La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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10 december 1916
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s.n. 1916, 10 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6q1sf2n53g/
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LA METROPOLE I ONE PENNY CIHQ CENTIMES *B?fîir»K ■ VIJF CENT : DIX CENTIME^ PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Hoiborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 «h. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ik 23us ANNEE DIMANCHE 10 ET LUNDI 11 DECEMBRE 1916 Nos 344-345 LA GRANDE GUERRE I L'HIVER DANS L'OUEST TOUJOURS LA RETRAITE ROUMAINE I La menace contre Salonique ■ H y a très peu de nouvelles de las* But ■ Sur le front occidental, les immenses ■rtes massées entre la mer du Nord et ■ Suisse ont pratiquement pris leurs Hartiers d'hiver. Quoi que certains écriions militaires aient pu en écrire au ■début de l'automne au sujet de la possibilité de poursuivre des opérations d'une ■rtaine envergure sous nos latitudes, K|in> le cœur même de la mauvaise sai-In, il faut admettre que la nature reste plus forte et que le terrain détrempé, ■ brume continuelle, la courte durée des lurs s'opposent invinciblement à un ■ploiement quelconque d'énergie. La Bande offensive de la Somme doit être Considérée comme délinitivement termi-Kér après l'obtention, au prix de gros ïcrifices, de résultats purement tactiles. Les derniers communiqué fran-ftis ne signalent qu'un coup de main ■ireux sur le saillant allemand de la lutte du Mesnil (Champagne) avec cap-lire de quelques prisonniers, un duel ■artillerie assez vif dans le secteur de | GÔte 304 (Verdun) et une canonnade ■termittente sur le reste du front. Le Immuniqué britannique fait mention |un raid sur les tranchées allemandes |ns le voisinage de Neuville-Saint-laast et de Souchez, avec capture d'une ■itrailleuse, et des duels d'artillerie et k mortiers de tranchée. Le grand quar-ler général du général Haig annonce ■l'à partir d'hier il ne publiera plus jus-■l'à nouvel ordre qu'un seul communi-|i par jour... ■Sur le front italien, le mauvais temps |oppose aussi à toute opération de lielque importance; le communiqué de lorae ne signale que de violentes ac-lons d'artillerie dans la vallée de l'Adi-fe (Trentin) et une diminution de la ca-bnnade sur le front julien. Ni les Rus-js> ni les Allemands, ni les Autrichiens E disent mot de l'immense ligne du pnt oriental entre' la Baltique et la pkovine, ce qui permet de croire qu'on tire à peine un coup de fusil. Enfin, Me sur le front macédonien, le brouil-p et la neige rendent, de l'aveu des prbes, toute action sérieuse impossi-je,1) autre part, les Allemands comme s Russes se montrent très avares de tails au sujet de leurs opérations en Bwmanie et ne nous font part d'aucune ■dication qui nous permettrait de nous ■mire compte des conséquences immé-Mates de la chute de Bucarest. ■Le bulletin de Berlin répète en-une fois que l'aile gauche B 'a gme armée a dispersé les ■visions roumaines qui ont abandonné B passes au nord-ouest de Sinaia pour Bayer de joindre le gros de leurs for-■s et ajoute pour le reste que celles-ci Bm en pleine retraite " devant l'aile ■0'te de la gme armée et devant l'ar-j"p du Danube. Pétrograde confirme P1' sous l'incessante pression ennemie ■ troupes roumaines de la Valachie Bitinuent à se retirer vers l'est et que |l-s troupes russes à l'aile gauche sui-rnt ce mouvement. Le haut commandent roumain ne paraît plus avoir pu-11 de bulletin officiel depuis plusieurs Mrs. Il est donc impossible de savoir f e allure prendront les événements. 'us que probablement,, Mackensen a anchi la jalomitza, et il reste à savoir [les Russo-Roumains chercheront à n ,er la marée germanique sur le B11-Ip °u bien s'ils devront se retirer sur 1 ereth. On ne saurait voir sans in- I K de 'es A ustro-Allemands se rap-"herde Braïla et de Galatz, qui sont, nrçe on sait,des entrepôts de céréales ls|dérables, mais on peut espérer que r Proximité des lignes russes facili-J éventuellement leur défense. D'au-Part, il n'y a pas ^ se dissimuler que paillant dispose d'un réseau ferré ' neur, qu'il est passé maître dans de manier les chemins de fer et 1 est pas encombré par les réfu-s civils dont l'afflux a joué un si grand rôle dans l'imperfection de la défense roumaine. La propagande allemande tire évidemment tout ce qu elle peut — et au delà — du " butin " récolté en Valachie. A l'en croire le nombre de prisonniers capturé atteindrait déjà 70.000. M. Marcel Hutin croit que les pertes totales de l'armée roumaine ne dépassent pas le chiffre de cent mille hommes. Comme son effectif, avec les 200.000 hommes de réserve en dépôts atteint 600.000 hommes, on voit que l'armée roumaine représenterait toujours un demi-million de soldats qui, lorsqu'ils seront reposés, réformés et partiellement réarmés sous l'égide des Russes, constitueront un appoint capable de plus d'un effort. Il est plus que jamais difficile de spéculer sur l'objectif final des Allemands en Roumanie et l'on peut difficilement considérer comme une indication sérieuse à ce sujet la dépêche de Berlin au Wiener Journal déclarant que l'ambition suprême d'Hindenburg est d'atteindre Odessa. Rien ne montre en tous cas qu'après l'effort fourni en Valachie, Mackensen serait capable de pousser au delà du Danube. A notre sens il est toujours infiniment probable que le raccourcissement du front roumain libérera un certain nombre de divisions qui seront employées à asseoir aussi rapidement et aussi solidement que possible la position germanique dans les Balkans, position un instant placée dans la balance par l'intervention de la Roumanie. La seule menace sérieuse à cette position est et reste l'armée d'Orient basée sur Salonique et il faut plus que jamais compter sur un contre-coup offensif dans cette direction, avec la complicité de la camarilla germanophile de Grèce. Les nouvelles d'Athènes sont rassurantes et font mention de pourparlers entre l'Entente et M. Lambros comme de propositions conciliatrices de la part de ce dernier, mais les dernières dépêches du Pirée, qui échappent à la censure grecque, montrent la situation sous un tout autre jour. Le roi Constantin aurait déjà tiré grand profit de la première semaine de délai que lui a fourni l'indécision de l'Entente. 20.000 hommes seraient concentrés autour d'Athènes, la mobilisation se poursuivrait et la chasse aux vé-nizélistes continuerait de plus belle. Les Alliés, naturellement, ne restent pas inactifs mais, à moins qu'ils n'agissent rapidement et avec une grande vigueur, il ne faut pas s'attendre à une modification de la situation créée par une politique longtemps poursuivie d'hésitation et d'atermoiements. Fort heureusement, en France comme en Angleterre, le renforcement du pouvoir central fait naître de nouveaux espoirs. M. Lloyd George a constitué un ministère de concentration de premier ordre sur un programme des plus énergiques. Il faudrait s'attendre, dit-on, à l'introduction prochaine de mesures telles que la mobilisation civile pour tous les mâles de 16 à 60 ans, le rationnement de la population par un système de cartes, l'institution de jours sans viande, le resserrement du blocus de l'Allemagne, l'armement de tous les navires marchands et la préparation immédiate, par tous les moyens, d'une grande offensive au printemps prochain. Le nouvel empereur espère une paix honorable Les journaux de Vienne rendent compte de la réception par l'empereifr et l'impératrice du président et des vice-présidents de la Chambre des députés. Le président a donné l'assurance de son dévouement et de sa fidélité inébranlables. L'empereur a remercié et exprimé l'espoir que le Parlement puisse reprendre bientôt son utile activité. Il a également dit son espérance qu'on arrive bientôt à une paix honorable. Le timbre vengeur Nous avons tous souffert de ce petit détail : l'usage de timbres allemands en Belgique avec la surcharge Belgien. Nous avons au- revanclie "affisl que nous l'avons parce que cela ! ne nous rend pas, ; hélas ! notre chè- ** " - - --re Belgique — que nous publions ci-dessous la reproduction d'un des nouveaux timbres belges de l'Afrique Orientale allemande. Nous pensons que cet- te Photo§ra* fcST AFSîBftW AUtKÀW) ! phie aura ions qu'il se trouvera bien un organe de là-bas pour la reproduire. Le timbre allemand mis en parallèle porte la surcharge Belgien et le cachet de Luttich, puisque Liège n'existe plus... Mais pour que la satisfaction de nos compatriotes soit plus grande et le dépit allemand plus complet, nous reproduisons ci-dessous la photographie du mess des officiers allemands à Tabora. Ce sont les vaillants officiers de notre armée d'Afrique qui l'occupent aujourd'hui... La flamandisation de Bruxelles "but de guerre" Amsterdam, 8 décembre. -—■ La Rhei-nisch-Westfalische Zeitung (organe des magnats industriels de la Prusse rhénane), faisant allusion à un décret allemand publié le 6 courant et déclarant, sur la base du dernier recensement, Bruxelles et trois de ses faubourgs communes flamandes, dit : " Un de nos buts de guerre doit être que Bruxelles reste flamande." — Reu-ter.La Métropole a publié samedi le texte de ce décret destiné à semer la zizanie entre Flamands et Wallons en solutionnant d'une façon partiale un des problèmes linguistiques belges les plus épineux. Pour les enfants belges Une lettre du Lord Maire Le Lord Maire a adressé l'émouvante lettre suivante à tous les journaux anglais Monsieur, Mon prédécesseur a fait appel aux femmes de Londres pour arriver à trouver 10.000 collaboratrices pour aider les enfants opprimés de la Belgique qui, actuellement, sont exposés à une cruelle privation, même à l'absence de leurs pères. Beaucoup de femmes compatissantes ont répondu à cet appel, mais un plus grand nombre est nécessaire. On demande simplement aux femmes de vouloir consacrer un jour avant la Noël et un jour après, pour distribuer et ensuite recueillir les envelopes of mercy répandues par le National Committee for Relief in Belgium, dont je suis le président Je suis persuadé qu'il existe à Londres des milliers de femmes qui seraient heureuses de rendre ce léger service à nos petits alliés dénués de tout et dans la désolation et qui sont actuellement plus que jamais à la merci des Allemands. J'ai le vif espoir que toutes celles qui sont disposées à consacrer quelques heures de leur temps à ce travail de patriotisme et de pitié enverront de suite leurs noms au National Relief Committee in Belgium, Christmas Envelope Department, Dewar House, Haymarket, S.W. Je suis, ftc. W. H. Dunn, Lord Maire de Londres. Th.e Mansion House, Londres, E.C., 5 décembre. M. Asquith et la Belgique M. Asquith a été premier ministre pendant huit ans et demi. C'est là un règne " sans précédent dans l'histoire parlementaire de l'Angleterre. Et, disons-le, c'est la preuve manifeste des qualités nombreuses du ministre qui s'en va. Pour nous, Belges, nous ne devons pas oublier que ce fut le gouvernement de M. Asquith qui déclara la guerre à l'Allemagne en vertu des engagements que son pays avait pris pour la sauvegarde de l'indépendance et de l'intégrité de la Belgique. Ce fut encore M. Asquith qui prononça aux Communes le 7 août 1914 re discours mémorable où il disait : La Chambre a lu la proclamation pathétique du roi des Belges. Il n'existe pas un homme qui pourrait lire sans avoir le cœur ému cette proclamation. Les Belges ont combattu et sacrifient leur vie. Quelle serait notre situation si nous avions accepté une proposition aussi infâme que celle qui nous a été faite?... Nous nous serions couverts de déshonneur et nous aurions trahi les intérêts du pays. C'est alors qu'aux acclamations des deux Chambres, l'Angleterre, par l'organe de M. Asquith, prit l'engagement de " ne remettre l'épée au fourreau jusqu'à ce que la Belgique soit rétablie dans tous ses droits et au delà Ce fut M. Asquith encore qui offrant aux Belges terrorisés, dépouillés et sans asile, l'hospitalité généreuse de l'Angleterre prit cet engagement solennel le 28 août 1914 : Les Belges se \ sont acquis cette gloire qui appartient au peuple qui préfère la liberté au bien-être, à la tranquillité, à la vie même. Nous sommes fiers de leur alliance et de leur amitié. Nous les saluons avec respect et honneur... et nous leur donnons aujourd'hui, au nom du Royaume-Uni et de tout l'Empire, l'assurance qu'ils peuvent jusqu'à la fin compter sur notre aide la plus entièrement cordiale et qui ne faillira pas. Enfin, rappelons-nous que le 21 juillet dernier il nous fit l'insigne honneur d assister à cette mémorable manifestation patriotique de l'Albert Hall où il renouvela en ces termes ses engagements antérieurs, s'adressant à M. Hy-mans : Dites à vos compatriotes que nous considérons leurs souffrances avec sympathie, leur patience et leur courage avec une cordiale admiration. Dites-leur enfin que quand sonnera l'heure de la délivrance — et elle sonnera sous peu — ce sera pour nous en Grande-Bretagne un souvenir fier et ennoblissant que nous ayons eu notre part à les restaurer dans la libèrté et l'indépendance à laquelle aucune nation dans l'histoire du monde n'a eu un titre plus indispensable..Nous comptons^ ne pas oublier; nous-avons l'intention d'exiger une réparation.Pour nous donc, Belges, M. Asquith est avant tout l'homme qui mit sur la route conquérante de l'Allemagne ce formidable obstacle : l'Angleterre. » La propagande pacifiste en Belgique occupée La propagande pacifiste en Belgique occupée est menée exclusivement, jusqu'ici, par les Allemands ou par les salariés des " Kommandanturen Depuis longtemps déjà, un journal officieux allemand d'expression française publie des articles, dont les titres indiquent assez la portée : " Nous en avons assez !", " Opinion d'un Socialiste sur la Paix ", "Assez d'horreurs", etc. Ils sont généralement anonymes; le dernier cité, qui se termine par un appel à " la pitié pour tous " est signé : " Un groupe de lectrices ", dont l'anonymat n'est certes pas une garantie d'existence. Ces pseudo-pacifistes, d'ailleurs, s'abstiennent avec soin de dire aux Belges le sort que leur réserverait l'Allemagne, en cas de victoire. Ils s'abstiennent aussi, avec le plus'grand soin, de dénoncer les souffrances physiques et morales infligées aux déportés et à leurs familles infortunées. La note américaine Nous avons reçu samedi la dépêche suivante : Washington, 9 décembre.— Une note a été câblée le 29 novembre à M. Grew, chargé d'affaires à Berlin, lequel, agissant conformément à ses instructions, la communique au Chancelier allemand. Son texte est le suivant : Le Gouvernement des Etats-Unis a appris avec la plus grande anxiété et le plus grand regret la politique pratiquée par le Gouvernement allemand en déportant de Belgique une partie de la population civile dans le but de la forcer à travailler en Allemagne et se voit contraint de protester dans un esprit amical, mais de la façon la plus solennelle, contre cette action qui est en contradiction avec tous les précédents et avec ces principes humanitaires de pratique internationale, acceptés et suivis depuis longtemps par les nations civilisées dans le traitement des non-combattants. En outre, le Gouvernement des Etats-Unis est convaincu que l'effet de cette politique, si elle est poursuivie, sera, de toute probabilité, fatale à l'Œuvre du Relief belge, si humani-tairement imaginée et pratiquée avec tant de succès — résultat qui serait universellement déploré et qui, croit-on, embarrasserait sérieusement le Gouvernement allemand.—- Reuter. Cette note, où l'on reconnaît aisément la manière de M. Wilson, est tout ce que l'on peut demander en ce moment aux Etats-Unis. Il faut savoir gré en tout cas à leur gouvernement du caractère ferme et parfaitement bien au point de cet instrument diplomatique. A l'encontre de la protestation belge, la note américaine ne discute pas sur le point de savoir si les déportations sont ou non contraires aux Conventions de La Haye, fermant ainsi la porte aux ergotages auxquels la Wilhelmstrasse a invariablement recours pour couvrir ses crimes. Elle ne soulève pas non plus la question du chômage qui donne lieu à la même argumentation hypocrite. Elle ne discute même pas le point de savoir si les Belges déportés sont ou non employés à des travaux qui profitent directement ou indirectement à l'ennemi. M. Wilson connaît trop bien von Beth-mann pour donner le flanc à des évasions commodes. Il se contente de constater que les Allemands déportent une partie de la population civile et qu'ils la forcent au travail contre Son gré. Et il affirme qu'une telle pratique est contraire à tous les précédents et aux principes d'humanité acceptés et suivis dans les temps modernes à l'égard des non-combattants par les nations civilisées.M. Wilson ne s'inquiète pas des prétextes invoqués par l'Allemagne. Il constate que celle-ci déporte en masse des non-combattants pour les forcer au travail et que cette pratique est le fait de barbares. Tel est le jugement des Etats-Unis. Le Kaiser n'a qu'à juger si, en persistant dans ses pratiques esclavagistes, il veut ajouter un fleuron de plus à la couronne d'atrocités de ses kulturés. Subsidiairement, la note renferme une menace. L'Allemagne a le devoir de nourrir la population en territoire occupé. Elle s'est déchargée de cette tâche, pour ce qui concerne la Belgique, sur une orj ganisation américaine fondée dans un but exclusivement humanitaire. Les déportations modifient évidemment les fondements moraux et matériels du Relief et quoique l'on possède la promesse des Alliés que leur attitude à l'égard de la Commission neutre n'est en rien piodifiée par les dernières atrocités allemandes, il n'en est sans doute pas de même du côté des Etats-Unis. La réponse de l'Allemagne à la note du 29 novembre nous montrera bientôt si la camarilla militariste de Berlin se rend compte qu'elle est allée un peu loin, qu'on ne viole pas impunément des lois élémentaires de l'humanité et qu'on ne se moque pas en vain du jugement des neutres qui, malgré la détérioration de la morale collective, ont conservé un certain sens de la justice. Les zeppelins abattus Les deux zeppelins abattus lors du récent raid sur l'Angleterre étaient commandés, l'un par le capitaine Diedrich, l'autre par le lieutenant Frankenberg, tous deux officiers très réputés-én Allemagne. Un journal allemand publiait l'autre jour une offre d'une " recette pour fabriquer du miel au prix d'un mark. Les gogos qui s'y laissèrent prendre reçurent par la poste un billet portant ce conseil laconique : " Devenez abeille ".

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