La métropole: journal quotidien du matin

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01 december 1918
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s.n. 1918, 01 December. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f76639m66m/
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LA MÉTROPOLE 10 GE-NTIMSS le numéro JOURNAL QUOTIDIEN DU MATIN 54, RUE NATIONALE, 54, ANVERS Dimanche i décembre 191S s Journal admis par la censure Les origines de l'activisme 11 est certaines dates et cartafe tatfe qu'il n'est pas inutile den^C 1er, pour dégager do l'ombre oiell* s'enveloppent les origines ToVroeufaui ont assisté à l'éclo-sion du Canard intitulé " Vlaarachc ■&s\ se rappolloront «rtonenwg qu'il s'est posi dès 1 abord en organe antipatriotique ot anti-Sllie Les journaux anversois qui faisaient alors leur essai loyal, mais avorte de publication sous censure, virent immédiatement dans cet intrus un faux-trère. Tous ceux de nos confrères de la presse qui travaillaient à ootto époque, pourront témoigner des luttes incessantes qu'ils avaient a soutenir contre le "regearingsrat" Schiff et les suppôts de la censure allemande, alors que. les Bayens et autres rédacteurs du journal èn ques-■ tion, avaient avec ello les meilleures relations. Dès sos premiers numéros, le "Vlaamsche ISieiuvs1 s'attaquait; à l'incarnation mémo du (patriotisme belge, le cardinal Mercier. Ses article? scandaleusement partiaux à l'égard do l'Allemagne et empreiuts (lune haine mal dissimulée à l'adresse de l'Angleterre et de la France, étaient un objet de stupeur pour ceux qui s'attardaient à les liro el avaient peine à concevoir un jour nal soi-disant belge jouant un i'ôl< semblable. Mais 6ien plus grand fut l'étonné ment quand on vit des personnalité: connues du mouvement flamand per mettre l'inserî/ion de leurs noms dan.' cet organe et tolérer qu'on les citil comme l'ayant refcommàndé et ç'ou-vqrt d'éloges. La mesure fut comblo lorsque, le ( novembre 1915, alors que la presss patriotique avait déjà depuis cine mois,'jugé nécessaire do disparaîtra le "Vlaamscho Nieuws" se présents ayant en immense manchette cetts immense infamie : "Une letti'o dt député M. Adelfons Henderickx". Quel que fût le contenu de soi pamphlet, en choisissant pour tribu ne semblable dépotoir, le député Hen deriekx brûlait ses vaisseaux. Il n'es pas un seul vrai patriote qui n'ait d&s ce moment, frémi d'indignatifir contre ce geafe. Mais enîretemps .avait eu lieu tu événement important qui allait four nir au mouvement das "martyrs" i exploiter. Par arrêté ministériel er date du 5 octobre, MM. Do Clercc et Jacob avaient été frappés de lt mesure que l'on sait. Il importe de donner quelques précisions sur cet incident. Le 17 septembre, M. lo ministr Poullet manda nu Havre René I) Cleroq ot, lui reprochant l'-aititudi do son journal "Vlaamsche Stem" publié on HMlande, l'invita à choisir entre la direction de cet organe et son poste officiel de professeur ù l'Athénée de Gand. Au cours de l'entretien, lo poêle eut tout le loisir d'exposer ce qu'il croyait aa justification, mais elle fut si peu convaincante que le ministre conclut en lui donnant cinq jours pour rêïlé c\nr. Ce délai expiré, Do Clorcq répon dit : il choisissait la révolte. La conséquence ue se fit pas attendre. Ello parut au "Moniteur belge", dans les termes suivants : Par arrêté royal du 5 octobre 1915 M. René Do Clercq, professeur A l'Athé née royale de Gand, directeur du jour nal "Vlaamsche Stem", est releva d( ses fonctions. Par arrGté royal dit S octobre 1915 lo docteur Jacob, directeur du journa] 'Vlaamsche Stem", provisoirement professeur de l'enseignement moyen, es rayé de la Ii3te des docteurs en philo Sophie _ ot lettres parmi lesquels s'exorc: lo choix en vue des postes à conféré! dans l'enseignement de l'Ftat. C'est au début de novembre. seulement que l'écho de oes faits, arriva ®DBelgique occupée, et aussitôt le Vlaamsche Nieuws", agitaint quotidiennement ses deux martyrs, redoubla la vigueur et l'acrimonie de la campapie efirénêa qu'il menait de-puis lo début, aussi odieusement qu'impunément, contre notre gouvernement légitime. Les choses on étaient là lorsque fut convoquée, au local "Koningsken" ruo aux Laines, à Anvers, une réunion de flamingants ayant pour bul de faire connaîlre les griefs que les Flamands croyaient itovoir élever tant à 1 intérieur qu'à l'extérieur du pays. On chercherait en vain dans le "Vlaamscho Nieuws", l'annonce ou le compte-rondu de cette assemblée. lit s'y rencontra des Flamande de tout bord, curieux do savoir co qu'allait être cette (réunion, subitement convoquée après plusieurs mois do silence. Bo'rms était l'orateur annoncé, et il vint pour l'entendre, outre les Henderickx et les Sips. — traîtres de demain, — d'autres propagandistes flamands destinés au contraire à rester dans la voie diroite. C'est peut-être ce jour-là — 28 novembre 1915 — que so fit la première démarcation. Le docteur Borms ouvrit la séance et stigmatisa 011 termes énergiques, ce qu'il appelait l'odieux acte arbitraire posé par Je gouvernement visa-vis do deux défenseurs do la'cause ilamanda ; puis il développa son programme des nouveaux desiderata des flamingants, notamment la séparation administrative avec u,n gouvernement et une armée spéciaux pour 'es Flamands, une université flamande, etc. Le député Hendorickx ratifia tout le discours de l'orateur précédent et fit siennes ses déclarations. D'autres assistants firent de même. Mais alors so plaça un incident significatif, que n'avaient pas prévu les organisateurs des paliabres, et qui ontre d'une façon péremptoiro que, des ce jour, les Flamands do sens droit ot {l'esprit patriotique Ie devoir 01 l'avocat Van^OeM^vf 'Tr*" M' blée dans l'idée de\&e /Tan Cauwelaert si Bétons renouvelait con- tfiatrih ^ PU'-i abS6n' 3eS insu»«ntes «iatribeo qu il avait publiées peu de jours .avant sous le titre : "Van Cauwelaert. qu'as-tu fait de ton frère 9 " Vuand tous les orateurs de la cli-ri^LieUr™t dégoisé leur fiel, M. Van La iti °°urageusement la paro--il déclara que M. Van Câuwfi- laert devait avoir de bonnes raisons nnur ius'ifier son attitude, et ajouta f!"J, »ous les vrais Flamands pa-lui-même applaudissait des deux mains à la mesure prise par , le gouvernement contre Do Clercq et • jacob. Non sans une noble energio, M. Van Ookel, se faisant à son tour justement agressif,- regretta que _ Ile gouvernement ne disposât pas d un moyen pour agir de même à l'égard de certains députés du pays occupe, comprenant leur devoir d'uno^ singulière façon. Et, ce disant, 1 orateur fixait dons les yeux le représentant Henderickx. Celui-ci devint blêmo et reprit la parole pour dire qu'il était bien d accord avec lo programme de M.Bornas dans ses grandes lignes, mais qu'il s'en éoartait dans le détail. M. Van Oekel répliqua qu'il ne sV g'issait pas d'essayer de battre en retraite ; les vrais Flamands savaient. maintenant à quoi s'en tenir au sujet de la conduite do M. Henderickx et ils ne manqueraient pas de le lui montrer après la guerre. Ces déclarations do M. Van Oekel avaient stupéfié toute l'asoamblée. On chercha des yeux M. Henderickx pour voir s'il ne tenterait pas un dernier ejfort on vue d'aplanir le différend, mais il avait disparu comme par enchantement. En faut-il d'avantage pour démontrer que dès cette époque l'abîme était creusé, entre ceux qui devaient trahir et ceux que leur conscience do patriotes retenait loin des errements irréparables. Qu'on no nous dise plus, après celà, que l'activisme n'existait pas en 1 1915 ot que les souscripteurs aux œuvres de René De ' Clercq étaient • ignorants do la vraie portée de leur ' geste. C. D. ! L'ACTUALITE A PROPOS D'UNE CONTROVERSE JURIDIQUE i En attendant la réunion du Congrès do la Paix, sur l'agenda duquel se trouve inscrite, assure-t-on, la question do la situation juridique de l'ex-empereur, du 1 kronprinz et d'autres personnes do leur ■ ontourage, le débat au sujet do l'extradi-• tion <le Guillaume 11 continue à occuper t juristes et publieistes. Si l'ex-emperour doit être considéré simplement comme coupable d'un délit politique, lo débat n'a plus do raison (l'être : tout lo mondo est d'accord pour déclarer l'extradition impossible. Ainsi les gouvernements ont refusé d'extrader les régicides, bien que ceux-ci ne participent plus aux immunités de l'asile politique. Mais il y a délit politique ot délit politicvuo , En droit international criminel, on dislingue entre délits politiques purs et sim , pies et délits politiques "complexes" 01 1 "connexes". Ij'&staasslnat du chef dio dans un but politique constitue un déli 3 politiquo complexe, lo lait délictueux lé 3 aant A la fois» l'ordre politique et un inté » rêt privé (délit unique) . Le délit politi quo connexe est celui, par exemple, com . mis par des révoltés s'omparant des usl-, nés do l'Etat, détruisant des propriétés privées ou publiques, pour arriver au ren versement du gouvernement : ici des délits do droit commun so rattachent ù un délit politiquo pur comme lo moyen se rattacho au but. Cette distinction ost vivement combattue, à cause de la difficulté de la qualification et de son caractère ilio-. gique et l'on préfère l'expression t " délits politiques relatifs". D'autres systèmes ont été préconisés. Le motif poIiti:juo suffit-il ? (Non, car alors il faut considérer comme des actes politiques le cas de Charlotte Oorday, assassinant Marat, du peintre Courbet, faisant démolir la colonne Vendôme, et même l'attentat do Guitoau contre lo président | Garfield. C'est seulement quand au motif politi-, que vient so joindre l'intention d'atteindre un but politique quo l'infraction peut-être qualifiée de politique. Il y a aussi le système de la prédominance — adopté par la Suisse — qui a le défaut do prêter le flanc à de gira-V03 critiques. Cot^ment apprécier l'impor-i tance relative du caractèro politique et do l'élément non politique ? Notons, en passant, que la loi d'extradition des Pays-Bas, du G avril 1876, admet l'extradition pour les délits complexes, quel que soit leur caractère prédominant.Il y a aussi le système plus heureois do3 usages de . la guerre, ayant pour fondement l'analogie entro la guorre internationale et la guerre civile, Cela suppose, il ost vrai, une codification précise des usage3 de la guerre. Arais ce système, adopté par l'Institut do droit international dans la session d'Oxford, a le mérite de mettre en lumière un clément dent on n ^ •*>as suffisamment compte jusque-la, à savoir la légitimité du moyen omployo pour attendre uno fin politique. .Le susdit Institut,, dans sa session de Genève (1892), proposa de refuser l'extradition pour délits politiques relatifs, lorsqu'il s'agit des crimes les plus graves au point do vue do la morale et du droit commun. Or, quand un chef d'armée ou un dhef d'Etat ost en jeu, ils doivent so souvenir quo# les Etats, comme les individus, sont lies par lo devoir moral. Si cette théorie avait été admise plus tôt, on n'aurait point refusé d'extrader les communards, qui avaient mis à onort des otages, contrairement aux règles de la guerre. J/e-v-empereur n'est pas seul d'ailleurs, ni comme accusé ni ccuftme fugitif. Luden-dorff —^ le dictateur, dont l'inlluence parait avoir éclipsé cello de son maître — est l'hôte de la Suède. Logiquement, il faudra demander également l'extradition do co sinistre personnage. t * * * i_,a question est toujours controversée, d autant plus que, ni au point de vue du cas spécial dont il s'agit, ni au point do vue des règles à appliquer, ni enfin en ce qui concerne la procédure ou la compétence, il n'existe de préoédent. Or, le droit International est surtout fondé sur des précédents. M. Clunet, directeur do la "Revue do dro't international privé", se déclare adversaire du système do l'extradition. M. \ i oie. te, ancien ministre, est du môme avis. D'na avis contraire sont Mtrc Robert, du Boi-reau île Paris, très connu cmrace avocat criniinalogiste, aiiisi que Mtro Barthélomy, consulté par lo ".Matin" do Paris. On a demandé l'avis de s.'r Thomas Barclay, uno autorité en matière de droit public international, et président de t'Institut de Droit International. Aux yeux ou distingué juriste anglais, quand li ost deniontro que l'accusô à'agi sur l'ordre d un ^ autre sans savoir si l'ordre était donne dans uno intention criminelle, lo véritable auteur du crime est responsable de sa perpétration. Mais sa culpabilité doit être préalablement établie. Entro la personne qui a commis un acte incriminé déterminé ot l'Empereur, on devrait rechercher d'innombrables intermédiaires avant do pouvoir atteindre le criminel placé au sommet de la hiérarchie. Cela n'empêche les représentants des puissances do l'Entente do fairo auprès du gouvernement néerlandais des réserves au sujet do l'hospitalité accordée à l'ancien souverain allemand et dos membres du parlement néerlandais do poser à ce sujet des questions à leur gouvernement. Spectator Surje^raiî Les trains pour Boom À partir do lundi 2 décembre, les trains suivants seront accessibles aux voyageurs sur la ligno Anvers (Sud) -Boom : Anvers Dép. : | 4.301 7.30111.30 j 1G.30 ! J9.CG Boom Arr. ; | 5.22 I 8.2? I 12.30 1 17.22 ( 20.22 Boom Dép. : I 5.37 j 8 37 j 12.37 i 17.57 110.37 Anvers Arr. : I G.311 9.31113.22 11S.311 21.31 Tous ces trains feront arrêt dans les gares intermédiaires. Les bagages ^ sont a<Imis au fourjgon. Il no sera délivré quo des ooupons simples de 3o classe, aux prix ci-après : pour Hoboken fr.0,30; pour la rue de la Chapelle ïr. 0,10 ; pour Iiemixem fr. 0,60 ; pour Niel fr. 0,70 ; peur Boom fr. 1.—. Un bon point à l'actif de noiro administration dq3 chemins do fer qui, on peut lo constater, ne .néglige nen pour faire faco aux difficultés semées conïmo à plaisir par les Boches fugitifs en vue de retarder la reprise des services. Une bonne nouvelle pour les évacués français La semaine prochaine partiront d'Anvers les premiers trains destinés à. rapatrier les évacués français. Il avait d'abord été décidé que ce sorvico commencerait dès lundi, mais il y a eu contre-ordre, et nous ne savons pas encore quel sera lo jour exact du premier départ. Il y aura probablement trois trains quotidiennement. Ils emporteront gratis, non seulement les évacués d'Anvers, mais aussi ceux do la région et mémo de toute la campine, qui seront concentrés ici. Voilà uno nouvelle qui réjouira nos chers amis les Français. L'état des lig'nes Sur de nombreuses lignes de chemin de fer, les trains circulont déjà depuis plusieurs jours, mais no sont encore accessibles qu'aux militaires et au personnel de l'administration. Aussi en ost-il, par exemple, do h ligno do Hasselt, où règne un trafic plus intense-quo jamais. C'est par là que sont passées toutes les 4e et 5o divisions de l'armée belge qui vont monter bientôt, aux côtés de leurs alliés, la "Wacht air Rhein ". Tous les transports de munitions et de ravitaillement pour ces troupes suivent la môme voie. Si certaines lignes sont ouvertes ou pas-sago des trains, id'autres sont oncorc complètement encombrées et devront 6tro déblayées pa^ le géni.e; ^ avant mêjmo qn'uno seule locomotive puisse y ]lasser. Il ost impossible notamment de gagner Turnhout ou même Iîerenthals. Do Lierro à Iîerenthals les voles sont littéralement encombrées de matériel que les Allemands avaient préparés pour la fuite et qu'ils n'ont pu emmener .Nos ennemis ont fait là, sur place, un vérita: ble marché de tous les objets, fruit de leurs larcins, qu'ils no pouvaient emporter. Machines à coudre vendues 2C frs, pianos à 100 frs, otc. Tout le reste est demeuré pêie-niêto à la disposition des maraudeurs ot entremêlé de wagons do munitions qui rendent lo travail de déblaiement extrêmement périlleux. Sur la ligne Glieel-Mcll, autre antienne. Là, dans lo elésarroi de l'évacuation deux trains boches se sont télescopés e ont pris feu. L'accumulation monumentale des débris i do l'accident est évidemment restéo sui ■ place, obstruant complètement la voie, c • dégageant une odeur si épouvantable ■ qu'on a tout Hou de croire qu'une gran do quantité de cadavres gisent on des ' 60US. Les « bedits brovits » perdus Partout dans les wagons do marchandises abandonnés chargés par les Boches en fuite, le génie belge et le personnel dos chemins do fer retrouvent le3 produits des larcins et des réquisitions inouïes commis à l'encontre de tout droii par nos infâmea oppresseurs. C'est l'hls toiro du maraudeur qui a si bien bourri ses poches de fruits volés qu'il ne peu plus repasser par la petite ouverture pratiquée dans la haie pour sa sortie e doit tout joter do peur d'être attrapé pat les gendarmes ! A la gare du Sud, l'ouverture d'un wagon do produits pharmaceutiques dam lequel, du reste, les maraudeurs étaien déjà venus fureter, a amené la découver te do toutes les boîtes et bocaux provenant do la colloction du cours elo pharmacie ele l'Université de Gand. Toutes les étiquettes portaient encore intacito e.et,tc mention. Et nous qui croyions que l'Université flamandiséo do Gand était la fille cliéric ele nos tyrans ! Pères sans entrailles !... Le Coureur ■ "VW— Du sucrej>. v. p. ! La population civile est très intriguée et passablement mécontente du fait qu'au-cuno distribution do sucre ni do miel n'est annoncée pour le imois do décembre Renseignements pris à la meilleure source, c'est à uno vieille connaissance, quo nous croyions morte et enterrée depuis longtemps, qu,'-ost dû co singulier don de joyeuse rentrée. Nous voulons parler do l'impérissable M. Lebûreau. Les stocks de sucro actuellement existant et provenant de la campagne sucriè-re écoulée, sont suffisants pour alimon-ter toute la population durant au moins deux mois. Sans doute, on no sait pas encore quel sera le rendement ele la prochaine production, les betteraves étant encore en terre ; mais il no faut pas, en matièro el'alimenfnUcn, pousser la prudence jusqu'à se laisser mourir de faim aujourd'hui afin d'êtro sûr d'avoir de quoi vivre demain ! Aussi n'est-ce point là lo motif qui nous privo co mois-ci do la ration de sucre. Il est ailleurs. M. Lebureau, encoro un peu étourdi par les événements, n'a pas oncorc eu le temps do mettro tous ses livres en règle. Et si l'on sait dès à présent quo les droits boches do 1 fr. 70"au kilo do sucro sont abolis, si l'on a fixé eiuol serait- lo prix do vente du sucre à la population, on n'a pas encore déterminé à quel prix les raffineries devraient facturer aux comités. Et cependant que M. Lebureau procède à cette difficile opération d'arithmétique, la distribution du sucro est tout simplement suspendue. Espérons quo cette fantasmagorio ne va pas durer, et epio d'ici peu la population recevra du sucre, dût-on, peur ne pas brouiller les calculs du dit Lebureau, lo payer quelques centimes en plus. Rien no serait plus simple que de faire distribuer encoro la ration habituelle pour uni mois, et l'on aurait, pendant ce temps, tout lo loisir de procéder aux calculs et aux statistiques nécessaires. La population apprendra avec plaisir Cju'il y a du sucre, mais elle aura encoro bien plus do plaisir quand on le lui donnera l ** * A propos do sucr.e, il n'est pas sans intérêt do révéler encoro un eles aspects de la grande volerio allemande en Belgique.Sur cliaeiue kilo do sucre, nos " maîtres " avaient, depuis ces derniers mois, imposé une taxe nouvelle do 1 fr. 50 et doublé lo droit d'accises qui était préalablement de 0 fr. 20. C'est pour cela que nous payions lo sucre 3 fr. 15. _ Si l'on tient compte ejuo le suen:e destiné aux confiseries devait acquitter des droits encoro plus exorbitants, 0I1 arrive à cette conclusion que le soul impôt sur lo sucre rapportait aux sieaires de S. E. le gouverneur général, la co-quetto sommo do 150 millions par an. Vous avez bien lu : cent cinquante millions. Mais, par bonheur, ils n'ont pas eu lo loisir d'achever l'exercico en cours LE CHATIMENT Les arrestations à Bruxelles M. le président Bonoidt a fait écrouer à la prison de Forcst le sieur Emile 1 Pels, "Milo", qui- avait pris la direction du "Bruxellois'- après la fuite de "Marc de Salin" (Henri Belvaux) . La Sûreté railitairo, aidée par la bri : gade judiciaire, a procédé à 1 aiirestatior de plusieurs Lillois qui se trouvaient è Bruxelles depuis* octobro dernier et qu: sont accusés par des habitants de Lille d'avoir été au service eles Allemands er qualité d'informateurs militaires. Ces pce sonnes, Victor D^srousseaux et sa femme née Liebrecht, Fcrnand Doublemont, Lu cie Van T'huyn v\ Arthur Thibaut,ont ét< expédiées à Lille, sous escorte, pour } êfre mises à la disposition de la Sûreté anglaise et être "confrontées avec leurs accusateurs. • — !J CHASSE MJCïmSïES Justas paroles Nous retrouvons, parmi les nombreuses notes que tout bon journaliste a accumu lces pendant l'inactivité forcée de cc; quatre ans, les phrases suivantes entrai tes d'un discours que prononça M. Pau Segors, le I8mar3 1917. lofs d'une réu nion de l'Association générale belge ai Itroeadero : " Vous connaissez la dovise : "Divid et impera"... C'est fort do cet axiome qu le loup devenu berger, a convié ces der niers jours quelques brebis galeuses dan son bercail xle Berlin. Les Flamands sa chant rester dignes de leur passé, répu dient sans condition toute libéralité qu leur vient de la main toujours ensan glantée de ceux qui ont élevé entre eu: et nous une barrière de mort. La natioi bolge saura régler elle-même sa vie inté rieure, librement, dans son indépendanc reconquise, selon les règles de la justice Nous nous refusons à prendre place i de nouveaux foyers qui ont été allumé; par des mains incendiaires et attisés pa la duplicité de nos bourreaux. Ces foyer là, les Flamands eux-mêmes sauront, dè l'aurore de la délivrance, les éteindre e les balayer." Nous voyons aujourd'hui, quo lo^ minis Lro exilé n'avait pas trop présumé dupa triotisme dos Flandres. Deux embusqués Nous recevons la lettre suivante : " Applaudissant à votre campagne pa triotiquo conî-ro los traîtres activistes nous trouvons inouï, su«':\pcct, que plu sieurs do ces renégats occupent encore à cette heure de justice, d'importante fonctions officielles dans notre bonn ville. " Pour ne citer que deux de ces car busqués, comment se fait-il que M. De nuce continue, au Musée Planlin, à êtr payé, logé, chauffé, éclairé et blancl aux frais de ses concitoyens, dont il n' cessé de combattre les sentiments patrie tiques sous la protection des bayonnette allemandes, et qi e M. E. do Bom, pea sévère à arborer devant les habitués d la Bibliothèque Communale l'énorme ce caxdo dont il bafouait, avant lo 12 ne vembre dernier, les trois immortelles c indivisibles couleurs ? ; n On se domando avec une égale sui i prise comment le "Nieuwe Rotterdamsch Gourant", s'il a.,quelque souci de cont; . nucr sa vente on* Belgique, n ait pas ri pudié, —• ne fût-c© quo par intérêt — ! prose germanophile d'un correspondai aussi pou national quo M. do Bom V. " Chez les douaniers et accisiens La réunion qui a eu lieu le 23 couran c-n vue d'organiser une grande manifes tation populaire, pour fêter la délivrance —, manifestation dont M. le bourgmestr d'Anvers et M. lo gouverneur de la pre vince ont accepté la p.résidenco d'honneiu — a exclu des sociétés do musique pai licipantes, la société "Verbroedering de Vlaamsche Toi-en Accij nsbedienden" ,coir me ayant pris part au mouvement acti viste. Cette société, qui a toujours été soute i nue de toute manière par tous les orgs nismes préposés à la division du pays . ost tristement célèbre dans los milieu: douaniers où elle n'a cessé de cherche à semer la haine et la discorde. So: président actuel est un certain Van de: Neste, qui, de simple douanier de 3e clas se à Anvers-sud fut, de promotions e promotions, élevé finalement, il y a troi mois, au rang do commis aux écriture de 1ère classe, toujours par la grâce de Bodhes. Lui-même ot une trentaine d'individu de son acabit faisant partie de l'adminis tration- des finances d'Anvers, s'étaien commodément installés dans les poste grassement rénumérés des ministères flair boches. Là, traitement complet, gra.t.vfi cations supplémentaires de 3l'0 à 500 fr. parcours gratuit en seconde classe sur 1; ligne Anvers-Bruxelles, rien ne manquai à leur râtelier. Leurs noms, à ele rares exception près, figurent avec des titres de chef d bureau, directeur, etc., dans les deux oi troi3 derniers numéros du Moniteur "of fi ciel" pour le territoire occupé. Pour qu'aucun fleuron ne manepie i la couronne, quatre-vingt huit, membre: de la société en question ont signé l manifeste en faveur de l'Université bocli do Gand.J wv- La vie militaire La position des troupes belges Communiqué officiel du 29 nov. 1918 Pais de changement à la situation de; troupes. Aujourd'hui vingt-neuf noveli bre nos éléments avancés se Irouvcn immédiatement à l'ouest de la fronti,èr« germano-belge. L'entrée du Roi à Liège Les Belges à Aix-la-Chapelle 30 novembre (officiel) . — Aujourd'hui 30 novembre, la famille royale a fait s0i entrée dans Liège, à la tète des troupe; qui on 1914 assurèrent la défense hér.oï que de la ville. Lo3 Souverains, le général Léman, l'armée, ont été acclamés par une foule cr délire. l'resqu'en même temps une de nos bri gndo de cavalerie entrait dans Aix-la-Chapollo à la demande do l'autorité allé mande " Die Wacht am Rhein „ Actuellement l'armée allemande de campagne est à peu près sur le Rhin, dans sa plus grande partie. Nos 4e et 5c divisions occuperont environ 5.000 kilomètres carrés de territoire allemand. Au Rhin, elles prépareronl la défense de la ligne d'eau, en y établissant dos tranchées, des défenses accessoires, etc., et en se tenant d'une manière générale prêtes à parer à toute surprise, soit de l'intérieur, soit de l'extérieur de la zone occupée.Les nouvelles d'Allemagne montrent l'armée de campagne allemande rentrant en bon ordre.On ne sait encore rien de précis au sujet de la démobilisation de ces troupes. En attendant les troupes de l'Entente doivent être prêtes à toute éventualité. Les engagements volontaires Les engagements volontaires deviennent plus nombreux de jour en jour.Tous les matins, un train spécial emmèno vers Bruges, où ils recevront les premiers éléments d'instruction militaire, des centaines de jeunes gens, et aussi d'anciens soldats qui, renvoyés dans leurs _ foyers pour une cause quelconque, n'avaient pu rejoindre l'arméo. t , Près de cinqua'^e pour cent dçs engagés se présentent' pçux ECHOS Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Cortège patriotique. — A 11 h. du Iïialilî, cortège des sociétés de Borgeriiout. CONCER rs POPULAIRES c Parc. — A 11 li. coucert par la musique du 17° do ligne. SPORTS ï Antwerp Footbaiï chib — A 2 h,, match entre l'équipe représentative do la '2me D . A et ia 1° équipe du club. : Les firmes ci-dessous constituant _ 1 Association Charbonnière Anversoisc n'ayant pas voulu se compromettre ni avec l'ennemi on faisant le commerce en charbons allemands, ni avec les activistes en participant à la répartition do la Kolen-bedfeoling voor Vlaanderen 1 (o^anisniid éminemment polîtique) seuls autorisés à fournir des combustibles à la population et à la petite industrie.se 6ont vues, par oo fait, dans l'impossibilité do continuer l'exercico do leur commerce. Elles font actuellement des elé ma relies 1 auprès des autorités compétentes dans lo ■ but do pouvoir reprendro lo service do 1 leur clientèle aa produits belges, les ' charbons offerts en vrçnte actuellement ' étant de provenances tfllomando ou activiste.1 Verset et Ducarme ; Strybos et Cie ; Paul Lefever ; Vvo Aug. Do Bruyn ; J H. Leclef ; G. Schul ; Albert Labiau-' Van Roey ; Lecomto-Roeis ; Comptpir * Charbonnier Maritime Soc. An. ; G. ' Lebens } Jos. ïlerrebrant ; Louis De Block. 1 Lettres anonymes ■Nous informons no3^ correspondants epic J .nous ne pouvons tenir aucun compte des lettres anonymes qui nous parviennent. > Elles sont impitoyablement jetées au pa-" nier. Pai^ contro la discrétion est assurée { aux signataires qui stipulent no pas vou-3 loir être nommés. ï La retour des prisonniers de guerre ; et internés 1 Samedi soir, est arrivé on gare d'An s'ers un train, amenant d'Essclien 30K1 " prisonniers do guerre évadés d'Allema- * gno- un à un ou par petits groupes, cl qui, après avoir traversé toute la Hollande, s'étaient réunis à notre _ frontière du nord pour regagner la patrie. Du 2 au 11 décembre prochain, deux trains seront formés quotidiennement en Hollande —< excepté le dimanche 8 — ! pour rapatries les soldats belges internés en Hollande. Ces convois ne viendront 3 que jusque Capellen. 0 Ainsi quo l'a eléclaré vendredi au Sénat le chef du Cabinet, la rentrée des . prisonniers de guerre retenus en Allemagne, commencera lundi. 2 Les 1470 officiers, sous-officiers et sol- 1 dats français' et belges internés à Genève a ont quitté la ville lundi, pour rapatrie . ment. Le retour des 16.500 internés fran 3 çais et belges encore actuellement er . Suisse durera jusqu'au 9 décembre,à rai q son do deux trains par jour. La distribution du cl.arhon * Sur les instances réitérées de notre Chambre de .Commerce, l'autorité mili - taire a décidé de saisir, à des prix à dé-e terminer, tous les stocks de charbon se ■ trouvant encore , élans les dépêts ci '* magasins de la place, et d'en confier la a répartition entro los habitants au comité l,: local. 11 va do soi quo ne font pas partie de cette saisie les charbons indûment achetés aux Allemands par certains fricoteurs ;, après la conclusion de l'armistice. .Ces - derniers stocks sont et restent butin de guerre. e Ajoutons que les firmes constituanl - l'association charbonnière anversoise et ', qui se sont abstenues, par patriotisme, - do participer aux distributions organisées c par la "Kolenverdeeling voor Vlaandc- - ren1', se sont adressées à l'autorité mili- - taire en vue d'ol/enir bientôt la possibilité de reprendre leur commerce anniliih! - pendant plusieurs années. > Nos quais de déchargement i Les hangars des quais sont encombrés r ps^ d'énormes quantités de charbons et 1 de bois. Ces derniers appartiennent à la 1 Ville. Leur présence en cet endroit con-scitue une évidente entrave au déchargement des grands navires qui sont atten-' dus incessamment dans notre port. Espé-' rons quo l'administration communale va 3 prendre d'urgence les mesures nécessai-, res pour assurer l'évacuation de ces om-s placomente, et faciliter ainsi lo ravitaille-' mont de l'armée et du pays, en nvjmc 3 temps que le relèvement rapide du pori d'Anvers. Un « cacheur de cuivres « ' On nous signale comme digne el'admi-[ ration la courageuse et habile industrie de M. Jos. Sclieefhals, électricien, rue , Anselmo, qui a réussi à soustraire aux ' réquisitions et aux perquisitions des Bo-3 elles, des quantités innombrables' de cui-1 v.re et de laine, appartenant aux plus riches maisons et établissements de la ville. A chaque nouvelle réquisition, ne se \ fiant à nul autre qu'à lui même.M.Scheef-' hais a travaillé sans relàcho. à cacher 3 cuivres, bronzes d'ai-t, laine, pneus, etc., 3 epie la rapacité des occupants exigeait de nous tous. Ce qui ne pouvait être dissi-, mulé chez les particuliers, il l'a transi porté ohez lui ou ailleurs, dérobant aux plus minutieuses recherches, même chea les absents, pour des certaines de mille francs, d'objets divers. Pareil dévouement à l'intérêt général ne peut passer inaperçu, et il est à. souhaiter qu'à l'heure où le gouvernement ré- > compensera 1e niérite, M. Sclieefhals, ne 5 sera pas oublié !... - Au trihunai correctionnel Les audiences correctionnelles», reprendront lundi, 9 décembre. Consulat du Mexique M. Rudolfo Ramirez, retour du Jlâvre ' où il était attaché à la légatiou mexicaine | auprès do S. M. le roi Albert, nous prie ' d'informer toutes les personnes faisant des affaires avec lo Moxique, que son gouvernement désireux de rétablir tout de suite son service consulaire en Belgique, vient do lo charger do réouvrir lo consulat général des Etats-Unis mexicains. Ixs bureaux seront comme auparavant situes aux numéros 11 et 13 de la rue Loys et ouverts ele 10 à 4 heures. Comité des évacués îrançais j> de Berchem Aujourd'hui, dimanche, à 3 h. 1/2, au Collège St-Stanislas, placo Van Hombctck, feto enfantaine. Tous le3 enfants des évacués français et leurs familles sont invités.Le " Foyer du soldat belge Au cours de leur voyage à Paris, fixé au G décembre, nos souverains visiteront le "Foyer du Soldat Belgo" qui hébergeait nos soldats en congé, convalescents ou libérés. Le Roi entretenait mensuellement à ses frais personnels 300 do nos troupiers,qui étaient admis au bénéfice ides bienfaits do l'institution. Les oantonnements de nos troupes Los divers groupes de l'armée belge sont cantonnés comme fuit : A Bruxelles, so trouvent le grand quartier général (G. Q. G.) avec la Go D.A., (D. A, c'est-à-dire division d'année) ; la le D. A., se trouvo à Gand; la 2e L). A., A Anvers; la 3e D.A.,& Saint-Trond; las 4e et 5o divisions sont on se _ dirigent vers l'Allemagne enfin la division de cavalerie tout entière est, jusqu'à nouvel otAJtq- cas ornée à Genck, rwvN/V' Les relations commerciales avec l'Angleterre La Chambre de commerce d'Anvers, nous communique l'avis suivant, qu'elle a reçu par l'entremise do l'Administration communale d'Anvers : " La Chambre de commerce belge à ' Londres informe ses compatriotes en Bel- : gicpie libérée qu'il existe on Angleterre de 1 nombreuses restrictions affecta u les transactions commerciales tant à l'importation qu'à l'exportation. " Elle attire leur attention sur _ les sérieux inconvénients qui résulteraient de l'inobservance de ces règlements et leur recommande très spécialement de se documenter avant d'entreprendre une affaij e commerciale quelconque avec la Grande-Bretagne ou ses colonies. " Ello se tient à leur disposition pour tous renseignéments." L'adresse de la Chambre de Commerce belge à Londres ( Incorporated) est 24, St.' Dunstan's Buildings, St. Dunstan's Hill, E. C. 3, London. A n vers-Harwich Rencontré un directeur d'agence de la ".Great Eastern lïaihvay", à qui nous demandons si le service An vers-Harwich pour passagers 11c sera pas bientôt repris. , » t —. En ce qui nous concerne, répond-t-il, il n'y a aucun obstacle. Tout dépend du moment où les autorités ouvriront l'Escaut à la navigation libre, et aussi des mesures que prendra lo gouvernement anglais à l'égard de ceux qui veulent débarquer sur son territoire. Il parait quo le consulat anglais se montrera fort difficile dans la délivrance des .passeports. —.Mais enfin, quand comptez-nous que vos bateaux marcheront ? —. " J'espère" d'ici trois semaines, et il n'est pas impossible que ce soit plus tôt. Peur les employés de ia ville Nous apprenons, annonce un confrère, que le collège a décidé de suivre l'heureux exemple donné par le Comité national, et qu'il sera alloué au personnel une indemnité égale à leurs appointements jusqu'à un maximum de 200 fr., à l'occasion do la libération do la Belgique. Arrivage de biscuits Un millier de tonnes de biscuits, se trouvant à Bruges où ils étaient destinés à la consommation de l'armée, arriveront incessamment à la gare du Sud à Anvers, pour être mis à la disposition du service de ravitaillement de la population civile. Lo déchargement de cct important transport so fo>a au quai d'Hcrbouville. L'enseignement technique pour la petite bourgeoisie La lettre suivante a été envoyée par la ligue "De Kleine Burger" au Collège des Bourgmestre et Eclievin3 de la ville d'Anvers : " Messieurs-, à l'occasion du premier conseil communal après l'occupation étrangère, M. lo Bourgmestre a dit quelques paroles concernant la situation do la petito bourgeoisie et a fait à ce propos la promesse, au nom de la ville d'Anvers, elo socoin.ir cotte classe de la population autant que possible. " Nous tenons à vous exprimer notre sincère reconnaissance et notre vive satisfaction pour ces déclarations, surtout lorsque M. le Bourgmestre parle de l'institution d'un enseignement technique détaillé pour la petite bourgeoisie. " Juscpi'ici il n'a été fait que trop peu dans cet:e branche et nous avons, dans la mesure du possible, essayé, d'y remédier on organisant ci'-va cours professionnels. Csous avons pu constater alors quel énorme travail il restait à effectuer. Dès lors il nous est infiniment agréable de; voir la ville d'Anvers prendre en mains | •l'organisation do cette œuvre idéale et 1 nous sommes convaincus qu'avec cotte puissante aide les classes moyennes en tireront les meilleurs profits. " Comme nous l'avons déjà écrit dans notre lettre du 9 octobre dernier à Monsieur l'Eehovin de l'instruction publique, nous sommes pleinement prêts à apporter notre aide à la réussite ele l'entreprise." Un organisme à constituer Nous ne croyons pas qu'il existe encore un service do renseignements concernant les machines, appareils, outillage, etc., que les Allemands ont enlevé durant la guerre, dans les usines d'une partie du pays pour les transporter dans celles d'une autre partie où il travaillaient pour leurs besoins militaires. 11 serait de la plus haute Importance, nous écrit un industriel, de le créer immédiatement. Los industriels qui ont été dépouillés de leur outillage pourraient ainsi s'informer où celui-ci se trouve et rentrer en possession de co qui leur appartient sans beaucoup de difficultés. Nombreux sont les industriels qui désirent se remettre à la besogne le plus vite possible, afin de travailler au relèvement économique du pays et de combattre le chômage qui pèse si lourdement sur la classe ouvrière. L'organisme dont nous parlons permettrait de commencer do suite les travaux préliminaires de remise en ordre de leurs usines et de leur outillage, en attendant le moment où ils pourraient se procurer les matières premières pour la mise en marche. Les Adresses au Roi La "Liguo des patrons industriels anversois", a envoyé au Roi l'adresse ci-après : " Sire, La Ligue des Patrons Industriels Anversois se permet de Vous présenter L'hommage de sa profonde admiration e'. do sa vive reconnaissance à l'occasion de Votro retour, dans la capitale à la tète do notre vaillante armée victorieuse.Ello vou3 exprime ses remercîments le3 plus sincères pour la sollicitude que Vous n'avez cessé do témoigner à notre petite industrie si éprouvée par suite de la longue occupation du pays par les ennemis. Elle adresse à Sa Majesté notre bien aimée reine, ses sentiments de profonde reconnaissance. Ello Vous renouvelle ainsi qu'à Sa Majesté la reine l'assurance do son indissoluble attachement à la Dynastie et aux institutions nationales. (s.) Alfred Martôugin, prés." Les "Sauveteurs d'Anvers" ont, de leur côté, envoyé l'adresse que voici :. " Exaltée d'admiration et pénétrée des sentiments de la plus profonde reconnaissance, la Société Royale des Sauveteurs d'Anvers, présente son hommage le plus ardent à son auguste Haut-Protecteur, le sauveur de l'indépendance de notre patrie bien-aimée, le champion des droits les plus sacrés de l'humanité ontière durant la lutte gigantesque livrée de l9l-l à 1918, contre l'abus de la force et la barbarie. " Pour l'agriculture Cinq mille chevaux do l'armée anglaise ont été mis à la disposition du gouvernement belge pour être distribués, à des prix fixés par adjudication ,aux agriculteurs. On commencera par les Flandres et le Tournaisis, et dos négociations sont ouvertes pour qu'il soit possible de fournir, de la même manière, des chevaux au commerce et à l'industrie. Le recensement des étrangers ^Lo procureur du Roi de Bruxelles vient d'adresser aux parquets et à la police une circulaire faisant remarquer quo tous les étrangers, naturalisés ou non, tombent sous le coup de l'arrêté-loi du 12 octobre 1918, réglant la situation des étrangers. Les listes des étrangers résidant en Belgique A'ont être dressées d'urgence : ceux qui 110 se présenteront pas à l'administra tion communale poux- y signaler 1 leur présence st .ont poursuivis.Los suspects seront internés et ceux que l'on < considère comme dangereux seront cm*- i I prisonnés. N'obtiendront un permis de 1 séjour provisoire cjue lc3 ressortissants ù des pays ennemis dont deux citoyens belges, offrant toutes les garanties désil-a- 1 bles, so porteront caxant3. 1 Intérieur L'unité provinciale du Brabant Lo rétablissement do l'unité provincial^ lu Brabant est un fait aecJompli. On so rappelle que les Allemands avaient ratta* ïhé l'arrondissement de Nivelles au Hai$i îaut, et en avaient fait uno dépendance lo l'administra tion wallonne de Naanur, VI. lo gouverneur Beco annonce qu'il no 3ubsiste plus rien do co démombromont. Une réunion de la droite du Sénat La droito du Sénat a tenu une réunion vendredi à 1 heure. Elle s'est bornéo ù examiner l'attitudo à prendre par ello pour la nomination du bureau. Et elle a lécidê do réserver uno vico-présidenco aux socialistes et une place de questeur à un membre du groupe libéral. La presse belge à. l'Yser C'est mercredi prochain, sauf imprévu, rpio lés délégués de la presse bruxellois® visiteront les tranchées do l'Yser. L'expédition se terminerait vendredi soir. Au ministère de l'Agriculture C'est M. Vandervacren, inspecteur gé«. néral, professeur à l'Université etoLou-vain, qui devient chef de cal inet de M. Ruzette, le nouveau ministre de l'agriculture.Les déboirés d'un député M. Camille Huysmans, député socialiste, qui a eu tant de peines à se fairo admettre sur les navires anglais, a été interviewé par 1'"Etoile belge". Il a expliqué qu'il y a en Angleterro deux associations des gens de inar; le "Sailors and Firemen Union" et le "Bri-tish Seafarers Union". La première, antisocialiste, s'est toujours opposée à ses passages. Il a donc dû. recourir à la seconde, qui est composée de socialistes. C'est pourquoi il a pris le bateau do Southampton pour assister à la séance de la Chambre. M. Huysmans a raconté aussi qu'il n'avait donné que de bons conseils aux socialistes allemands, à l'Allemagne et ù la Russie. Les hôtels ministériels L'administration des bâtiments civils est à la recherche d'habitations pour les membres du gouvernement et leurs administrations.C'est qu'en effet, deux nouveaux ministères ont été constitués ; celui des affaires économiques et celui, dédoublé, des travaux publics et de l'agriculture. M. Jaspar, ministre dc^s affaires économiques, s'installera rue de la Loi,au coin de l'avenue eles Arts, dans l'hôtel qu'occupait jusqu'ici le département de la guerre, et qui, avant l'arrivée do M. de Broq-ueville au département de la guerre, était affecté aux chemins de fer. M. Masson, ministre de la guerre, si réinstallera dans l'ancien hôtel de ce dé partoment, au coin des rues Royale et do la Loi. M. Kcnkin occupera l'hôtel du ministr.. do.; chemins de fer, boulevard du Régent et M. Franck s'installera dans l'immoi; blc de la rue de la Loi, 05. Au ministère des chemins cîe fer M. Colson, ingénieur en chef, vien d'être nommé chef de cabinet du Minis tère des Chemins do Fer, M. Dugniolle, secrétaire des Chemins do Fer, M. Van Parys, seorétairo des Affaires Générales, M. Ernaut, secrétaire des Postes, Télégraphes. et Téléphones,' et M. Dejardin, secrétaire de la Marine. • * DECORATION CIVIQUE. — La crois civique do "lro classe est accordée à M. Emile Iclcx, attaché au parc automobile du ministère de l'Intérieur. ORDRE DE LA COURONNE. — M. l'abbé Plouvier, aumônier ele l'hôpitai civil belge de MoUtreuil-sur-Mer, est nommé chevalier. MINISTERE DES CHEMINS DE FER. — Démission, de ses fonctions est accordée à M. Gérard, secrétaire générai dc3 chemins do fer. M Oolen3, ingén'our en chef, direct ut do service, est nommé secrétaire général des chemins de fer. Sont nommés : Inspecteur cîe 2c classe, M. Scheuer, contrôleur ; commis-chef, M. Closet, chef-expéditionnaire. M. de Walque est nommé ingénieur c? chef, inspecteur de direction. M. Bnant, commis principal, est promu contrôleur do 2o classe. Il est créé au ministère des Chemina do fer, Marine, Pestes et Télégraphes, un emploi do directeur de l'office des chemins de fer et d-î la marine de l'Etat belge à Paris. M. Libouton, chef de division, dirigeant l'agence commerciale à Paris, est nommé directeur de cet oifiee. Sont promus : directeur d'administration, M. do Walque. inspecteur de direction. Inspecteur de direction, M. Ernaut, chef ele division. Contrôleur de 2e clas-so, M. Debaes, commis principal. M. Van Brabandt, chef de cabinet du mit islre, est nommé inspecteur général à l'administration do la Marine. ORDRE DE LEOPOLD. — La croix de chovalier de l'Ordre est conférée au capitaine en 1er secrétaire d'état major Franckx. CROIX 3>E GUERRE. - La croix de guerre est décernée au soldat Rombau>r, L.-G., du 3e régiment de chasseurs à pied. ORDRE DE LEOPOLD ET CROIX DE GUERRE. — Le capitaine en second elo réserve Brifaut c:-t nommé chevalier do l'Ordre- avec attribution do la croix do guerre. -vw « 1 L'abdication de Guillaume Le gouvernement hollandais aurait dè« claré aveir reçu du Dr Soif une nota lui faisant part do l'acte d'abdication du kaiser et ne pouvoir mettre en doute la validité ele celte note. Du reste, le gouvernement hollandais est prêt à exercer envers Guillaume II la surveillance la plus rigoureuse. Le kaiser ne peut quit{ ter sa résidence et à plus forte raison le territoire hollandais sans autorisation. Un personnage encombrant Les projets les plus variés ont été os* quissés au sujet de l'cx-kaiser. Les Beiges parlent de le mettre en cage.Les Anglais veulent en faire cadeau à la France pour le jeter en prison, les Hollandais proposeraient do l'interner à Curaçao sous la surveillance de l'armée et de la flotte hollandaise. Mais les Hollandais 5'acquitteraient-ils bien de leur poste elo géôliers? Ils ont eles idées si particulières 1... . Les préliminaires cie paix Londres, 28 novembre. — On annor.es quo la Conféronco do la Paix hâtera la rédaction du traité dans les lignes générales. Co traité priliminaijro sera eigin<5 aussitôt quo possible et certaines dispositions seront prises pour constituer una police internationale chargée do veiller _ Si son application. ' ,xx'1 Des commissions internationales s'occu* peront des détails dont le règlement preiv' ira un temps considérable. Ces organismes s'occuperont de» quos* ions d'importance mondiale, on dehors dei conditions qui uo concerner)t quo 1 -s puis-' iances associées <*L ocnlraI j. La sclcuca les lioramm d'oint <Iu monilo eora ajipi I o concevoir un nrrangomont pnr Icque/ ne nouvelle guorro entre nations pourri tro évitée. Les questions fiscales ot celles s« rap* lortant au contrôle eles matières premièfr es <lu monde entier, devront, entre no nu

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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