La métropole: journal quotidien du matin

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27 november 1918
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s.n. 1918, 27 November. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bg2h708z4p/
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LA MÉTROPOLE £© CENTIMES le simmer© JOURNAL QUOTIDIEN DU MATIN 54, RUE NATIONALE, 54, ANVERS Mercredi nQ-F-smtor© 18&8 Journal admis par la censure Kg BEL6lûiiE LIBÉRÉE I C'est hier à 11 heures du matin qu'aux (craies de l'armistice, l'ennemi devail ' svoir complètement évacué nos pro-linces. , .. tout ce qui reste de troupes et de matériel allemands sur Je territoire est tonc prise de guerre. ; La Belgique entière est libéae. Hourraii 1 ■®— -wv— : PAGES VECUES a ifmmunanté d'origines germaniques ji Les Flfvmallemands ou Flamboches oa Bamboches invoquent, pour justi-. iiar leur félonie, une raison magnifi-. ii» : le peuple gui nous cambriole, ' ; noos assassine et nous détruit, a ou des origines communes avec nous. Il y a vingt siècles, nous avons été un peu. Germains avec eit comme lui ; nous sommes et restons donc à tout *-jamais Gei'mains avec et comme M! Ne trouvez-vous pas cette raison pé-rfSnptoire pour laisser les Allemands nous assaisonner à. leur sauce infer--asie et faire s'accommoder la Flandre de leurs procédés atroces '? ' Or, en ne nous écartant même pas ilu domaine purement historique, que reste-t-il d'authàitiquemeuit germain chaz les Allemands d'aujourd'hui, chez nous-mêmes, chez les Français dérivés des Francs, ceux-ci étant ess-mêmes d'origine germanique? Eet-, éo que nos pangermanistes ignorent qna les régions attribuées aux Germains, à la veille de notre ère,avaient élj occupées longtemps auparavant par des deiscondants de races préhis-toriques dont le sang s'esf mélangé fatalement au leur ? Ignorent-ils aussi que, du 11 le au V le siècle de notre ère, l'Europe a été sillonnée et booleverséo par les invasions de barbares dont les conquêtes et la lents mais constante assimilation ont achevé de façon encore plus déoisive la dispersion et la contusion des races:? No savent-ils pas qu'une bonne partie de la Franco a été occupée par j lej Francs et, dans les régions du f It&ône, par les Burgonde3, les uns | et les autres d'origine germanique ? I Comment donc leur sang germain,qui ks ment pas quand ils se trouvent - devant nos envahisseurs allemauds, les déroute-t-il devant nos alliés fran-j çaïs qu'ils devraient savoir en partie r d'origine germanique tout aussi direc-| iement qu'eux-mâmes ? Au reste, le fait de l'origino pai-ï Cellement commune on apparence de trois nations aujourd'hui aussi ion-: virement différentes entre elles que lus Allemands, les Belges et les Français, constitue à lui soul la ré-JoSation péremptoiro du s/sWme qui, logiquemant, devrait cependant former d'eux tous une nation unique, f ^Byee des lois uniques, une languo 's unique, un tempérament unique; comas si, ftu coure de miniers do eiè-i çîcs, la dispersion de leur action,l'influence d'événements contraires, les ï directions opposées de lours développements politiques et économiques n'avaient dû fatalement .dètrïujre toute trace de formations communes on tout cas plus lointaines que le début do notre ère. Dès lors, par quelle ■ aberration voudrait-on maintenir en-opre un lien quelconque entra dos . jxmples qui ont suivi des chemins si différants et qui s'y sont formés i\ des aspirations si contraires les unes j; eoî autres ? Do quel droit voudrait-f va les confondre, sous Io seul prétex-r te qu'ils auraient conservé, de l'un h | i autre, dés analogies d'idiomes ? - * ■ Précisément pour faire justkïs de ces sophismes, une revuo hollandaise, " de Bewoging signalait dans ^livraison du 5 août 1915, le earac-'jf §re ™ais de la 'prétention de nos Flamallemands_ à vouloir perpétuer ?» eux'm®mes une raoe gctrmaniquo. Eue reprend {t ce propos le témoignage autorisé d'un maître do la tsoience ethnologique, le Dr.Vain Gen-oep, écrivain français d'origine hol-fcndaise. Nous le retraduisons du texte hollandais (probablement une taduction lui-même) quo donne "de Bosveging " i H n'y a pas de race germanique, pas plus qu'une raco latine, française, russo Rù sémitique. Tous les peuples auxquels Bous donnons ces noms se composent aune variété de race3 mélangées. Par- ■ tout, en Europe, so trouvaient,! l'arëgino qes temps historiques, des descendants de 1 «verses races préhistoriques. Il y avait on mélangé de blonds ot de bruns do grands et de petits. lyt de même qu'on peut parler do races ou visant les ] peuples contemporains, do même on no < peut appeler Germains les Allemands a aujourd'hui. JU population rurale de la Prusse n'est i M germaine ni allemande ; elle est sla- r «.ions ceux que Ton tient communément comme descendants directs des Germains authentiques, les Meeklomboiurgeois, , !f Brandobourgeois, le3 Prussiens, 1M 103 Saxons, les Silésiens, > «ont descendants de Slaves, apparentés r Wx Crrands-Kusses s'ils sont blonds et 1 g'ands, aux Petits-Russes où Kuthètnes . ' « a une partie des Polonais et des Tchè- s ils sont bruns et petits. . P , véritables descendants de Germains ^ ont' e™ dl5p«il: de ''assimilation romaine! î'i SjSSTt quelques-uns de leurs txadù " S fc FrW L Vj01"'™' aujourd'hui dans P :Lorraine' J l'fi *e Pfllatmat, la ® ïurtemlieT» L lsace' aans uno partie du a f Baisse a1l?mâdeançà °et ?Ii 7^^ 'a t, E Et la revuo hollandaise, sous la «i Ia tgature d'Albert Varwey, ajouta'^' ïtflexions Suivantes aussi opporhiJ pl "M que doucemont) sarcastimies à 81 radresse de nos pangermanistes bel- |a le bJI-trfJ £aiT0 aujourd'hui mieux £5mc parmi les profanes, ces ai •ont iVn-u rechcrch^ scientifiques qui ne bi W- A CT,rs pas extrême non- S£ laissent ^f9i ssvarits allemands les con-*'inter<lire r, acceptont, sans cenenda.nl le? ÏÏWsZ 'aî««s de par- - Par oontre des nr„i T,ie'S PolltI(!U«s-fmilent celte mani^ro aT ■ ,-0l's pays routine ou par Jptre cas dans la Néérlan<1e ^ \9c?' cas■ ™&tu plus* ffiy°S PARENTS DE LA NFVK ( tANDE DU SUD QUI, DANS LEim 19 CHAUBONlER ARRIEREE '^1 RpïT^1??^ BNCORE DES DEVI-' l e DOT" SURANNEES A boi rpm^l:,,^0MMUNArjTE DE £431| ît®MAMQUE QUI N'EXISTE ces jde Elle est dure et catégorique ia .««on ainsi ^Iministrée, non pas, o^te_ foa, pair des fransquillons, m«is par une revue néerlandaise que de nombreux journaux hollandais ont reprodmtd avec un empressement concluant. * * * Aussi, dans le fameux discours de von Bothmann pour le i>euplo Ilainandi qui a causé tant do plaisir aux l'lam-allemands et où lo^ chancelier allemand a promis do libérer la race flamande de son oppression séculaire, il a eu bien soin do ne pas faire écho à la rengaine des communautés dé race. ..... , Il aurait ou évidement intérêt, plus quo personne, à invoquer une identité d'origine et do caractère germaniques outre Allemands ei Flamands. Il s'en est bien gardé ot ti voulu laisser cette turlutaine aux maniaques qui se sont constitués chez nous ses courtisans. _ " Souiigmons toutefois cette sollicitude aussi soudaine quo touchante do von Bethman pour !o peuple flamand .asservi, d'après ses dires, depuis des siècles, et que se3 bandes années sont venues libérer dans des conditions quo les Flamallemands trouvent si heureuses ! Nous nous étions habitués à nous laisser diro depuis cin-quanie ans, par les milliers d'Allemands qui sont venus s'installer et s'enrichir au milieu de nous, que la Belgique était pour eux une sorte de pays do cocagne. La vie y était fa-cilo, lo .bien-ôtro général. Ils vlain-taient le confort qu'ils so créaient chez nous et proclamaient _ que notre régime (le liberté n'avait l'ion de coim-mun, même de bien loin, avec la dis-clplino de fer qui régentait la population allemande, à la faveur de l'organisation militariste formidable qu' entretenait et dont so soutenait lo pouvoir. Dès lors, 01V von Bolhmann a-t-il découvert le fameux couplet de notre asservissement ot do la nécessité de nous libérer ? Evidtemment, les Flamallemands le lui ont inspiré, comme le prouve l'accueil qu'ils lui ont fait dans leurs journaux. Cependant, en regard de ce fanatisme stupido pour tout co om senl l'Allemand, se dresse une question d'un à propos particulièrement piquant. Est-ce quo les Flamallemands, qui ignorent tant de choses, ignoreraient aussi quo les milliers d'Allemands de tout âgo ot do toute condition qui ont résidé à Anvers depuis cinquante ans ont toujours compté, presque san3 exception, parmi les contempteurs les plus hargneux et les plus insolents de la cause flamande ? Ignoïent-ils que ces "frères do race" n'ont jamais eu quedo quolibets pour les Flamingants et lours revendications môme les plus légitimes ? Qu'était devenu chez eux l'instinct atavique ? Un Ccoupâ ■ ■■ L'ACTUALITE LA FIN DE LA NEUTRALITE BELGE La neutralité belge, permanente et garantie, a vécu. Sa mort ota.it d;:jà annoncée, en quelque sorte, par l'honorable M. Cooreman, au mois de juillet dernier, lorsqu'il disait aux parla r.entairoa belges eonvoquiéa au 3-Iû.vre la Bolgiquo ne se prononcora sur la réorganisation des relations entro Etats qu'en plein accord avec I03 puissances dont les armées luttent avec la sienne pour la cause du droit. " . Mais il appartenait au roi des Belges d'enregistrer solennellement la cessation du statut international de la Belgique créé par les traites de' 1831 et 1839 plutôt dans l'intérêt des puiesancea garantes que do l'Etat garanti et qui avait le défaut que nt l'intégrité ni l'inviolabilité de no-tro territoire 110 jouissaient d'une garantie quelconque. " La Belgique victorieuse et affranchie ilo _ la neutralité que lui imposaient des traités dont la guerre a ébranlé les fondements, jouira d'une Cûinvpiè.to indépenr daneo, disait Sa Majesté aux Chambres réunies, lo 22 novembre dernier. " Ces traités, qui déterminaient sa position en Europe, no l'on,t pas protégée contre le pius criminel attentat. Ils ne peuvent survivre à la crise dont lo pays \ été la victime. La Belgique, rétablie laus tous ses droits, réglera ses deeti- < léos suivant ses besoins' et ses aspira- 1 ions ea pleine souveraineté. Elle devra ■ rouver, dans son nouveau statut, de3 ga.- • •antios qui la mottront l'abri du péril :1e futures agressions. Elle prendra la place qui convient à, ea dignité et à son rang dans l'ordre international qui e'an-nonco, fondé sur la justice. ' ' 1 aa un pleur, pensons-nous, ne sora 1 verse sur sa tombe, de notre neutralité, 3ar outre qu ello a donné l'occasion h ennemi de forfaire ignominieusement à jes engagements, sa disparition entraîne i 'elie d uno foulo do problèmes, dont quel- 1 lues-uns assez embarrassants. Ces problèmes avaient fait écloro une ' :asto littérature juridique, grâce aux tra- 1 rata de G A. Arendt, J. «ea Ore?sfoii> ■ II??®.' ,.1" ^)'a' l>e=oamps, du comte t l Amella, du major Girard, et d'autres t La neutralité belge avait soulevé, cUU ons-nous, uno foulé de questions coutro- ( •ersées. Ainsi on domandait si la Belgl- ( uo avait lo droit de déclarer lagudrro? i Ivait-ello celui de conclure uno alliance - hors do l'état do guerre — avec un 1 utro Etat ? E Lui était-il permis d'entrer dans- une i guo de| Etats neutres ou doô petites avions ? Pourrait-elle, du moins, sans n ufreindre ^sa neutralité, s'engager dans c "s liens d une union financière ? Un Etat <1 eut-il aïjirmer sa neutralité permanente d 3 façon à obliger le? autres Etats h la o îconnaitve? Les traités do 1839 liaient- o s les 1 ays-Bas en ce qui conoemç le ^ assage de navires do guorre venant au 8 ïcours de la Belgique, attaquée par uno utro puissanoe '( C A"tro question : les acquisitions terri- c; priâtes eventiioiles participaient-elle^ à la d , ÎÏÏ!* -(En co (iu{ concerne le Congo, a s Etats signataires do l'Acte général de ^ 3rhn ont pris l'obligation d'en respecter d< neutrahte, sans la garantir). n Enfin quelle était le sanction précise et C( •atique de la garantie promise par les s\ andes puissances ? p, loua ces problèmes qui avaient exercé sagacité des liistorienis, des jiuris"0nsul- M* diplomates et dos autorités inili- -res deviennent subitement caducs. -ai disparition de la neutralité ljeWe en dSs TOoms l'avantage de simplifier ns i^Zo. 0nS : 011 10 reeomiattra Speclalor ti £ La vie militaire § ^ 1 p( L avance des troupes belges qi 'ommuniqué officiel du 25 novemlxro 8. —Dans la journée du 25, l'armée P' go, continuant sa progression vers ai t, a atteint la frontière hollandaise et de la; Meuse jusqu'au need de Maes-ht; plus au Sud, ses éléments avan- toi sont arrivés à quQlaues Lidomètros qu Liège» tai Les trams et Sa postt Les voyageurs pour Liège, Gand, Eecloo, Brug'es, Ostende, en voiture I... Le service des chemins de fer se réoj ganiso do plus en plus. A partir i jeudi, il y aura probablement deux trair sur la ligne Anvers-Bruxelles. En attendant voici l'horaire de (L'uniqu qui roulera encoro mercredi : Bruxellc Dép. : 8 h. 30; Anvers Arr-: 10 h. Anvers Dép. i 14 h.; Bruxelles Ar: 15 h. 30. De Bruxelles-Nord, le premier trai dans la direction de Gand. est parti lund Depuis -mardi les trains suivants sont m: en marche à la gare du Nord, à Bri xelles : Départ pour Ostende, par Gand, Ecclo et Bruges, à 6 h. 20 du matin; Départ pour Ans, à 7 h. 10 du matin. Ces (mômes trains font, l'après-midi, 1 trajet do retour ;\ Bruxelles. A la gare du Midi, qui a beaucoup Sou fort, aucun service n'était encore organis mardi matin vers Mons, Charleroi < Namur. # * Signalons quo jusqu'à nouvel avis, toi tes les stations belges exploitées sont coi sidérées comme so trouvant dans la zôe dès armées. L'armée décline toute respoi sabilitô pour les accidents et retards. De plus, le transport des voyageurs su les lignes exploitées par l'armée, n'est ai toriso que dans les limites pormises pa ica nécessités militaires. C'est ain-i qu< par suite du nombre restreint des places la distribution des billets à la gare d'Ai vers, a du être interrompue, hier, 3'y d'heure avant lo départ du train ! Les marchandises sont acceptées au foui gon, pour autant qu'il y ^ a place. E,lle sont réceptionnées et pesées dana la sali mémo des pas-perdus. Aucune réc-lamatio n'est admise pour perte ou avarie. Lo dépôt des bagages n'est pas oncor établi à la garo d'Anvers, parce que le Boches ont enlevé toutes les fermetures. D'eux mots sur le matériel quo les A lie manda ont abandonné dans notre gar centrale. Ils y ont laissé une quinzaine do lo comotives belges en très mauvais état c qui devront être réparées avant do pou voir servir ; uno soixantaine do -\vagohi à marchandises relativement entiers,'ot un soixantaine do voitures à voyageurs don une dizaine à peine sont oncoro presen tables ; dans les autres, le vandalisme bocho s'est exercé avec entrain ; c'es ainsi quo dans nos superbe3 voitures-sa Ions, tout, absolument tout a été enlevé elles ont maintenant l'aspect lamentabl d' "appartements à louer " 1 A la gare du Sud MM. Cornand, ff. de chef de station Installé, commis-chef, et Kaessens, sous chef, sont préposes k la restauration, da services à la gare du Sud et s'y cm ploient activement. Ici, aucun servie pour les civils n'est encore crganisé.De Iratns circulent vers Boom, mais unique ment pour lo personnel et les militaires On espètee pouvoir bientôt les rendre ac cessibles au public. Tl e't probable que la; gare du Sui d'Anvers servira do baso au ravitaillemen du pays et mémo de la région occupée ; I l'Ouest du llhin, en ce qui concerne 1: distribution des arrivages par mer. [ Déjà à present, c'est à la gare du Su« qu'arrive journellement un train venan do Grave!inea pour lo ravitaillement d( la 2o division d'arméo. Entrotemps, les dépôts de la statioi reeteiit encoinbrés par l'immense matérie quo les Allemands y ont laissé ; 23 lo comotives belges et allemandes,, d'ont cinic seulement ont pu jusqu'à présont 'ôtro re mises en ordre de marche, et 2433 wagons, presquo tous à marchandises, ci pour la plupart chargés. Oammo le chargement do ces wagone est constitué surtout par de3 munitions, leur présence constituerait un réel dan-gor si l'arméo et le personnel de la gara n'exerçaient à cet endroit une surveillance particulièrement vigilante. Les premiers jours, des pillards ont travaillé par là. Dans leur précipitation, ils ont répandu un pou partout sur1 les voies des grenades ét do la poudre. Il serait urgent que lout cola soit nettoyé. On y travaille déjà, du reste. Parmi les autres wagons abandonnés à La garo du Sud, signalons 200 wagons plats portant chacun un aéroplane complet avec lesi ailes repliées. Voilà- une bonno prise pour notro service d'aviation! Quand tout co matériel pourra-t-ii ôtro Svacué ? Question ! Presquo tous les wagons sont complètement désafrrimés et l'arméo doit procéder avant tout à un nouvel arrimage. Ce travail est en voio l'exécution. -Ajoutons que les Boches ont laissé les ocaux do la gare dans un état d'cncom-jroment et de saleté indescriptible. La signalisation est tout à fa'.t modifiée et il x fallu beaucoup d'adresse au personnel >our l'adapter en vue d'une exploitation provisoire. Pour lo3 bosoins ctu service, o téléphone fonctionno jusque Màlinés et Boom. Darts les gares de Zureriiborg c-t do Stuyvenberg, ainsi que dan? les autres lépôts des environs, la situation est à >eu près la même qu'au sud. Nouvelles de la poste La poste accepte, comme avant la pierre, outre les lettres ot cartes-, les im-irimds ot papiers d'affaires, du moins jour le service intérieur. Les lottres peu-'ont maintenant être fermées, m&mo pour 'étranger. La consui'e so râserve d'ou-'rir celles qu'elle trouverait suspectes. Il st bon d'indiquer l'adresse do l'expédi-eiir.Lo service des mandats-poste n'est pas ricoi*o rétabli. On n'a pa3, non plus,jus-[u à présent, accepté loa envois oxprès, nais bien les "recommandés". L'expédition des correspondances qui de-iennent do jour en jour plus noînbrcu-os, continue à se faire par tous les noyons possibles. Tous les bureau^ de poste do l'agglo-lération anvsrsoise"» sont réouverts, ox-apté ceux des gares centrale et du sud, u on ost on train do nettoyer, et Celui 0 Borigerhout, qui, noU3 dit-on, sera ré-uvort anerçredi. I^es quatro guichets nvert s au bureau principal pour la vente es timbres-poste sont littéralement as-lillis.L:no curiosité pour les philatélistes : 'ertains bureaux du pays, n'ayant pas de ichefs, ont oblitéré les timbres à la anain irant les premiers jours. Bien mieux,e® tendant l'arrivée des timbres 1— qui ont 4 imprimés on France— divers bureaux ? poste, — ot celui do Bruxelles ost du jmbre — ont accepté des correspondan-s remises non timbrées au guichet et ir lesquels, au lieu du timbre, fut ap->séo la mention : ,f Port payé ". Le Coureup —— wv JUSTEJïETOyR Les activistes mis à l'ombre et les ac-•i^te3 honteux qui partagent l'hospitalité )]landaise avec Attila II et celui qui délit ôtro Attila 111, apprendront avec stu-rur que leur œuvre la plus glorieuse est tr i.o po.nt do disparaîtro. Déjà les tram-s anversois ont pris des mesurés >ur rendre à la langue française li placo 1 on n aurait jamais dû lui enlever. On a môir.o apposé à l'extérieur des atoformes de nos tramways réservées ( x militaires, des inscriptions en fran-is, en flamand et cri anglais. II y a do quoi faire crever de dépit ( «to la bande activiste. Nous espérons i c les noms des rues en français ne i doronfc oas ai^.si à, reparaitro.' l ? LE CnATsMEISiJ Arrestations à Anvers Notre parquet a mis en état d'arresta tion les nommés .Tef Lafaille, catetiei c lutteur, domicilié au coin des rues d l'Offrande et des Images ; Eugène Loys > habitant rue Miircous, 31, et un nomnv e Dubois, 57, rue Loèanc. Ces trois indi s vidus étaient gravement soupçonnés d'à voir trafiqué avec l'ennemi. On a trouv c chez eux les preuves manifestes d'ui s commerce exercé à grande échelle. A la rue des Béguines D-'après co qu'on nous assure, il ? n aurait actuellement à la rue des Bégiui i. nos, un lot de 150 nouveaux pensionnai .s res admis durant la quinzaine éoouilée.Ci [. sont dos activistes, des espions, des ac caparours, et autres sujets ^.ussi intéres 0 sants. Parmi eux il v a trois membres di "Soldatsnrat11 restés* ici dans l'idée" d< c faire do la propagande révolutionnaire 113 seront déférés au Conseil do guerre f- On raconto quo l'ex-juige Quakkelaër se é rait fort mécontent du régime. Qu'eàfc-i •t dit si les rôles avaient été intervertis ui mois plus tôt, et si, au lieu d'être jugé l- il avait été inculpé, du temps d'es Bo l- ohes- ? C'était encoro bien pis I Quoi qu'i e en soit, il esfe question de l'envoyer quel l» ques jours au cachet pour refroidir soi humeur belliqueuse. r Une ligue très utile r II s'est constitué à Anvers une ligui , des anciens détenus ' politiques. Elle a soi i' siège l'uo Kipdorp, 19, et se propose no [ taminent do rechercher les dénonciateur! 4. et I03 espions grâce auxquels I03 Boche« Ont pu mettre la main, naguère, sur le _ patriotes agissants. 3 Bravo 1 c Un redoutable traître J sous les verrous c Nous lisons dans-la "Dernière Heure" 3 do Bruxelles : U'n des agents los plus actifs et les plm . vil3 de l'occupant vient d'Ctro mis à le 3 disposition do la justice.' C'est malheureusement d'un Bdgo qu'i . s'agit. Cet individu, du nom do H..., avai 1 été attaché, au débat do la guerre, ai: . service du Colombier militaire et ne ; cessa point d'apporter son concours à , ceito organisation de renseignements lors-[ qu'dlilo cowtiiiuia à lionotioimer secrète ment, c'est-à-dire, pendant plusieurs mois ; ryprès l'onvahisseinent du territoire. Vers [ cotto époque, il entra également au eor vice d'informaitions do l'armée anglaise. , Majs l'appât du lucro lo décida à man j gor également au râtelier ennemi. C'est alors que conunenç.a son rôle néfaste. Avec, hélas ! uno activité incessante, il s'occupa du recrutement do jeunes gens pour l'arméo bolgo. ' Grâce au double titre d'agent de^ états majors belge et britannique, il cap\ail 5 facilement la contianco des chefs des éta-' b'iiss^ments ^'imiLniyition qui, souvent, J n'hésitèrent pas à lui confier ceux de 3 lours él6vc3 désireux do so met-ro ai service de la Patrie. Il organisa ainsi un grand nombre de ' convois-, comptant jusqu'à cinquanto participants. Sous toutes sortes do prètox< ' tes, il se faisait verser do fortes soin 1 mes p(?ur frais do passage, puis, lâche 1 ment, il dénonçait à la police allemande 1 I03 généreux jeunes gens, touchant do ce c^ef de plantureuses primes. ' Pour augmenter oncoro le prestige " de ' IL, l'occupant lui octroya, en 1915, une ' condajnualion pour espionnage et il subit quoiquôs mois u o.npi i-.o'iuieiuent ù ju 1 prison de -St-Gilles, où il joua, pondant 1 Lout son séjour, lo rôle de "mouton"» A cette occasion, un fonctionnaire du ministjyro do la justice, M. Gérard, attaché au service d'idaniilication du pénitencier, réussit à démasquer lo traitre. Pondant los amnées d'occupation qui .suivirent, M. Gérard prit à cœur do contrecarrer, de tous ses efforts, l'action perniciouso do II. . Il parcourut tout le pays poyr mettre on garde, contre lui, les diiroctours do pensionnats, les préfets d'athénées et do collèges et, on général, toutes les personnes auprès desquelles lo fourbe aurait pû tenter d'exercer son mitiérabio métier. Malgré sa généreuse intervention, M. Gérard no put cependant ompôclicr H... do faire encore do nouvelles victimes. C^est par centaines quo l'on compte les malheureux jeunes gens qui, par lo fait du traîtro, ont été faits prisonniers, ont été tués sur la frontière, ou sont disparue sans quo phis jamais leur famille ait eu do leurs nouvelles. U OHÂSSE^ÂUXJOTIViSIES Commissions d'épuration Lo collège échevinal, dans sa réunion do mardi, a pris la résolution do sévir avec rigueur con-tro les activistes convainc eus, encore embusqués dans lea différents services communaux. Les tirente-<loiix exécutions effectuées jusqu'ici dans lo corps enseignant ne sont donc qu'un début. A coup 6Ûr, on no so contentera pas, pour punir, d'un simplo soupçon ou d'une eimplo dénonciation.Les preuves devront être rapportées.Mai3 nous espérons toutefois qu'on so donnera effectivement la peino de les chercher. Uno Commission d'enquêto a déyà été constituée pour juger les membres xlu per-sonriel enseignant inculpés d'activisane. Elle ost composée do MM. Wbyler, éclio-vin do l'instruction ^ Ritchiof chof du 3o bureau, ot doux inspecteurs de renseignement. C'est ello qui statuera définitivement sur lo sort des 32 instituteurs cl institutrices suspendus. Des commissions identiques seront,nous assure-t-on, constituées pour les autres services. Voilà qui ost bien ! Espérons qu'elles feront bonne et prompte besogiip. En excursion ? Cortains journaux annoncent le départ pour la Hollande do M. Fol de» Miont. Lo conservateur do notro mus^o des Boaux-Arts serait mémo allé se fixer à La, Haye. 'Nous n'avons pu, jusqu'à présent, obtenir confirmation de ceîto nouvelle. Il serait assez1 curieux, vraimont, quo M. Pol do Mont ait irais, à se dérober au jugement qui l'attend, plus d'empressement que so3 chefs n'en ont mis à lo prononcer ! Ét diro qu'avant de prendre son billet pour La Haye, il a eu, l'audaco d'assister, il y a quelques joui£, au "T»3 Deum" patriotiquo, oà il a, du reste, reçu un accueil plutôt froid ! Malices de Melis On a su très généralement quo le fils do l'éminent poète secrétaire c'ommunài, : fut un des premiers disciples de l'université allemande do Gand. ' Il ne semble cependant pas que l'on ait tenu beaucoup à roiïdro ce fait trop < public. En effet, l'annuaire des étudiants le la baraque allemande publie la liste ' do ceux-ci^ avec une double adresse : cello < lo la période d'études et celîo des vacan- f 303. Cette dernière évidemment est près- « }uo toujours l'adresse des parents. < Or, en rogard du nom ao Jan îlelis se trouve comme adresse do la période t l'études : IvloosteretTaat, 22, Melle. ( Quant à l'adresse de3 vacances, elle est aisséo en blanc. 1 On aura cru inopportun do trop mon- » ror que le Jan Melis est d'Anvers. t Les perquisitions Les perquisitions opérées par lo parquet d ïhez lc3 activistes latitants ou fugitifs, \ >nt, paraît-il, été extrC'mcinent fructueuso3. 1 On dit aussi que chez l'extbibliofchôcaire ^udelsheim, actuellement cm prison, on a n lécouvert dos documents particulièrement t significatifs et qui projetteraient surtout r me lumière étrange !-sur ^ conduite de c JM. Melis et DeuucA *c i L'attitude de îa Hollande t Lo "Telegraaf". de samedi 23 novem- î bro cherche à disculper la Hollande des , graves imputations quo fait peser sur son • gouvernement le passage des troupes al- - lomàndes en retraite à travers le Lim- • bourg. '< Nous no nous attarderons pas à polé-1 iniques. l'aâsons toutefois observer que toute la longue argumentation de notre confirère croulo par la base. Il affirme, quo _ les ' troupes ennemies qui ont passé, étaient • ou ont été préalablement désarmées.Daus . ce cas, en effet, il y aurait peut-être ; moyen d'ergoter. Mais en réalité le pas-. sage a été accordé aussi à des militai-. res armés et à des automo-biles,lesquelles constituent évidemment du matériel de j guerre. 3 Le "Telegraaf", publie aussi unedépe-' cho de son correspondant do Paris ainsi conçue : " A/près dix jours de délibération, _ le " gouvernement néerlandais vient de faire 1 " publier dans le " Temps M, les remar- - " ques ci-après : " lo) un démenti do l'avis quo l'ex-kei-' " zer aurait dîné à Socsterberg avec des • " aviateurs ; il est déclaré (pie Guillaume 1 u n'a pas quitté Amerongen. " 2o) un avis disant que le passage " des troupes allemandes par le Lim-" bourg s'est produit à la connaissance, : " (met medeweten) de la Fïance, de la 1 " Belgique ot do l'Angleterre. " 3o) une déclaration du ministre pré-' "sident 011 elate du 13 novembre, disant i " qu'.il considère l'ex-kciizer comme' per-' " sonne privée." Tout cola est bel et bon, mais ne nous satisfait guère. Que les gouvernements alliés ^ aient "connu" lo passage, les Hollandais ne s'iungincront pas que c'est grâce à eux. ' Le service de renseignements est, L^eu merci ! assez bien fait, pour qu'un évé-' noment pareil no passe pas précisément ' inàpcr.u. Mais il y a un abîme entre la " con-t naissance " (medeweten) d'un fait et son ' "approbation" (goedkeuring). Lo jour 011 l'on pourra nous dire que la Beigicpio et ses alliés ont "approuvé1; le passage, alors nous désarmerons. En attendant, nou3 continuons à incriminer nos voisins du nord. Le prétexte cju'ils ont "rendu service à la Belgiciue" en aceâlérant l'évacuation, nous parah 1 un bien singulier moyen # do défense. _ Si les troupes qui sont passées -par lo Lim-bourg avaient dû contourner la îroniière et regagner • l'Allemagne au sud de Visé, elles auraient toutes, été trop tardives aux termes de l'armistice, et dès lors capturées nar les alliés avec armes cl bagages. Le "service" rendu à la Belgique est donc un service à rebours. Les Hollandais eussent agi plus sagoment en s abstenant do nous lo rendre. — v'V*— * L'exécution de P armistice Ce que l'Allemagne doit nous rèndre On sait qu'une des clauses du traité d'armistice implique la livraison par 1 Allemagne de 150.000 wagons et de 5.000 locomotives. 1 31 n'o^t pas sans Intérêt de dire que sur ce nombre soixante-quinze mille wagons et deux mille cinq cent locomotives reviendront à la Belgique. La douloureuse Le maréchal. Foch a informé le général Vudant, président de la Commission d'armistice, à Spa, de ce quo deux délégués du Ministère des Finances allaient se rendre à Spa, avec prière de demander l'envoi de délégués allemands au courant dos questions financières. • vw —1 LES MESSES AU 10 Du Conseil des Prud'hommes A Sa Majesté lo Roi, Sire, Le Conseil da Prud'hommes de l'Arrondissement d'Anvers estime accomplir un dovoir sacré en Vous exprimant à l'occasion do Votre rentrée triomphalo sa profonde admiration et sa vive reconnaissance.A Sa Majesté notro Reine vénérée également, il adresso cot hommage reconnaissant.Lo Conseil de Prud'hommes renouvelle ^assurance do sa fidélité inébranlable à Voire Majesté et à la dynastio et son fermo attachement aux institutions nationales.Pour lo Conseil, Lo Président, (s.) L. Orauwels. *** De la Fédération des classes moyennes Siro, La Fédération des Associations Chrétiennes des classes moyennes de la pro-vinco d'Anvcr3, présente à Votre Majesbé. l'hommage do sa profonde admiration, à l'occasion de Son retour triomphal à, la têto do l'arméo victorieuse. La Fédération sera heureuse de coritrl-buor à la restauration économique du pays et spécialement à la rénovation des clauses moyennes, cpii ont toujours su allier l'esprit d'initiative et d'entreprise à leur idéal d'ordre et de patriotisme. La Fédération tient à témoigner,en cette occasion, à Votre Majesté, ainsi qu'à Sa Majesté notre bien-aimée reino Elisabeth ses sentiments do protondo reconnaissance ob dl'indissoluiblio attaclioment envers la ] Dynastio et envers l'es institutions natio- < nalosv ■ (s.),Bongiers, consed'llor-c'ci^tounaj., 1 présielent. < vw < I Un appe! de la Banque Nationale Au moment de la libération du terri- c toire, lo Conseil d'administration de la I Banque Nationale de Belgique fait appel t m patriotisme éclairé do la population I aelge. La Banque Nationalo a lo devoir de >rondro toutes les mesures propres à ré-ablir le plus rapidement possible, pour c o bien du pays, une circulation fiduciaire c îorinalo. r Elile compte sur le concours do tous l'es c îitoyens. Durant la guerre, los billets de la Ban- l lus Nationale se sont cachés. r Aujourd'hui, c'est un devoir, non sou- r ornent do s'en servir comme instrument 1: lo paiement, mais oncoro de no pas con-iorver ceux dont on n'aurait pas immé- d lia te ment besoin et do les verser en ^ :ompto oourant dans une banque. Il faut agir do môme pour los billets t] iu département d'émission do la Société générale. J* La Population, en agissant ainsi,, aide-a au remplacement do la monnaio aile- P lande par des billots do la Banque Na- ? ionale. D Cola ne suffit pas. Pondant la guerre, nos alliés, à l'appel o leur gouvernement, ont patriotiquement te orsé leur or à la Banque djo France, à 13 • Banquo d'Angleterre. tr X/a population belge 110 montrora pas voins da patriotisme : ollo versera ft la p lanque Nationalo l'or, les éeus, la mon- bj alo divisionnaire d'argent pour renror- qi :r l'ericaisso méialliquo ot consolider lo re redit do la Bedewiic 4 l'i-lxanser, di ECHOS Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Cercle « Ons Invaliedenhuis »„ — A 8 h., à la Société royal© do Zoologie» grand concert de charité, EXPOSITIONS Salle Wynen. — La maquette du monu* ment delà Paix. Le rappel des classes Lo public est très ému par tous les bruits ciui so colportent au sujet du rappel éventuel des clauses. No diraif-on pas, à voir les craintes do certains, cpio la guerre existe oncoro; et à entendre les ratiocinations des autres, qu'ils so croient encoro soumis à un pouvoir arbitrairo et tyrannique, coraono du temps dos Boches! Jusqu'à présent, redisons-le, aucune me-suro n'est prise, et c'est lo pouvoir législatif fonctionnant suivant les règles de la Constitution, c'est-à-dirc par lo concours do la Chambre, du Sénat, et do la Couronne, fpii statuera sur la loi de contingent à intervenir. Or, il e t bien évident que l'importance du contingent sera proportionné aux nécessités du moment et n'ira pas au-delà. Comnio nous l'avons dit hier, ce sont probablement le3 six plus jeunes classes ( 1894 à .1899; qui seront rappelées. La proposition de loi qui sjra soumise aux Chambres, dit la "Gazette", porte, en plus, quo tous les hanmics do 1879 à 1893 inclus, seront déclarés mobilisables, c'est-à-diro qu'ils "pourront" être mobilisés si la nécessité s'en impose. On avouera quo cette demièro éventualité est assez peu probable. Le nouveau cmsul d'Angleterre ù Anvers Mardi est arrivé en notro ville, M. Maxse, précédemment consul-général d'Angleterre à La Haye, et qui vient remplir désormais les mômes fonctions à Anvers. .Vous souhaitons au représentant de nos grands alliés la bienvenue en notre ville. Son sympathique prédécesseur,Sir Cecil Hertslett, a été nomme à un poste d'ambassadeur.Grande manitestion patriotique de la province u'An ver s Les Sociétés, de n'importe quelle catégorie ou opinion politique, sont instamment priées d'envoyer doux délégués à la réunion qui aura lieu le morcreeli 27 courant, à 8 1/2 h. du soir, au local " El-Bardo marché St-Jacques, 87. Le Collège échevinal Lo Collège échevinal d'Anvers a repris hier ses séances régulières, qui auront désormais lieu lesi mardis et vendredis, à 10 heures. A la séance d'hier assistaient M(M. Dovos, bourgmestre; Strauss, Cools, Weyler ot Van Poborgh, éclicvins. La situation actuelle y a été très longuement discutée, mais aucune décision définitive n'a encore été prise, ni concernant les nouvoaux échevins, ni concernant la ré. partition des attributions entre les échevins, ni concernant les révocations dans lo personnel. On sait quo MM. Franck et Albrecht ont donné leur dérmission d'échevins, le premier parce qu'il est devenu ministre éles colonics, lo second pour un motif tout à fait différent, et que l'on no connaît que trop. Leurs successeurs ne sont pas encoro désignés. Il est probable epi'uno réunion du Conseil communal aura lieu vendredi. Chez Weber On neltoj'e ferme à l'hôtel Weber pour y installer le mess des oiïiciors.Eh outre, une organisation anglaise, qui s'est char* géo pendant la guerre de procurer du réconfort et des distractions à l'armée, va y prendre son siège. Un exemple à imiter Certains magasins ont apposé sur les vitres do leurs étalages une pancarte annonçant qu'une réduction de 10 ou de 15 % est accordée aux soldats sur tous los articles. Voi'à qui est bien ! Neus ne saurions assez faire pour nos braves. //os jeunes' gens à l1œuvra Qui ne les a pas vu les petit3 scouts. Partout où il y a des services à rendre, ils se présentent poliment, ayant joyeuso mine, prêt à faire tout ce qu'on domando d'.eux, contents d'avoir eux aiussi, enfin, leur part active, publique, dans les divers organismes patriotiques. On voit bien à lour mine qu'ils sont contents de no plus devoir se cacher, comme ils le firent si ^ longtemps pour exécuter des couvres d'espionnage, de propagande an- • ti-activiste et patriotique. Ils se réjouissent de pouvoir restairer à pleins poumons l'air vivifiant de la.libeo:té.ôir ils connaiis-sent ce que c'est quo la liberté.Um grand nombro d'entre eux on ont été privés, condamnés qu'ils étaient pour des actes patriotiques. Mais tout passe. Aussi la domination boche. Et les voilà à l'ccuvre. boty-e|b-soa/-scouts s'empressent jour et nuit par centaines, à faire pour l'arméo le # sorvico d'estafettes, do courriers, de guides aux convois, de brancardiers aux ambulances, d'hommes de garde à leurs propres Etats-Majors, établis rue Stoop 1 et au Café Français. Les autorités militaires apprécient lours ' services et peuvent se fier à eux. Pas -un ordro qui ne soit exécuté prompte- ; oient. Aussi, partout on les réclame, et 2e n'est pas sans fierté qu'ils remplis- ' sent des devoirs, tels qu'être de lagaxdo l'honneur du Roi, ou guide du Couver- J leur. Et ils ont raison. Us peuvent être < lers de leur organisation qui s'appello ] 3oden Powoll Beîgian Bo-and->Seà-Scouts. Co sont eux qui, jeunes encore, ont, t >ous des ordres do chefs clairvoyants, ] mis volontairement leurs forces,afin do t >ouvoir soTvir la patrie, en remplaçant 1 los soldats. l ^ Nous les avons _ vus et admirés aux t îtat3-Majors, Quartiers-généraux. Coinman- ] lements de l'armée. Ils sont bien jolis lans leurs uniformes khaki avec leur < enue irréprochable, et lo public aiïïïe à £ es revoir à. l'œuvre. i Du bétail pour la Belçjlqub La' Société royale d'Agriculture vient c 10 recueillir une somme de 3.750.0ûp fr. 1 lour l'achat de bétail qui sera distribué 1 ans les régions dévastées de France,do u Belgique et do Serbie. , . r Nos internés do Hollande **"" I Nous avions en Hollande, au lendemain 11 e la prise d'Anvers, une trentaine do r iil!e internés. Quelques milliers réussi- Q ent à gagner l'Angleterre et la Franco, 'ost-à-dire l'armée belge. li Une dizaine de mille trouvèrent de h ouvrago et gagnèrent lour vie. Mais ombre d'autres restèront —» d'aucuns * îalgré eux, d'autres parce qu'ils le vou-irent bien —. sans rien faire. Us furent très malheureux et, en ces orniors _ mois —, tout comme les Hollan-ais d'ailleujs —. ils eurent faim. On va s'occuper do leur prompt rapa-•ioment. P M. Louis Franck qui, en attondant l'ar-ivée de M. Masson, avait assumé les I} ►netior.s de ministro do la guerre, est t] arti pour La Haye afin de négocier îtte affaire au nom du gouvernement ^ A ge. é "" - p JVos blessés n Les blesséfl belges, actuellement on trai- v. ment on Franco, seront ramenés on I olgiquo aussitôt que lour état le permet-a. pt Ils passeront leur convalescence à I-.a anne, où l'on construit actuellement des di' craquements, confortablement amèneras, II; 11 pourront héberger 7000 pensionnai- pa s. C'est le ôoeteur Lepage qui sera 1 recteur de cet hôpital oroYlsoirc. — Los Allemands et le urap3au neiga N'ayant pu voler aux Belges leur pa^ trie ou leur honneur, l'Allemand leur en dérobe lo symbole vénéré. La soi-disant république allemande, écrit -Bruxelles" Dépêolies, a remplacé son drapeau dés» honoré par le drapeau belge. Le drapeau belge devenu allemand 1 Cette honte, les Belges ne la supporteront pas. Ils feront signifier par le Congrès do la Paix, que notre drapeau esl inviolable. Les allemands feront sans doute valoir que les trois couleurs seront interverties, Cela jettera une confusion que nous no voulons pas. Quand nous disons que la mentalité do ces bandits reste et restera toujours s^« nonymo de fourberie ! Ah 1 les goujats l Le ca mouilajje Tout comme les Boches et dans le même but, les Belges se sont livrés sur leura canons à des bariolages multicolores.Mais voyoz, et comme ceci différencie Lien lea deux races : où les Germains ont procédé sans go''«t ni art, comme s'ils je-taierit au hasard pots do couleur après pots do couleur, nos petits soldais ont mi3 uno sorto de coquetterie à bien ordon-uer lignes' ot plans diversement colorés, Ça en devient comme une sorte de pay-sago d'affiche en tons plats juxtaposés ainsi qu'une Certaine écolo les anit à la mode voilà quelquo six ans. Ainsi l'instinct racicpie do la couleur, do sa belle vivacité et de sa belle ordonnance se manifeste quasi-inconseiem-ment chez los peuples nés peintres. Une bonne besogne A tous les postes-Iront ii ros actuellement rétablis, les douaniers et les gendarme : belges fouillent tous ceux qui rentrent au pays. On les dépouille do leurs marka contro reçu en due forme. A Esscheii, on a de la sorte saisi plus de 1,750,000 marks. Les relations postales Los communications postales entre L Belgique et la Hollande, par la voie l'Ecluse-Breskens-Flessingue, sont rétablies-Los réiugies belges en Angleterre Le Local Government Board prend de disposition^ pour le rapatriement des réfugiés belges, aussi prochainement que possible. Lo pétrole Ces derniers jours,le Conseil SntcraUi.' des pétroles a fait une tournée en Ecosse, où. il a assisté à l'ouverturo officielle de lu ligne de tuyautage établie à travers l'Ecosse, le long .du canal de la Clyde au Forth, afin de fournir à la flotte britannique, dont la base ost à Rosyth, un courant continu do combustible et d'huile. Ce tuyautage est le plus long qui existe en Europe, Il peut débiter 100 tonnes . d'huile par heure- Un mandement du cardinal Hartmann Lo cardinal Hartmann, archevêque do Cologne, s'efforce. de rassurer les habitants elo la ville qui doit être, comme* on sait, occupée par los troupos britanni-eiues." J'apprends, dit-il, de la commission d'armistice, que la convention faite avec • l'ennemi assuro à tous les habitants des districts à occuper la liberté porsonnello et L'Inviolabilité de leur propriété, une nourrituro suffisante et la protection eon- I tre tout sévicc. Dans ces conditions, per-s'onno no doit quitter son foyer et tous devraient aider au maintien du calme et do l'ordre. " Le cardinal Hartmann avait moinis do sollicitude naguère, à l'égard de3 Belges et des Français soumis à l'atroce oppression de ee3 compatriotes, Un musée de la guerre Londres s'entend à glorifier l'héroïsme de nos soldats. On annonce qu'il va être créé un Musée National commémoratif de la guerre, dont le but est de vulgariser l'action do l'armée et du peuple belges depuis août 1914. • v'V* - Le Roi à la Cour de Cassation La Cour de Cassation a reçu le Koi, lundi matin, à 11 heures, à l'occasion de la reprise de ses travaux Le Souverain, arrivé en automobile, a été roçu au pied de l'escalier du palai3 par Al. le premier président Van Ise-ghem, et par uno délégation do la Cour. Le lioi était en uniforme. La foulo massée sur la place Poclaert a ovationné lo Souverain, qui a été conduit dans » la sallo de la Cour, où des délégations! des (diverses chambres et du barreau étaient massées. Monsieur lo premier président Van Iso-ghein a remercié lo Koi de venir lione-rer ce Palais d'où lo Droit fut violemment chassé et où lo roi et l'arméo l'ont iait rentrer en triomphateur. Il rappelle los atrocités allemandes, les phases principales de la guerro. Il oxpliquo l'attitude do la Cour de cassation, ejui éleva sa voix pour proester contre les violations du droit, et ;ermino en disant que la magistraturo j'associera à l'effort do reconstruction du )ay3 dans lo cadre do notro pacte fon-iamental, ot que lo pouvoir judiciaire est a sauvegarde du peuple dans uno dé-nocratio sage et laborieuse. M. lo procureur général Terlinelon dit lue la Belgique est l'image du droit vainqueur de la force et l'instrument do a justice do Dieu. La magistraturo a pu indurer bien des choses, mais elle no >ouvait souffrir qu'on toucliût à la Justice elle-même : elle quitta le prô-oiro. L'orateur estime que la stricte ap->lication do la^Joi rendra à nos populîU-ions les mœurs paisibles et douces quo a guerfo est venue bouleverser. Il rend lommage ù la mémoiro des magistrats ombés à l'année, voulant combattre pour 0 Droit, ils sont morts pour lo Devoir. II saluo la magistraturo française repré-entée par la Cour de Douai. Comment éparer désormais, dit il, le souvonir glo. ieux du soldats belgo et du soldat fran-aisEnfin, après un hommage à la reine t aux entants royaux, il déclare ouverts ds travaux do la Cour, au cri do : Vivo > Roi, quo l'assistance répèto longué-îent.M, Eugèno Hanssens, au nom du bar-eau, prononce uno éloquente apologie du )roit et un réquisitoire contre les cri-les allemands. Maintenant le droit est essuscité Pulsso-t-il régir lo monde jus-u à la fin des siècles ! A midi, nu milieu dc3 acclamations do 1 magistrature, du barreau et de la fou-» lo roi quittait lo Palais do Justice. vV ^ LES GRIMES ALLEMANDS Saint-Ghislain devait sauter La petite ville do Saint-Ghislain, eituéo resquo à mi-route en'ro Mous ctlafron-ère française, n'a échappé quo par lo lus grand des hasards, à l'extermina-on préméditée des Allemands. Lss jeudi et vendredi qui précédèrent ^ 11, uno centaine de bomi é3^ avaient é placées on divers endroits. Reli>.eâ 3-r des fils électriques, elles étaient ma. festement destinées a fairo sauter la lie au signal donné. Lo vendredi soir, alors quo los obus loiiumcla si'/f Jaiezit <lo loulou juirtii, (/>» •OiJiWreo jtWjios explosèrent, Hocouaiit ufco 1« région. IIourousomoiiL, l«>.s ( Vnn. >iis qui so trouvaiont alors A 15oussu, linin, Thulin et Dour no répondirent s à cet appel meurtrior. - . - ïeurougement aussi, des mines placées & la bilurcaUon do3 voies ietrees da

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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