritable assaut de charité en faveur de nos nationaux; il y eut une hospitalité généreuse pour nombre d'entre eux, il y eut des secours de tout genre; il y eut aussi, pour beaucoup, une assistance morale qui atténua les rigueurs de l'exil. On fit mieux que tout cela à Hammersmith en procurant élu travail à quelques deux cents de nos ouvriers: ébénistes, cordonniers, gantiers, etc., qui, sous la direction de maîtres habiles comme les frères Van Herck, d'Anvers, comme Henri Goossens, de Liège, occupèrent de façon utile les longues heures passées à l'étranger. Une exposition des travaux effectués, et qui portent tous un véritable cachet d'art, fût ouverte hier après-midi dans le home hospitalier d'Hampshire House, où se trouvait une assistance choisie, parmi laquelle nous notons le sénateur Bergman, le député Royer, M. Bauss, président de la " Belgica," ainsi que de nombreuses personnalités anglaises. L'honorable chairman, M. Harmsworth, prononça le discours d'ouverture, après quoi M. Cammaerts et ensuite Mrs. Wheeler exposèrent aux assistants le but de l'œuvre entreprise.Cette partie officielle ayant pris fin, on admira fort les jolis meubles sortis des mains de nos ouvriers les plus habiles, qui s'en iront après la guerre garnir les immeubles de notre pays délivré de la souillure de l'ennemi. Nous conseillons à nos lecteurs une visite à l'exposition d'Hampshire House. Us y trouveront un enseignement utile. MONITEUR BELGE. DES 28, 29, 30, 31 MAI ET 1ER JUIN. LA FETE DE LA REINE. Se souvenant avec émotion des nombreux témoignage» d'attachement qui Lui lurent adressés à l'occasion de Sa Fête patronale, Sa Majesté la Reine, en présence du deuil qui atteint tant de familles en Belgique, prie Ses compatriotes de remettre à plus tard les manifestations qu'ils voudraient organiser à l'occasion de Son prochain anniversaire. MINISTERE DE LA GUERRE. ARMEE. ACTIONS D'ECLAT. — ORDRE DE LEOPOLD.— NOMINATIONS. Le major Lauwens, F., du 2me régiment de carabiniers, «et nommé officier de l'ordre de Léopold. Sont nommés chevaliers de l'ordre de Léopold:—Le capitaine commandant CJornil, F., du 2me régiment de carabiniers, les capitaines commandants Vain. B.. du 6me de ligne; Badoux, ,J.. du bataillon de pionniers de la 5me division d'armée;' Goffin, L. D.. do l'état-major de la 17me brigade mixte. Lo capitaine commandant Rénaux, M., du régiment d'artillerie de place, est nommé chevalier de l'ordre de Léopold pour sa belle conduite lors do la défense d'Anrere; le sergent Paepens. du lime de ligne, est nommé chevalier do l'ordre de Léopold. ACTIONS D'ECXAT. — ORDRE DE LA COURONNE.— NOMINATIONS. Le major adjoint d'état-major Panhuys, E. A., du 2mo chasseurs à pied, est nommé officier de l'orêlre de la Couronne; M. l'abbé Wangermée, attaché à la colonne automobile de la 5me D.A., est nommé chevalier du même ordre. ACTIONS D'ECLAT. — DECORATION MILITAIRE. La décoration militaire de 2e classe (article 4) est décernée au caporal Noël et aux soldats Byloos, Drion et Dupont, des télégraphistes de la 5me division d'armée, aux maréchaux des logis Folie et Vervoort, au brigadier Prévost et aux soldats Visscliers, Verstraeten, Dehouwer et Mansy, de l'artillerie de la 16me brigade. ORDRE DE LEOPOLD. — NOMINATIONS. M. Millerand, ministre de la .guerre de la République française; le .général de division Foch, adjoint au général en chef de l'armée française; Lord Kitchener de Karthoum, ministre de la guerre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande; le maréchal French, commandant en chef de l'armée britannique, sont nommés grand cordons de l'ordre do Léopold; M. Schneider, directeur des établissements Sohneider et Cie, est nommé commandeur; les généraux Belin, ancien major-général, inspecteur des services de l'arriéra de l'armée française, et Baquet, directeur de l'artillerie au ministère de la guerre français, sont nommés grands officiers; les généraux de brigade Nudant, A.-P., aide-major, et Hellot, F.-E.-A., aide-major, sont nommés commandeurs de l'ordre de Léopold; M. Ravenez, médecin principal de l'armée française, est nommé officier, du même ordre. Sont nommés officiers de l'ordre de Léopold:—Les lieutenants-colonels Dupuis, chef du service de la chancellerie et du courrier au grand quartier-général français; Poindron, chef du 1er bureau du grand quartier-général français; Wàlsch, attaché au 1er bureau du grand quartier-général français; Dufieux, attaché au 3me bureau du grand quartier-général français; Rampont, commandant du quartier-général; Game-lin, officier d'ordonnance du généralissime; Simon, chef du sci^ice radio-télégraphique du grand quartier-général français; Mangin, sous-chef du 2e bureau du grand quartier-général français; et Bel, attaché au 1er bureau du grand quartier-général français; le capitaine Laurens, à la disposition du Ministre belge de la euerre. M. Fournier, directeur-adjoint aux usines Schneider et Cie, est nommé officier de l'ordre de Léopold; M. l'ingénieur d'artillerie de Ire classe pour la durée de la guerre Delattre, assimilé aux capitaines commandants, directeur du service des explosifs au Havre; M. le capitaine de frégate Rcvault, attaché à l'état-major du contre-amiral Charlier, au Havre, sont nommés officiers du même ordre. M. Jean Ferrere, habitant à Rouen; M. Le Bastard, chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu à Rouen; MM. Peyroux et Bataille, médecins majors do Ire classe, et Baillard. pharmacien major de 2e classe; le lieutenant do vaisseau de Pen-lentenyo, attaché à l'état-major du contre-amiral Charlier au HaVre; le lieutenant d'artillerie Rossignol, attaché à l'état-major du contre-amiral Charlier, au Havre; les capitaines Pellicot, attaché au 2e bureau du grand quartier-général français, Blanc, adjoint au commandant du quartier-général; Muller, ancien officier d'ordonnance du généralissime; Moiran, officier d'ordonnance du major-général; Thouzellier, officier d'ordonnance du généralissime; Riquin, chargé spécialement des opérations en Belgique; et Fournier, chargé spécialement des opérations en Belgique; le lieutenant Fakler, du génie, attaché au Ministère de la guerre belge; M. l'ingénieur d'artillerie de 2e classe assimilé aux capitaines-oommandants Denys, attaché au Ministère de la guerre; le capitaine-com-niandant adjoint d'état-major Quintin, J., attaché au cabinet militaire du Ministre belge de la guerre, commandant le 2mc groupe d'obii6iers lourds; le capitaine-commandant du génie Biaise. G.-F.-J.-G., attaché au Cîabinet militaire do Notre Ministre de la guerre, sont nommés chevaliers d« l'ordre de Léopold. (à suivre.) — Dernièrement, les Allemands avaient fait aménager 3000 à 4000 logements dans des • villas et maisons restées vides aux environs d'Ànvers. Sait-on à qui ils étaient destinés? Aux Allemands expulsés d'Angleterre! N'avant pas les moyens de les nourrir en Allemagne, il les ont casés en Belgique tout simplement, sans le moindre scrupule, et c'est une fois encore notre pauvre petite patrie qui devra supporter la charge et les désagréments : de cette population d'indésirables ! annonces" 9 pence la ligne.—Joindra le montant aux ordres, «.v.p. DENTISTRY.—Victor Cotils d'Anvers (ru© QueL lin) consult tous les jours de 2.30 à 6 h, Oxiord-stre« 351, téléphone 2788, Maylair. I^ST demande par couvent e;atholique bonne J tailleuse logeant chez elle.—S'adresser: 95, Edith-road, AVest Kensington. MADEMOISELLE Euphrasie Cuyt est recherchée, par Mlle. L. Kirby.—Prière instanto qu'elle lui écrire.—15, Ilelena-road, Southsea. ON demande pour famille belge de quatre personnes servante belge.—Bonne nourriture. 44, Bridport-road. Thomton Heath, S.W. (Norbury). NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines aaonces de placement d'employés, qui no visent qu'à leur escroquer do l'argent. No versez da cautionnement ou do carantio qu'avec les références 'es u u« sérieuses!

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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