La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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07 november 1915
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s.n. 1915, 07 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cn6xw48q9v/
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u LA METROPOLE," the mfluential Belgian news-paper now enjoying tbe hosp'tality of was rerooved to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjonction with this paper thousands of refugees from AntrVerp and other parts of Beîgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. ANNEE. DIMANCHE 7 ET LUNDI S NOVEMBRE 1915. Nos. SU —312. LA GRANDE GUERRE. grande defaite bulgare dans la passe de babuna.—chute de nish. -grosses consequences. — l'offensive italienne.—chute prochaine de gorizia et le resultat. —succes russes dans le nord.— RJCia hors de danger.—28,000 autrichiens hors de combat en galicie. Les nouvelles du Iront serbe sont mauvaises d'un côté et bonnes de l'autre. Dans le sud-: ouest, on se le rappelle, un© armée bulgare, [partant de Vclès (Kopnilu) au sud d'Uskub ['marchait dans la direction de Monastir, où ' s'était réfugié Je gouvernement de Serbie, peu ' de temps après la déclaration de guerre. De vagues bruits étaient venu nous annoncer que par suite de la jonction des forces alliées avec l'année serbe, l'envahisseur avait vu sa ' marche retardée devant la passe de Babuna, ; qui conduisait directement à Prilep et de là à Monastir. Suivant les dernières nouvelles l'ar-1 niée bulgare a souffert devant cette passe, à f Isbar, notamment, une défaite considérable, et suivant le communiqué officiel de Sofia " irréparable." L'armée bulgare fut décimée, [ et ce qu'il en restait s'enfuit en désordre vers : Vélès, laissant entre les mains des' Alliés les [ villes d'Isbar et de Gradskif situées à mi-| chemin entre la passe de Babuna et Vélès. De cette façon la rive droite du Vardar a été complètement libérée des Bulgares. Dans le sud-est, autour de Valandovo, les Français auraient du abandonner plusieurs positions, qui furent cependant reprises peu après ; les Français occuperaient en ce moment une hauteur qui domine toute la région environnante.Dans le nord, trois armées serbes, commandées par les généraux Visitch, Bojevitcii et Stefanovitch, s'opposent vaillamment à l'avance austro-allemande. Malheureusement dans le centre, les quatre armées qui s'avançaient de Zaiechar, Kniashe-vatz, Pirot et Vrania, semblent avoir opéré leur | jonction ent-r'elles, ce qui aurait entraîné la chute de Nish, capitale de notre malheureux allié La victorieuse armée bulgare qui ve-; naît de Pirot, après avoir capturé cette ville, serait entrée, après un siège de trois jours, «ans la capitaie; cette nouvelle n'est cependant pas confirmée. Berlin prétend qu'on y » fait 3ô0 (?) prisonniers et capturé deux (?) canons. Si la nouvelle se confirme, elle peut avoir les plus prosses conséquences pour tous les Alliés. Kragujevatz, Nish et Pirot sont les /trois villes principales tombées entre les mains «luvnjies, qui assurent la possession de la voie : ferrée Ue , /ade à Sofia, et qui après les ré-parafions nécessaires, servira à l'ennemi pour ravitailler l'armée bulgare d'abord, l'armée . turque ensuite à travers la Serbie, ce qui était k but principal de la " quadruple" alliance. Pendant ce temps l'offensive italienne fait Excellents progrès: les commandants antri-' reWéfcâr de- la forteresse de Gorizia (Gôrz) admettent que la pression italienne devient si forte qu'il sera impossible de tenir plus long-itemps. Une fois la forteresse tombée une importante armée italienne diviendra disponible [et se préparera à partir vers le front serbe, i bn Russie, tant dans le nord que dans le pid, les affaires vont au mieux. Dans la refonde Dvinsk l'effort énormes en hommes et [Çn canons qu'avait fait Hindenburg a échoué pevantla résistance russe sur la Dvina, tandis ■M ot s,ud de Dvinsk l'offensive russe a obligé Iles jaunes formations allemandes à se réfugier pur les positions de seconde ligne, où elles (resteront probablement pour longtemps, assu-Iaf ainsi la sécurité de Riga, qui suivant les {autorités russes., peut être considérée comme fnors de danger. bn Galicie l'offensive russe marche de sue-|ees en succès, et la bataille continue avec violence autour de S-emikovi.ee. Les succès [lusses seraient, paraît-il, d'une nature beaucoup p]Ug considérable qu'on ne lé croit géné-Kimaient. Plus d'un demi-corps d'armée ennemi aurait été mis hors de combat; en même temps la pression russe dans la région de Vol-hynne est si vigoureuse que les Autrichiens éprouvent de fortes appréhensions pour la sé-cuiite, de Ivovel, l'important centre de. chemin oe ter, et ^es qnan'Li£,:s considérables de macères de toutes sortes sont, évacuées avec rapi-aue. Suivant le "Petit Parisien" les Autri-oa'rwf ?uraient perdu sur la Strypa en Galicie - .UUy hommes depuis le 1er novembre, 14 ■mons, 130 wagons et de grandes quantités de Punitions. |ministre de, France à Sainte-Adresse a " 'sseé au ministre de la guerre de Belgique s.','; ^perbe couronne destinée a être déposée r i ^embe de nos morts. i couronne, qui nous " anparaît comme ? témoignage d'une amitié précieuse," suivant «S termes mêmes de M- de Broqueville, a été ivoyee a La Panne et déposée sur la tombe « soldats belges morts pour la Patrie. °n demande des ouvriers dans le royaume-uni. Des ouvriers belges désirant travailler dans ! Je Royaume-Uni sont informés que les " Board Irade Labour Exclianges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux Patrons anglais; ont un grand nombre d'emplois a conférer surtout dans les industries ♦Sncolés et di; génie civil. Des offres do service doivent être faites à la ourse du 'travail la plus proche du domicile; lour | adresse, se renseigner au bureau dès Postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de ugiés a Londres peuvent s'adresser aux puises du travail qui sont établies dans ces k o d autres Belges résidant à Londres, à Stran°jrSe travail à 6, Catherine-street, LES BELGES EN FRANCE. SUR LA TOMBE DES ALLIES. Une magnifique journée d'automne a favorisé samedi le pèlerinage sur la tombe des Alliés, auquel les autorités civiles et militaires avaient convié le Gouvernement belge et l'Armée. M. Carton do Wiart-, ministre de la justice, vice-président du conseil, représentait lô cabinet; il était accompagné de M. Helleputte, ministre des travaux publics et do l'agriculture.A 3 heures avaient lieu, au seuil du cimetière du Havre, les réceptions. M. Morgand, maire, assisté de MM. Serrurier et Jennequin. ses adjoints, assumait cette tâche délicate. Du côté français, on remarquait notamment: MM. l'amiral Biard, gouverneur militaire, accompagné de M. Pall'e, officier d'ordonnance; Delacour, administrateur général de la marine; Benoist-, sous-préfet du Havre; Talion,, ancien préfet, commissaire spécial de la République xirès le gouvernement belge; Louis Brindeau, sénateur; Duprez, président des Anciens Militaires; Patrimonio, président du tribunal civil; ,a plupart des membres du conseil municipal. Le colonel comte de Grûnne, commandant territorial belge du Havre, représentait notre armée; le lieutenant Jangette, la gendarmerie. Tous les membres du corps diplomatique accrédités près le roi Albert et du corps consulaire étaient présents. Enfin, la base militaire britannique du Havre était représentée par le général Asser. Le eortège s'est mis en marelie, précédé de marins français et de porteurs de couronnes cravatées et enrubannées (les couleurs nationales; tontes se distinguaient par une véritable splendeur florale. A noter: La couronne do la ville du Havre aux soldats des armées alliées; et aussi celles de la garnison belge du Havre, du Gouvernement belge aux soldats des armées alliées et amies, morts au champ d'honneur; des officiers do la Place du Havre aux soldats français; du gouverneur de la ville du Havre; du général commandant la base anglaise et les troupes britanniques. Enfin, de, nombreuses gerbes, hommages des divers régiments, venaient s'ajouter à ce somptueux cortège. Derrière les couronnes s'avançaient M. Morgand, maire du Havre, entouré de î'àrriiral Biard et de M. Carton de Wiart, suivis des nombreux invités, Des pelotons de soldats français, anglais et belges, et des gendarmes faisaient la haie et rendaient les honneurs. Les autorités se sont dirigées successivement vers la crypte des soldats tombés en 1870-71, puis vers les tombes fraîchement fermées des héros de la guerre actuelle, et dont chacune s'orne d'une petite croix cravatée des couleurs françaises; enfin, ver» le monument du Souvenir français. Des couronnes ont été déposées au pied de ces divers monuments. Et la foule est venue s'incliner à son tour devant ces braves, morts pour la liberté et la civilisation. Il n'y a pas eu de discours. extension universitaire d'oxford. Nous donnons, çi-dessous, la liste deo conférences par l'extension universitaire belge d'Oxford :— 1. Mardi, 9 novembre, à 5 heures. Comte Goblet d'A.lviolla, Ministre d'Etat, " Topics on. the War." 2. Lundi, 15 novembre, à 3 heures, M. Van der Essen, professeur à l'Université de Lou-vain. " Les sympathies américaines pour la Belgique." , 3. Lundi, 22 novembre, à 3 heures, M. Mer-tens, professeur k l'Université de Louvain. '■ La conception moderne du monde matériel." 4. Lundi, 29 novembre, à 3 heures, M. Van der Esson, professeur à l'Université de Louvain, " i.a propagande allemande aux Etats-Unis."5. Lundi. (î décembre, à 3 heures, M. Cor-biau, professeur à l'Université de Louvain, " De l'union des diverses forces économiques par la Coopérative." 6. Lundi, 13 décembre, à 3 heures, M. Fer-nand de Visscher, avocat à la cour d'appel de Bruxelles, " Les libertés constitutionelles en Allemagne et la dynastie des Hohenzollern." 7. Lundi. 20 décembre, à 3 heures, M. Henry, professeur à l'Université de Louvain, " Les explosif? au point de vue chimique." 8. Lundi. 3 janvier, à 3 heures, M. Van der Linden, professeur à l'Université de Liège, "Louvain au Moyen-Age. La légende et l'histoire."9. Lundi, 10 janvier, à 3 heures. M. Steels, professeur à l'Université de (Jand, "L'état actuel de la science physique." 10. Lundi, 17 janvier, à 3 heures, M. de Cock, professeur à l'Institut supérieur de commerce d'Anvers, " Le Parlement anglais." 11. Lundi, 24 janvier, à 3 heures, M. Rangez, professeur à l'Université de Louvain, "La Nutrition." 12. Lundi, 31 janvier, à 3 heures, M. Ran-wez, professeur à l'Université de Louvain, " L'Alimentation." 13. Lundi, 7 février, à 3 heures, M. Charles de Visscher, professeur à la l'Université de G and, "La guerre maritime et le droit international."14. Lundi, 14 février, à 3 heures, M. Tho-reau, professeur à l'Université de Louvain, "La structure géologique de l'Europe et ]a guerre." 15. Lundi, 21. février, à 3 heures. M- M<*r-t,en, professeur à l'Université de G aijd. " L'esprit de finesse et l'esprit dp géométrie." 16. Lundi, 23 février, a 3 heures, M. de Cock, professeur à l'Institut supérieur de commerce d'Anvers, "Le système électoral anglais." 17. Lundi, 6 mars, à 3 heure?1, M. DeJ-marcel, professeur à l'Université de Louvain, " Le développement de la grande industrie* chimique allemande." Les conférences se feront à l'Ecole d.'Ana-tomie comparée (Psrks-road, en face de Keble C'ollege), à l'exception de celle de M. Goblet d'Alvielln. qui se fera dans le Hall de Exetcr Collège (Turl-street). J LA TERREUR EN BELGIQUE. POURQUOI LES ARRESTATIONS EN MASSE? Le correspondant suisse du Standard, cite un télégramme de l'agence Wolff qui nous donne le clef de toutes les arrestations opérées en Belgique. C'est une histoire fantastique. "Nous avons appris, dit l'agence officielle allemande, que sur le front occidental, des Anglais, des Français et des Belges ont récemment tenté d'interrompre ou de rendre impossible les mouvements de nos troupes derrière les lignes allemandes en envoyant des aéroplanes en expédition. " Les aéroplanes alliés atterrissent derrière les lignes allemandes et il en sort des soldats en tenue civile qui. armé3 d'explosifs, cherchent à détruire nos railways et autres moyens de transport. Un grand nombre de ' raiders ' anglais et français ont été envoyés en Belgique par la Hollande pour le même objet. Mais cette entreprise échoua par la vigilance de nos troupes et de nos autorités." * * » •* Voici des détails au sujet des nouvelles condamnations que le "Telegraaf" annonçait hier. Ils proviennent de l'affiche que l'ennemi a fait afficher dans toute la Belgique :—• La tribunal de campagne siégeant à Liège a prononcé les condamnations suivantes. Condamnés à la peine de mort:— 1. Léon François, contrôleur de tram à Lanaekcn. 2. Félix van der Snoeck, contrôleur de tram à Glin. 3. Henri Noirfalize, forgeron à Chênée. 4. Oscar Sacré, camionneur à Ougrée. 5. Henri Defeclireux, garde-barrière à Kin-kempois.6. Auguste Béguin, agent de police à Liège. 7. Lucien Gillet, forgeron à Braux (France). 8. Joseph Gillot, vitrier et peintre en bâtiments à Liège. 9. Jean Legros, déserteur belge, mécanicien à Liège. Condamnés aux travaux forcés à perpétuité : 1. Norbert Varela, sujet espagnol, cafetier à Liège. 2. Désiré Scheys, garde-chasse au château des Amerois-près-Bouillon. 3. Lucie Coilin, née Billon, fermière à Ste.-Cécile.Condamnés à 15 ans de travaux forcés:— 1. Camille Noirfalize. serrurier à Chênée. 2. Jean-Baptiste Colin, fermier à Ste.-Cécile.Condamnés à 12 ans de travaux forcés:— 1. -Eugène Beauraing. marchand à Liège. 2. Constant Picard, forgeron à Neumesnil (France). 3. François Moermans, serrurier et employé de chemin de fer à Angleur. 4. Joséphine Moermans, célibataire, sans profession à Angleur. 5. Louis Beauduin, pâtissier et musicien à Virton. Condamnés à 10 ans de travaux forcés:— 1. Hermance Moermans, célibataire, sans profession à Angleur. 2. Jean-Baptiste Ponsart, bûcheron à Muno. Les nommés Legraud, Gillot, Gillet, Béguin, Defeclireux, Henri Noirfalize, Sacré, François et Van der Snoeck ont été fusillés aujourd'hui. Liège, le 23 octobre 1915. * * * L n correspondant du " Telegraaf " apprend de Gand les nouvelles que voici: On est inquiet sur le sort de M. de Hemptinne, qui est toujours en prison. En haut lieu, on a fait des efforts pour les sauver. Reste à savoir si ceux-ci réussiront. Le " Gentenaar," journal soumis à la censure, se garde bjen de parler de celte affaire, mais il lui a ét| permis de reproduire la nouvelle, publiée par 1' " Os-gervatore Romano," que le Pape aurait fait agir—pour l'élargissement de M. de Hemptinne—plusieurs diplomates. » * * De Vjtrival, on signale qu'un habitant de cette commune a été fusillé à Surice. A Tliielt on a arrêté le coiffeur Auguste Ver-mecrscli pour avoir refusé de raser un ouvrier belge qui travaillait pour les Allemands. "Je ne rase pas les traîtres," avait-il eu le courage de dire. Il a été déporté en Allemagne ainsi que le pâtissier Adolphe Debruvne, qui avait manifesté trop ouvertement ses sentiments antiallemands. A Bruges, la prison regorge de condamnés; on ne sait plus où les placer. A Bruxelles, une des dernières pi'oclama-tions de von Bissing annonce que -les personnes dont les noms suivent ont été condamnées à quinze années de prison :—Herman Canjau, ingénieur à Wasmes; Mme Ada Bodart, de Bruxelles; Albert Libier, de Wasmes et Georges Debeau, pharmacien à Pâturages. Dix-sept autres personnes ont condamnées à des peines allant de deux à huit années de prison. » * * Une dépêche de Gand au " Telegraaf," en date du 1er novembre, annonce que }e fabricant de voitures, Joseph Joppard, d'Etterbeek-lez-Bruxelles, a été exécuté sous l'accusation d'espionnage. Une autre dépêche de la même date au " Telegraaf," de Bruxelles cette fois, dit : Le gouverneur (militaire) de Bruxelles (général), major von Sauberzweig (il n'est donc pas parti0 a publié un avertissement aux termes duquel les sentinelles gardant les chemins de fer tireront sur le civils qui s'approcheraient des voies ferrées autrement que par les routes prescrites. — Le générai Maujioury est nommé gouverneur militaire de Paris en remplacement du général Galliéni, devenu ministre de la guerre. On connaît la part brillante prise par le général Maunoury à la victoire de la Marne. Il en donna le signal en attaquant sur l'Ourcq. avec la ëe armée, le flanc de l'armée von Ivluck. En mars dernier il fut gravement blessé sur l'Ainse en visitant une tranchée de première liane. Le général Maunoury est aujourd'hui , rétabli. j LA BATAILLE DE L'YSER. UNE CONFERENCE DE M. EMILE VANDERVELDE. L'attrait du sujet choisi par M. Emile Van dervelde, ministre d'Etat, qui allait parler <!< la bataille de l'Yser, et la personnalité dv conférencier avaient eu raison de l'heure tar dive à laquelle avait été organisée vendred: soir la causerie du Cecil Hôtel en faveur d< l'œuvre de la " Noël du soldat belge," et c'es! devant une assemblée aussi nombreuse que choisie que le vaillant leader prit la parole. Suivant les traditions anglaises le chairman Lord Sumner, qui avait pris place, sur l'estrad* aux côtés du conférencier, salua l'orateur cl dit toutes tes_sympatbies de la nation anglaise pour la Belgique, ajoutant qu'après plus d'une année de guerre l'admiration de nos puissant; alliés pour la vaillance de nos soldats n'a faii qu'augmenter. M. Emile Vandervelde aborda ensuite la tri' bune et sans aller se perdre en vains préambules nous parle, en homme qui a vu et qui a suivi, pas à pas, l'héroïejue défense de notre armée, de la page la plus glorieuse et la plus douloureuse de notre histoire nationale. Lorsque, dit-il, le mardi'13 octobre 1914 nous rencontrâmes un peuple tout entier fuyant devant i'invasion et une armée toute en guenilles et qui ne comptait alors pas beaucoup plus de 30,000 hommes, on était en droit de se demander si tout n'était pas terminé et s'il nous restait encore une poignée de défenseurs. Ce n'était là, heureusement, qu'une apparence. car notre armée devait: lo. garder le dernier lambeau de terrain qui nous restait; 2o. barrer la route à ceux qui voulaient a-llei a Calais. Avec sa maîtrise oratoire, M. Vandervelde fait ensuite, à grands traits, l'historique de cette admirable bataille de l'Yser, au cours de laquelle quelques milliers d'hommes, luttant avec l'énergie du désespoir, furent opposés aux forces fsrmidables de l'armée allemande. — Tout ce courage, toute cette vaillance aurait pû être dépensés en pure perte et nous serions peut-être allés à un désastre si .trois éléments: la flotte anglaise, l'inondation et l'intervention des Français n'étaient venus à notre secours. L'orateur donne sur cette triple intervention des détails qui intéressent prodigieusement l'auditoire et décrit, de façon colorée, la revue des troupes de notre, armée ressugeitée et quadruplée passée à Fumes devant Sa Majesté le roi Albert et devant le général Joffre. Sortant de la bouche de l'éniinent leader socialiste l'hommage de respect et d'admiration rendu au chef de notre armée impressionne profondément, et prouve que devant le danger de la Patrie, la trêve des idées ne fût pas un vain mot. M. Vandervelde fait alors un tableau saisissent, et qui fait frémir, du sacrifice énorme qui fût le funèbre, mais combien glorieux tribut de l'honneur de la Belgique. C'est le quart de notre effectif anéanti, ce sont des milliers de nos enfants qui sont enterrés là bas, sur les bords de l'Yser, auxquels nous devons que Calais, ne soit pas une ville allemande, et qu'il nous reste encore un lambeau de Patrie. Après avoir fait un tableau poétique et profondément émouvant du culte de nos soldats pour les mort,-, dont les moindres tombes sont chaque jour ornées de fleurs pieusement entretenues. le conférencier rend hommage à tous nos soldat? et à ses nombreux mutilés qui. durant une longue période demeureront comme un témoignage, d'une cruelle élo-quence, de l'holocauste de nos enfants. Nous ne pouvons jamais, "dit l'orateur, -oublier ceux qui pour nous ont fait le plus sublime des sacrifices ! Améliorer leur sort et leur procurer quelqftes douceurs doit être pour nous une préoccupation constante, et ce-t par un appel vibrant en faveur de la " Noël de nos soldats " que se termina, au milieu des acclamations de l'assistance, la jolie conférence de M. Vandervelde. Mme Vandervelde récita ensuite, " A ceux qui glorieusement sont morts pour la Patrie," de Victor Hugo, et " For the Fallen," de Lawrence Binyon. Dites d'une belle voix grave et avec un accent tragique par la gracieuse récitante, ces deux œuvres remuèrent profondément les assistants. A l'issue de la réunion et après quelques excellentes paroles de lord Sumner eut lieu une " silver collection," dont le produit ira à la " Noël," apporter dans les tranchées un peu de gaité et de bien-être pour nos petits soldats. une visite de ministres français a l'ecole belge pour les grands blesses de la guerre. Dimanche 31 octobre dernier, le Gouvernement français a fait à l'Ecole belge pour les Grands Blessés de la Guerre l'honneur d'une importante visite. Cette école est établie, comme on sait, à Port-Villez, près Vernon, dans le magnifique et pittoresque domaine que le baron Beyens. le généreux philanthrope belge, a mis à la disposition du ministre de la guerre. Le gouvernement français était représenté par deux membres de son cabinet: MM. Joseph Thierry, sous-secrétaire d'Etat à l'intendance, et Justin Godart, sous-secrétaire d'Etat au service de santé; la ville de Paris avait délégué M. Mithouard, président du conseil municipal. Ces hautes autorités étaient accompagnées de plusieurs personnalités militaires et civiles, auxquelles s'étaient joints cle nombreux invités belges. Commencée à 11 heures, cette visite n'a pris fin qu'à 1 h. 1 2. Après un déjeuner qui réunit les ministres français et une partie des invités chez le baron Beyens, tandis que le.s autres étaient, Teçus au mess des officiers de l'Ecole, eut lieu au théâtre de Vernon une magnifique représentation offerte par le baron Beyens aux blessés français et belges dont, soit dit en passant, la fraternité est touchante. A 5 heures, les représentants du gouvernement de la République et de la ville de Paris prenaient congé du baron Beyens, non sans avoir exprimé tout l'intérêt qu'ils prirent à leur visite et vanté les bienfaits de l'œuvre créée à Port-Villez. NOUVELLES DU PAYS. + On a plaidé au tribunal civil à Anvers un procès en réclamation de paiement de loyer et de résiliation avec dommages-intérêts dans lequel e3t demandeur le bourgmestre d'une , localité rurale et le défendeur un directeur de firme d'armement, fils d'un ancien député d'Anvers, qui était locataire d'une villa à Scnilde. Me Van Reeth soutient la demande - en argumentant de ce que la villa a été abandonnée dès le début du mois d'août, qu'il y a : eu des détériorations qui nécessiteront des mois de travaux, et que non seulement la loca-, tion n'a pas été payée depuis une année, mais . que de plus aucune démarche n'a été faite , pour obtenir un arrangement; cpic le défen-: cleur invoque vainement, pour se soustraire à : des obligations formelles, le fait du prince, ; c'est-à-dire le fait du roi d'abord, le fait de , l'empereur ensuite, pour soutenir qu'il a dû loger successivement des soldats belges en août et septembre et des soldats allemands de-■ puis le mois d'octobre; que ce ne sont pas là des circonstances de force majeure, mais des obligations incombant à tout citoyen et qui ne constituent pas une privation de jouissance telle c[ue le prévoient la doctrine et la jurisprudence.Me Hebbeiynck, pour le défendeur, plaide que celui-ci a le droit de considérer lo bail connue résilié de plein droit à partir du 3 août, à 5 heures du matin. Ce jour-là, époque de la mobilisation, tout le secteur de Schilde a été livré aux troupes. Soixante chasseurs et cent vingt-cinq soldats du génie avec quatre chevaux ont envahi la villa et s'y sont installés, en obligeant l'occupant de dégarnir les annexes et dépendances, travail pour lequel le défendeur a dû engager des gens du village, les soldats refusant de prêter main-forte, et les chambres, qui furent transformées en cuisjnes, en dortoirs, en bureaux, etc. ; bref, la villa a été transformée en caserne; et lorsque les troupes belges se sont retirées, les soldats allemands, en arrivant à leur tour, se sont installés jusqu'au mois de mars. Dans ces conditions, la villa était inhabitable—surtout lorsque des Boches l'eurent occupée !—et le défendeur a dû se retirer avec sa famille. Au besoin, il fait offre de preuve. Donc, impossibilité totale de jouir et assimilation à la destruction: force majeure. Le propriétaire l'a bien compris puisqu'il n'a pas à cette époque réclamé de loyer. Plaidoiries fort intéressantes en droit et en fait. *- * * Au cours de la dernière séance du Conseil communal, M. Karel Weyler a été nommé membre du conseil d'administration du Conservatoire flamand, en remplacement de feu rcchevin»Van Kuyck. Les deux points à l'ordre du jour concernaient le budget de 1916. M. Cools, notre grand argentier, a donné quelques explications courtes et nettes. Un employé, qui avait fui à l'étranger lors du bombardement, avait envoyé une demande de réintégration. Celle-ci a été transmise au collège. Et c'est tout! * * * Actuellement, les vivres manquent à Os-tende. On n'y a plus eiue du pain gris. Une bombe qui n'a pas éclaté est tombée sur les bureaux du Vojksbond, sans causer d'accident de personnes. Un certain nombre d'Ostendais ont quitté l'Angleterre pour tenter de rentrer chez eux. Depuis le milieu du mois d'août, ils attendent, en Hollande, que les autorités boches daignent leur donner les passeports qui leur permettront de rentrer dans la malheureuse ville isolée du monde. Mais les Allemands ne veulent rien entendre. Tls permettent qu'on rentre en Belgique, après un long stage en Hollande. Mais Bruges, Ostende, et tout le littoral sont, des lieux interdits qu'aucun Belge, quels que soient ses intérêts, ne peut atteindre. Lin officier français qui, depuis le début de la guerre, se bat avec ses troupes quelque part dans nos dunes, nous décrit en ces termes laconiques la mort (lu grand phare d'Ostende à laquelle il a assiste, du poste d'observation où, muni de puissante jumelles, il se trouvait: "Notre pauvre phare d'Ostende, je l'ai vu se gonfler par le milieu sur un coup d'obus, puis s'écrouler à la base..." * * * Le dimanche 24 octobre, des recrues venant des divers centres d'instruction se trouvaient réunies sur une. de nos plages, afin d'être versées dans les différentes divisions. Ces recrues avaient bel air et manifestaient ouvertement leur joie du retour au pays : toutes sont impatientes d'aller combattre dans les rangs, aux côtés des vaillants qui garclent l'Yser et-de leurs aînés qui ont vu Liège, Anvers, Dixmude, Nieuport. Le cadre des C. I. a présenté les recrues aux cadres des diverses unités. Le moment le plus impressionnant a été celui où les drapeaux d'une même division, groupés et entourés de leur garde, se sont présentés aux sons de la " Brabançonne." Les généraux ont ensuite passé les troupes en revue, puis a succédé un défilé impeccable. Les recrues alors se sont mises gaillardement en route à l'effet de rejoindre leurs régiments, où elles furent reçues à bras ouverts. * * * Les A Le m and s sont en train de fonder à Bruxelles un théâtre allemand permanent, dont la direction est confiée au Herr Doktor —évidemment—Jae.-chke, directeur de la Bibliothèque municipale de Dusseldoj'f. La saison durera jusqu'en mars et les représentations auront lieu au théâtre du Parc. Pour l'ouverture, on a monté trois pièces de Hans Sachs: "Madame Vérité ne veut lo^er personne," " Les Ecoliers voyageant au Paradis," et " Le volçjur de chevaux." Voilà au moins une pièce de circonstance ! Le " Reich.-post," qui nous fait «art de ces nouvelles palpitantes, critique le choix des pièces et préconise '" Lohengrin," afin de ressusciter en terie brabançonne la figure d'Eisa de Brabant. "Qu'elle vienne alors!" — Deux aéroplanes volaient au-dessus du Bourget, près de Paris, lorsqu'ils entrèrent en collision ; les avions prirent, feu et tombèrent près du eimitière. Les quatre aviateurs furent lues. ECHOS. Fédération des nola'reî. La Fédération des notaires se réunira mercredi prochain, à deux heures et demie, à la Courts of Justice. La Croix-Rouje de Belgique a Noltingham. On vient de nous communiquer la liate des souscriptions reçues à la date du 31 octobre par les membres du comité exécutif de la Croix-Rouge de Belgique, section de Nottingharn. Le montant en est a ce jour do £321 ls. 6d. C'est là un résultat magnifique et dont on ne peut assez féliciter les membres dri eoiuite: Mines Dobson, Lilian Birkin, Martin, Man-ning, ainsi que M. l'abbé De Br> et l'infatigable directeur des fêtes: M. J. Florquin. La "Beljian Workmen'» Association." La " Belgian Workmcn's Association," établie depuis dix mois à Birmingham, poursuit ses différentes campagnes de propagande avec une inlassable activité. Elle représente officiellement dans les Midlands les comités du ministre Vandervelde et le "National Com-mittee for Relief in Belgium," et, en temps que mandataire de cet organisme si hautement philanthropique, elle a organisé une propagande intense dans les usines anglaises. Tous les jours des délégués se rendent dans les ateliers, tiennent des meetings et exposent avec éloquence les misères de notre pauvre pays opprimé aux ouvriers anglais. Le résultat de cette propagande activement menée par MM. Zwaab, Mogin, Pichler et Mills au milieu de difficultés sans nombre promet d'être fécond en beaux résultats financiers. En deux se-mains, £240 sont déjà venues grossir les fonds du comité et de nombreuses souscriptions hebdomadaires s'ajouteront chaque semaine aux premiers versements recueillis. Sous l'impulsion énergique qu'a donné à l'association, depuis la prendre heure, son fondateur et président, Si. J îles Fagard, le cercle des attributions et de l'influence de ce groupement belge qui comprfid aujourd'hui plus de 700 membres repartis dans 19 usines de la ville, n'a cessé de s'agrariSir. Tout en s'occupant des divers intérêts des ouvriers travaillant à Birmingham, et en défendant leurs droits et devant les tribunaux et dans leurs conflits avec leurs employeurs, l'association a pu envoyer aux indigents do Belgique £510 6s. 5d. provenant de souscriptions de ses membres et aux " British Giît» for Belgian Soldiers " plus de £:.33 et à l'œuvre du "Penny Belge " £1. De plus i) a assuré l'envoi do plus de 15,000 francs d'ouvriers belges à leuis familles restées au pays. Les concerts organisés par le comité des fêtes de l'association ont remporté le plus grand et le plus légitime succès. I^es deux derniers concerts, donnés à Birmingham et a Leaniington gpa, ont laissé un bénéfice net de £136 12s. 10d., qui ont été divisés par moitié entre le " National Conimittee for Relief ;n Belgium " et les " British Gixts for Belgian Soldiers." En vue de. contribuer aux œuvres créées en Angleterre pour offrir des présents do Noël aux soldats belges, l'association vient d'arranger une fête qui aura lieu le dimanche 21 novembre prochain. Le ministre Vandervelde, assisté cï'émi-nents orateurs anglais et flamands, donnera une. conférence patriotique. La recette intégrale sera convertie en présents de Noël pour nos braves poilus et leur donnera au fond de la tranchée glacée la réconfortante impression qu'ils ne sont ni oublies, ni isolés et que la nation toute entière, exilée ou opprimée, a les yeux fixés sur eux. La Noël du soldat belge. La famille A. G., île,de Guernsey, 43. Pour nos héros infirmes. ^ Nous n'avons pas pu donner de façon aussi complète qu'il eut fallu notre compte-rendu de l'émouvante manifestation qui eut lieu samedi dernier au King Albert's Hospital à l'occasion de la remise de l'insigne ofliciel aux soldats réformés. N'ayant pas eu l'occasion de rendre à César ce qui revenait en l'occurrence à M. Butcher, disons au distingué directeur de l'hôpital qu'une grande part du succès lui revient qu'à Mme Butcher, qui se dévoue sans compter pour nos braves soldats. Une grande part du succès de cette solennité revient aussi au commandant Dubreucq, l'actif et dévoué commandant de la place belge' de Londres, elont tous nous apprécions les qualités qui en font le "right man in the right place " dans l'exercice de fonctions fort délicates à remplir. Mentionnons également le lieutenant Wy-seur, promu chevalier de l'ordre de Léopold à l'occasion de sa belle conduite devant l'ennemi et le lieutenant Stonns. Citons au^si le lieutenant Housoieaux. commandant le détachement de gendarmerie, et d'autres encore que nous avons pu oublier dans cette nomenclature.— Le général russe Grigoreff. qui commandait le fort de Kovno, a été condamné à 15 ans de travaux forcés avec aliénation de tous ses droits, pour n'avoir pas pris de mesures adéquates pour la défense du fort et s'être absenté au cours du combat. On sait que Kovno tomba aux mains des allemands de 17 aôut dernier. L'euemmi prétend y avoir capturé 827 canons et 20,0000 prisonniers. ANNONCES. 9 pence La. ligne.—Joindre le montant au* ordres, jrp ^ Prière de .'.'adresser directement à nos bureaux, 1C4, âhoe-iane, afa premier. DELLE de bonne famille clem. ]>]ace eommo sourernante ou demcHeri", de cie. dao$ uns .annile anglais^—rEcnr?,_r. .T., bureau du journal. DE Metter Germain,, baraque 1, Hanlenv) ek, demanda airs d'opéra pour yU»n. D" ENTISTRY.—VÏCfOTl COTIIA TFÀlfv'pTÏ (rue Qu-sllin). eonsuitîUlons ton.s 16& jours d° '>.50 a 6 heures.—Oxford-strect,_J>3• Téléphone, C 7j° Vjvr^'r. AEDE couche bélgç -diplômée^ meilleures référenças, demande place, libre io là, nOTerabre.— JSerire, G. L.. bureau du journal. ON demande sténo dactylographe, belge de préférence—Ecrire, Sténo, hureau au journal. PIERRE JOSEPH DEPHZON. 5c ligne, bar.' 13, Hatrderwyck, fierait heureux de recevoir un nécessaire pour raser. \TA" iri.ES^r M

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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