La métropole: journal quotidien du matin

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26 november 1918
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s.n. 1918, 26 November. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m03xs5kg83/
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LA MÉTROPOLE 10 CENTIMES le numéro ~ JOURNAL QUOTIDIEN DU MATIN " 54, RUE NATIONALE, 54, ANVERS Mardi 28 BIoveiitee 1S18 AVIS. — Les difficultés actuelles ne permettant pas d'organiser pour 1» moment le service des abonnements, nous prions nos lecteurs désireux de recevoir quotidiennement la « Métropole » à domicile, de s'adresser à nos bureaux 5 rue Nationale, (rez de chaussée) où ils peuvent se faire inscrire pour le service provisoire par por-teurs. , RENEGATS l bT MARTYRS Ce n'est pas assez de flétrir les i fans Belges qui, mûs par une ambition mal comprise ou l'appât sordide de quelques bénéfices pécuniaires, sa-■ crifièrant devant la patrie mutilée ce qu'il leur restait .d'hoimour en pactisant avec l'ennnemi sous le faux prétexte de délivrer le peuple flamand d'une oppression gui n'exista jamais... A côté de ceux qui Honteusement préfèrent l'e lucre de trahir, il y a ceux, bien plus nombreux, qui choisirent glorieusement le luxe de souffrir.Nous voulons parler des vaillants qui refusèrent toute grâce, toute amnistie, toute atténuation à leurs condamnations, plutôt que d'en devoir le bénéfice à la moindre des compromissions avec l'odieuse clique activiste. L'histoire de ces admirables patriotes no sera pas la moins belle de tontes celles <Jui sont à écrire. Dans l'organisation do la Belgique opprimée, lo "Raad van Vlaanderen" et les autres laquais du militarisme boche jouissaient, de par la bienveillance toute puissante do l'occupant dont ils servaient les desseins, dé privilèges considérables ot d'une influence que nous n'hésitons pas à qualifier d'énorme. C'est précisément ce qui rend presque surprenant, — et admirable ! — l'échod si absolu de lours menées dans notre peuple déprimé et opprimé.En face de l'impuissance absolue de lous, eux pouvaient tout. Valets de nos maîtres temporaires, ils participaient de leur force. Alors qu'il n'existait plus pour les Belges, de la part de 1'"autorité", ni foi ni loi, ni justice, ni principes, ni mesurai dans la répression, au milieu de ce grand naufrage do toutes leurs libertés, de toutes les garanties ' de leurs droits, abolies par l'arbitraire le plus atroce, — nos compatriote devenus les jouets impuissants (fune vague de despotisme tyranni-quo, pouvaient aperSgvoir nu dessus des ilôts rouges de. sang, une seule planche de salut, planche qui s'offrait à eux dans leur détresse, qu'on leur fendait avec des sourires et des professes, teille la L'orelei faBcinalti-icei appelant les navigateurs dans le gûuffre ouvert à ses pieds.Cette plnn-ùhe de salut, c'était le recours au Conseil des Flandres. Ce n'est pas à dix, cte n'est pas ti cetit, c'cBt h des milliers de nos compatriotes qu'a été présenté ce remède à leurs maux, celte panacée universelle.Prisonniers-Je guerre ou politiques, on leur offrait le retour dans leurs foyers,s'ils voulaient adhérer à l'odieuse campagne séparatiste. 'Condkmiiés à la prison, on leur proposait la remise de leur peine par l'intermédiaire de la bande des vendus. Condamnés a lu m^rt, on leur conseillait insidieusement de troquer leur vie contre leur honneur. Et ce n'est pas dix, ce n'est pas cent, c'est par milliers qu'ils ont répondu : Non I mai't3TS des principes et de l intégrité patriotiques, ils ont préféré souffrir plutôt que d'avoir pour toujours sur la conscience le remords d une abdication. Comme ceux qui dcnnaîent coura,g.eusemont et sans besUer leur vie pour la foi, ils ont repris à leur compte la fière dfeviso fea^rr»£ortes "p°uiis m°ri Honneur â eux ! Ah ! ^ quel contraste î D'une part une poignée de traîtres qui, non contenus de jouir de (leur raslté, achètent par les pires complicités le plaisir de se croire momentanément les princes et de palper les prébendes généreusement octroyées par les pillards de nos caisses publiques et privées : les renégats. Et de l'autre, la multitude des bravesdont 1 appât alléchant de lfl, li-berto et de la vie ne parvient pas à émouvoir 10 Har ot noWo co£ dans les tortures et dans la mort : les martyrs. Aux uns et aux autres, le Roi,dans son discours du trône, aux applaudissements frenétiques des représentants de la Nation,a rendu le jugement toiro ra tout le Peuple et l'His-. Aux uns il a dit t; ÎLes menées de C3ux qui. à rhwi*fl < Prêtai °tÙ r<Œl3te5C0 ct l'avenir du W en Question, avaient pour foiro iwrr°?!mer sa rulne, ne peuvent lions fk™Jn° ?mnis'i0 : 1(=s popula- "J S onl.«'^ elles-mêmes ilô- ' ***** „ , Walemlriu?auteqiîotflP®iSaa dui î Honneur h ceux qui ont été mn.i - . a «ans les prisons et les camps de co^3 f 'ration atroces; à ceux qui sont S' " de misèrc- Toils ont bien S' ■(io a "atri«- Ouo leurs noms 3830 ?Joutfe 4 ceux des combattants d0 q PattUjton- ii-bas,àlaplat° c On leur offrait la liberté, la vie, n moyennant le sacrifice d^in principe. n ITIh S-n p?!Iv^en^ s© sauver d'un mot. \ tourné a0,lP°int V0Ulu' Ils ont d«" d "en atabueC dégoùt' ot d'un MtK-BSa» l CD. 3 - — !s L'ACTUALITE LE CAS DE L'EX-EMPERE'JR Tin mouvement d'opinion se dessine on faveur d'une demande d'extradition et de miso on jugement de l'ex-empereur dAl-lemagine. Que faut-il en penser ? La question présente un aspect juridique et un aspect politique ; c est ? une question de droit et une question d intérêt à la fois. Juridiquement Guillaume 11 do Holion-zollern est un militaire interné sur territoire neutre. O'est un interné de luxe, comme, il y a près d'un demi-siècle, Napoléon IU fut, entre les mains des Prus-6iens, un prisonnier de guerre de luxe. Mais c'ost un interné, qui, avec la cessa-tion des hostilités ou tout au plus tard lors delà conclusion do la pais, reprendra sa liberté. O'est peut-être la raison pour laquelle M. Clemenceau vient de demander l'avis du doyen de la faculté de droit de l'Université de Paris au sujet do laques, tion de l'extradition de Guillaume de Ho-henzollern — accusé d'un crime politique, et échappant dès lors aux règles ordinaires de l'extradition. Ex-G.uillaume 11 et le Kronprinz, soutient-on, continuent à être un danger permanent pour la paix do l'Europe. L'on craint par conséquent que l'empereur # déchu — sur la foi de M. Soif et du prince Max de Bade — un beau matin, nouveau Bonaparte aux Cent Jours, ne rentre en son pays, n'y soulève les masses et, soutenu cette fois par deux alliées do po tilo envergure — la Suisse et la Hollande— ne reprenne la guerre... Pareille appréhension pourrait peut-être se justifier, si la comparaison entre Guil laume II et Napoléon I pouvait sérieusement se soutenir. Guillaume 31 possède-t-il la popularité et le prestige du vainqueur d'iéna et d'Austerlitz ? A-t-il a son actif une série de victoires ot de conquêtes qui faisaient de Bonaparte le chel d'armée adoré de ses soldats Ce ^ dernier, sans doute, avait autour do lui des généraux do mérite, mais sa^ nature fou gueusement dominatrice — c'e6t Je mo de Thiera — ne se laissait dominer n: éclipser par un Ludendorf ou un Ilinden-burg.Nous estimons la catastrophe militaire, économique et financière do l'A Ne magne trop considérable et, au sein des masses allemandes, l'horreur du despotisme militaire trop profonde, bien qu'un peu tardive, pour que le militarisme, grâce à l'influence de l'ancien empereur, essaie de tenter une nouvelle aventure contre les armées victorieuses des alliés. Hind'en burg vient d'ailleurs do déclarer que les armées allemandes sont dans la complète impossibilité de reprendre l'offensive, même contre les seuls Français. Guillaume II mérite un châtiment. Personne ne le contestera. Mais n'est-ce poinl simplifier outre mesure le problème complexe des responsabilités de la guerre eommenc'o on 1914,, au lisqne d'absoudre de grands co-auteurs ou complices •. la pressa allemande, l'état-major allemand,les princes allemands, les hommes d'Etat qui tenaient les rênes du pouvoir en Allemagne — et en Autriche ? Le plan d'une invasion do la Belgique, par exemple, n'était point un secret pour von B'iiiow el von Bethmann : qu'ont-ils fait pour en combattre la réalisation ? Un ministre anglais, no disait-il pas l'autre jour, à propos des doléances allemandes relatives à la dureté des con&Uions de l'armistice,qu« c'est le peuple allemand qui doit rece voir lo châtiment, car c'est le peuple al lemana qui a voulu et fait la guerre ; Et nous laissons de oûtô î'ospQct ? vsse qui d'aueuns veulent donner au problème des responsabilités inhérentes à la, guerre qui vient de finir. Qu'on abandonne Guillaume II à l'ou/ bli, soit au château d'Amerongen, s.oît à l'îlo de Corfou, ou à l'île du Diable, comme on a abandonné, à Sainte-Hélène, Napoléon Bonaparte. On veut le traduire en justice. Mais, devant quel tribunal, si lé gouvernement allemand le réclame devant la barre de ses juges, personne ne songera à y mettre obstacle. Mais les puissances n'ont pas tellement confiance en la justice allemando pour citer elles-mêmes devant celle-ci leur I accusé. Seulement, no pourrait-on l'ajourner devant un aréopage européen ou plutôt mondial ? La question est de savoir si l'ox-etmpereur mérite l'honneur de voir créer, pour lui, un tribunal sans précédent dans les annales de l'Histoire. Il est déjà trop tristement célèbre. Specfafoi* vw— LA CHASSE HjX^ACTIVISTES A quand la suite ? On nous informe que plus de trente personnes, appartenant au corps enseignant communal, sont relevées de leurs fonctions à ce jour. Ce n'est pas tout, paraît-il, car les éléments néfastes qui ne sont pas encore atteints en leurs attributions, ^ sont nombreux. Les directeurs et direclrices d'écoles communales auront à entendre leur personnel sur les menées des inculpés d'activisme, menées qui n'ont causé que trop de ravages parmi leurs élèfvos. Il n'y^ a pas longtemps,nous écrit un lecteur, je rencontrai à la campagne de jeunes citadins, — de 11 à 17 ans -i et qui braillaient à tue-tête des "Leeuwen aansen . Un de ces gamins, s'adressant eoudam au porte-étendard" - un manche à balai, auquel était adapté un bout de carton recouvert d'un » Vlaamsche leeuAv — émit 1 idée d entamer ensemble la Brabançonne. Et l'autre de lui répondre : Es-tu fou, on pourrait croire que nous sommes belges. Ali, non ! nous sommes flamands dans toute l'acception du iot et nous nions toute nationalité autre que-celle dont nous nous jugeons dignes " i Et voilà ! Les chefs des services communaux devraient, ^ sans délai, ainsi qu'on procède clans l enseignement, interroger aussi leur personnel àu sujet des menées activistes de nombre de leurs employés,afin le procéder aux exécutions nécessaires. Une exécution _médecins-spécialistes de la "Cen-raal Kliniek , à la suite d'une décision )rise à 1 .unanimité, ont exclu de leurs .-angs le Dp. G. Scliamelhout.en raison le sa collaboration à la campagne activiste, pendant l'occupation "boche. A propos du sieur Baeyens I/'"Antwerpsobe Courant" avait été con-ïamne, à la suite d'attaques dirigées con-. le personnel do l'ensoignqrrlent im- anvei3°is, (officiel) à voir insérer ■ I®'"1' nombre de fois lo jugement nterrenu. A peine 1e "Lloyd Anversois" ut-il inaéré lo jugement que le directeur u journal, condamné fit des démarches up-ree de 1 administration allemande oiy arreter 1 insertion. Ces démarches irent couronnées de succès... Droit de réponse On lira plus loin un droit de réponse ' ne nous adresse M. Emile Raes, ancien ï1™1®. et in«6 au Tribunal de com- 1 »erce d Anvers. 6tre sûTr ïn'il nous parvienne, 1 n'a pas 1 lobiliaé moins de deux huissiors.de sor-! qu entre leurs deui oxploits à peu près Identiques, nous sommes presque tentés imiter l'Ane entre doux picotins. , Disons-le sans ambages, l'offre de : ).D00 fr-, si généreusement faite ne nous i neut guère. Nous offrons, nous, 100.000 ancs à qui nous prouvera que le Vlaamsche Nieuws" n'a pas écrit à ux reprises- que M. Eaes- a signé , adresse d'honneur au traître De Clercq. j Et à ce propos, puisque M. Raes a j >ulu lui-même se rappeler à notre bon , uvenir, signalons qu'aveo son collègue g Devos, il vient d'être prié.afîn d'évi- f ' des incidents, de ne plus siéger pro-■^irûmAnt. au rrHhnnn.l An Omnmwfif;. i LE CHATIMENT Arrestations à Namur Le Parquet de Namur a mis sous séquestre l'imprimerie du journal "Sambre-et-Meuso". Uil mandat d'arrêt existe è charge du directeur, que la police re cherche. Un mandat d'amener a été aussi décerné contre M. Ddlvaux, clirocteur de 1' "Ami de l'Ordre", qui a été écroué. Les magistrats namur ois ont commencé, d'autre part, à mettre la main ai: collet des activistes des ministères Avalions, qui n'ont pas cherché un refuge ei Allemagne. Ont été écroués^ les nommés Jean Damry, docteur ès sciences, né ? Liégo ; Mathieu Meunier, directeur archl tecte en chef au ministère des Travaux publics, né à Verviors, et Armand Le dent, ingénieur, nié à Liège. Les arres. tations d'autres activistes vont suivre. ^OTRE MARINE DE GUEF.RE ET LA BASE NAVALE D'ANVERS Nous eûmes la bonne fortune d'êtr< reçu, hier après-midi, par M; l'enseigm do' vaisseau, Delande, préposé, sous lo; ordres du colonol Cornellie, commandan de tous les services navals militaires bel ges, au rétablissement de la . base navah d'Anvers. Détail intéressant : c est dans les an ciens bureaux de la IIamburg-Amériea,a\ quai OrteliuS', que s'est installé cet impor tant organisme qui va présider à lares tau-ration do noti-e port ! M. Delande a bien voulu nous donne: une série de renseignements élir la marin* belge. Ils constitueront une . révélatioi pour la grande majorité de nos compa triotes. *** C'est le 5 mal 1917 qu'un arrêté mi ; nistériel a créé la marine de gulcrre belge A l'heure actuelle, elle n'est enoore qu om bryonnaire, car quatre unités seulement h composent. Co sont l'aviso# "Ville d'An vers", d'Ostonde, qui, armé do canons, i fait durant la guerre lo service de pa trouille, et est actuellement employé dam la mer du Nord ; en outre trois dragueur* do mines que les Allemands ont aban donn-S à Bruges et qui sont prise belge Ces trois bâtiments sont en bon état mai; veufs de leurs canons que les Allemand* ont enlevés. S'ils ne sont pas endors en service actuellement, o'est qu'ils n'on pu sortir immédiatement de leur refuge les portes d'écluses de Zeebrugge et d< Bruges ayant étô abominablement maltrai tées par nos ennemis. D'autres unités ne tarderont pas à veni: s'adjoindre aux quatres susmentionnées Déjà se trouvent dans notre port même au bassin Mexico, trois torpilleurs, les A i, A 14 et A 12, que l'ennemi n'f pas eu le temps d'évacuer vers la Hol lande, et qui sont à peu près en\ état Comme tout ce qui a été abandonné pa: les Allemands, ces navires appartiennen en commun aux alliés, mais l'amiral an glais Keyêe, président de la commiesioi interalliée, semble bien d'avis qu'ils nom reviennent, ainsi du reste que les onzi autres dont nous annoncions hier l*arri vée hâtive à Bath, où ils ont été inter nés par les Hollandais. Quoi qu' ii en soit, les équipages destiné* . à armer le3 trois torpilleurs du bassii 1 Mexico et h assurer la surveillance d . la, rade, sont déjà appelés, et d'ici quel ques iours nous pourrons admirer le su perbe uniforme de nos soldats de marine dont l'un ôu l'autre déjà â devancé se; compagnons. « L'organisation de notre marine est i peu près calquée sur celle de la marin* française. Les degrés d'avancement sont régléii comme suit i matelots de 2e classe; quar tiers-maîtres; puis les trois catégories^ spus-officiers i 2d maître* nlaîtïé ae' tir; classe, et 1er, maîtofe; puis les quatre ca tégorie?" d'officiérs : enseigne de vaieseaa de 2e classe, enseigne de vaisseau de lr< classe, lieutenant de vaisseau de 2e cl et de lro cl. Jusqu'à présent les grade* s'arrêtent là. Les uniformes, déterminés dans' une dé pêche . ministérielle du 18 ao^t dernier, ressemblent aussi beaucoup aux uniformes français. Les seules différences son les suivantes t pour les matelots, les ar mes de la Belgique au ruban du béret, et un l'seré rouge au col de la vareuse: pour les sous-officiers, les armes de le Belgique sur la casquette et l'anctre au-dessus de la couronne ; pour les ofd ciers, les mêmes avec, en outre, une patte avec galon d'or et trois boutons au poignet.La plupart des sous-officiers et marins qui vont composer les équipages belges ont fait, durant la guerre, un stage dans la marine française où ils excitèrent l'admiration de 5 chefs et conquirent les plus brillantes attestations de service. Récemment, lors d'une réunion de la Ligue maritime française, à Paris, une délégation do nos marins reçut un accueil vraiment enthousiaste, v Aucun des membres qui la ,composait ne dut loger à l'hôtel tant l'hospitalité qu'on leur offril fut cordiale et généreuse. * * ♦ Là base navale établie à Anvers par le colonel Cornelie, ancien commandant de notre navire-école et organisateur de toutes nos bases navales en France, a pour mission de remettre la- navigation en ctat, d'assurer la prompte reprise du trafic du port et le ravitaillement par la mer. Nul doute que cet éminent officier, qu'on nous signale comme un rude travailleur, activement secondé par le sympathique lieutenant qu'il s'est choisi, ne ramène bien vite dans notre port la fébrile activité d'autrefois. A vrai dire, lo port d'Anvers a une énormo avance sur, ceux d'OstendJe, klo Gand et de Zeebrugge. Là, les installations et l'outillage ont été littéralement saccagés par les Allemands; le vandalisme lo plus inouï s'y ost exercé; la dévastation' la plus complète y règne. A Anvers, au contraire, tout est encoro en état. Le3 Allemands, s'imaginant sans doute jusqu'au dernier moment qu'Sls tiendraient notre port, n'en ont enlevé que 12 grues électriques aux nouvelles darses. Seul e3t détruit le service du balisage et de3 bouées lumineuses, mais il sera bien vite rétabli. 11 faut ajouter que, le dragage n'ayant plus été fait depuis des mois et des mois, les passes ct l'accostage ne sont lîlus accessibles aux grands bâtiments. Jusqu'à ce quo Ie3 travaux aient été effectués — ce qui ne tardera guère — la limite extrême ides bâtiments capables l'entrer dans notre port semble être de ),000 tonnes. Une dernière information j les trente ou rente-deux bâtiments restés à la chaîne ïans nos bassins depuis le 4 août 1914, -t dont notre armée avait fait sauter les naohines avant sa retraite en octobre, ont ité remorqués récemment jusqu'à Bath. LJn seul, lo "Gneisenau", dont on a tant jairlé au début de la guerre, était eii trop >iteux état, et a dû être laissé sur place. **♦ Disons en terminant que M. l'onseigne le vaisseau Delande, à qui nous sommes reconnaissant de nous avoir donné toutes 2e3 précieuses indications, semble destiné i un brillant avenir. 11 était en stage demis six mois dans la marino do guerre française lorsqu'il a été appelé par le Joloneï Cornellio pour l'aider dans la res-auration du port d'Anvers. Quoique très euno encore, il représente, aveo le com-nandant Léon Hennebicq, la Bolgique au ein de la Commission navale interalliée uo présido l'amiral anglais Keyès. Mautiaue 2ELs "tJÏ ! Attila II derrière une grille Au ocour du village d'Amerongen se trouve une haute porte de fer, soigneusement fermée et gardée par deux constates hollandais. Derrière la grille, on voit passer et repasser dans les allées du parc, un homme déjà vieux, vêtu de l'uniforme gris de l'armée allemande : c'est Guillaume 11, accompagné de deux 1 amis en civil. Dans le fond se dresse une c massive construction de briqués rouges 1 et qui baigne dans un vaste fossé rempli 1 1 d'eau. Palais ou prison ? r Ira-t-il h l'Ile du Diable ? Amsterdam, 23 nov. —. On prétend que 1 los révoluti-onnaires allemands qui se £ trouvent en Hollande estimeraient quo 1 l'empereur doit être expulsé afin de cal- 1 mer les esprits et envoyé à l'île du Dia- c ble, là même où a été déporté lo capitai- c ne Dreyfus. En Grèce on n'en veut pas Athènes, 24 nov. —. Il semble quo l'ex- s empereur d'Allemagne aura cjuelque pei- I ne à trouver un gîte sûr, Partout où il c espérait demander asile, on lo considère d 1 comme indésirable.. La nouvelle qu'il a ' comptait résider à Corfou, aurait soulevé ) • l'opinion publique greoque. On croit pou- d ' voir affirmer quo jamais le gouverne- e ■ ment heïlénique n'autoriserait l'ex-kaiser : à résider sur son territoire. i 1 Ses ecus A 1 Londres, 22 nov. —. Deux cents saes i contenant chacun environ 50 kilos de piô- c ' ces d'or et d'argent allemandes viennent t de passer la froniière hollandaise dans 1 des wagons scellé.?. Ils sont adressés à 1 Guillaume II. On ignore encoro où ce 1 trésor sera déposé, mais on croit qu'il l ■ sera confié à une banque hollandaise. £ Amsterdam, 22 nov. —. La ^'Gazette du c Rhin et de Westph-alie", dit que les biens t personnels du Kaiser en Prusse < com- c prennent 83 propriétés et vingt-millions ( [ de marks placés ~à 41/2 pour 100. Quel honneur pour la Hollande d'hé- c 1 berger, ce personnage de... marks ! ' Le scandale des provisions du Kaiser t i .Londres, 22 nov. — On mande d'Am- ' • sterdam au "Daily Express" : Les grandes quantités de provisions de i toutes sortes, amenées en Hollande dans 1 i les deux trains du Kaiser, sont mainte-> nant arrivées au château d'Amerongen. ; L'accaparement de ce3 denrées alimen- ( taires cause une grande indignation chez c | les Hollandais, qui en sont privés depuis . longtemps. # t 1 Dans les milieux révolutionnaires s . d'Amsterdam on demande que le Kaiser : soit reconduit à la frontière. Bcauooup 1 disent qu'il retournera en Allemagne au c ! moment favorable. c Le "Telegraaf" dit que des < fils télégra- i 1 phiques et téléphoniques spéciaux relient le château d'Amerongen à Amsterdam. ; Le Kaiser peut téléphoner à toute heure t ! à de longues distances. La famille du 1 comte Bentinck semble, ajoute le journal, ^ contrariée de la présence de son Iiôte r ' et désire quo tout le monde sache qu'elle ' n'a reçu le Kaiser qu'à la requête du ' ' gouvernement hollandais. • La situation du Kaiser t et du Kronprinz r • . ( i Le kaiser, on le sait» a été reçu en < î Hollande qu vertu du dircit d'asile quo i . tout étranger est fondé & invoquer. Le ] . premier point pour les autorités liollan- ] daises semble avoir été de rechercher i I l'état militaire exact de ses nouveaux hô1- ] tes. Les militaires belligérants sont Jn- ( ternés quand ils pénètrent < en territoire neutre, tandis que les civilà conservent j i toute leur liberté. 5 D'après les télégrammes quo nous con- ( naissons, le kaiser aurait été considéré c i comme un civil, ayapt perdu sà qualité ^ ■ de chef ' suprêhie dd" l'armée ! . i Ùhet Vpour cette raison qu'il jouirait au j ! château d'iVmerongen d'une liberté rela- ■ ^ve* 1 . j [ En revanche, le kronprinz- aurait été , considéré comme soldat : la liberté lui au- , rait été. ainsi refusée et l'on l'aurait re j ; légué dans une île du Zuyderzee. ^ La question de l'extradition i à l'étude ( c Paris, 23 nov. —. La faculté de droit t do Paris, consultée au sujet de l'extra- 1 dition de Guillaume II, a demandé un I certain délai pour faire connaître sa réponse, étant donné la complexité de la d question. j; II semble que les autres puissances al- c liées n'agiront de commun accord aveo la France qu'après avoir reçu des con- c sultations de leurs juristes officiels.D'au- f tre part, les ministres des Etats alliés à ^ La Haye auraient déjà fait des réserves ^ sur la présence do l'ex-kaiser en Hol- . lande. La légatioai dès Pays-Bas a commun!- ' qué aux journaux une note dans laquelle elle rappelle la déclaration faite le 13 }• novembre par le président de la Chambre et dans laquelle il est dit notamment' que Ç l'ex-souverain et sa suite ont compris e qu'ils doivent avoir égard aux exigences I3 que comporte le caractère de l'asile qui leur a été accordé et éviter qu'aucune P fausso apparence do leur séjour aux a Pays-Bas ne puisse servir à une action & politique quelconque, et enfin que le gou- a vernement de la reine ne pense pas que & les gouvernements étranger s,dont les res- h sortissants, sans exception de position, ^ ont si souvent profité de l'asile hollan- 1< dais, se refuseraient à respecter ses tra- d ditions nationales, ou à se souvenir des d cas où ils ont eux-mêmes , accordé l'hos- s pitalité à des souverains déchus. U En outre, la légation des Pays-Bas prie ci de déclarer que "l'ex-emperour allemand n'a pas quitté une seule fois le parc du 1< château d'Amerongen où il est interné". c< Les deux font la paire lB Lu sur la manchette d'un journal do o: Paris : a " Il y avait déjà, en Hollande,un prin- à ce-consort; il y a maintenant un empe- 1' reur qu'on devrait "sortir". le -vv 1 LA JEUNESSE IILIE l Les étudiants de l'Université Libre, do l'Université Nouvelle, de l'Ecole des Mi- p nés de Mons, do l'Institut Agricole do ré Gembloux, ainsi ,çpuo des Universités se de Louvain, band et Liège, représentés à si uno réunion préparatoire qui s'est tenuo er le samedi 23 courant, où assistaient éga- m lemeat los rhétoriciens sortis de divers établissements d'enseignement moyen du Cc pays, ont décidé la convocation d'une assemblée générale où sera examinée la ^ situation de la jeunesse intellectuelle la belge. ie| Tous l^s étudiants universitaires et rhétoriciens do Bruxelles et de province nc sont convoqués à cette assemblée, où la constitution d'une Fédération nationale, pr décidée en principe, sera minutieusement j examinée. j1G Outre cette proposition, l'ordre du jour gc comporte t ljr Organisation d'une cérémonie en l'hon-neur des étudiants morts pour la Pairie, Dc et une fêto aux survivants, —. larépri- ^ se des cours et le passage des examens, j»; Il y a lieu d'espérer qué'cette réunion w importante amènera la présence de tou.s *jo les étudiants. La restauration moral© et nu ma,térielle du pays exige que des dispo-sit ons favorables soient prises pour per-mettro à la jeunesso de rattraper los qua- ^ fro années de stagnation intellectuelle à tui laquelle elle s'est vue astreinte pendant iea l'occupation allemando. cêi Cette réunion définitive est fixée au mercredi 27 courant, à 7 heures préci-îes du soir, mi Château d'Or",rue An- i TV-. l > ' ÀrnTflllA<î. Cl t Trois gros événements Le premier navire au port Le premier train à la gare Les journaux de Paris Subrepticement, avec une stupéfiante ra-•idité, — nouvelle manifestation do l'in-royablo vitalité de tous les organes de i nation — le sang s'est remis à aî-luOT aux deux principaux viscères do otre métropole : le port et la gare cen-rale.Ç'oït jeudi soir, à 5 heures, que le premier maviro venant du large a fait on apparition dans notre port. Son " àp-larition " est une façon de parler, car i nuit était déjà' tombée et c'est au milieu es ténèbres commençantes que 1' " Adour", o l'armement Deppc, 1500 tonnes, c-api-lino Lemmens, vint majestueusement ac-oster en face du hangar 18. En ville, personne, pour ainsi dire,n'en ut rien. Piloté par un pilote belge depuis "lessingue, l' "Adour" arrivait do Calais ve.: un complot chargement de charbon estiné à Bruxelles. En^ apprenant qu'il vait l'honneur d'en opérer lo décharge-.ont, notre concitoyen M. Gielen, pleurait e joie. Lo travail commença lundi matin t fut mené rondement. Lo second bâtiment qui arrivera au ort est, comme nous l'avons fait prévoir, 3 "Général Leanan". 11 apportera du ra-itaillement pour l'armée. 11 serait pro-| ablemênt arrivé hier sans le brouillard paquo qui n'a cessé de régner et rend mto navigation- impossible par suite de a, destruction des balises. Le " Général Léman " est l'ancien Mina" allemand, capturé par les Belges < Ostendc, en août 1914. Ses états de ervico durant la guerre sont importants ; près avoir coopéré à l'évacuation des roupes belges du littoral, fin 1914, il n'a essé do fairo le transport de troupes el o matériel militaire. Il ost actuellement commandé par un ffieier du service des malles d'Os tende. D'autres navires encore 6ont annoncés, t arriveront de plus en plus nombreux. Lo directeur de la ligne Harwich a déjà emandé à pouvoir reprendre lo ^ service égulier. Juseiu'à présent rien n'e6t en-oro décidé à (Je sujet ; ce n est pas eju il xiste dea obstacles d'ordre militaire,mais a question elles pa^soports. et celle de 'alimentation des évacués d'Angleterre ui s'empresseront elo profiter en masse es premiers voyages, obligent à (juelque xamen préalable. L'on peut espérer cependant que d'ici eu le voyage d'Anvers en Angleterre oit aussi facile que celui d'Anvers à Bruxelles. Il n'y aura que la question dc a^seport qui constituera une difficulté ar il paraît que les Anglais exigent de eux qui débarquent des papiers bien en ègie ! * * * 1 Tandis qu'à nos quais depuis si long-Bjnps désertés par les bâtiments dte haute cer, accostait fièrement lo premier naviro )'elge, la gare centrale, étonnée, voyait lussi pénétrer sous son hall encore en-:ombré des déchets de l'occupation, le premier train de voyageurs, conduit par o pc-rsonnei de notre administration na-ionale.Parti do Bruxelles, dimanche, veTs 9 h. lu matiù, co train amenait principalement Les militaires.. Le public y était admis, nais on ignorait généralement cotte re->rise si prompte du service, O'est pour 0 même motifi que lo train repartit l'apriès-nidi avec un chargement aussi peu commet ; des militaires ot unè dizaine de ivils seulement. A vi'ai dire, ce train n'était pas, à pro-vrement parler, le premier arrivé en gare. >éjà depuis lundi de la semaine passée, [es trains postaux et militaires circulaient ur les lignes de Lierre, de MalinJes et ,'Esschen. Il y en avait même quatre >ar jour, aller et retour, dans chaque di-ection, mais aucun civil n'y était admis, n dehors du personnel de l'administra-ion.Nous nous sommes rendu lundi matin , la garo et avons eu la chance d'y tom-er justo au moment de l'arrivée du train e Bruxelles, à 10 h, 3/4. Une foule déjà dus dense de militaires et de civils — eux-ci tout rayonnants comme au sortir ,'uno escapade réussie ! — se> dégorgeait >ar la sortie la plus proche de la Zoo-3gie, car l'entrée principale et celle des loches étaient encore fermées. Nous eûmes là l'immédiate impression e la revivification générale que signifie our le pays la restauration des chemins e fer.. Mais quel spectacle aussi quo Celui de es deux femmes, se détachant soudain du iot des voyageurs pour s'élancer éper-urnent dans les bras d'un des soldats ui assistaient on curieux au débarquement. Ce brave-là, resté do bronze devant 1 mitraille, suffoquait d'émotion en ser-ant sur son cœur celles qu'il n'avait lus revues depuis tant de mois et que arrivée du premier train remettait enfin a -sa présence. 11 y eut là une de ces treintes poignantes que la plume ne sait as décrire. Mais pénétrons dans la salle des pas erdus, encore souillée par les éoriteaux llemands et la saleté qu'y laissèrent les Dldats de la Kultur. Un brasero brûle u milieu. Trois ou quatre employés sont lours guichets, et voici qu'apparait au aut do l'escalier, lo képi rouge d'un )us-chef. Nous nous avançons, et avons i plaisir de saluer. M. Joosten, sous-chef irigeant, qui, à côté de M. Diiickx, 1T. 3 chef de station, et de M. Declércq, )us-ohef, préside à la réorganisation de , station en l'absence du chef, M. Ma-ot, retenu encoro à l'étranger. M. Joosten nous donne aussitôt tous is renseignements : Lo premier convoi, ïlui de dimanche, ost arrivé tout à fait à improviste, aveo l'ordre do retourner à ruxelles l'après-midi. Le service se ré-:ganisera promptement. Lundi, le train quitté Bruxelles-Nord à 9 heures, c'est-dire avec une demi-heure de retard sur louro officielle. 11 était composé d'une comotiVe allemande, .deux fourgons et x voitures, dont 3 de 4e classe, 4 de > classe et 3 mixtes de 3e, 2e et Ire cl., ut matériel allemand.Régulièrement cha-îe jour, il arrivera de la sorte à 10 lieu-s 25 et repartira à 14 heures, pour îtrer en gare du Nord à lo h. 30. Tel est, du moins, l'horaire provisoire, rovisoirement aussi, le train n'"a d'ar-t fixe qu'à Malinos. Les autres arrêts nt facultatifs et subordonnés aux néce3-t's de l'armée. C'est ainsi que le train itré à Anvers hier matin, s'est arrêté à slines, DufCel et Contich. En attendant l'arrivée dos Inoufveaux , upons, on se sert des coupons allemands nt le prix est modifié à la main. Le < L*if est majoré do 40 % 6ur celui d'avant guerre, et on no délivre que des bil-s simples. Dès qu'il y aura assez de matériel, lo : inbre des trains sera augmenté. , '-jQ trafic Bruxelles-Ci and a repris à peu i ès dans les mêci:es conditions. 1 sTous .avons encore assisté, lundi à 2 ures, au départ du train. Les voya-urs étaient déjà beaucoup plus nom-eux. Eoncontré deux officiers, arrives matin même de Calais et qui, foulant ur la première fois lo sol de la patrie } livrée,. allaient tout heureux rentre? à j nprovisto dans leur famille à Bruxel-. Ils nous confirment que I03 destruc- \ ns d'ouvrages effectuées par lesj Aile- < nds en Flandre sont terribles. La garo t Gand a beaucoup souffert- Mais lo i aie belge a déjà énormément travaillé f a notamment rétabli dos ponts do for- I lo sur lca cours d'eau* do rorto quo routes bont ouvertes vers Gand ot la 9 o belge et française. ^ * * * o /aspect do notre garo centrale ressus- [{ io n'eût Daa étô comDls.tewent normal sans la présence des marchands de journaux. Dès lo début de l'après-midi, lundi, ils étaient là, portant sur lo ventre leurs ti sacs gonflés de gazettes, et criant à tue- I têto, outre les journaux bruxellois, le r ".Tournai", 1' *Excelsior",; le "Matin" de d Paris, etc. c Tous cos journaux sont arrivée par d auto. Le coureur* e — /<vV/V * 1 ECEOS j Programme de la journée : \ expositions * Salle V/ynen. — La maquette du monument de la Paix. Rappel des classes Des lecteurs sont surpris do ne pas « trouver parmi les informations de la ,:Mé- r trop oie" des renseignements relatifs à l'appel sous los drapeaux de certaines ^ classes de milices. c. Jusqu'à présent aucun ordre ^ officiel 1 n'est parvenu à ce sujet et en l'absence c do détails précis, ils nous a semblé pré- c férable de rester sur l'expectative. £ En tout* cas on ne songe peur le moment S appeler au service militaire pro- ? prement dit, que les classes do 1914 à ( 1919, donc celles de miliciens nés de 1894 f à 1899. i Quant aux autres citoyens, ils ne seraient militarisés que pour des services ^ d'ordre matériel ou administratif. ^ c Ajoutons que, jusqu'à présent, on n'a ^ pas dSpassé l'âgé de 35 ans pour cette t militarisation. c « Ons Invaliedenhuis » Lo Tout Anvers assistera demain \ la grande fête qui sera donnéo à la (Société royale de Zoologie. t i D'e gouvernement ainsi que le bourg- < mestre honoreront la soirée do leur présence. Le service de commissaires se fera f par les Boys-Scouts. Les invalides qui désirent assister au < concert peuvent faire prendre des cartes d'invitation au Secrétariat "Hôtel de Lon- ( dres", Avenue De Keyser, aujourd'hui entre 5 et 6 heures. t Déchéance d'une loge maçonnique allemande Lo Grand Orient de Belgique a pro- j noncé à perpétuité la déchéance de la j loge allemando Hansa, d'Anvers, en mémo temps que l'exclusion perpétuelle de c la Maçonnerio universelle des ressortissants aux états allemand, autrichien, ctto-m an et bulgare. ( I,a loge H'ansa était la seule loge allemande existant en Belgique » Pour nos soldats Il nous revient que certains de nos braves soldats, obligés de prendre leurs cantonnements dans des locaux à peine . désertés depuis quinze jours par les Bo- | ches, sont obligés de se loger sur ■ les paillasses mêmes de ces misérables et au milieu du décor pou ragoûtant qu'à laissé , leur passage. L'arrivée dc nos héroïques e libérateur® a été si prompte qu'on n'a k pas eu le temps matériel nécessaire pour ' tout nettoyer et désinfecter. Eh bien 1 nous réclamons, au nom de la population anvorsoise, que ces braves, s'il ne se trouve pas de casernes assez , propres pour les recevoir, soient envoyés | en logement chez l'îiabdtant. Ou bien,que l'autorité militaire fasse appel au con- -cours de volontaires civils pour effectuer , a"u plus tôt le nettoyage et la désinfec- . lion. 'Il n'est pas juste que nous ayons dû ' [ fournir, il y a trois semaines, nos plus 1 belles chambres" et nos plus beaux mo- 1 biliers aux peu intéressants officiers de f l'armée onnemie, et qu'aujourd'hui nos 1 propres soldats soient logés dans des conditions défectueuses. É Le retour des évacués 1 A partir du 2 décembre prochain, un ^ service de trains sera organisé entre la c frontière hollandaise et notre ville en vue de ramener les évacués. Il y aura six { départs par jour. On profitera de l'occasion pour râpa- . trier le matériel de l'administration des c chemins de fer, qui se trouvait en Hol- 1 lande, depuîs 1914. J La censure à Anvers 1 T < « -. • ^ La censure préventive des journaux est c exercée à Anvers par des membres du [ barreau désignés par Me Ryckmans, bâ- ^ tonnier, à la demande de l'Etat-major. j Elle est placée sous la direction d'un do » nos plus sympathiques officiers, M. le major Leclercq, adjoint d'état-major. Les * huit jours écoulés depuis que parut no- r tre premier numéro noue ont donné l'assurance que la censure de 1918 a vrai- 1 ment résolu de remplir sa délicate mis- J1 sion avec uno modération et une clair- [ voyance capables de satisfaire à la fois I l'autorité militaire justement soucieuse de ses responsabilités, le public avide do ? liberté, ef la presse patriotique consciente ® des grands devoirs qui lui incombent. *■ O'est là un fait dont nous sommes trop 1; heureux pour ne pas le signaler. 1' Anachronisme Trouvé encoro hier, sur la vitre d'un { tramway, une affichette interdisant le e transport des pommes de terre, avec la souscription! (Bef. d-K. Gouv.28^-17.) ^ Même non redoublé, ce K' pourrait avantageusement disparaître. C'est un vestige peu intéressant de l'ancien régime ! I Il nous a fait songer une fois de plus à la restauration qui s'impose de toutes les indications françaises stupidement effacées partout à la demande de nos bons activistes. -aLe compte rendu analytique J lîoçu le premier numéro du "Compte- p rendu analytique" des discussions des Chambres législatives do Belgique. .» Il publie la séance royale du vendredi 22 novembre, Chambres réunies, qui ou- / vro la session ordinai.ro 1918-1919. Encore une dos petites choses qui font plaisir ! ^ Ce qu'ils ont laissé V £>ans la précipitation de leur retraite, ^ les Allemands ont abandonné sur lo quai, ~ à Anvers, et dans le port,environ vingt , mille tonnes do oharbon, vingt chalands B chargés chacun dc trois cents tonnes et jne cinquantaine de remorqueurs, Une tête interalliée Une fête interalliée aura lieu désormais, C chaque année, le 11 novembre. L'initia- P: ive émane de la Chambre des députés à le Franco. ~ " re Le Lait ni Nos bons paysans n'ont pas perdu le S( îord. Depuis le départ des Allemands,ils *,r )nt progressivement augmenté le lait jus- pi'à 0.30. centimes au litre, en y ajou- 111 ant jusqu'à au moins 25 % d'eau. à Une mesure s'impose. !'■ Les étudiants russes ^L'Association des étudiants russes de ^ Bruxelles a voté des félicitations clialeu-•euses à la nation belge à l'occasion do a délivrance du joug odieux de l'ennemi. î11 Elle rend hommage, dit-elle, aux vail- . ants soldats de tous les pays qui ont m combattu pour le triomphe do là liberté t de la justice. Elle vénère la mémoi- 10 0 dos étudiants russes qui so sont en- et, [a^gés dans l'arméo, bol go pour défendre ^J<-' 1 Belgique laospitaiière et innocente. Bile romercie cordialement tous les ot- lls anismos- qui ont porté mie aide frator-ello aux étudiants russes durant los wribles années do guerro ct qui leur |fu nt rendu plus légers ces temps passés 1 °->in de leurs foyers. Jro Nos chevaux de trait Il était à craindre quo les réquisi* ons, et autres moyens^ employés par les Jlemaiuls pour dépouiller la Belgique, 'eussent porté atteinte sérieuse à l'irn* ustirie nationale de l'élevage des fameux lievaux do trait belges, qui font la gloire e notre port. 1 Heureusement, en 1914, la plupart oe3 veilleurs étalons et poulinièjres avaient té emmenés on Franco. C'citait uno bon* e précaution; mai3 ce n'est pas tout ce ui a été fait. Dans lo traité d'armistice, 11 a été su-ulé que tous les chevaux —» ainsi que î bétail — appartenant au gouverne» îent allemand, mais acquis par co deiv ier on Bolgique et en France, ne-pour-aient être emmenés en Allemagne et do-iendraient la propriété de l'Etat belge. Un article de Journal allemand a rohre Aux derniers jours de juillet 1914, la National Zëitung ", (de Berlin}, natio-aliste, écrivait : " Quoi qu'il soit réservé par la Provi-ence à l'Allemagne, c'est sur la Franco u'elle se rabaUéra pour so dédommager, nais dans une autre mesure qu il y a uarante-quatre ans. Ce ne sera plus inq milliards qu'il lui faudra payer pour e racheter, mais peut-être trente. La sainte-mère do Dieu de Lourdes -ura beaucoup à fairo si elle, la mira-uleuse, doit guérir tous les es que nos oldats casseront aux pauvres gens do autre côté des Vosges. Pauvre Francel 11 est encore temps pour elle de éhan-;er d'avis, mais dans quelques heures H era trop tard. Alors la I( rance sentira es coups reçus pendant plusieurs géné-ations. Mais tu l'as voulu Georges Dan-in ! " S^tiis commentaires. Quatre dates mémorables Quatre dates do l'année 1918 resteront néniorables dans l'histoire du monde. Cc iont : Lo 29 septembre (signature de 1 armis-ice avec la Bulgarie) ; ..." Le 30 oeîtobre (signature de 1 armistice tvec la Turquie) ; Le 3 novembre (signature de 1 armis-ico avec l'Autriche-Hongrie) ; ^ Le 11 novembre (signature de 1 armis-ice avec l'Allemagne). Attention F Défions-nous des accusations émanant e ces sales personnages qui, voyant des emmes et de3 jeunos filles se refuser à eurs désirs, nc trouvent rien de mieux [uo de les accuser de... germanophiles. Des erreurs déplorables se sont déjà •reduites à ce sujet. _ Il est trop facile 0 faire appel aux pires passions en se ouvrant du masque du patriotisme. 'VW ADRESSE des r!amands catholiques au Roj Au nom de ses membres, dont lo norn-iro- dépasse lo millier, le bureau de la ection anversoise du "Davidsfonde" a nvoyé à Sa Majesté le Roi, l'adresse uivante i Sire, Le "Davidsfonds" d'Anvers, qui compte dus do mille membres, appartenant tous . la bourgeoisie flamande de la cité, et [ont la généralité a observé envers y otre Majesté et envers nos institutions nationa-es, une3 et indivisibles, un attachement indéfectible pendant toute la durée de l'oc-lupation, à l'honneur de présenter à Votre rlajesté, à l'occasion de sa rentrée trioin» >hale dans sa capitale, l'expression <k es sentiments de vénération ot de dévoue-nent patriotique. Dès lo début du déplorable mouvement éparatiste, favorisé par le pouvoir occu-iant et ayant en vuo la division de notre >opulation, alors qu'il était du devoir lo tous les bons bltoyens prêcher union ot la concorde, le "Davidsfonds" Anvers, organe autorisé de l'opinion lublique flamande, a condamné et renié etto politique néfaste. Son président le considéra comme un evoir d'apposer sa signature sous les lanifestes que los sénateurs et députés n pays occupé, ainsi que les principaux Lttérateurs et président d'associations fia-landes d'opinions différentes adressèrer' u nom du peuple flamand aux autoriU -coupantes, contre la flamandisation de Université de Gand, sans l'intervention u pouvoir exécutif et du pouvoir légis-atif belges, contre la séparation adminis-rativo et contre la division politique au ays. Nous avons gardé la certitude que la lelgique, sous la conduite sage et éclatée do Votre Majesté, sauront instaurer près la guerre une période d'entente fra-îrnello entre tous les enfants de la latrie. Lo "Davidsfonds" d'Anvers exprime sa ou fiance absoluo dans les déclarations levées do Votre Majesté, so rapportant à égalité la plus complète de nos deux mgues nationales et assure le Roi que > peuple flamand, dans l'œuvre de recon-Iruotion économiquo do la patrie, saura oncourir, en émulation fraternelle aveo 1 population vallonné, en vue de l'édU i cation d'une Belgique plus florissante t plus prospère que jamais. Nous avons l'honneur, Sire, d'être do 'otre Majesté, . Lc3 fidèles sujets Au nom du bureau, «o vlce-présidont, Le président, M. Vlaes. Jan Van Menton,1 Lo secrétaire, Théo. D© Ruytcr. La population anversoise applaudira 'autant plus ce langage patriotique quand Ile saura que déjà au commencement do ?1G l'ex député Lenderickx, qui faisait ^irti du bureau, voulut convertir le "Da-idsfonds" à des idées funestes, assemblée, apris une véhémente % tion do notre confrère et ami Vai^-O n^ résolut de garder l'attitudo la % yale envers nos seules autorités légales. L'ex-député en fut pour sa peine et no îparut plus jamais aux assemblées du ireau, auxquelles d'ailleurs on se garda ien de le convoquer encore. vV* Jn hommage à la Belgique En ouvrant la séanco do samedi, à la liambre française, M. Paul, Deschanel, 'ésident, a rendu un vibrant hommage notre pays ; voici se3 paroles : " Pendant que les armées françaises ntreînt en ALsaoo ot en Lorraine au ilieu d'acclamations enthousiastes, les tuivorains et \Jarmée belge rentra iomphalement dans Bruxelles. " En cette heure do joie suprême poui )s chers alliés, notre pensée se reporta cos premiers jours d'août 1914, où Allemagne commit l'effroyablo forfait io l'humanité jamais n'oubliera. " Alors, dès lo premier moment, I© roi Ibert, interprète de la volonté unanime la nation, s'écria : "Avant qu'on Léantisse notre armée, il faudra qu'on 3 marche sur lo Corps .Lés Belges lut-' ront jusqu'à la mort pourv^ssurei- lotrf dépendance." f, '' A côté du Roi, nous acclamons la ino Elisabeth, toute simplicité, charité courage, qui, à travers les plus cruels; chireinonts. intimes, ost donieuréo ft'ddla sa parole ot à sa patrio ; los grajulM1 lire." qtii ro3jyIon<lit-CK7il toujours nu ( lot i Fliuitlros, lo fç6mSx-nl Lomnn ot 'M Hanta défenseurs do U^gre.qui, par, r éuorgiquo résistance, ont rolftçdiï-îvahissour X rendu possible 1^-^victoi-1 de la Marne ; lo bourgmestre Max,qui opposé è. l'insolence germanique son

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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