La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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16 februari 1918
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s.n. 1918, 16 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gx44q7rs1b/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE ONE PErëJMY ,nsr • cinq centimes «LANDE : vijf cent Kent : dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENT : l^mois, 3^sh.|; [3|mois, 9 sh. ■ 25 « ANNEE SAMEDI 16 FEVRIER 1918 No. 47 LA GRANDE GUERRE I Le traité italien de 1915 Le succès français de Tahure I Ukraine, Pologne et Bohême uoique nous soyons encore loin du prin-ps l'activité militaire s'accroît de façon ibie sur le front occidental. L Français ont réussi mercredi en Cham-ïeune heureuse opération qui, quoique de-offidellement comme un " coup de main constitue pas moins une entreprise d une line envergure, la plus importante en tout de toutes celles effectuées sur le front octal cette année. m but était la rectification de la ligne fran- !tm nord-ouest de la butte du Mesnil (199 L au sud de Tahure. La défense alle-ide forme à cet endroit un saillant assez loncé qui, commençant un peu a 1 est du «je de Tahure, sur la toute de Ripon-Rou-tCernay, passe à la droite du chemin de Tahure-Le Mesnil, atteint son sommet a delà Butte, occupée par les Français, relie vers la cote 185 dont le sommet est en-entre les mains des Allemands, cl ou ils ïnent Massiges,et redevient rectiligne aux sons de Champagne. est entre Tahure et la Butte au saillant Courtine que se déclancha l'attaque après bombardement de six heures qui démolit iplètement les défenses allemandes et au-I collaborèrent avec une grande efficaoïte batteries américaines. L'admirable înfan-î française passa le parapet sur un front «kilomètre et demi et, malgré la pluie qui it le terrain calcaire difficile et qui em-1a l'aviation de donner tout son rendement atteignit en moins d'une heure tout les [qui lui avaient été assignés. Elle péne-la défense allemande jusqu'à la troisième r dispersa les troupes du Kaiser, détruisit [ranci nombre d'abris et ramena cent soi-jt prisonniers, ce qui tend^ à prouver, ou que la ligne n'était que faiblement tenue, ien que la défense avait pris la fuite, lté heureuse opération, qui est de bon ire pour la campagne de printemps, amé-sensiblement la ligne française et consti-■un premier pas dans la conquête du grand tant de la butte du Mesnil. [s Allemands, du reste, avouent loyale-It leur défaite. " Les Français, dit le com-liqué de Berlin, prirent pied dans un saj|~ de notre position au sud-est de Tahure . is Français ramenèrent aussi des prison-S dans des raids entrepris au nord-ouest et jst de Reims. s leur côté, les Anglais multiplient leurs )s de main audacieux. Les Canadiens ont iouveau pénétré dans les tranchées enne-> à Lens, capturant deux mitrailleuses. Jillerie allemande a été active au sud-est )ehy dans le secteur de Bullecourt, et dans lisinage de la rivière Souchez. litre le 1er et le 10 février, les aviateurs Çais ont descendu 28 avions ennemis, dont urent détruits et 14 gravement endomma- p Allemands poursuivent inlassablement 1 mouvements et leurs regroupements de pes derrière le front. Ils sont favorisés par ïmps habituel de février, couvert et _bru-1J> qui réduit considérablement la visibili-' empêche le travail des " saucisses " et Nateurs. J situation politique à l'Est continue à 1er dans le sens prévu. L'officieux Lokal '■>ger de Berlin publie d'après une compé-e militaire un exposé des conséquences de •daration Trotsky au point de vue straté-Pe- D'après cet exposé, les Turcs réoccu-|>nt " naturellement " sur le front du Cau-f tous les territoires (y compris par consé-i'jt la malheureuse Arménie !) " envahis " l'es Russes. Sur le front méridional, la po-fn future dépend évidemment de la déci-Jde la Roumanie, qui, ou bien doit recher- ■ une solution pacifique, ou bien doit comp-iSUr l'internement éventuel de son armée ls l'Ukraine. Quoique, dit la compétence, ■jaintien d'un " cordon " le long de la parlée du front oriental exigera des effectifs ■•esont pas sans importance, la plus granité des troupes, et particulièrement l'ar-fet les corps techniques, seront libérés ï^e employés ailleurs.Un état de "prépa- à l'est dans le cas d'une continuation ■a lltt,e entre l'Ukraine et la Grande Rus-■"jistitue une " question militaire impor- ■deV'6 m^me orc're d'idées, un télégram-■d'f a.^ Berlin transmis via Copenha- ■ 1 que si Trotsky a l'intention d'attaquer ■ '!me> doit compter que les puissances Ijjj®' 9U> ne veulent pas que la nouvelle t.i '^Ue amie soit dérangée dans son calme But 111|irment- fassent usage du fait qu'elles B lin r*r* en guerre avec la Rus- ■ ' dépêche de Berne à la Wireless Press E| miî^ .'^"emafine a offert des " instrué 1 ltaires " au gouvernement ukranien ! et... qu'un représentant de la maison Krupp a quittée Berlin mercredi pour Kieff. On croit que dans les conférences qui viennent d'avoir lieu à Berlin et au grand quartier général impérial on a discuté la question de la Lithuanie. Le Kaiser lancerait dirnan -he une décalamtion accordant 1'" autonomie " à cette province, sous le protectorat allemand. La crise polonaise reste aiguë. A la suite de la nouvelle attitude du groupe polonais, le groupe " tchèque " se compose maintenant de 217 membres (94 Tchèques, 77 Polonais, 31 Jougo-Slaves, 13 membres italiens et " sauvages ") contre 212 membres du centre allemand, ukrainiens et autres partisans du gouvernement. Si les social-démocrates, devenus les arbitres de la situation, se rangent à leur tour dans l'opposition, le gouvernement se tiouvera en minorité à l'occasion de la discussion du budget, les socialistes éta nt décidés, dit-on, à refuser le vote des crédits de guerre. Mais, étant donné que les socialistes ont obtenu certains avantages, à la suite des dernières grèves, leur attitude reste douteuse. La défection des Polonais a agi comme un stimulant sur les Tchèques, unis sous la direction de Kramarsch, et qui ont repris avec activité leur campagne en faveur de l'autonomie de la Bohême, laquelle constituerait un grand danger pour la Mittel-Europa. Si l'on ajoute à cela que l'union des paysans polonais se remue beaucoup et demande de nouveau un débouché sur la mer pour la Pologne et une autonomie " complète " dans l'union personnelle avec l'Autriche (projet qui paraît très oublié depuis quelque temps), on comprend que le gouvernement autrichien ne se trouve pas précisément sur un lit de roses. Czernin, retour à Vienne, doit prendre la parole aujourd'hui devant les délégations au Reichsrat sur les négociateions de Brest et le discours du président Wilson au Congrès. Un télégramme de Milan à la Daily Chro-nicle dit que M. Guiseppe Bevione, député de Turin, a révélé à la Chambre italienne le texte du traité en seize articles conclu en 1915 entre l'Italie et l'Entente et exposant les conditions et le prix de sa collaboration. Ce traité promettait à l'Italie le Trentin, le Tvrol méridional, Trieste, l'Istrie, la Dalmatie, Valona, les îles de l'Egée occupées par elles, l'extension de ses colonies africaines, et un emprunt de 50 millions de livres. L'article 15 constitue la clause d'exclusion du Saint Siège à la Conférence de la paix. o o Les matières premières et . l'après-guerre Dans un article du Correspondant (10 février), M. A. Soulange-Bodin attire en ces ternes l'attention sur l'inquiétude de plus en plus vive que les difficultés économiques d'après-guerre inspirent à nos ennemis : La question économique, chaque manifestation des hommes d'Etat ennemis permet de le constater, joue une rôle prédominant dans les préoccupations de nos adversaires. S'il en était autrement, M. de Kuhlmann aurait-il invoqué l'Evangile et parlé de la solidarité économique de la péninsule " Europe"? Et le docteur Naumann, célèbre par son ouvrage sur la Mittel Europa, aurait-il rétracté l'acte de foi par lequel il est parvenu à la renommée, si la situation de l'Allemagne ne lui avait pas paru pleine de périls? Dans deux récents articles publiés par la Hilfe, il fait appel aux vieilles doctrines de l'école libérale sur l'harmonie internationale et la dépendance mutuelle des nations qui sont, constate-t-il, mises en péril par le contrôle économique des Alliés, ou encore, — dit-il un peu naïvement, oubliant les réquisitions allemandes en Belgique, en Pologne et ailleurs, comme les méfaits de la guerre sous-marine, — par leur organisation de mort économique C'est la répudiation de cette idée chère aux propagandistes du Berlin-Bagdad, parmi lesquels se compte le docteur Naumann, à savoir que le vingtième siècle verrait s'établir un nouvel équilibre politique, non plus en Europe, mais dans le monde entier, par la prédominance d'un petit nombre d'empires économiques (wirtschafts Gebiete) autonomes, puissamment organisés et fermés. Parmi les régions rentrant dans tel ou tel groupement, la plus vaste, celle dont l'activité serait la plus efficace devait être celle qu'aurait eu à contrôler l'éta-t-major économique de Berlin, soit que le groupement en vue comprit seulement l'Europe centrale et l'Europe du Sud-Est, soit qu'il s'étendit jusqu'au golfe Persique et jusqu'à l'Afrique centrale en englobant l'Egypte. Fraternité belgo-britannique au front Un match militaire de football Voici un extrait d'une correspondance du front belge, qui montre comment fraternisent, à toute occasion, les troupes alliées : Il y a eu un match de football et c'étaient les Anglais qui étaient nos hôtes. L'équipe de ligne belge rencontrait le team d'un des bataillons les plus fameux de la Garde écossaise. Le général Michel présidait la rencontre, ayant à ses côtés le général comte d'Ath-lone, chef de la mission britannique au grand quartier général belge, qui est, comme on le sait, le beau-frère du roi d'Angleterre, le général Sir Claude Jacobs, le général Wilson, le général Strickland, le colonel Evans,' de la Black Watch, les généraux Flebus et De-chesne, de nombreux officiers anglais et belges. Le match a été vivement disputé. Il s'est terminé par un drawn : 1 goal à 1. Le public d'Ecossais e de " jas ", des supporters enthousiastes encourageaint vivement " leurs " hommes, mais ne ménageaient pas leurs bravos quand les adversaires se défendaient brillamment ou menaient une belle passe. Du beau et du bon sport. Il y a eu une audition des cornemuses, au half time. Le soir, dans une tente archibondée, un " théâtre du front " britannique a donné un concert aux Belges. La troupe de pierrots noirs comprenait des chanteurs à voix, des comiques, un pianiste, un violoniste, des instrumentistes " chinois Leur programme a été fort apprécié et fréquemment applaudi. o o Les femmes de l'Uruguay aux femmes belges Un comité de dames uruguayennes vient d'adresser aux femmes de l'héroïque Belgique le manifeste suivant : Les femmes de l'Uruguay à leurs sœurs de Belgique. Votre vibrant appel plein de détresse est arrivé jusqu'à nous!. Malgré notre silence, la révolte était dans nos cœurs depuis le premier jour de cette affreuse guerre... depuis le début, notre cœur était avec vous, souffrant avec vous..., nos âmes vibrent à l'unisson de la Belgique ! Honte au barbare agresseur ! Nous voulons que notre cri d'indignation aille jusqu'à vous, ô nobles femmes de Belgique ; il n'est pas une femme de notre Uruguay, mère, épouse, fille ou sœur, qui ne frémisse à la pensée de tout ce que vous endurez ! Non ! nous ne croirons jamais les mensonges de l'envahisseur! Non! jamais vous ne serez flétries par leurs vilenies. Nous protestons contre la barbarie d'un ennemi sans scrupules... nous pensons à vous, à vos filles, à ces chers petits êtres innocents : la Belgique de demain... Nous protestons contre ces déportations indignes, qui nous ramènent aux temps de l'esclavage, méprisant, violant en toutes formes le droit des peuples, le droit des-gens? L'Uruguay est un petit peuple, mais il a un grand cœur, il a su le prouver maintes fois, vous le trouverez toujours au champ de l'Honneur et de la Liberté. Nous, femmes de l'Uruguay, nous ne pouvons pas ne pas répondre à l'appel de nos sœurs opprimées. Nous sommes et serons toujours vos alliées d'âme et de cœur. L'aube du grand jour de la Délivrance n'est pas lointaine, le Droit primera la Force et votre beau pays ne sortira que plus grand de cette lutte héroïque. Il a conquis l'admiration du monde entier. C'est avec des larmes aux yeux que nous vous prions d'accepter toute notre sympathie... toute notre admiration... Le manifeste est signé de : Mmes Elisa Vil-lemur de Aranguren, Luisa Luisi, Bernardi-na M. de De-Maria, doctoresse Paulina Luisi, Carmen Cuestas de Nery, doctoresse Fran-cisca Beretervide, Haydée B. de Brignoli, Herminia M. de Brito Foresti, Emilia Echa-varria de Ballardo, Dolores Estràzulas de Pi-iïeyrùa, Catalina Castro de Quintela, doctoresse Isabel Pinto de Vidal. o o Un étalon belge vendu 110.250 fr. L'étalon belge Indigène de Lessines, resté jusqu'ici à l'Ecluse (Zélande), vient d'être acquis par un groupe d'éleveurs de Gulpen, pour la somme de 110.250 francs. On se souvient que, récemment, à Waterloo (Iowa, Etats-Unis), un autre étalon belge, Farceur, a été vendu 240.000 fr. Ces prix permettent de se faire quelque idée de l'importance des dommages que les Allemands ont causé à l'élevage belge en pillant les haras du territoire envahi.o o — Sa Majesté le roi d'Angleterre a mis plusieurs de ses palais à la disposition du gouvernement pour y installer des services publics. Contre le Conseil des Flandres Sensationnelles nouvelles de Belgique Arrestation des traitres Tack et Borms La grève de la magistrature belge Amsterdam, 14 février. — Les Nouvelles de Maestricht rapportent que le gouvernement belge, ayant donné à la magistrature en Belgique occupée, des ordres de poursuivre les activistes coupables d'avoir annoncé la chute du Roi et du gouvernement et proclamé , l'autonomie des Flandres, les trois présidents de la Cour de cassation de Bruxelles ordonnèrent l'arrestation de Pierre Tack et du Dr. Borms, les deux leaders du mouvement activiste. Les Allemands se précipitèrent immédiatement au palais de justice de Bruxelles, arrêtèrent les trois présidents en question, relâchant en même temps Tack et Borms". La nouvelle se répandit dans la capitale, comme une traînée de poudre. Des délégués d© 600 sociétés bruxelloises se réunirent jeudi dernier sur la Grand'Place où des milliers de manifestants s'étaient rassemblés. La police et plus tard la force armée chargèrent la foule sur laquelle des coups de feu furent tirés. Plusieurs soldats et civils furent tués et blessés. Les trois magistrats arrêtés furent envoyés en Allemagne. La Cour de cassation se réunit aussitôt et décida de démissionner si les magistrats n'étaient pas relâchés. Tous les tribunaux belges se sont déclarés solidaires et ont décidé de se mettre en grève et de ne plus se réunir jusqu'au moment où cette injustice serait réparée.A Anvers, le 3 février, 600 activistes se rendirent en cortège à la salle Thalia. Quinze mille patriotes organisèrent une contre manifestation à la place de Meir. Ceci donna lieu à une collision à la suite de laquelle il y eut plusieurs morts et blessés. La population belge est partout dans un état d'indignation extrême contre les Flamands (activistes). Dans le Limbourg, la série de condamnations sévères continue. Un médecin, le Dr. Joseph Smets, de Neerpelt, a été condamné à sept ans de travaux forcés pour fraude de lettres hor9 du pays. Son fils, un jeune homme de dix-sept ans seulement, a été condamné à mort pour la même infraction. — Reuter, Nouveaux détails Un mouvement populaire irrépi essible Le Havre, 15 février.— Le gouvernement belge reçoit des informations émouvantes sur la réaction intense et générale du patriotisme en Belgique occupée contre les intrigues des activistes qui proclamèrent le 20 janvier l'autonomie politique de la Flandre. Le 1er février, tous les parlementaires flamands et wallons présents au pays adressèrent au Chancelier impérial une protestation énergique contre l'usurpation de pouvoir éhontée du soi-disant Conseil des Flandres. Le dimanche 3, à Anvers, une manifestation organisée par les activistes pour célébrer leur félonie fut coupée par une foule immense qui dans son exaspération, laoéra des drapeaux activistes. Les manifestants, au nombre total de six cents, furent sif-flés et battus malgré la protection de soldats armés. Fait beaucoup plus significatif : le jeudi 7 février, la Cour d'appel de Bruxelles en séance plénière, à l'unanimité des 46 conseillers présents, ordonna au procureur général de poursuivre, pour infraction aux articles 104 et 109 du Code pénal, concernant l'attentat et le complot pour changer la forme du gouvernement et au décret de 1831, les activistes responsables de l'organisation de la séparation politique de ia Flandre et de la Wallonie. Le lendemain matin, à la première heure du jour, la cour fit arrêter les deux chefs principaux de l'activisme, Borins et Tack, tous deux ministres dans le gouvernement provisoire constitué par le soi-disant Conseil des Flandres. Stupeur de l'autorité allemande qui, se ressaisissant, décida, à onze heures du matin, de couvrir ses complices, fit relâ- ' cher par force les deux prévenus et s'empara du dossier de l'instruction. Aussitôt, une émotion profonde se généralisa. Le 8 février, l'autorité allemande fit arrêter M. Lévy, premier président de la Cour d'appel et les deux présidents de la Chambre. Le 11 février, un des magistrats fut relâché. Le même jour, la Cour de cassation, sur la réquisition du procureur général, se réunit pour aviser la situation. Sa décision n'est pas encore connue; le bruit court que les tribunaux refuseront de siéger pour protester contre l'outrage inconcevable infligé à la magistrature belge. Le mouvement protestataire se propa-ga rapidement de commune en commune. Après les conseils communaux de Bruxelles, Gand et Anvers, ceux de Ma-lines, Thurnout, Saint-Nicolas, en plein pays flamand, ont voté des protestations énergiques ainsi que le Conseil communal d'Ixelles et le Conseil provincial d'Anvers. Le dimanche 10 février eut lieu, à Ma-lines, une manifestation patriotique imposante que les Allemands tentèrent vainement d'empêcher. Le lundi 11 février, plus de 600 délégations d'associations commerciales et ouvrières se présentèrent à l'hôtel de ville de Bruxelles pour féliciter le collège éche-vinal de son attitude patriotique contre les intrigues activistes. Les troupes allemandes furent obligées de barrer les rues avoisinantes pour empêcher la continuation d'u défilé. Le même jour, il y eut des manifestations et des bagarres à la Grand'Place à Bruxelles. Les Allemands se montrent déconcertés et inquiets de l'importance prise par le mouvement de protestation populaire qui semble devoir être irrépressible. Aux dernières nouvelles, on apprend que les présidents de la Cour d'Appel et de la Chambre arrêtés ont été prévenus qu'ils seraient expédiés en Allemagne le 12 février. Protestation unanime du Conseil communal de Gand Amsterdam, 13. février.— Le conseil communal de Gand a adopté, à l'unanimité, une résolution protestant énergi-quement contre les agissements des activistes flamands et du prétendu conseil flamand. Dans une seconde résolution, également voté à l'unanimité, le conseil municipal exprime au nom de la population toute entière sa fidélité au Roi, au gouvernement belge et à la nation belge.— Information. o o Pourquoi les socialistes allemands ne soutiennent pas les grèves Dans l'Illustration du 9 février, M. Lindenlaub, étudiant la situation intérieure de l'Allemagne, écrit : Nous nous bornerons à remarquer les faits qui, pour l'instant, nous paraissent concluants. L'autorité politique a tout de suite cédé le pas à l'autorité militaire; celle-ci a agi sans discussion par les procédés traditionnels de l'état de siège, et aussitôt au flux impétueux du mouvement a succédé le reflux. Le second fait est Vabstention de l'organisation syndicale et l'attitude conciliatrice des chefs de la majorité socialiste. Les Syndicalistes, en Allemagne continuent à se désintéresser, en apparence, des agitations politiques ; en réalité ils sont pour la politique réaliste qui, par le dévéloppement de l'Allemagne en ressources et en puissance, augmentera, comme dans uns société en participation. Le syndicaliste allemand espète que " la plus grande Allemagne" fera de lui un Allemand toujours plus à l'aise. Quant aux chefs du socialisme majoritaire, en déléguant trois d'entre eux au comité de la grève, ils avaient surtoute pour but de ne pas abandonner le contact avec la masse ouvrière et d'empêcher qu'elle écoutât les quelques extrémistes qui semblaient vouloir faire échos aux maximalistes de Pétrograde et aux extrémistes de Vienne. Comptez sur ces citoyens-là, bonnes gens, pour faire la Révolution allemande et pour gagner la guerre !... o o — Lord Reading, ambassadeur de Grande-Bretagne aux Etats-Unis, a été reçu mercredi par le président Wilson.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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