La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 07 Maart. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cn6xw48q8j/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. DIMANCHE 7 ET LUNDI 8 MARS 1915. Nos. 66-67. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. VIOLENTES ACTIONS D'ARTILLERIE EN BELGIQUE. UNE PANIQUE DANS UNE FERME PAEIS, 6 mars.—Communiqué officiel de 15 heures:— En Belgique des actions assez violentes d'artillerie ont eu lieu dans les régions de Nieuport S et d'Ypres. De la Lys à l'Aisne il y a eu des ca-nonnades intermittentes. , p .i En Champagne le progrès que nous avons tait hier dans te ravin au nord-ouest de Beauséjour a produit une nouveue contre-attaque des Allemands, mais elle fut repoussé. Tout 'notre progrès dans la région de Perthes signalé dans un communiqué précédent a été maintenu. Prè^ de Vievile, en Haye, au nord-| ouest de Pont-à-Mousson, un feu bien dirigé sur une ferme a produit une panique parmi les soldais qui l'occupaient. Ils s'enfuirent vers les f bois, poursuivis par nos obus. Près de la forêt de Parroy des groupes d'Alle-mands ont essayé, sans succès, d'attaquer nos avant-postes. PARIS, 0 mars.—Communiqué de 23 heures: En Belgique, dans les dunes notre artillerie a effectue un tir effectif sur les batteries de Wes-i tende. . _ Au nord d'Arras, dans la région de Notre Dame de Lorette nos contre-attaques continuent de Pr0" presser. A ce point les Allemands, qui avaient [ de grands effectifs, ont subi un sérieux écliec. En Champagne, dans le ravin au nord-ouest de Beauséjour, une contre-attaque allemande a été I repoussée. La pluie, qui n'a fait que tomber [ toute la journée, a produit un ralentissement-I dans les opérations En Alsace le progrès fait par nous dans les [ Vosges, au Hartmanns Wei'erkopf, s'étend s.ur I plus de 200 mètres de tranchées allemandes, f Dans la soirée du 5 écoulé nous avons repoussé ! une contre-attaque pn face d'Uffholz et fait sauter i un dépôt de munitions" à Cerney. La nuit passée | nous avons balayé avec notre artillerie les postes avancés ennemis qui essayaient de s'établir sur le Sillakerkopf, a l'est de Hohrieck.—Exchange. • SUCCES DANS LES VOSGES. AVANCE EN ALSACE. PARIS, 7 mars.—Communiqué officiel de 15' [ heures :— Nous continuons à gagner du terrain au nord I d'Arras dans la "région de Notre Dame de Lorette, [; où nos contre-attaques ont enlevé des tranchées. [ Les pertes de l'ennemi ont été considérables. En Champagne nous avons légèrement pro-[ grosse au nord de Perthes et au nord-ouest de lfcauséjour. Dans es Vosges nous avons emporté successivement à l'ouest de Munster les deux sommets I du petit et du grand Eeichsackerkopf. L'en-i: mi fit deux contre-attaques, commençant à | Jlulubach et Stoswihr, c'est-à-dire, au sud et au I nord. Ces deu^. contre-attaques furent complèfce-i ment repoussées. Sur la rive droite de la Feclit nous avons cap-: turé Imburg, à un mille au sud de Sultzeren. Ce succès fut complété plus au nord par la capture de la hauteur 856" et au sud par la capture . do Hautes Huttes. Finalement à Hartmanns-wi eikopf nous avons repoussé une contre-attaque livrée par un batail on allemand, qui subit de considérab es pertes et laissa de nombreux prisonniers entre nos mains.—Reutèr. UN TRANSATLANTIQUE EN FEU. LES PASSAGERS SAUVES. LONDRES, 6 mars.—Un des grands transatlantiques français, " La Touraine,." qui, on se appôile, assista au sauvetage des passagers du "Vuiturno" en octobre 19.13, a pris feu hier à environ 600 kilomètres de ;a côte sud de l'Irlande.Un premier télégramme par T.S.F. fut reçu à \alentja, sur la côte sud-ouest d'Irlande, dans la i matinée d'hier; le té.égramme disait: "La Tou-raine," position 4S.06 nord, 20.14 ouest, signalé ! -u danger, feu à bord. Vapeurs "Rotterdam," . "Swanmore," " Cornishman," etc., partis à son secours. Un télégramme suivant reçu à Queenstown ' i?ait que ie " Rotterdam " avait atteint le vapeur en flammes et se trouvait prêt à le secourir au besoin pour transborder ".es passagers. Des télégrammes furent envoyés pour dire aux autres vapeurs que leur secou.s n'était' plus nécessaire, l'nt e'emps, cependant, le signal de détresse ' avait été recueil.i par un croiseur arig'.ais qui .patronil ait dans l'Atlantique, et ce ui-ci était parti à toute vapeur vers l'endroit de l'accident. Des nouvelles de New-York apprirent ensuite lue les passagers étaient en sécurité. Un télégramme Reuter dit que suivant la douane de New-York il se tvouvait à bord 38 Passager^ de première, et 4 0 d'entrepont, et que dans, a cargaison se trouvaient 4494 caisses de cartouches. " ha Touraine, qui avait ouitté New-York pour p Havre 'e 28 février, appartint à la Compagnie générale T ansatlaritlque ; c'est un vapeur à deux hé'ioes de S !°9 tonnes, construit en 1890. PAFIS, 7 mars.—Le feu qui a éclaté dans une Ps oa'es est combattu éneTgiquement et semble ivoir étémaîtrisé partiellement.—Reuter. L^S EGLISES DES FLANDRES. . AMSTERDAM, 7 mars.—Le " Maasbode " publie une "ettre d'un chapelain de Dixmude qui dit îiue dans le district ecclesiastique de Dixmude *' ne reste pas une église qui 'ne soit endommagée.1. , Quarante ésrises environ ont été démolies et > curés de Saint-Georges, Maoïnekens^ere, Vlad-; >!oo et Ysenberghe sont morts. , , L'abbé Deman, curé d'Eessen, près Dixmude, , fat fusillé dans le parVis de sa paroisse. Le i Bourgmestre d'Handzaeme fut également fusillé, j "'-Reuter. ENCORE UN ! i AMSTERDAM, 7 mars.—Un télégramme de Bruxelles au " Fande'sb'ad," daté de vendredi, annonce nue le Zer-T-e'in L8, ar-ès une tournée | - reconnaissance, heurta p'usieurs arb-es, en : ' ■ t a'torrir à Tir'emont, ve"s le soir. Le 1 ■■ _ iwib'e fut endommagé à tel point, ou'il fut nécessaire de le dégonfler. P usieu s hnmmes -a section d'aviation avivèrent bientôt sur | 6s lieux, et demontèrent 'e Zeppelin. Les pièces i jurent ensuite embarquées dans un train en ! Partance vers l'Allemagne.—Central News. — Le " Lokalanzeiger " dit que le " Muenche: Zeitung" a été confisqué pour avoir publié i P0 article de. fond recommandant l'annexion de l& Belgique. ' ' vant~r e~ Allemands contredisent la nouvelle sui-ant îaijnelle ie •« Thordis " aurait coulé une sous-^ « dernier étant rentré au port tain ot sauf» LES ALLIES DANS LES DARDANELLES. COMBATS DE TERRE. L'ESCADRE DES INDES BOMBARDE" SMYRNE. LONDRES, 7 mars.—Le secrétaire de l'Amirauté publie le communiqué suivant:— Des nouvelles complémentaires ont été reçues du vice-amiral Carden, au sujet des opérations du 3 mars et jours suivants. Aucune action ne fut possible le 3 jusque 2 heures de l'après-midi, quand, malgré que la température fut encore défavorable. 1' "Irrésistible," T '"Albion," le "Prince George" et le "Triumph" reprirent l'attaque sur le fort Dar-danos (E) et les" canons cachés dans l£ voisinage. Ceux-ci furent moins actifs qu'auparavant et furent visés avec plus de précision par les navires. Une reconnaissance utile par hydroplanes désigna remplacement de plusieurs campements et de deux batteries permanentes. Le 4 mars le temps se mit au beau et les opérations de bombardement et de repêchage de mines à, F intérieur du détroit furent reprises. Entre temps des groupes de démolisseurs, couverts par des détachements de la brigade de marine, de la Royal Naval Division, furent débarqués à Kum-Kale et Seddul Bahr pour poursuivre le nettoyage de la région à l'entrée. Le groupe die Seddul Balir découvrit et détruisit quatre canons Nordenfels. Des escarmouches eurent lieu sur les deux rives et l'on constata que l'ennemi gardait les village^ en grand nombre. Ce jour encore, plus loin silr la côte; le " Sapphire " réduisit au silence une batterie de canons de campagne âu nord de Kikili, dans le golfe d'Adramyti, et les défenses de Besika furent bombardées par ie "Prince George." Les pertes suivantes furent subies le 4 : 19 .tués, 3 manquants, 25 blessés Le 5 mars l'attaque commença par. un tir indirect du " Queen Elisabeth " sur les defenses de la passe. Qette attaque fut soutenue, au moyen d'obus, par 1' "Inflexible" et le "Prince George." Le tir fut limité à deux forts, armés comme suit :— Rumilieh Medjidieh Tabia: 2 canons de 28cm., 4 canons de 21cm., ô canons de 8cm. 7. Hamidieh 11, Tabia: 2 carions de 36cm. Namazieli : 1 canon de 28cm.. 1 canon de 25cm., 11 de 21cm., 3 de 20cm., et 3 de 15cm. Le "Queen Elizabeth" tira 29 salves avec des résultats satisfaisants: le dépôt de Hamidieh Tabi.a. qui est un ïort important armé des meilleurs canons et îes plus lourds, sauta. Les deux autres forts furent endommagés. Le tilde 1' "Inflexible" et du "Prince George" fut observé de l'intérieur des Dardanelles par 1' " Irrésistible," le " Canopus.'i* le "Comwallis" et 1' "Albion." Bien que ces navires étaient visés par dés canons cachés dis ne furent pas touchés. Le "Sapphire" tira de nouveau sur des troupes dans le voisinage du golfe d'Adramyti et détruisit une station militaire à Tugburnal Le 5 mars encore le commandant en chef des Indes orientales, le vice-amiral Sir Richard Peirse. arriva avec une escadre de cuirassés et de croiseurs au large de Smvme. Un bombardement méthodique du fort Yenikalé fut exécuté au cours de l'après-midi pendant deux heures dans des conditions de temps favorables. Trente-deux coups portèrent, faisant des dégâts considérab os au fort; il v eut deux fortes explosions apparemment de dépôts. L' " Euryalus," qui battait le pavil'on du vice-amiral, tira a.vec une nrécision remarquable de ses canons-arrière de 21cm. Son tir ne reçut aucune réplique. Actue.lement on a commencé le bombardement à une portée rapprochée, les conditions atmosphériques étant bonnes. La réduction des forts de Smyrne constitue un incident nécessaire dans l'opération principale. UNE VERSION TURQUE. AMSTERDAM, 6 mars.—Suivant un télégramme de Constantino^le, le dernier communique turc est comme suit:— Hier soir une flotte ennemie tenta sous un feu violent de débarquer des troupes sur des points do la côte près de Seddul-Bahr et de Kum-Kale, en dehors de la portée de notre artillerie. Au début nous laissâmes faire l'ennemi, mais plus tard nous répliquâmes à leur tir. Soixante so.dats ennemis, débarqués près de Seddul-Bahr, s'enfuirent vers leurs canots et battirent en retraite, laissant derrière eux vingt morts et blessés. Quatre'cents soldats ennemis, qui avaient débarqué ^-ès de Kum-Kale furent repoussés, perdant 80 morts et b'essés. Nous perdîmes six morts et 25 b'essés dans les deux combats. Après cet échec d'hier la flotte ennemie se divisa en plusieurs parties et bombarda les ports ouverts et non défendus de Dikili, Sarnisak, et Aivalik. sur la nier Egée. Deux aviateurs qui survo'èrent le go'fp de Saros tombèrent en mer, et leur machine disparut dans l'eau. Sur les autres théât-es de la guerre il n'y a rien à signaler.—Reuter. LE COMMUNTQHE FRANÇAIS. PARTS. 0 mars.—Un communinué, publié par le mimVèrie de la marine au sujet du bombardement des Dardanel'es, dit:— Trois cuirassés stationnés dans le golfe de Saros bombardè-ent par un fcii indirect au-dessus de la pén.'nsu'e de Gallipoli 'es forts turcs à la poime de K:'id-Bahr, oui défend le côté européen de la passe entre cette pointe et la pointe de Narak. La rortée fut corrigée par ountre cuirassés stationnés à l'entrée des Dardanelles. Les résultats du bombardement furent très satisfaisants. Le dépôt d'un des forts sauta. Aucun des navires ne fut atteint. Vendredi trois cuirassés de la flotte alliée bombardèrent à longue'portée les. forts de Yenikalé, à l'entrée "du golfe de Smyrne. Ce fort, qui fut .sérieusement endommagé, ne répliqua pas.— Reuter. LES FORTS DE SMYRNE REDUITS AU SILENCE. SUCCES DE LA NOUVELLE ESCADRE. ATHENES, 7 mars.— Les batteries sur les hauteurs de Smyrne ont été ré u'tcs au si «enec. Une escadre anglaise bombarde les forts à • l'entrée du golfe de Smyrne.—Reuter. Note.—Smyrne est le principal port de mer en Asie mineure. Il a une population de 200,000 habitants, et est un centre commercial actif, non seulement pour ses fameux tapis, mais pour ses manufactures de soies, de coton, de laine et de poterie; son commerce est estimé à 200 millions de francs par an. — On annonce la mort du docteur Raulier et de M. Daubressc, expert-comptable, conseiller communal socialiste de Mdns. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. SUCCES SUR LE NIEMEN. ! POURSUITE DE L'OFFENSIVE EN GALICIE. PETROGRADE, 6 mars.—Communiqué du grand quartier-général :— Sur la rive gauche du Niémen les Allemands furent repoussés derrière la gare de chemin de 1er de Simno, ainsi que dans le district de Lei-puny. ' La_ distribution de troupes sur la rive droite du Narew ne montre aucune modification essentielle.Sur les routes dans la direction de Lomza des combats obstinés continuent. La nuit de vendredi nous_ délogeâmes d'une hauteur commandant le côté ouest de la grand'route de Stawiski à Lomza. Près du village de Karwowo nous capturâmes sept mitrailleuses Sur la rive gauche de la Vistule, dans le district de la Pilica, les Allemands ont commencé vendredi une attaque sur un secteur limité de nos positions au village de Domanevice. Dans les Carpathes, les Autrichens continuent leurs attaques futiles dans la direction de Baliz-rod.En Galicie orientale nous poursuivons l'offensive après avoir repoussé les Autrichiens de leurs positions fortifiées sur la rivière Bystrica, où nous avons capturé cent prisonniers.—Reuter. LA GARNISON DE PRZEMYSL. LA CHASSE AUX PRISONNIERS RUSSES. PETROGRADE. 6 mars.—Un communiqué semi-officiel publié aujourd'hui dit:— La garnison de Przemysl a cessé de faire des sorties, mais l'artillerie est devenue très active, tirant sur nous un grand nombre d'obus de grand calibre. Néanmoins ils n'ont pas le moindre effet, un millier d'obus n'ayant blessé qu'un seul de nos hommes. Les Autrichiens .font un lir extrêmement violent sur nos aviateurs, qui survolent la forteresse presque tous les jours. Le 5 mars notre artillerie abattit un avion allemand du type Albatros près de la statiou de Sokolka. Les aviateurs furent faits prisonniers. Les Allemands ayant besoin des prisonniers russes pour avoir des informations au sujet de la répartition de .nos troupes sur la rive gauche de la Vistule ont promis une récompense de 125 francs pour chaque soldat russe capturé. Le G mars nous avons capturé un lieutenant allemand qui avec quelques volontaires faisait la chasse aux prisonniers russes.—Reuter. LES FRANÇAIS SONT PRETS. PARIS, 6 mars.—Un communiqué du ministère de la mariné dit:— En vue de la situation dans les Dardanelles, et en vue de parer à toute éventualité, le gouvernement a décidé de concentrer une force expéditionnaire dans le nord de l'Afrique. Les troupes seront prêtés à s'embarquer au moment où le signal sera donné et seront envoyées à quelque point où leur présence serait exigée par les circonstances.—Reutèr. L'ALLEMAGNE REFUSE D'ENVOYER DES OFFICIERS. PARIS, 7 mars.—Un télégramme de Genève annonce que le quartier-général allemand a refusé d'accéder à la demande du feld-maréclial von der Goltz d'envoyer en Turquie 50 officiers d'artillerie pour la défense des Dardanelles.— Central News. LE "GOEBEN" ET LE :! BRESLAU." COPENHAGUE, 6 mars.—Le " Politiken " a reçu un télégramme de Rétrograde disant que le " Goeben " a été mal arrangé et le " Breslau " sérieusement endommagé, et en conséquence les Turcs auront fort à faire pour maintenir leur position contre les attaques de la flotte russe.— Éxchange. LES HUMS^SATYRES. LE SERMON DUM CURE DES FLANDRES. LONDRES, 6 mars.—La Fédération catholique de l'arcliidiocèse de Westminster a publié la déclaration- suivante :— Récemment on a publié dans toute la presse anglaise et sur le Continent des allusions copieuses à un sermon odieux qu'un prêtre belge aurait prêché au sujet dé la conduite à tenir Dalles femmes belges victimes d'outrages des Allemands. Comme la Fédération est sûre qu'un •sermon pareil n'a pas été prononcé, nous avons communiqué avec Mgr De Wachter, vicaire-général de Son Eminence le cardinal Mercier, et avons obtenu de lui un démenti officiel qu'un tel sermont n'a pas été prêché. Voici la' lettre de Mgr De Wachter :-r- St. George's Cathedra! Ilouse, 4 mars 1915. Monsieur,—Mon attention a été attirée récemment par la Fédération catholique de Westminster sur un sermon qui aurait été prêché par un Belge, conseillant une certaine conduite a tenir nar des femnies belges victimes d'excès Allemands d'une nature terrible. J'ai l'honneur de déclarer que cette histoire est entièrement inventée, et est; comme tous les catholiques le savent, opposée à la doctrine chrétienne. Agréez, etc., etc., De Wachter, évêque de Dionysius, évêque auxiliaire et vicaire-général de S. E. le cardinal Mercier. LES ENVOIS D'ARGENT EN BELGIQUE. La Commission for Relief in Belgium qui, d'accord avec le,Comité National de Secours et d'Alimentation, a assuré depuis novembre le ravitaillement de la population civile belge, annonce qu'elle peut se charger d'effectuer ries ve:sements aux Be.ges restés en Be gique (territoire occupé). Ces paiepients. se feront dans les conditions suivantes:— 1. L'intéressé devra se présenter aux bureaux de la Commission for Relief in Be gium, 3, London Wall Buildings (2e étage), London Wall, City, où il pourra faire sa demande tous les jours de 10 heures à 13 heures (à partir de mardi, 9 mars); 2. Il devra verser un montant de livres sterling équivalent à la somme de francs qu'il veut faire verser en Belgique, cette somme en livres étant calculée au change de 25 fr. 40: 3. Il devra aussi garantir que les fonds transmis ne profiteront d'aucune façon à l'ennemi. Les paiements en faveur de personnes belges, do sociétés belges ou de banques belges seront, d'ailleurs seuls acceptés. LA TUERIE DE SURICE. ONZIEME RAPPORT DE LA COMMISSION OFFICIELLE BELGE D'ENQUETE. BOURREAUX ET VOLEURS. vu Huite ei fin du onzième rdpport de la Commission (officielle belge) sur la violation des ; règles du droit des gens, (les lois et des coutumes ; cl s la guerre:— Le lendemain matin, vers six heures, les soldats, enfonçant les portes et les fenêtres à coups de crosse, forcèrent les habitants à sortir et les condusirent dans la direction de l'église. En cours de route les soldats tiraient sur les-gens les plus inoffensifs. " C'est ainsi que le vieux chantre de la paroisse, Charles Colot, âgé de SS ans, qui était venu sur sa porte, fut fusillé ; les soldats Te roulèrent dans une .couverture et y mirent le feu." Le nommé Elie Pierrot, qui sortait de sa maison en feu, portant sa bellemère impotente et âgée de plus de SO ans, fut saisi par les Allemands, qui le fusillèrent à bout portant. Le l'acteur des postes,, Léopolcl Burniaux, son fils Armand, prêtre depuis un an, et un autre de ses fils lurent tués sous les yeux de Madame Burniaux. Celle-ci son dernier fils, professeur au Collège de Malonne, furent réunis au groupe des habitants et entraines avec eux sur la route de Romedenne. Dans un jardin en contrebas de la route gisait le cadavre d'une femme; deux petits enfants pleuraient à ses côtés. Arrivés " aux Fosses," les habitants furent conduits sur une terre en jachère. Ils étaient là, env.ron 50 à 60 personnes, hommes et femmes. "Il était à peu près 7 1/4 heures du matin. A ce moment, on fit mettre les hommes d'un côté et les femmes de l'autre. Un officier arriva, qui nous dit en français, avec un fort accent allemand: Vous mérite^ d'être fusillés tous; une jeune fille de 15 ans a tiré sur un de nos chefs, mais le conseil de guerre a décidé que seuls les hommes seront fusillés; les femmes seront prisonnières. Ce qui se passa alors n'est pas à décrire. Dix-huit hommes étaient là, debout. A coté des curés d'Anthée et de Onhaye, et de M. labbe Gaspiard, il y avait là notre curé, M. Poskin et son beau-frère M. Schmidt, puis M. le docteur Jacques et son fils Henri, un tout jeune homme de lu ans à peine; plus loin, Gaston Burniaux, fils du facteur, Léonard Soumoy; plus loin encore, les nommés Balbeur et Billy, celui-ci avec son tils, âgé de 17 ans environ; enfin, il y avait un homme de Onliaye et un autre de Dinant, qui etaient venus chercher asile à Surice, puis deux autres encore, dont je ne retrouve pas les noms. On faillit ranger, piès' d'eux le petit garçon de M. Schmidt, Il n'avait que 14 ans: les soldais hesitèrent, puis le repoussèrent brusquement. A ce moment, je vis un jeune soldat allemand—je le dis en toute sincérités—qui était si ému que de grosses larmes tombaient sur sa tunique et, sans s'essuyer les veux, il se dé-lournait pour n'être pas vu de l'officier. "Quelques minutes s'écoulèrent: puis, sous nos -regards épouvantés et au milieu des clameurs ues femmes qui criaient: '.tuez-moi aussi: tuez-moi a ussi," malgré les cris des enfants, on rangea les hommes au bord du chemin creux qui va.de la grand route \ers le bas du village. Il nous faisaient des signes d'adieu, les uns de la main, no oUt-p5, l°u>- casouette ou de leur clianeau. .Le jeune Henri Jaeques's s'appuyait sur l'un des •pretres. comme pour chercher asile et secours ; auprès de lui et il criait: 'Je suis troup jeune, ie I n a? lias le courage de mourir.^ Ne nouvant supporter davantage ce spectacle, je me tourna' dé cote et me couvris les yeux des deux mains. Les soldats tirèrent uni salve et tous ]es hommes «effondrèrent- On me dit: 'Regardez, ils sont tombes. Quelques-uns étaient pas morts sur le coup: on les voyait remuer l'un . ou l'autre membre; les soldats les achevèrent à coups de crosse sur la tête, et parmi eux M. le curé de Wv^Lqu\Ya"'L;?.'' dit Plus tard' a eu la tête nonîb'emeni tuméfiée. lt,a?s,M'6 achevé, tes Allemands asfoml »r.-nt 1-s radavrea ; ils prirent les montres, V? li Çue?„Ics porte-monnaie et les portefeuilles. J. Schmidt portât, nr.i dit Madame Schmidt une somme d environ 3000 francs; elle fut volée' . s!;, !: docteur Jacouas était également porteur d une somme importante ; sa femme ne put dire exactement a combien elle s'élevait Sur ces entrefaites, des soldats allemands Tême on-'i/f" , "«"."'r -Vi,?t0r Caillot et atSnt meme qu il fut arrive il l'endroit où venaient d.etie fusilles les autres, 011 tira sur lui et ie le lfcffîHreu™','U1"mêm-! S°n COips lomba aans village de Suric-e fut entièrement pillé. Le fin rla-'ns ,'a nuit «» mardi, a con fJSFl il e, a 3°ul'nc'e mercredi. Le coffre-mité Madame veuve Laurent-Mineur a été dyna- 1>"s I 1 maisons qui constituaient lo village Q seulement ont échappé à l'jiicéndie 0 ' 8 ; Le présent rapport ne donne qu'une imase ;>, complète des ravages et îles crimes commis p£r 1-lunée al emande dans la province de Xamur us manquons de renseignements concernant trois des six canton* que comnte l'arrondissement de Namur; les chiffres de 800 persmnes S "t 1100 maisons brfllées admis actuellement pour ce seul arrondissement devront donc être nvaioré, SJiarr-ndlss2"u;lu' ,de Dinan'. outre le chef! , Lu. villages ont été détruits. Dans l'irron dissement de Plrlinneville,- 20 villes ."Pété saecag«s. pi'lés et plus ou moins incendié" 6'e u ns la province entière, qui compte :;i; t nnn habitants, près de 2000 personnes inoffensives ^ hommes, femmes e^t enfaiits ont été massacrées. ' „„L?i£l?miSSiOn/.PriV0U1' "R'0 3e ^ borner à t ■ i !]i:s îa.ts, estimant qu'aucun commentaire n ajouterait à leur tragique élo quence Hle croit cependant que les conslatiom ciusBmnsleeS C1'dessus «ppellent certaines con- On a dit que.lorsque lu Belgique fera le compte de ses pertes, il apparaîtrait .que la guerre v fit plus de victimes dans h, population civile oub piiini les hommes appelés à servir le pava sur les champs de bataille.- Ces prévisions que U ra-ison se relusait a accepter sont dés à présent conlirmees en ce qui concerne la province' de ...1111111 ou, dans certaines régions, la uioiLiô do K ljopu.lat.on mâle et adulte »°dispkn,. X'bofreiî des incendies de Louvain et de Termonde, des massacres d Aerschot, du Luxembourcr et du Br<i-bant se trouve dc-passé par les tueries de Dinant de lamines, d Andenne, de Surice et de Narnùr ' Le iSamurois a vécu au XXme siècle toute 1 ônouvante des anciennes guerres avec leur accompagnement légendaire de massacres en masse de la population, d'orgies santr'arites, ..10 mises à sac et n incendies de villes entières. exploits des bandes mercenaires du A v I|tre s'ecle o^t été dépassés rar ceux de l'armée nationn'e d'un pays oui persiste à revendi-°.u®r. a Première place parmi les peuples de hautp civi is°tion. Le atïé'nand, ne contestera -as I l'exactitude des faits ou'^ttestent les ruines' et les tombes dont not^e sol est couvert; mai? il s'est déjà efforcé de disculper ses armées en affirmant qu'elles n'ont fait oue réprimer, selon les lois de la guerre, les actes d'hostilité auxquels elles furent en butte de la part de la population belge. Dès le premier jour la Commission s'appliqua à rechercher ce qu'il pourrait y avoir de fondé dans cette allégation, si invraisemblable pour qui connaît notre ueuple. Voir la Métropole des 27 et 28 février, 1, 2, 4 et ô mars. SUR LE FRONT. LE ROI ET LES RECRUES DES 6e ET 26e DE LIGNE. Le Roi Albert a assisté, il y a quelques jours, à la réception des recrues du Ge et du 2(Je de ligne. La cérémonie, très émouvante dans «a noble simplicité militaire» s'est déroulée non loin du moulin, désormais historique, qui vit,' le 30 novembre, les soldats des 6c et 26e de ligne accomplir un de leurs -plus vaillants' exploits. Dans le carré étineelaht des bayonnettes dressées. Je colonel a salué le Roi et a adressé aux soldats quolques paroles vibrantes de patriotisme. Le Roi parla ensuite :— " Anciens soldats du 6e et du 26e de ligne, dit-il, je vous convie, à accueillir avec bonté les nouvelles recrues, qui vont être vos compagnons de luttes ; soyez pour eux des guides bienveillants au milieu des difficultés de la guerre; soyez vraiment frères d'armes, afin de pouvoir opposer une barrière infranchissable aux envahisseurs, car nous devons, avec l'aide de nos alliés, même au prix de la mort, lutter jusqu'à la libération de nos provinces." Le Roi, s'adressant encore aux officiers, leur exprima la confiance qu'il avait en eux. Puis, il fit un historique méticuleux de toutes les Dpérations auxquelles le 6e de ligne a pris part depuis l'entrée en campagne. Il insista parti-3ulièrement sur la courageuse résistance du régiment à Nieuport et à la prise de Ramscapelle, le ' 30 novembre 191-1. Il rappela aussi la belle conduite du bataillon qui, le 17 décembre, en coopération avec les troupes françaises dans les lunes, urit aux Allemands de nombreux prisonniers.Au milieu des acclamations, le 'Roi passa la revue des deux beaux régiments, aux accents de la " Brabançonne." LE PILLAGE SYSTEMATIQUE DE LA BELGIQUE. ON NOUS PREND 3| A 4 MILLIONS PAR JOUR Un publiciste allemand, Ludwig Ganghofer, :iui accompagne l'armée allemande dans l'ouest, vante dans les " Dernières Nouvelles de Munich," l'organisation méthodique du uillage in Belgique et en France:— Tout le travail s'accomplit en vertu de ce> principe : "Faire venir le moins possible d'Allemagne pour les besoins* de l'armée ; tirer le plus possible du pays conquis; et tout ce qui peut être utilisé au pays, le faire passer en Allemagne." Pendant trois mois, il a été pourvu aux besoins de l'armée dans la proportion des quatre cinquièmes par le pays occupé. Maintenant même, bie*i que les sources du pays occupé com-neneent à rendre avec moins d'abondance, notre armée de l'ouest en tire encore les trois cin-juièmes du nécessaire. Par là, d'après un calcul ctabii sur la moyenne, il est économisé à l'Allemagne de '3 millions 1/2 à 4 millions de marks par jour. Ce bénéfice de la victoire s'accroit encore des prolits de la guerre économique menée, con-oimèment au uroit des gens (?) contre le territoire conquis, c'est-à-dire par l'utilisation des ressources immenses transportées de la Belgique et lu nord de la France en Allemagne, telles que prises de guerre, approvisionnements de forteresses, céréales, lainages, métaux, bois. Go Que l'Allemagne économise-ou gagne par cette 5 u erre économique dirigée avec intelligence com-i'ie-oia e peui, s évaluer journeLement à 6 ou 7 millions de marks, et le total des profits rassembles par l'Allemagne derrière le front ocei-iental des opérations depuis le commencement -*e.„.a guerre peut se chiffrer à environ deux milliards. Un officier de haut grade me disait, à Saintr Quentin, moitié plaisamment, moité avec réflexion : "Etonnant ce' qu'un homme peut apprendre! En réalité, je suis officier de la garde lu corps de Potsdam. Maintenant, je fais 1© commerce du bois et de la laine. Et même avec succès "1 Peut-on rêver quelque chose de plus odieusement cynique? heureusement que tout ceia se rayera plus tard, quand les bandits d'outre-Rhin seront forcés de rendre gorge ! APRES LE CUIVRE, LE CUIR. LE HAVRE, A mars.—Un industriel venu de Bruxelles a déclaré au " XXme Siècle " :— Si la période des violences et des atrocités parait momentanément suspendue, nous en sommes naintenant-à ce que j'appellerai la période du ' pompage économique." On nous prend nos naehines-outils, après nous avoir pris nos chenaux, notre bétail, nos grains, notre cuivre. On îous prend aussi nos cuirs. Vous savez l'importance de l'industrie du cuir m Belgique. Elle occupe la seconde place dans a hiérarchie des industries rangées dans l'ordre le leur chiffre d'affaires. Or,, les Allemands s'emploient à la ruiner. C'est ainsi qu'avant le 1 janvier, ils ont ré-juisitionné tous les Cuirs dans les tanneries de novince. Us en ont pris ainsi pour 25 à 30 pillions. On a pris également, toutes les ma-ières tannantes. Je me demande avec quoi l'on abriquera la chaussure en Belgique. Tous ces cuirs ont été transportés à Berlin, où 1s seront estimés par les soins d'une société for-née sous les auspices du ministère de la guerre, a Kriegsleder-Actiengesellschaft, et dont font partie tous les notables industriels allemands, "es cuirs seront estimés sans que les intéressés ioient à même de se défendre et sur la base du )iix du mois de juillet. lTn journal technique illemand, le " Ledermarkt," avoue cyniquement lue la différence de prix entre les prix de juillet t ceux d'aujourd'hui, prix auxquels ces cuirs eront distribués aux industriels allemands, sera ersée à des œuvres de bienfaisance. Les cuirs lui ne sont lias utiles pour la. fabrication de ■haussurès militaires seront vendus en vente pudique. Or l'article 52 des conventions de La iaye, signées pUr ie Kaiser, stipule: "Des ré-;uisitions en nature et des services ne pourront itre réclamés des communes et des habitants, que >our les besoins de l'armée d'occupation." On ie peut pas avouer plus cyniquement le vol! Les délégués de la société que je viens de citer ont venus voir tous les négociants en cuirs de Belgique et voici comment ils parlent: "Nous renons pour vous acheter vos cuirs et vous avez out intérêt à vous arranger avec nous à l'amiab'e ar sinon vous êtes evrosé à voir ces cuirs saisis )ar l'autorité militaire." Ce ou'ils osent appe'er un achat n'est en réalité lu'une réquisition Or, les Allemands se sont nterdits toute réquisition par le contrat en vertu luqucl ils reçoivent 40 millions par mois, grâce . l'émission des nouveaux billets de la Société îénérale. Mais les Allemands tentent d'avoir réponse à out et, à l'objection, ils ont le front de riposter ;ue le cuir pourrait être déclaré en quelque sorte ontrebande de guerre et être traité comme le uivre qui a dû être déclaré à l'autorité mili- i aire ! Quand on a un revolver à braquer sur la loitrine de celui avec qui l'on discute on a fou- ; ours le dernier mot. Ah î les pillards !... LES ESPIONS ALLEMANDS. SIX ARRESTATIONS DANS LA REGION DE FURNES. LE HAVRE, 4 mars.—Depuis un mois environ, raconte le "XXme Siècle," les moindres déplacements de troupes dans la région de Fuîmes étaient connus presque aussitôt par les Allemands. Peu après le passage des régiments, le chemin suivi par eux était repéré et les obus commençaient à pleuvoir. Un firojeclile vint s'abattre dans le cabinet de travail, qu'avait occupé, peu de jours auparavant, à l'hôtel d« ville, le roi Albert. La chasse aux espions reprit de plus belle, et ne tarda pas à donner des résultats. On démasqua d'abord deux officiers allemands, vêtus en médecins anglais, qui circulaient nuit et jour dans Fumes et—pour dissimuler leur joie—témoignaient du plus grand zèle dans les soins à donner aux soldats alliés blessés. Deux prétendus colporteurs, cachés dans des roseaux, furent arrêtés ensuite. L'un d'eux—un officier allemand habitant depuis de longues années les bords de l'Escaut—se vanta, avant; d'êtie passé par les armes, d'avoir trahi son pays d'adoption. Il mourut en criant: "Vive le Kaiser ! " Enfin, ces jours derniers, deux gendarmes belges furent appréhendés à leur tour au moment où ils effectuaient une ronde près de Ramscapelle. Ils avaient sollicité de leurs chefs-la surveillanee des lignes alliées pendant la nuit, «afin de dénicher les suspects qui auraient pu s'y introduire. Or, ces deux gendarmes n'étaient autres que des Allemands ayant réussi, on rasait comment, à se faire incorporer dans la légion belge. La surveillance continue et les espions nouveaux que l'ennemi pourrait envoyer dans~la région ne pourront plus s'y maintenir. LES BELGES EN ANGLETERRE La dernière représentation de la " Komman-datur " a eu lieu samedi soir au Critérion Théâtre après une série de 15 représentations, chiffre qui constitue le record des pièces françaises à Londres.Ce soir lundi à huit heures et demie première de " La Flambée," de l'auteur belge Henry Kiste-maekers. Cette œuvre a déjà été interprétée en anglais au St. James's Theatre sous le titre de " The Turning Point." On y reverra MM. Du-quesne et Libeau, ;i côté desquels on aura l'occasion- d'applaudir Mlle Yvonne Mirval, dont les Parisiens ont souvent apprécié le talent dans diverses créations au Théâtre Antoine. Inutile de rappeler la notoriété de Henry Ivistemaekers, l'un des écrivains les plus appréciés du Théâtre français contemporain et l'auteur de "La Blessure" et " L'Instinct." " La Flambée " ne pourra tenir l'affiche que pendant une semaine, avec matinée? mercredi et samedi à 2£h. POUR LES BELGES SANS TRAVAIL. D«s arrangements-ont été pris par le gouTernement britannique pour organiser l'émploi clcs Belges daue l'industrie; britannique par 1 intermédiaire de6 bourses dp. travail du Boa-rd pf Trade, et il est essentiel, dans l'intérêt mémo do nos compatriotes, que les Belges ne l'adressent pas à d'autrea intermédiaires. Lo Board of Trade a entrepris d'obtouir pour les ouvriers ou oumères belges Qui chercnent de l'ouvrage, des falairo-i et des couditions do travail, pour le moins aussi avantageuses que celles otfertes par de bons patrons aux ouvriers anglais. Nous- avons conclu un accord avec le Board oi Trade, par lequel nous serons iniormés à dos intervalles réguliérs de* branches dans lesquelles il y a des offres d'emploi pourvant être acceptées par les Belges. Nqus .-ummes en mesuro do publier ci-dessous un? *>rCir.ière listo d'offres d'emploi:— HOMMES. Pour mach. a déoolleter. Voor raaeh à dccolloter. Pour tours h revolver. Voor reyolverdra-aibanken. Pour mach. à rectifier. Voor Slj-pmachienen. Pour mach. à fraiser. Vcor fraiseermachicncn. Pour étaux limeurs. _ Voor kleinschaafmachieue* Pour mach. n mortaiscr. Voor heekmacmonen. Pour mach. à raboter. Voor rchaafmachicnciu Pour mach. à percer. Voor boorraachienen. Pour tourneurs. Voor draaiers. Pour tôliers. ' Voor blikslagers. Pour monteurs. Voor monteurs. Pour fondeurs do bronze. Voor kopergietors. Pour forgerona do toutes Voor emeder.s thu a 11» catégoriel. eoorten. Pour outilleurs. Voor geriefmakert?. Pour armuriers. Voor Kowccrmakcrs. Pour vanniers. Voor raandenmakers. Pour vanniers. Voor fyne mandenmakerc Pour cordiers. Voor touwslagers. Pour travailleurs €n onirs. Voor lederworkers. Pour ajusteurs pour matrices. Voor matriccmakcrs. Pour toutes catégories do tra- Voor wolwerkcrs van ail# vailleurs eu laiues. soorten. Pour la bonneterie. Voor breigoedwerk. Pour chaussures pr. hommes. Voor schoenmakcrs voor _ ,, , . manneu. Pour la brosserie. Voor borstelmakers. Pour travailleurs eu spcJtor. Voor spclterwerkore. Pour des instruments scieii- V"oor wefenschappolyk# tifiquœ. apparu atniakért. Pour verreries. Voor Glaswerk vau ail* soorten. FEMMES. Toutes catégories de travail- Wolv/erketers van ail» leurs en laines. soorten. I.a brojKcrie. Voor horstelmnaksters. Pour la bonneterie Voor breigoedwerk. Tout Belge qui est on état d'accepter cl, désire obtenir do J'ouvraga dans uno do oos branche-: peut l'adresser au Labour Exchangp. Catherine-street, Straud (1er étage), eu vue d'y fournir tous les détails au sujet do ses capacités. Les femmes doivent s'adressor à la bourso .do travail à Great Marlborougli-6treet W. Nous croyons savoir que des arrangements .spéciaux Ont été pris à Earl's Court, à l'Alexandra Palaee Skating Rink, et au camp d'Edmonton, pour les Belges résidant dans ces centres, et qu'ils peuvent s'y adresser pour v fournir les ren.seignemcnta nécessaires au 6Ujet de leurs capacité. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILES. 9 panco la ligne.—Joindre lo montant aux ordres, a.v.a LES personnes pouvant donner des renseignements au sujet des familles Deceon ou' Londot, rue du Nord, Gilly (Charleroi) sont priées de vouloir bien noius écrire au bureau du journal. Bureau de y, albert serste and co., à 8, Littlo St. Andrew-strcct. 6 heures. Loûdon, W.C. lîcnscigncmentK gratuits eo charge toujours do lettres, paquets et missions de confiance, ainsi que do faire VENIR DES PERSONNES dn Belgique. Prix modérés.,. Références séi'icusos La SEULE MAISON do co genre connue depuis lo début de la guerre. LIEGE.—Tout habitant de cette viiie empioyô dans L'INDUSTRIE DU CAOUTCHOUC est, instamment prié do s'adresser aux burpanx de la VICTOR TYRE CO.. Ltd.. 15. Carteret-street. Westminster. MAISON de Ghartéred Aceountants demande pour Paris comptable connaissant la comptabilit•; d'hôtel. Age 19 » 22 ans.—S'adresser à " E E.," c.o. J. W. 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Eigtbourne.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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