La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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01 januari 1916
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s.n. 1916, 01 Januari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n872v2dd9x/
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I"LA METROPOLE," the inSuential Belgian newspaper now enjoying the hospitality of ^îilltîjarî, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Aatwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are abie to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 33ME ANNÉE SAMEDI 1 JANVIER 1916. No- 1. LA GRANDE GUERRE. EN MACEDOINE. — MOUVEMENTS DE TROUPES. — ACTE ENERGIQUE DU GENERAL SARRAIL. —LA BULGARIE NE MARCHERAIT PLUS—L'OFFENSIVE RUSSE EN GALICIE.—HINDEN-BURG RECALCITRANT—EXPLOSION "NATAL."—LA REPONSE AUTRICHIENNE A LA NOTE AMERICAINE.— LES NOUVEAUX IMPOTS EN ALLEMAGNE.| u n'y a aucun changement digne de mention Lj je front de Macédoine. Une dépêche non Ejfaiée de Salonique à Rome diit que les Austro-Allemands abandonnent leurs positions fei sont dirigés vers la Ga-licie orientale en vue 'de renforcer les Autrichiens vivement pressés pur les Eusses. D'autre part, on signale certains mouvements parmi les troupes alliées. [D'après un télégramme d'Athènes, des détache-Inients auraient été envoyés à Orfani, à l'em-Ibouchure de la Strouma, entre Salonique et ÎKaFalla; d'après le sans-fil «allemand, un dé-krquement britannique aurait eu lieu dans «e dernier port. [ Des avions ennemis ayant survolé jeudi matin à grande hauteur la ville, le port de Monique et les positions fortifiées du camp [retranché, ce qui constitue un acte de guerre, 1-3 général Sa.rra.il a fait arrêter les consuls [d'Aflemagme, d'Autriche-Hongrie, de Turquie [et de Bulgarie, ainsi que leurs employés, les a ■emprisonnés sur un navire de guerre et a fait |6a:tir les archives " consulaires." Il a infor-Imé de ces faits le gouvernement hellénique. Iles consulats des Centraux constituant par-Btout des centres d'espionnage, la prise est Ibonne. I Un observateur français a trouvé une no-u-iwfie et très naturelle explication de l'inacti-Ivité des Germano-Bulgares sur la frontière Igreeque, à savoir la méfiance bulgare. : Autant que nous pouvons le savoir, écrit-il, [les Grecs exigent des garanties, dont la prin-Icipale, évidemment, est la certitude absolue [qu'après les hostilàti-és ils ne perdront rien de lleurs possessions ; et cette certitude doit leur [être donnée par les Allemands, bien que les [Autrichiens né soient, sans doute, pas de cet fevis. Mais les Bulgares exigent aussi des garanties, qui sont justement le contraire. S'ils larnvent à prendre Salonique, ce qui n'est ■nullement probable d'ailleurs, ils savent que ■ce no sera pas sans leur coûter fort cher, et il ■est tout naturel que comme ptr-ix de leurs ■sacrifices ils veuillent le gardeT. Autrement, quel intérêt ont-ils à faire exterminer par nos canons et nos mitrailleuses? l'heureuse perspective de se faire massacrer tois le seul but de favoriser les projets de Guillaume ne suffit vraiment pas. Mettons-nous à leur place!... Que l'Allemagne ait une route assurée à travers la Bulgarie vers Cons-Mjinople et au delà, «sella doit leur être assez Misèrent. Jusqu'ici, en faisant le jeu de I -Uemagne, ils ont poursuivi leurs propres jTues. Le tsar Ferdinand, qui est fort amibi-Itieux, très intéressé, très pratique, très malin [aussi, et pas chevaleresque du tout, ne continuera qu'à bon escienit. Il ne se souciera pas |ae tirer les marrons du feu pour le roi de |, ruse. Si les Bulgares finissent par marcher, [cest que des deux insignes mauvaises fois, p , f'e Guillaume II et celle de Ferdinand de poourg, l'une aura roulé l'autre. I hœ nouvelles au sujet de l'offensive russe . ;r™-eie continuent à être rares. Pétro-Paae se contente de nous dire que " les com-I®- continuent au sud du Pripet," Berlin F jographie qu'il ne se passe rien, et Vienne C. .d ,clue la zone de la bataille ne s'étend î» s°uJe£Den't à la frontière de Bessarabie, fcrio a ,a,®tyr et.^ Stryi» moyenne et in-, ; ' ; les Autrichiens auraient repoussé— f « accès, naturellement !—vingt-deux as-feu « nt 900 Euss»s et faisant 1200 prisen- ■ II i P^cli ' croit savoir que le maréchal de ■L,.en,u*6 ® refusé net d'entreprendre toute E'n!» •s vlJl°'ureu®e contre Dvinsk avec les r II ^ .^^pffisants qu'il a reçus. i,r,,a/linit!vement donné l'ordre de se bor-'t. -, opérations locales. liront If,Ult a été 'comParativement calme sur le L ' anç.ais; sa_uf me tentative d'attaques d'écout» ? l? ' alieroands contre un poste «iChin 1S direction de la hauteur 193, L0„ ®paglîe' 11 ne s'est rien produit. Berlin [sans bombardement aérien d'Ostende, [l/. ,,nm J . ordre militaire—évidemment ! pnmagé" 1 Sacré"CœUT aurait été en- PSOo"?!^1' I)rot®2é britannique " Natal," de [jeudi danot3' c®nfe1?l}ent en 1904-5, a coulé [d'une Pvl, -P 011 11 se trouvait, à la suite Ppl'e m°r°,nttlnterne. Cet accident rap-1914 et jf,d^T, ?ulwark>" le 26 novembre RvèniK , rmcess Irene," le 27 mai 1915, Fonce L !US £eU? a Sheerness, avec cette dif-patre s on a pu sauver quelque prenait 704imités™®8 ^ 1'é(ïuiPase, qui com- * ^not^nm6 'ex?e de la réPonse autrichienne * "Ancon, ''rKvne &U Sujet du toxpillage de Kmandant rh, nne ™et les Pouces. Le [avoir néo-i w f s°us-marm a été puni pour lla PanicTup0™ ® ®ni1' sufiisamment compte de les P&ssa<mr régnait—par sa faute—parmi hméricS prom,et d'indemniser les familles p°.'Jipage noyes' kit procès de Ler.C ninet britannique s'est réuni deux fois jeudi pr0ehahfreS d<!S trade-uniorls 'aura lieu 6n a^emand sera saisi à la ' pmant ]Pdifférentes propositions con- * Lol;al AnLi^UXeaiix impôts. L'officieux [!lnPôts allemo^J • affirme que les nouveaux [tribuables T ,ePargneront les petits con- le journal î>rin10/.Pial de ces impôts, pré-®erlinet tJ.uÎ,^impôts sur le tabac. Le 1V|as Be Pasfpi= ,0iatt croit quJon ne pourra Sts, nj.:, e monopoles et d'impôts in-:rti cela renonce île p0U-rra pas non Plus mal" ^nss ej i , ,r aux impôts directs sur les La « G lcs héritages. 'a nouvelle6}!,® d/? Pologne" croit savoir que Venu à trent! ^°n P°rteTa i'impôt sur le «ente pour cent ! j MAXIMES DE GUERRE. Elles sont d'un nommé Sulu-Tze, qui vivai au sixième siècle avant l'ère chrétienne, et 1 " Opinion " nous les fait connaître. En voie quelques-unes :— " La guerre est l'une des principales affaire de l'Etat. La vie ou la mort, la prospérité oi la ruine en dépendent: l'étude en est iiïdis pensable. " Elle est réglée par cinq principes qui dé terminent son caractère : la voie, le ciel, h terre, le chef, les moyens matériels. " La voie met les pensées du peuple d'ac oord avec les pensées de ceux oui le dirigent il devient ainsi capable de mourir et de viviN avec eux et ignore la crainte. " Le ciel, par les temps et les saisons, créi les circonstajices. " La terre, par les distances et les accident: de teirain, dor»ne la vie et la mort. " Le chef possède la connaissance, le dé vouement, l'humanité, le courage, et l'auto rité. " Les moyens matériels sont les soldats e les officiers, les communications, et l'entre tien de l'armée." * # # " La guerre est le contraire de la morale. " Si on a un pouvoir, il faut feindre de n< l'avoir pas; si on a un moyen, il faut le dis simuler. Si on est près, il faut paraître éloigné, et rapproché si on est loin. Il faut séduire l'ennemi par l'intérêt, l'affaiblir par le désordre intérieur; s'il a un avantage, se l'approprier; s'il est plus fort, lui échapper; s'ii est irrité, Je calmer; s'il est abattu, l'exciter: s'il est calme, le troubler; s'il est uni, le diviser; l'attaquer quand il n'est pas prêt et le surprendre quand il y pense le moins. " Pour bien conduire la guerre, il faut savoir que les mêmes hommes ne peuvent être enrôlés deux fais, les mêmes réquisitions exigées trois fois. " Les appareils de guerre doivent être fournis par l'Etat, la nourriture par l'ennemi. C'est ainsi seulement que l'armée peut arriver à se nourrir. " L'Etat est appauvri par la guerre, parce que tous les produits sont expédiés au dehors, et il ne reste rien aux particuliers. De plus, le. voisinage des armées fait monter les prix de vente, et les moyens des particuliers n'y suffisent plus. D'où un grand malaise pour les gens du peuple; on peut évaluer leurs pertes à dix pour cent de leurs dépenses." Tout cela nous paraît d'une actualité brûlante. UN FORT OUI SAUTE. On a dit que le fort de Cogtnelée avait sauté. On a dit la même chose, l'an dernier, du fort de Ghaudfontaine, de l'un et l'autre fort d'An-veais. " Un fort qui saute," c'est un cliché. Un fort ne siaut-e pais—ou du moins ne saute plus, a décjaa-é un officiel- belge à notre confrère Gérard Harry. Ces formidaibles ouvrages qui comprennent des consitr-uctions en béton, des cuirassiers gigantesque, des murs et des voûtes de deux elt trois mètres d'épaisseur, couvrent plusieurs liectares. On ne peut concevoir que tout cela saute et s'effondre. U se produit des explosions dans l'un ou l'autre local et un coin du fort tombe en ruines. Mais là s'arrête le dégât. Si les Boches ont commis quelque imprudence à Gognelée, il est possible qu'un magasin à poudre, une coupole aux abords de laquelle se trouvent accumulés des projectiles chargés, une salle de machines, etc., ai-t pu sauter à la -suite d'une déflagration intempestive de poudre. M-ais quelque importants qu'ait éité c-eitte explosion, elle n'a pu Èése que locale et n'a pas atteint l'ensemble du massif bétonné dm fort. Or, entre ce massif, séparé de la campagne par un fossé de dix à quinze mètres d-e large et un glacis de 100 à 150 mètres, et les maisons les plus rapprochées, il y a trop de distance, à Oognelée, pour qu'une explosion, même très violent, ait sérieusement endommagé le voisinage. Ayant fiait comme lieutenant un sitage au fort dont il s'aigit, je suis très tranquille sur le sort de ses environs. LA "GUERRE SOCIALE" ET M. HERVE Dans la " Guerre Sociale " du jeudi 23 décembre, M. Gustave Hervé explique à ses lecteurs pourquoi il change désormais le titre de son journal, qui va s'appeler non plus la " Guerre Sociale," mais " La Victoire." Après s'être excusé de sa phrase fameuse relative au drapeau de Wagram planté dans le fumier, et _a,près avoir affirmé que le parti socialiste et Jaurès avaient, avant la guerre, réclamé les moyens de défense qui auraient préservé le pays de l'invasion prussienne (?...), M. Gustave Hervé écrit:—• La " Guerre Sociale " correspondait à une situation politique, intérieure et extérieure, qui a disparu. En abandonnant ce titre qui sent la guerre civile, je désire souligner la rupture entre notre socialisme français, revenu à ses glorieuses traditions, et le socialisme allemand qui, intellectuellement et moralement, a fait banqueroute. Je tiens à affirmer, quant à moi, que nous avons dépouillé l'âme de vaincus qui avait mis, depuis 1871, notre socialisme français à la remorque du socialisme allemand. Je tiens à proclamer que nous nous sentorvs plus près du patriote français le plus clérical et le plus réactionnaire qui veut la guerre jusqu'à l'écrasement du militarisme prussien que des pseudo-socialistes de Zimmerwaild qui ont l'air tout disposés à accepter la paix allemande.De guerre sociale, de guerre civile, nous n'en vouions plus, ni pour aujourd'hui, ni pour demain. Pour aujourd'hui, la guerre tout court. Pour demain, la concorde entre Français pour faire régner parmi nous et sur toute la terre plus de bien-être, plus de justice et plus de fraternité. — On annonce à Namur la mort de M. Arthur Coupery de St. Georges, décédé à Jausise à l'âge de 68 ans. 1916. t 1916 ! L'année de la victoire ! Du moins, nous l'eispérons fermement-. Les événements 1 de ces derniers mois ont prouvé avec assez de force pour que nous y insistions beaucoup, 5 l'inanité des prévisions sur le cours de cette x guerre ©t mis en évidence l'influence de fac- - teurs dont seul un petit nombre d'initiés—et encore!—soupçonnaient l'existence au début - de l'année dernière. Il n'en est plus toutefois, i de même aujourd'hui. L'Allemagne a sorti, peut-on croire, le fond de son sac, ou a peu . près. On connaît aissez précisément les atouts ; qu'elle a encore en main, et toutes 1-es mesures | ; sont -prises pour qu'au -bout d'un certain temps | il lui soit fait échec d'une façon à la fois dé-s cisive et définitive. C'est là, en somme toute la différence—et 5 elle est énoaime—entre lia situation à cette heure et celle qui existait au premier jour de - 1915. Nous ne sommes pa-s au bout de nos ■ peines, puisque nous devons encore commencer à mettre en œuvre les moyens que nous ' avons dû préparer pour nous placer à la hauteur de nos ennemis, mais du moins, à l'enoontre de ce qui se passait l'an dernier à paireiille époque, ces moyens exi®tent-ilis eit pourront-ils être-bientôt appliqués avec succès. U serait puéril de vouloir dissimuler que ■ 1915 nous a apporté des désillusions. ' L'échec de l'offensive franco-britannique dans ■ l'ouest, lia retraite russe suivie de l'invasion de : la Pologne, le sijccès diplomatique de l'Allemagne dans les Balkans amenant l'intervention die la Bulgarie et l'écrasement de la Serbie, enfin, l'aibaindon de la campagne des Dardanelles ne sont pas des faits de nature à exciter l'enthousiasme. Il n'en est pas moins juste de reconnaître que ces événements n'ont provoqué aucun effet décisif siur lia situation générale, que les Allemands n'ont pas réussi à abandonner les terriers qu'ils ont organisés de Nieuport à Bâ-le, que l'armée russe, loin d'être anéantie, s'est ressaisie avec une rapidité presque déconcertante, que les Alliés menacent et de deux côtés, les positions des Centraux dans les Balkans et que la campagne sous-marine organisée par von Tirpitz a lamentablement échoué. Sur tous les points, les Alliés ont essentiellement maintenu leurs positions vitales, pratiquant, généralement parlant, une prudente politique d'expectative, ne palliant les coups que dans la mesure où ils auraient pu devenir néfastes et ménageant leurs forces pour l'effort final auquel ils n'étaient pas suffisamment préparés. N'oublions pas non plus l'entrée en scène de l'Italie, succès diplomatique de premier ordre dont il ne faudrait pas sous-estimer la valeur. Fait très important aussi, les Alliés ont donné la preuve qu'avec un munitionnement suffisant, la percée dans l'ouest est possible, chose qui était mise en doute par certains " experts " au début de 1915. Les Français ont montré que les trtinchées allemandes ne sont i^as invulnérables, mais qu'il faut un effort puissant et avant tout, très soutenu, pour les traverser. Cet effort n'a pas encore été fait. U le sera. On s'y prépare et on attend avec patience l'heure propice. Les Centraux, au contraire, poursuivant le système agressif que leur dictait leur préparations complète, se sont largement dépensés, sans atteindre, toutefois, aucun résultat décisif. Il en résulte, évidemment, qu'ils se sont affaiblis dans une mesure beaucoup plus large que leurs adversaires, alors que cet affaiblissement, au point de vue du résultat final, est au moins doublé par le fait que leurs ressources sont limitées et que le blocus de plus en plus rigoureux auquel ils sont soumis affecte leurs centres de résistance las plus vulnérables. Certes, nous le reconnaissons volontiers, l'entrée en scène de la Bulgarie -et l'ouverture de la route Berlin-Constantinople, qui met à la disposition de l'état-piajor allemand une portion des effectifs ijurcs a" compensé dans une certaine mesure les pertes allemands. Mais, en fin de compte, cette compensation est faible ' au regard des forces en présence, et son seul ' effet sera de prolonger le conflit, sans affecter : en rien son résultai Industriellement, é-cono- ' miquement, et financièrement, les Alliés sont ! les plus forts, et dès que ces facteurs, essen- ; tiels dans une guerre moderne, contrebalanceront notre manque de préparation initial, le , peu de mâturité des troupes britanniques, et la coordination moins étroite des efforts dirigés , par Londres, Paris, Pétro'grade, et Rome, leur , effet sera irrésistible. Comme nous l'avons , dit souvent aux heures les plus désenchantées j de l'année qui vient de mourir, les Alliés ont , le temps pour eux, et cet élément compte ; double au fur et à mesure que les mois passent. " Long, dur, sûr," a dit le général Foch; personne, parmi nous, ne devrait perdre < de vue cette maxime primordiale. t Les vertus de l'heure sont donc toujours la ( patience, le calme, le courage, et la confiance. < Nos compatriotes auront à cœur de les pra- < tiquer, et, pairmi la douleur de l'exil qui se pro- i longe, d'imiter l'admirable stoïcisme de l'immense majorité des Belges qui, sous la botte ! de l'inique envahisseur, ne perdent pas une ^ parcelle de leur magnifique endurance et don-net à tous les pessimistes un exemple qui devrait être mieux compris. : Que ceux qui, à l'heure où le renouvellement de l'année ramène le souvenir d'instants f plus heureux hésitent et doutent, détournent ( leurs pensées des heures tristes que le temps, ce guérisseur de toutes les blessures, a déjà : précipités dans l'oubli. Qu'ils tournent leurs regards vers l'avenir. Qu'ils songent que notre ^ héroïsme et nos douleurs nous vaudront les plus magnifiques récompenses, et que la vie- c toire, en châtiant les coupables, en restaurant lies vaincus, et en frappant les lâches, fera < compter pour rien nos présentes amertumes ( F. D. R £ c — Les déclarations de décès du 15 décembre nous ont annoncé le décès de M. E. Pashael, c contrôleur du Théâtre royal d'Anvers. ^ — On annonce la mort de M. Alfred Van de ^ Wiele, doyen des courtiers en grains de la J place d'Anvers, décédé à l'âge de 74 ans. < — On annonce la mort à Courtrai de M. Eugène Nolf, administrateur délégué de la I Banque de Courtrai. î NOUVELLES DU PAYS. Nous avons publié et cité le 27 décembre, à cette même place, un article de la " Belgique " de Rotterdam, relatif à l'arrestation du bairon de Schilde, à Anvers, et qui contenait ce passage:—" ... Blessé à mort, il fut emporté vers l'arrière par ses fidèles, tandis que la ville flambait aux trois quarts. Bel exemple, et dont on aurait bien dû s'inspirer en octobre 1914." Nous tenons à déclarer que nous ne sommes aucunement d^aceord avec cette dernière phrase. Nous n'admettons pas que la destruction d'Anvers aux trois quarts eût servi en quoi que -oe soit nos intérêts militaires. La question de la reddition d'Anvers sera tranchée par un conseil de guerre, ainsi que nous l'avons dit. Alors, seulement, on saura si une prolongation du bombardement aurait présenté des avantages. Jusque là, gardons- nous d'émettre des appréciations. * # * Au Conservatoire d'Anvers la marche de l'enseignement est à peu près normale. Malgré les vides encore nombreux dans la population, le nombre des élèves qui suivent les cours n'est pas moins considérable que précédemment. Ce nombre est d'environ 900. y * * * U résulte d'un acte dépose au greffe du tribunal de commerce d'Anvers que la société coopérative dénommée le Dîner Anversois, ayant son siège 15, rue des Chenes, a été constituée, par devant le notaire Vanderavoort, pour une durée de cinq -ans. Elle a pour objet l'exploitation de restaurants en faveur d-e la bourgeoisie, l'achat et la vente de produits alimentaires, nécessaires pour l'exploitation des dits restaurants. Le fonds social se divise en parts de 50 francs chacune ; il est illimité, son minimum est fixé à 27,000 francs. Le président du conseil d'administration est M. Robert Osterrieth; vice-présidents: MM. Henry Moss-ly, administrateur des Hospices civils, et Ch. Pirée, négociant; secrétaires: MM. Augus-teyns, membre de la Chambre des députés, et R. de Nave, professeur; trésorier: M. J. Tis-sen, comptable; directeur: M. E. Van Obber-ghem, industriel; économe: M. A. Christiaens, instituteur; administrateurs: MM. Robert Osterrieth, Môssly, Pirée, Augusteyns, de Nave, Tissen.Van Obberghem, Christiaens, Vanderaa, administrateur du Mont-de-Piété, tous à'An- , vers ; Hasse, architecte, à Berchem-lez-Anvers, F. Claessens, directeur de société, et A. Roe-landts, ingénieur de la ville d'Anvers. Commissaires: MM. J. Van Doorselaere, président du Bureau de bienfaisance, A. Vermeulen, négociant, J. Mees, directeur de la minque communale, et F. Steger, conseiller communal à Anvers. * * * La guerre fait revivre la diligence d'autrefois. De Louvain à Malàmes et vice-versa il y a maintenant un service régulier pour voyageurs et marchandises par voitures fermées, trois fois par semaine. Le départ a lieu, à < Louvain.de la rue de Bruxelles, et de Malines, s de l'Hôtel De Tent, rue du Beffroi. * * * Les affiches boches:— " Le gouverneur général en Belgique vient ] d'autoriser l'inscription, au budget de l'Etat ( pour 1916, d'une somme d'environ 45J mil- ; lions en vue de payer les intérêts et de faire j Le service d'amortissement des emprunts con-Lraetés paT les neuf provinces, pour couvrir Les deux contributions de gu-esrre: la première s ie 48-0 millions—dont le versement total est opéré—et la seconde de 40 millions par mois, lui vient d'être soumise au vote (?) des différents conseils provinciaux." * * * Depuis le 5 décembre dernier, tous les Belges ïont munis d'une nouvelle ciarte d'identité ; il 3n cat de même, depuis le 15, pour les femmes belges. Le renouveffl-ement des cartes pour les sujets d'origine allemande ou étrangère s'est dôtùité le %r) décembre. ; Les administrations communales chargées ie la distribution de ces certificats d'identité mt reçu des instructions très sévères sur leur "édaction, et il a été porté à la connaissance les employés qui les dressent que lia moindre ' erreur commise en faveur de l'intéressé sera rigoureusement punie. Outre la carte d'iden-àté, les jeunes gens en âge de milice ont reçu, oris de leur déclaration, un bristol spécial por-iant le cachet " in Ueberwacihung " avec ordre i brm-ell de Ira faire remplacer à la moindre niaculation. Comme ces cartes coûtent à celui r lui doit en être porteur, la somme de trois r narks, il n'est pas douteux que oe carton I superflu a été créé dans le seul but de fournir i) me ressource de plus aux finances si indi- s fentes de l'Empire ! * é Sur l'ordre des Boches, les -administrations I communales procèdent en ce moment, dans t oute la Belgique, à un prétendu recensement les pommes de terre. Chaque habitant doit v léctereir sur une formule ad-hoc la quantité p le tubercules qu'il a en -cave, même si elle est nférieure à 50 kilos. 1< Mais il doit aussi indiquer le nombre des >ers'onnes qui logent sous son toit. Les Boches t «cherchent toujours les maisons vides ! n * * * n L'inspecteur des étapes von Unger a com- 11 nuniqué les avis suivants :— 0 " lo. Toutes les administrations et les fonc- d ionnaires officiels belges de la zone des tapes doivent, pour autant que la franchise c >ostale leur est accordée, remplacer doré-îavant l'indication: ' Staatsdienstsaohe-Ser-'ice d'Etat' par la suivante: ' Staatsdienst-ache: Staatsdienstzaken.' L'emploi de l'in-li-cation française est sévèrement défendue. 0 " 2o. Dans la zone des étapes, l'extraction s l'alcool de céreales ou de plantes -sarclées pommes de terre, navets) est interdite. Les f iutorisations spéciales doivent être deman- l lées à l'inspection des étapes." Beaucoup de femmes—la plupart peu re- j ommandables—confectionnent des sacs pour r es tranchées boches dans une salle de la j Jare du Sud. Un grand nombre de machines , coudre y ont été amenées. Les Boches r oupent l'étoffe que les femmes cousent. I Aussi l'expression "zakje3 maken". est a irise de mauvaise part à Gand ! C'est une 1 tonte d'en fabriquer. g LE BLOCUS LEGITIME. DECLARATIONS ALLEMANDES. Les Allemands, pressés par la famine, fonl en oe moment dans les pays neutres une propagande effrénée, non seulement pour la soi-disant " liberté des mers," mais aussi contre la légitimité du blocus britannique, taxé d'inhumain.Dans une note largement répandue par l'agence Wolff et ses succédanés, M. de Beth-mann-Hollweg, chancelier de l'Empire, ne craint pas de déclarer:— "Tous les empiétements de l'Angleterre sont, comme on le reconnaît, effectués pour couper les vivres à l'Allemagne, et faire ainsi mourir de faim une population paisible, procédés contraires à toute humanité !" Le reproche d'inhumanité est plaisant d-e la part de l'homme qui a sa part de responsabilité dans le massacre de plus de cinq mille civils belges, dans l'hécatombe odieuse du " Lusitania," et dans le meurtre judiciaire d'Edith Cavell. Mais, au fait, les Anglais ont-ils le droit d'affamer la population civile de l'Allemagne assiégée pour accuier son gouvernement et ses généraux à la défaite? Les Allemands vont répondre eux-mêmes. Que dit le maréchal Moltke, le vainqueur de 1870? Dans une lettre datée de Versailles, le 22 décembre 1870s il écrit :— Pour pouvoir bombarder Paris, il faut d'abord que nous soyons maîtres des forts; toutefois, je compte bien plus sur un auxiliaire lent, mais sûr : la faim ! Nous savons que dans la plupart des maisons, on ne fait plus de feu, malgré la dureté épouyantable de cet hiver précoce; cela tient à ce qu'il n'y a plus de charbon du tout. La famine n'est pas encore là—" ist noch nieht da "—mais il y a déjà son précurseur: la cherté des vivres. La classe moyenne manque de tout et depuis longtemps déjà. Que dit Bismarck, l'idole de tout Germain i-i-gne de ce nom? Aussitôt après la capitulation de Paris, écrit-il le 21 janvier 1871, nous ravitaillerons, bien entendu, la capitale. Mais auparavant, il faudra qu'on nous délivre 700,000 fusils et 4000 canons ou, sans cela, nous ne donnerons pas un morceau de pain et nous ne laisserons sortir personne. Nous occuperons les forts et nous mettrons les Parisiens à 1-a diète jusqu'à ce q-u'ils aient conclu avec nous une paix qui nous satisfasse.Mais, objectera-t-on peut-être plutôt spé-ùeusement, ces faits ne concernent que la guerre sur terre, et le siège d'une forteresse. Soit, soyons larges et acceptons l'objection, ^oici alors le généTa-1 Caprivi, chancelier de 'empire allemand. U est parfaitement clair ;fc explicite. U déclara le 4 mars 1892, au ïeichstag—et on peut vérifier cette citation lans les annales parlementaires allemandes— i l'occasion d'une motion demandant que des nesures fusses prises pour faire respecter le commerce et la navigation maritime dans les ;uerres navales:— Plus un payis dépend du commerce maritime, plus il est nécessaire de couper toutes ses communications en cas de gueaTe sur mer. Ce pays pourrait, en effet, avoir Besoin de ce commerce pour sa propre nourriture et pour les matières premières nécessaires à son industrie. Je suis d'avis qu'interrompre la navigation de l'ennemi restera un moyen indispensable de lutte; celui que fait la guerre veut en atteindre le but par tous les moyeuLS y compris celui d'interrompre tout commerce de l'ennmi. PERSONNE NE PEUT RENONCER A CETTE ARME SUPREME. C'est du reste ce qu'on fait dans la guerre sur terre. Si quelqu'un, pendant le siég-e de Paris (en 1871), avait envoyé un train de vivres vers la capitale française, CE TRAIN AURAIT ETE ARRETE PAR NOUS. U en est de même sur mer. Voilà qui est clair, net, précis, péremptoire, rréfutable. Caprivi, représentant le gouvernement allemand, a justifié dès 1892 le blocus de l'Alle-aagne pair la flotte britannique, et démenti a,r avance les sophismes larmoyants de Beth-lann-Hollw-eg cherchant à apitoyer les neutres ur le sort des bébés boches. D'abord, l'Allemagne n'avait aucun besoin e faire la guerre, et elle ne l'a faite que arce qu'elle se croyait sûre de la gagner en rois mois, et d'éviter le terrible blocus. Les Belges ont fait échouer son plan machia-éli-que. Si elle souffre, elle n'a qu'à s'en rendre à elle-même, et à se déclarer vaincue. Sinon, les Anglais continueront à lui serrer i vis, chaque jour un cran de plus. Nous recommandons en tout cas les oita-ions ci-dessus à tous nos amis neutres. Et ous voudrions que le gouvernement britan-ique recueillit et repandit pairt-out les décla-at-ions d'Allemands approuvant le juste pro-édé de guerre qui les acculera demain à la éfaite. IN DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans 3 Royaume-Uni sont informés que les " Board f Trade Labour Exchanges " (qui sont les eules autorisées par le gouvernement britan-ique de présenter des ouvriers belges aux atrons anglais) ont un grand nombre d'em-lois à conférer surtout dans les industries gricoles et du génie civil. "Des offres de service doivent être faites à la Purse du Travail la plus proche du domicile ; -our l'adresse, se renseigner au bureau des osites de la localité. 'Des Belges se trouvant dans les asiles de îfugiés à Londres peuvent s'adresser aux tourses du Travail qui sont établies dans ces siles; d'autres Belges résidant à Londres, à i Bourse du Travail à 6, Catherine-street, trand. ECHOS. Pour les petits réfugias. M. l'abbé Paul Van Houtte, auteur de " La Belgique et 1-e Crime de Guillaume II," dont le nom est si populaire à Londres parmi nos i réfugiés, qui ne s'adressent jamais en vain à lui, avait organisé, dimanche après-midi, à l'issue du salut belge, célébré chaque dimanche, à la cathédrale St. Georges, une superbe fête de Noël, à laquelle il avait invité ses nombreux protégés. Cette fête, qui était présidée par Mgr Da Wachter, évêque coadjuteur de son Eminenca Mgr Mercier, se donnait dans une salle de W-estminstêr Bridge-ioad, S.E. Elle fut des plus réussies, et petits et grands y prirent 'e plus vif plaisir. Où se serait cru en Belgique, et l'atmosphère familiale qu'on y respirait réconforta grandement les nombreux assistants, et leur fit oublier, pour quelques heures, qu'ils étaient en exil et loin de la Mère-Patrie. C'était plaisir de voir la joie qui rayonnait sur tous les visages, et celle-ci aura été la plus belle récompense pour le digne abbé Van Houtte, qui était littéralement surpassé pour l'organisation de cet.e petite fête de famille. Ua theatre de comedie a Richmond. Plusieurs milliers de nos compatriotes résidant, tant à Richmond et dans les environs, nous apprenons qu'un imprésario bien inspiré, se propose d'organiser chaque semaine des représentations françaises de comédie et de vaudeville. Ii a loué à cette intention le Castle Théâtre de Richmond, -et a confié la direction artistique de l'entreprise à M. Viroux, Tégisseur général au théâtre Royal d'Anvers. Une troupe de tout premier ordre interprêtera les œuvres du répertoire, parmi lesquelles:—" Loutte," "Le sous-préfet de Châ-teau-Buzard," " La Cagnotte," etc. Le premier spectacle aura lieu, en matinée, le samedi 8 janvier, avec les " Surprises du Divorce." Les vacances du soldat belge. Le montant des souscriptions en faveur des vacances du soldat belge -se montent à ce jour à £535 6s. Pour la Noeï des Petits Pauvres. Nous venons encore de recevoir de M. G. R.: 5s. * Club Eelge de Manchester. Le Club civil et militaire belge, 315, Oxford-road, Manchester, avec le concours du Geneva Club, donnera demain dimanche 2 janvier 1916, à 6 heures du soir, un concert intime et artistique, à l'occasion du renouvellement de 1 an. De nombreux excellents artistes anglais et belges s'y feront entendre. L entrée est gratuite, et tous les membres de la colonie belge de Maniche&ter et des environs sont cordiaknent invités à assister à cette soirée, au cours de laquelle une collecte seia fai-te au profit de l'œuvre officielle de la Croix-Rouge de Belgique. Une jo ie fete de Noël. Une fête des plus réussies a eu lieu le jour de la Noël dans une maison mise à la disposition de quelques familles belges à Onslow-gardens. Grâce à l'obligeance de Lady Lugard un superbe arbe de Noël abondamment garni de cadeaux réunissait dans l'après-midi petits et grands. Le isoir les habitants de l'immeuble que dirige depuis bientôt une année avec un inlassable ^dévouement Miss Mari-on Sadler, se retrouvèrent -autour d'une table bien servie et passèrent entre eux quelques heures des plus agréables. Ce doit être un descendant du bruyant personnage d'Alphonse Daudet, cet artilleur qui, lors _ de la bataille de la Marne, alors qu il était complètement dépourvu d'obus, tirait ses gargousses. Spn observateur lui ayant fait remarquer qu'il ne voyait aucune trace de chute de projectile alors qu'il entendait parfaitement le coup de départ, il répondit: "On s'en f...; ça fait du bruit!" — Il y a plusieurs jours, une nouvelle proclamation a produit quelque sensation à Bruges. Cet édit défendait de chanter ou de jouer 'es chansons " Scheele Louise " (Louise la Louche) et "La Liberté." Tous ceux qui possédaient un exemplaire de ces deux chants durent les remettre sans retard au commissaire de police de leur quartier ! "Scheele Louise" visait la fille d'un éche-vin de Blankenberghe qui s'était fiancée au Kommandant de cette ville et se promenait fréquemment avec le Boche et ses para its. Quelqu'un composa immédiatement une chanson sur cette histoire. Tout Blanken-berg-lie la chantait et on allait bientôt l'en-tendre à Bruges, lorsque la proclamation fui affichée. L'auteur de " Scheele Louise " a été condamné à trois années d-e prison. annonces! 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordijM, e.T.p Prière de s'adresser directement «. nos bureaux, 104 Shoa. lane, au premier. /^HABLE'S VAN EYCK, clairon A.14, S/IL V7 armee belge, demande marraine. /COUTURIERE demandée rôur dirigieT ua afjrtepSrEltar avec * références à Madam. DENTISTEYÏ—VICTOR COTILS, ""d'Anes (rue Quellin).—Consultations tour les jours de 2 30 à 0 fleures.—Oxlord-street 351 Téléphone, 2782 Mayialr DLLE belge, bonne éducation, parlant bien français, connaissant couture, demande place dame d® compagnie.—S. V. S.» Ospringe House, Sherbornc, Dorset. FEANCOIS PICON, mitrailleur A. 233 armëd belge, dout les parents sont restés à Tournai, ne reçoit pas de nouvelles; désire marraine pour correspondre. ON demande dans famille belge une femme dé chambre sachant très bien coudre; bonnes réf rencoa exigees.—ificrire: G. G., bureau du journal. # ^ICTOR LIEUARD, A.18, 3-e escadron, a.arméo v belge, en campagne, sans nouvelles de ses parents depuis 1e début de la guerre, serait lieureurs de trouver une marraine. NAISSANCES. M«et Mme Jean Donnet-Eyben font part <ia • l'heureuse naissance d'une fille: Marie-Elisabeth. 1, Gloucester-gardens, Kichmond Hill, Surrey..

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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