La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1519 0
20 november 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 20 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5717m04w9r/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LA MÉTROPOLE ONE PENNY rsOHT: CINQ CENTIME» HOLLANDE! VIJF CENT CONTINENT! DIX CENTIME! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 24»" ANNEE MARDI 20 NOVEMBRE 1917 No. 324 la grande guerre Les grands secteurs italiens CAPTURE DE JAFFA Mvstérieux mouvements contre Pétrograde Dans l'immense et âpre lutte qui se livre sur le front italien depuis Asiago jusqu'à l'embouchure de la Piave, on peut distinguer deux secteurs où l'on assiste à des combats d'une violence particulière. L'un d'eux est le secteur des montagnes, entre Asiago et la Piave moyenne. L'extrémité sud de cette ligne montagneuse qui domine la plaine vénitienne est divisée en deux par le cours de la Brenta qui se dirige vers le sud et qui forme un couloir offrant, avec ses deux grandes routes et une voie de chemin de fer, d'excellentes facilités pour une avance de l'ennemi. L'objectif actuel des Austro-Allemands c'est d'atteindre Bas-sanof un nœud assez important de voies ferrées et dans le but d'empêcher, ou tout au moins de retarder aussi longtemps que possible ce mouvement, 1 infanterie italienne livre une série d actions d'arrière-garde sur ~.'cs sommets neigeux du Mont Meletta et du Mont Grappa et les pics inférieurs entre la Brenta et la Piave. Sur la Piave inférieure ou, en plusieurs endroits l'ennemi a réussi à prendre pied sur la rive occidentale de la rivière, l'avantage remporté par l'ennemi n'est qu'un succès tout à fait relatif, car à la suite de leur passage, les Autrichiens se sont trouvé dans un terrain marécageux, sans routes, entrecoupé de fossés de drainage, où toute avance est impossible et où ils se trouveront dans la même situation que les Allemands devant l'Yser en 1914, où les inondations montant et redescendant de façon constante, constituent une perpétuelle menace de mort. D'ailleurs,comme nous l'avons déjà fait ressortir,l'ennemi,dans cette région, est exposé au bombardement par les moni-tors italiens, auxquels sont venus se joindre des monitors britanniques. Toute la situation tend vers une grande bataille qui décidera du succès final de l'invasion austro-allemande. En ce moment, les combats que livrent nos alliés italiens ont pour seul but d'arrêter l'avance ennemie dans la plaine, pendant un temps assez long pour permettre aux renforts français et britanniques de s'établir solidement dans les lignes italiennes et d'achever leurs préparatifs soit pour une vigoureuse défense, soit pour une contre-attaque sur une grande échelle, au cas où l'ennemi donnerait des signes de faiblesse. L'abandon de Venise serait un sacrifice cruel pour le pays- Défendre la ville ou laisser livrer une bataille générale au nord de la lagune dans laquelle se trouve la cité historique ne pourrait avoir comme conséquence que la destruction de la ville par le bombardement de l'ennemi; cette destruction, qui pourrait être parfaitement évitée par un adversaire de loyauté reconnue, puisqu'une ville évacuée et située sur une île ne peut jouer aucun rôle militaire dans un plan défensif, mais avec le vandalisme allemand et la haine féroce de l'ennemi de tout ce qui est beau et gracieux et n'est pas allemand, il faudrait s'atten- -dre' à une destruction complète par principe.Toutefois, l'Italie est prête à tous les sacrifices, même les plus grands êt l'esprit de stoïque détermination de tout le peuple italien, uni devant le danger commun, se retrouve dans une lettre que vient d'envoyer à un de ses amis Signor Pezzotti, procureur du Roi à Udine : "Nous, Vénitiens, dit-il, nous avons donné tout et nous avons perdu tout. Une seule chose reste et elle sera faite avec une main de fer et un cœur ferme si elle est nécessaire pour le bien du pays, c'est la destruction des rives des fleuves encore en notre possession et l'ensevelissement sous les flots des plaines vénitiennes. Bien que nous verrions disparaître la terre de nos pères et nos foyers, nous aurons encore le courage et la force de crier: "Vive l'Italie!" Les dernières nouvelles, plus ou moins autorisées de Russie, indiquent avec cer titude que Kerensky a subi une défaite devant Pétrograde et que l'ancien généralissime-président de la république de Russie est en fuite. Les troupes maxi-malistes occupent Gatchina et l'état-ma-jor de Kérensky a été arrêté. Quoique ce soit à peine ici la place pour de longues réflexions à ce sujet, la désillusion au sujet de l'autorité de Kerensky est générale. Sa seule force jusqu'ici a été de composer avec ses adversaires et à faire admettre son point de vue, quelque désastreux qu'il fût pour le pays, par des périodes éloquentes. Animé d'un courage physique très grand, il n'a su s'appuyer que sur des mots. Ce n'est que quand il a vu jusqu'à quel degré de désorganisation le pays et la populace sont allés qu'il a essayé <de remonter le courant, mais le courant l'a noyé. Suivant une correspondance^ adressée dimanche soir de Pétrograde au Daily Chronicle, la guerre civile continue. Une armée considérable s'approche de la capitale, on ne sait dans quel but. Une autre armée s'approche de Moscou, paraît-il, Il y a eu des combats à Kazan et Taskent. L'armée de Kalédine, le hetman des cosaques, n'est pas encore arrivée, comme on l'avait dit, à Khar-kov et à Voroney. Elle se trouve toujours dans le bassin du Donetz, à mi-chemin entre Novo-Tcherkask et Voroney. A Pétrograde, la ration de pain a été réduite à trois quarts de livres tous les deux jours. Le gouvernement de Zederblum (dit "Lénine") s'est déjà divisé en deux. Les commissaires du Commerce et de l'Industrie, les ministres de l'Intérieur, des Vivres et du Travail, les commissaires des Voies et Communications, de la Presse et de la Garde-Rouge annoncent leur démission. Ils considèrent qu'il est nécessaire de se mettre d'accord avec les autres socialistes pour former un gouvernement de tous les partis socialistes. L'Assemblée de l'Ukraine a déclaré " l'indépendance de l'Ukraine. On ajoute aussi Que l'armée de Kerensky se compose de 300 cosaques- Les troupes du général Allenby ont fait leur entrée triomphale dans Jaffa, qui fut occupé sans résistance. L'ennemi continue sa retraite dans la direction du nord, probablement vers Damas. La conquête de la Palestine, qui, dans peu de temps, sera complète, cause une profonde émotion en Allemagne où l'on se rend compte du coup porté au prestige de l'Allemagne et à sa politique mondiale. "L'attaque en Palestine, dit la Gazette de Voss, est une attaque contre l'aile allemande, tandis que l'offensive britannique en Flandres est une attaque dirigée contre l'autre aile." o—o Un hommage mérité Le roi Albert et M. Hoover En- témoignage d'estime et de reconnaissance, le roi' des Belges a fait remettre son portrait à M. Herbert Hoover qui, avant d'être nommé dictateur aux vivres en Amérique dirigeait, avec autant de courage que d'habileté, la Commission for Relief in Belgium". mnmnmnm^mnmnmnm BELGES, UNISSONS-NOUS ! » On s inscrit à la F édération Nationale Belge aux bureaux de LA METROPOLE et de L'INDEPENDANCE BELGE Aux Etats-Unis Hommage à la Belgique, à son Roi et au cardinal Mercier Ce n'est pas sans fierté et sans émotion que les patriotes belges liront le texte du discours prononcé par M. d'Ur-bal (frère du général français) lors de la réception de la Mission belge à Spoka-ne (Etats-Unis), le 7 juillet 1917. Ils y puiseront réconfort et courage. Spokane, réjouis-toi, sois fier de l'honneur qui t'est fait aujourd'hui. La délégation du plus noble des peuples est dans tes murs. Oui, nous avons le privilège de posséder en cette enceinte une partie de la grande âme belge champion de l'humanité. Où trouverai-je, messieurs, l'expression des sentiments que votre présence éveille en nous. Vous nous apportez la réalité de si grandes choses. Mais, nommer la Belgique n'est pas tout dire. La Belgique, syntèse de tous les dévouements, de tous les héroïsmes, des plus sublimes immolations. La Belgique qui domine les plus hauts sommets où la gloire ait atteint. La Belgique martvre du droit, sanglante sur le calvaire de son sacrifice.Et qui l'a placée, cette petite nation, hier encore trop peu connue qui l'a placée sur ce point culminant d'où elle domine le monde el les siècles. Oui? Son Roi, par un mot : "Vous ne passerez pas-". Par ce fefus, qui barrait la route aux hordes barbares, ce souvenir sublime immolait son peuple chéri, il le savait, mais il sauvait aussi le monde £n affirmant la priorité du droit sur la force, c'est-à-diVe du principe chrétien sur le paganisme. Et ce grand Roi qui eut cette force d'âme, est aujourd'hui l'idole du monde civilisé, l'idole du siècle pourtant le plus anti-monar-chique parce que roi il a sauvé la démocratie moderne. Vive Albert 1er, roi des Belges. A côté de ce grand roi est une autre figure qui illumine de l'auréole de sa sainteté toute cette spmbre période de la plus barbare des guerres. Comme a toutes les heures critiques de l'histoire, l'apôtre de Dieu a surgi. Sur les ruines fumantes de son université chérie, sur le glorieux bûcher de Louvain, la ville des lumières spirituelles l'éminent cardinal Mercier s'est levé. Debout, ferme, inébranlable en face du plus arrogant des oppresseurs, cet auguste vieillard, personnification du droit chrétien, affirme les limites des droits du conquérant, il établit sa responsabilité, il cite à la face du Ciel et de la Terre le spoliateur infâme et, le Kaiser ne peut arrêter sur ses lèvres ardentes la'parole de Dieu. Il ne peut détruire ses lettres pastorales qui volent aux quatre coins du monde où elles portent le verdict écrasant, irréfutable de l'histoire. Hommage au grand apôtre d'un grand peuple. O ! toi Sublime Eminence vénérée. Quand Dieu donne a une nation de tels chefs c'est qu'il veut la sauver. O Roi sublime, Eminence vénérée, vous nous êtes les garants de la libération du votre sol prédestiné.Et enfin, messieurs, finissons en acclamant l'armée belge, dont depuis tantôt trois longues années, le monde émerveille suit fiévreusement l'épopée glorieuse. L'armée belge, petits soldats placés à dessein par la Providence en sentinelle avancée sur les frontières de la civilisation pour en faire respecter les droits. Vous savez comment il fut fidèle à sa mission ce soldat de Dieu... et le monde en suspens dans une admiration extasiée pendant ces trois semaines où il arrêta l'avalanche de fer qui se ruait sur le monde. Saluons le général Léman, ce brave des braves et en lui toute cette héroïque armée belge, qui par sa résistance à Liège, nom à jamais mémorable, a préparé la victoire de la Marne, sauvé Paris de l'invasion et le monde de la domination tudesque : mais, messieurs, portons nos regards au delà des mers et n'oublions pas que là-bas gît captive sous le pied de l'oppresseur la plus auguste des martyres qui attend de nous sa délivrance.Sur le sol de la glorieuse France lé drapeau américain vient de rejoindre celui des alliés, que ses étoiles y soient l'aurore du resplendissant soleil de la Victoire de demain, de ton indépendance reconquise pour toujours. O Belgique impérissable et immortelle. Vive la glorieuse Belgique ! Vive la grande Amérique! Vive ma France adorée. A pareil discours, il n'y a rien à ajouter. Il nous montre une fois de plus l'estime dans laquelle nous tiennent nos amis d'Amérique. Et ceci n'est qu'une preuve à côté de nombreuses autres. J. de l'E. o—o A Gand, des scènes émouvantes se produisent quotidiennement près des cuisines cetî-trales. Enfants, vieillards, hommes et femmes viennent voir si rien n'est resté. Ils enlèvent les plus petites parcelles encore adhérentes aux parois des récipients à soupe afin de les porter chez eux où attendent des affamés... La sympathie du Canada pour la Belgique Dès le commencement de la guerre, le Canada a témoigné d'une ardente sympathie pour la Belgique. Une des œuvres qui le prouvent le mieux c'est "Le Secours pour les Victimes de la guerre en Belgique", sous le haut patronage die S. A. R. le duc de Connaught et du duc de Devonshire, gouverneur général du Canada. M. Goor, consul général de Belgique à Ottawa, en est le président effectif. Le secrétaire-trésorier honoraire, M. A. De Jardin, vient de présenter le rapport (27 juillet 1917), qui comprend la période de septembre 1914 au 15 juin 1917. C'est à cette occasion que nous en parlons, car ce document révè;le l'effort vraiment admirable que s'est imposé le Canada, pendant ces trente-trois mois, pour venir en aide à la population belge. Nous ne pourrions mieux faire que de citer la partie du rapport de M. De Jardin, qui indique l'énorme contribution canadienne à l'œuvre de secours : "Les souscriptions du peuple canadien, par l'entremise du Comité central exécutif canadien de l'Œuvre de secours pour les Victimes de la guerre en Belgique, atteignaient, au 15 juin 1917, le total de 2.827.191 dollars 47, soit fr. 15.000.000. "D'importantes sommes d'argent ont aussi été envoyées directement par des Canadiens à l'organisation belge de secours en Angleterre, le Comité national de Secours en Belgique, ou à diverses organisations charitables par l'entremise du consul général de Belgique au Canada, M. M. Goor. Ces dons se divisent nar nrovinces comme suit • Gouvernement canadien $ 23.750.00 Nouvelle-Ecosse ... ... 6-051.62 Nouveau-Brunswick ... 48.014.00 Ile du Prince Edouard ... 5.764.00 Québec ... ... ... 40.740.00 Ont'ario ... ... ... 21.192.52 Manitoba ... ... ... 4.677.05 Saskatchewan ... ... 67.116.92 Alberta ... ... ... 5-173.05 Colombie britannique ... 7-939-89 Territoire du Yukon ... 3-393-95 Non classifiés ... 541.66 Total $ 234.355.23 "Ces souscriptions, ajoutées à celles reçues par le Comité central, font un total de 3.061.546 dollars 70 ainsi contribué par le Canada, soit 41J c. par tête (prenant pour base le dernier recensement disponible, celui de 1911). "Le montant contribué par l'entremise du Comité central exécutif et les nombreux comités provinciaux et sous-comités se compose comme suit : Dons en marchandises $ 1.495.042.71 Dons en argent ... ... 1.340.520.65 Total $ 2.835.536.36 O—o Panique à la bourse de Vienne Ces derniers jours se sont produits à la Bourse de Vienne des événements très importants. Le 6 novembre, les opérations ont dû être interrompues à une heure de l'après-midi à cause de la tournure que les affaires avaient prises. Le 7 novembre, on a repris les affaires. Dans les opérations de coulisse, les obligations de première classe tendues tout à coup ont perdu au cours de la journée 115 couronnes, les actions des entreprises de transports en ont perdu 150, celles de l'industrie sidérurgique 210 couronnes; les actions des fabriques de canons ont perdu 130 couronnes, les tabacs ottomans 300 couronnes et les actions des entreprises de transports tur* ques 260 couronnes. ri r» Un appel de la " Gazetle de Lausanne" La Gazette de Lausanne adresse à tous ses confrères un émouvant appel afin que, sans distinction de partis, de confessions, de langues, ils demandent au conseil fédéral d'intervenir pour obtenir que, quoi qu'il arrive, les cités merveilleuses de l'Italie soient préservées. " Vicence, Padoue, Verone peut-être, et peut-être Venise la Féerique, Venise la majestueuse, la reine des reines, sont menacées des dévastations irréparables que cette guerre a déjà causées en tant de lieux vénérés. Qui interviendra, dit la Gazette de Lausanne, pqur les faire épargner?" Le Pape et la censure militaire belge La Stem uit België (16 novembre) annonce qu'à la suite de la reproduction sans commentaires par la Métropole du 16 octobre d'un passage d'un article du Père L. J. Callu-waert, O.P., intitulé " Le Pape et les Hom-Pourquoi le Pape peut parler de la paix' , paru dans la Stem uit België du 19 octobre, ce dernier numéro a été interdit sur le front belge. On sait déjà que notre numéro du 26 octobre a été également interdit. La Stem uit België confirme donc que son numéro du 19 octobre où paraît le texte original de l'article pacifiste et défaitiste du Père L. J. Callu-waert, O.P., n a pas été arrêté au moment de sa publication et qu'il a fallu par consé-• quent l'intervention de la Métropole pour provoquer cette mesure. Nous faisons remarquer que la Stem uit België est un organe publié dans la langue de la majorité des soldats belges, qu'il a les allures d'une " Semaine religieuse qu'il est activement répandu par les aumôniers flamands, et qu'il a bénéficié de subsides officiels... belges. Nous faisons remarquer aussi que l'article que nous avons cité n'est qu'un simple échantillon de la propagande défaitiste que poursuit depuis des mois la feuille en question. Celle-ci annonce aujourd'hui qu'elle a " demandé " maintenent la censure préventive. Nous notons que, dans le même article où elle fait cette annonce, elle défend ainsi—avec l'autorisation de la censure belge — le point de vue qui a justifié son interdit : " La thèse incheminée du Père Calluvvaert est en réalité celle du Pape lui-même ! Elle est à peu près la traduction littérale de The Pope's Peace Note (La note du Pape sur la paix (page 10) publiée par The Catholic-social Gitild (La Conférence catholique sociale) avec une préface et la recommandation du cardinal Bourne. Nous épinglons simplement tous ces faits, pour l'histoire. Et nous y attirons l'attention des patriotes au moment où l'on discute au Havre la question de savoir s'il convient que le gouvernement belge, après avoir accusé réception de la Note papale du 15 août 1917, v réponde d'une façon plus explicite. o—o Le roi Albert au front Du front belge, 15 novembre. On sait avec quelle hardiefese les troupes belges ont effectué, dans ces derniers temps de nombreux raids audacieux, capturant plus d'une centaine de prisonniers, et remenant un matériel important de mitrailleuses et d'armes diverses. Le roi a accordé des distinctions honorifiques aux chefs des expéditions, ainsi qu'aux sous-officiers et aux soldats qui se sont particulièrement distingués. Sa Majesté a tenu à épingler de sa main des décorations sur leurs vaillantes poitrines. Mardi et mercredi ont eu lieu au front d'imposantes manifestations militaires. Dans chaque division, les troupes, avec leurs musiques et leurs drapeaux, occupaient les trois côtés des vastes carrés. Partout, le même cérémonial s'est déroulé. Le roi, accompagné du lieu-tenant-général de Ceuninck, ministre de la Guerre ; du général Roquoy, chef d'état-major général, et suivi de toute sa maison, militaire, est reçu par le général divisionnaire, à cheval et suivi de son brillant état-major. Le roi passe d'abord les troupes en revue, tandis que les clairons sonnent aux champs, que les musiques jouent la Brabançonne, que les glorieux drapeaux de nos régiments valeureux s'inclinent profondément. Le roi alors met pied à terre et se dirige vers les braves qui sont placés sur deux rangs devant le front des troupes. Le général divisionnaire lit d'une voix vibrante les motifs de chaque distinction. Le roi épingle ensuite lui-même la décoration et s'entretient quelques instants avec chacun des héros dont il serre longuement la main. Pendant ce temps, les musiques entonnent des marches martiales et, dans le ciel, s'asso-ciant a cette manifestation émouvante, par sa simplicité même et son décor guerrier, des avions virevoltent. La cérémonie terminée, lé roi et les généraux remontent à cheval. Devant le souverain leur chef, les troupes défilent, spectacle splendide ! Une émotion vous saisit à la gorge. On sent une fois combien est intime et profonde la communauté d'âme absolue entre le souverain et ses soldats, prêts à tous les sacrifices pour la patrie, et pour le roi, pour que la Belgique redevienne indépendante et libre. — Petit Journal: L'Allemagne et la paix Si nos ennemis viennent vers nous avec des propositions de paix conformes à la dignité et assurant la sécurité de l'Allemagne, alors nous sommes prêts à les discuter. (Von Bethmann-Hollweg, au Reichstag, le 9 décembre 1916.) ■■■■■■■■■■■■■■■

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes