La métropole: journal quotidien du matin

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22 november 1918
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s.n. 1918, 22 November. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cf9j38mg41/
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LA MÉTROPOLE |l© 0£HTZ9K£S I le numéro JOURNAL QUOTIDIEN Ht) MATIN 54, RUE NATIONALE, 54, ANVERS TC^?>rsîJsgaoe^imsaag5za^aBh^!Jgss^>jg»i-ssr3g9^aj^sa^.T^7rrKJ^^^aa^UHrgffgyFM,u«Miiifll »«>«—««?<■?-n ■ -■■■ "Weairedi 22 noiremfoffe 1818 irnal admis par la censure a Américains moment où nos cris de recoii ance s'adressent à '°"s CCUJ durant les années cru8jlo-3, nou£ limés et défendis, ,0'I» uiroîtro p!»s légitime et ne ° dire «lus chaleureux que ce-quo nous devons à la "Oti.on m avant que ses iils no soient s mêler leur sang «« ":,tre[ P0l\r ,.. la liberté de l'Europe et poui-du monde de l'étreinte des nou-x Hiuis, l'Amérique s est émuo OS détresses, a entrevu te suprô- péril qui me:s "./-ait t existence : de notre peu oie : 'a faiul- Et, {{et, maintonnni que qualro lon-niraées iVnppiressipji nllomande ont appris quel régime nos en-jïeurs auraient été capables de ■ une nation qui leur avait ié les armes à la main et restaf.t je à touto tentativo do rapports eux, nous pouvons nous iigoret i do quel danger formidable nous sauvés les Américains, en (issu-t l'entreprise de notre alimentante œuvre fut giganlcsquo^ et ad-bloment réalisée. 30ni dépit dee Hiltés matérieiies et des sournoi-:3 du pouvoir occupant, les arri-;s de vivres ont continué ton s. Il y eut des heures d'inquié , des alertes anxieuses ; niais I. ulatioa bolgo fut sauvéo do 1; 1, avec celle d'une grande parti' Nord do la France. 'œrivTO s'en fou,ru d'ailleurs ci'at ions émouvanles do délicatesse! lies, dans uiio mesure que pou seulo réaliser un peuple épris ont de grandes entreprises inédi On se souvient do ces envois f ois charmants et considérables de e farine blanche dans des sact 5s de peintures suggestives, de icaces touchantes, d'encourage-ts affectueux aux plus pauvres a plus malheureux d'entre nous sacs 3e chargeaient dans den ns spéciaux traversant la grande mblique dans toulo son immonii ;eur cl s'arrêtant dans tous le: nds centres pour y charger 1 tribution des populations environ îles à l'œuvre du ravitaillement d< Bfligique. Et puis, dans les sais et les boîtes d'objets de frian s, les jolis billets d'onfant3, ele les garçons, de jeunes filles,pria.nl jeunes Belges qui recevraient cee ïts do faire connaître leur non: eur adresse à celui qui les lent oyait. Tout cela simplement, brià lent, gentiment. ui aurait oublié du reste la ma fi que largesse des derniers temps cargaison de vêtements usagés oi me neufs arrivée ici pour vêti seuil do i 'h i ver les plus ineli its et les plus dénués do roseour J> On sSit quo la plus vrind .rtio de ces envois provenaient O ricains enrôlés dans l'armée non le ei-etuij au fur et à mesure qu'ils lossaient leur uniforme militaire, indonnaient au profit efcs nôccssi x belges les vêtements qu ils ab :n inaient ! jO chef do cette colossale entrepri de ravitaillement, M. lioover, nie 9 à coup sûr que son nom vivi ns le souvenir de tous les Bolgos la génération présente et de eelles i nous suivront. L'œuvre qu'il s aliséo cl qui a pris des propor-ns capables d'épouvanter dès l'are! les esprits les plus optimistes, irésento une des plus belles et des is rotontissantes manifestations e'es itiments do solidarité humaine. Il st personno en Belgique nous ne ons pas qui n'en ait compris l'ex-ordinaire noblesse mais qui n'en soupçonné le caractère de gran-ir. L'heure va venir de la fairo maître avec exactitudo dans ses lies et vastes proportions, je régime dont nous sortons — et ît nous 030ns oroire encore à pei-que nous en sommes réellement iis — n'était pas favorable à la blicité d'hommages dont son pro-> discrédit prenait ombrage. Bien ant que le3 Etats-Unis ne fussonl lés à la guerre, ceux do sas ropré-ita-nte devant lesquels on rendait lement un minimum do justico à livre américaine en dévouaient vilement hargneux. ils savaient bion, les abominables :hes, que, sans lc3 cargaisons ôricaines destinées à note ravi-lement, ils n'auraient pu, cux-mè-3, quo nous laisser dépérir sans rçi. Mais malgré tout, lo conLrast.: nos haines pour le mal qu'il is faisaient et de nos sympathies îr lo salut que nous apportaient grandement les Etats-Unis avait par les aigrir. Ils n'auront ja-s compris qu'uno grande nation temporaine puisse-chercher ea loi 3a gloire non élans les perîeetion-îents elo l'artillerie et des gaz hyxiants mais dans les manit'es-i ons inlassables d'une fraternité rnationale s'avivant et se multi-int arec les difficultés et les ob-:les semés sur sa route, ous, Belges, nous l'avons ,com-3 profondément. Mais lo baîllon serrait nos lèvres r.o nous a ja-s permis de lo proclamer comina i'aurions voulu. Et l'infâme fse qui tut pout-âtro l'ignominio Haie eie ces années cruelles avait utres idoles à encenser quo les naiteurs et les sauveurs ele notre pie. n tout cas, l'iuimenoo gratitude nous avons contractée visa vis la nation américaine, nous pour-s et nous voudrons maintenant la clamer devant le mondo avec ia leur et la générosijé eiue nous ientons au fond ele nos cœurs, es. un de nos prochains et de plus saints devoirs. Ci F. —vw m Brabançonne "£ j5a!13 mie brochure célébré, que •ve e™&8'> dcvraic"t lire et méditer, n eW J.cr P"™4®08 paroles do chanc national, comme faup£\ss et imant noire peuple. Iprèfl des sièclc3 d,'esclayaiîe.. 3d presque tous les peuples ne côn-saient^ quo îo pouvoir absolu, laliel-ï avait dé.ià sa constitution, Ce n'est parce qu'ils avaient des rois étran-1 que nos pêrçs subissaient J'esclava-. es Souverains devaient iurer J'ol> juon de la constitution, quon appo-■ Joyeuse entrée". donc au moins un vers à changer, en a bien encore quelques autroa. L'ACTUALITE i La révolution aSSemanUe L'Erapiro allemand, proclamé à l'MScm-l.lôo do Versailles (en janvier 1871), n t pas eu lo temps do vieillir : les armees oommandées par lo marucliai rock ne lu. ont pas permis de fèter ses noccs d or La fameuse unité allemande sous 1 bégo monie piiussienne a fait son temps. Oi peut diro d'elle qu'établie par la guerre elle expire sur les champs de batailh où sont tombés près do doux millions d( soldats allemands. L'Allemagne est à h veille do redevenir ce qu'elle a été pen dant do longs siècles : un Etat morcelé jadis en principautés, demain en republi ques. Los choses so précipitent avec une ra pidité quasi vertigineuse chez une nanoi hantée jusqu'ici par de? reve3 Cp plus ^ra: do patrie". Dès que la défaite, mililairi devint uno triste certitude, elle se donrn un nouveau gouverne in e n t ct^ adopta un réforme cbnstilulionnelle, uui n eut pa, lo temps d'affirmer sa vitalité. Et à peino un nouveau ministère "na tional" avait-il été formé qu'à la suite di la retraite do l'Empereur (9 noyemljre) et do la proclamation do la républiqui dans la plupart des Etais do l'empire d: funt, un gouvernement exclusivement so ci a liste fut formé : les éléments bourgeoi furent maintenus, mais sinip>:nent à uti' do directeurs tecliniques. Le Conseil de Ouvriers ot Soldats constitue l'inslanc suprême" do l'Etat, devant lequel la di rection politique est responsable ccpim la ci-devant chancelier devant lo Iieiclis tag. On croyait l'Empiro indéracinable, don les destinées so confondaient avec celle du peuple allemand, et voila que pre-» quo subitement l'opinion s'adapte à l'oi ; dro do choses nouveau : si tout le mond no s'appello pas encore socialisto, tous a . croient déjà républicains : plus d'einpc , reur, plus do princes, plus do despe ' lisme, plus do chancelier, plus do Haut Chambro prussienne, plus do lcaléidoscop tlo constitutions différant d'Etat à Etat uno Allemagne nouvelle. La question qui se pose en ce momen est la suivante : rAllc'mfigno nouvelle en voio do convalcscenco du militarisme so laissera-t-ello entraîner sur la péril leuso pento bolchevikiste ou bien, sou la conduit© de MM. Elxîrt et Hanse, c de lours collaborateurs Bernstein, KauU ky, David, Nosk'o, Krause, etc., s'arrO te'ra-t-ello à temps, pour reconsiruiro 1 1 pays, sans dictature, sans proscriptions i sans do nouveaux troubles, sans dissolu i lion d'assemblées constituantes, sans fa \ mine ? Lo despotisme d'un seul ne s verra-l-il pas remplacer par celui de 1 , masso ou plutôt d'un groupement V 'La seulo réponse qu'on puisso donne A cetlo question, en ce moment, c'est qu lo mouvement d'opposition — dictéo pa los voisins do l'Est — à la convocatioi d'ur.o Constituante percl visiblement du tei raia Le parti Spartacus— o'i fo : iicn.t Llel kneoht et Kosa Luxemburg et qui coi respond assez bien au parti maximaliet russo — en est réduit à fairo do laprc pagando, contre laquelle lo gouvornemer est en train do prendre des mesures. L'AUemagno a eu son "4 août", cil ^ p,out so passer du luxe d'un 2 Bri mairo. Sjaecto'or . " LSAI1£E fllLIE Composition aciuelie Lû Roi est commandant en chef de l'armée. 11 est seconelé par le Grand Etat , major do l'armée, divisé en un cer tain nombre do sections ayant cha | cune des fonctions spéciales. Ces sections sont au nom'ore di quatre. La 1ère section comprend tout ci qui a rapport aux opérations militai res, la 2o section comprend le service de renseignements, l'espionnage, etc. la 3e eiection s'occupe du personnel la do des communications, transports chemins do fer, au:os, etc. Eu plus, il y a dea directions géné raies, artillerie, génie, T. S. Inten dance, service vétérinaire, aviation service médical avec leurs chefs spé ciaus. * v « L'armée en elle-même comprend ( divisions d'armée, chacune comman eléo par un lieutenant-général, secon do par un Etat-major avec ses bu reaux. CHAQUE DIVISION D'ARMEE (D. A.) comprend 2 divisions d'in Sauterie (D. I.), sous les ordres d'ui général-major et epii a aussi soi ! Etat-major et ses bureaux ; un régi ment d'artillerie lourde, 1 Ifetaillor du génie, le groupe léger eiui com prend : une compagnie cycliste, ui groupe elo cavaliers à deux escadron* eoinmandés_ par un lieutenant-colonc! ou un mnior, et trois autos mitrailleuses, un corps de transports, plu; les différents services du grand quartier général. LA DIVISION D'INFANTERIE com prend : tefois régiments, un d'artille-rie, 1 bataillon du gùnie, un corps eies transports, le service médical. UN REGIMENT D'INFANTERIE, commandé par un colonel, eo eejm-pose de : trois bataillons à e^ualrc compagnies, commandés par uti ma ,ior ou un capitaine. La quatrième cornpagnio est uno compagnie de mitrailleuses.LE REGIMENT D'ARTILLERIE de la D. A. pnt de3 compagnies variables. On y reneontro des canons longs de 10,5, des obusiers do 150 et de 155. LE REGIMENT D'ARTILLERIE de ,, _ L comprend trois groupés de a tir rapide ou deux groupes de 7,o ou un. groupe d obusiers do 10,5, (i^ois baltoiies ot chaque batterie quatre pièces. LES BATAILLONS DU GENIE sont à eleux compagnies. ,fE,.C.°?ps DES TRANSPORTS es. divisé en compagnies-, chargées du transport des munitions, eles vivres, du service sanitaire. LA CAVALERIE comporte une division comprenant trois brigades „ deux régiments comme avant la guerre. Il y a uno brigade d'artillerie lourde attachée à l'Wméo ot qui comprend des canons de 155 long, de3 canons ele 200, des mortiers do 220, des canons de 6 pouces anglais, de 9 pouoos ot de 12 pouces. L'AVIATION comporte neuf escadrilles de quinze avions, on moyenne : avions do reconnaissance, de réglage, do protection, de photographie et eles escaelrilles de chasse. En arrière do l'armée, se trouvent les centres d'instruction, les ateliers de fabrication, etc. Le UBtikîi#Gé ers! DRliiB L reçoit lis repiéSi-Diants à la presse ar,verdies Hior matin, lo lieutenant-général Drub-bel, commandant la position c'>/tilije de ia pl.iCo d'Anvers a eu la grâciajse attention d'inviter un d-l guô de chacun des journaux paraissant dans notre ville. Liien connu à Anvers, où il a long temps commandé lo 5e do ligne comme ! colonel, il est plus que jamais lo soldat ! dans touto la force du terme. Commandé par io tels chefs, 1 ornuc . belge iio pouvait pas manquer de marcher de sucoàs en suce:» et de rempor-! ter la victoire aux. côtés des armées alliées. Parti le dernier d'Anvers, lors do la ; belle retraite de J'armco au mois d'etobre 1 1014, lo liou-eaant-général Drubbel y es! * rentré le premier à. la têto de ses trou-' r-j couvertes de gloire. 1 Dans une courte, mais chaleureuse im-3 provisation, lo variant officier gémira] 5 nous a fait un récit s-iis-issant do la brillante conduite des troupes piac'es sous ' son haut commandement, pendant ces qua-; tro années de durs combats. ' O'eît daii3 des tonnes enthousiastes que 5 le lieutenant général Brubbcl nous rétrac; * l'héroïque défense do l^amscappelle, pen-" dant le3 mémorables joiiriv-ea des 14 c ' 15 octobre 1911 A la sj.ito de ces com bats, lo drapeau du 7o régiment fut dc-3 coré de l'ordre do Léopold. L'entrain, le 3 mordant do nos troupes firent l'admira • Lion des chefs do missions détachés an } front. ( e fut lo cd.s encore lors des com ' bats des 3 et d- novçanbre 1914 à Lom bardzyde. L N » rabaissons pas, continue l'officier, la 3 vaillance des troupes al!iée3, mais disons - lo bien haut, avec fierté, nos soldats fu - reat sublimes, do vrais liors se ietan c clans le. bats/il le avec audace, dépassant lea a Peux de barrage, les pos es do mitraillcu - ses. Tmpossiblô do les arrêter ! A l'un do ces moments sublimes, j'a a dit à M Yandeî^ ex-e : "Venez l s voir a nos soldats, mo'ntez- là, et a dm irez-les ! " Nçtro confrère, M. Van Menten, au non des journalistes présents, exprime te i sentiments quo nous ressentons tous c t dit la yoio éprouvée de la rentréo Victo-, rieuse do nos troupes i\ Anvers, sous le - commandement du lioutenant-gén'r.U Drub i loi. ! -vw ^ llp salira d'honneur > sa roi fierl 3 Dès 1911, un comité de patriotes se r forma à Bruxelles, dans le plus granél 1 secret, pour propager une manifestatiep " en l'honneur du Roi et de la Reine, ai >• lendemain de la victoire. On décida d'of • frir un voile d'or à la reine, une épcc e d'honneur au Roi, lors de leur entrée - dans la capitale. t Voici quelques détails au sujet d< i'épee... La peignée, en or et en platine c représentera l'aigle teuton vaincu par 1( !_ lion belge. Le pommeau figure le lion : le bas de la garde, f aigle blessé. Lt garde est rehaussée de diamants et d« rubis. &ous le pommeau, Tes couleurs iia - tio.'islcs ; un rnljis, un brillant jaune e un brillant noir. L'eascmble est d'un | u-cs bel e'îiC:, paraît il, et la ciseh.ro des mieux exécutée. j Lo sculpteur chargé d'6tablir la ma-que.to à la fin do 1914, l'emporta en Hollando et de là à Paris,où le travail fut exécuté. On lit sur la garde do l'épée ces mots ' en exergue: "La .Belgique À son Roi". " Do Belgen a an hunnen Koning". Le fourreau en cuir rouge est rehaussé, dans sa partie supérieure et inférieure, d'or cisc-lé ot de piercerios. • vV4 ! L'iioiîiaar olsz les prlseneiers IiOs internés civils belges au camp de Sennelagcr, qui sont maintenant rentrés dans la plupart dans leurs foyers. ' avaient, pour parer à la nostalgie et è ■ l'ennui, douloureuses conséquences d'une aussi longue captivité, créé un petit journal humoristique rédigé et édité par eux-mûmes. On l'appelait lo " Z illustré " (Z- I Zivil). Nous cueillons dans un numére do co "confrère d'outre-Rhin" — c'esl bien cela, n'est-ce pas ? — co petit ta bloautin qui n'est vraiment pas mal bros- ■ sé et mérite do figurer dans la nouvelle édition do nos clirestomathies ! " Il pleut ! Il pleut aujourd'hui,comme 1 il pleuvait hier et le3 jours précédents. Depuis cinq mois, les jours de pluie se 1 succèdent avec une désolante uniformité, i Les personnes bien informe os disent que cetto situation no peut indéfiniment durer ; qu'il suffi!: d'un peu do patienco ; qu'évidemment, demain il pleuvra encore ainsi quo le3 jours suivants, mais qu'au printemps prochain, tout ça va changer! Dehors, peu ou pas do promeneurs. Seules, des silhouettes, se dirigeant vers un endroit pour lequel on est bien obli-i gé do sortir, passent, rapides ; aussi ra- ■ pides quo lo permettent les sabots du magasin, qui, Providence vigilante et prévoyante, no distribue quo des sabots dont les dimensions permettent d'envisager avec sérénité tout danger d'inondation. Co ne sont pas encore des contrefaçons do l'arche do.Noé,. mais do véritables petits bateaux h la carène solido et rassurante. Dans les baraques, on so serre autour de3 poêles. Los premiers placés, les paupières lourdes et la face congestionnée, n'abandonnent une placo convoitée et vite réoceupée, quo pour des raisons d'impérieuse nécessité. Devant la feinte rougio du poolc, des pieds disparaissent à demi dans la vapeur mallodora!nte des chaussettes qui sèchent. Dans la "kopfstube" la porto est soigneusement close. Malheur à celui qui, on sortant, oublie de la refermer' ! Un concert assourdissant de malédictions variées, en un style expressif et vigoureux dont les prisonniers ont le élon naturel, s'élèvo impérieux et menaçant, sans toutefois troubler la quiétude du eam-arado négligent cpii continuo .philosophiquement sa route. Les vociférations continuent jusqu'à co qu'un do ceux qui "gèlent" à l'intérieur, rassemblant touto son énergie, so ièvo enfrn ot va permer la porto. Une i\cre fumée emplit la chambre où règno uno chaleur suffocante. Inférieur odioux où l'on se sent si bien ! Sur les cloisons, courent des planches surchargées do caisses et ballots varié?. Du lingo, qui sèche sur une cordo ten-duo pros du poêle, ajoute au pittoresquo do "saucissons pendant aux traverses du toit. Charcuterie oppétissanto et tentante, dont 1 œîl aJgu du propriétaire vérifie chaque jour la présence et lo nombre. Uno passionnanto partie de manille est engagée près de la fenêtre. Non loin des joueurs, deux stratèges habiles, les ynux fixés sur des caries du "Weît im Bild", opèrent des manœuvres foudroyantes aux fronts ost et ouest, après avoir déblayé les Balkans avec des armées imposantes et redoutables, prélevées un peu partout. Près d'eux, un chanteur hurle dos complaintes lamentables, avec uno fausset# do voix à rendre fou furieux, sans parvenir h décourager son voisin qui étudie i'auîrhxîfl avec une inlassable conviction." Les braves cb 5° de lipe Les leoleurs de "La Métropole",se_plai-rorut à retrouver ci-dessous l'exposé suc-cint des glorieux faits d'armes auxquels s'est livré lo 5o do ligne, un dos régiments d'Anvers, doi.t ils ont salué la rentrée avec tant d'enthousiasme. Le 20 septembre, le 5e reçoit ordre d'attaquer les tranchées onnemies au nord do Ddxmude. Un do ses bataillons on plein jour, franchit l'Yser et pai une progression pénible mais rapide,traverse le 'no man's land". En moins d'une heure, le régiment atteint ses objectifs et les organise sommairement. Le réaction ennemie se fait bientôt sentir ; en cadence régulière, les projeotiles d< tout calibre s'abattent sur les positions conejuises. Mais rien ho parvient à ebran 1er la superbe résistance des nôtres, Si le DJ septembre, fut un succès,le h octobre devint un triomphe. Le régiment se porte à l'attaque de h " Flandern Stellung", défendue dans et sectîur, par lo 7e grenadiers de la Gard< Impériale. A 5 h. 32, notre artillerie déclenclu ses barrages. Quelques minutes après nos vagues se portent à l'assaut, dispa raissant bientôt dans un nuage de fumée procédés do leurs officiers, les hc-mmes s'emparent, par uno lutte rapide,mais ter ri'ulo, des nombreuses mitrailleuses gar ni-ssant les positions ennemies. A notrt gauche, celles-ci, sort tellement noinbreru ses qu'elles arrêtent la progression des carabiniers. Quelques pelotons du Ce s> portent immédiatement à leur secours et prenant l'ennemi à revers, le forcent i se rendre. Entretenus, los compagnie; restantes avancent rapidement, prennent des mortiers de tranchée, des mitrailleu ses, et une vingtaine de canons,capturen des centaines de prisonniers, s'eniparen brillamment d'Ouckono et de 3Den Hucker pour «'établir enfin aux iisitaes d'lse , ghem. Hélas ! tant de gloire no s'achète qu ai prix de lourds sacrifices ; dans ces douj jours do combat, 20 ofîiciers et plus d< 600 hommes ont arrosé de leur sang 1< sel libéré. Mais lo 5e ne dort pas sur les lauriers Le 18 octobre, devant Oost-lloosebekc il atraque un ennemi fortement retranché Progressant sous une pluie de balles, d( grenades et d'obus, il force l'ennemi ; concentrer ses forces locales devant h secteur du régiment, permettant ainsi ai 152e Régiment d'Infanterie Français d'at teindre ses objectifs. Qu'il me soit permis de copier ici 1< bel ordre élu jour adressé au lendemair de ces combats, par lo commandant du 5< de ligne à son régiment : " Officiers, sous-ouiciers, caporaux e soldats du 5e de ligne. "Depuis lo 28 septembreiquevous cte^ engagés dans la dufe bataille, epii nous a livré, ù nos alliés et à nous, Roui ers Ostende, Thielt, Thourout, Gourtrai,Bru ges, villes immortelles dont les noms son nent comme un chant de victoire,je tieni à vous dire que je suis satisfait de vous 11 D'ans l'attaque sanglante que vous avez livrée aux retranchements ennemi* du Nord de Dixmude, dans l'assaut di li octobre, qui vous a mené d'un bont rapide et glorieux à travers le villagi .d'Occkene jusque duns Iseghem ; mêm< pendant votre hardie et périlleuse pro gression sftr la route de vive St-Bavcn qui, paa- sa menace, contraignit l'ennem à évacuer ses positions la nuit même malgré do lourdes pertes, des fatigues e | des privations sans nombre ; jamais vo ; tre courage n'a fléclii. " Frèro.3 des glorieux soldats qui s'il luslrcjrent h Molcn, Lombartzijdc, à lf minoterie de Dijôn^ayant vaincu lf garde Prussiien-no, vous vous êtes élevé; d'un couj) .à la hauteur de leur héroïsme " Derrière l'ennemi qui rocule, la Patrie se réjouit et espèffc. File s'energuil lit dos fiors enfants quii l'aivaclient i l'étreinte d'un envahisseur exécré. " Officiers, sous-officiers, caporaux e soldats du 5e ele ligne, je suis fierd'ôtr< votre chef et je vous salue." *** Consacrant cet ordre du jour, lo géné rai Cabra-, dans un rapport à l'autorit supérieure, propose l'inscription,au dra peau du 4c, du nom d'Oost-Rooscbeke c la décoration de co drapeau, 11 termine son rapport par cette phrase : 1 Si l'hon neur que jo sollicite pour le 5e de ligne est conféré par la bienveillanco royalo cette suprême distinction n'aura jamais récompensé ni plus de courage, ni plu£ de vaillance, ni plus de loyalisme." *** A l'heure actuelle, los héroïques soldats du 5e régiment, attendent avec impatience la décision qui leur permettra de portei la fourragère aux couleurs do l'Ordre do Léopold. X, vw LA CHÂSSE MLÂGÏiViSTES L'avocat Van Steenberglio a été l'objet jeudi, d'un long interrogatoire élans h cabinet do M. lo jugc-d'instruction Lam proyo. En co qui concerne la défonso des inculpés d'activisme, au cas où un éléfenscui est demandé, lo Conseil de discipline oi lo Bâtonnier en désignera un d'officc. ConVmo ce genre d'infractions est de le compétence de la justico militaire, les inculpés n'ont pas à comparaître en Chambro do conseil. *♦* Plusieurs personnes citées dans notre article do mercredi ; "Les traîtres à la suito do René De Clcrcq", comme ayanl envoyé leur nom pour qu'il figure dans l'album de luxe, offert au poète activiste renégat do sa patrie, sont venues nous déclarer qu'elles oui; protesté, mais on vain, contre l'abus fait do leur nom dans la listo publiée en 191G, par lo "Vlaajnï-scho Nieuws", et que nous avons simplement reproduite. Parmi elles MM. Adoif Dumont, Victor Oo Meyere, Em. Raes, Lodo Montoyne, le docteur Verlïaert, Victor Resseler. S'il faut en croire ces personnes, le "Vlaamseho Nicuws" s'est donc permis à différentes reprises do véritables faux, sans quo les personnes qui en étaienl victimes aietnt pris soin do so munir on temps utile d'uno preuve attestant leur bonne foi et l'intégrité de leur patriotisme.A vrai dire, M. Verhàert a signé durant la guerre, avec la plupart des médecins de l'hôpital, uno protestation antiactiviste. Et disons entre parenthèses quo les deux médecins qui avaient refusé do signer co manifeste, MM. Jaquet et Pc-terman, viennent d'être révoqués. Neel Doff, plus prudente, a pu nous représenter la "preuve écrite" qu'uno protostation a été envoyée par elle immédiatement aprèp la publication de 6on nom dans la liste du journal activiste. Mieux eût valu encore ne pas so met- tro dans lo cas do devoir l'envo3rer !... 1 *** M Gr^groiro Baeyens, chef du Secrétariat Communal do la villo d'Anvers nous prio do fairo observer qu'il n'a rion de commun avec la fripouille qui dirigeait le torchon activiste d'Anvers. *»* •; • •• ! L'EPURATION CONTINUE.— Le Parquet de Bruxelles a arrêté un grand Cîommerçant du centre do la villo, M. Wy-gaerts, sous l'inculpation d'avodr trafiqué avec l'ennemi. On lui reprocherait d'avoir envoyé au front allemand do grandtes quantités do victuailles. . Au cours do la *a^,° ^ S0P domicile, lo juge d'il ^8^ructioii a découvert, dit-on- " une somme'' allions . > Un acîiïisîe avanUa letîFE M. Polde Mont et le pangepmanism Nous n'étonnerons pas ceux qui étaiei au courant du mouvement de3 idées c Belgique, en rappelant quo M. Pol e Mont, actuellement encore conservateur d Musée des Beaux-Arts, à Anvers, n'a pr attendu la guerro pour so jeter à corj perdu dans lo mouvement antipatriotiqi ayant pour but avéré l'annexion do noti pays ou tout au moins de la Flandre, , l'Allemagne. " Er bestaat geen Belgiscl naiionalitëit " ( Il n'existe pas do nati nalité belge), écrivait déj<\ en 1899 c homme néfaste destiné à devenir un joi Jo complice do nos pires oppresseurs. Et, partant do co principe, il se faisa t lo protagoniste do la germanisation c i nos provinces et do leur absorption pî i co qu'il appelait, avec un lyrisme atte: dri dont lui-même no doit pas so souv nir sans quelque amertume " la granc patrio Elle est jolie, la grande patrie de I Pol de Mont !... Evidemment, la petito Belgique lui c incomparablornent inférieure ! Il est tri compréhensible, dès lors, quo lo conse vatour d'une élo nos plus belles inslit' lions nationales, ait tenu à aller fêter 75e anniversairo do l'indépendance belge, ù Dresde, où devant une poignée. d'off ciers do réserve et d'espions boche membres do 1' " Alldeutseiher Vcrband" tout heureux do recevoir cet apôtre pa: mi eux, il allait proclamer en termes éch velés les " aspirations instinctives c notro raco vers la civilisation germai] qu° " ! Non content d'aller ainsi remplir d'ai; les pan-germains do la cliquo des Reime Bremer, Langhans, Julius Wolf, et autre ; disciples do Bismarck et do Von Bernhar. ' Pol de Mont donna on Belgique même 1 spectaclo scandaleux d'uno élroito frate: 1 nisation littéraire avec tous les appointe du gouvernement impérial chargés de s per dans nolro trop hospitalier p») 1 l'unité nationale et la foi patriotique, i Dans la revue boche "Germania", éd | léo à Bruxelles au moyen des subside , (lo Berlin, il accolait sans pudeur son ne do fonctionnaire belgo aux noms de cet ! qui préparaient patiemment les voies la grando infamie du 4 août 1914. i Encore, s'il so fût borné h cet acco , plcmcnt, suffisant à lui seul pour le fl i trir ! Mais lui-même, faisant chorus, apporte ; se contribution personnel lo et lo cci cours do sa plumo à cette campagne ho: i teuse, préludo d'uno campagne plue ho: i teuse encore. Ainsi s'èst-il fait l'artisan conscient • obstiné do la vaste entreprise de la "Ku ■ tur" germanique qui, sans l'héroïque s i ciriîicc des héros do Léman, eût fini pu • plonger l'univers entier dans le plus ab 1 minable des esclavages. ; OT DU i GRAND QUARTIER GENERA ! Nous publions ci-aprés, pour la faci té do nés lecteurs un résumé do l'arrêt . fait au Grand Quartier,-Général Belge, k 17 octobre écoulé, et signé du chef i , l'Etet-Mai/or G i lia in. 5 'GoParrêfcé "est" divisé en trois tiires en chapitres, qui comprennent 35 ar;iele Il a été pris "vu l'état de siàgc, vu . nécessité d'assurea* la sécurité de l'a , nv'o, la sûreté do l'Etat et le maintien «. bon ordre dans la zone de cantonneme ; de l'armée belge " i Le titre I concerne le séjour et la ci culation : le lie, les;mesures de poli< et de précaution, et le 11 le, les san tions et mesures d'application. Les eh pitres relatifs au titre I sont les si ; vants : ' 1) Recensement do la population et ca [ tes d'identité. Les communes sont eliv i sécs en deux catégories A et B, la pi . mière comprenant celles qui avaient pli de 5,000 habitants au 1er août 1914, ai si eiue tous les chefs-lieux d'arrondiss ; mont, et la seconde, les autres. 2) L'expulsion do toute personno ind sirable peut-être prononcée en tout temp De méHmo, pour tous ceux qui ne se co formorai.cait pas aux arrêtés et inscri, ; tions des autorités militaires ! 3) Tous ks habitants, comme les liôt i liers et lies logeurs, doivent renseign , aux administrations communales la vis te de touto personne étrangère à. l'ui des armées alliées, âgée do 15 ans a cromplis. Le3 renseignements éerit3 de vent mentionner le nom, les prénom l'âge, la profession, le domicile porliculie du visiteur, ainsi que. la dalo et le lie do départ et d'arrivée, enfin la dun probable du séjour 4) Toute circulation de voitures que conques, dans la zone de (iantonneme: ■ do l'armée belge est interdite. Les pi 1 tons doivent so soumettre à une régi ' mentafcion, aussi bien pour la circulatic communale qu'intercommunale. 5) Interdiction do pénétrer dans li postes avancés. Au titre 11, on voit quo lo colport go, la photographie et le port du bra sard de la Croix-Rouge sont soumis l'autorisation do l'armée. Pour lo3 pigeons, il est rappelé les a rêtés-lois du 25 juillet, du 15 octobr l'arrêté royal du 17 octobro et l'arrê du gouverneur militaire de la Flandi Occi.dentalo du 3 novembre 1917. L'installation des échoppes en plein a doit être également autorisée par l'aut rite militaire. Concernant les ouvrages lea préparatifs do l'ennemi, il est dit c ci : " Touto personne ayant connaissane do l'existence do dépôts de munition i d'équipements ou de tout autre materi militaire, éloit en faire immédiatement 1 déclaration à l'administration communal à la gendarmerie ou à la >S"ûreté militairo. Doivent se déclarer aussi " les dépô d'archives et de documents abandonné par l'ennemi ; les installations do tél phonie, do télégraphie aérienne ou soi terraine et sans fil ; les canalisations c câbles souterrains ; les pigeonniers o dépôts clandestins do pigeons ou laissé par l'ennemi ; les édifices ; maisons, oi vrages d'art, chemins où l'ennemi aura fait des travaux do défense, de mines o autres ". " Aucune installation délaissée par l'oi nemi ne peut êtro détruite que sur l'oi dro et d'après les instructions de l'autc rité militaire 11, Doivent encore se déclarer " tout fa paraissant en corrélation .avec l'es pionnago ennemi ; toute personne souj Çonnéo d'être en relations avec l'ennen ou de s'ôtro mise volontairement au se: vice au cours de l'occupation ; les mil taires ennemis blessés ou abandonnés, lea déserteurs des années alliées ". " L'interdiction de fairo tourner les moi lins à vent pendant que les troupes bé g03 sont epi marche ou au combat dan lo voisinage. Interdiction de monter su lea tours d'église et sur les bâtiment élevée epii seront déterminés par l'aute rité militaire ; eie- sonner les cloches san lo pormis de la même autorité. Les feu et les lumières doivent être masqués jou et nuit et seul le transport d'éorits que! conques, par voio postale, est autorisé" 11 Toutes les au torités militaires, ks ai: torités civiles locales et les agents de 1: force publique sont, chacun on co qi les concorno, chargés do l'oxécution di présent arrêté. Les infractions seront passibles dos tri bunaux ordinaires, sauf celles qui cou cerno la circulation, lesquelles, on verh do l'article 13 de l'arrêté-loi du 11 octo bro 1916 sur l'état de siège et l'état di guerre, seront déférés h la iuridjctjoi militaire % ' " ECHOS Le service posîal î Grando animation, hier, dans les bu-^ reaux de poste qui venaient de faire leur réouverture la veille. 3 'Nous sommes aller jeter un coup d'œil à ix poste centrale de la Place Verte où, parmi lo public epii faisait queue, on re-n maorquait un grand nombre d'évacués 0 français ot des parents do soldats tout u heureux do se mettre en rapport avec s leur famille. Les nouveaux timbres belges et les car-tes postales, examinés avec uno curiosité ? avide, furent enlevés rapidement. Nous devons à l'obligeance de MM. les e préposés do la poste, do pouvoir donner ii nos locteurs quelques détails intéres-sants au sujet du fonctionnement do notro service postal. .. Les bureaux de la placo Verto — en- 1 tréo par lo rempart des Lombards — sont ouverts do 9 h. à midi, et do 2 à 'r 4 heures. Provisoirement la correspondance no sera distribuée qu'uno fois par jour en villo et dans la banlieuo. Le nombre des ^ distributions sera augmenté au fur et à ' mesure. } La correspondance pour les parties du ^ territoiro libérés, ainsi quo pour les pays alliés ot les pays neutres est reçue et expédiéo par les moyens los plus rapi-|l" des dont on dispose. Les lettres destinées au ressort postal i" d'Anvers peuvent être fermées, les autres g" doivent rester ouvertes. : Los nouveaux timbres-poste > Les nouveaux timbresJ-poste, dont nous le avons eu sous les yeux la collection i* complète, sont exécutés avec une finesso et un art qui font honneur â leurs au-:c tours. Les timbres do 1 centime (sainnon), 2 centimes (brun), 10 centimes (rouge), s 15 cent, (violet), 20 cent (mauve), 25 t. cent, (bleu), sont à l'effigie du Roi Alto bert. On remarquera, que lo timbre de 15 > centimes est une nouveauté. :s Les timbres do valeur plus élevée of-•- frent un intérêt tout à fait spécial. Celui s do 35 centimes représente les halles d'Ypres, l'incomparable monument dé-i- truit par les obus allemands; celui de 40 s contimes rappelle lo souvenir de ce qui n fut Dinant;' celui do 50 centimes montre x les halles do Louvain systémoiticjuement ù incendiées par la "Kultur " avec la précieuse bibliothèque qu'elles abritaient; celui i- do un franc donno uno vue d'Anvers et do son port; celui do 2 francs figure la libération des nègres au Congo; celui de it 5 rrancs représente la scène de la rc-i- miso solennelle des drapeaux à Furnes, i- par lo Roi Albert ; enfin celui de dix | i- traînes porto les effigies des trois premiers Souverains qui ont régné Sur notre H pays. 1- Les nouveaux timbres-postes seuls sont i- valables; tous les autres, à savoir les ir timbres allemands et ceux d'avant la 5- guerro sont annulés. Ajoutons pour êtro complet, quo pour _ l'étranger la poste n'accepte quo les lettres et cartes postales, pour l'intérieur tous les envois sont admis, au même tarif qu'avant la guerro. Paris acclamera le rcl Albert L Paris vou'.ar t témoigner aux souverains belges son admiration, lo roi Albert et la j. reine Elisabeth seront sous peu, si_ nous k en croyons une information irançaise,lcs ^ hôtes du gouvernement à Paris. Visite royelo ci Lo Roi GFcorgo d'Angleterre a mar>i-s- festé l'intention de rendre une visite ia officielle au Roi des Belges, dans un î*- bref délai. at La rentrés des internés Uno firme do Rotterdam a pris sur r' ello do transporter par bateau du Rhin, ^ les nombreux prisonniers français et bel-c" ges qui sont actuellement libérés en Al-k* lemagne. l" La firme croit pouvoir transporter à chaque voyago un total de 25,000 hom-F" mes, qui seront dirigés sur Anvers par J' la voie la plus courte. IS a. Les tramways anversois 0- La ligno numéro 4, contournera à partir d'aujourd'hui la place Verte au c- lieu do s'arrêter à la rue de Kron/jn-3 burg. a- )- Musée des Beaux-Arts d'Anvers Le peintre Henri Luyten, a fait don s- au Musée de son triptique "La Grève". ïr 1- v/V/^> ï AU PAXiAXS r A la suite d'uno réunion des magistrats ;u du parquet, la besogno a été répartie comme suit : les affaires relatives à l'activisme sont confiées à M. Lamiproye, l" (art. 104 du Code pénal) celles relatives à l'espionnago et à l'usure i\ MM. L>* Stoyaert et Barbe (art. 110 du Code pé-c" nal). MM. Donis Deridder et Van de n Veldo, se chargeront des affaires ordinaires.:S I^es inculpés d'activisme seront traduits devant lo Conseil do guerre, dont la ju-l* ridiction est prolongée jusque six mois après la signature do la paix. a Les jugos-d'instructions chargés do la poursuite des activistes ont été détachés ù l'Auditorat militaire. Le Barreau 0 Lundi, 25 courant, à 10 heures, les membres du Barreau d'Anvers so réunis- r sent en assombléo générale. A l'ordre du l' jour iiguro l'élection du Bâtonnier. L'as-^ semblée annoncée pour hier jeudi a dû êtro remise, les convocations ayant été ■° remises trop tard. Confrères rentrés f Durant tout lo temps do l'occupation V allemande, près do cent avocats du bar-, reau d'Anvers, ont été absents ; les uns — les jeunes — s'étaient engagés commo . volontaires à l'armée ; les autres ont ^ vécu, do la vie d'exil. Rencontrés déjà : J MM. Ed. Buissaret, en uniforme ; Ch. ,, Goossons, substitut d'auditeur militairo ; ^ A. Jordens, jugo do paix suppléant; M. H. t Marck, substitut d'auditeur militaire, et .j attendu prochainement dans sa famille. » La vie militaire _ —i Paris, 19 novembre. ' (Càble.gramme.), .. Cologne, 19 nov., lo soir à 10 h. 35 : Le commandant de la 4e armée allemande ' au chef do l'état-major général des alliés: .* Les arriére-gardes de la quatrième armée ^ allemande auront atteint environ demain la ligne-frontière hollandaise au nord de Lommel, ^ la région à l'ouest de Lommel, ' Bourg-Léopolél, Béverloo, Beeringeri, à l'ouest de Diest, Tirlomont. l' Le 21, la ligne su'ivra la frontière hollandaise au nord de Brce, emirori à ® l'ouest de Brec, Hasselt, Saint-Tronjd. r —. On annonce que l'armée belge ocou-3 pera fort probalfement Aix^a-iClhapçîlo • et les environs. s —, Los allemands refusant de partir de • Aerschot,- les autorités militaires y ont r envoyé des troupes, y compris une com- - pagnio de mitrailleuses. — Do nombreux volontaires s'engagent ■ - dès à présent dans l'armée. Ils forine-\ ront probablement l'aronéo d'occupation ii en Allemagne. 1 D'autre part, il ost Impossiblo d'appliquer la loi do 1913 concernant la inilico; • et les ajcrôtôs-lois pris pondant la /juerro - no sont applicables qu'à nos nationaux r i résidant à l'étranger. d Afin do libérer à bref délai les soldats s » rovenant du front, un nouvel ûrrêté*-loi S I paraîtra prochaine/ment pour appeler sous f: les elraneaux les nouvelles classes,, e LE CHATIMENT Arrestations h Bruxelles Un boy-scout a fait arrêter, à Bruxelles, un nommé Otto Dietricli, £i charge lo qui un mandat d'amener a égaleanent Été décerné. En effet, Otto Dietrich es* poursuivi pour crime de trahison et pour dénonciation do Belges aux Allemands. Arrêté séanco tenante, il fut mis à la disposition du magistrat instructeur. Il a été écroué à la prison do Forest. — Do nombreux Allomands civils séjournant enceiro à Bruxelles ont été^ arrêtés pendant la journée do mardi ^ et écroués.Coïncidence curieuse: tous étaient porteurs do révolvers chargés. Plusieurs indicateurs politiques belges qui étaient au service do la Ivomma.idan-tur do la ruo do Berlaimont ont été arrêtés et écroués. Dos Belges, fournisseurs habituels do l'arméo allemande et qui pendant l'occupation ont gagné des fortunes considérables, ont également été mis sous les verrous.Perquisitions Par ordre du parquet des perquisitions ont été opérées, mardi matin, au demi-cilo do l'activiste Meert, qui est en fuito et à chargo do qui un mandat d'amener a été décerné. Des documents, ont été saisis. Des perquisitions ont également été faites au "Raad van Vlaanderetn", 41-42,ruo Bclliard, à Bruxelles, et au " Groenin-ghor Wacht", ruo de l'Association, 9. Les locaux étaient vides et pas io moindro papier n'a été saisi. Les indésirables L'avocat Fritz Albert Nordcn, né à Leipzig, en lSSl, naturalisé belge et inscrit au barreau do Bruxelles, fait l'objet d'un mandat d'amener du chef de crime contre la sûreté extérieure de l'Etat. Comme il fallait s'y attendre, co triste sire a disparu avant mémo lo déîpart des dernières troupes allemandes. • "VW Les derniers crimes allemands A Moll Un délégué du ministre d'Espagne c un délégué du parquet de Bruxelles se sont rendus en auto 6. Moll, où des témoi- . gnages formels ont été recueillis.Samedi soir à 8 heures, des- habitants ont vu un marin allemand mettant le fou à une trame de wagons de munitions. Aux premières explosions, des soldats prévinrent les habitants qu'ils devaient fuir au plus tôt, des wagons do dynamilo étant sur le point de prendre feu. Ce conseil fut suivi. Longtemps après, lorsque la rame fut elétruite, les villageois rentrant chez eux ont trouvé leurs habitations complètement razziées. Le même fait s'est passé à Assche ou de nombreux témoignages ont été recueillis par lo bourgmestre. Une découverte à Sehaerbsek Uno découverte des plus importantes a été faito à la gare élo Bohaerbeek. En procédant à îa vi.jito des wagons restés intacts on a trouvé dans un do ces wagons tmo machine infernale. Cetto machine étaii composée d'un mouvement d'horlogcrio — qui marchait encoro quand on îa~ découvrit — p'iacô au milieu d'un cercle d'obus dont la partie antérieure était tournée vers Jo centre. Des détonatours reliaient les obus à la machine. 11 est évident que si l'oxplo-sion s'était produite, la catastrophe aurait pris des proportions plus considérables encore. A la gare clu midi On a encoro trouvé quatre cadavres, co qui porte jusqu'ici lo nombro des victimes à douze. D'autre part, i! y a trente-cinq blessés. Tous sont des pillards. La leçon est terrible.A Luttre Les preuves do la préméditation des Allomands dans les catastrophes des gares s'accumulent. A Luttre, au moment où les Allemands allaiesnt quitter la localité, on a surpris un chef do gare qui avait entassé, sous un wagon chargé do munitions, des copeaux auxquels il so préparait à inoltro lo feu. So voyant arrêté, cet individu a dit en ricanant : — Faites co quo vous vou-droz, cela sautera tout do même. On l'a lié alors au wagon en lui répondant : — Bon !• Vous sauterez aussi. Il ost resté ainsi jusqu'à cc quo ln3 soldats alliés soiont venus prendre possession do la gare. * Les Allomands ont abandonné dimanche matin le "Palais des Académies", qu'ils avaient occupé en dépit de l'article 56 do la Convention de la ITaye. Toutes les salles ont été laissées dans un état de saleté repoussante. De nombreux 'ivres ont disparu. Les collections do Stass&rt et Ducpétiaux ont pârliculièi-remont souffert. La précieuse collection d'autographes léguées à l'Académie par lo baron do Stassart a disparu. Toutes les archives ont été détruites. Le mé-daillcr a été volé. Un détail typique : la veille de l'évacuation, les Allemands avaient descendu dos garnitures de cheminées en bronze Empire de grando valeur. L'ancien gardien du Palais, qui venait d'être autorisé y rentrer, les cacha dans sa loge. La nuit, des soldats en forcèrent, la porte, cassèrent les vitres-.., mais le gardien survint et put sauver les pendules. vV* LA CATASTROPHE DE HAEV30MT Les dégâts à Hamont et Sehoot Lo "Meyerscho Courant", apprend do Budel : La catastropho se produisit vers 10 heures. Il y eut plusieurs explosions successives. Les éclats d'obus tombèregt dans lo hameau de Sclioot-lcz-Budel, où presque tous les carreaux so brisèrent. Les toits do plusieurs maisons s'effondrèrent. Les environs do la gare d'Hamont formaient uno véritable mer do feu. Lc3 ;ri3 des blessés étaient épouvantables. On a maîtrisé l'incendie en ce moment. Porsonho n'ose s'approoher do la gare l'Hamont. Tout -y est détruit. Ôans le vil-lago plusieurs maisons so sont écroulées. Boaucoap do personnes se trouvent ensevelies sous les décombres. Les causes de l'explôslon -r ffoert^ 19 novembre. (Vas Diaz)Il iaut voir la cause de la catastrophe dans o fait quo les Allemands mirent le feu à les fusils rassemblés dans la gare de [-Iahiont. On nous signale do Roernionde quo le! sinistre doit êtro attribué à la malveillance. On prévoit xlo nouvelles oxplo* sions, car Io train do munitions est en eu. L'hôpital de Weert regorge de bles' sés. Les révélations du fprince IWax de Bade LÀ) prïnco Max <lo Bado publio', 1 il ovtio "r>ie Proussische JalirN.RO,""» J* Iscoutrs qu'il comptait prononça™ * \ justification dmunt la Chambft 1 ^ eignours. 11 y dit entre autres •o de l'armistice! a été faito è L il trouve que ce fut une

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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