La métropole: journal quotidien du matin

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19 november 1918
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s.n. 1918, 19 November. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rn3028qm4n/
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LA MÉTROPOLE I" â© €E^'TïffiBS la smméro_ JOURNAL fiIJOTIBiEM DU MÂTIN 54, RUE NATIONALE, 54, ANVERS llairdi i . et mercredi S© saoirsmbre tlkiS ^ i Avant la file. * l'aspect fi® la ville. - L'arrivée à Bnrjht - Une solennité pi «ipera dans Histoire te rflûtel di 131e d'Ânvers. - le loi, la Reine et les Prisses. - Us défilé mm les Bilps n'en avaient jamais vu - " L'enthousiasme fie la métropole. - le grand loi et le grand Cardinal es prés» au pied des autels. . —• Les préparatifs Dca quo la nouvelle do la reniré du Roi fut tout-fefaàt certaine, lundi i la fin do la matinéo, ello devint <\ dominent le sujet do toulps I03 cor. versati'ons. Par malheur, le temp boudait ot, dirtinct, le prenne mouvement do quiconque apprenM la fê'.o 'lui bo préparait, était ce i< ver les jeux vers lo col b setgr: d'où tombait une pluie p'n'traae 1 ï'era-t-il beau demain ? Souci d tous. Mais souci plus jrrand encore quoi va- ère 1 i'in r'iro du c;rt.çj Nul no le sait eacora au juste dan lo public; aussi la premiiro info:-.').: lion qu pn demande aux journaux di leur apparition vers 4 heures, t e; celle-là. Et chacun, aussitôt, jle .<■ réjouir ou do s'atlrisier suivant qu sa maison ligure, ou no figure pas parmi les privilégiées devant lesquo 'es défilera la magnifique escorté ci Sa Ma'osié. Dos arr.-.ngon:en s sou aussitôt pris, les moins favoris' s'assurant ur.e place à queilque' fenc tro ou sur quoique toit ! Et puis on t e pose un tas de ar.es tions encore. le Roi sern-t-il à clic val ? La Reine viendra-t-e'le ? I io princo ? Ceux cjui connaissent 1 I cérémonial de l'enlr/e â Gnnd ei Bruges vaticinent avec une belle as surance. Mais en réalité on ne sai rien de préc's. Los préparatifs do l'administratio: et celles dos particuliers se potrsu: vont avec acharnemc-nt. Durant toi t la nuit, sous la pluie fine, le ouvriers s'occupent à érigor c es m i-.-des trônes, des esirades. Tous les1, éta/loges sont, pimpants Dans les quartiers populaires, les lie bitants rivalisent d ardeur pour 01 ; ner le3 façades de guir'.andes et d i drapelets, même Ce décorations a I Tiennes allant d'un côt! à l'an ro c la rue. Dans les quartiers rches, 1( superbes drapeaux ondulent inaj<\-lueusement, attendant lo passage de Souveraine. Mardi matin, Je lemps est toujour pluvieux, niais, disent I0.3 inétécrolc gislos-amatéurs, " le baromèlrc r, monte ! " Dos l'aube, l'aolivité naît dans toc les quartiers. les lran;s c'rcu eni a c un pe.it pavillon national hissi a sommet du câbla du troi.'oy.C 0 t Ird joli. Lo service dos tramways no ser inlerrcmpu quo de 11 h. à i h. La foule, dans les rues, comment peu à pou à se presser. Elle devier de p'.us en plus dense. Chacun ver è'.To ù aon posio d'observation avaii 1 qu'il soit dovonu imptjes'bJo do dei ser. Les grands boulevards sont ci: vahis des heuras avant l'arrivée de troupe?. Nous remarquons avec plaisir qn l'abominabje l'échafaudage nui dopui cinq ans dépare la façado do la mai son Vaxoiairo a été pe'nturluré nu: couleurs nat:onales. Cn serait près que tenté, pour une fois, do lui pei donner d'ô:re là ! Tous les é.alagos sont beaux, mai en voici un, place de Meir, où son tout simplement expesées, au leu/le. porlrails do nos Souverains, un ;o de jolies jeunes" filles, sans douio I vendeuses av;dcs do voir la to.loi' do la Re'ne !... Au pont de Burght Avant l'arrivée Nous nous rendons au pont d Burght, dès 9 hoares du ma.âin. L rue Van cier Swcep, la place d Gand, la rue do Gaud et les quai sont déjà noirs de monde. Toute 1; population du Kiel, do Hobokon, s'es postée sur lo parcours que suivra L cortège royal. Malgré un ciel gris et menaçant Illuminé parfois d'un clair rayon di soleil, chacun a revêtu ce qu'il ; lrouv» do mieux dans sa garde-robi et personne n'a manqué d'arborer di millo manières différentes et parfois originales les couleurs nationales ainsi que celles des Alliés. Des mires portent leurs bébés sur les bras ces véhicules do tous ge.ires — sur tout du gonro ancien —• des cario-les, des petites voitures traînées pai des chiens, des cyclistes dont la ma chine e3t veuve do son pneu, mais, flu importe ! chacun est content, car coUe fois, c'est bien vrai, on va ro voir le Roi. Parfois, le ciel devient plus som bre, quelques gouttes de pluio toin bent. Elles ne tombent heureusemen quo l'espace d'un sotipir.Et la fouie, celle des grands jours do fote, augmente sans cesse. Des jeunes gens distribuent à profusion dans le public des bandelet'.os do papier sur Icsouel-les on a imjuiiiné : "Vivo la Bôlgi-que ! Vive lo Cardinal ! " On lit ^ussi d'autres papiers où l'on a imprimé : 11 La Brabançonne de la Dé ^ivraneo ", d'après les p. roles de ^.Charles Itogieir, modifiées par Alton iDelmont. ^ tout instant les gens consul-leur xrpnlre, ot déplorent la leu-. des aiguilles ! ourtant, lo mtomont tant atfen lu clamer lo Souverain approche. !i d'abord, venant de la ville, '0 découverte où nous reconnais-1 dos officiers de letat-major de 2e division, puis successivement 1 du gouverneur do la jrovince ivers, celle des échevins, etc. «!(3 autos venant do Burght com-•cent lo passage du pont ; un remous se produit parmi les assistants. Ço sont dos officiers français ciui ar rivent ; on distinguo mémo lo képi rouge galonné d'uno guirlando do feuilles do chêne : c est un g n?r.'.l. On crie : Vive la France! Dans d'au- 0 très autos. Co sont des officitws au- ' 1 glais, américains, et l'on acclame les 5 . Alliés. L'heure avance, chacun est à son 3 poste. Des soldats, en petite tenue rie , r campagne, bayoune.lo au canon,main- ^ t tiennent la fou!o, secondés d'agents dé ! la police régulière ot de la polico j s auxiliav'c. [ A 10 h. 1/2 arriva un eswlron <io . 0 cavaliers du 1er lanciers, av.c ie ( . drapeau. Ce sont eux qui eseoc. oroi-t t 1 le corlôgo royal. Ils sont coLutuan- , s dés par lo major UADOU. ] s Le Roi arriva ' Il est 11 heures. _ j ' Une sonnerie do trompettes eo fait j entendre. Le3 cavaliers do l'e?eorlo ' ' mo'tïont sabre au ciair; les fantassins chargés du service d'ordre met.eut ° bayoïmolîo au canon. Les autos du cortège royal traver- ' sent lo pont à petite allure. Hélas 1 ô déception ! les Souvera 113 J no sont pas à cheval ! , Lo 1101, la KE1NE ot les deux ' jeunes ÎMUNCES sont on auto fermée. ; ' Sept autres autos 3uivent, portant la 1 . suite des Souverains. U110 immense acclamation les ac- ! " cueille. Les notabilités pr.'senies à l'arrivée sont : Jo général DKUBBEL, chet i 1 d'état^major do la ?o division; M. îo j ' baron VAN DE VERVE ET DE ; 3CH1LDE, gouverneur do la pro- | 0 vinee, accompagné du greffier, M. £ • SCH0BBEN8, M. DEVOS, boiu-g- , mestro do la vil'o d'Anvers ; MM. ' " MONTENS, CA110N, députés per- -;; nents, et DE KOCK DE BA-' MEY15N, conseiller provincial. _ £o trouve également là, 'ris romar- ( '" qué- dans s m uniformo bleu clair, lo ° général KOUQUEROLLE, chef do la mission française. Tous ont mis pied à (erro pour ro- ! covoir le Soi.C'est lo ginéral DRUB- . , BEL qui portç la parole. t Lo baron VAN DE WERVE ET DE , ' SGH1LDE, gouverneur do la pro- i vinee d'Anvers, offre à la " reine , s Elisabeih —1 dont c'est ce même jour ' , la ,fè!o —1 une magnifique gerledor- 1 chidéos, oorubannio aux couleurs r.a- s tionales. M. DEVOS, prononce à son ' a tour quelques mots de bienvenue. ; La musique communale do l'urght ~ e jouo la "Brabançonno". Et aussitôt 5 0 après l'on so remet en marc-lio à tra- , |. vers les quais, noirs de monde. Mais ; { l'allure es; es ez vive, et Ion ne voit ' pas grand'chote. Pourtant ia foulo acclame à perdre haleine. Les cha.- ' 3 peaux s'agitent. Sur la ville le entis- ' sent les sonneries des olocl-eJ'do tou- j 3 les les églises. Du haut do ia tour J ^ de la Cathédrale, les lrompetle3 thé- , . baines annoncent aux Anversois l'ar- J r rivée do lour Roi. L'entrie en ville j L'entrée en vil'e se fait à travers 1 3 uno foule plus deiuo encore. ■j Canal des Récolle s, r. e Porte-aux-Vaches, le cortège n'avance que dit* fieileir.oat, lo service d ordro est di-bordé. Des enfants du peuple, tête nue, choveux embroussaillés, .s'accrochent à la voiture royalo et cr'en! : , "Lovo do Koning ! Leve de Balgië!" ( De3 111ères tondent les bras et pré- e sentent leurs enfanls qui envoient (I03 baisers vei-s la famille royale. CV4 q au milieu do cef, acclamations et cie j manifostatjions diverses <'e respect et , d'amour quo Je cortège s'errèie au S 3 perron do l'xIô!ol-de ville, au sr.n d uno * , vibran'.o "Brabançonno". ® t s A le Grand' Place a 1 ï ! A mesure que le cortège approche j 1 de la Grand'Placo la foule afflue do g ) toutes parts aux abords do l'hôtel do r , ville. Vers 11 heures la Grand'Place et fj les rues adjacentes sont noires de" n monde. A toutes le3 fenêtres se près- f( - sent de véritables grappes humaines, s Le3 autorités civiles et militaires, en r grand uniforme, arrivent successive- n ment. y On remarquo des officiers dos ar- p mées alliées qui sont l'objet d'uno fi curiosité particulière. b Les trompettes thébaines quo l'on y ■ n'avait plus entendues depuis long- ï temps font retentir l'air do leurs no- fi tes triomphales. p La grande cloche mêle sa voix gra- a ve à ce concert, dominant la rumeur si sourde qui monte do la foulo. a Il est 11 h. 1/1. La pluie a cessé, r: lo ciel s'est éclairS et le soleil, d'à- b bord timide, s'est décidé enfin à prê- 0. ter son éclat à la fête. di Uno fanfare posée à côté do ia sta- H tuo do Brabo, calmo l'impatience de p, la foulo en jouant des airs variés. la Les trompettes thébaines résonnent à' à nouveau; Lo Roi arrive, le voilà! Des acclamations sans fins s'élèvent qi d'o toutes parts ; une "Brabanjonno" ia so fait entendre, les têtes se décou- rc vrent, les mouchoirs s'agitent, les fa- té çades elles-mêmes semblent s'animer, p Les cris divers si souvent répété^ de so croisent et so confondent i " Vive te le Roi ! Vivo la Reine 1 Vivent les da Princes ! " ta Le Roi libérateur fait son entrée' st à l'hôtel de ville d'Anvers salué par ca tout^ un peuple uni dans un même tri sentiment do reconnaissance et d'ad- es miration, Ij't La réception I l'hielje ville L'hôtel de ville offre un coup d'ceil 'raiment enchanteur. Les lignes sé-■ères de notre superbe maison com-nunale disparaissent sous une' uxueuso décoration de verdure et de leurs. Au fond do la salle des pas-perdus lu premier élago un parterre de urysrnthèmes blancs a été disposé .utour des bustes du Roi et do la leino. Le vestibulo est im rêve de r-aîcheur et de bon goût. Lo long du grand escalier a pris ilaco la garde d'honneur do la police . cheval. Dans le brillant uniforme: i!eu ils se tiennent immobiles, sabre u clair. Nos Souverains et les princes oyaux sont reçus au perron do l'hô-el de ville par M. le bourgmestre De fos. Quelle émotion pour ceux qui int pu voir do près la mâle figure iu Roi ot la douce physionomie de a Reine au moment où nos bien-,imés Souverains, montaient I'esca-ie>r d'honneur ! L'assistance d'élite qui so presse mtour de3 galeries leur fait une ova-ion frénétique. Mme OSTERPJETII, Mllo SOETEN :t Mlle Bu'NGE offrent à la Reine Léroïcpae des gerbes de fleurs, sym-loles de reconnaissance et d'admira-ion. La Reino remercia' avec un ;raeieux sourire. Le Roi serro la main à quelques lersonnalités puis il so dirige, ac-:ompagné de son escorte, vers lo ca-linct du bourgmestro oà lc?3 hôtes oyaux prennent une légère collation. Parmi les personnalités présentes >n remarquait : MM. lo baron CO->ELS et lo comte DE BA1LLET-jATOUR, gouverneurs honoraïress ; d. le baron VAN DE WEB-VE ET JE SCH1LDE, gouvernem- ; MGR JLEYNHENS, do von d'Anvers; MM. /AN RE YN EGO M DE BUSET, IY"CKMANS, VAN DER MO.LEN et /AN PEBORGH1, sénatotu-s ; DE 4EESTER, VAN CAU \YELAERT et 3UYSTERS, députés ; PEETERS-jACROJX, MONTENS et CARON, léputés permanents ; DE COCK DE i AME YEN ot VAN OLMEN, con-eillers provinciaux ; SCHOBBENS, ;t'ef?ier provincinl;MATTiin*S, bourg-nestro do Borgerhout ; le collège ehevinal d'Anvers au complet,moins, I. ALBRECHT ; MM. DE3GU1N et 11TS, anciens échevins ; los conciliera communaux ; MM. JAC0B3, irocureur du Roi ; M. DE fflNTER, irésident du tribunal ; CARLlER.di-ectour do la Banque Nationale; M. 1ASTELE1N, président do la Oham-ire de Commerce ; los membres du orps consulaire ; plusieurs officiers t do nombreux membres du Comité, le secours et d'alimentation. La réception •officielle eut lieu à la aile Leys où M. le bourgmestre DE ?0S prononça un discours flamand [ont voici la traduction : îiscours de i. le boiirgmeslre De Vos SIRE ! MADAME ! ALTESSES ROYALES 1 A l'heure solennelle où Votro Ma-îsté foule la ville d'Anvers libérée, o Magisirat d'AnveiS a l'honneur in-stimablo do lui présenter ses hom-aages et la reconnaissance incité-raie de nolro ville. Pendant quatre ans nos vaillants oldats ont combattu avec un courage idraaïrable pour la liberté de nota-e hèiro patrie. Chaque jour, la popu-îtion a suivi les événements sans pré-édonts dans 1 histoire du monde avec n cœur rempli d'angoisse, mais loueurs avec uno fermeté indomptée,elle soupiré après la victoire, souhaité rdemment le triomphe du Droit, et ai'-dos3us tout ello est l'estéo fidèle la Patrie, les regards fixés sur la rando figure de son Souverain hé-oïque.Tandis que nos vaillant^ soldats af-•ontaiont toutes les horreurs imagi-ables do la guerre, ils furent récon-irtés par la présenco do leurs grands ouverains; ils connaissait irit la pa-ale chaudo et encourageante et l'ai-table sourire do leur Roi ; ils sa-aiont qu'il était parmi ses soldats endant la bataille,- quo Sa Majesté là oino consacrait tout son temps aux lessâs ot que lo monde ava,«t las eux fixés sur lo Roi et la Reine, ,'mboles vivant des luttes et des souf-ancos do la Belgique. Ainsi notre ouple savait que si les combattants vaient comme chef un héros, nos >ldats b'essés possédaient une Mère/ imanto qui apportait pai-tout l'espé-mee, la consolation et l'amour. Et en avant l'âge, Vos Majestés ont ïert à la patrie leur trésor le plus >ux, on votre personne, Altesse oyalo, qui faisiez le servi,co en cain-îgne comme lo plus jeune des vail-nts parmi ses frères d'arines plus ;és ! Luttant do concert avec nos héroï-ics alliés, notre armée a remporté plus formidable victoire qu'ait en-gistréo i'histoiro. Lo inondo est res-en admiration devant nôtrè petit iys, qui a montré tant do gran-nu- dans ses résolutions et ses ac-3, ainsi quo dans sa lutte pour le oit ! La défense do Liège, la ba illo autour! d'Anvors, la retraiito ratégique die toute notre armée de mpagno pour se dégager do l'é-îinte de l'.onnemi, les faits d'armes traordinaires de l'Yser, et enfin 'ffensiye victorieuse do l'arméû en Flanda'e, voilà ce qui vivra à jamais dans l'imagination de3 générations futures, à côté des grande^ actions do no3 ancêtres. Ainsi noire Patrie, si gloriouse déjà, sort do la lutte plus grando encore qu'auparavant en gloire ot en renommée, grâce à la vaillance du Roi et do son peuple. Sire, le Magistrat d'Anvers déclare solennellement que la plus profonde reconnaissance eiavers nos Auguste Souverains et envers l'armée belgo restera gravée au cœur do la population anversoise. Ello a vorsé des larmes arnères à l'occasion de la morl héroïque de nombreux concitoyens, car tous les rangs de la société ont été profondément atteints, et lo peuple pleure les vaillants Héros, qui onl versé leur jeune sang pour la palrio et qui dorment maintenant du dernier sommeil dans la terre belge.Hon-neur à leur mémoire ! Lia Bolgiquo 11'oubliora jamais ses fils ! Les années d'épreuve ont pesé lourdement sur Votre Peuple, Si,ro-, ot il nous faudra encore faiire une longue Toaite ayant que les soucis et les privations soient complèdememt disparus et la prospérité rétablie.Mais la population, dont lo cœur est inondé do joie ot de fierté nationale, ne £oa-mo désormais qu'un seule vœu, celui do faire revivre la Belgique et de so montrer digne, par un travail ar-' dent et pacifique de notre Dynastie et do la gloriouse armée belgo. Vivo le Roi ! Vive la Reino ! Vive la Famille Royale ! Vige la Belgique ! " Avec un enthousiasme jamais lassé-l'asisistance, faisant écho ectto fois aux dernières paroles du bourgmestre, réitère ses acclamations «n criant : "Vivo lo Roi 1 Vivo la Reine ! Vivent les princes ! " La réponse du Roi Puis un grand silence so fait, uno' vivo émotion saisit l'assistanaco. Le Roi, qui a écoulé lo discours do M. le bourgmestre avec ainel attention! soutenue, se tourne vers M. DEVOS et répond en flamand d'uno voix très nette mais non exempte d'émotion : " Jo tiens à féliciter la population anversoiso do sa fidélité à la cause sacrée do l'indépcndanco belge.Puissq ia ville retroaiver bientôt son ancienne prospérité, puissent bientôt dea milliers de navires entrer dans votre port ! " De nouveau l'assistance donne libre cours à ses sentiments patriotiques. Au balcon Au dehors la foulo est toujours, aussi dense. Soudain lo Roi paraît au balcon, c'est le signal d'une ovation comme notre vieille Grand'Placo en vit rarement. Co peup'o immense, mû comme par uno commotion électrique, éclate en des hourrahs sans fin. La "Brabançonre" roiontit; l'enthousiasme est à son comblo. La frôle silhouette do S. M. la Ee'ne, do cel'e qu'on a si justement appeléo la Mère do nos soldats, vient d'être aperçue par la foule. Le? acclamations reprennent de plu,s belle en 1 honneur de la Ro'ne et des princos royaux qui sont montés au balcon aux côt s do leurs augustes parents. Lo spectacle est vraiment impressionnant. Le livre d'or Après avoir ainsi satisfait aux désirs impatients de la foule, lo Roi s'enlroljent quelques instanls avec diverses personnalités, notamment MM. lo baron Cogo's, le comte t'e Baillet-Latour, gouverneurs honoraires ; Franck, échevin; io consul d'Espagne doyen du corps consulaire; Ryckmains, sénateur. Nos Souverains et les enfants royaux apposent ensuiio leur signature au Livra d'Cr 1 Albert, Elisabeih, Léopold do Bolgipie, duc de Bra-bant,Charles-Théodore de Belgieiue, comte de Flandre. Parmi ces s'gna'.ures cello do la Reine, tracée avec une plume à'eio. se détache avec uno netteté pari'culiéra. La cérémon'o leiminéo, Jo cortège royal se dirigo au milieu des acclamations toujours îenouvolées do 'la foule, vers l'avenue des Ar.s, où doit avoir lien le rlSAIs. LE DEFILE L'arrivée des troupes Mais co qui est le plus beau, c'est lo défilé des troups3. Ce fut là, vraiment, lo clou de la journée. Dès 10 heures, les différentes unités qui doivent y participer, arrivent de toutes parts et viennent occuper uno à uno les emplacements qui leur ont été désignés. Les régiSnents do ligne et do cavalerie arrivent des ca- ; sernes, l'artillario vient on dïoite j ligne de Beveren-ffaes où ello a passé la nuit. Bientôt l'avenue des Arts, partie : nord, l'avenue de l'Industrie, celle du Sud, la place du Sud-, là rue de Bru- I xelles, la rue Bréderodo, se trouvent 1 occupées par les magnifiques r/6gi- j monts. II y on a jusqu'aux rem- f parts du côté de la porte du Kiol. Tous se rangent face au nord-est, ' en formation do dé§lé. La tète des i Iroupes est à haute"1 .du monument t Leys, c'est-à-dire d° cet!!? fameuse r rue stoop qù, Il n'y a Pa? efJ lon3" f iomps, fonctionngit 1® sefyice_a.es C3- 1 pions allemands et des traîtres belges à leur solde. Inutile de di,ro que partout sur leur passage, soldats 0; oîiiciers sont ac clamés par la foulo et couverts do fleurs. A l'avenue des Ails L'avenue de3 Ails, à partir du monument Leys jusqu'à l'avenue do Keyser, sera lo centre le plus intéressant. C'est là, à une vingtaine de màtres de l'église des PP. Jésuites, et lui faisant face, que se dressa la tribune royale et les tribunes (l'honneur. Décorée avec art par notre concitoyen M. Iluysmans, la tribune royalo présente le plus ravissant aspect. Les fauteuils, de soie brochée couleur rubis, sont disposés en deux rangs sur un tapis oriental aux chiffres des Souverains. Ces mêmes chif-fies sont reproduits sur les dossiers des deux sièges du centre. Quatro eo-lonnos enguirlandées soutiennent la toituro qu'orne une draperie lio velours rouge frangêo d'or. Le fond esl en tapisserie rose à fleurs blanches, le plafond en satin doré. Dos plantes vertes garnissent les côtés. Juste en faoa la tribune, de l'autre côté dai macadam, — soigneusement sablé pour étouffer lo bruit des pas — un largo ospàco est réservé; c est là que so placeront les musiques îles divers régiments composant le défilé. A gauche et à droite de la tribune principale, d'autres ont été érigées, à l'intention des personnalités de la D6-putaiion Permanente, des Conseils provinciaux et comuuinaux, etc., des invalides do la guerre, et — oxeei-lento pensée ! — de3 prisonniers politiques qui subirent une peine de détention sous le régime allemand, et ont été spécialement invités. Plusieurs appareils cinématographiques sont postés aux abords.L un des opérateurs est un officier, peut-être, quand on lira ces lignes, la joyeuse entrée du Roi à Anvers défi'Jora-t-ello déjà sur les écrans de Londres et de Paris ! La foule se presse le long des ttr-reâ-pjloina, con/tonue !p,ar des cordeë et par la police à laquelle viennent en aide de3 fantassins et des cavaliers de la 8e Division. La foule, du reste, est assez docile, et peu d'incidents se produisent. De l'intersection des boulevards et 'de l'avenue do Keyser le spectacle est curieux. L'avenue de .Keyser vers lu gare est barrée par la îoule.Le grand parterre devant l'opéra semble une immense corbeille de têtes. Dans lea deux autres directions, ce sont les i interminables haies formées par la fouie massée do chaque côté du <die-min d'honneur, que la polico [ait évacuer avec soin. Au-dessus do celle multitude flottent los innombrables drapeaux belges et alliés arborés à toutes los façades. Petit à petit arrivent les notabilités, des délégations d'évacués français, les ex-pensionnaires do la rue des. Béguines, et les tribunes se remplissent.A 12 h. 3/4 arrive lentement, de la direction de la place Leys, un groupo nombreux d'invalides do la guerre précédé de clairons et d'uue pancarte. Plusieurs do ces braves s'appuyent sur des béquilles, d'autres sur des cannes. Quelques-uns ont rovôtu leiu' ancien uniforme, qui parait un ena-cronismo au milieu do la multiludo dos khaki. La petite troupe est ovalionnéo.Les mouchoirs s'agitent.Lo cinéma tourne. Los membres do la Commission des fêtas do la ville, qui président à l'organisation do la fête, font placer les invalides à l'endroit qui leur à été réservé. En face, le long du terre-plein, so sont allignés un certain, nombre d'anciens militaires, porteurs/ des drapeaux remis autrefois à chacune do leurs sections par le roi Léopold II. Voici le cortège roya! ! Une heure ! Un timide rayon do soleil filtre à travers deux nuages. Il vient annoncer l'arrivée du Roi. Un grand rouiousse pa-oduit dans la foule. Des fenêtres, où l'on voit de véritables grappes do têtes; part un long murmure qui répond à celui do la [oulo de3 piétons. Des curieux mon-ient sur les arbres et s'agrippent jusqu'au sommet des mâis. Un palotoa .lo la police à cheval paraît d abord. Mais il n'est pas monté. Les chevaux sont, apparamment, " Weg met de Duitschers ! " Le commissaire de police en chef 3CHM1TT suit en auto, en tenues l'apparat. C'est l'avant:gairde. Une seeondo auto amène M. lo bourgmestro DEVOS, une troisièane M. le gouverneur baron VAN DE WERVE ET DE SCH1LDE et le greffier provincial M. SCHOBBENS. Mais une sonnerie de clairons se 'ait entendre, et voici, précédée dé ,'oscorte, l'auto découverte où sa trouvent LL. MM. Les acclamations de la foule n'ont aas cessé depuis les premières arrivées. Elles deviennent immenses, £or7 nidables. On agite mouchoirs, cha-loaux, drapeaux. On jette des fleurs. Lie Roi, salue militairement, la Reine ait signo de la tête. L'auto stoppe, et IL. MM. descendent. Commo lo Roi est grand, qu'il est >eau, sanglé dans son uniforme de ieutenant général, tenue de eam-lagno, avec le képi qui couronne â bien son énergiquo p'iiysioaiomio | fl sourit. On voit qu'il est heureux. Il a bon ", disent les wallons. "Hij d Lccft er dougd van", disent les fia- b aands. Lo visage do la Reine aussi q espire la joie, quoiqu'il paraisse un ci eu amaigri. S. M. esi vêtue d'un E )ng paletot beige ûyeo pollet et pa-i ci l'cments do fourrure grise, toquet en termine à fond noir ; l'échanerurc du manteau laisso apercevoir la soie blanche do la robe. L'arrivée des Souverains sur l'estrade est accueillie par de nouvelles ovations. Ils se parlent : on acclame ; ils sourient ; on acclame ; au moindre de leur gesie, on acclame. Des envants s'avancent- et offrent, notamment au nom des évacués, de gros bouquols do fleurs à la Souveraine.Cependant l'auto des.princes suit de près celle de leurs augaislcs parents. Lo princo LEOPOLD est en uniforme do lieutenant, lo princo CHARLES en cadet do marine. Les autres autos amènent la suite des Souverains ; nous remarquons : Une damo d'honneur do S. M. la Reine, io chef d'état-major cie l'armée belge, général GIILA1N, le colonel T1LKENS, officier d'ordonnance du Roi, attaché à la Cour, le lieutenant colonel GALLET, lo major DE HENNIN DE BOUSSU WAL-COURT, lo général ARNOULD, di-recteur do l'artillerie du G. Q. G., le général baron GRE1NDEL, directeur général du gàii.e au G. Q. G., le général ROUQUEROLLE, chef de la mission française, l'attaché militaire américain CRESSON, qui résida autrefois à Berlin comme diplomato. Lo comle ATHLONE, ancienuemenl prince de TECK, beau-frère du Roi, est absent, mais représenté par le major lord VIVIANE. Toutes ces personnalités prennent placo sur l'estrade, tandis quo les Souverains, assis, devisent entre eux. A quelques-unes qu'il n'ont pas encore rencontrées do la journée, le Roi- el la Reine serrent la main. Nos troupes ! Cotlo arrivée n'a demandé que quelques minutes. Sans plus attendre, — car les moments sont comptés, — les clairons placés en face de la rue Stoop annoncent, on s'ébranlant, que le défilé va commencer. A co momont, ' le soleil éclaire ad mirahlcment la scène, et c'est superbe. L'orientation du boulevard produit un effet à la fois regrettablo et heureux. Lo soleil donne cn plein clans les yeux quand on regarde venir le troupe, ce qui empêche do très bien distinguer lo détail avant qu'elle n'arrive juste en face. Mais d'autre part, quel effet surprenant : aveuglé qu'on est par la lumière, on dirait quo tous ces petits soldats sortent tî'un épais brouillard ; leurs formes s'estompent d'abord, floues, puis peu à peu se précisent, nettes ; 011 so les figuro sortant directement des historiques plaines de l'Yser où ils se battaient encore comme des lions il y a si peu de temps ! lis défilent, superbes. (2e et 8e divisions d'armée) Les clairons so sont tu, et voi.ci que retentissent les accents vibrants» de "Sambre et Meuse" joué par la musique du Ge régiment do ligne qui, derrioro les premiers lanciers faisant fonction de gendarmes, ouvre la marche du défilé proprement dit. La musique, toujours continuant sa marche entraînante) quo scandent les hourrahs, do la foule, va so placer en face l'estrade à l'emplacement désigné. Tous les mouvements se font avec un ensemble et une précision admirables. On voit quo maintenant nos soldats sont de vrais soldats, qui ont combattu, qui savent ce quo c est quo l'armée et la discipline. Pour assister au défilé, les Souverains se sont levés, do même que leur entourage. Debout, le Roi est vraiment le symbole de la force ot de la gloire do la Patrie. Ne fût-il pas lo Roi que son port majestueux et sa iiaute taille attireraient quand même sur lui tous les regards. La deuxième division Ce sont los deuxième et huitième livisions qui ont été désignées pour participer au défilé. La deuxième commence. Voici à :heval, son état-major : le général DRUBBEL, qui va so placer, sans mettre pied à terre, à gaucho do la iribune royale ; le major d'éteit-ma-ior écuyer de CALLATAY, Je ma-or LEBBE, etc. Suit, également monté, l'état-major lo la 2 D. I. (infatntèrîo de la 2e division) commandé par le généraJ-major CABRA. Tous les officiers, en passant devant l'estrade, saluent splendidement m abaissant l'épéo. C'est un geste nagnifiquo ! Los divisions qui doivent défiler no iont évidemment pas au complet ; «la durerait des heures et des heu-•es. Elles sont représentées par quelles unités seulement. D'abord vient lo 6e de ligne formé in trois bataillons, c'est-à-dire a^ îomplet. Il est précédé de son dra. >éau, j portant eu lettres d'or "Yser", :t qu'on acclame. Nos vaillants, fantassins sont t-iu-' orbes do tenue. Leurs uniformes ont si changés depuis qu''oh no le3 'it plus, si nouveaux letirs casques lo fer, que nous no pouvons croire [uo c'est là l'armée belge. Voici des cavaliers, des cyclistes. Qu'ils sont beaux I Dire qu'il y a aoins de 15 jours, tous ces braves tairait en pleine ligne do feu, anus o plus effroyable des enfers 1 Hélas I pour un œil attentif, l'o ibli o cetto circoustanco n'est pas possi-lo. Bien réduits sont les bataillons, ui, ali lieu do 125| homme?, n'en . jmptent plus en moyenne Cfûo 80 ! t bien jeunes ia plupart de ces oîfi-ers, Di'omus rapidement quoiciuo non sans mérite comme en témoignent leurs nombreuses! décorations — pour remplacer les vides affreux causés dans les cadres ! Parmi les officiers du 6e do ligne nous remarquons les colonels DER-CilE, CALES, BU1SSERET. Le 6e est suivi du 5e, mais repio-sotlté seulement par un bataillon av eo lo drapeau, qui porte "Yser". Ici, commo' dans chacune dos autres unités, beaucoup de nos braves porlent la croix vaillamment conquise par leur héroisme. Lo drapeau du 15e suit, toujours fortement acclame par les speetntours, puis vient un bataillon du 15e. Un groupo de milraillouses fleuries ferme la marche do la 2e division. La 8° division Il est 1 i/2 heures environ quand ia musique du 6e do ligne, qui a continuellement joué sur place le "Sauv-bre e; Mouse", cède la place à cello du 7e : c'est le défilé de la 8e division qui va commencer. Son état-major est commandé par la général-major DETAIL, dans la suite! duquel nous reconnaissons le major MATON, qui fut naguère procepleu: des enfants royaux. Ce, groupo d'officiers est suivi d'un cavalier portant un oriflamme bleu et jaune ; cesignd indique quo lo général Détail 03t attaché à l'état-major. Un glorieux drapeau vi.ent ensuite; c'est celui-du 7e de ligne. Celui-là surtout a bien mérité de figurer à la fête. Non seulement il poTte les noms de l'Ysor et do Moorsleede, mais de plus il est décoré de l'ordre de Léopold pour le bel acte de dévouement posé à Lomb.nrzijde par lo régiment. Hélas ! c'ost clans ces rangs surtout que nous allons constater les vides causés par la guorre. Jusqu'ici nous avons vu déjà des bataillons commandés par do simples lieutenants;: ici un bataillon est conduit par un sous-licutenant ! Siui vont, toujours marfiaux, toujours ovationnés, et faisant " tèto à gauche " pour saluer les Souverains: un bataillon du IGe avec lo drapeau portant "Yser, Moorsleede", un bataillon du 17e. Le drapeau, ici, ne porle pas d'inscription, mais c'est que lo temps a inanqué pour la gra. ver depuis l'ordre : l'inscription tloil être la même. Citons, parmi las officietrs reconnus, les colonels CHENOT ot DEL. l.\OSSE, les majors SEL1GMAN.T0R-REKENS et MAGERY. Vient ensuite un régiment du génie ; c'est le 8e, commandé par 18 major BOUTHY. L'artillerie de ia 8° division Maintenant le spectacio va changer. Passant d'étonnemente on étoune-ments nous allons voir la nouvelle artillerie de notre armée, dont los coups bion pointés ont expulsé 1 envahisseur.C est encore de la 8 D. A. (8e division d'armée) quo font partie lea formations qui vont suivre. Leur état-major est commandé par le général-major IiESKENS, qui porta autrefois Jo renom de l'armée be'ige jusqu'en République Argentine comme professeur à l'école militaire de ce pays. Par maiheur, tous les officiers rjui devraient accompagner le général Keskens, en dehors du lieutenant AN* DRY\ se trouvent grippés à l'hôpital, et la suife du général a dû C-tn» composée de quelques officiers d'aui très corps. La nouveauté d'aspect do notro aï. niée a pour conséquence que lo public 110 se rend pas très bien comptu de co qu'il voit "au juste ; c'est si changé depuis 1914 ! Et I03 signes distinctifs sont si peu visibles ! ^ Quoiqu'il en soit, l'apparition do l'artillerie soulève une recrudeisceni ce d'acclamations. Relativement moins réduites que celles de la ligne, les formations d'ar-, tillerio ont également une tenue irréprochable. Sur leurs boucliers, lea canons porlent les noms do lieux à jamais célèbres : \rser, Nieuport, St Georges, Rugersvliet... On voit passer un groupo cie pièces de 7.5, puis un de 105. Ah ! quels outils ! Et quelle superbe besogne ils ont faites ! Eh ! bion ! voulez-vous savoir? Co sont des pièces... allemandes : pris par les Anglais à la bataille do la Sommo en 1916, le3 canons de 105 sont un cadeau quo nos alliés onl fait à notre armée qui on était dépourvue ! Ils ont de la coince, ceux-là, do participer à la fête ! Il ■" est vrai qu'ils ont fameusement rc,'a cheté leur origine ! Des pièces qui ont bien Mais attention ! voici que la muf# que, qui jusqu'ici n'avait cessé do ]ouer sa marche entraînante en faco de l'estrade, s'arrête soudain un in-s'ianfc 't c'est pour laisser entendre! 11110 sonnerie de clairons, annonçant l'arrivée de nos magnifiques piècea lourdes, les obusieirs do 155, construits en Fj;"-hce en 1917 suivant lo tout ^ demi al- imodèlo. Cond'uctouïa montés sur les chevaux de trait, seiv-vants assis sur leurs siègo3, excitent une admiration sanâ borne, ot noua reconnaissons aussi avec piaisir pûTi mi les officiers d'anciens Anversois: rnrw{% lo co»™^"lan« ,a° uuLr.L/.L/fc>, izls ao i ancion grouvorneucioy de la prpvinco. u Un "groupement lôgrcr"-, nouvel or- 11 ganismo quo notre nrmôo 110 eon/ia.isiT-r sait pas avant la guerre,^ 2 nagnifiquo défilé. - gU1. ja jp^es Commandé par le lipSur nous ;Vot-VÀN L AN(jtENÏ)ONÇ r abandon. posé <Vunôi cpmpa'

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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