La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 25 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hx15m63850/
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LA MÉTROPOLE ONE? PENNY H,.nNT. CINQ CENTIMES HEaNDE : VIJF CENT KOSTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbern 212. ABONNEMENT 1 mois 3 «h. ; 3 moi*, 9 «h. 24UB ANNEE MERCREDI 25 JUILLET 1917 No. 206 GRANDE GUXSRBiXS I SITUATION GRAVE EN RUSSIE |Une proclamation des D.O.S. Monace de révolution en Espagne A la suite de la défection de la ne rînée russe, qui a quitté les tranchées iour discuter un ordre qui lui avait été Lné les Allemands ont capture la [île de Tarnopol qui avait auparavant té mise en flammes par les Russes, leux-ci ont battu en retraite vers les arpathes. Suivant le communiqué officiel de Ber-jn les troupes du général von Boehm-[rmolli dont les journaux français ont pnoncé à tort la révocation, occupant es hauteurs à l'ouest de Tarnopol, ont taversé la voie ferrée de Rohatyn à Os-tow à l'est de leur ancienne position et Int commencé un mouvement en avant ies deux côtés du Dniester, sans doute lans la direction de Stanislau. Au sud le la voie ferrée qui vient d'être men-onnée les Russes ont opposé une forte psistance. Dans les secteurs du front [lu nord il y a eu de violentes batailles l'artillerie le long de la Dwina, en par-culier près de Dvinsk et des deux cotés |u lac Narotch. Au sud de Smorgen jus-lu'à Krevo les Russes ont fait une atta-jue qui pénétra jusqu'aux positions ivancées de l'ennemi; mais ils furent re-fetés par de violentes contre-attaque1; innemies. [ La dépêche du comité executif du font sud-ouest condamnant sévèrement a trahison de la ne armée a produit Kne réaction immédiate à Pétrograde. la capitale et tous les représentants spé-liaux de Pétrograde parmi les troupes lu front sud-ouest ont considérablement ■faibli la position de tous les éléments hdésirables du gouvernement nominal ne la Russie et ceux qui ont été les [éritables gouvernants de la Russie se-ont probablement condamnés à tout ja-nais-I Le conseil des D.O.S. a publié, à son )ur, une proclamation au. sujet de la éfection d'une partie des armées et il en *nd responsables ceux qui ont semé i discorde dans l'armée et ont ébranlé a discipline, ceux qui en temps de dan-kr ont désobéi aux ordres militaires et pt perdu du temps dans des discussions [seuses et des disputes- " Si cette le-on coûteuse, continue la proclamation, e vous a rien appris il n'y aura pas de 'lut pour la Russie. Mais, assez de Jots. Le temps est venu d'agir sans hé-Itation. Nous avons reconnu le gouvernement provisoire. C'est dans le gou-■Ernement que se trouve le salut de 'a ■ussie. Nous avons reconnu son autori-et son pouvoir illimités. Ses ordres doivent être loi. Tous ceux qui dans la Ifctaille désobéissent aux ordres du gou-■raement provisoire seront considérés ï Wmme traîtres. Aucune pitié ne sera Montrée à l'égard des traîtres et des jtuards." La proclamation continue par I un appel aux soldats : "Si vous voulez | *U: paix durable, vos terres et votre li- il faut savoir que ce n'est que i ■|ar une lutte obstinée que - vous aurez ^■paix pour la Russie et pour toutes les P|*tions; si vous cédez devant les trou-11* de l'Empereur allemand vous per-■frez vos terres et vos libertés; qu'il n'y Hp ait pas de traîtres parmi vous ; ne Mpz pas un pas devant l'ennemi : il n'y ^■qu'une voie ouverte devant vous : la i^O'een avant. Que les soldats de l'arrière ^■ent prêts à avancer pour aller au se-F°l:rs de leurs camarades abandonnés et -^P118; qu'ils rassemblent leurs forces Ip"' la lutte en faveur d'une paix du-BJ. i qu'ils exécutent les ordres sans ■Mer, sans craindre et sans discuter. ^Pns une bataille la désobéissance et ^Bsitation sont plus mauvaises que la ^■hison; c'est là votre ruine, la ruine Russie-" cours d'une assemblée du comité 1).O.S. une résolution fut votée fai-ressortir que la situation intérieure e du front menacent du triomphe des anti-révolutionnaires et ajoutant : dan^le et révolution sont en 2. que le gouvernement provint proclamé un gouvernement pour la sécurité de la Révolution; 3. que des pouvoirs illimités sont accordés au gouvernement pour rétablir l'organisation et la discipline de l'armée et faire la guerre au couteau contre la révolution et l'anarchie et réaliser le programme développé dans la déclaration du gouvernement faite samedi dernier. Cette résolution fut adoptée par une majorité de plus de deux cents voix. Au chemin des Dames les attaques allemandes ont diminué d'intensité sur les plateaux de Craonne et des Casemates; sur le plateau de Californie la lutte ne se termina que très tard dans la soirée mais tous les efforts ennemis ' f.urent vains. Dans la soirée les Français firefft des progrès à l'est de Cerny; dans la région d'Hurtebise à Craonne le duel d'artillerie reste très violent. En guise de revanche pour leurs insuccès les Allemands lancèrent 850 obus sur la ville de Reims. Une attaque allemande contre les tranchées du mont Cornillet échoua. Dans le secteur britannique il y a eu des opérations locales autour d'Avion, de même qu'à Havrincourt et dans le voisinage de Bullecourt et d'Hollebeke. L'assemblée des députés catalans, dont nous avons parlé il y a quelques jours, a été tenue à Barcelone malgré la défense de M. Dato, chef du cabinet espagno', et malgré la présence de trois régiments, envoyés de Salamanque, environ 8.000 hommes de la gendarmerie, et une troupe imposante de police. Ces soldats surveillaient étroitement l'hôtel de ville alors que l'assemblée se tenait dans une des halles de l'ancienne exposition, située d'un autre côté de la ville. L'assemblée qui réunissait 71 députés et sénateurs, et avait l'adhésion de dix autres vota à l'unanimité une protestation contre l'accusation de sédition qui avait été faite par le gouvernement, déclarant que le gouvernement insultait les Cortès en refusant de les convoquer, sous le prétexte qu'ils étaient inoapa-bles de siéger au milieu des difficultés que traverse la monarchie, et protestant contre l'action du gouvernement en faisant usage de la censure pour répandre, à travers l'Espagne l'idée que l'assemblée était un mouvement séparatiste, re qu'il n'est pas. Les résolutions votées critiquent la politique du gouvernement qui est une provocation de la Catalogne et de l'Espagne et est incapable de satisfaire les aspirations du pays vers la rénovation de son système politique; les Cortès doivent réorganiser l'Etat, accorder l'autonomie municipale et résoudre les grands problèmes actuels ; un gouvernement national doit être appelé à l'existence de façon à ce que le peuple puisse exercer sa libre volonté. Cette lutte en Espagne approche en ce moment de la crise et le gouvernement perd du terrain. Malgré la censure il n'a pu empêcher la publioation du manifeste de l'assemblée qui se vend dans les rues sous le nez de la police. Les chefs du mouvement croient que M I Dato donnera sa démission, mais s'il ne le fait pas, il est à craindre que la révolution n'éclate et qu'elle ne commence par une grève générale. ——o—o Les socialistes du Kaiser Amsterdam, 21 jluiliet. — Le Vor-■waerts dit que les social-démocrates Ebert, Scheidemann, David, Molkenbuhr et Sudekum ont eu une conférence de trois heures avec le Kaiser, et l'on dit qu'on y discute le développement plus favorable qu'on ne s'y attendait de la campagne sous-marine, qui, de l'avis général, signifie la ruine spécifique de la Grande-Bretagne. D'après la Gazette de Voss, c'est la première fois que le Kaiser a reçu des députés socialistes en tant que représentant du parti socialiste. — Reutër. Le ravitaillement belge Suivant une information officielle d l'Agence Reuter, les autorités hollandai ses ont établi que le vapeur Kongsli été torpillé en avril dernier alors qu'il s trouvait dans la zone de sûreté. Le vapeur transportait du blé pour 1 commission de ravitaillement de la Bel gique. Il était bien éclairé sur chaqu côté et portait les mots " Belgian re lief " en caractères très nets. En outre le drapeau norvégien flottait éclairé pa des lampes électriques et au haut de cha que mât flottait le drapeau de la corr mission de ravitaillement. Il est don définitivement établi que le Kongsli a ét attaqué intentionnellement et malgré le garanties fournies par l'Allemagne au navires neutres dans la zone de sûreté. On annonce maintenant que le rav taillement belge sera dorénavant assur par des navires voyageant sous pavillo hollandais. Ce choix sera certainement discuté pa les Belges. • o—o Un hommage de l'Italie à la Reine des Belges Le jeudi 19 juillet, le général di Br< ganze, accompagné de S. E. le marqu: Carignani, ministre de S. M. le R( d'Italie près de S. M. le Roi des Be ges, est venu remettre, à S. M. la rein Elisabeth la médaille de la Valeur mil taire, conférée par le roi Victor-Emm; nuel. Une cérémonie 'militaire aussi simp! qu'émouvante a eu lieu à cette occasior Le marquis Carignani et le général < Breganze ont été retenus à déjeuner à 1 villa royale, ainsi que le général Drul bel, commandant la ...e division de l'a mée belge. ■ o—o Le 25 juillet, Conférence des Alliés Lors de la conférence qui a eu lieu Londres en juin dernier pour arrêter ! ligne de conduite des puissances protei trices à l'égard de la Grèce, il a été coi venu qu'une nouvelle conférence se tiei drait à Paris en juillet afin de régler lt questions relatives à la composition c l'armée d'occupation de Salonique e d'une manière générale, à la politiqu des Alliés dans les Balkans. La date de cette conférence a él fixée au 25 juillet. Ne seront représentées officiellemer que les puissances qui participent à 1 guerre des Balkans, c'est-à-dire la Frar ce, l'Angleterre, l'Italie, la Russie e avec voix consultative, la Serbie, 1 Roumanie, la Grèce. Des représentants de toutes les pui< sances alliées devant se trouver à Pari le 25^ juillet, en même temps que les d< légués à la Conférence de Paris, de conversations très importantes seront er gagées en dehors des entretiens relatif aux Balkans. o—o La vie à Lille et à Roubaix Nous apprenons, par le Messager de Notn Dame de la Treille, que le recensement de 1 population de Lille, en juillet, aurait accus un chiffre de 156.000 habitants. Chaque personne doit être pourvue d'un carte d'identité. Tout homme de 15 à 6 ans doit répondre à l'appel chaque mois. La ville est toujours frappée d'une tax hebdomadaire de deux millions. A Roubaix, la population s'est accrue d'e migrés de la région douaisienne. Le chanoine Leclerq, doyen de Toui coing, se trouve à Sregburg, par Wulm, ave treize autres prêtres. Il garde, dans sa cap tivité, courage et confiance. A Lincelles, une partie de la population dû émigrer. o—o-J— L'ex-tsar Nicolas malade D'après des nouvelles de Pétrograde F Agence vaticane Corrispavdznza, l'état d saitté de l'ancien tsar Nicolas n'est pas di tout satisfaisant. Il aurait été de nouveau sujet à des trou bles cérébraux analogues à ceux qui avaien déjà causé de vives préoccupations .sou l'ancien régime et qui avaient rendu néces saire l'intervention de médecins spécialiste étrangers. L'ex-tsar est maintenant étroitement sut veillé, car l'on craint qu'il ne mette volon tairement fin à ses jours. I LA FETE NATIONALE BELGE En Angleterre A Wimbledon 1 La colonie belge de Wimbledon a célébré les fêtes nationales de notre indépen-; dance d'une façon éclatante. Le samedi 21 juillet, à 7 heures et demie du soir, un grand concert a été donné en le spacieux St. Mark Hall, sous le haut patronage de S.A.R. Madame la Duchesse de Vendôme. Dans la salle des fêtes, où les nombreux - Belges fraternisaient avec leurs amis an- - glais, nous remarquons la présence de M. 5 le mayor de Wimbledon, la mayoresse, c plusieurs notabilités communales : M. Ri- chardson Evans, chairman du Comité des réfugiés ; M. P. J. Waterkeyn, président i d'honneur du Comité belge ; MM. Coullier j de Mulder, sénateur ; E. Standaert et O. Vermeersch, députés, ainsi que les autres membres du comité d'honneur. Les différents numéros du programme varié ont été exécutés avec beaucoup de talent par les artistes : Mlle Louise Forgeur, du Théâtre royal de Gand et du Havre ; Mme Henriette Schmidt, violoniste belge ; Mlle Claire Pardon, diseuse ; M. Léon Bicquet, de l'Opéra d'Anvers, un chansonnier renommé ; M. et Mme Philibert Marien, avec leurs s fantoches vivants, et M. Meys, pianiste ac-,i compagnateur, 1er prix du Conservatoire royal de Bruxelles, qui ont prêté leur con-e cours gracieux à cette manifestation patriotique.Pendant l'entr'acte, M. E. Standaert a prononcé un vibrant discours concluant que nous pouvons avoir confiance en la e victoire finale des Alliés et faisant ensuite acclamer chaleureusement nos souverains i bien-aimés, LL. MM. le Roi Albert et la a Reine Elisabeth. Cette réunion grandiose a eu un plein succès et nous ne pouvons que féliciter MM. les organisateurs P. Van Thielen et A. Lefèvre du résultat obtenu. Les programmes ont été présentés en vente par les charmantes demoiselles O. Brien, Durlacher, Gustin, Heyvaert, Van den Bosch et Waterkeyn, coquettement ha-billées en paysannes flamandes. Le dimanche 22 juillet, à 11 heures du a matin, en l'église du Sacré-Cœur, Edge Hill, ces festivités ont été clôturées par une messe solennelle avec sermon de circonstance (en français et en flamand) par le R.P. Hardy, s S.J., aumônier du camp d'Earl's Court, e suivie du Te Deum à l'intention de la Patrie belge. e 4 Au Comité belge de Croydon Le concert patriotique organisé diman-t che par le Comité belge de Croydon attira a un public select. Mlle de Jalhem interpréta avec un charme pénétrant l'adorable page de Quo Vadis, ' de Jean Nouguès, et fit admirer sa jolie voix de chanteuse légère dans le " Salut à la France ", de la Fille du Regiment, qu'elle enleva brillamment et qui lui valut plusieurs 3 rappels. Miss A. Gretton, du Théâtre de Covent s Garden, dont le superbe contralto monte avec une facilité surprenante sans changer 5 son timbre, se fit acclamer dans divers morceaux de son répertoire. M. Chamlys s'est surpassé dans l'air de la Tosca ; son registre aigu lui ayant permis de phraser spn solo de " Cavaradossi " en véritable artiste. M. R. Bucken de Courcy, très en progrès, x rendit avec fougue une fantaisie militaire. < Quoique^ jeune encore, on sent en lui le tempérament d'artiste très développé. Pour tous les Gars qui sont partis..., de > Jean Nouguès, chanté par M. Fréd. Bucken de Courcy, fut tout à fait de circonstance. C'est un chant d'un caractère très patriotique et qui a beaucoup plu. La conférence du R.P. Van Rooy, dominicain, fut des plus attrayantes ; il nous fit connaître le Surhomme allemand, depuis ses origines jusqu'à la guerre présente et finit ^ par la victoire de la liberté, de l'honneur et du droit sur le surhomme allemand. La Marche de la Délivrance, de Valdury, fut enlevée à la satisfaction générale, grâce au beau talent de pianiste que possède Mme Bucken de Courcy et que tout le monde a pu apprécier. Le duo de la Muette de Portici clôtura sette soirée. , Ce magnifique programme a été accompagné au piano par Mme Bucken de Courcy, qui ne s'est pas ménagée pour la réussite de ce concert. Avant de se retirer, l'assistance, debout, entonna les airg nationaux. Cercle des anciens combattants Par une idée aussi pieuse que louable, les membres du Cercle des anciens combattants 1914-1917, grtrtrpe de Richmond, se sont . rendus samedi après-midi, jour de la Fête nationale, au cimetière de Kensal Green et y ont déposé une superbe couronne sur la tombe de leurs anciens camarades. Un sous-officier en khaki portait le drapeau, tandis que deux soldats, également en uniforme khaki, portaient la couronne. Il nous a été agréable de voir, aussi bien à Kensal Rise qu'à Richmond, les passants se découvrir et les soldats saluer notre drapeau. Au cimetière, les membres du Cercle des anciens combattants formèrent bientôt un groupe imposant et tandis que le drapeau belge flottait au-dessus du coin de terre où nos héros reposent de leur dernier sommeil, M. Collart, secretaire du Cercle, sut, en termes émus, saluer nos morts. C est, dit-il, pour rendre hommage à la mémoire de ceux qui ont eu le grand hon-. neur de tomber pour cette noble cause et dont quelques-uns sont enterrés ici, que le Cercle des anciens , combattants de Richmond se trouve réuni dans ce coin de cimetière étranger. Et dans la tranquillité de ce champ de repos, loin du fracas des champs de bataille, loin de belles campagnes de cette chère Belgique, qui fut notre berceau, face à face avec le seul souvenir de ces anciens camarades de combat sacrifiés pour la Patrie, nous nous sentons envahis par un sentiment profond de respect, de vénération sans bornes : nous nous inclinons et pieusement nous les saluons." D émouvantes paroles d'adieu terminèrent cette touchante cérémonie qui produisit sur tous les assistants une profonde impression. En France Au Havre Les nombreux Belges habitant le Havre, Sainte-Adresse, ainsi que les populations de ces deux villes, ont teïiu à, célébrer dignement la fête nationale belge. Le matin, à 9 heures, au salut du drapeau au ministère de la Guerre, de nombreuses notabilités étaient présentes. Nous citerons : MM. le général Jungblutt, aide de camp du roi ; les membres du gouvernement belge et du corps diplomatique ; M. Calou, préfet, commissaire général du gouvernement français près le gouvernement belge ; le contre-amiral Didelot, gouverneur du Havre ; M. Benoist, sous-préfet ; M. Morgand, maire du Havre ; le général Ni-holton, commandant la base anglaise ; de nombreux officiers belges, anglais et français, etc. Le drapeau belge hissé, M. le général comte de Grunne a poussé des hurrahs en l'honneur de la Belgique, de la France hospitalière et de nos alliés britanniques, hurrahs suivis de 1 execution des hymnes nationaux. M. Renkin, ministre des Colonies, accompagne des généraux Jungblutt, de Grunne. Tombeur, Lechat et Tassin, après avoir félicité les officiers et les fonctionnaires ayant servi dans 1 Est africain, leur a remis des décorations. Des distinctions ont été décernées ensuite à plusieurs invalides. A midi a été célébré, en l'église de Sainte-Adresse, un Te Deum, auquel assistaient les notabilités. L'après-midi" a- eu lieu un brillant concert, auquel de distingués artistes des théâtres de la Monnaie, de l'Opéra, du Métropolitan-Opera de New-York et la 'musique du 1er régiment des guides, ont prêté leurs concours, Dans la ville, tous les monuments publics et bon nombre de maisons particulières etaient brillamment pavoises aux couleurs des Alliés. Les membres du gouvernement belge ont adressé le télégramme suivant au roi Albert : " A l'occasion de la Fête nationale, les membres du gouvernement présentent respectueusement a Votre Majesté les vœux ardents qu'ils forment pour le roi et pour la patrie. Répondant à la préoccupation constante du souverain, ils ont sans cesse devant les yeux les souffrances de la Belgique, injustement torturée. Ils n'épargnent rien pour écarter de notre peuple la famine menaçante et pour préparer, par la rénovation nationale, les anniversaires heureux où la nation acclamera, dans la joie et la gratitude, les souverains que le monde admire et auxquels la Belgique a donné son cœur." A Amiens La fête nationale belge a été célébrée à Amiens par un Te Deum solennel à la cathédrale, présidé par l'évêque d'Amiens et auquel assistaient toutes les autorités civiles et militaires. La musique réputée du 1er régiment de carabiniers belges, sous la direction de son chef, lë lieutenant Mahy, prix de Rome, donna un grand concert au Cirque municipal. (Voir suite, 3e page, 3e colonne). -

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