La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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14 augustus 1917
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s.n. 1917, 14 Augustus. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 17 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nk3610ww54/
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LA MÉTROPOLE ONE[iPENNY ■ FRONT: ^ «M CENTRE! ■ HOLLANDE : VUF CENT ■ CONTINENT,: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A ; LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 211 ABONNEMENT 1 mois 3 ih, ;>3>ioia, »I«h. 24MB ANNEE MARDI 14 AOUT 1917 No 22fi LA GRANDE GUERRE ■ Mackensen en Moldavie ■LEGER ECHEC EN FLANDRI I UN RAID A SOUTHEND K La bataille continue avec violence dan; ■la région du fleuve Dobra, au nord di Bloftiana, en Roumanie. Les Autrichien, Kit fait de fortes attaques dans la direc Bon d'Ocna et à la fin de la soirée le ^Roumains furent obligés de se retirer . ■'ouest de Grozesti. Dans la direction d Btosani l'ennemi a fait de fortes attaque ■contre la voie ferrée de Focsani à Ma H^asesti, mais les Roumains opposèren Hine vive résistance et après une ,v'v Montre-attaque capturèrent 1.200 prison Hierb allemands. I Au nord-ouest du Séreth^ de fortes at ■toques austro-allemandes ont été refou Hées. Tout ceci indique, et c'est à consi ^■erer, que le moral n'est pas mauvai ■partout, même sur des points où les mu Billions manquent. Nous pouvons don ■spérer que le bon exemple prévaudr; K que l'armée russe parviendra, l'es ■pu: de résistance gagnant de proche ei Broche, à se reconstituer. Mais cela de Bande du temps que l'ennemi sait met lire à profit. Il ne peut donc malheureuse ^Bnent pas faire de doute que la retrait I Les Allemands ne gagnent guère d ^■errain pour le moment entre le Pripet e ■ Dniester. Nous devons cependant évi BttT que ce fait ne nous donne des illu ^Kions. L'offensive, bien conduite, ne con Bh;'' Pas à attaquer à la fois partout e I:importe où. Les forces d'attaque d ^■ennemi se concentrent vers la Molde B pour obliger l'armée russo-roumain B se retirer derrière le Pruth. C'est u Bremier point à obtenir, et rien n'est ne Bfeé pour y arriver dans le plus bre ^Bélai. Le reste n'est pas urgent. Il m Barak fort difficile que cet|g manœuvr ■tic réussisse pas. I On doit s'étonner qu'encore une foi Bes munitions fassent défaut sur certa B parties du front russe. Mais on peu Bse l'expliquer si on jette les yeux sur un B^6 des chemins de fer. La puissanc M transport en Russie est bien peu d B^ose, comparée à la puissance de tran? B0" en Allemagne et en Autriche. L B»int où la différence se fait le plus v: Bement sentir est précisément celui, o B deux adversaires sont parvenus. ■ Les conditions s'équilibreront davar B comme cela s'est déjà produi: Bluand les Russes ayant reculé encore B'enaemi ne sera plus desservi non plus B"1 voisinage de sa ligne, que par le ré Beau russe. C'est alors, plus ou moin ^■>in à l'intérieur de la Russie, que nou B°urrons voir les chances s'égaliser, : Bout via bien par ailleurs. ■ Pour la malheureuse Roumanie, ce Butions d'arrêt de l'ennemi, puis d B^Pnse d'offensive; seront désastreuses retraite au delà du Pruth, pour le ^■oumains, c'est l'abandon total, pou temps, de leur patrie. ■ Comme on le voit la Séreth inférieur devenue une fois de plus la scène de ^Jatailles les plus importantes sur le fron Briental, où von Mackensen a repris ■'offensive la semaine dernière. Les op^ ^ttions restent momentanément local: dans la région de Focsani, .mais ■} a des indications qu'elles seront corr ■Jjnées avec une avance générale dans 1 ■Jistrict montagneux de la frontière occi Btntale de la Moldavie, d'accord avec 1 B qu' a échoué l'hiver dernier, grâc ■ l'arrivée des renforts russes. La direction de l'attaque de von Mac Bensen est, sans aucun doute, détermi par la nature du pays et des com ■"unications. La voie ferrée et la grand' ■°ute qui vont de Rimnik Sarat, par Foc et de là le long de la vallée de la Sé Bth °ffrent des facilités pour le trans ■*jrt des approvisionnements: et la con ■i'itration des troupes; le district à l'es ■"tre Focsani et Braïla n'a ni rails n B!Utes e*1 est couvert de marécages san B°mpter la vallée inférieure de la Séreth avançant le long de la Séreth Mac Bt,wen Peut contourner les positions de dans les montagnes entre la Put K ? T.r°tus sans passer le fleuve e | 11 loisir son temps pour passer l s fleuve dans la vallée moyenne où le flei î ve offre un obstacle moins formidable, 3 où l'opération serait favorisée par la pi sition dominante de la rive droite sur 3 rive gauche. L'embranchement de la vo i- ferrée entre Tecutchin et Marasesti q s relie les chemins de fer des vallées e 3 Birlat et de la Séreth a un nnornen semblé être l'objectif de vt>n Mackense t dans la supposition qu'il constituait i î chaînon essentiel dans les communie tions des Alliés. Le fait est que des pa ties de cette ligne de même que sa co: tinuation vers Galatz ont été soumis' aux bombardements allemands depuis début de janvier et n'ont pu être uti' s sées pour le ravitaillement. Pendant d mois les Alliés ont eu le terminus < ; leurs voies ferrées dans le voisinage ( 1 Marasesti et de Tecutchin, et la seu communication disponible entre les vî 1 lées de Birlat et de la Séreth était la gne transversale de Jassy à Pastzani. Il est évident que les Allemands ont < vue un plan plus considérable; les a e mées de l'archiduc Joseph ont comme cé à développer une série d'attaques s e la frontière occidentale de Moravie t avancent de la Bukovine par la Bystr: za, la Séreth et la Suczawa. On pe supposer que leur plan comprend ui avance convergente dans la direction i t Jassy, par le nord, l'ouest et le sud. e semble probable que le général Tche batchefï devra sous peu retirer son fro e général sur la ligne de la Séreth ou, n juger de l'attitude ferme que ses armé - ont montrée dans les combats autour 1 :f Focsani et dans l'offensive roumai: e dans le district de Soveia on peut croi e qu'il saura maintenir se position. I menace principale vient d'e Kimpolui s et de Suczawa où la résistance des Ru ses a laissé beaucoup à désirer, t Sur le front dies Flandres l'ennemi e fait des efforts désespérés pour repre e dre le village de Westhoek qu'il av; e perdu, à l'est d'Ypres, et vendredi se - il ne livra pas moins de six assauts. C e assauts furent repoussés par les troup britanniques mais le lendemain l'ennei ù revint à la charge, après de violer combats la ligne britannique fut refo lée dans le bois du Glencorse dont u , "partie est restée aux mains de l'ennen , En dehors de ce léger échec les rési , tats de la semaine qui se chiffrent p 450 prisonniers sont satisfaisants, s Les aviateurs alliés en guise de repr s sailles pour le raid contre Nancy so li allés bombarder Francfort-sur-le-Mei Sans doute pour se venger les aviateu s allemands sont venus exercer une reva e che contre Southend. Les dégâts mat riels sont insignifiants mais les pertes 1 s civils ont été relativement élevées : hi r hommes, neuf femmes et six enfants o été tués, et une cinquantaine de perso e nés ont été blessées. Quatre bombes o s été jetées à Margate; il n'y eut pas 1 t victimes maïs une maison inhabitée f démolie. o—o ~ Dans le corps diplomatique e Du correspondant au Havre du Mat de Paris (10 août) : e De nombreuses modifications sero e incessamment apportées dans le corps ( plomatique belge. C'est ainsi que M. J les Destrée, député socialiste, devie ministre de Belgique à Pétrograde, 1 remplacement du comte de Buissere qui ira à Londres, à côté de M. Pa Hymans, afin de permettre à celui-d'assister aux séances du comité de guerre, qui se tiendront au grand qua tier général sous la présidence du r t Albert. i D'autre part, M. Peltzer, attaché : s ministère des Affaires étrangères, ira Berne, remplacer le ministre actuel, b ron de Groote. Le baron van der Els 5 abandonnant le secrétariat général d' Affaires étrangères, devient ministre < t Belgique à Madrid, en remplacement c ; baron Grenier. S La Conférence de Stockholm La scission du Labour Il n'est pas équitable de juger un pré-^ venu avant d'avoir entendu sa défense. J II convient donc, avant d'apprécier l'attitude de M. Henderson, d'examiner les explications qu'il devait présenter hier soir aux Communes, et dont nous ne connaissons pas encore le détail. 1- Le nœud de 'la question se trouve évi-demment en Russie. M. Henderson n'a > pas cessé de s'appuyer sur l'autorité du la gouvernement russe pour prôner Stock-ie holm. Le nouveau cabinet de coalition a ni averti le gouvernement britannique qu'il lu considérait Stockholm comme une affai-t re de parti dont les décisions ne pou-;n valent le lier en rien. Mieux que cela, m un communiqué officieux publié diman-a_ che à Pétrograde affirme que le gouver-r. nement russe (même au temps où il était 1. entre les mains du Soviet) n'a jamais îs changé d'opinion, à savoir que la Confé-le rence n'a pas de rapport direct avec la j. politique de l'Etat et que " tous les par-2S tis de tous les pays " peuvent s'y rendre ]e pour formuler leurs vues. En d'autres Je termes, le gouvernement russe ne con-Je sidère pas même, Stockholm comme une ,j_ entreprise spécifiquement socialiste ! Les délégués du Soviet à Londres, MM. Erlich et Roussanof, font évidem-în ment tout leur possible pour embrouiller r. les cartes- Ils nient que Stockholm soit q. la chose des extrémistes, ils paraissent jr mettre en doute l'authenticité de la dé-et pêche de M. Kérensky, Us admettent t- que la Conférence est l'affaire des Sont viets, et des Soviets seuls, et ils affirme ment que le gouvernement russe n'en est je pas adversaire. D'autre part, ils disent H qu'il y a une semaine, l'exécutif des So-r. viets les pressait de hâter lès préparant tifs de la Conférence. Mais la politique ^ elle-même des Soviets est variable. Aux es dernières nouvelles de Pétrograde, ils 3e ont complètement modifié leur tactique, ne ils prennent une attitude patriotique, ils re ne parlent plus de paix, ils ne discutent ,a plus Stockholm, leurs journaux ne com-ig mentent plus les dépêches relatives à la s- Conférence; ils se consacrent exclusivement aux œuvres de guerre, à la tâche a suprême que commandent les défaites de n- la Galicie et de la Bukovine. Alors? M. ût Henderson et ses acolytes ont marché >ir d'après une situation qui n'existe plus. es Ils ont été les victimes d'un mirage, es Feront-ils machine en arrière? Se mé-ni fieront-ils des cris de victoire que M. ts Ramsay MacDonald a déjà poussés à u- Glasgow, et considéreront-ilsi l'apprête ciation des trade-unionistes de Newcast-û. le, qui ont dit de M. Henderson qu'il il- était " traître à son parti et à ses collè-ar gues " comme un utile avertissement? Tout le cabinet anglais, y compris M. é- George N. Barnes, ministre socialiste nt des Pensions, qui va y représenter le n- Labour, est adversaire de Stockholm. rs Les gouvernements alliés — sauf la n. Russie, démeurée " neutre " — s'y op-é- posent. Les Labouristes anglais revien-;n dront-ils sur leur vote? Leur attitude lit dépendra pour une bonne part de celle nt de M. Henderson, et il faut malheureu-n. sement craindre que sa démission ne le nt rende obstiné dans l'erreur. je En France, on aperçoit déjà les effets ut de la décision de Londres. Les socialistes y sont décidés d'aller à Stockholm et ils ont accepté l'idée du " plébiscite " pour l'Alsace-Lorraine,) reconnaissant ainsi implicitement le traité de Francfort. Quant à la presse allemande, elle fait in un vif éloge de M. Henderson. ^ Hindenburg avait ordonné de reprendre le terrain perdu Le trait le plus caractéristique des combats ' depuis le commencement de la grande batail-;t> le des Flandres, c'est la prodigalité avec la-ul quelle le prince Rupprecht sacrifie ses trou-C1 pes. Des réserves ont été lancées en masses la et il est évident que la tactique du haut com-r- mandement allemand était de tenir coûte oi que coûte. Pareil procédé ne pourrait être justifié que IU par le succès, mais jusqu'ici les vagues de ^ " feldgrau " ont été lancées en pure perte dans la fournaise. Oh raconte un peu partout que Hinden-> burg a donné l'ordre impérieux de repren--s dre tout le terrain perdu. Que cette version le soit vraie ou non, toujours est-il que les Bo-lu ches, épuisés et abattus au moral, n'ont réussi dans aucune de leurs tentatives. Le Comité de guerre • Un de nos lecteurs nous demande si une erreur ne s'est pas glissée dans notre reproduction de l'arrêté royal du 4 août, réglant les attributions et la composition du Comité de guerre et de reconstitution du pays. Il nous fait remarquer que, d'après notre texte, le ministre de la Guerre ne fait pas partie de ce Comité. Notre texte est exact. Contrairement à ce qu'annonçait notre note précédente, le Comité de guerre se compose des ministres des Affaires étrangères, de l'Intérieur, des Finances, des Colonies, de l'Intendance, et du ministre de Belgique à Londres. Remarquons du reste que le Comité a pour objet d'étudier et de préparer, à l'exclusion des questions d'ordre militaire, la solution des problèmes qui se rattachent à l'état de guerre et à la reconstitution du pays." o—o Le tunnel sous la Manche serait creusé en 35 jours Le correspondant à New-York du Daily Express apprend qu'un ingénieur civil américain, M. John.K. Hencken, a soumis à l'examen du gouvernement anglais une machine qui permettrait de creuse un tunnel sous la Manche en trente-cinq jours. Cet ingénieur déclare avoir déjà reçu une approbation officielle. Son plan comprend le forage de quatre tunnels au moyen de huit machines, qui avanceraient, à travers la terre et la craie, à raison de trente mètres à l'heure. Ainsi seraient établies non seulement des voies ferrées, mais aussi une route carrossable par laquelle des camions automobiles seraient amenés d'Angleterre aux bases d'approvisionnement en France. M. Hencken assure qu'il peut avoir termine l'aménagement des tunnels en peu de mois La réalisation de son plan permettrait d'employer à d'autres usages la plupart des navires maintenant employés aux transports entre l'Angleterre et la France. Il offre de faire les frais de la construction au moyen d'une émission de titres remboursables en quelques années. Les tunnels seraient ainsi un cadeau des Etats-Unis a l'Angleterre et à la France. M. Hencker déclare qu'en faisant cette offre, il a l'approbation du gouvernement américain. Le plan de M. Hencken prévoit l'emplo de huit de ses machines conduites par des ingénieurs appartenant aux trois nations intéressés opérant chacune aux extrémité; des quatres tunnels. Une autre série de machines travailleraient aux approches de chacune des entrées. Aux Communes, cependant, le gouvernement anglais a déclaré que le tunnel serail construit après la guerre par la France et l'Angleterre. A l'Académie de médecine de Paris La violence extrême des explosions des gros projectiles et des détonations des pièces de fort calibre n'est pas sans altérer le sens de l'audition. Les affections de l'oreille sont relativement fréquentes chez les troupes eri campagne et de nombreuses mesures ont été jusqu'ici préconisées pour éviter ces accidents. Au cours de la dernière séance de l'Académie de médecine, MM. L. et M. Ve-rain ont présenté un protecteur d'une extrême simplicité. C'est une petite olive en celluloïd ou en métal, divisée en deux chambres par une cloison séparatrice percée d'un orifice ; la chambre extérieure communique avec l'air libre par un tube très court ; la chambre opposée communique avec l'oreille moyenne par un petit orifice Le tube et les deux orifices sont dans le prolongement les uns des autres. Cette olive est placée dans le conduit de l'oreille, tube en dehors ; elle constitue ainsi une chambre de détente qui atténue considérablement les bruits violents, mais laisse passer normalement les sons d'intensité moyenne, si bien que les accidents dus aux détonations se trouvent être supprimés, tandis que les sojis normaux et utiles sont perçus. o—o— Une profusion d'obus D'un document allemand (signé du général von Stein, commandant le groupement de la 1ère armée allemande), il résulte que la consommation en munitions des batteries allemandes, pendant la première période de l'offensive de la Somme, en 1916, a été par jour et en moyenne de : 1.500 coups par batterie de 77 (canons de campagne) ; 1.000 coups par batterie de 105 (obusiers légers) ; 500 coups par batterie de 15 (obusiers lourds) ; 200 coups par batterie de 21 (mortiers) . Certaines batteries ont tiré certains jours jusqu'à : 4.500 coups par batterie de 77 ; 3.000 coups par batterie de 105 ; 1.200 coups par batterie de 15 ; 500 coups par batterie de 21. Un ordre du jour du général de Ceuninck, ministre de la Guerre En prenant possession de ses fonctions, le général de Ceuninck, ministre de la Guerre, a adressé à l'armée belge l'ordre du jour suivant : J'ai l'honneur de porter à la connaissance de l'armée que par arrêté en date du 4 courant, Sa Majesté le Roi a bien voulu me confier le portefeuille de la Guerre. J'entre en fonctions à la date d'aujourd'hui. La haute compétence de mon éminent prédécesseur, son expérience éclairée et ses efforts persévérants ont à ce jour doté l'armée de tous les moyens propres à l'accomplissement de sa glorieuse mission. Ces moyens ont grandement contribué à donner à la troupe une valeur morale, une confiance en elle-même que des événements prochains feront ressortir, j'en suis intimement convaincu. Bien commandée, bien entraînée, animée d'un excellent esprit de discipline, hautement pénétrée de ses devoirs, l'armée poursuivra sa tâche avec vaillance et la poursuivra jusqu'au bout, jusqu'à la libération complète de notre territoire national. Les trois années que j'ai eu l'honneur de vivre avec lui au front m'ont permis de me rendre compte de la valeur du soldat belge, de son endurance, de sa ténacité, de sa bia-voure et de son courage. Sous les ordres d'officiers dignes de le commander, ardents à le conduire au succès, le soldat belge marchera en toute confiance à l'attaque d'un adversaire qu'il est résolu à vaincre. C'est sous l'heureuse impression de la certitude d'une victoire prochaine que j'envoie à l'armée nos vœux de succès dans les opérations qu'elle entreprendra. 0—o L'arrestation du général Gourk* Le motif de l'arrestation du1 général Gour-ko, en dehors de ses opinions politiques, est la-découverte d'une lettre qu'il avait écrite au tsar le 18 mars pour l'assurer de sa fidélité. On sait que Nicolas II avait abdiqué trois jours auparavant. C'est à 7 heures du matin qu'un détachement de troupes, commandé par le lieutenant Koemin, commandant adjoint de Pétrograde, a entouré le domicile du géné-: ral Gourko. Après une perquisition dans son apparte-: ment, qui dura plusieurs heures, le général ' j Gourko, sous une escorte d'officiers, fut con-' duit en automobile a.n mi^rfipr crprtpra 1 X O o—o— Monnaie symbolique La municipalité de Niederlahnstein, sur le Rhin, a procédé récemment à rémission de papier-monnaie de cinquante i pfennigs. Le recto de la coupure représente les armoiries de la ville et, au fond, le Rhin sillonné par des vapeurs, le tout encadré de vignes ; le verso, une photographie de l'église Saint-Jean, flanquée à droite par un jambon gras et dodu et à gauche par trois maigres navets. A première vue, on ne s'explique pas la présence de ces attributs bizarres à côté de la vieille église romane ; mais il suffit de prendre une loupe pour découvrir, au-dessous du jambon et des navets, deux vers de chansons populaires imprimés en caractères presque imperceptibles à l'œil nu. Au-dessous du jambon, cette ligne : Zahrte Sehnsucht, susses Hoffen ! (Tendre mélancolie, doux espoir !) Au-dessous des navets, cette autre ligne : So leben wir, so leben wir aile T âge ! (Voilà comment nous vivons, nous vivons [tous les jours !) Il serait difficile d'avouer plus ingénument qu'on n'est pas nourri. o—o Le Canada rachèterait ses chemins de fer Selon une dépêche d'Ottawa, M. White, ministre des Finances du Canada, annonce que le gouvernement canadien prend possession de la Compagnie des chemins de fer canadiens Northern, au prix de 60 millions de dollars. Un subside de 7 millions et demi de dollars va être accordé à la Compagnie Grand Trunk Pacific qui pourra être achetée à son tour par l'Etat à une date ultérieure. o—o La Bavière achète du charbon en Bohême Le conseil communal de Munich a décidé d'organiser militairement l'approvisionnement de la ville en charbon. Dans ce but, des pourparlers ont été engagés avec le gouvernement autrichien pour avoir du charbon de Bohême, qui est jugé meilleur que le charbon allemand. Depuis le début de la guerre, les pays tchèques approvisionnent en charbon l'Autriche, la Hongrie, la Saxe et, depuis quelque temps seulement, une partie de la Bavière.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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