La métropole: journal quotidien du matin

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30 november 1918
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s.n. 1918, 30 November. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k06ww77z8m/
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LA MÉTROPOLE CENTl«i» ls numéro JOURNAL QUOTIDÏEN DU MATIN 54, RUE NATIONALE, 54, ANVERS Samedi S® jafflvamiîre 13iS Journal admis par la censure Le martyrologe du clergé belge -yy.T-vr i & ï -* Nom sommes * ^/^e^quUo^ fBBktX ^rr Stos durant la guerre, voulurent Hem noua iSttro eous les yeux la prccieuae (îociinientatioiii colligco par eux à ce sujet. SMS r avons ajouté les renseignements que nous avons pu recueillit personnel-lement à d'autres sources. ^ E Concernant le diocise de Tournai,, c ost & M. le Chanoine Couturiaux que nous sommes redevables de nos renseignements, S. G. Mgr Croy étant absent lorsque ùous nous rendîmes daps le olief-lieu du diocèse de Hainaut. _ # Nous pourrons d'ici pou comploter la llsto par los indications relatives aux doux diocèses des anciennes étapes. * ^ * ' ï i Le diocèse dont le clergé a le plus souffert est celui de Namur. On ny compte pas moins de 24 prêtres et reli gîeux assassinés. Vient ensuite l'archidiocèse de Malines, où i' y eut 14 victimee, puis celui de Liège où il y eut 10 prêtres tués, dont deux accidentellement. Dana le diocèso de Tournai, le nombre des victimes parmi le clergé s 3 r'duit ài 3 Commençons cette funèbre 6' rie par h diocîso do Liège, qui fut le premier en vahl. Dans le diocèse de Liège 1) M. l'abbé Bernard Pensonnet, vlcair d'Olne, âgé de 32 ans, fut saisi et fu Billé lo .5 août contre uno haie, dans # 1< village, en môme temps que lo secrétaire communal M. Pondeuir, avec lequel il eau sait paisiblement devant l'église. 2) M. l'abbé Oscar Chabot, 37 ans, curé do Forêt, fut, le 5 ao"t, emmené do son village avec un groupe de^ paroissiens dont trois furent tués lo soir môme à Saint-IIadelin. Un autre, avec le curé, accompagnèrent les troupes jusqu'à Rom-Béo, où on les fusilla à leur tour i\ l'aube du C. 3) M. l'abbé Josepli Dossogno, 41 ans curé à Hockay, fut fusillé à 'liège, le 11 août, après avoir passé en jugement avec - plusieurs do ses paroissiens, pour le salu & desquels il semble bien s'êtro dévoué à k • mort, quoique innocent comme eux. I 4) M. l'abbé Remi Dabeye,® ans, curé do Blégny, fut retenu en otage dans son jgf presbytère la nuit du 15 août, avec lo W bourgmestre Rmvet et un autre habitant. Le 16 au matin, sous prétexte quo les «civils avaient tiré durant la nuit,lo prêtre et le magistrat furent fusillés contre ie mur de l'église, avec deux autres ha-s* bitants, les frères Hakin, qu'on avait tor-1» turés toute la nuit. ■ l 5) M. l'abbé François Janssen, 43 ans curé à Heure-le-Romain-, fut, tandis qu/oi •V brûlait et massacrait dans sa paroisse arrêté le 1G août, en même temps quel frèro du bourgmestre Lallemand. On vou lut le contraindre à citer les membres d< Bqu patronage,/ awç lo drapeau duquel le; 381/Ulemrands avaient lu entro autres cett< {mention : " Préparation militaire 14; cuvé refusa. On lo conduisit alors avec son compagnon dans un Jardin pri-s de l'église, et, après avoir creusé leur fosso sous leurs yeux, on les fusilla tous lee deux. C) M. l'abbé Edmond Thielen, 51 ans, Duré à. Haccouxt, fut arrêté au hameau de Iîallembaye, lo 18 août, alors qu'il^ revenait do ia direction do Totvgres, où dee mù\W\ros l'avaient obligé il les guidter Une balle l'abattit près de la ehapelk et il fut achevé à coups de lances.Avant de tomber, le curé stigmatisa en termes ^ {yéhéments la lâcheté dos barbares commis a Bon exécution. Quat.ro autres prêtres du diocèse eurent nno mort tragique. | "7) M. l'abbé Joseph Vandervelpan, 72 ans, recteur du Couvent de l'Espérance, A Liège, fut tué dans sa chambre par un :;,'obus allemand, lors du bombardement do la ville le 5 août. '' 8) M. Schoonbroodt, curé d'iAns-Ste-Ma-r\e, fut tué accidentellement par la chute d'un échafaudage provisoire, placé contro la tour de son église, mise à mal par le bombardement. & 9) M. l'abbé Clément Van Hoof, 81 ans, ancien curé de Jupille, so trouvait à B&ccourt, le 18 août, quand fut incendiée cette localité. Il était impotent et presque v aveugle. Au moment do brûler sa de-.meuro, les soldats l'arrachèrent de chez lui et lo jetèrent sur la route, d'où on le ^transporta ensuite dans son jardin sous une haie. Là, lo malheureux agonisa toute la nuit, tandis que sa dejïeure so consumait. 60 heures après seulement on vint A son secours. Quelques jours après, il •Xpirait. 10) M", l'abbé Servals Caïmo, 53 aïs, 'aumônier ù Bourg-Léopold, fut saisi tf-ir les Allemands, le 25 octobre, et conduit on charrette À Hasselt où il arriva au milieu de la nuit et fut jeté clans une chambre froide sur uno botte do paille. Atteint dune maladio de cœur, le digne prètro éprouva, par suito de ces traitements, uno commotion mortelle. H mourut lo 27, à Tongree, chez son frère, qui était parvenu à l'arracher à so3 bourreaux.C. D, L'œuvre du C. N. Les subsides qu'il a alloués atteignent le demi-milliard £ La tâche du C. N. n'est pas terminée et pendant la période transitoire qui nous gêparo de la repris© à peu près normal3 do notre vie économique, il lui faudra toaiT la main à un ravitaillement règu-2 et. méthodique, ne fûfc-ce que pour provenir les accaparements et les surenchères.,*a^kaiix nnnexo3 aux documents ■ont du plus haut intérêt en ce qu'ils nous représentent sous la forme la plus Drecise quo Ion puisse concevoir—bous •firme de francs et do centimes — ce que *ut son activité dans un domaine spécial, lo domoino dos subsides. \Or le total, arrêté à. la date du 19 novembre 1918, atxint le chiffre do près Sun domi-miiliard, exactement472.251 580 francs ! 1 Voici lo détail do cette somme par nature d'œuvres soutenues : •ii aide et protection accordées aux fa-jwiles privées do leur soutien par lo fait 1 ]a l^orro ont absorbé une somme totale do 333,354,120 francs, dans laquelle y J Agglomération bruxelloise intervient pour Un chiffre do 46,050,059 francs. n oici le total dc3 sommes allouées aux Mes ont îï l'Enfance : Des couvres diver-?Too ?ÇU- 2'109'^1 francs. ^ Td'c^ts débiles intex- ; ?fnn^ à**? les subsides pour uno ! taye de 9,310,078 francs et le^ coloZs filp hiZT pour ™ clliftto do . L alimentation de l'Enfance a absortiô fles sommes considérables : 22,830,412 fr. la Goulle de lait, les crèches, I03 den!?ln,ts„ (1ébilc3. Ies cantines ternelles ; 49,508,406 francs pour les : 4,823,779 francs pour ruorro ■aatlonalo des Orphelins do la , ,iu totaI pria d'url demi-miuiai-a, 'i L'AGTJMUTE LES RESPONSABILITES ALLEMANDES Il n'y a pas de causes uniques dans l'histoire. Los événements — les grands événements surtout — sont habituellement lo résultat — ou la résultant» — a un fouillis do causes : éloignées et prochaines, directes et indirectes.La grande guerre do 1914-1918, précipitée dans 1 espace do quelques jours tragiques, fait-elle exception à la règle et serait-il duno sage critique historique de l'attribuer à une seule ' cause, à une seulo influence, a^ un unique mobile, à un seul personnage f Et avant que les historiens aient complet', leur documentation, condenserons-nous la solution du problème dans cette formule simpliste : les gouvernants allemands, en juillet-aoCit 1914, d'ridèrent,5. l'unanimité, de profiter du drame do Sarajevo pour provoquer uno guerre européenne et entreprendre la conquête du monde ? l'I n'est certes pas interdit de reconnaître qu'en ces jours troublés de multiples influences ont ét5 en jeu, ouvertes e' la plupart ocCultes ; que plus d'un mobile^ inspiré les acteurs do cette trag'die, qu'à certains moments, de hautes influences ont dessiné un geste pacifique ou mo dérateur : il y a le télégramme im périal au Tsar do Russie, lo re tard momentané do la mobilisation ob tenu par le chancelier. D'autre part ls mobilisation chez un Etat voisin consti tuo généralement un péril imminent et la façon la plus pratique de so défendre con siste souvent à prendre l'offensive. En parlant de la sorte, on no disculpe personne. Nous dirons plus. Toutes ces considérations sont éclipsées par les faite suivants, désormais acquis à l'histoire de la guerre do 1914-1918. Tout d'abord le gouvernement allemand sous la pression du parti militariste o pangermaniste, a constamment, do concer avec son allii austro-hongrois, refusé d< soumettre à l'arbitrage le différend entre ce dernier et la Serbie. Il voulait bisi /aire arbitrer lo différend austro-russe mais lo soucis do leur "dignité de grande puissance" empêchait l'Allemagne et l'Autriche d'en faire autant pour la question austro-serbe. Répondant au discours de von Beth-mann-Hclhvog, sir E. Croy écrivit aux journaux anglais, le 25 août 1915 : " Le chancelier prétend avoir encouragé une conversation directe entre Vienne et St-Pé-tersbourg, mais quelle chance celle-ci avait-elle, quand, Comme nous l'avons appris plus tard, l'ambassadeur allemand à Vienne émit l'avis que la Russie devait se tonii à l'écart et donnait à ses coUèguos l'impression qu'il désirait la fin dès lo débul et que son fort préjugé personnel domi-' nait probablement ses agissements ? Ensuite, lo gouvernement allemand a soutenu et mêane poussé l'Autriche dans son attitude à l'égard de la petite Serbie, rendant frustratoire3 les efforts tentés par la diplomatio neutro dans le but do prévo nir uno guerre européenne. " J'ai prié ie gouvernement allemand écrivait sir E. Groy, lo 19 juillet 1914 de proposer n'importe quel moyen permet tant aux quatre puissances de combinai letur influence pour empêcher la guerr< i entre l'Autriche et la Russie. La Eranc< 1 s'y rallia ainsi quo l'Italie. La médiaUoi !, ne domandaiti qu'à s'employer par tou ' moyen quo proposerait 1 Allemagne si l'o: , ne pouvait pas accepter celui quo j'avai , proposé. La médiation, en somme, étai ( prête dans la forme qui conviendrait i l'Allemagne, A ciuf il no restait qu'à ci déclancher le mécanisme." Vains oQ'orts ! Berlin connut-il lo texte do l'ultimatun h la Serbie ? Question oiseuse, car 1 appaiaib quo Vienne reçut blanc-seing. Tout cela, l'Allemagne l'a fait, au risque certain do provoquer une conflagiratior générale. L'idco d'uno guerre préventive agitait les esprits. Quoi do plus significa tif, i\ cet égard, que la déclaration fait< lo 15 juillet 1914, à l'ambassadeur ita lien à Constantinoplo par M, von Wan gonheim, par l'ambassadeur. d'Allemagne et cette mémo capitale et qui venait de re tourner do Berlin : " Nous sommes t\ 1e veille d'une guerre Et comme l'ambassadeur italien lui fit oljserver que le -guerre pouvait être évitée si la! Serbie cédait, le diplomate allemand répondit : " Non, les exigences sont telles que la Serbie no peut les accepter". L'ambassadeur italien cm question, lo marquis Car-rini, fut dans la suito rélevé de son poste, pour n'avoir pas communiqué à son gouvernement ies graves propo3 do von Wan-genheim.Quo signifient alors les démentis quo lo chancelier von Bethmann opposait effrontément, quand on parlait du Conseil de la Couronne, tenu à Potsdam, le 5 juillet 1914 ? Berlin, affirmait-on encore, n'a pas connu lo texte de l'ultimatum. Mais Berlin a connu mieux que cela t la gravité d'une situation d'où devait sortir la plus grande conflagration cjuo lo monde eût vue jusqu'alors. Cefcto conflagration, les gouvernants allemands ont voulu la r's-quer, sûrs qu'ils so croyaient d'une prompto victoire, grâce à cet autre crime nue constituait la violation de la neutralité belge. Specfalor — Un appel aux Classes^Moyennes Lo Secrétariat provisoire des classes moyennes, Burgershuis, rue do Bruges, 9, Gand, nous prie d'insérer l'appel suivant : " Ceux qui ont le plus souffert au cours de cette longue guerre, furent incontestablement los petits commerçants, les artisans de la moyenne industrie et les professions d'art : il faut donc que pout ceux-ci une aide "immédiate" soit organisée.Une requête a été adressée h Sa Majesté le Roi et aux Chambres des Représentants, demandant : 1) quo les classes moyennes soient représentées dans toutes les commissions et tous les Conseils, ciui s'oc-eizperont de la future organisation du pays et où se traiteraient des questions les intéressant directement où indirectement. 2) que dans le futur cabinet, un sous-secrétariat des classes moyennes soit créé. Vu que nous n'avons aucune représentation législative, une grande réunion so tiendra à Bruxelles aussitôt que los circonstances, le permettront pour les délégués de toutes les associations des classes moyennes, directeurs de syndicats professionnels, présidents do fédérations, dtc..., et sans distinction do tendance et de parti afin d'aviser aux mesures a prendre pour sauver les deux millions do Belges appartenant aux classes moyennes de la ruine et de la roisùrc. Toutes les associations et fédérations d avant la guerre et celles créées depuis sont instamment invitées à envoyer au secrétariat provisoire des classes moyennes, siégeant en permanence au Burgershuis, rue de Bruges, 9, Gand, les adresses des membres de leurs comités et leur siège social, afin de pouvoir leur taire parvenir tous les documents nécessaires 4 1 établissement de nos revendications.Les artisans et commerçants isolés peuvent s'adressar par écrit au secrétariat, ainsi ique tous ceux disposés à. aider au mouvement des classes moyennes. Les autres classes sociales, tant los grands industriels et commerçants capitalistes, que les ouvriers, ont leur organisation, et le programme de leurs deman-ies est déjà dressé et en mains du gouvernement.Chez nous tout reste à faire. Artisans lo tous métiers, faites valoir vos droits, léfendez vos intérêts. Dans toutes les grandes villes de Bolgique, d'autres secrétariats s'ouvriront inceseaniment.P'our a province d'Anvors, on peut s'adres-er au Boulevard Léopold, 126. ' L'ARMEE BELGE A l'honneur pour uvoir été à la peine Le haut commandement do l'armée belge a accordé les .distinctions suivantes pour récompenser et commémorer les hauts faits d'armes accomplis et 1 héroïsme déployé par les troupes au cours do la victorieuse offensive commencée le 28 septembre 1918 et qui a rejeté les Allemands loin do la ligne do tranchée e^u ils occupaient sur la crête de Flandre. Ont été autorisés à inscrire sur leurs drapeaux ou sur leurs boucliers de pièces : a) Les régiments d'infanterie de la lro division d'infanterie, les 1er, 13o et 16e régiments d'artillerie, le 11 le groupe-du 17o régiment d'artillorie, la 2o batterio du 1er groupo du 1er régiment d'artillerie lourde, les IVe et Ve groupes du 1er régiment d'artillerie lourde, les Ire, 2o et 3o batteries du 1er groupe du 2e régiment d'artillerie lourde, la 3o batterio du I le groupe du 2e régiment d'ar-cillerio lourde, le II le groupe du 2c régiment d'arlillerio lourdo et les tffcûs sections d'auto-canons du 1er régiment d'artillerie lourdo, lo nom do "Olerck.cn . b) Les régiments d'infanterie do la 4c division d'infanterie et les batterie^ du 4o régiment d'arlillerio, le nom de "Messin".c) Les régiments d'infanterie do la lue division d'infanterie et les batteries^ du lOo régiment d'artillerie, lo nom dé "Zar-ron ". d) Les régiments d infanterie de la 7c division d'infanterie et los batteries, du t o régiment d'artillerie,, lo nom do "iorôt d'IIouthulst e) Les régiments d'infanterie do la 3o division d'infanterie et les batteries ^ du , 15e régiment d'artillerie, le nom de "Sta-; denberg ". s f) Les régiments d'infanterio do II 9o i division d'infanterio c-t les batteries du 15e régiment d'artillerie, le nom do " Oost-Nieuwkerlïe". g) Les régiments d'infanterio de la Ge division d'infanterie ot les batteries du Go régiment d'artillerie, le nom do "West-Roosebeke".li) Les régiments d'infanterie do la 12o division d'infanterio et le 12o régiment d'artillerie, lo l8o régiment d'artillerie, le 2o groupe du 17o régiment d'artillerie,les lro et 2o batteries du I lo groupo du 2e régiment d'artillerie lourde, le nom do " Passchondacle". i) Les régiments d'infanterio do la 8e division d'infanterio et do la IIo division d'infanterie, le 8o régiment d'artillerie et lo 2o régiment d'artillerie, lo nom do "Moorslodo". La .croix do chovalier do l'Ordro di Léopold est décernée au drapeau du 17e régiment do ligne pour reconnaître la belle conduite au fou de3 officiers, gradés et soldats do co régiment pebdnnt les journées du 18 au 23 octobre 1914 à, Saint-Georges léz-Nieuport. Les 9e, lie, 13e et 14e régiments de ! ligne, les lor et 4e régiments de chasseurs à pied, lo 1er et le 2e groupe du 2o L., lo 3e A., le 9e A.; le 3e ot le 9e bataillon du g<Mo sont autorisés à ins-^ crire Liège sur leur? drapeaux, éten, dards, fanions et boucliers de piècfc,p,oiu „ commémorer la belle conduite do ces uni ] tés au cours do la glorieuse défenso d< I Ldégo en. août 1914. , En souvenir des glorieux combats qui eurent lieu à Stèen9traat, en avril 1915, , le 23o régiment de ligno et lo 2o régi-\ ment de grenadiers soint autorisés à inscrire Steenstraat sur leurs drapeaux, i Lo 2e bataillon du. 2e Ç, est cité à i l'ordre du jour do l'armée : pour so i belle conduite au cours de l'attaque du 14 octobre 1918, où, grâce h son mor-i dant et à son élan irrésistible, il contribua pour une large part à la prise d< Roulers. Les régiments d'infanterie do la 4o D. I., le 4o A. et le 4e bataillon du génie sont autorisés à inscrire Cortemarck sur Iours drapeaux, boucliers de pièce et fanions en souvenir do la bello conduite de ces unités au cours des combats du 14 au 16 octobre 1918. Les régiments d'infanterie de la 10e D. I., le lOo A., le Gr. I. L. 4e D. I. et le 10o bataillon du génie sont autorisés à inscrire Handzaeine sur leurs drapeaux, boucliers de pièce et fanions, en souvenir de la belle conduit© do ces unités au cours des combats du 14 au 16 octobre 1918. La fourragère belge On a vu défiler dans les rues de Bruxelles des soldats français appartenant & des régiments dont les actions d'éclat au cours de la campagne ont été récompensées par l'octroi de la fourragère. Les troupes belges aussi pourront bientôt s'enorgueillir du port do cette distinction honorifique. Il y aura deux sortes de fourragères: L'uno tressée aux couleurs du ruban do la Croix de guerre ; l'autro à la couleur du ruban do l'Ordre do Léopold. La première sera attribuée aux unités qui ont deux citations à l'ordro du jour do l'armée. La seconde sera attribuée aux unités dont lo drapeau est décoré de l'Ordre de Léopold ou qui ont quatre citations au moins à, l'ordre journalier do l'armée. Chaque inscription sur les drapeaux, étendards ou boucliers compto pour une citation à l'O. J. À. La fourragère sera portée par tous les officiers et troupes, olle sera considérée comme faisant partie do l'uniforme de l'unité. La médaille de l'Yser Pour récompenser la vaillance do nos troupos lo Roi a créé différentes décorations. Parmi collos-ci uno des plus récentes est la médaillo de l'Yser". Èllen"orno pas encore la poitrine des braves, mais co sera pour bientôt. Elle sera conforéd à ceux qui, au cours do la période comprise entre les 17 et 31 octobre 1911 inclus, ont fait partie do l'armée do cain> pagno an lutte sur l'Yser et 30 6ont montrés dignes de cette distinction. EUo est également décernée à titre posthume aux militaires tués et à ceux décédés des suites dos blessures reçues à l'ennemi au cours de la môme période. L'octroi do cotto décoration est étendu aux militaires des troupes alliées cpii ont participé à la bataille. Elle est conférée h titre individuel et demeure la propriété des ' familles. Cette médaille est en bronze, ollo est suspendue h un ruban de pioiro noire do 37 millimètres do large portant au centro une bande verticale rouge-feu do 15 millimètres de large; elle est portée sur le côté gaudie do la p.oitrincJ immédiatement après la croix de guerre, et ne peut être détachée du ruban. La ration du soldat belge Le soldat belge en campagne reçoit par jour : 450 gr. de viande fraîche ou 300 gr. do viando congelée, 700 gr. do pain blanc ou 500 gr. de biscuit, 1,200 gr. do pommes do terre, plus des légumes achetés sur placo ou provenant des jardins potagers établis par la troupe, : 3o gr. do café, 5 gr. de chicorée, 40 gr. riz ,?u haricots, pois ou pâtes alimentaires, 20 gr. de sucre, 25 gr. do sel, 45 gr. do saindoux, m'arga-rino ou lard, 20 gr. do tabac ou 5 cigarettes. Le samedi 75 gr. do fromage. Quand il se trouve dans les tranchées ou occupé, à des travaux ou des gardes do nuit, il reçoit supplémcntairement par jour : 175 gr. do pain, 20 gr. do riz ou 12 gr. de haricots ou 10 gr. do graisse. Quand il est employé en permanonco aux travaux do défense, il reçoit un supplément de : 10 gr. do graisse par jour et do 40 gt. do riz deux fois par semaine. LE CHATIMENT Arrestations à Borgerhout Les agonts do la sûreté militaire onl arrêté lès nommés : L. Van Schoor, rue do la Fleur ; L. Van den Plas, rue Goedendag ; S. Stermans, rue Longue o Victor L., domicilié rue d'-Argile. Ils sont prévenus d'avoir fait des aîfai res avec les Allemands. Encore une arrestation h Bruxelles Bruxelles, jeudi. — Ils sont nombreux les activistes qui, pour retarder de quel ques jours leur arrestation, changent de domicile, et sur lo manelat desquels on peut inscrire, comme sur une traito impayée : " Parti frans laisser d'adresse"; * Mais si cette formulo est suffisante pour un huissier, olle ne l'est pas pour la po-lice...Un fonctionnaire activiste, Raym.Olaes, qui, de simple employé au parquet de Malines, avait été promu à des fonctions grassement rémunérées au ministère de la justice, vient d'en faire l'expérience. M. l'officier de police De Smit, do la Ire division de police, a déniché cet oiseau migrateur dans uno maison de la rue de Namur, où il avait élu domicile. Claes, qui a confectionné tant do mandats d'écrou, a été écroué h son tour. Protestations des cheminots Do nombreux fonctionnaires, employés, ouvriers ont "flanché" pendant l'occupation et se sont rais au servie!© des Boches. Avant-hier matin, les chofs-gardefl et gardes se sont rondus au Palais de la Nation, à Bruxelles, à l'effet de re-mettre au ministre des chemins de far uno protestation : . les chefs-gcjrdes c-t gardes demandent quo des mesures sévères soient prises à l'égard do l'eivrs colièr gues qui ont failli et nombreux sont ceux qui réfusent de reprendre lo service avant que des sanctions soient édictées. A Tirlemont Le parquet de Tirlemont & procédé h plusieurs arresita.lioins, ripHamîment cblleti du tenancier du local flamingant ; Lic-bacrt, l'instituteur Rogge, qui avait fui, mais qui a pu ôtro rejoint à OrsmaeLLe boucher Van Winckelen, fournisseur de l'armée allemande. On n'a pu arrêter les nommés Baudo-wyn, Bocgaert et Boute, qui so s^nt réfugiés en Hollande. vw * LA CHÂSSE JlUX ACTIVISTES A l'administration communale La possession d'un diplôme universi taire a constitué do tout temps un avan tago réel pour l'obtention des omploif 1 publics, voiro môme pour la ptfomotifoi dans los cadres administratifs, ot co n'es en réalité pas à tort. Mais co qui est ré voltant c'est que, au cours do la guorr< actuelle, des flamboches ayant décroch< une attestation semblable à la baraqu< activiste de Gand sont parvenus à fair< valoir avec succès ce chiffon do papio; auprès de l'administration communal) grâce au souticp do quelque grosse le gunio activisto déjà trop citée à la 6uiti du traître De Clercq. 11 est temps nous semble-t il qu'on ro ' médio à cette gaîfo, et si eetto sorto di ^ diplômes doit avoir sa réelle valeur qu< 1 co ne soit pas chez nous mais outre Rhin. " , * * é Les premiers interrogatoires suç lof menées activistes ont commencé dans dif férents services communaux. Espérons que les sanctions seront ap pliquées avec fermeté, sans égards poui des considérations de second ordre, qu risqueraient de faire échapper, des cou pablesi dignes du châtiment. $pux qui ont signé des manifestes 01 , poussi directement ou indirectement à h propagande flamallemande, ceux qui s< sont ouvertement signalés comjmo anti belges, anti-alliés, germanophiles et dé faitistes doivent être destitués sanjs re lard. La pension h laquelle ils pouvaien avoir droit ne serait-elle pas avantageu soment versée au profit de nos bravef soldats, auxquels ils n'ont cesser de nuir< et, qui, pourtant, se sont battus, et on versé leur sang pour eux ? Perquisitions Vendredi, M. le juge d'instruction Lam> proyo, a fait une perquisition dans lo ca binet de l'avocat Van Steenberghe. Il étai accompagné du bâtonnier, M. Ryckmans Mtro Jans a été désigné d'office en q,ua litô de conseil do l'inculpé. Un comble L'un des derniers numéros, du Moni leur allemand, le Bulletin des lois e1 arrêtés, publie un décret accordant £ Flor. Hcuvelmans une pension do 10.Oo; francs pour 34 années do services à h clioso publique ! Elor. Hcuvelmans ! 34 années do sor vices 1 l 10.000 francs ! ! ! Tout cela arrê.té et publié quand, de puis de nombreux jours, ^Max de Badoi avait mis les pouces, quand l'êvacuatioi do la Belgique était décidée, quand le défaito do l'Allemagne était acquise. Est-ce qu'avant de s'éclipser les Bochef ont Voulu^ pour ides raisons quelconques, marquer particulièrement d'un fei rouge le traître Ilouvelmans ? Ou bien eux et lui ont ils eu la niai série commune de croire que le gouver ncment régulier allait, à sa rentcéo.liomo Ioguer cette invraisemblable fumisterie ? La question est ouverte. L'activisme aux camps des prisonniers de guerre belges Rencontré liier un do nos amis, retoui do captivité en Allemagne, où il a passé près do deux ans au camp de Munster. Nous lui demandons ses impressions au sujet des menées activistes dans les camps des prisonniers belges. —; Les chcf3 du mouvement,venus en Conv pagnio d'un officier allemand, soi-disant chargé des intérêts des Flamands, furent froidement accueillis dans lo camp de Munster. En ce qui me concerne, jo refusai carrément la main que me tendait le 3ieur Borms, quo j'avais connu à Lou-vain. Aussi l'hostilité manifestée par les Belges, leur valut une série do désagréments do la part des Boches, provoquant un tel mécontentement qu'un beau jour quelques Belges imaginèrent de mat-tro le feu au camp. Au camp do Gottingen, le3 activistes réussirent à sêmer la division parmi nos compatriotes. ; Maigres résultats ! Un certain avocat brugeois, s'est particulièrement "distingué" da»ns sa propagande antipatriotique. I LES CRIMES ALLEMANDS Les Allemands ont emporté la Bibliothèque de statistique Encoro uni méfait de la Kultur et qu'il no sera possiblo de réparer qu'en allant reprendre chez eux co qu'i'.s nous ont enlevé. Donc, ces messieurs nous ont toutsimr plument volé los 40,000 volumes de notre admirablo bibliothèque de statistiquo afférente au département de l'intérieur. Fondée on 1841 par l'illustre Quet.let, cetto collection comptait e<n matière statistique et éeonomiquo des ouvrages ro-marciuables du dix-huitième et^ du dix-neuvième siècle,»— collection unique, pout-on dire, car nombre dos volumos en sont irremplaçables. C03 gens de ki'i^ur ont vraiment un faible pour los b1!^10^1^1108'' (lllfl/I1<l J*6 11e peuvent pas 1 ff Vr^er' c°mmô celle do Louvaia il» le' ^Eortont. Vilains cocos A l'écolo communale de la rue de Douvres, à Anderlocht, on a trouvé, dans neuf poêles, préparés de façon t\ co qu'il n'y oût qu'à los allumer, des cartouches do fusil. Si on n'eût eu la bonne précaution de vidor ce 3 poôles, il so serait inévitablement produit do dangereuses explosions, car uno cartoucho suffit, comme on l'a vu à Hal — où trois personnes ont étî tuées do cette façon —r pour causer do terribles accidents. Suprême infamie Les Allemands ont montré leur délicatesse en tout. On sait comment ils onA prodigué la poino de mort à ceux qu'ils accusaient do hauto trahison, ainsi qu'ils appelaient lo devoir national. On nous contait l'autre jour cpie nombro do malheureux condamnés à être fusillés avaient remis leurs dernières volontés, dos lettres, dos souvenirs pour leurs familles à nous ne savons plus quel maroufle tudosque chargé de les garder. Cela so passait en 1916. Or, 011 1918, au moment do prendre la poudre d'escampette, le marouflo n'avait pas encoro romis ces dépôts à ceux auxquels ils étaient destinés.^ Ces gens-là crient miséricorde, à présent. Livreront-ils au moins à notro jus-lico les misérables cpii ont commis do pareilles cruautés ? X-aTŒE! Peut-on l'extrader? La question do l'extradition du Kaiser est, comme nous l'avons dit, b> l'étude. M. Barthélémy, professeur à la Faculté do droit à Paris, est d'avis que l'extradition est juridiquement possible. On sait que les criminels politiques no sont pas oxtradês ; mais oncore faut-il s'en-tonelro sur los tonnes "crimespolitiques". Dironsrnous que tout crime est politique parco qu'il est inspiré par un mobile politique, demande M. 'Barthélémy. Et il répond j II y a longtemps quo cotto conception est re jetée. .En 185G, la Belgique admettait les régicidés au nombre des criminels do droit commun. Or,lo crime do Casério n'a pas eu d'autre ino-bïlo que le fanatisme politique. Et Casério a pourtant été justement exécuté. A la suite des événements de la Commune en 1871, I03 fauteurs do l'insurrection et les incendiaires ou assassins risquaient d'êtro confondus. On finit par admettre, en Angleterre, que "le caractère politique d'un crime horriblo no justifiait pas lo refus d,'oxtradition". M. Barthélémy se réifèiro également aux 1 principes qui ont été» admis par l'Insti-L tut, siégeant à Genève en 1892, et sont ' ainsi conçus : " L'extradition no peut être accordéo 1 pour des crimes politiques, à moins qu'il ' 11e s'agisse des crimes les plus graves.. ! Ën ce qui conserno les actes commis ! dans le cours d'uno guerre, ils ne pourront donner lieu à uno extradition que ! s'ils constituent des actes- de barbario ' odieux ou do vandalisme inu(tile suivant ' les lois do la guerre M. Barthélémy fait savoir quo les meur-' très des femmes et clos enfants, ordon-5 nés par le Kadsor, comme le prouve le 3 document publié en 1917, par le "Bulle-" tin do la Société do Législation comparée", la destruction du "Lusitaiua' ,1 or-dre de couder le3 navires "sans laisser 1 do traco", etc., constituent des crimes de droit commun et ne sont pas excusés par les usages de la guerre. En conséquen-| co, il considère quo le Kaiser pout {Mro 1 juridiquement considéré comme un cri-| minel de droit commun ot que son extradition peut être réclamée. I A A A * : -v yy | LETTRE DEJBRUXELLES (iCorrespondance partie, de la • Métropole ») Un service solennel à Ste-Gudule 1 Vendredi, à 10 heures, a eu lieu en la i collégialo Sainte-'GuduIe, un, service solennel pour le repos des âmes des soldats et civils belges, morts pc-ndant la guerre. Uno foulo immense et émue y assistait, entremêlée do nombreux officiers et soldais.Dans lo transept, sous le dais, dont les amples draperies s'accrochent aux colonnades tendues de noir, le catafalque dresso au milieu d'uno triple ceinture de flambeaux, le . drapeau national voilé de cr jpe. Au premier rang dos personnalités qui omplissent le chœur de l'éclat de leurs 1 uniformes, on rewareiuo S. Exc. Mgr Lo-' catolli, nonco apostolique, les ministres de Grande-Bretagne, do France, de3 iKt'ats-1 Unis, d'Italie, do Roumanie, d'Espagne, du Japon, do Chine et des Pays-Bas ; MM. le baron de Favereau, président du Sénat, et Poullet, président do la Chambre; Léon Delacroix, Paul lïymans, Ilar-1 mJgmks, Jaspar, lo baron de Broqueville, ; ot lo baron Ruzelte, membres du gouvor.-' nom'ont; Woeste, ministre d'Etat; do nombreux sénateurs et députés; M. van der ' Rest, vice-gouverneur de la Banque Na-| tionale; lo baron Aug. GofHnet, M. Ad". Max, bourgmestre do Bruxelles; do nombreux généraux et officiers do l'armée venus pour rendre hommage à leurs frères _ d'arme3, des prêtres et des représentants dos communautés religieuses. Lo Roi, la Reine, lo prince Léopold arrivent très simplement à l'église sans escorte et pénètrent dans l'alléo ceniralo où les grenadiers présentent les armes. Le Roi et le princo sont on tenue de campagne ; la Reine porte, sous un manteau gris, bordC' de fourrure, uno toilette noire. Le Cardinal, qui s'est avancé en chasu- i ble, portant la mitre de moire blanche et suivi d'un long cortège religieux, présente l'eau bénite à LL. MM. et les prépède ensuite vers l'autel où des pric-DÎDu leur ont été réservés sous lo dais royal. La oérémonie a été émouvante. Les son- 1 neries vibrantes des clairons ont donné ' un caractère grandiose à l'Elévation. A la fin do l'office divin, le Cardinal a chanté les absoutes devant le catafalque. Et les orgues ont exécuté une "Brabançonne" magnifique. ( Lea Souverains ont été acclamés Ion- . guement à leur départ de l'église, et lo < Cardinal, on so rendant au doyenné, a , trouvé uno foulo énorme qui l'attendait j pour saluer le grand Primat do Bolgique t do ses vivats. i M. Hoover à Bruxelles l M. Hoover, lo dictateur des vivres amé- ' ricain, est arrivé inopinément à Bruxci- c les, vendredi matin, pour y rencontrer les 1 mombros du gouvernement. r MM. Léon Delacroix et Paul ITymans qui 1 représentaient lo gouvernement à la c 'Té- ' monie funèibre do Ste-Gudule, ont quitté Q. l'église avant la fin du service pour aller (- conf érer ayeo M1. IToover, au sujet dos me- 1 sures à prendre, pour assurer le ravitaillement de la Belgique. M. Hoover a quitté Bruxelles à. 4 h. j et demio. Il viendra incessamment nous rendre uno nouvelle -visite. L'Université libre l Vendredi matin, M. Hejjrer, vice-président \ du conseil d'administration de l'Université i libre, s'est rondu aveo MM1. Max Hallet. 1 ôchovin des finances, ot Jacqmnin, vclie vin de l'instruction publique, h. l'an t i en h(Vtel d'Arenber#, baptisô aujourd'hui Palais d'Egmont. 11 est question do transfé-rer momentanément dans ce Palaii l'Uni- ^ versité do BriL\ellcs, dont les locaux ac-tuel9 doivent ôtro démolis. _ Ta nouvollo Université sera coMtrmlo au parc Léopold.) r l De L. s L'ostracisme du français L'administration communale, les tram ways anversois, et divers autres servi ces publics se sont empressés^ avec un promptitude louable, de rétablir les im triplions françaises proscrites partout pa les gro3 malins de 1 "activisme-Zcntrale" ^îous signalons lo fait ,à divers autre organismes, et notamment à divers ex mités, qui continuent à rédiger leurs avi uniquement en flamand, au grand dam d ceux de nos concitoyens qui ignorer cotte languo et de.3 nombjreux évacué français envers lesquels nous devons bie user, n'est-il pas vrai, de quelque sei viabilité.. Les pionniers maritimes Ce nouveau corps peu connu! du publii a, été créé pendant la guerre ot avait s base à Calais. Il s'occupe de constructions navale pour notro armée et notre colonie. Cett [innée, les pionniers avaient notammer terminé la construction do 3 navires d 700 tonne3 et d'un grand remorqueu pour la navigation sur le lac Tango ûyka. Aux bassins du Nord Le capitaine du port, M. J. Buloke porte à la connaissance des bateliers pilotes des bassins, canotiers et autre intéressés, qu'il est défendu de la manièi la plus formelle de circuler dans le bassins au moyen de canots à rames 0 à moteurs, radeaux ou autres embarco tions, sans son autorisation spéciale. A la gare des marchandises Les Allemands ont abandonné dans ne fcro gare des marchandises une quantil consilérablo de matériel de toute espèci notamment uno rangée do wagons cha: gés de munitions ; quelques-uns do c« wagons portent dos traces d'incendie. lï'autorV-é militaire s'occupe d'éloigne les explosifs et de les mettre en lie sûr. La Poste L'administration des postes, pendant ce jours extraordinaires, offre le plus bc exemple de décentralisation que l'o puisse rêver ! Par la force même de3 choses, et e vue d'une réorganisation progressiv suivant do prèo la progressive libéiratio du territoire, les mesures ù prendre 01 d^t être laissées en majeure partie l'initiative de chaque bureau de poste,< c'est do toutes ces initiatives combinée.' qu'est résultée, en fait, la res£aura#o des services. Quelques grands centres se sont const tués autour desquels gravitent,en quelqu sorte, les bureaux secondaires de la cii conscription. Ainsi, par exemple, le bureau d'Anvei se contente d'envoyer à celui de B&'uxe les les sacs de correspondances destinée non seulement à Bruxelles, mais au localités plus éloignées. Bruxelles à, so tour so décharge sur un autre centr< tels Liège, Namur, etc., du soin de faii distribuer de la meilleure façon les co] respondances de la région. Supposons uno lettre déposée à Anvei à destination de l'arrondissement do Ve: viers. Le bureau d'Anvers l'expédie celui de Bruxelles, puis s'en^ lave le mains. Bruxelles la fait parvenir à Liég par le inoyon le plus rapidedont îl di: pose. Enfin, le bureau de I.iége à so tour cliorcne un incéé de transfert vei la localité désignée. j La censure des lettres La censure des lettres pour, l'étrange: centralisée jusqu'ici à Brug< s'est scii dée en deux bureaux. L'r destiné censurer les lettres pour la Mande, e; maintenant établi à Anvers; ' -ire, pou toutes destinations, reste à hàïges mai sera incossamment transféré à Bruxelles Timbres et mandats postaux Le gros approvisionnement de timbres postes n'est pas enoore arrivé au burea d'Anvers, de sorte que le débit est cr coro momentanément limité. Les carte postales pour l'intérieur ne sont pas er core en vente. De nombreux bureaux de postes de le calités secondaires, n'ayant pas encor rer u de stocks de tfmbros, continuent affranchir la correspondance au moye de la simple mention manuscrite : "P01 payé". Le service des mandats et bons de pos te n'est pas encore organisé. Communications postales Les communications postales sont, de puis jeudi, reprises avec le monde entier Il s'agit, bien entendu, dû monde civil! sé, et pas de3 Etats centraux. A la Bourse des tonds publics Nous recevons du comité de direclio: l'avis suivant : Pour des raisons de haute convenanc et dans lo but d'enrayer l'écoulement de billets allemands introduits clandestine mer.t en Belgicjue, le Comité de dircclioi àe la Bourse officieuse a décidé la fer meture de la Bourse jusqu'à nouvel or ire. Les agents de change se sont conjoin tomont et formellement engagés à sur seoir à toutes transactions en fonds pu blics et billets de banque jusqu'à la réou verture de la Bourse. Les billets do la Société Générale à l'étranger Uno question assez intéressante est cclli ie savoir quel sort sera réservé aux billet; le la Société Générale se trouvant ac tellement à l'étranger. " Liors de la conclusion do la paix, le* Gouvernements alliés se réservent d'exa niner la propriété des porteurs de bil ets de banque de la Société générale de Belgique à l'étranger." De cette information on peut déduire lu'un contrôle sérieux et sévère serî jxeroé sur l'échange de ces derniers c lue la provenance des susdits billets de rra être justifiée pâr les porteurs. Les Boches et notre cheptel Les Huns modernes, ne nous auron1 lécidément rien épargné. Durant les •: innées, avec la complicité de marchande 't coitrtiers traîtres à la patrie, ils on ystématiquoment dépeuplé les ctables di: >ays, pour fournir de la viando à leurs roupes du front ou des vaches laitières lux populations affamées d'outre Rhin. H en est résulté ces 2 dernières an-lées la hausse fantastique du prix du ait et de la viande. Pour achever leur 2uyre de destruction do notre cheptel lational, voici que les troupes en retraite, amenant leurs bœuf3 do trait et leurbé-ni d'abatage presque tous malades ou ►orteurs elo germer, viennent de répan-re dans le pays, la plus formidable épi-émie de stomatite aphteuse, epii so soit imais produite. La maladie, heureusement, est rarement lortplle; mais le rondement laitier déjà i réduit en ce moment, va subir uk, lé-ipit—pendant quelques semaines,si 1V émie n'est pas rapidement enrayée. \ Et ainsi, nos ennemis exécrés, même près avoir quitté notre sol, continuent sacrifier do nouvelles et innocentes ietimes, puisque lo lait est la nourriture idispensablo do nos petits enfants, do os malades et des vieillards. Uno manifestation patriotique Efllo est on préparation pour lo 14 dOcom-re. Plus de 150 sociétés ont déjà, pro-iis leur concours. Le cortèige sera formé avenue du .Cornières. Dee fleurs seront déposées au ied de la statue de Léopold I, il y au-i uno fête à la Bourse. Une adresse era envoyée au Rov LIS SENAT (Correspondance partlc.de la •Métropole») SEANCE DU 29 NOVEMBRE 1918 Présidence de M. Fléchet, deyen d ûgo. 1 Grande animation dans l'hémieyelo se- * natorial où les membres de la Haute Aa-5 sombléo sont ai-rivés très nombreux. LeÉ * uniformes do MM. lo duc d'Ursel et Oar-q pentier mêlent leur note pittoresque et t martiale aux redingotes noires. 5 M. Fléchet, doyen d âge, prend placo au ^ fauteuil présidentiel, entouré do MM. lô - duc d'Ursel et Struye. Validation de pouvoirs L'ordre du jour appelle la vérification des pouvoirs do M'M. lo baron Cogols, '' Vororuysso Edgar, Do Mee=ter, Oallenst 1 Edmond Orban de Xivry, 1 c'iaegcl, Swinnen.Landas, lo chevalier Schellekcnsy 3 lo coiiï-to do Brouchoven do Bcrgeyck, lo ■ vicomto do Ghellinck d'Elsegliem, Demor-1 bes, lo vicomte Adrien Vilain Xllll, De °t Bruycker, Thiebaut, Dry on et Ctroquet. I lueurs pouvoirs sont validés. Les nouveaux sénateurs prêtent serment. Election du bureau On procède ensuite à l'élection du bu* >, reau. M. le baron do Favereau est élu présl 3 dent à l'unanimité des 78 volants. c Les autres mcir.bres du bureau &jul 3 réélus par acclamations. Discours du président M. lo baron de FAVEREAU dit l'émotion avec laquelle la Belgique a accueilli 10 retour ilu Roi et do l'armée. Surmontant toutes los difficultés, Albeit le Va* leureux ramène une armée frémissante do ^ ses derniers combats. Incarnation de la * droiture, do la noblesse d'âme, le Roi est entouré du respect de tous les Belges s (Appl.) A l'hommage do l'impérissable reconnaissance quo nous devons au Roi, r nous joignons notro hommage pour la u Reino si miséricordieuse à l'ogard des blessés. Qui èira les hauts faits de l'armée belge ? Suppléant au nombre par sa su-9 prêmo vaillance, elle a retardé la marche i des hordes ennemies. Liège a retenu l'Ai-n lomand sous ses murs. L'armée a défendu pied à pied le terri-[1 toire. Epuisée par uno lutte incessante,elle c s'est dépensée sans compter. IncUnons- II nous profondément devant le chef suprême, !c3 officiers, les soldats. Ils ont s.uivé k la Belgique. Inscrivons sur l'airain le3 nom3 de ce3 braves ! Le nom de chacun '' d'eux est associé au triomphe sacré de la 1 Patrie. L'orateur rend hommage aux armées " alliées, à l'armée française (appl.) , à l'ar-.. méo et à la marine britanniques (appl.) , à l'armée dos Etats-Unis et de l'Italie. 11 s "célèbre le courage et le dévouement (les Belges, restés au pays, les services ren-3 dus par le Comité National, l'uis 1 ex-x prime la gralitiulo du pays envers MM. n Brand Whitlock, de Villalobar et Van Vol- lenhoycn (Appl.). é L'orateur rappelle Us parole? du Roi •- faisant appel à l'union étroite de tous le? Belges. Pendant quatre ans les Belges s n'ont eu qu'une pensée : le salut et l'in-•- dépendance do la Patri?. La conduite du à pajrs pendant la guerre lui a valu l'ad-s nriration du monde entier. Dotons la Bel-e gique d'uno législation qui do^ne aux >- graves problèmes que nous aurons à r> n soudro dos solutions vraiment national s. s Lo Président rend hommage à la mé-" moiro dos 21 nombres du Sénat disparua pendant la guerre : MM. lo comte Wcrncr de Mérode, do Nevo do Roden, N. Ccticau, do Savoye, Leclef, Meyèrs, Pirct, Vandcr-' kelen, Van de Wallc, Van den Pee-reboom, ^ Van Naomon, E. Stcurs, K'eppenne, Me-, sens, do Ramaix, Raepsaet, Sti^non du Pré, Fraeyc^ do Vculebeke, Chevalier. A ces noms, il associe ceux de MM. Cam-, pioni, greffier du Sénat, et Marchai, secrétaire elo la quc?ture, qui ont été de3 fonctionnaires modèles. M. do Favereau rappelle que la salle du ;- Sénat pendant la guerre a servi desi:go n à la Ifauta Cour militaire. C'est ici, dit-.- il, au milieu dos applaudisso-.i.ents, que s tant do Belges se sont comportés en hé--- ros. Nous avons parmi nouî un de ers lié- - ros : M. Colleaux, sénateur de Liège, qui 0 a bien mérité de la Patrie. (Longue salvo ^ d'applaudissements.) 1 Lo président propose d'ériger an méir.o-t rlal pour rappeler le souvenir des membres du Sénat qui ont été victimes de la ' tyrannie ennenie. (Appl.). La réponse au discours du Trôn9 Lo Sénat, après ce discours, tlésigno une commission composée de MM. de Favereau, Braun, Deseamps, DuboBt. Ilallot, Coppietors, Lokeu, Goblet, Maqiuct e.pour rédiger l'adresse en réponse au discours du trcfloe. Déclaration du Gouvernement j M. DELACROIX annonce dans quelles conditions le gouvernement d'union r.a-3 tionale. a été constitué. C'est à la tâcho , de reconstitution dans l'union que le de-vouement du gouvernement est acquis.Lo ] pajs est heureux de voir ses parlemcn-. tai/;es reprendre contact avcc lui. Ptpon-dant au vceu de la nation, le gouverne-mont aura l'honneur de soumettre au . Parloment les lois qui permeUront la restauration du pays. La consultation électoralo devra êtro . aussi préparée. L'héroïsrce do nos soldats et l'endurance des populations ont résolu la question. L'esprit de sacrifice a été sublime dans toutes les classes do la société. Lorsque cette consultation se produira , nous nous trouverons devant de graves ; difficultés. Il ne peut être question do . vicier la constitution, de considérer notre charte comme un chiffon de papier. . Mais il pourra advenir qu'un accord una-. nimo ou quasi-unanime des mandataires du pays permette ele réaliser des réfor-, me p. sans devoir passer par certaines formalités., Le gouvernement estime qu'il faut fairo , trêve à d'anciennes querelles. Il est com-posé de croyants et eVincroyants unis . fratornelleniont et n'ayant en vue que lo bien du pays. La religion ne devra plus descendre dans nos arènes électorales ; elle so développera en dehors de toute contrainte dans un esprit do liberté. Des lois sociales seront présentées. Nous aurons sans doute à attendre les suggestions du# Congrès do la Paix qui établira des lois uniformes pour tous les pays appelés à se faire la concurrence pacifique. Mais le Tlravail et le Capital doivent s'unir dans une aîlianco féconde. 11 faut que nous fassions à l'intérieur ce qui a été si bien fait à l'extérieur. En ce qui concerne le département do la guerre, l'orateur rappelle les déclora-lions de la veille en ce qui concerne la rappel des classes et le renvoi des soldats dans leurs foyers. Le retour des prisonniers de guerre aura lieu lundi prochain Le chef du cabinet annonce ensuite le retour des prisonniers de guerre pour lundi prochain. Suite du discours de M. Delacroix Après^ cette déclaration intéressante, M. Delacroix dit nue les bataillons du gfoiq; ont déjà rétabli les voies de cheiPfo do fer, jusqu'à Bruxelles et Anvers. D'autro part., les embouchures de l'Esc&it, sont accessibles à la navigation. Le président du Conseil, parJmt do la question flamande, constate qu. jc3 Flamands ont eux-mômes condanm. jcs tr.aî-Ires à In. solde <lo l'i-nnemi. , )>ï<-ti.) >1 proclame les droit- <l<:s jjpulntioiu flamandes dfins lo domaine do l'adminiâ-*- tion, de l'amiÉc et de la ju-^ce. On o3c d'accord aussi pour reconnalti, aux Flamands le droit de développer leur génie. Mais cetto couvre n'est pas celle d'un jour. Il y a 'des points sur lesquels des dissidences se manifestent encore. Il ne peut s'agir d'imoroviser des solutions*

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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