La métropole: journal quotidien du matin

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30 december 1918
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s.n. 1918, 30 December. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3n20c4tg75/
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LA MÉTROPOLE io centimes le numéro JOURNAL QUOTIDIEN DU MATIN Xd RI,F NA T?ni\i Af F Kd ANVERS Lnndl SO déeemlire 1918 Journal admis par la censure "PAGES VECUES 4/WW XII Les monstres »n action j Retour de déporté» < I Février 1911 I.» déportation de noa ouvriers on Al- ( lemagne devait avoir, dan» lea rues d An- j vora môme, un épilogue d tnvralsembLa». ] ble liorreur, un spectacle de si révoltante inhumanité qu'il pourra rester devant , l'histoire, pour le déehoimeur du nom ; allemand, comme lo châtiment providen- i tiol de l'enlèvement de milliers do nos i concitoyen» & leur patrie et à leurs loyers.' Oar le spectacle en question s'est déroulé plusieurs jours durant, en plein midi, en pleine cité, devant des millier? dô témoins qui se souviendront et parmi lesquels se trouvaient des représentants autorisés de nations neutres. Cet épilo-gao intime, ce &ut le retour, à partir du 15 janvier I9l7, de no min1 aux déportés qui avaient refusé de signer tout oontrat de travail aveo les Allemands, on dépit des privations et d'innombrables tortures que ces ohasseurs d'esclaves leur avaient Ia< subir. Rien no pourra offacor Jamais de la mémoire do Oeux qui l'ont vu, le souvenir de ce tableau de cruauté féroce et de sauvage bestjaliflé. I/es malheujreux que l'on osait nous ramoner ainsi, après 70 heure» do séjour dans des wagons sordides, par plusieurs degrés de froid.n'é. talont plus pour la plupart que de lnr mentftWes loques humaines. Affamés .affaiblis, hâves, fcébétés par les privations et les souffrances, le regard perdu ou éteint, lofs martyrs que nous rendait lo bourreau, après des journées de tortures qui n'avalent pas eu raison de leur fidélité h leur pays, nous édifiaient, par leur seul aspect et avant môme de nous avoir ri mi rapporté, sur les traitements inouïe, dignes de l'ancien Dahonnoy, auxquels les avaient livrés "la morale et la oui-turo allemandes " oommo par'o jGuillau-rao 1 T. On exposera certainement ai Heurs, par lo menu, le tragique défilé de o?s mal-heureux dont beaucoup avaient perdu l'usage des jambes, des bras et même de la parole. On les dépeindra traversant nos principales artères, la place de Meir, la rue Leys, la place Toniers, nu îriUlleu de leurs familles affolées, péniblement soutenus sur les bras do concitoyens compatissants et auxquels les passants émus tendaient des aliments apportés des maisons environnantes. Il fauli avoir été là pour comprondro que les milliers d'Anvorsois présents, hommes et femmes, avalent les yeux rou-gw do larmes. Nous disons les Ànver-serîa : car l'horrible ignominie du sup-plioe infligé ainsi à des patriotes sans reproche n'arrêtait pas les offioiers allemands do se promener lo long des trottoirs, le cigare au bec, J'air arrogant Comme toujours, au mliiou de ces témoins lamentables mais vivants de la barbarie organisée de leur nation. Mais les Basboches, encore une fois, Où étaient-ils à ces heures-là ? Certai-Jemont pas à la place de Meir, visibles à l'œil nu. Leurs soi-disant journaux no tentaient évidemment pas plus que j-i* frais le besoin d"*une protostiition, si ti« pilde fut-elle. Ils continuaient à trouver l» tortionnaires allemands des hommes très agréables, faits k leur image.Aussi do jetaionMls une paille dans leur che-mia, tout en continuant d'invectiver' ço* pioiisemaiat leurs vûrffableft ennemis, tes èol£e», les Anglais, les Français, les Russes. C'est mémo do cette époque que datent plusieurs des manifestations los plus mô-lûorables et) les plus caractéristiques de leur complicité avec l'ennemi et de leur àut lien tique trahison, • * < A vaut tout, rappqlons l'épisode «inis-kemont bouffon da{ VLAAMSOHE ijlEUWS en date du 28 janvier 1917. Notez bien la date. ■Ce jour-lA, en efjot, DEUX SjEM AINES APRES LES PREMIERS RETOURS DE DEPORTES et h un moment -où les {«rivages s'étaient ralentis et même interrompu», le canard do| B'orms olfrail tout & coup los portraits d'Augustoyns et d'Henderlokx à l'admiration publique en attribuant tx leur puissante intervention tout le mérite du retour des cinq çont/ déportés enlevés pour l'Allemagne PAR ERREUR (BU VEUGISSING) ej ramenés & Au vers & l'état de moribonds affamés et torturée, sans compter les cadavres de ceux qui, en Allemagne ou on route ou le lendemain de leur rentrée, avaiont succombé ù leur supplice. Admirez donc l'extraordinaire modesilo de ces deux bonshommes : il aura fallu d abord huit jours pour leur permettro de décider los Allemands 6, renvoyer leurs victimes; et ils n'annoncent que quinze jours après le retour de ces demi res h Anvers, que c'est & eux qu'elles doivent leur libération ! Cos nobtes bienfaiteurs ont donc laissé passor un mois sur leur beau geste sauveur de 500 Belges, avant de nous laisser même soupçonner que nous leur en sommes redevables f Evidemment, dans Ja grande Allemagne on trouve toujours une population de pions et do bon-nos d'enfants prote A gober do semblables histoires ; mais Augusteyns et Hen. derickx méprisent-ils assez la population d'Anvers pour la croire capable d'avaler <?es couleuvres servies de la main de Bonn» ? Le "Vlaamsc^he Nieinvs" s'y prend d'ail leurs avec son dolgîer habituel. Pour no laisser aucun doute dans l'esprit do ses lecteurs, il publie la liste des «importés ainsi libérés et revenus b, Anvers par noms et prénoms, et avec.... les numéros du "Meldeamt" allemand l ! 11 serait difficile de trahir plus maladroitement l'origine et les collaborateurs immédiats de Cetto burlesque aventure, inventéo plus d'un mois après lo moment où elle aurait ètj claironnée, si elle eût été authentique. La vérité toute simple, a'est que les~J"dT-poru'a, rapatriés ici h la suite d'interventions belges-, doivent leur libération pour j® plus grand nombre au comité créé à leur Intention dans le sein du barreau anversois. Et il résulte de recherchée îa'j-ï*s A bon escient que, dans la fameuse Ifetrt Complaisammont communiquée par le Meldeamt" au reptile dirigé par Ëorfiis, jl figure "cinq" noms (CINQ, ontèndez men) dont s'est occupé le " volksopbeu-rtng\ l'organisme opérant pour la clique Âugusteyns-Henderiokx. De cinq, ite ont lait cinq oonfr ; o'esfc à peu près la me-tfuro habituelle de leur véracité. lin Occupé. •————vw Métamorphose Eur la fronton do l'hôtel do la Doua-no, i Washington, sont drossées doww Statues. L'une d'el,lo3 —. la ft.us lawo reprêaetnto la. G,i5."inanifl. Ci 1 ixuw tort massive et d. sgraoieuae, du soulp. tour Albort Jaegojr. Comme do juBto.cotta Ulégorio est cuir«S3^>. casquée..... Jon »mire est ttohrée de laiglo Impérial A non hroa aauohe, olle porte un bou- tula Si la taiue -t W. I. Hoioilnufl dulivreo* 11 L'ACTUALITE . Le sphinx allemand j Uno fois de plus les rôle» sont J changés. , aW En 1^16, parut h Beriin une ( brochure éorite par iui oertain ( }r Hans Kuliuner, et întituKe : " Die Selgisohô Sphinx ", un^ de^ nombreuses mblioationa destinées h élucider le pro- , >làme belge au point de vue des panger- , uanistee. i Les visées de oe^ix-cl se sont heu- ; ■eusement réalisât* et au lieu de par- , er de l'avenir énigimatiquô de la Belgique, les voilà condamnas à réfléchir &ux a situation troublée et tén^br^use de leur >ropro pays : le sphinx allemand a reD- i )laoô le monstre "belge. Les événements janglants dont la capitale a été le théâtre 'avant-veille et la veille d® NoiJi, font i Hirglr bien des questions. La démocratie >t la démagogie sont aux pvisefl et les .ncidents provoqués par la lutte font polir ceux qui signalèrent le mouvement révolutionnaire do 18 id : JTinvaeijon de la salle des congrès des ouvriers et soldais par 3partaolons; l'aiTestation des n.e.n, bres du gouvernement par des marins mécontents au sujot de leur solde, 1 entrée en soùtne des troupes de la garde, commandées par des officiers, qui ont attaqué le palais knpârlal et le Marstall,lea mesui"es prises à l'égard du " Vorwarts", toutes choses su^e^jtibles de rendre fort précaire la position d'un gouvernement qui se trouve à la merci de la soldatesque. Déjà lo bruit oourt de l'avènement d'un "ministère" spartacien, qui remplacerait les organismes existant depuis la révolution : le oabinet politique, où les doux groupes socialistes sont toujours représentés, lo Conseil central, faisant fonction de parlement et composé de 27 membres appartenant tous A la "droite socia. liste" (ces rouages ont déjà éclipsé complètement le comité exécutif). Faut-il être peseiirt'ste ? En attetndfunt :juo les faits démontrent le contjralre.nous croyons pareille manière de voir non fon-]ée. Les excès sont essentiellement non-viables. Et lo Jour où un gouvernement Ledebour-Liebkneoht-Eichhorn aura remplacé celui d'Ebert-Scheidemnnn-Dittman et consorts, on verra l'opposition d'aujour-riiui prendre une attludo très conserva-riee. L'on signale le retour nu groupe îocialisto majoritaire du fameux révisionniste Ed. Bernetein, qui s'était rallié aux ïoqieJistes indépendants : ce fait se passe le commentaires. En tou^®cas le retour au militarisme est chose inconcevable : c'est l'opinion émiso par lo correspondant du "Times" à Stockholm, retourné d'Allemagne. Lo socia-listo Haa3e, l'autre jour, disait que môme une Allemagne bourgeoise serait bars d'état de recommencer la guerre. * * * On avait espéré que la transformation îles armes aurait eu pour effet de dimi-nuer, sinon de rendre impossibles les "révolutions. Les nouvelles armes, écrivait publiciste français, en 1897, ont assuré aux gouvernements une force irrésistible. H II suffisait jadis d'avoir un fusil de chasse, de la poudre et des balles; la différence dfarmemerat était presque nulle entre le soldat et l'insurgé, et môme, dans une guerre de mer,l'insurgé, tirant à l'abri, avait l'avantage. Les nouvelles substances exploslbles ont j mis à la disposition des gouvernements une force de destruction qui a renouvolâ l'art de la répression. Une insurrection! ne peut plus s improviser avec des armes de rencontre ou en pillant des armuriers; un com'oaç n'esc plus possible entre des ' fusils de chasse et dos fusils doguerre;! aucune barricade ne réels tenait aux n'ou- ' veaux canons. Ce n'est sûrement pas une ] coïncidence que les révolutions et les in-. surrections. si fréquentes en Europe jusqu'en 134*3, aient entièrement cessié depuis la transformation des armes." La chimie ] des explosifs devait donc contrllwer à la consolidation de la paix. Les événements do Satnt-PéteMbourg et de Berlin ont dissipé celte Illusion. Ipeefafer ws HOLLANDE ET BELGIQUE Le colonel Repington. le collaborateur militaire du ".Morniug Post", publie un intéressant article au sujet des relations entre la Hollande et la Belgique IL un plaidoyer en fav<?y? 4" rapprochement des deuac pàys puis il ajoute : Toutes los af$û«maîrons au sujet des intentions soi-disant hostiles des alliés & l'égerd de la Hollande sont des fables d'origine germanique. Les alliés souhaitent au oontraire maintenir l'ind^en-danco et l'autonomie des Pays-Bas. Ils reconnaissent la situation difficile o^i la Hollande so trouve actuellement. ISTotre politique, déclare Kepington, consiste à ajtnéliorer les relations entre Li Hollande et la Belgique par tous les moyens dont nous disposons, ces relations ayant pour nous une valeur beaucoup plus considérable que toutes les obligations des traités. Repington estime que los trois questions de l'Escaut, du Limburg et du Lu- ; xeniboung doivent âtre résolues d'una manière amicale. 11 veut la liberté de l'Escaut, mais n'est pas tr,ès af,fià.'mfitif sur la question do envoir si la Flandre irlandaise doit changer de propriétaire. l)n ce qui ooneerno le Limbourg il dit: Nous no pouvons permettre que le JUm-bomng reste un couloir fermé pour nous et ouvert pour les Allemands, car si Ces derniers ont pu s'en servir une fois pour une retraite, ils peuvent s'en servir dans une autre ooeasion pour j une attaque. Ce4te question doit être réglée cojimie tous les autres, ou conformité avec la situation nouvelle, qui s'est produite depuis la défaite des Allé-j mands. Lea Hollanduis doivent oompren-1 dre que la situation aotuollo est intono-! ble. li'Entente s'attend à ce quo la Hollande, maintenant qu'elle peut icepirer librement, niodifiui'a son attitude et se décidera à, une politique active pour la cause des alliés. La Belgique a l'intention de faire des préparatifs pour mettre sur pied une firiuée de 350.000 hommes en temps de guerre. Elle peut faire cela sans peine et la. Hollande peut faire do même. Maintenant quo la Bolgique n'est plus neutre, les doux états-majors peuvent al-sement conclure un accord qui servira la cause des alliés. T.e colonel Repington t ermine en faisant ressortir que l'Entente verra avec la plus grande satisfaction te fait d'une collaboration étroite ontre les Belges et les Hollandais qui no sera pas une de3 moindres garanties d'une paix durable. ■ "WV —- " FIERA US ! „ On a vu, par l'interview quo nous publiions hier, que l'un des motifs invoqués par M. le ministre Vanderveldo pour expliquer le retard apporté h l'explusion dos Boches, serait... la pénurie des moyens do transport. Lo 'Soir" répond fort justement: Il y a accord général en Belgique pour estimer quo M. Vaudervetde, notre nouveau goxde des Sceaux, ne so rend pas compte do ce qu'ont souffert les Bel-g os restés sous lo joug bocho, lorsqu'il veut user de mansuétude à l'égard do Ooux d'entre eux qui ont eu l'audace do vouloir rester on Belgique. S'il avait vécu tout cela, H aurait vite trouvé les locaux nécessaires pour enfer-mer lea Indésirables, et les moyens do faire fUer — et au galop — }»s auto*! Lorsaue lea Boches manquaient de tadns, lte mettaient nos malh.uxeux d^o^ ^a ouvriers, nos femmes, Jusquaus e0'»™. dans des wa«ons 4 beetlaux, o , • plement, les forçaient à marcher le long dos routes, leur faisant faire des kdomêc très et des kilomètres & ooups de orosee. î>n tout cas, on ne peut tolérer pius longtemps ici les Allemands. On parle de pitié esU^ au# lw hMW» ont o» nitié des nôtres f- Pour les employés 8.i Lo syndicat du Commerce et de l'In- LÏÏÏ lustrie et l1 association "Utuitas" viennent ^, le lancer un appel en vue de l'augmon-ation générale des traitements que doit J1' lioter a tous les patrons la cherté ac- „ ^ uelle de la vie. . Le manifeste commence par exprimer p r< a reconinaissanoe de la direction des deux lait • sociétés envers le Comité National, les ner irmes l>auoair(^, oommoroiales et indus- ia irielles de la place ot les particuliers qui Souv .es aidèrent à soulager la détresse des devo nommes les plus éprouvés par la guerre. )■ " D'autres problèmes so présentent nisté naintonant à nous. La fin prochaine de la guerre va nu>t- de ( ;ro l'employé resté au pays, dans des lôa conditions bien spéciales. cous= Ayant eu ^ souifrir physiquement et sans noffaleïneot do la dure êpj.euve qu'il vient ils t ie passer, il s'agit poisr lui do se relever les it d'onlveff' par son travail, à reconqué- taiue rlr dans la société la plaoe à laquelle " I wn travail et ses capacités lui donnent de f, iroit. va 11 Nk>us sonuncs assurés que les patrons ro8| ne se refuseront pas à contribuer à cette a fï: œuvre de relèrvremeï£t aont Us seront los cou« premiers à bénéficier et lorsque le ino- 11 ] ment de la reprise des affaires aura son- n'a né, ils auront à cœur do rétribuer leurs employés sur la base de be^èmes "sen- In^ Bibloment" modifiés. poiu Les conditions de vie ne seront plus à f .ft l'avenir celles d'avant la guecrre.De lour- ^ dos charges pèseront désormais sur le j^_. budget de chacun. L°c Si doute les patrons veulent s'a?suier le „ , conoours d'un persosonel d'élite et dévoué, w gage du îudur supcès, qu'ils prennent ~ou; sans hésitation des décisions tenant comp* ^ 1 te dos nouvelles situations. °er .En procédant ainsi, ils montreront de la ieux clairvoyance et de l'opportunité. Aucune menace n'est oontenue dans no- n au ki*e requête. Noub sommes et nous restons ennemis de la lutte des classes. Nôtre _ . seul désir est d'assurer le bien-être de 8 g l'employé et le progrès du Conxmerce et de 1 Jndfustrie par la loonne entente entre ^ patrons et employés. Nous reconnaissons que si les employés ont des droits, ils ont aussi de-> devoirs, et que le dévoue- r mont des uns doit répondre à la bien- , veillance des autres. * £ r Le manifeste est signé, pour le Syndi- Jr , cat, pa*: MM. A. Claessens et Egide Bos- , naains, rospectiveent président et sepré- ... laire, et pour r"Unitasn pw: ^Cvl. P. Van » dor Aa et Ern. Abrens, id. , , I.a parfaite dignité de cet appel en as- , ' sui'era, aious n'en doutons point, le suc- wv — leur Li CHASSE AUX ACTIVISTES $ ^ yj Un'e brochure qu'il faut lire Nous venons do recevoir une excellente core petite brochure, signée par un anonyme il qui n'a eu qu'un tort, celui de se nom- un mer mystérieusement "Uu spectateur". tées La broohure est édit e chez Leb:guo, eé pom olle a pour titre "Une escroquerie poli- han.i1 tique- L'aeiivismo en Belgique' . corn D'une allure vive ot piquante, eL'o ex- Ai poso d'une manière claire ot complète ce luïe que fut la grande trahison que nous ap- 6Ta pellorions comédie si elle n'avait eu pour dnr objet l'assassinat pur et simple de la pa- bel < trie. • Depuis los origines du mouvement, qui "chercha en vain une filiation légitime", ,l0^T dans 1e paeeô de la Belgique, jusqu'à von 1' "effondrement" d'octobre 1918, date fa-taie à laquelle les ministres wallons et flamands f liront proprement mis t\ niM °cpl et expédiés sur demande & la frontière, ? le Spectateur, joliment averti, montre les traîtres acoquinés avec nos tyrans, les soutenant et soutenus par eux, jouissant dos prébendes, jouant aux petits maîtres, s'installant dans les bureaux, nommant, ^ promouvant, révoquant h tour de bras, j t Incarcérant aussi sans pudeur, légiférant, sti^ bouleversant nos Institutions, envoyant ^ 1 des délégations h Berlin, excommuniant aveo emphase le gouvernement légitimé.' 191: L'auteur, à cet endroit, intitule jus- tement son chapitre : " Où l'on voit que ]9j< la tête tourne aux activletes". Mais, corn. p}e me le disent les chapitres suivante, ces gaj-i trlpoteurs trouvèrent à qui parler : le peu- plo belge, dans son traditionnel bon sens, d'eE se chargea de montrer ouvertement sa ré- mill pulsion, et le geste courageux de notTe ootc magistrature fut, pour les traîtres, le Solif- Ch uet appliqué en plein tion L'étoile des sous-boches commença dés et 1 lors à pAlir. Les tragiques journées du nos printemps 1918 leur donnèrent encoro un moment' l'espoir que lour tentative allait réussir avec celle de Hlndenburg. et qu'ils jnn allaient pouvoir s'embrasser dans le triomphe. Eu réalité,pour les valets com- °lu 4 me pour les maîtres, l'heure do la jus- tice s'apprêtait à sonner. L'Colieo du ^ " Volksopbouring " — plaie sur laquelle ^Pn Son Excellence appliqua aussitôt un ern- ^ 1 plâtre d'un million — fut le commence- ®l01j mont de la fin. Progressivement lâcliis par ceux-là môme qui les avaient pous- au»x sés à l'infàmio, les traîljrea achevèrent . mlsérablomont par la fuite ou par la pri- ^ son le triste épisode qulls venaient d'é- 'q. crire dans notre histoire. Il ne leur reste Qu aujourd'hui qu'un double souvenir do l'é- qulpée : la haine du peuple belge et,pour * ceux qui ont pu s'évader à temps, les trente deniers de la trahison. [jja Ainsi conclut le "Spectateur", dont la notice, bourrée de faits et très sérieuse- (roi ment documentée, doit être lue par tous pre et sera bien vite, espéronp-le, traduite en j> flamand. ohei L'auteur a su, comme il Convient, se effe garde'i* soigneusement d'une injuste con- pati fusion ontro les Flamands et les aotivis- oxe tee. C'est ce qui fait la valeur de sod une œuvre. Nul, en effet, n'oserait la taxer de letu frarnsqulllonnisine. Dtvs l'abord la distinc- situ tion est nettement établie : tean " En prétendant parler au nom du peu- prit pie flamand, les dirigeants de l'activisme L ont commis la manœuvre frauduleuse,con- eau stitutlve du délit d'escroquerie : c'est eû mée j usurpant faussement la qualité de manda, ran taires de la nation qu'ils sont parvenus qiii à se fairo attribuer des places, des fonc- nie tions, dos traitements, dos indemnités h 'I* oharge du trésor public. L'empressement aveo lequel ces prétendus représefntants tért du peuple ont abandonné leurs fonctions qni lorsqu'ils so sont trouvés dans le cas do Suc «levoir justifier de lour mandat cet la preuve manifeste de leur mauvaise fol : uti' il démontre qu'ils savaient bien qu'ils ne for pouvaient pas compter sur le peu plo dont *euJ ils se réclamaient, et qu'ainsi toute leur conduite n'a été qu'une comédie. " ^ " L'activisme, dit encore l'auteur, n'a , pu prendre une apparence do vie quo . grâce h la suppression de toutes les li- ,:>on borfc's publiques." Et rien n'est plus vrai: eux seuls pouvaient parler, eux seuls pouvatont écrire, eux seuls émergeaient de- la grande prostration silencieuse sous ^ les apparences de laquelle la nation belse toIT1 dissimulait l'occulte travail patriotique de ses vrais fils. y Est-il étonnant dis lors que certains es- ^ prits superficiels eo soient laissés abuser * et aient pu croire un momwit quo le , mouvement avait de sérieuses racine^ ? jQ.g " Des étrangers seraient peut-ôtre même (j»a tentés de lui réserver quelque sympathie ^ on s'imaginant qu'il a personnifié on soi ^ U>s revendication! d'une race opprimée... on^ Il importo donc d'empêcher quo ce mou- g11j, veanont antinati<onal ne profite de l'om- na_ bre dan» laquelle it a pu dissimuler ses [ou nwbilos ot ses actes, et qu'il ne cr^e ain^i Dftx on sa faveur une sorte de légende qui „ plaeo pea fauteurs au rnng des héroa qui OI^ combattirent ot souffrirent pour la liberté do Tours frfrres opprimés." Le point de vue, on lo voit, ne saurait H être plus juste et la démarcation p>lus 80i nette. do L'auteur, dans son exposé, se gardode tio-cltef des noms. Son but n'est que de fié- de trir l'abominable machination. Il laisse à d'à d'autres le soin de déterminer les res- dai ponsabilités. Aussi ce sont des faits, en I core des faits, et rien que des faits. dé< L'activisme et les activâtes ea sortent qui 1 sli^iNrqmoitf mal arraotfé^ fà — 7 / Une lettre de Mgr Mercier î. lu Cardinal-archevêque de Malines P d'adroeaor une lettre à notTe con- !t "Ija Libre Belgique", au sujet d'un ^ e intitulé " A quelles catégories de 1 onnaires il faut tenir rigueur ". ia y ilsons : 3( ue l'on admire çeux qui ont poussé ^ si-tancô jusqu'à l'héroïsme, c'est par- ^ mais il serait Injuste de condain- n 3U même do blé mer ceux qui, fidèles [• ligne do conduite tracée pur notre c ornement, n'ont point manqué t\ leur ir. ertaius employés subalternes dejs mires, aveo l'approbation ou sur le con-do personnes qu'ils étaient en droit onsidérer comme autorisées, aont res->n fonction. J'en connais. Ils ont agi iioncieusemomt. (>n leur avait dit que, s'écarter des Instructions du H&vre, tu raient ainsi l'occasion do survetller moiïéeô aovivistos et. dons une cer- mosure, de lea enrayer. -es ouvriers qui ont préféré mour'r xim que do signer un contrat do tra-au profit de l'onnomi sont des hé-mais ceux que L'puise nient physique v lalon^ent fait fléchir 11e sont pas des a blés. ms prévenus auxquels aucune torturo pu arracher un aveu commandent 1 ulration : mais si d'iu^néto; citoyens, au suppllco des tribunaux allemands ^ actes uatriotiques. n'ont pas eu jus-li bout la même capacité de r-'sis tan- ^ u sont tombés, de bonne foi, dans un 3 de l'ennemi, no aeralt-il pas inique ruel de leur jeter la pierre ? )e tout quoi je conclus avec vous, ïieur le diiecleur, que si l'on fait bien £ )oursnuVre lea traîtres, il faut exami- l froidement, un h un, tous les cas dou. , et se garder d'encourager Ja pa-ati- 6 du patriotisme, sans péril, sur le dos ^ trui. " — LEVEE SE? CLAUSES. texte de l'exposé des motifs et le ' at de loi de recrutement pour la ie-spécialo de i.^19, déposé sur le bu- c do la Chambre le 11 uèc^nibi^Yient c 0 distribué. Le projet est contresigné , ies ministres de la défense nationale 0 l'intérieur. Gouverîicmont, dit 1 exposé des mo-croit répondre aux sentiments des Uree de la Lé^islat-ure et du raya ç entier en proposant de lever dans 1 lus bref délai possible une nouvelle c •e, pour permettro de renvoyer dai_a c 1 foyers nos héroïques soldai qui i reconquis si vaillamment notre Indé-lance. 1 tte arni'e serait formée des jeunes ( 1 appartenant paj- leur tige aux le- 1 1 do 1914 à." 1*918, qui n ont pas en- { fourni de pre3lations mUi.la.ires. ] n'e>^ pas sans intérêt de litire ici I oxposé sommaî!ro des membres arrê- • pâ-r le Oouvernement 'depuis 11)14,* i ' tenir les effectifs de l'armée à la [ eut jugée nécessaire par le liant < nondement. ' ix troupes mobilisées lors do 1 ouver- \ ■des hostilités, vinrent se joindre un ( nombre de volontaires poiu' la ! ^e de la guerre, animés de la pi s 1 ardour patriotique. | ; îpendant, on présence des forces once* j sans cesse renouvelées auxquelles , e armée devait tenir tête, le Gou- ( lement décréta d'ar/peVir au service. , r la ^atrio tous les hommes &gés de 40 ans résidant dans la partie non ( pée du territoire et b l'étranger. 3 appek-s «iirent classés on oivctrses : jories, suivant leur Age et leur situa- ' de famille, et chaque groupe était j >lé au fur et à mesure des besoins. n'eût pas été possible, en ces cir-1 tances crUlq>ue/3, d'appliquer la ]loi milice en vigueur en temps de paix, ! selle exige une organisation admini- ' fclve intacte et une procédure longue uinutleufle. issi, les arrôtés-lois des 1er mars », G novembre 1915, 1er mars 19J6, ûllet 191G, 1er mai 1917 et 20 février >, déterminent-lis une procédure sim-et rapide, offrant néanmoins toutes mtles aux appelés. 'S circonstances actuelles permettent revenir aux principes des lois do 00 codifiées par l'arrôté pcréQ du 1er bre 1913. pour accélérqr les opéra-3 de recrutement qui vont s'effectuer •endro possible la libération rapide de vétérans, le Gouverneanent propose passer outre aux formalités de 1 ins-rion et de maintenir en vigueur, cette ée encore, le prlncipo de la juridic-unîque, tant en première instance »n appel, principe consacré par les !tv'3-loÎ8 susviséa. ?8 commissions de recrutement seront 0 substituées aux conseils de milice tux conseils d'aptitude, et des commis-ls provinciales aux cours d appel (en que jugeant en matière de milice) et conseils de révision. 3 projet de loi comporte, on outre, Iques modifications au chapitre des nptlons. jnsidérant que les familles dont le chcl deux enfants sont perdus pour elles suite de la guerre, ont largement é leur dette à la Patrie, le projet crée emptiôn définitive on faiveiir des autres ne autre disposition de la loi limite à ? le nombre de services prestes ou à Jtor par uno mémo famille. il* contre, il supprime l'exemption du : de pourvoyance. 11 a été constaté,en ., pondant la longue période d'occu-on quo, d'une façon générale, los nptés de cotte catégorie constituaient charge plutôt qu un soutien pour • famille. Il est à prévoir que cette ation fâcheuse perdurera aussi long-ps que notre industrie n'aura pasre- 1 tout son essoar. îs autres exemptions temporaires pour 3es morales sont également suppri-s, sauf en ce qui concorne les aspi-[3 officiers de marine, les jeunes gons se consacrent au service de la Colo-ot les veu% avec enfant. Mitefois. les appolés qui, en temps nor-, jouissent xi une dispense daais l'in-t des cultes et de l'enseignement, mais néanmoins doivent servir en temps de rre, n'entreront sous les armes, pou^r affectés à, des services humanitaires 33 à l'armée, que si les nécessités du rtco militaire l'exigent ; au surplus, s droits à l'exemption renaîtront dès la démobilisation sera décrétée. 0 Gouvernement oroit pouvoir comp-' sur le patriotisme dos me/m bres do Législature pour mener rapidement à ne fin la discussion du projet qui leur soumis, afin de pouvoir appeler la ise de 1914 sous les armes vers la janvier, celles de 1915, 1916, 1917 et 3 successivement dans les sipe mois celle de 1919 Vers le mois de sep-bre.♦ * • e chapitre III du projet, relatif aux mptions, étant d'un particulier intérêt, s on roproduisons in extenso le IV : V. — Le littéra 0 de l'article 35 des do milloe coordonnées est mis hors ppllcatton ; cet article est en outro ►piété commo suit : Ceux dont le père ou deux frères été tués à l'ennemi, sont décédés des es de leurs blessures, sont portés dis-us depuis six mois ou ont sacrifié r vie pour la Patrie, pondant 1 occu-ion.) Ceux dont trois frèxea servent ou servi pendanï la oampagne, soit dans mée bolgo, soit danB une des armées éee, ) SI plusieurs fils d'une môn)t> îamSlle a appolés L concourir à ïa formation la levée spéciale de 1919, les désignais éventuelles sont limitée* au nombre brols, y compris les services e>n voie ccomplissement ou déjà accomplis pen-it la campagne. Sans oe cas, les exemptions sont aocor-« aux marias d'abora, puis à ceux , par leur &ge, app&rtieûûeut aux clas-plu» ftc^wmea. i) Ceux qui ont été faits prisonniers î-r l'ennemi, on cherchant à passer la ontière pour prendre du service dans wmée et qui, de ce chef, ont été privés ! leur liberté pendant six mois au moins. £ ^ 01 Une petite remarque pour finir: M.Mas->n a exprimé lui-môme le désir que son ^p a r tement soit désormais nommé ministre de la défense nationale. Les docu-enls officiels quo nous citons persistent à appeler ministre do la guerro ! Ce que est que la force do l'habitude I... v/V* ECHOS Programm* de la journée : SPECTACLES Théâtre Flamand. — « De redite Jijn». Sois, r— A T h. 1/2 » Ze Zijn Sohouf ». CONCERTS MILITAIRES Place Sl-Jeau- — A ! il. concert par la îuaique du 5* de liRne. DIVERS Cercle Catholique. - A 8 1/2 h. confé-enco par Fidelis sur « La Libre Belgique ». Salle Deboeck. — A 4 1/4 11., musique e chambre. Volkshuls S t-And ries. — A 5 h., féte de loèl du Cercle des instituteurs oatlioliques. AVIS A NOS ABONNES Nous prloni. nos anciens abonnés de ious (aire connaître le plus tôt possible eur adresse actuelle exacte. Au 1« janvier 1919 commencera le ervlce régulier des abonnements, dont olci le tarife UN AN x Fr. 24.— SIX MOIS ; * 12.50 TROIS MOIS t • 6.50 Les abonnés qui habitent les villes et ommunes de provinces sont priés de e faire inscrire au bureau de poste de eur localité. L'Administration des Postes mettant lès ce jour en circulation les quittances i'abonnement à la «Métropole» pour 919, nous prions nos abonnés de leur •éserver bon accueil. Dominicalm I^es Anversois ont pu constater hier ue les étalages, s'ils n'ont pas encore etrouvé leur splendeur d'antan, si'effor^ ont néanmoins de ee donner un petit aii .'importance, que justifie pleinement l'approche du Nouvel-An. Pùtis-siers et oorifisours essaient par tous es moyen#, mais toujours "en douceur", .e rappeler aux petits et aux grands qu< a, vieillo année est sur sa fin et qu'il audra bientôt ^ter Vavèneimeiit de la louvello.Lea montagnes de pains d'ôplces, es luxueux oœurs en olioeolat d'avant puerro se font encore désirer, mais déjà 1 y- a to ocours tendres, aux propor ions pfîts modestes,- -où l'année 19:10 -eb1 glorifiée au milieu- de ric.he6 arabesques s'e soyons pas trop difficiles et s ou venotie ious que nous sommes encoro on tempÉ lo guerre, comme faisait remarquer M c ministre Vandervelde. Par. oxemplo, les débitants de pomme* rites pourraient bien nous faire oublie] îetto vérité de premier ordre : malgré U guerre et quoique nos soldats ne eoien moore que sur le Khln, ils ont recon luis de haute lutte leurs emplacements ?our le plaisir qu'ils nous font et l'at nosphôre de paix qu'ils dégagent autoui I^Volontîoi'i do nift oror légèrement leurs prix. l*ea matlèrei )i"emiè|res sont d'ail leurs très ohtires et ious affirmait l'un d'eux, le puldlonest louto pas de oe que ooûte le papier... Ce pauvre public ne se doute jajnaâÉ le rieu ; houfouseinent qu'il ost toujours uformé en temps utile. Le tonnage du Lloyd Royal belge Le Lloyd Royal belge qui tut, comm on sait, aréô pendant la guerre sous 1 patronage du gouvernement, et eet étal4 ïo'us la direction de MM, ïïïijô et Gyl 3en. a passé oout?£t~"cn Angleterre pou: L'achat' d'im certain nombre de steamor représentant au total 200.000 tonnes. Os peut attendre d'ici peu de joutrs les pre ml&ros li'vraisons. Tous I03 bateaux doi vont ôtre fournis éndéans les six mois Un exemple à suivre L* Chambre de Commerce de Bruxel les vient d'insiituer un tribunal d'hon uouor chargé d'examiner les plaintes qi lui seraient adressées à charge* de mena Urcs de la Chambro du chef de relation avec l'ennemi. Les plaintes doivent êir lignées, mais peuvent émaner de nége liants ne faisant pas partie de l'associa tion. Notre Cliambre de Oommcrco a-t-ell déjà, songé h fairo somblable œurre d'af salniseenuynt ? Sinon, elle ne saurai mieux faire que do s'empresser d'imité Bruxelles, où le tribunal d'honneur fon< llonno déjà depuis une huitaine de Jours ww Vive les èpiclore f L'Union professionnelle agréée des Epi cjqrs réunis de Bruxelles et faubourgs pris à l'unanimité des décisions patrie tiques suivantes ; lo Exclusion des membres appa/rtenar aux pays ennemis ; 2o boycotUvge de produits de provenances ennemies ; 3 enlèvement immédiat des r^c/lames de ce ]>roduits ; 4o protection d03 jiroduils ne tionbiux. Que l'on en fasse autant dans Joute les branches du commerce et do l'indut trie ! Et une fois de plus la liberté aur réso'u un problème que ne saurait s( lutionnor la plus sUricte réglementais officielle. r\ZVW Un oasse-tête Pourquoi los hôteliers, bs cafetiers, le boutiquiers et tutti quanti avaient-ils hle l'air si tranquille, si réjoui, si aimable Était-ce l'approche du Nouvel-An ? 1 question des loyers ? la nouvelle de l'a. rivage d'un bateau chargé d'oranger Rien de tout cela. Nous sommes alK aux informations et voici la réponse sin pie et péremptoire que nous avons reoi partout : Les hôteliers, eto., sont heureux parc qu'ils sont débarrassé» pour toujours d casse-tèto des marks. t Serait-il indiscret do leur demander s i vont maintenant calculer leurs prix e francs ? Les vols à la gare du Sud Los v/agons à destination de l'armé qjui arrivent journellement à la gare à Sud, sont accompagnés par des co] voyeurs militaires. Comme ces solda sont obligés d'attendre souvent plusieu] jours avant de repartir et qu'ils n'oi pour leur entretien que leur solde de francs et quelques centimes, plusieurs i voient réduits L louer une mansarde au environs des quais, où ils entrent en ra; ports avec des gens plus ou moins h norables. Aussi no faut-il pas s'étonm de voir que certain® d'eutro eux, influe cés par lo milieu où ils vivent, eo vent quelquefois d'intermédiaires à d-reoelours.Le drame qui vient de se produire pr de la gare du Sud, jette un Jour to particulier eur ces faits, qui mérite d'attirer l'attention de Jj'autorité comp tente. < Le retour des Français Noois w valûtes fois Insisté «n vi d'obtenir le prompt xapatrierL>©nt des év cuée français. C'était noue fairo Ilnte prête de leurs vœux lee plus ardente. J noue permettront aujfiruird Lui do faiî ressortir quelque peu los immenses dlf cultés aveo J<«queHes sont aux pris les comités de rapatriement, et qui e travent le retour. n Lee ministres français, nous écrit i ; Cambraisien réfugié à Anvers, ©ont ail dans uotre ville oour sq rôûdxô Qomp des besoins de la région, et ils ont été profondément émus du désastreux état de cette contrée. Us ont constaté la pénurlo de vivres que provoque Y impossibilité Q des transports. Or ces dorniers no pourront ôfere rétablis que par un travail cv- t i clopéen. Qu'on on juge : Les Allemands ont, dans leur retraite, fait sauter tous los pouts, les tunnols, los viaducs, les écluses, les digues, ooupé les routes de fondrières et les voies ferrées. Le tra- i vail de rétablissement de tous ces ouvra- Jq-ges représente oelui dé plus de cinquanto gio années normales. nu I Le rapatrieanenit ne peut ae faire que ^ nvéAodiquement et sur des points de con- j centration d'où, après avoir pourvu h a l'alimentation lu plus sommaire, on pour- m(, ra réparti dans toute la France los £va- caJ ouéa, sans domicile, ocffixmo Us l'ont été 0Q1 et le sont encore k l'olrangei*. R faut ^ oue cet Immense travail, qui vise plus j d'un million do Français,se fasse sacs , arrêter les servioos militaires et les me-aures de restauration de tous gonres.Lo s ravitaillement est en Ftrance aussi par- ^ dmonieux qu'à l'étranger. " Que nos inMHunés concitoyens se ré- . i signent donc encore quelque teiups, 11(3 ne sauraient on France ôtre sensiblement ^ Nous avous tenu à fairo éclio à oes ob-servaiions très sensées, parce qu'elles sont de nature» à faii-e prendre un peu 1 patience aux trop pressés. Certes 1 attraction du "home" est immense, mais Jpi beauooup ne doivent pas se faire illu- ^ slon : le "home" n'est plu3 là ; retourner •< rtclie£ eux", oe sea-ait on réalité retourner ^ vers d'immenses réglons dévastées où Un n'oxiste encore aucun service public, au- qu i cuai moyen de transpart, aucune posai* co bilité de ravitaillement ni de logement. J II n'on reste pas moins que lescomi- de tjs sont précisément établis pour parer à pa tout cola, et o'est pourquoi nous^ conti* pe ruions de leur demander, au nom des mil- i Hors de dôrflcinés : Qu.ils fassent Won, qu nvais fassent vite l qu ne Encore le train lantomo y-; I^e "$oir" annonce que le premier train le pour Bruxelles a quitté Pa.ris vendredi i soir à 7 heures, n'emportant, du reste, lij que des personnages plus ou moins ofti- qi; ciels. in Le "Soir", ni aucun autre journal bru-xelloi6, ne nous apporte cependant pas encore la nouvelle que oe train est ar- ^ rivé à la gare du Midi. I^efl confrères de U\ capitale seraient- ^ ils donc mieux informés do ce qui se re passe à Paris que de ce qui passe à Bru- xelles ? . . - pi Ou bien le train serait-il resté on plan ^ au milieu du chemin f N'avions nous par raison de (lire qu i! ^ avait bien vraiment des allures de fan- ^ tùtne... de Le butin des Alliés ^ Un relevé publié par le "Tunes1' donno tr i les chiffres suivants des captures opérées se par les arméo3 alli es depuis le 1S juillet la ,usqu'au moment de la signature de 1 ar- l'i rnUtico (11 novembre). P L'armée britannique (61 divisions) a cap- vi turô 188,700 prisonniers et 2840 eanons ; . L'armée française (103 divisions) a cap- et buré 189,000 prisonniers et 1880 canons; bi ! L'armée américaine, 45,300 prisonniers ni i et 1421 canons; ^ ; Enfin, l'armée belge, 14,500 prisonniers s i et 474 canons. Total : 385,500 prisonniers et 6615 ca- di nons en quatre mois. fi ' fc LES EXPEDITIONS S ; d'ÂNGLETERREen BELGIQUE aR " ^ , 1 Un négociant nous communique une j intéroesanto correspondance & oe__suiot. 3 Nous en reproduisons un passage ins- r i tructiï. C'est la copie d'une leltre ôma- ^ • uant d'une firme lielge d'expédition éta- c blie à Londres, et adressée à un de nos ^ ï compatriotes, séjournant également IMias i ot qui avait demandé des renseignements : g * Ooimnie suite h votre lettre du 17 dé- a • cembre nous avons l'honneur de vous r informer que nous sommes maintenant à r môme d'accepter de>3 expédil/ions sur j, , Anvei*. p " Prière d envoyer vos maroliamLses ou \ bagages à notre ordre, a ■ Le frêt do mer actuel Londres-Anver# j 3 (bord K bord) est de 50 «MU. par 1015 g 9 kilogr. ou 40 pieds cubes, option du c - navire. . ï r " Les frais de camionnage et de mise & (] bord dépendent du poids des oolis, mais d c seront tenus le plus bas possible. Nous - vous recommandons donc d'emba/ller les e t marchandises do telle façon qu'elles pr&n- i ^ aont le moins de place possiiblo.coci dans 1 - votre propre intérêt Le paiement peut • ôtre effectué ici après l'ombarquement ou [ bien à destination, suivant votre désir. e " Nous pouvons oouvrir l'assurance con. v . h*e risques de guerre et maritime & ral- t i son de 1/2 % de la valeur assurée. " Nous pouvons également prendre les f colis à domicile. Ceux-ci devront porter ' i une marque ou adresse bien lisible. 1 3 " Les instructions avec détails oomplets 3 du contenu, poids, valeur et clefs sont à c 5 noua envoyer à nos bureaux ici. Ces ren- t ^ seignemonls doivent également servir au 1 dédouanement à Anvers. 1 g " A gouverne les effets usagé» seuls 1 i- peuvent être expédiés "en ce moment", a sans licence ; toute marchandise neuve 5 >• est, sujcôù) & l'obtention d'une licence 1 1 d'exportation et d'importation. (Donc, ex- * portation d'ioi ot importation en Belgique) . c " P. S. — A l'instant mfyne nous ap- < prenons que la D*ouane exige actuelle- 3 ment une licence d'exportation, même pour ' r das bagages. IjOô demandes & ce sujet 1 p doivent èlre adressées à " War TVade Ue- 1 - partaient, 4, Central Buildings London .a S. ff. I. « 1 2 " Si vous le désirez, nous pouvons cm- 1 fl magasiner vos marchandises pour votre J. compte, et dans ce oas e'.ies doivent être 1 6 adressées & notre ordre. " Le« demoiadesi de lioence d'importation :<5 en Belgique doivent ôtre demandées li 1 u Bruxelles au ministère des Affaires Eco* uomiques, Boulevard du Régent. a " Dévoué & vos ordres eto. " * * * n Le destinataire .de cotte lettre observe : Voua voyez oomment nous sommes logés ici. Mémo pour nos bagages ne oom-prenant que des effets H usagés ", nous u sommes forcés de demander une licence 1. d'exportation. Ceci ne serait rien et s'ob-:A tlont, je le suppose du moins,assez facl->a lement et pffomptetoiéco/t, puisque oes 11-lt conces se délivrent ici môme à Londres, g Mais do qui corso l'affaire, c'est celte iG demande d'importation aa Belgique, pour articles neufs, aussi bien les articles de y. consommation que les effets d'habillement j. qui sont considérés oo'mmel neufs. Si je ,n'at )r pas de licence d'importation, je risque de ^ me voir confisquer le tout, et l'offre de r. payer les droits d'entrée en Belgique n'y aiderait pas, puisque, comme vous voyez, sans licence 1 importation on Belgique eetf ^ prohibée Pourquoi notre gouvernement impose ces conditions draconiennes, alortf ùt que tout manque chez nous, je ne le comprends ï>as ni auoun Belge d'ici. »Sd je dois demander une licence h Bruxelles (et Dieu sait si je l'obtiendrais oncore) , combien de temps ne s'écoujera-t-il pas avant quo je l'aie ici? Peut-ôtre deux mois. Considérant que les lettres mettent au moine quinze jour» pour ftr-la river à Bruxelles et qu'il faut le môme :e temps pour recevoir loi la licence, on y ajoutant le tempe que ma demande traîna nora dans los bureaux à Bruxelles (voua a. savez que les bureaux ministériels ne sont jamais pressés t ) 11 n'y aurait rien in d'étonnant à ce qu'on arrive h 2 mois ^ D'ioi là, tous nos compatriotes seront te sanfl doute rentrés eû Belgique* Une visite ux torts de Liège De l'envoyé spécial de la c Métropole % La conférence préparatoire Liège, 27 décembre 1$1& * colonel Fastree a fait aujourd'hui» raût les journalistes invitée à loxcu*-n aux forts de Liège et en Allemagne, exposé clair et impressionnant de roïque défense do la citadelle moa au j» jlége éJtait une place d'arrêt coustituéf - une ligne de douze forts. I>eiir er» ment comportait une coupole de deux ions de 15 centimètres au centre; «eu* îpcles de deux canons de 12 et deu* îpoles d'un obusier de -31. jes autres 'ouvrages étalent des tortlne it l'armement se oomposait d'une ootfc» le de 15, de deux coupoles d'un canoë 12 et d'une coupole d'un obusier de centimètres. Vu moment où la guerro éclata, le» ervalles entre les forts furent hâtivement s on état par des tranchées ébauohéef jidement. Grâce au dévouement de U pulation olvilo, on put effectuer let vaux qui rendirent do réels service#» *010* l'attaque, los Allemands avaient partie belle, le terrain étant boisA, irmenté, rempli do fonds permettant s ssaillant d'approcher sans Ctre vu. Cn plus, nos eiinenils avaient à lew* position des Allemands qui travail-ent avant la guerre dans nos mines et l furent pour eux d'oxcellents guide», ^naissant à fond les voies d'accto. j03 troupes de défense se composaienl ï troupes de la 3e D. A., renforcée r la 15e ^brigade mixte, plus les trou-3 do forteresse, on tout: 21.000 homme* y cat le 4 août, à 8 heures du matin, 0 les Allemands pénétrèrent en Belgt-e par Clemimenioh. Los troupes d'atta* e étaient sous le commandement du géb ral Garnier. Elles s'avancèrent jusquè sé, dont on avait fait sauter le pont, matin môme, vers 3 1/2 heures. 7cst le deuxième bataillon du 12e flo 71e, com*nan<3ô par le major Collyne, ï reçut lo choc. Lo oombat dura jus-'au soir. Menacés sur leur gauche,nos ldats battirent en retraite en arrière «k ntervalle Liors-Pon tisse, où ils sepla-rent en réserve. Le 5 août, la journée fut plus rude, intervalle Evegnée-Barchon fut vigou usement attaqué par la 27? brigade al-mande. Nos troupes résistèrent pied à ed, mais accablées par le nombre,elles rent reculer. Dans la matinée, vers 9 heures, le gérai 3ertrand, qui so tenait en réserve ec sa brigade à Votlem, reçut l'ordre se porter sur ia rive droite, vers Ju lie. A midi, il apprenait le recul de >s troupes d'intervalle. Il fit alors prou- > d'initiative. Il lança seg hommes con 3 l'ennemi, et parvint à repousser l'as niant qui dut céder jusqu au delà do ligne des forts, et il fit réoccuper ntervallo par des troupes de garde. i:is il so plaça en réserve vers la Xha-!c»D'autre part, le fort d'Evegnée avait 6 enveloppé.- Les troupes de la 36e rjgade entamèrent vigoureusement l'en->mi, qui oéda. Mais toute la nuit les rts et les intervalles furent bombardés ,ns répit. Nos troupes ont montré en 1 endroit une énergie et une ténacité gaies d'éloges. Les intervalles entre les autres forts rent assez tranquilles. La nuit du 5 au 6 août fut tragique, «nations do troupos allemandes se laû->rent dans l'intervalle Llers-Ponilsse-euse, parvinrent ù refouler les troupe» j forteresse et engagèrent un eombal îharné et sanglant près du cimetière de liées (Herstal). Au cours du combat lo )lonet Diisart fut tué ot les débris d^ Le bataillon, qui avait vaiUfS52ïônrsou< nu le choe^jiiyr-sai reculer vers Herstal. La 34e brigade allemande fut désemp* ie et désorganisée à la suito de son al. xjuo Elle battit en retraite, laissant eu/ » terrain des monceaux de cadavres el 3 nombreux blessés. I# général Bertrand roeut l'ordre d« énéral Léman de défendre Herstal patf > nord et le nord-ouest. Le combat fui chamé. Les Belges attaquaient avoc feu le, la rage au cœur, et nos troupes pu« jnt s'emparer du drapeau du 89o meck« >mlx)urgeols. Battus, les Allemand» réassurent la Meuse à Iiixhe. Entretemps, une parlî# de ohasseur* llomands avait pu se frayer un chemin îsqu'à Liège et pénétra dans la rue te-IV)l, pour tontor audacieuscment dé apturer lo général Leuian et son état» jajor. Le coup échoua. C'est au court e oette affaire qao fut tué le comdmaiu ant d'état-major Marchand. Ces troupes audacieuses durent rocule* n hâte devant une compagnie du lied» igné. I» 6 aoûi, au matin, le général jenian gagna le fort de Loncin Côpeftdànt, dans les différents secteur#, ennemi attaqua violemment.il fut tenu n respeot de longues heures et ne par-Int à gagner du terrain qu'en faisan! lor des milliers do soldats. Au cours de ces batailles, le général llennand von Wlissov. commandant la 14e rigade, fut tué et remplacé par le général -rtidondorff. L'Intervalle Ourthe-Meuse fut lo théàtr» .'un sanglant combat autour de3 ouvrages lu Bois St-Joan ot de Sort Tilman. Ici, % 16e brigade so cou vrit de gloire et le er ohasseurs se distingua tout partions ièrement. Sur tout le front de Ja Meuse, six brt< fades, sous lo commandement du géné-al von Emmich, avaiont attaqué la portion do Ldêge. Cinq d'entre elles avaient [û reculer, une seule avait réussi à per* er ot élait arrivée é Bellaire. La 3o D. A., battait dès lors en r<*« raite ; son rôle était terminé. Elle ro« oignit l'armée de campagne aprte avoir, >ar ea magnifique résistance, empêché lea Allemands de réaliser leur plan, qui conf jistait à prendre Liège par une attaque «rtisque. Les forts ne cédèrent que sous la puissance formidable de l'artillerie allemande. Barchon tomba le 8 août ; Eve'^née I» [1 ; Pontisso le 12 ; Chaudfontalno, qu* muta, et Embourg le 13 ; Fléron et Lder» 'e 14 ; Boncelioe, Santin et Loncin, — îe dernier détruit do fond en comble par jne explosion — le 15 ; Flémalle et Ilol-iogne le 16. Bu fort do Loncin le général T.emaïl ivait continué à diriger la rosistanco.L* caillant héros de Liège fut ramassa év®* iioui sous les décombres du fort, qui eu* ïevelit tant de nos braves. En résumé, pendant douze jours, Liégf ivait soutenu le choc y avait formé le» routes de l'invasion.. Cet arrêt forcé enraya la marche des envahisseurs, contrecarra leur pian, et aida & couvrir la mobilisation de l'armée française. Telle hit dans ses grandes lignes l'intéressante conférence du colonel Fastré. Demain visite des forts. Ar-m. D. J. Le Roi et l'agglomération bruxelloise Le Roi veut rendre hommage h l'attitude des administrations communales do l'aggJomération bruxelloise pendant l'oo* oupation. Le Souverain ne pouvant se rendre partout, on se mettra vrnisemblablorront d'ao* cord pour 1e recevoir à Schaerbeek, la commune la plus populeuse. Les Parlementaires à l'Yseï* Le programme de la visite a été arrèfcS comme suit : Ire journée. — Départ à, 7 lieu res. do . Palais de la Nation. Dans la motlnéo, visite de Dixmude et

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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