La métropole: journal quotidien du matin

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10 december 1918
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s.n. 1918, 10 December. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c824b2z56t/
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LA MÉTROPOLE 3"^ïo_csStsSË5 le numéro JOURNAL QUOTIDIEN DU MATIN ~~ 54, RUE NATIONALE, 54,, ANVERS mardi 10 décembre 1918 Journal admis par la censure i La "Métropole,, à L'VSER (De notre envoyé spécial) Une conférence préparatoire. — campagne de l'armée belge BRUXELLES, 3 DECEMBRE S à rà^rSi". * ^uxelies, 1™ ohef do la Ue secuon 4{te où donnons ici une relation prise au courant de ia plume : * * * On se rappelle les débuts de la guerre; Liège et io letaird apporté à l'avance dea Allemands pair la résistance de cette forteresse et les destructions faites par Dûs troupes. L'ennemi a dû se concentrer en Allemagne, au lieu de le faire en Belgiuuo. La conséquence de ces exploits de nos troupes s'est fait sentir durant toute la guerre. La 3e division se replia ensuite sur le gros do l'armée à. la Gette. Le 18 août seulement le gros des troupes allemandes passa la Meuse. Co temps permit aux Français de changer leur dispositif pour faire face à l'attaque par surprise do l'Allemagne. Faute d'avoir à notre droite le contact avec les alliés, nous avons dû nous replier sur Anvecs, "réduit" national selon f ancienne théorie. Il fallait refoffLuer l'armée . Les Allemands entrèrent lo 20 août à. Bruxelles çt demandèrent à traiter avec la Belgique. Notre réponse fut une sortie d'An* Vers, premier coup de griffe de notre aarmée. Durant le temps passé à Anvers, ou reforma et compléta l'armée.et notamment son charroi. Dans le courant de septembre, "une se conde sortie fut faite vers la direction d( Louvain, pour alléger l'action des alliés à la Marne. Plusieurs divisions alleman des durent alors rétrograder pour nom être opposées. Fin septembre, troisième sortie vers Tamise. /Trouvant gênante l'armée belge,les Allemands, qui avaient d'abord songé à masquer Anvers, furent contraints de l'as-Biégar.Nous y étions suffisamment restés, il eût été dangereux d'y tenir davantage, les canons de 42 étant plus puissants que QQ3 coupoles. Nous parvînmes 5. quitter Anvers au moment propice et à faire a jonction avec les alliés sur l'Yser. L'action des Belges avait été jusqu'ici isolée. Nous vîmes alors les premiers pantalons rouges. Quelle émotion ce fut l Nous ne nous sentions plus seuls... La seconde quinzaine d'octobre,fut marquée par la grande bataille do l'Yser,où l'Allemagne jetait sans cosse ses réservas.La première phase eut lieu devant le Eront belge; la seconde phase (lrc quin-zaino de novembre) eut lieu devant Fnres, c'est-Mire au front français. L'armée belge, à peine reposée, était ippelée à faire figure. Elle y réussit. Dans la bouclo de Tervaete, les Aile* inands parvinrent cependant le 23 octobre,à percer; une série do combats furent livrés sur le chemin de fer historique de blxmude à Nieuport. La partie entre le talus de cette voie et Vïser lut inondée. Uamscappello fut pris momentanément pai les Allemands puis repris par nos trouve,9 appuyées de quelques troupes françaises; les fusiliers marins do Konarch, puis la 42e division du général Grossetty ,(6000 bayonnettea, mais, disait le général français au Roi, "c'est le fin du fin I1" Nous avons été longuement seuls, et ['Intervention do nos alliés fut un bon Soulagement. Deux groupes de canons fonçais de 120 longs vinrent aussi à lotre aide. Vers le 10 novembre, la bataille do *Yser était pour ainsi dire finie,et avec îlle la campagne de 1914. Nous y avions perdu du monde. Il fallût reformer les effectifs et refaire l'ar-?iée, l'habiller, l'armer, organiser le terrain, faire les tranchées, y établir les réseaux de fils de for. Lo remblai du chemin de fer fut fortifié derrière la nappe de l'inondation. Il Y eut quelques combats locaux au cours lesquels les Belges organisèrent quelques postes avancés. JDixmudo était tombé le 10 novembre; gavait été le dernier soubresaut do la bataille. Plus au sud, le front est, fin 1914, ja-onnô par lo canal d'Ypres. à. l'Yser, lans un sol spongieux et humide. Au >œur do l'hiver, do nuit, nos soldats opé-'èrent les travaux nécessaires. Et cepen-lant le goutte à goutte des canons aile-nands tuait nos hommes. Ln 1915, actions localisées du côté de >teenstraete. En avril, les Allemands in-ugurent une attaque au gaz. Ce nouveau •rocédé d'attaque surprit un peu les ter-Itonaux français qui la recevaient. La roito belge (6e division), tint bien,tan-is que les Français au centre,perdaient Azerne et Steenstraete. l,e canal fut rebordé grâce aux renforts rançais. En 1916, pa3 d'action sur lo front bel-e, mais notre armée se distingue en irique. (Notre situation à l'Yser ne noue appe-it pas à une action; les Allemands n'y raquaient pas Cependant il y eut finissantes expéditions locales, pour tâter s forces ennemies, et qui rendaient ser-.ce au front entier en identifiant les uni-s allemandes et leurs forces. La bataille de Verdun et l'offensive' anco-anglaise sur la Somme marquèrent innée 1916 et les Belges se préparaient l'attaque si le succès obtenu là ee fût endu. En 1917, offensive du général Nivelles, avril. Là encore, silo mouvement se t généralisé nos soldats eussent eu leur ur. Les résultats n'en furent pas encore cisifs. H y eut alors une offensive en Flan-e, en juillet-octobre, à la droite des l'ocs, exécutée par la 1ère armée fran-iso (général Antoine), et la 2e armée itannique (général Plumer.) >i cette attaque avait conquis, la Crète 3 Flandres, nous devions attaquer à ( xmude. Mais à ce moment les opéra- 1 ns étaient lentes, les fortifications for-dables. 11 fallait démolir méthodique- 1 mt toute résistance avant de pouvoir * aquer. ( pans ces conditions on en arrivait à 1 ire des opérations très longues, ot on < tint en S mois en 1917, moins de ré- ( Itats que cette année en 3-jours. Le ( tips aussi contrariait la bataille et les ' connaissances par avion. J'est ainsi qu'en 1917, l'armée belge < ut pas encoro 5. agir. Néanmoins, l'of- f sive des alliés, ayant produit une ( knce assez sensiblo jusqu'à Passchen- * 'le, nous eûme3 quelques actions loca- ct reprîmes quelques kilomètres de F rain, dans la presqu'île de Luyghem. t< *lua au nord, l'arméo belge exécuta c îsi divers raids de belle allure vers n umen et RiUes. Chaque fois on fit de n ûbrëux prisonniers, et nos alliés nous dirent un bel hommage. S rrivons à l'année décisive qui marqua time_ effort de l'enn ?mi. Voici, d'abord fensive allemande de 80 divisions dans *1-direction d'Amiens, et qui fut bien pris réussir, la supériorité oi>n*smie étant à a plus haut point. Puis vint en avril n o.fensivo secondaire allemande dans n f e^0T1-, T>re3' les Anglais reperdi- a ? « une païtie du terrain ' gagné e< ant le 2e semestre de 1917. Cet aban- j," fut, pout-on dire, volontaixe.La poche », les Anglais avaient à l'est d'Ypres ni ' Armooti&res fut perdue. Lîl ,awU leS -U1=mands altaiù&ront g! ont belge du côté de JJerckom et Lan- tv orK. Le fut "un bec de gaz". Cotait ne première attaque sérieuse deyant notre fu it depuis longtemps. Elle fut suivie to u e reaction des troupes de nos 3e ci A. Les Allemands iuient reDous- sés. Les Anglais nous en surent gxè, ear 1 il3nava^n'2Cl°0M0M all6ma^.' le ré-Devant ™SCfut "enforci au sud de Î'VU nnnlus les Anglais reculèrent leur à «Xi» * ^ d ta kerljevaart. A la gauche des Anglais, □our rectifier lo front, nous abandonna- j-mes ausà ciuelques centaines de métrés ^ Lo nouveau système d attaque brusquée de nrôparée par un bombardement tres court Pa> mate intense, obligea alors le commande- S« ment à un nouveau dispositif pour, la Ier défense : Oui constitua une zôn.e de cou- av> verturo sur lo canal d'Ypres à l'Yser afin Ç&« do ne pas masser toutes les troupes eu 1 et première ligne sous la mitraille. Lo long s11 do cotto Zône, on avait évidemment fait ron beaucoup do destructions. Aussi quand, en septembro 1918, nous "0 dûmes faire notre offensive, nous parti- 'en mes d'uno région fort bouleversée par la t mitraille et renduo presquo impraticable "J 1 par nous-mêmes pour la défensive précé- c.; dente. Do l'étang de Blanckaart i Saint- siv'! Julien, tout était démoli. La forêt n'oxis- ont tait plus. , ?',? Iax grande offensive dos Flandres ^ fut u1 déchaînée par la majorité des divisions t0r: belges. Ello devait conquérir la crête dos se? Flandres, courant par Clercken, Staden, fl(} Passohendaele, Gheluveld. mI; Cette besogne incombait, entre lo lao 001 Blanckaart et ïïieltje, à sept divisions Pa.] belges d'infanterie en première ligne,deux cie, belges et une française en 2e ligne; une C(K autre division belge était chargée do faire une attaque secondaire au sud <ie Dix- 1U( mude, ot do faire tomber cette ville que Pei les Allemands tenaient depuis lo 10 no- S1"2 vombre 1914. ^ Deux autres divisions belges gardaient le ^ front passivement. La préparation d'ar- ^ tillerie, à obus toxiques, dura 3 heures, j^1 Elle fuV suivie par l'attaque de l'infante- "ÔI: rie aidée d'un fou do barrage roulant d'ar- n01 tillerie, se déplaçant à une allure do cent &ai mètres en 2 ou 3 minutes. 8es. Lo premier jour on dépassa Poelkapelie et PU3 Broodseinde; c'était une avance de 6 kilomètres sur un front de 12. Qu'on était aP5 loin des résultats de 1917 l ! Le second jour l'avance ne fut plus que ieu 1 do 3 kilomètres; le 3e un peu davantage. Noua tenions aloTs DLxmude, Zqrren, Sta- &lc den, Oostnieuwkerke et Sint-Pîeter. Les deux premiers jours, nos troupes do Ire ligne avaient combattu seules. Durant les n1^ quelques jours suivants avanoes locales, Prl mais sans parvenir à prendre Roulers. dei1 L'élan était un peu rompu, et les routes vor do ravitaillement mauvaises do même que a. le temps. Il fallut un moment d'arrêt.<!)o W1 fut alors, pendant l'entracte,l'aviation qui *rî ravitailla nos troupes. Lo 1er jour de bataille, nous avions mi1 fait G000 prisonniers. aur Les 28 et 29, comme il e3t dit plus haut, les troupes belges avaient été seules L à participer à l'offensive qui était leur Pai première offensive sérieuse. ^ , • Kos forces furent, au début d'octobre, trG; reformées pour la 2e offensive des Fian- J.011 dres, dont l'objectif était de nettoyer ia 401 côt§. ti01 lin groupement belge à la gauche, un ren groupement belge à la droite, et au centre deux corps d'armée; français (7e ot 34e), P1^ participèrent à cette secondo attaque. M®| Il y avait en Ire ligne 9 divisions,dont 5 belges et 4 françaises, Roulers devait daJ: être coutourné par le nord par les Fran- ^ûl çais. Le groupement belge du sud devait se porter vers la Lys, celui du nord vers ren Thourout. n*01 Lo 14 ootobre on commença l'avance. -1?1 Les Allemands offraient encoro une résia-tance appréciable. Après 2 jours, nous °"' étions à 2 lioues de Thourout, les Français tenaient Rouler» et Hoogleede ? au sud nous bordions Iseghem et tenions Lendeledc. r Devfant cette menace, les Allemands 1&- L* chèrenfc peu à peu, et alors Oa fut la course à la mer. Le 18, Thourout est aux Belges de même que Keyem; lichtervel-de, Coolscamp et Ardoye sont aux Fran- qs çais j au sud nous avons Ingelmunster et 43 " bordons la Lys. Pendant ces opérations au front franco- L belge, les Anglais, à droite, avaient pris être Courirai et approché do Menin. tific On avança rapidement vers Ostende et Yiei Bruges et le canal de dérivation de la i; Lys. ^ 3 \ sidé Les Belges, a co momont étaient tous qno passés à l'aile gauche; ils se trouvaient Bru au nord de Nevelo. d0 Les destructions faites par les Aile- Tlii mands nous obligeaient à do nombreuses. L1 réfections. C'est le seul obstacle qui en- titut trava un! peu l'avance. au Au canal de dérivation de la Lys, at- suit teint le 20, les Allemands offrirent on- 0t c coro une assez forte résistance en plu- Vict< sieurs endroits. Lo 22 seulement nous bor- yj dions complètement le canal. n0s I/avance deo jours suivants fut cxtré- de , moment rapide. L'offensive depuis 'le 28 mité septembre, malheureusement, nous avait jy coûté beaucoup do monde. quef 4 I-vO commandement belge a cherché à épargner le bombardement de Gand.C'est le motif du retard de sa chute. N0U3 y Pe entrâmes la nuit du 10 au 11 novembre, a a Le cri do délibération fut immense lors mon de l'entré© triomphale, quelques jours plus tion tard. univ - * * Nt Lo départ des «journalistes anyersois.îié- riblc goois, gantois et carolorégicns a liou mardi, aprè a 6 h. 30 du matin. L'expédition durera 4 ges îours, c est-à-dire un de plus qu'il n'avait fron * ïMrevu, la caravane bruxelloise, partie preu samedi dernier, a eu une panne do quel- tiàro ^ qu\.Prov°quo ce retard de la lo e' La Panne S°ir' nous serons à rao?J Si C. D. l'ins * ~ form y» »m BE BUTE n. 110]I . m eHrs la "Métropole" me per- cédei mettent-ils de tracer aujourd hui en quel- ner fr'°Sf P°rtjait de Mme Marie do Le r ^s, moi te samedi soil\ emportée en tion luelquee jours, poa- un phlegmon oui a juge ^termine un empoisonnement du sang, quan ious les soins pour la sauver, ont été nalic nutiles Son heure était venue. Dieu l'a ceux 'appelée à Lui. ^ Et tous la pleurent, car bonne et douce la ' J îlle 1 était infiniment; elle l'était autant loir lu# on peut J être avec toute la chaleur et °ute la, tendresse possibles. u«cs Petits» los déshérités,les Le naïades, les blesses, tous ceux qui souf- à la rent. Pour tous elle avait des paroles navs le consolation, un sourire dô lumière, LL; me larme de pitié. Elle aurait voulu les treindre tous dans un large geste de «arite et los presser sur son grand m-., imnaine0. Si 1>ilo>'able à la lo pl ÈUe aimait le peuple et le peuple l'a- 'a.vi lorait. Elle n est plus . et dans los clas- preoc es de misore c'est un chagrin immense. ^.est je plus bel éloge que l'on puisse ^eme] lire d elle. r le cr Pauvre femme ! Nous no la verrons relèv< lus, partout où -1 on avait besoin d'elle P11^ Hijours prête à rendre service, nemar' uat:-o:i Mandant jamais ni son temps ni se3 pei- Qne, es, dévouée entre toutes, toujours d'hu- et icur charmante. Ceu Kilo avait beaucoup souffert pendant la foyerf uorre, la malheureuse jeune femme, d'à- Ceux Jixi parce qu'elle souffrait du chagrin sous eS ^.P^s parce qu'elfe avait été tôt q tctime elle-meme de la dûreté des bo- perme îos. 1 Patriote ardente ot enthousiaste, elle ' vait contribué à faire passer des hom- L'a< es au front et avait été emprisonnée réorg îndant de longs mois. Physiquement ello qui v rait mal supporté sa captivité et quand L'h it survenue l'infection qui l'a enlevée, nemoi jfection probablement contractée en 6oi- r'.-els îant des blessés, elle était mal préparée dra ] >ur la lutte et elle q, succombé. On tion sut dire qu'elle est une victime de la II terre, une de plus à ajouter au mar- lo tn rologo de notre cher pays. Paix et bon- motte: air h elle. Honneur à cette femme qui physi t l'incarnation même de la pitié dans ut son charme et dans toute sa dou- :ur. La Jan» X!ôlcfl L'ACIUAUIE LE PROGRAMME E LA CONFERENCE DE LA PAIX e 17 du mois présent, la Conférence la Paix — une des plus importantes l'histoire — abordera ses travaux pré-atoires, consistant à arrêter le pro-tmme et la méthode à suivre La con-înce plénière se tiendra on mars ou ea il 1919, à laquelle, en prés once du os gouvernemental en Allemagne et de it de choses apparemment provisoire Autriche-Hongrie, ces puissances se-t uniquement admises pour apposer leur aaturo au traité de paix, — nous di-, as plutôt pour y entendre leur sen-. ;e. 'est que l'œuvre de la Conférence de; •aix ne sera pas simplement préventive : j i aura également line portée répres-, 3. Sans doute, tout traité do paix i-e vainqueur et vaincu contient do3 ises pénalea rétrospectives, sous forme idemnités pécuniaires, économiques ou ritoriales. Cette fois-ci, les nations as^ îblées en conférence 6'inspireront de éo de la nécessité d'un châtiment à igor à l'Etat et aux hommes dfîtat pables d'avoir attenté — qu'on nous •donne le mot — à la vie de la so-,é internationale : .Guillaume 11, 1« Prra* îéritier •— qui plaident non coupables Ludendorff, von Tlrpltz et d'autres.La . stion de la mise on accusation de ces sonnages parait devoir figurer au Pro-mme do la Conférence au même titre j , celle de l'indemnité. ,ussi longtemps que les puissances ; traies se. croyaient sûres de la vie- ! e, elle se plaisaient à escompter le éfiee d'une indemnité do guerre. Nous ls rappelons l'article d'un journal rhé-t, dont l'auteur essayait de rassurer lecteurs au sujet do la solvabilité des ssances do l'Entente.... jour où une paix par arrangement laraissait à nos ennemis comme le ma-1 m m auquel elles pouvaient aspirer, rs hommes d'Etat se rallièrent -— non ls quelque peine —: à l'idée d'un rément d'où toute indemnité de guerre ait exclue. n a lu le3 discours de plusieurs mires anglais et français en faveur du icipe do la réparation sous formo d'in-mité, principe proclamé par le3 gou-noments de l'Entento, dès le début do guerre. La note à paj'or dépassera do . celle que Bismarck présenta à la nco en 1871, et le payement sera si moins prompt que celui des cinq iards ; aussi la façon dont l'ennemi a à s'acquitter de sa dette constituera problème complexe, si pas compliqué, es travaux de la Conférence passeront une phaso finale, lorsqu'aura lieu la iférence mondiale des Alliés, des neu-: et des Etats ennemis ; là se décide-t le3 questions relatives à la constini-t d'une Ligue et d'une police dès na-•s ; deux problèmes nouveaux en appa. ce, mais dont l'idée se trouvait en germe s le "Grand Dessein" d'Henri IV et, 3 tard, dans la "pontarcliie morale" de ternich. n jetant les bases (pourra-fc-ello faire antage?) d'un organisme intornatio-permanent, responsable de l'ordre et la paix ontre les nations, la Oonfé' ce rondra au moncte un service im> îso. Un jour arrivera où une déclara-l de guerre sans l'autorisation' do la uo. des Nations sera considérée — et .tiéo ; comme un crime. SpeoïaitOF — vw e projet d'adresse EN RtPONSE 'j discours du trône o texte du projet d'adresse qui va soumis aux délibérations et à la ra-aition dos membres de la Chamlbro, tt d'êtro publié. a été éloboré par la Commission pré- 0 par M. Poullet ot composée, ainsi nous l'avons dit, de Î^IM. 'Bertrand, net, de Liedekerke, Devèze, du Bus Warnaffo, Huyshauwor, Janson et jbaut. adresse débute en exprimant la gra-lo . du pays et de ses représentants roi et à, la reine. Elle rappelle en-3 les glorieux exploits'de nos armées e leurs chefs, qui nous ont valu uno )ire écrasante. ennont ensuite des remerciements à Alliés, au pays occupé et à l'attitu-lo leu.rs compatriotes, ainsi qu'au Co-national.adresse aborde ensuite les grandes tions qui sont à l'ordre du jour. Le S. U. rini les tâches que le gouvernement ssumées, figure, après l'accomplisse-; dos préliminaires nécessaires, l'élec-d'une Constituante éluo au suffrage ersel des hommes âgés de 21 ans. .1 ne conteste, après les années ter-s que l'Europe vient de traverser, s los épreuves inouïes quo le3 Bel-ont vaillamment supportées tant au ; qu'on territoire occupé, après la ve éclatante que la nation tout en-a donné do sa maturité intellectuel-; morale, que l'heure de l'égalité dé-atique ait sonné. certains peuvent regretter que, pour auration do co régime électoral, les 3s constitutionnelles ne puissent otro i ■vées, il faut cependant reconnaître 1 l'état do guerre a créé, depuis lo ' ût 1914, un état do choses ox cep tion ( auquel on ne saurait trouver un pré- < it et dont il est impossible d'imagi-le retour. régime électoral adopté pour l'élac-do l'Assemblée constituante no pré- ' rien do ce quo celle-ci décidera ' t aux modalités do l'excrcice par la f n de sa souveraineté. C'est dire quo ' qui pensent que lo suffrage univer- i pour être juste, doit être étendu à J omme, s'efforceront de faire prévaleur opinion devant cette assemblée. La restauration du pays i Parlement se fera un devoir d'êtro f hauteur de la situation créée au c par les désastres inouïs qu'ont on- ' "és quatre années de guerre, de dés- ^ lisafion systématique et do destruc- calculés. • £ Lt est à reconstruire ou h restaurer e us tôt possible. Le rétablissement do ^ e économique doit être ia promiiiro 11 cupation du gouvernement. Il faut c er le réoutillage et lo réapprovisîon- I] ît en matièros premières ; organiser ^ ïdit ; veiller en tous domaines qui 15 snt de l'Etat à «mettre la puissance l( [uo au service des grands intérêts s taux ; avoir, en matière économi- 0 une politique clairvoyante, agissante a.liste. r: x que la guerre a chassés do leurs S 1 devront y rentrer sans retard. o: qui, pendant la guerre, ont servi les drapeaux, seront rendus, aussi-no . los conditions internationales lo ttront, aux travaux de la vie civile. G: ?éorg,anisera l'administration Iministraiion du pays devra ôtro a Wiisée, ^ en vuo du labeur immonso a lui incomber. p .stitution do conseillers du gouver- d it auprès des départements ministé- ri lui sera une aide précieuse, et ren- n dus ^ étroit le contact ontre la direc- d a,dministrativo et les administrés. Ci faut que la classe ouvrière repronno ivail dans les conditions qui lui périt do poursuivre son développement que, moral et intellectuel. Guerre à l'alcool l guerre a arrêté l'action néfaste do ti olisB9. e' Grâce à l'union de partis, il pourra être profité des circonstances pour opposer au fléau une barrière infranchissable. Ce souci a toujours préoccupé Votre Majesté. Elle a sollicité sur ce point la vigilance spécialo du législateur dans son discours du trône de 1910. Les mesure prises jusqu'ici ont été insuffisantes ou provisoires. L'heure apparaît propice pour des solutions définitives. L'esprit de tolérance Les querelles religieuses sont un malheur pour les nations. Elle divisent les citoyens ; elles sont une cause perpétuelle do suspicion, do rancune ot de mal-ontçndu. Ellos empoisonnent la vie politique et la rendent stérile. Elles doivent être abolies. Un largo esprit de 'tolérance, de liberté et de justice vivifiera l'activité du pays. Le ravitaillement Le pays a appris avec satisfaction que les organismes, qui, sous le patronage et la protection dos Etats-Unis, de l'Espagne et des Pays-Bas, avaient assuré, pendant l'occupation, le ravitaillement de la Belgique, continueront à subsister jusqu'au rétablissement d'une vie économique normale. Lo comptoir national d'achat aura la charge difficile do coopérer au réoutillage de l'industrie et ù son approvisionnement en matières premières. Pour le commerce et l'industrie Les dommages que la guerre a infligés aux particuliers sont incommensurables. Le pays a appris avec joie qu'ils serraient intégralement et rapidement répares. C'est une condition essentielle de la restauration économique. Encore faut-il quo le public soit renseigné sans retard sur le régime de la réparation et ses modalités, et qu'aussi il lui soit possible, pour relever le commerce et l'industrie, do profiter immédiatement des ressources que lui vaudra cette juste indemnité; Vers l'union du capital et du travail .Afin d'assurer le concours harmonisé du capital et du travail, condition nécessaire d'uno collaboration paisible, féconde et apte aux luttes do la concurrence tant à l'intérieur du pays que sur les marchés étrangers, lo législateur aura à rechercher et à appliquer les solutions do nature à assurer par la justice la paix sociale et le plein ôpanouT.sement des efforts communs dos ouvriers et des patrons. La liberté syndicale est un moyen d'atteindre co but. Le problème des langues Tous los Belges sont convaincus que l'égalité la plus absolue doit régner ontre les citoyens en co qui concerne la question des langues. La solution des problèmes qu'elle soulève doit être recherché© fraternellement et sans parti pris. Qui contestera que los fonctionnaires, les magistrats, les ofîiciers, ont l'obligation de connaître la langue de ceux qu'ils jugent, de ceux qu'ils commandent et de ceux dont ils gèrent les intérêts administratifs ? Flamands et Wallons doivent ê.tro à même de poursuivre, avec des facilités égales, le développement intégral do leur génie propre à tous les dogrés de l'enseignement.Uno démocratie comme la nôtro ne peut que se réjouir do voir tous les éléments de sa population chercher à s'élever jusqu'aux sommets de la haute culture intellectuelle.Les Flamand» a ^nt .le droit d'obtenir qu'il soit pris %es mesures nécessaires pour que cette égalité des langues soit une réalité. Votre Majesté a indiqué les dispositions à prendre immédiatement pour assurer la réalisation de ce programme de justice et do saine union nationale. La punition des traîtres Lie pays a cruellement souffert des trahisons isolées, dont il a eu le douloureux spectacle. La répression de ces crimes abominables doit être poursuivi sans rémission ; l'honneur et la moralité publi-quo l'oxigent impérieusement. Une justice plus expéditive Dès sa réintégration, la magistrature s'est ocoupée à rechercher les coupables. La charge qu'elle a ainsi assumée, join-to au désarroi provoqué par la suspension du fonctionnement, de la justice, ne fera qu'aggraver une situation qui, dès avant la guerre, faisait l'objet de plaintes fondées. Le législateur examinera, avec lo souci ' do_ l'intérêt publie et du prestige du pou- : voir judiciaire, les réformes qui lui seront j proposées pour assurer l'expédit'on rapide et pou coûteuse do3 affaires litigieuses.Le crime de l'Allemagne Sire, La guerre atroce dont l'Europe vient d'êtro le théâtro a débuté par une odieuse injustice. Mue uniquement par un intérêt égoïste, sous lo prétexte hypocrite d'un chimérique danger, l'Allemagne a cyniquement violé la neutralité de la Belgique qu'ello avait fait serment do respecter et de garantir.Le monde a frémi d'indignation devant l'iniquité dont la Belgique était victime. Par l'esprit dfhonneur et de sacrifice :lont die a fait preuve en repoussant les fallacieuse» promesses de l'ennemi, par La bravoure avec laquelle ses enfants so îont jetés dans cette lutte éperdue, par .es tortures quo l'Allemagne a infligées i son innocente victime et les ruines don ïllo a couvert son sol, la Belgique est le venue l'incarnation de3 idéas de justice it de droit qu'une victoire écrasante vient-le sanctionner. Plus de neutralité Les heures tragiques et glorieuses quo a Belgique a vécues lui donnent le droit le se libérer des liens qui, dans le pas-ié,_ entravaient sa souveraineté et énervaient son action internationale. Elle pas->era ainsi au rang de3 puissances ma-oures, maltresses do leurs destinées. Le Congo Le développement do la prospérité mo- : aie et matérielle de notre colonie du ! >ongo doit être une des préoccupations . ommantes du gouvernement et des Cham-res. L'extension do la civilisation doit > tre poursuivie avec sagesse et méthode. 1 Demeuré sans communication avec le ' ouvernement pendant la guerre, lo pays ( st impatient d'apprendro quel a été,ponant cette longue période, le développe- ' îent de la colonie. Il saura du même ( oup ce qui doit ôtre accompli encore 1 our mener à bien l'œuvre civilisatrice ! ue la Belgique s'est imposée en repre- ( ant le Congo, et munir ce vaste terri->iro do l'outillage économique indispen- 1 2-ble à l'exploitation régulièro des ri- 1 liesses naturelles qu'il renferme.Nul dou- c > que la nation no trouve aisément les ^ îssources, les dévouements et les intolli- j Mices nécessaires pour ces grandioses îtreprises auxquelles est désormais liée . prospérité de la métropole. t Le port d'Anvers f it un facteur capital de notre vie éco- * màque. Ses destinées doivent faire l'objet d'une f tention spéciale et soutenue. Son trafic ç )it être entretenu et développé. Cela ne ^ Mit-être obtenu qu'avec la participation u >s puissances amies et alliées, qui sau- a )nt concilier leurs intérêts propres avec c 3S grands intérêts vitaux. Co sera l'un s îs principaux objets de nos conventions >mmerciales. a Attitude fière et digne ® Sire, v Malgré les tentatives do l'ennemi au d >urs do l'occupation, malgré le specta- e honteux qu'ont donné dans leur ro- I aito ses armées désordre et leurs g forts cour propà-S^r ,ch,ez nous lo mal j< dont olles étaient atteintes, le pays a gardé imperturbablement son attitude fière et digne. Le peuple belge a donné au monde entier le spectacle constant d'une tenue courageuse, ondurante, inaccessible aux en- * treprises perverses et aux manœuvres de i trahison. Il a supporté sans faiblesse les injustices los plus révoltantes. Peîndant u I cette longue et dure épreuve, les Belges < sont restés étroitement unis. Le malheur commun a apaisé les querelles du passé. j Jamais l'inanité n'en est apparue plus . frappante. Nous avons la conviction que cette ^ union, dont les bienfaits ont été si puis- j sants au cours de no3 souffrances, résis- r tera aux épreuves de l'avenir. a^' C'est dans cette réconfortante espérance que le Parlement abords ses travaux.Quo Dieu l'assiste dans l'œuvre immense, ^ lourde de devoir et de responsabilité, ro1 qu'il saura accomplir l 601 Le texte qui préoède a été adopté à j l'unanimité des membres présents. c Lo Rapporteur, Lo Président, du Bus de Warnaffo. P. Poullet. j|0 • t™ rai LE RETOUR DES REFUGIES Aa JUS LES PREMIERS TRAINS SONT/ air ARRIVES DE HOLLANDE chi Ainsi que nous l'avons annoncé, les ^ premiers trains do réfugiés de Hollande I sont arrivés hier à la gare centrale. lic< Le premier convoi est entré en gare à sa i h., avec un contingent de 50 personnes, tio: Les doux trains suivants, arrivés respec- de tivement à 7 h. et à 11 h., amenèrent un iou nombre de réfugiés plus considérable. not Aussitôt après leur débarquement les réfugiés furent conduits à la salle d'at- j tente do Se classe où un service d'or- j dre et de triage avait été organisé avec le concours de 80 employés détachés du , bureau de bienfaisance et du bureau de ')e ravitaillement. ÎLes réfugiés avaient à ren> ^ plir certaines formalités indispensables et a(l1 toutes à leur avantage. On s'informait notamment do leur identité et l'habitude 11 r; aidant — car M. Lecomité fonctionnait ^ en Hollande comme chez nous, — les braves réfugiés se soumettaient avec une f bonne ^râce charmante à fournir tous les renseignements désirables; ils étaient 0X1 d'aillours aiguillonnés par lj'idée do re- exc voir bientôt et d'embrasser leurs proches dui après une longue et pénible séparaiiou de Le zèle et l'empressement des employés des préposés à ce premier examen do coris- un cience firent le reste et le tout se passa avec une diligence des plus louable. ^ £ Un autre département non moins im- ^ portant était celui du change qui sous la direction de MM. Vigneron et Van den qu| Bergh, procura aux réfugiés le moyen de ^ ^ se défairo de leur argent étranger sans do risquer d'être exploités. Nous donnons ici. à titre do précision, les cours du ^ change à la gare centrale. Florin, 2.C631. ^ Livres sterling 25.22. Dollar 5.18. j Pièce do 20 marks 24.55. , Pièce de 20 couronnes 20.85'. 9 Les billets marks n'étaient pas côtés; : bien plus, les détenteurs éventuels ris- a ■ quaient do so - los voir enlever sans au- Pal Ito forme de procès, on vertu de 1 arrêté Pa] qui interdit l'introduction des marks en alJ-' Belgique. m^. Après ces formalités les réfugiés étaient cel dirigés vers la salle d'attente de 2e clas- " se où l'on procédait à la visite médicale haï et môme en certains cas à la visite cor- ^ poreile, toujours en vertu de l'arrêté ci- col dessus nommé. Ici encoro les choses so en passèrent en douceur et sans récrimina- vr£ lions notables. % # & Inutile d'ajouter que les réfugiés qui en héi avaient les moyens s'empressèrent d'aller — retrouver leurs familles. Les autres fu- de rent hébergés au local "Wimnipeg", rue difJ du Vanneau, ou au "Tarif II", où ils ]V: reçoivent la nourriture et le logement en sér attendant qu'ils puissent regagner leurs ma foyers. Une foule de curieux se pressait ma: aux abords de la gare centrale pour as- ftfcr sister à la rentrée des "Hollandais". c Plusieurs trains arriveront encore au- fUg jourd'hui, et les jours suivants, car on £ estime que les réfugiés de Hollande sont 8[0] au nombre de 8000 environ. 3^ LES REFUGIES D'ANGLETERRE Hier après-midi ver3 trois heures et demie, un navire de la ligne Harwich est entré au port. Il avait à bord 2000 hom- O mes, qui tous ont été occupés jusqu'en ceo go derniers semaines dans les fabriques do au munitions do la Grande-Bretagne. cerl Co qui prouve que le triage des réfu* blés giés ee fait régulièrement et méthodique- dire ment en Angleterre, c'est que tous ces El hommes ont la spécialité des installations lem de téléphonie et de télégraphie et qu'ils allo: sont envoyés on Belgique comme uno es- loii! pèce d'avant-garde afin de contribuer à II remettre en état lo plus rapidement pos- ont sible les lignes téléphoniques et télégra- I* phiques. bliq Ils emportent avec eux uni important mes matériel qui leur permettra d'entrepren- que dre leur travail sans délai. à 1 cxei • vV* LI 101 â MLIES — tes Lo roi Albert, accompagné de M. Delà-croix, premier ministre, du comte d'Oui- .. tremont, aide de camp, et do plusieurs » autres officiers de sa suite, a rendu uno n visite privée dimanche, après-midi au car-dinal-archevêque do Malines. Vers doux heures de l'après-midi, deux p:r automobiles de la Cour s arrêtèrent de- e vant le Palais archiépiscopal. Le Roi en P1"0! tenue do général en descendit avec les ljC personnes de sa suite. Sa Majesté fut re- *auv ^ue au pied de l'escalier d'honneur par Garc Mgr Mercier, entouré de la plupart des tout nombres du Chapitre métropolitain. Le P®rn Souverain fut conduit dans un des grands ^ L'. salons du Palais, où eut lieu une courto égal nais impressionnante cérémonie. les Le Roi, en une allocution émue,rendit non aommage au patriotisme du Cardinal; il fume retraça brièvement la conduite hé- rabo :oïquo du prélat durant les années de A 'occupation étrangère, son énergique ré- que sistance aux exigences et aux prétentions ques ,'exatoires de l'envahisseur,et le remercia blan lu réconfort et de l'appui moral qu'il p0rj; >ut apporter à. la population bolge tout e9j. sntiètre pendant les jours d'infortune et le dépression. p£ Sa Majesté remit alors au Cardinal T .lercier, visiblement ému, lo grand-cor-Ion de l'Ordre de Léopold. Le cardinal- me8.t irchevôque remercia le Souverain et cé.- Prot{ ébra à son tour la conduite valeureuse ra f te celui-ci. rant Le Roi s'entretint avec lo Primat du- 011 F ant plus d'une heure de diverses ques-ionr et visita ensuite les diverses salles Lu palais archiépiscopal, notannment la aile du Trône qui a beaucoup souffert La es nombreux bombardements qu'a subis verni i cité métropolitaine. dustr Entre-temps le bruit do l'arrivée du Sou- prodi erain s'était répandu dans la ville.Bien- Etats )t ses rues pavoisées s'emplirent d'uno repri )ule nombreuse qui se porta vers le septe alais du Cardinal. ç Quand le Roi passa dans le grand hall comp our regagner son automobile,il fut sa- a^i. ié par des acclamations frénétiques. Le a;ûêr ouverain apparut alors à une des fenê- eènafr •es du palais et salua la foule qui,dans j 1 n bel élan d'enthousiasme, reprit ses cclamations do plus belle et entonna suc- , assivomont la "Brabançonne", la "Mar-îillaise" et lo "God save the King". f»arai Les autos royales quittèrent lo palais 6t^n rclnôpisoopal vars trois houros et demie,' qu ù i prirent à. toute allure le chemin de la PrGU3; a-pitalo saluées sur leur parcours h tra- n ors la ville par los cris onlhousiastos * 0 "Vivo lo Roi!" Nos Le carillon do la cathédrale de Saint- coup •ombaut, muet depuis l'occupation étran- temps ère, chanta durant toute la journée la 10 " < >ie do la' cité métronnlitaiof >$onal ECHOS Programme de la journée : SPECTACLES Variétés. — A 7 1/2 h. - Rigoletto rhéàtre royal néerlandais. — A 7 h. ro Domo ». îcala. — A 7 1/2 h. « Op Manœuvers .éopold 1« 1 y a, aujourd'hui 10 décembre, 53 an3 ) Léopold 1er est mort. fne délégation d'ancions officiers, sous-iciers et soldats des d'uffééentes armes uit servi sous Léopold I se rendra, ce tin, à la crypte do l'église de Laeken. .e roi Albert fera également une pieuse ite à la crypte ; il déposera uno cou-ino sur le tombeau de notre premier iverain. .0 roi mécanicien ïamedi matin, note un confrère, les rnalistes qui revenaient de Paris dans train royal ont vu à Garren, où lo in s'était" arrâté, le Roi passer en cou-Lt le long des vôitureà, pour rejoindre l salon. >'où venait-il ? )e la locomotive. Il y, était monté a inkerke et il avait conduit le convoi qu'à Garren J'est uno passion, une passion d homme îant le mouvement, l'action et les mânes.,a pollco beurgeoiso /Association des Inspecteurs de po-1 bourgeoise d'Anvers, a tenu samedi réunion mensuelle. Après une allocu. ^ 1 vibrante du président, à 1 occasion 1 notre délivrance, elle a a.colaméo eh a-, reusoment le roi, la famille royale, et re armée de héros. In don princier à la Belgique 0. marquise Arconati Visconti a fait l à la Belgique du château de Gaes-k, avec toutes ses œuvres d'art. La latrice a voulu par là témoigner son îiiration et sa reconnaissance pour les vices rendus par la Belgique à la race. )éiendons"nous Lemonnior, échevin des travaux puis de Bruxelles, vtent de prendre un êité, approuvé par l'autorité supérieure, luant des cahiers des charges les pro-ts allemands: Il y a on outre un ordre service interdisant d'accepter les offres firmes ayant trafiqué avec l'ennemi bel oxceanple à suivre. Jn train d'ouvriers n groupe d'ouvriers nous prie de aaler la nécessité de rétablir le train partait jadis d'Anvers vers 7 h. ou . 40 du matin ot qui leur permettrait se rendre à leur travail à Bruxelles , pennarit un coupon do semaine, "es messieurs ajoutent à leur lettre la une d'un marc pour la Caisse des sol-s blessés. ionneur aux braves 1 Denis Bool, adjoint do police de la section, s'était signalé pondant la guerre 'animadversion des BoS hes par 6on riotisme ardent et agif* .ant. Dénoncé ■ un traître à la solde des bourreaux ■manda, il fut arrêté et condamné à rt- Plus tard, la peine fut commuée on o des travaux forcés. 1.Boël, libéré, vient de rentrer la t>te ite au bureau de police de la 2e section. . l'occasion de cet heureux retour, los lègues du brave policier ont organisé son honneur une petite manifestation .imont émouvante. !. Van Vooren, commis, adressa au os de la fête — c'est le cas de le dire les souhaits de bienvenue du corps police, représenté par les délégués des ;érente>3 sections de police. !. Van Sprengel, officier do police de vice, associa dans un môme hom-?o de sympathie Mme Boël et son -i. Une gerbe de fleurs fut offerte à 0 Bo&l et un superbe bij ou à M. Boël. elui-ci remercia ses collègues avec ef-on.a "Métropole" profite do cette ooea- 1 pour adresser ses félicitations à M. I et à tout le personnel de la 2o seo- . pour le patriotisme dont ils n'ont îé de fatre preuve pendant la guerre. es amie do nos ennemis u nous informe quo les agents de chan-ont formé une commission d'enquèto sujet des plaintes formulées contre ains d'entre eux qui ont été coupa-d'avoir travaillé directement ou in-ctement avec les banques allemandes. 1 admettant le placement de titres al-xnds des banques ou maisons de crédit nandes, ces agents ont travaillé à pro-îer la guerre en faveur do • l'ennemi, paraît que de la sorte des millions été placés au marché d'Anvers. » nombre d'agents que la rumeur pu-uo indique s'élève à uno dizaine. Des ures graves sont proposées et il n'est ( juste que ceux qui n'ont pu résister 'argent de Judas, subissent un bon nple et une condamnation bien méritée. 7 chasse et la protection du gibier est rappelé au public et aux autori-looales qu'en l'absence d'arrêtés d'ou. Lire de la chasse prise par le gouvernent, conformément à la loi du 28 ier 1882, aucune espèce de chasse ; permise en ce moment. utefois, lo propriétaire ou le fermier or vent le droit de repousser ou de lire, môme avec des armes à fou,les î fauves qui porteront atteinte à leurs friëtés. sanglier est considéré comme bête j e et les occupants, leurs délégués et , es assermentés peuvent lo d'étruire en temps à l'aide d'armes à feu et sans , lis do port d'armes. j )ccupant et ses ayants droits peuvent îinent prendre et détrutre en tout temps lapins sauvages à l'aide de moyens r prohibés, tels que le furetage, l'en-■ge et le défonçage des terriers et c uillères, le b&ton. part lo sanglier et le lapin, ainsi les ^ gibiers considérés comme ©xoti- j (bécasses, perdrix rouges, lièvres ïs, rennes, grouses, etc.), tout trans- ^ colportage, achat ou vente do gibier actuellement interdtt. iement des pensions paiement des arrérages du "4,e tri- ] re 1918 des pensions conférées aux c isseurs et instituteurs communaux so- l ffectué à partir du 14 décembre cou-par les soins des agents du trésor, rovinco et ù Bruxelles. Mexique situation économique li nouvelle do la création par le gou- \ :ment mexicain d'un ministère do lin- ^ ie, du Commerce et du Travail, a lit uno impression excellente aux -Unis. On y voit la preuve de ^ se des affaires. D'autre part, le 14 a tnbre dernier, uno Chambre nationale Commerce s'est ouverte à Mexico, qui rend des délégués de trente villes que des Qhainbres de commerce s caines et .françaises établies dans la île. ~ n gouvernement mexicain va prés en- r u Congrès une nouvelle loi modifiant 7, >is et décrets actuels ot offrant toute itie de protection aux possesseurs P gers de terrains pétrolières.O11 sait l'heur© actuelle le Moxiquo est lo er pays pétrolifèao. od save tho King » ^ amis les Anglais chantent beau-nolro "Brabançonne" ces derniers . Et, par politesse, nous ©ntonnoms 3rod save the King \ leur chant na- se , Stàkon que l'aide cet hymne[yç nationai vient de r ranco r v oici, a aii« louîfe, ce qu'on lit dans les psoudo-^Soit* 'venirs de la marquise de Créqut ", rédigé# par Courchant, qui était fort érudit q) trèe documenté sur Saint-Cyr : ".... Uiri1! de mes impressions les plus ^ ineffables eai celle de toutes ces belles voix qui parti, ront avec un éclat imprévu pour moi.lor® quo le roi (Louis XIV), parut dans sa tribune, et qui chantaient h l'unisson un« sorte do motet ou, plutôt, de cantiquo national et glorieux, dont les paroles étaient do Mme de Brinon, et la musique du fameux Lulli. En voici les paroles, que Je me suis procurées longtemps après t Grand Dieu, sauvez le Roi! Grand Dieu, vengez le Roi! Vive lo Roi ! Qu'à jamais glorieux Louis, victorieux, Voye ses ennemis Toujours soumis ! " Pour peu que vous eussiez de curiosité, vous n'auriez pas de peine à vous on procurer la musique, attendu qu'un Al lemand, nommé Haendel, s'en est emparé pendant son voyage à Paris, qu'il en a fait hommage au roi Georges de Hanovre moyennant finances,et les Anglais ont fini ^ par l'adopter et le produire comme un de leurs airs nationaux.,. " Gratifions Nos soldats internés retour de Hollande reçoivent d'emblée un congé ainsi qu'un# gratification de 50 francs. Voilà qui est bien. Mais nos militaires kakhis qui se sont pourtant eux aussi dévoués à la libération de la patrie no jouissent pas d'une telle indemnité en allant en congé. Et voilà qui les aigrit. Pourquoi deux poids et deux mesures- ? Ne pourrait-on généraliser la gratification et satisfaire ainsi tous nos braves troupiers ? Il l'ont pourtant bien mêri tée. Les congés militaires Nous nous sommes fait l'écho de certaines plaintes des soldats concernant les congés de 20 jours établis par le Ministère de la Défense Nationale, co qui a pour conséquence de réduire le pourcentage des départs quotidiens, et remet à trois et quatre mois les congés de ceux qui sont les derniers au rôle. Nous sommes heureux do signaler à co sujet que le général Drubbel a déjà depuis tout un temps modifié ce système pour la 2 D, A, où la durée des congés a été fixée à 10 jours et le pourcentage des départs quotidien doublé, à la satisfaction de cliacun. ^VWNl Nos Théâtre^ A quand la réouverture du Théâtre royal ? M. Corin n'est pas ici et pourquoi, en attendant son retour, ne confierait-on pas provisoirement notre première scène française à M. Georges Villier, qui a fait ses preuves ? Le public et le commerce réclament l'un des distractions, l'autre que le3 affaires marchent. Et pour cela il faut des théà. très. Qu'attend-on ? v-V* Conseil communal d'Anvers Séance du 9 décembre 1918 La séance est ouverte à 3 h. 1/4 sous la présidence do M. De Vos, bourgmestre. Au bano du Collège prennent place MM. Strauss ot Weyler, échevins, et Van Pe-borgh, échevin faisant fonctions. 11 y a 18 conseillers présents. M. 'WEYLER, — en l'absence du secrétaire communal, M. Mélis, qui est toujours en congé, — lit le procès-verbal de la séance précédente. M. Strauss fait des réserves M. STRAUSS, échevin, fait des réserves au sujet de l'exposé présenté par le Collège à la dernière séance, et qui, d'après lui, no rofiète pas exactement son opinion. M. Mclis, dit il, dont j'ai toujours combattu la nomination comme secrétaire communal, avait la spécialité des procès-verbaux tendancieux et de3 exposés partiaux; M. lo BOURGMESTRE interrompt. M. STRAUSS. — J'estime quo pendanl la guerro tout lo monde aurait dû faire son devoir; devant l'ennemi il faut être uni. Je crois donc qu'il est dans l'intérêt de la vérité que je fasse des réserves formelles au sujet do l'exposé en question. Je dois le faire pour ne pas avoir l'air d'approuver des majnières d'agir auxquelles jo n'ai jamais pu mo rallier.Car deux politiques différentes ont eu cours ici, la politique du maintien des principes en face de l'ennemi et la polftique du moindre mal. L'avenir nous apprendra quelle es* la meilleure. Jo demande donc que mes réserve* soient aetées. M. le BOURGMESTRE fait remarque* que l'exposé du collège a été adopté par 10 conseil communal et qu'il n'y a dono pas lieu d'y revenir. L'incident est clos. Le prix du gaz M. STEGER voudrait que M. l'échevïft Strauss donne au conseil des renseignements au sujet des tarifs de la compagnie du gaz. M. STRAUSS. — Lorsque la Compaq *nie du gaz a décidé d'élever le prix du ?az, i,'ai exigé lo maintien du cahier des ïharges et déclaré qu'aussitôt après le dé-?art des Allemands la Compagnie devait restituer I03 sommes perçues indûment.On 1e peut donc réclamer actuellement que e prix stipulé au cahier des charges. La Compagnie fait valoir comme argu* nent la cherté du charbon. Il lui est loisible do soumettre la question au conseil, nais provisoirement les abonnés ne doi-/eni payer que le prix d'avant la guerre. Au cas où la question serait soumise lu Conseil, il faudra examiner la ques« ion de savoir si les sous-produits ne rap. lortent pas assez à la Compagnie pour ui permettre de ne pas majorer les prix e 1914'. M. lo BOURGMESTRE fait remarquer [ue cette question n'est pas à l'ordre d'à our. (M. STEGER dit que cotte question tn* éresso la population au premier chef. M. lo BOURGMESTRE, pour roottre fin la discussion, déclare que l'affaire ntro les mains du Collèges Requêtes La "Fédération du Livre" demande que 'administration communale prévoie1 uno ugmentation do 100 % des salaires poux ?s travaux d'impression. M. LONG VILLE appuie cette requête La question e3t renvoyée au Collège. Les instituteurs activistes Un cercle du personnel enseignant <fcj 1 ville demande que l'affaire des activis-ïs soit examinée avec bienveillance eu quité. — E envoyé au Collège. La "Fédération des ^Syndicats" demanda ue le prix du gaz soit ramené au tau* ntérieur. — Renvoyé au Collège. Echange de télégrammes? M. Weyler donne lecture d'un* dresse do sympathie que le Corn pil municipal de Paris a fait parve< ir. à l'administration communalo â ,Vq.<* ision de^ la libération de la Belgiqn^K ^ o Conseil municipal de Paris formates " ^. ceux pour la prospérité do la -^He et our le maintien des sympathies franco-. ?lges. L'administration communalo d'Anversi /* 'pondu on remerciant lo Conseil munieS 11 parisien! ot on lui oxprimant le.» -Jliputlilos do la nation boj«o a l'é&a.r3 ' la Franco. Monuments eommémoratifs tf. lo BOURGMESTRE, au nom du corfi il communal, rend hommage à nos Sou* raiiis, à l'armée ielse et aux armées

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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