La métropole: journal quotidien du matin

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12 december 1918
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s.n. 1918, 12 December. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/028pc2v15w/
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LA MPTROPOLE I 10 CENTIMES i» numéro JOURNAL QUOTIDIEN BU MATIN Xd ï?f,F. /V4T/0/V4/ R 54. ANVERS Jeudi A LA TOMBE DES FUSILLES ■ gagS» iA/vv/v Jo Buis allé, ces jours-ci, accompli pielrx pèlerinage i la tombe <!C3 nui ont été fusillée pendant 1 occup onnomie. iNous savions que "Zrtlvoir obtenu'du général comi dSS-sj«Visa fort V Les soldats de garde purent maïs ils croyaient que c élt <vl'os do soldats inhumés pendant la j ie Un grand diable de wallon,qui £ fait toute la campagno et qui no pa sait pas y voir perdu sa. bonne hun m'Accompagna aussitôt et nous vôilà route. Ces anciens forts sont invme et d'un aspect pittoresque, surtout de leur long abandon. Quand on rein dos casemates et accède au terroplei aperçoit d'une part les fosses d onc qui, en réalité, sont ici de grandes co3 d eau avec un cachet tranquille poétique, d'autre part, ^ des ^ montie gazonnés de forme irréguli&ro et < quos ruines de bâtiments, Tout au du fort se dessinent de jolis point* vue, la campagne Meyer-Van danl3ei l'Elsdonck, do grandes futaies.des ta reposantes de verdure, un paysage tranquillité et de paix dans ce miliei Tut destiné à la guorro, mai3 où Oi voit plus môme un canon ! La route qu'ils ont suivie Nous voici donc sur la route qu'il suivie. Quand l'heure inexorable sonné, une automobile do la Qroix go, venait les chercher à la priso Ja ruo des Béguines. L'aumônier taire allemand les accompagnait jusi lieu d'exécution. Us ont monté c< nous cet escalier et une derniùro entre leur oscorte au pas lourd et o cé, ils ont imprégné leurs yeux d fraîcheur de ce paysage, qui, en été égayé d'éclatantes touffes de gênêts. Le chemin de ronde trèfl inégal nous suivons le long du foosé d'enc nous mène à une sorte d'esplanade, milieu, les ruines d'un bâtiment en quo rouge, tout autour des monti galonnés. On est ici au bout du m aucun œil indiscret 110 peut pénétrer la lieu du crime. Tout près de tnoL iorze lombes se suivent. C'est à pe la terre romuée indique l'emplact âos corps. Il y a dos croitc, c'ost-j es baguettes clouées on forme de c car le temps a déjà fait son eouvro c plusieurs tombes on ne voit plus qi tige plantée en terre. Nous nous tons, saisis de respect devant ce sp clo do misère et d'abandon et le troupier qui nous escorte et qui pou en a vu de toutes les couleurs sm bords de l'Yser, ne peut dominer émotion et murmure quelques parole Ire les deuts. La scène des dernier! monts se déroule devant nos yeux. *|?donc ici qu'ils sont arrivés, fermes, ,<peii pâles, fumant un peu nerveuse sans doute la dernière cigarette. L' M teur, le greffier, l'interprète, le pe d exécution, tous en tenue de camp '• cotffé6 du Toefteux casque A pointe, attendaient. fe Suivant les prescriptions du code ] i militaire on leur a lu une dernière la sentence, on leur a traduit le dans le jargon cosmopolite du do echer. Puis le peloton s'est groupé < les a invités à se laisser bander les ; et à s'asseoir sur une chaiso pour y liés. Ils s'y sont refusés, ils ont v voir la mort et leurs ennemis dans yeux; et c'est en criant une den lois "Vive la Belgique 1." qu'ils se '.placés devant les fusils. On m'a raconté, que loi vieux 1 Bturman cha,rgés de cette horrible l gno épaulaient avec peine et que les eils ballottaient entre leurs mains bal des, tant cette besogne leur répugn, Mais o'éfait au temps de la disciplir fer. Les tombes des fusillés ;• Quelques noms sont encore inscrits -^crayon sur les planchettes de bois,< me les noms des plantes dans un ja bien tonu, ceux des victimes de la /"nièce affaire, Van Bergen, Moons, laerts, Leroy, Wattiez, Sur la toml Jespers, une couronne de fleurs et portrait. Puis deux tombes. Ce doi être celles de l'ancien gendarme Boe de l'agent de police Mariën. Ensuite six tombes également sans ] Ce sont les victimes de l'affaire h'. de Tamise, c'est-à-dire Théophile Mae van Bunderen, de Tamise, De Le 'Jean Do Kiddexr, Smekens et ensuite malheureux errant. Ceci est une dr« ■fiique histoire. Je savais qu'on avait ne de CharleTOi à, Anvers pour y produit comme témoin un homme avait été condamne à mort par un a tribunal de guerre. H Usant d'un procédé qui lui était lier, la police allemande avait espé: faire parler. 'Nous avons vu aussi jour devant la Cour de Hasselt, un 8érable loquo humaine, un condami mort, qui avait sauvé sa tête en d< çant les autros. Mais celui-ci, dont 1 Cution avait été différée pendant des : S? ne pouvait servir à la police qui le au bourreau II fut mené avec les a £ au poteau d'exécution. Arrivé fâ, 1 g reur du rolo qu'on avait .essayé de B faire jouer, se révéla à ses yeux. Il B plia ses camarades de lui donner un ■ nier témoignage d'estime pour qu'il ] » ee mourir tranquillement et tous lui K dirent fraternellement la main. C'esi ■ souriant qu'il vit venir la mort. E . ^°*n> 11 Y a encore deux ton K J'ignore qui elles renferment. Au d *1° .1 occupation, il y eut deux cxécuti ff mais c'était au tomps du gouve»:nei * du général von Huhne. Ce hoberea riéré avait sur la justice des idées ■ tes particulières. L'idée d'un défen: w bolge le faisait bondir de rage, et Il -s Fs. Franck, ]Eug. Van den Bosc' ^ moi-même en avons gardé quelque fi» venir, notamment à propos de l'afl |^;De Hasque, qui donna lieu à un co aigu entre von Iluhne et le gouveri général von Bissing à l'intervention de nous avions sollicita chez Son Eîmi £ Ce *e cardinal Mercier. A cette époqu ■. se plaçait à ce point de vue singi ■ que c était avant tout au défenseur cl: ■ par la famille de l'intéressé qu'il fa I tout cacher. Plus tard il y eût q m qu'amélioration et nous eûmes la pc I bilité, sinon de plaider dans toutes 'i affaires, au moins d'intervenir dans | * \ les causes sans exception, surtout 'il y avait une condamnation câpil S ^ est ainsi que je revoyais en es avec leurs caractélrcs si divers, les I victimes groupées dans la grande fr£ i nité de la mort. Je les avais vues e: K re quelques jours avant leur exécut 1 parfois seul en do longs tête-à-tête, ] E- lois sous la surveillance inquisitor I d un argousin à l'crÂl inquiet. Ils ■ partenaient aux classes sociales les y I i1^1"363' prêtre exalté comme Moons,< S Jl CTTant comme Van Bergen, sp V man sympathique comme De Kidder,fc s Jonnaires ponctuels comme Leroy et > E bunderen ouvrier intellectuel comme V I nez, simple cabaretier comme Jespe I nés humbles de la terre pour la plup: I , °rôme ^es bravos gens comme ce 1 ■ père de famille Smekens, qui m'écris I encore ayant de mourir : " Je crois S IJhîu j'ai confiance en Lui et prit | îusqu au bout !n ï a-P0Iïyen d'entr'eux ne m'ont-ils I S » ?n lour monlrera, Monsieur, c \ nv , 8 belges savent mourir". I cm i B; -Ce sacrifice sublime ils ont t L lo laire» sans faihlp°°o °°rj3 y.UO d 3 leur marche assurée Gt Tr?,^inpur °feur la moindre défaillance. Honneur à leur —• mémoires. Epouses de fusillés Nous avons vu revenir d'Allemagne le - trafiques veuves de plusieurs d entr em ) SSées aux côtés de leurs épou: plies avaient été envoyées aulx travau forcés. Elles n'ont pas oucore pu ails ^\»DnouilIer sur ces tombes abandoi run nées mais elles esp&rent que les corp a?'es do leurs chers défunts seront déposés e Uon terre sacrée, qu'ils resteront réunis do.r la mort comme ils sont tombés eneemb eu sur un cliamp de bataille rodoutabl Nous espérons que la Ville d Anvci »an- tiendra à honneur de leur dai les ce beau cimetière du Shoonselhot «n et s au placement digne do la grandeur de lei seu* sacrifice. ^ __ une G* V, lent — —~ 11er- S" L'ACTUALITE leur, en „ses LE PAPE ET LA CONFERENCE DE LA PAIX non Nos lecteurs auront lu dans nos colo îinte nos lo résumé d'un bref du Pape 13 pliV no;t XV, invitant les catholiques t app et 1er la bénédiction du Très Haut sur 1 ries travaux de la proohaino Conférence de luol- Pajx- D0UX jours avant Io eommi tol,J' niquà do 1' " Oaservatoro romano i 1 ,^e avait annoncé l'intention do S.S. de ( s?ie' mander à ôtre représontéo à ïa Oonfironco, f5 Et pourquoi né le sorait-ello pas ? ( ■ n'invoquera certainement pas sa situatii liuridiquo pour lui refuser cet honneur. I Quelle est, en droit international, la i tuation du Saint-Siège ? N'ayant plus do territoire — en fait i , moins, car la "Loi des garanUes" oons 5 orlf tua un aeto unilatéral ■— le Salnt-Siëï ^alt enseigne Rivier dans ses "Principe» droit dea gens", ne saurait actuellemi II êtro uno véritable personne du droit i -S gens. Mais, ajoute l'auteur, " le couse® ►mine mcnt d63 Elals reconnaît au Papp « £ois situation juridique spéciale, unique _ iden' mondo comme là papauté môme. S il n ■ j ia pas un souvorain faute do territoire, il < cependant traité en souverain, et ïl a ' attributs de la souveraineté. Il a 'e dr do légation actif et passif; ses envoyas premièro classe, les noncea apcetoliqu* que sont même privilégiés. " einte A raison môme do sa situation specia Au b Pape doit êtro admis A se faire rep: bri- sentier à la Conférence. Jules II y a d'autres motifs à îairo valo )nde, d'ordro historique et moral. ^ Il fut .c'est temps où. la papauté était l'institution qua- plus respectée ao l'univers: c'est le moy< ine'si âge. Le moyen-àge. eet déjà loin derrii unent UOus : mais rappelons co mot do l'his t-dire rien belge Godfroid Rurth: "Croit-on c roi-x» la papauté do nos jours soit très décl tsur jo co rang, et quelle puissance^ peut L'une vanter d'être supérieure à la sienne \ arr^" Lo Pape n'est plus l'arbitre dos rois ec*?" des peuples, déliant les sujets de leur s r, ® ment de fidélité, déposant les rois, qui ( l primaient leurs peuples-, attachant les- pr ces à la cour romaine par des liens gS0° vassalité, réconciliant les puissants de , " monde, intervenant dans le3 affaires * térieures des Etaits, prévenant et arrôU 1-1 un les conflits armés. Mais la papauté ment présente et, ce qui plus est, constitue ■ audi- Core toujours une immense force mor loton dans le monde. Après tout, le respoct \gne, droit, l'amour do l'ordre, l'esprit de s °Ica mission et do sacrifice, la justice et charité sont les seuls facteurs déoisife >énal rénovation sociale et du progrès. La <u fois *rai*to militaire et policière eflt ins texte ^san^° pour empêcher le3 individus et met- peuples de se jeter dans l'abîme de la : ît on volulion, do l'anarchie, d'une guerre sa feux fin- Et les événements qui ee passent être Russie et en Allemagno mettent en s oulu guliè-ro évidence l'importance des factei les moraux dans la viô politique. lièro Depuis vin^t ans, éerivait, eni 1890, sont comte d'Haussonville, dans la "Revue c Deux-Mondes", "le christianisme a per and- beaucoup do son empire sur les espri ieso mais il oat en train de le reconquérir s fu- les ftme3. L'humanité lui demande s'il our- connaîtrait pas un remède aux maux de lit... elle s'étonne aujourd'hui de souffrir api ode les avoir si longtemps supportés. PI qu'aucune autre fraction de la gran Eglise chrétienne, l'Eglise catholique,a\ son clergé démocratique, avec ses milic au charitables qui so recrutent dans les < iom- trailles du peuple, est en mesure de : rdin pondre à cette demande. Il semble que der- mondo civilisé commence à concevoir. Nae- vague soupçon du rôle immense qui poi ede rait revenir à l'Eglise catholique dans un grande œuvre do la pacification sociî Tout et nous voyons sur re point plus d' 1 et symptôme significatif. " Nous le savons : le Pape n'a pas « iom. invité à envoyer un délégué aux de aes, Conférences de la Paix qtdr -°e sont r' s et nies à La Haye. L'influence de la frai ose, maçonnerie ne fut certes pas étrangère i un cet oubli. Mais dès le début de La guei ima- oui vient de finir, deux Etats protestant une- i Angleterre et les Pays-Bas, ont acci et™ dibé un ministre près lo Vatican. Il a donc lieu d'espérer que cette espèce a ro rovirement (l'opinion so fera valoir aus: . tout au moins au moment de la réunii •é^e ^ou'®rence mondiale de la Paix. un Speo'ator e mi- Lé à \/\/^- ;non- nois, Les adresses au Ro livra Jlrea o j' -, " 'hor- Syndicat du Commerce ^lul et de l'industrie dor- Anvers, le 29 novembre 1918. >uis- Sire, ten- La Direction du Syndicat du Commer en et de l'Industrie, agissant au nom ■ ses -i.OOO mc-nibres, employés et ûhe hes. d entreprises, Flamands et Wallons, ré ébui nis- depuis '27 ans dans un esprit de s ocs, li'iaritj et dans lo but de traivailleir i aent relèvement' des employés et au dévelo' i ar- pement du Commerce et de l'Industrie tou- 1 honneur d'exprimer à l'ooaasion i sour 1 heureux retour de Votre Majesté ain \1M. que celui do Sa vaillante arméo, à i, el i' amilio Royale, ses sentiments d'admir ïou- lion et de profond attachement. aire Depuis le commencement de la guerr nflit le Syndicat, dont plus de 500 membre îeur ont combattu aux côtés do Votre Maje qui te pour l'affranchissement du sol nata icn- u a cessé d'être un foyer de rcunioi 3 on patriotiques et id'actions occultes contre lier pouvoir de l'oppresseur. oisi Ni les poursuites, ni l'cmprisonnemcn Hait m la déportation de dizaines de s< ue|- membres, ne purent ébranler sa confiant ssi- dans la vicloiro finalo. les Le Syndicat évita soigneusement de d tou- mander à l'occupant l'autorisation c dès tenir des réunions générales et refusa c ftle. soumettre son organe "Concordia11 au Proscriptions de la censure allomand( , ^°n président avec d'autres concntoyer cr- en vue, signa la protestation contre ceu ^ o- qui s'évertuèrent à diviser notre Paîri) ion. convaincus que nous ~ étions que la cauf >ar- juste des Belges était appelée à triomp'h< îalo sous notre belle devise : "L'union fa ap- la Force." ilus li)n vrais champions de la paix social :he- l>aaôe sur le reconnaissance du droit 3rt- du devoir, les dirigeants du Syndicat i ne failliront pas h la mission sociale qu'i 'an so sont assignée. 'at- Nous tenons à déclarer solennelleme rs, que toutes les bonnes initiatives qui s irt, ront prises par Votre Majesté et Se >on Gouvernement en vuo^ de favoriser 1 'ait Commerce et l'Industrie et le relav en ment de notre Patjrie bien-aiméc, fcrouv îrai ront toujours au Syndicat l'accueil le pli sympathique. pas Vive Votre Majesté \ om- Vive la Rein o ! ^ , , _T , Cet Vive l'Armée l Vive la Belgique Uni, dus Le Secrétaire. ïje Présider ans E. Bûsmaiia. A. Claesscm S La " Métropole „ à VYShR PREMIERE JOURNEE « x De Bruxelles à La Panne. — Qua i- trecht, Gand, Bruges, Saint-Pierri n Capel/e, Schoore,Peryyse, Fumet. 3 Adinkerke. 0 s La Panne, 10 decembrb x Vers Gand AGIJ2 heures, heure militaire, les de. automobiles de la Croix Rouge s ébrai M lent, porte de Namur, emportant ur douzaine do journalistes d'Anvers,Lliég1 Charleroi et Gand. Nous sommes accor pagnés du sous-lieutenant Matliot, u bravo qui garde la marque indélébile < son héroïsme : son bras gaucho a é enlevé dans les combats devant Nieupo on mai dernier. Nous filons bon train par la chauss de Gand, remontant le parcours que f: ■ il y a quinze jours, lo cortègo royal. Los premières destructions- n'apparaisse: _ qu'à Assohe ; ce 6ont dans do multipl-ij, maisons lo long do la chaussée,les tr ces d'un pillage effréné. Ici aussi 1 premiers attirails de guerre : une file « " gros canons rangés sur le côté.apparei ment abandonnés par les Boches. I )„ chaussée est belle et bonne, mais les m gnifiques arbres qui la bordaient o disparu ; leur emplacement est marq-• par la terre remuée. De temps on tem; 51 nous dépassons un chariot emmenant ve i leur home des réfugiés français avec leu meubles. D'Assche à. Quatredit, toutes les localit îf' paraissent à peu près intactes. A Alo t après le départ des Boches, 80 miaiso au moins ont été saccagées, appartena .f à des Belges "suspects". A Quatrecht (Kwatrocht), on voit j 110 premières traces d'obus On s'y battit t jà on 1914, lors de la retraite sur lrYs< et do nombreuses maisons portent les m: quos du boimbardement. Tout le lon^ ^ la chaussée sont garés des wagons d J vicinaux en piteux état 0 Volol l'institut do Mello, qui se dresf 53' presque intact, sur la droite. A gaucl , nous laissons la garo de Meirèlbelco, c . fut maintes fois bombardé© par les avîo alliés. L03 serres horticoles de Ge: . bru^ge sont on bon état, mais c'est pi lr' co que les nombreuses vitres cassées c ^ déjà été replacées. Gcntbrugge, où roul< k les premiers trams électriques ver3 Gai ÎBr venant de Mello, n'a pas énoraném< ^ro souffert. Pourtant, durant la dernière maine, les Allemands y ont fait sau ue deux des grands bâtiments de l'arseï ue du chemin do fer. Le long de la lig SJ? ferrée tant à. G^ntbruggo qu'à Ledebej uno assez grande quantité de maiso 01 sont partiellement démolies par suite îr* la destruction du cheînin de ferdoGa |P* à Wetteren, le long de laquelle auc ouvrago d'art n'est resté debout. Une v-"e provisoire à ligne simple a été rétab ^ jusqu'à Mcirelbeke, mais Gand est iso ni En passant à Gand ^ Gand n'a pas beaucoup souffert, on i ^n- hors des attaques d'avions. Encore étt *le ce le plus souvent le tir des canc du allemands de défense qui endojnr )U- géant la ville en ces circonstances. Il la eut aussi quelques dégâts lor&que, av; do leur départ, les Boches firent 'sauter >n-. lignes ferrées tout autour do la vil Los gares sont mises à mal ; pourtt 'os I les bâtiments extérieurs sont encore > *&* bout. Le plus terrible effet du bombar ns ment so produisit à Gand au début en novembre dernier. Au cours d'une at n- que aérienne, un obus éclata en face rs Gand SainT-Pierre, place Marie-Louise, tua 16 civils et 8 Allemands, le Gand, au cours des derniers comba es n'a été bombardé par aucun parti. Les _ rtu liés, pour l'épargner, contournèrent ts, ville, et les Gantois, qui en avaient c( ur science, n'évacuèrent pas. Les dernû ne Boches quittèrent la villo la nuit du nt au 11 novembre. Quelques instants api es y arrivaient de3 éclaireurs d'un régim< us d'infanterie belgo, cantonné depuis h do jours à Mariakerke ; à 8 heures du n 00 tin, le premier groupe do nos soldats < es trait. Et lo soir du 11 paraissaient ; >n- journaux : la "Flandre Libérale", ( •é- avait cessé sa publication depuis le lo octobre 1914, la "Gazette van Gent", ( un après un essai de deux mois de publi ir- tion sous censure, refusa d'insérer la articlo imposé; lo "Bien Public", qui] île rut jusqu en 1917, puis fut supprimé, ■ jn fin le "Vooruit", le "Volk" et le "IGon naar",qul n'ont pas cessé de paraître < sté rant la guerre ix A Gand, il y eut durant la guerre u- fusillés, dont 4 femmes. Tous sont ent-o- ré<3 à la porte do Bruges. Tous no s< à pas Gantois ; il y a par exemple assez b re de Oourtraisiens, notamment des omplo^ ;s, du chemin do fer. ■ê- Lea réquisitions d'ouvriers pour y tranchées s© chiffrèrent par milliers. I ie a, paraît-il, ix Gand, plus de veuves ;i, déportés que de veuves de soldats ! À jn camp de Sedan, les déoès se chiffrèr< par plus de 50 %. A Gand se trou actuellement la Ire Division belge. Sur la route de Bruges Après un repos d'une domi heure, ne quittons Qand à 8 h. 50. La route Ion ® un instant le canal de Gand à Brugi 1 sur lequel Jo génie est occupé à rétab les ponts. Car, dans cette région presq tous les ouvrages d'art ont été détru par l'ennemi on retraite, ct pour la t] vorséo des plus petits cours d'eau, te que le canal de la Lieve, il a fallu oc struiro ea hâte dos petits ponts de bo, dont uno pancarte : "Attention, pont d< •Q tonnes ! u détermine la résistance" toi t® relative. ® Nous passons à Eecloo, dont la gare surtout ses dépendances ont beaucoi souffert. Dans la traversée d'Eecloo, p ^ do destructions visibles. Au sortir de La ville, la route est bordée par intormitte |e ces de petits bois do sapins encore c bout Les arbre3 de l'accotement aus ont été épargnés ; c'est qu'ils no so guère grands ; pourtant, certains étaie déjà marqués par la cognée e. La dévastation commence 3_ Dos premiers ravages réels de la guer I se voient à Balgerhooke, où la desferuotii tg est presque complète. Do la tour ■ L0 l'église los pierres so détachent encore tombent avec fracas. A bien d'autres c t taila encore on remarque des effets do b ,g taille : fils do fer on réseaux ou on rou^eai ;C rouilles, toitures perforées par les obi et dont les tuiles ont été remplacées p >. du chaume, entonnoirs dans les prairie o A Adoghem, c'est une alternance do mj e sons détruites et d'autres intactes. x A MfaAdeghem, les maisons, qui ont < 5. nombreux carreaux cassés, portent surto s les traces do coups do fusil ou d'écla x de Êrtirapnol. L'église est debout et por ;, fièrement le drapeau belge. Toujours c o continue à traverser le3 rivières, fo r nombreuses, sur do malheureux ponts < tt bois Les arbres en bordure de la rou portent des fils de cuivre qui servire ^ aux installations do campagne. La rou ^ n'est guère fréquentée. Seulement quo'.qu £ autos, des caravanes de chevaux mené par des soldats, des vélos. Les piétoi sont extrêmement rares, ot les vill ges qu'on traverse paraissent bi. peu poupKs. T^a chaussée, cependant, ( ' toujours très bonne, de même quo l'acc tement. A travers des bois de eapii: G" grêilos, et des éclaircies semés do ci B' là do maisons presque toutes indemne 18 nous gagnons Donck, puis Sysseele, « aucune dévastation n'est visible.. Avant d'entrer à. Bruges, nous longeo ,? la plaine d'oxercieo où so fait l'instru t tlon de3 volontaires fraîchement arrivé Pïtësaigo da deux eu trois DOtijfl non ot nous voici à Sainte-Croix, où la Bras serie Gambrinus, qui, fièrement campée semble souhaiter la bienvenue aux voyageurs. Lai^sons-lu et entrons à Bruges : Bruges-la-morte, qu'on serait tenté d'ap pelctr Bruges la-vivante, tant son anima, tion relative fait plaisir à voir au sortii de tant do régions presque désertes. A - Brugoa, nous achetons en passant 1« journaux français ; on no les vend qu< " deux sous ! Sont aussi en vente deux an . cions journaux qui ont cessé durant lr ' guerre : " Handolsblad " et n Burgerswel zijn " ; quant à la " Patrie ", ello n't pas encore reparu. En quittant Bruges Quel plaisir de voir encore, en quittan Bruges, los rangées épargnées do beau: arbres qui bordent la grand'route à Saint i André ct Varssenaere. Ces deux village, i- n'ont guère souffert, non plus que Jab e beko ni Westkerko. On voit mémo içi de î, laboureurs conduisant le soc attelé d i- bœufs, et il y a, longeant la route, un n magnifique ligno do téléphone à multiple ie fils. ié A GhistellC3, c'est dans 1 air, un vra rt ebassé-croisé de f'is de toutes sortes: 1 ciel en est prosq'io obscurci. Et là-bae au dessus du champ d'aviation, deux W t, plans oxécutont des performances et de " looping tho loop 11 vraiment superbes. ^ L'Yser a, La zône des combats célèbres,' la zôn 33 do l'Yser va maintenant commencer. O le lo remarqua d'abord aux nombreux r< n- seaux do fils barbelés sillonnant la plair ja marécageuse. Des multitudes de petits o< a. nuux semblent dos veine3 sur la pea nt jaune des herbages ondulant au vent. E ié petites passerelles en planches traverse] js les marais ct s'y embourbent. De ci <] rs là, des mâts téléphoniques laissent pei rs dre des chevelures do fils cassés. L'aspc devient désolé, quoiqu'à l'horizon parai §8 sont encore des toits et des clochers, h j-t, tact9. La roùto est défoncée on maints ei ns droits et "rapiécée" avec des cailloux. Vo nt ci Saint-Pierre Cnpello. C'est Jusque 1 quo s'exeroyrcnt les cifots do l'art'.llçr es bolge placée au-delà de l'Yser; le villaf lé- est tout détruit. Les Allemands y lais3 )r, rent bien du monde. Les maisons eo; tr- transformées coi tas do briques et de mo£ do Ions- De l'église, il ne reste qu'un de3 bt es côtés dont les ruines informes laissent peine deviner la nature ; le reste du toi ;e, pie est anéanti. I0, Partout se dressent maintenant des p ui lissades, des haies improvisées, des a ns bres hachés par la mitraille. Sous le ci it- gri3, c'est un spectacle d'solant.De tem] ir- on temps uno ferme isolée dresse son te nt rouge à, demi éboulé. La route devio >nt boueuse. Sur les accotements sont pos id, do 10 en 10 mètres, d©3 tas de blocs < >nt béton destinés à caler les canons ou 3e- protéger les mitrailleuses. er Une panoarlo on bois indique la dire ial tion de Mannokensvoere ot do St-Georg^ no lieux célèbres; nous les laissons à droi ■g, et filons vers Furnes. Partout on voit 1 ns effets d'une canonnade intense; tout e de détruit, haché, troué, bossué. Par-ci pa nd là., des abris ou des bastions en béto un aux trois quarts démolis, font penser )ie des forts Chabrol. Ils émergent, tels d lie phares e«n ruine, de la mer jauiio d lé. grands herbages que le vent courbe tri toment. Pour rompre cette immensité é solée, voici un viliage plus désolé encoi lo- Tout y est ruines ; à peine distingue-^ dt- ce qui fut l'église do ce qui fut les nu ns sons. Ce n'est qu'un amas de murs bra ia- lants, d'aiguilles de pierrailles : c'e y Schoore, réduit allemand détruit par l'a mt fiiietrie bedgo. Enéid e recommence le vas !e3 champ de la mort, chaos mouillé de to lo. co que la bataille a laissé là : hautes p int Ussados en parties détruites, destinées n lo- guère à "camoufler" les chemins et io- masquer les troupes, réseaux do fii3 rou, de lés, petits abris semés partout pour c ta- cher los munitions, squelettes d'avio: do brûlés, obus abandonnés, entonnoirs fc et midables. Il est près do midi. Soudain, l'émotii ts, noua étreint : l'auto, passant sur un étrt VI- pont do bois, vient de traverser l'Yse la le fleuve à jamais célèbre, roulant, da: >n- son lit resserré, ses eaux tranquilles ts travers tout co pays dévasté. Un talus i 10 couvert d'un amoncellement indescriptil: 'es do débris indique la ligne de défense. Qi >nt de vies ont été sacrifices là I Mais not Jit ponséo seule s'arrôilo sur ces souvejni ia- atroces ;... la caravane passe, et elle tr >n- verse maintenant, sur la route boueuse, es long de deux kilomètres, ce qui fut [ui champ d'inondation, jalonné par des pc 12 tes avancés des deux partis. Ciel gri [ui arbres sans branches, amas do fils barb -a- lés enchevêtrés et rouillés, limon gris un gluant dans lequel s'enfoncent les pllot >a- des étroites passerelle3 des postes d'éoou m- tout offre l'aspect d'une horrible désol te tion, sur qui s'élève par instant un v Lu- d'oiseaux aquatiques. Pas uno maison,p; un homme. C'est le désert et la mor).; t 61 ternatives d'horbages jaiancs et de bo' 3r- griso, à l'infini, ct que traverse la rou >nt rapiécée vingt fois, jalonnée des rails < en chemin de fer do campagne à moitié d 'és moli et recouvert do terre. Tout est bo leversé par un tir incessant de plusisu les années. I y L'inondation s'étendait de l'Yser au t de lus du ^ chemin .do for Nieuport-Dixmud Vu Ici était la premièro ligno d'où nos tro >nt po3 bombardaient l'ennemi. Les ruines de Pervyse Un pou en arrière, Pervyeo offTe.comn Schoore, le spectacle d'une destructic us complète. Rien n'y resta debout. N.oi go nous arrêtons un instant pour contempl ». co décor tragique et visiter les abris b lir tonnés construits eous les ruines des ma ue sons pour les cas de bombardement tre its intense, car Pervyse, nous dit notre gui( 'a. militaire, était 11 un scetemvde tout repos ls en comparaison do la premièro ligne, n- Do tout] ropos !,... is. A l'extrémité du village, on nous mo '9 Ire une ma'Eon où fut établi depuis 19: ta jusqu'en mars 1918. un poste do secou où deux infirmières, Mme 't Serclacs el uno Anglaise, se dévouèrent inlassablimct ip El!e3 durent finir par quitter on présent rs des attaqi:C3 au gaz. Leur brillante co: 1® duite, qui leur valut des décorations, L n- rendit fort populaires en Angleterre; elL e; le seront aussi en Belgique, si Pervyse est un vrai labyrinthe de d ut fense. Co qui reste de l'église, aveo ut cimetière adjacent, est d'un aspeot lame: tablo. Quel décor tragique ! La vie renaît re Lo long des routes, au delà do Pervys |o "camouflage" continue, do mémo q\ les trous d'obus et le3 destructions sp et radiques. Mais le sol reprend sa tein é- verte, des bestiaux paissent, des maisoi a- so montrent, intactes ; la vio reprend.C ■s croit sortir d'un rêve ! Jamais les Ail Js mands no sont venus jusqu'ici. Par co: xT tro nous y voyons quelques troupeaux c s* cochons. Entrons à Furne3, où l'artillerie aérioni et terrestre a causé d'énormes ravage, io Sur la place, le coin de l'hôtel de vil II est intact ; par contre, l'église et les ma 's sons à ses pieds sont mises à mal. I. plupart des maisons épargnées sont voî " vo3 do carreaux et complètement fermée, p Quand nous traversons le chemin do fo: 0 les voyageurs, sur le quai de la coque! I ® station, attendent le train vers Dui kerquo. ^ Au littoral îs Dix minutes encore, et voici qu'appj is missent les dunes de La Panne, ciue su] a- volent quatre avions gigantesques.A peir -■"n les avons nous dépassées, que se monti st à nos yeux la mer, immense et plet< o aveo quelques barques de pêclie se balai is çant au large ou ancréeo dans les pri le mlers flots. Il est 1 heure. L'impressio s, do ce retour au littoral n'est pas con >ù mune ! ng Le cimetière d'Adinkerke c- De I^a Panne, apra dé jeûner, nous ri s. partons vers Fumes et Adinkerke. ï a, rien n'est nlus impreseionnant c/41 visite du cimetière fameux où, au pied de l'église sonnant l'angélus de 4 heures, sous un ciel do bataille où lo Soleil couchant lutto contre leo nuages, reposent 2300 do nos braves, côte à côte avec 400 soldats alliés, la fleur do la jeunesse quo la mort faucha horriblement. Nous relevons là, sur les croix toutes serrées et fleuries pour la plupart, los noans du ■ général Jacquet; du commandant Davreux adjoint d'état-major, ordonnance du Roi, tué lo 26 juillet 1916; du lieutenant Paul Renkin, fils du ministre, tué le 22 avril ' 1915 ; du lieutenant-colonel Rademakers, commandant le 3e chasseurs à pied, tué à Dixmude, le 12 juin 1915; de 1 aviateur Paul Hanciau, et de beaucoup d'autres hé-' ros do la phalange aérienne. Il y a aussi, : attirant le regard, quelques tombes desé-" négalais, aveo leurs inscriptions bizarres. 5 Des cimetières semblables à celui ■ d'Adinkerke, mais moins importants, sont 3 établis un peu partout dans la région, no-3 tamment à Oeren, Westvleteren, Hoogsta-3 de, Duinhoek. 3 Mélancoliquement, nous quittons le lieu do repos ot regagnons dans la nuit La 1 Panne, le long de la route où se trou-3 vait lo petit tramway à traction cheva-» line, dont toiito trace a disparu. Disons encoro quo la gare d'Adinkerke fut la 3 plus importante du front belge; aussi a-t-ello subi maints bombardements des alliés ; les voies y sônt mal en point,mais les bâtiments sont encore debout. Quant au village, il eet relativement bien con-sorvé.Q De-ci de-là, à Adinkerke et à Furnes, nous avons croisé ou dépassé des escoua-ï" des de prisonniers boches, escortés par un ou deux Belges. Pas fiers, les pau-\ vres ! On les menait travailler à la restauration de ce qu'ils détruisirent naguère! DEUXIEME JOURNEE La Panne à La Panno est notre quartier général .De c là nous faisons des "raids" dans les di- •o verse9 directions. L La petite plage au confin du littoral vt belge, sans digue et sans brise-lame, n'a l„ guère changé. Mais elle est un peu enfu-méo par uno installation do lavoir pour à soldats, qui oracho la fumée noire sur le£ i- coquettes villas restées debout. L'hôtel de l'Océan a été transformé en ambulance* i- où so trouvont encore de nombreux blés r- sés. Il est flanqué tout autour d'une série gl do baraquements, en bois qui lui servent )8 d'annoxes. Nombreux so promènent les mu it lilés et nombreuses les infirmières. Alorf at que Weatende eet preseiuo cfrmplètetnen >3 détruit, La Panno, résidence royale pen le dant tant do mois, a relativement peu souf à fert. A l'Hôtel Torlinck, où nous sommes installés, un obus venu de la mer, e 0 ouvert uno brèche à l'angle du bâtiment s, elle est réparée. Plusieurs maisons détrui té tes aussi dans un groupe de la digue : 33 depuis le numéro 32 do la digue jusqu'ai st 74 de la rue adjacente inclusivement. L< r- numéro 30 de la digue est aus3i fort en n, dommagé. Pour le reste, dégâts partiels à ot carreaux cassés. Ce qui eet amusan 3S ici, c'est de voir les prisonniers bochieî es occupés à restaurer, à gratter le mat des s- vitres, à pousser des wagonnets... Ils n'er é- mènent pas large, sous la garde de nos e. braves 1 m Intéressant aussi de trouver les ? étala ii- ges remplis d'oranges, de bananes,d'aman n- des, et de savourer du poisson de mer st dont on fut sevré si longtemps 1 On peu r- acheter ici bien des denrées à bon compte te Notammeoit le beurre e t à 8 et 10 francs ut A l'hôtel, colonio assez nombreuse d< a- militaires ct do civils de passage. a,. Ce matin, nous partons vers Ypres. U c* • a; vw 19 - r " Au drapeau ! „ ,it La croix de Chevalier de l'ordre d< r, Léopold est décernée au drapeau du 17( js régiment do ligne, poiu reconnaître lf à belle conduite au feu des officiers, gra s. dés et soldats do co régiment, pendan le les journées du 18 au 23 octobre 1914 ie à Saiut-Georges-lez-Nieuport. re LinscuiptieTn de cette distinction serf r6 faite sur les drapoaux, étendards et fa „ nious. 1_ Los 9e, lie, 12e et 14e de ligno, lei 1 1er et 4e régiments de chasseurs À pied 3 le lor ct lo 2e groupe du 2e lanciers, li ^ 3e d'artillorio, le 9e d'artillerie, lo 3e e ^ le 9e bataillon du génio, sont autorisé; t à inscrire "Liège" sur leurs drapeau* • ébondareb, fanions et boucliers de_ piète e pour commémorer la beilo conduito d< a. ces unités au cours de la glorieuse dé j fense de Liège, on août 1914. ^ En souvenir des glorieux combats qu i eurent lieu à Steenstraete, en avril 1915 j le 23e régiment de f'gne et le 2e régi t ment des grenadiers sont autorisés i inscrire "Steenstraete" su.- leurs dra a peaux. ^ Lo 2e bataillon du 2e carabiniers es ^ cité à l'ordre du jour de l'armée pour s: belle conduite au cours de l'attaque d\ 14 octobro 1918, où, grâce à son mor e dant ot à son élan irrésistible, il contri ^ bua pour une large part à la priso d. Rou lers. Les régiments d.'infanterIo do la 4edivi sion d'infanterie, lo 4o d'artillerie et li ie l>ataillon du génie, sont autorisés à ins m crlre "Cortemarck" sur lours drapeaux is boucliers do pièoe et fanions, en souve _>r nir de la bollo conduite de ccax unités ai é- cours des combats élu 14 au 10 oct 191/ i- Les régiments d'infanterie de la 10e di ip vision d'infanterie, le 10e d'artillerie, 1 1g groupe d'à lancio'ns de la 4e divisîoi r',. d'armée ot le lOo bataillon du génie,son autorisés à 5nscrire "Uandzactme" su leurs drapeaux, boucliers de pièce ot fa i- nions, on souvenir de la belle conduit 4 do ces unités au cours des combats di s 14 au 16 octobre 1918. \[ -N/W * ODYSSÉE D'UN UNIFORME îs A l?c fin du mo'j3 de septembre 1914 un des memhre'9 les pilus considérables é- ot les plus distingués do notr^ lûpps con le sulaiffo dut se résigner à quitter Anvert i- avant l'entrée de nos ennemis, qui étaien aussi les siens. Il partit un peu on hâte ot confia le intérêts do ses nationaux, avec son un 3> forme, son épée et ses décorations, à ui 10 do ses collègues. > Mais les événements tournèrent do façoi 10 qu'un beau jour le collègue lui-même dû faire sos malles et brûlor la politosso l n l'occupation boche devenue aussi son en ^ nemie. Il no put emporter l'uniforme n 1- l'épéo ni les décorations qui lui avaion 0 été confiés. De son côté, lo propriétair< de l'équipement se résigna vite à pense] que tout serait devenu la proie des Bo 3* ches et des mites ; puis il n'y songeî ,e plus. l" Heureusement, tout avait passé aus a mains d'amis qui prirent soin do l'uni l" forme et enfermèrent bijoux et épée dans '• un coffre-fort do banque. L'uniforme pas *' sa plusieurs fois entre les mains de: 0 fureteurs boches on quôto de bronze e do cuivre qui le guignèrent bien un pei do l'œil, mais n'osèrent l'emporter. Sur ceo entrefaites, victoires alliées. l- armistice et retour du consul, aussi sé- ■ parô do nous, quatre années durant, que o das glaces du pôlo Nord. 11 avait bie-n 0 compté retrouver la tour de la cathécîra-s, to encore debout mais avait renoncé à t. revoir ses insignos consulaires. Cbnr-j- raanto surprise : tout lul fut romis in, Q tact ct pimpant lo surlendemain do soi] [„ retour. 35t voila coonment, tons les An- verso t? qui le connaissent bien furent heureux do saluer dimanche, au To Pcum, sir Cooll TTortslet, lo sympatiquo con-qul !• d'Angloterro, aussi correct ct souriant que ît jamais dsjia sa tonuc ôlêcanlo et imi>ec-o i ca1JA> j-J/X T erreur activiste Las activistes réfugiés à l'étranger croie devoir protester par l'organe du "Vlaa sdhe P ers bureau", conlro les poursuii dont sont l'objet, do la part de^ la ji tico belge, ceux qui, avec laide^ d ennemi parjure, ont semé la zizanie sein de nos populations, soutenu les pla allesmands à l'égard de la Belgiquo, vi pondé le R.oi Albert, le gouvorneme porté atteinte aux institutions légales payB belgo et de nos alliés. Ils ne rerl< tont point, disent-ils, le jugement do 11 toiro et se plaignent de la terreur < régnerait en ce moment chez nous. Oos traîtres ont la miamoiro très I fidèle. Ont-ils donc oublié le régime ^ terreur sous lequel ils nous ont fait vi-durant l'occupation ? Non contents d'accepter la protection baïonnettes allemandes pour endadrer le cortèges manqués et protégés par abords de leurs locaux, ils ont toi l'envoi en prison et la condamnation l'amende do e^oux de leurs propres oc patriotes et conoitoyens qui, Flamands bon aloi, osaient les combattre, par parole ou la plume, ou étaient coupab de propager ou de colporter une cou de " Vlaamsche Wachter ", la vailla feuille clandestine qui ripostait vaillî ment à la prose immonde d'un Rapli Verhulst, ou aux pitreries d'un Boi ou d'un Lambrichte. Ils organisèrent des meetings, soi sant contradictoires ; mais malheur à c< qui aurait osé les contredire: le misera était certain d'êtro dénoncé dans les lonnos de l'anfci^atriotique " Vlaams Nlonws A Bruxelles, un do nos amis, ïngéni au département des Ponts et chausse avait eu l'audace de désapprouver le m vement activiste: pon nouveau chef admij tratif lo fit venir on son cabinet, p lui faire savoir qu'il risquait, pour grave méfait, do se voir envoyer en lôgno I Peu s'en fallut epio la mesurt devint une réalité. Depuis lors, l'in nieur a donné sa démission. Et qu'ont-ils fait dans 103 camps o mands des prisonniers belges ? L'autre jour, un fonctionnaire bel que ni son origine, ni ses convicti flamandes n'empêchent d'êtro excellent triote, nous racontait que, pour avoir fusé d'appoaor sa signature au bas d document activiste qui lui était soumis un ohef du mouvement,venu à cet effet camp d'ïîoltzminden.il fut dénoncé, dest | des fonctions dont on l'avait chargé onvoyé y travailler pénibloment dans carrières. "Vous haïssez les Flamai par conséquent l'Allemagne aussi" ; c'é l'unique — mais suggestif 1 —■> chef d cusiaition. Nous avons le nom du tr personnage qui, fort do la protection leinande, avait se3 entrées dans les cai , des prisonniers belges *ot y contribue ! l'introduction de la terreur activiste. En sévissant contre les activistes, i justice belge use do son droit. Enp< ; suivant lo8 Flamands loyalistes, la jus | de l'occupant usurpait un droit, sous 3 , texte d'infraction aux règlements sur , censure; en réalité dans le but de , riser la politique allemande de divif et d'affaiblissement do sa victime, la 1 heureuse Belgique, en attendant la pc que de germanisation. 1 1 'VW ' U CHÂSSE AUX ACTIVISTE! Un peu d'histoire rétrospectiv Pendant l'occupation, au moment d< mise en vigueur do la séparation a* nistrativo par los Allemands, se près une question du plus haut intérêt j une importante partio de la populati' celle du payement des pensions. Qi laient faire leâ fonctionnaires du ser des pensions du département des Fil ces ? Se soumettre ou se démettre ? Ils avaient pris ce dernier parti,qu l'autorité allemande annonça qu'elle n toriserait pliis le payement des pens si lo bureau ccmpétent ne restait fonctions. Le 6 mars, le personnel du bua compétent, après avoir pris l'avis à sujet de hautes personnalités, retira démissions, en posant toutefois oerla conditions, dont la première était qu service de3 pensions échapperait à séparation administrative. L'administre allemande accepta, mais, immédiatera chercha au service de nombreuses cl nés : elle exigea dos renseignements qui ne furent pas fournis ; elle essay réintégrer un employé qui s'était mi la disposition des Allemands, de < quer le service, etc. Durant les derniers mois, l'autorité cupante donna tout pouvoir à un cier prussien revenu du front Et officier, excité par les activistes, vc ' s'imposer comme chef de service, il cUiire ses amis activistes, signer les ces comme administrateur. Il lui fut opposé une force d'in< con tro laquelle toutes ses manœuvres brisèrent. Et ainsi, grâce au dévouei et à la ténacité d'une poignée de f tionnaires, ils étaient douze, le3 mil) de familles do pensionnaires furent vées do la misère, tandis que les « rante-cinq millions par an qui leur été distribués échappaient aux Allemands Evidemment cette solution ne fut du goût des activistes. Une décision intéressante La Cnambre des mises en accusa do la Oour d'appel do Bruxelles vie] l'occasion do la demande do mise or borté présentée par Gustave Led (Viator) , rédacteur du journal la " giquo", de prendre une décision inté santo : " Attendu, dit l'ordonnance rendue, la connaissance des infractions retei à charge du prévenu à été attribuée juridiction militaire, par l'arrêté-loi du octobre 1916 ; qu'en procédant, en ra | de ces faits, à l'arrestation d'un inenj ' lo juge d'instruction agit, non en v de ses attributions propres, mais uni ^ ment comme auxiliaire de la juridic compétente ; la Ôour réforme l'ordon: go dont appel et, faisant ce que le mier juge aurait dû faire, so déclara ( compétente. " Il résulte do cet arrêt que les in dus arrêtés pour les délits do l'ordre j méré plus haut, perdent le bénéfice d< juridiction civile, dans laquelle los n ' dats d'arrêt doivent ôtre confirmés p£ | Chambre du conseil ot, en appel, pe Chambre des mises on accusation, | Dorénavant, les mandats d'écrou ee , pria par l'auditeur militaire. Peur ce qui est des individus actu ment sous les verrous, la mômeform vient d'être faite à leur égard. vw LE PAIN QUOTIDIEN L'Australie étant à nos antipodes, ; y commence quand l'hiver apparaît 1 nous ; la récetfto du blé va donc s'y J prochainement. Elle ne sera guère Jante, après les prévisions, cette an Mais, comme il n'a pas été possible d porter la récolte des trois années pr dea tes, il existe là-bas un stock di; nible pour l'oxporlatioD, do cent quante quatre millions de boisseaux. Si 011 ajoute A cela les récoltes ot dues dans la Mésopotnanio, mieo on lour agricole j>ar les Anglais, celles j dnites sur los deux millions ot demi d': tares do terrain inculto rendu cultiVf on Italie, colles du Maroc et du Br qui commencent à "faire" du blé, on t ra quo la question du pain quotidien dépend plus que du tonnage dispctnibl LES BAnBAnEd A mura® Un trait que l'Histoire ne doit ^ pas oublier n- L'histoire des atrooités allemandes n§ es sera jamais connue jusque dans sos der-s- niers détails II y en a de si horribles. in que la plume hésite à les écrire, parce que au resprit hésito à les concevoir et le cceu* ns à les supporter li- 17histoire qu'on va liro nous a ét* □t, rapportée par un des acteurs mSmeS qui du y jouèrent un rôle, et qui, par bonhew, >u- a pu nous donner m&me le nom du is- monstre allemand qui conçut ; .^îai.? ^ .ui reusoment ne put mettre en applloation-i l'un des plus odieux raffinements de bajv. eu barle que nous connaissions. Si les-alliê« de établissent un tribunal pour juger leâ_«• rre ficnxiTS responsables des tueries ^ de 1^14, en voilà, certes, un qui mérite d etr« les hraduit et condamné. îrs Vers la fin ele septembre 1914, le com les mandant allemand Steinicke, et son état >ré major, siégeant à l'hôtel de ville de M°n®« à apprenaient que los communications télé. ^ im- phoniques et télégraphiques étaient iuter* de rompues entre Maubeuge et Quiévrain. la là à crier à un attentat des civils, puis les de là à proclamer qu'une vie humaine pie doit oxpier cet attentat, il n y a, dane nto la conception de tout bon otficior aile-im- mand, pas la marge nécessaire pour une aël enquête. Toute la question se résumait h ms bien choisir la victime propitiatoiro. A ce moment se trouvaient incarcères -di- à l'Hôtel de ville une vingtaine d'Ôitages (lui de Morns et des localités voisines, rets-blo nus là suivant un système de roulement co- établi depuis la fin août et q^i devaV îho durer jusque vers la fin de l'année. Enfermés dans la salle voisine de colle ofi sur délibéraient les officiers allemands, lcfl es, otages purent à loisir entendre la con-ou- vecrsation de ces derniers, «... lis- Ivre de colère, le hauptmann Steinlcka 3ur frappait constamment sur la table ot once fiait la voix d'une façon _ terrible. A cor-po- tain moment, comme plusieurs noms do > ne personnalités de Mous avalent do]à ét. gé- citées, soudain dans un éclat d inconce vable férocité, le commandant s écria : lle. " —iMiais prenons l'échevln Maistriaux. Il a " de jeunes enfants, cola fera plus ge, d'effet 1 " , . ,, °ns Parole d'invraisemblable cruauté, sl eilo pa- n'était textuellement vraie. re M. Maistriau, cependant, n était point 'un parmi les otages retenus à ce moment, par Quoiqu'on fût au milieu de la nuit, ii nu fut immédiatement cueilli à sa demeure. talé Croyant à quelquo réunion du ^ collège et échevinal, il arriva légèrement vêtu, sans les avoir même dit adieu à sa femme et fc ,ds, ses enfants. "Mis au fait des événements tait et averti qu'il allait passer la nuit à la 'ac- caserno en attendant son jugement, il ue iste manda à rentrer un instant chez lui pour al- se vêtir plus chaudement et embrassai' nps les siens. Rien ne lui fut accordé. Au it à cime de ses protestations ne fut entendue. Incarcéré aussitôt à la caserno et ne la doutant plus du sort fatal qui l'attendait, >ur- M. Maistriau parvint à faire remettre en tice cachette un billet où il adressait à sa fa )ré- mille un suprême adieu. la Lo lendemain il passait en jugement. Mats ,vo- quelle coïncldenco : le président du conse't ion suprê&ne était un colonel qui depuis quel aal- ques jours logeait précisément chez l'ao Uti Xisé. "Magistrat de carrière ^ honorable d homme du monde, cet officier avait eu j plusieurs fois l'occasion de converser avec M. Maistriau. Moins barbare que lo — Steinicke, il refusa d'entrer dans I03 vues de celui ci et do condamner son hôte sans j enquête préalable. } Or, voici ce qui arriva : Après toute une nuit d'activc3 recherches, on décou-s vrit le motif de la rupture des communications Aucun fil n'avait été coupé.,.. 1 . mais deux soldais allemands cou oh/6 ivres-imi' morts à leur poste, avaient négligé d'ao-3n^a complir la mission de communication qui ou^ leur était dévolue. : »Sans un heureux hasard, M. Maistriau L .a payait de sa vie la dégoûtante ivrognerie /1C0 de ces deux soudards ! iai1" Quelques jours plus tard, le colonel re-, prochait à Sieinîclce son attitude en cette ,and affaire, lui décrivant les angoisses mor-au" telles qu'avait traversées la famille de 0118 l'hononablo éclievin. Et lo hauptmann, en haussant les épaules d'un air de dédain, se contentait do répondre avec une moue: ,ea'u — Oh ! ces Latins 1... c0 Et vraiment, il avait suffisamment fait 803 la preuve que les Teutons sont moins me,B délicats!... 9 ie m » la C-D- tion vw :—- ent, a do s à Programme de la journée : lislo CONCERTS MILITAIRES °£- Parc. — A 2 h. coucert par la musique effi- du 7e do ligne. ulut SPECTACLES Variétés. — A 7 1/2 h. * Rigoletto ». pid- Théâtre flamand. — A 7 h, « Pro Domo » >rtio Opéra flamand. — A 1 h. •» Fausl «, so flent DIVERS ?nc" Y. M. C. A. -» A 5 h. Cérémonie d'ouver* 10373 ture. Entrés : Avenue de Koyscr, 3. 3au- îua- ient Lo retour des Belges Une dépêche de Londres nous apprend pas quo deux mille Belges employés aux usines de guerre belges, à Bîrtltony, près do Nowcastle, sont partis pour Hull où Ils embarqueront à distinalion de la Belgique. tlon Quatre mille de nos compatriotes sul-à veront prochainement. ii- D'autre part, 011 nous informe qu'un eux navire a quitté l'Angleterre mardi dans Bel- la soirée, ayant à bord un millier do res- nos compatriotes regagnant leurs pénates. On croit qu'il arrivera aujourd'hui Que quai élu Rhin. Co navire retournera on ues Angleterre avec des prisonniers anglais, a la venant des camps allemands. i-1 Lo retour des réfugiés belges de Hol-8011 lande est interrompu jusqu'au 15 cou-Ipé» rant, apfros entente efntre les autorités ertu civiles ot militaires. lue- tion Décoration spéciale pour les ^ p^" u°ns de mer ; jn- Sovréo «le toute communication aveQ notre gouvernement, la population belgfc n'a appris que récemment combien se$ înu- espérances en la valeur de nos marind J la et pêcheurs éta'.iont fondées. îan- Aussi notre concitoyen, M. Paul SegerS, r ia avant do quitter le ministère des chS* r ]a m ins de fer, postes, télégraphes et maj. rine, a-t-il ou l'excellente idée de prof ront poser à Sa Maj'esté la création d'une di^ tinction réservée .spécialement à nos léarv îlle. ves marins, la "décoration maritimeibl«j ilité guerre". C'est ootte distinction dont il est question dans l'arrêté publié au Moniteuiv 11 y a quelques jours. 30.000 firmes allemandes à mettre sous séquestré Faisant application d'un arrêté-loi cfri l'été 10 novembre 1918, la justice belge, on lé :hez sait, va mettre sous séquestre toutes Lee *•% aire entreprises commerciales allemandes fonr \ bril- tionnant ici, soit sous le couvert d'u$ ^ née. étiquette allemande, soit s'avouant f 'ex- chemont allemandes. Il y on a,^--^Srahil écé- plus de 30.000 ! ma jpo- w iujj! cixu Pas de gaspillage io# T'O minlstro du ravilaifllomont prend ton- mosurcH pour ompâolior lo ngo va- ]a fnrino, du bourre, du aucro, du InJu* — •ro- etc. iec- tjo. vente dos pâtisseries va ôlro BÔvèro-ble mont interdite. IjO lait sera saisi poux ^sil alimenter les grandes villes, et los repas ror- au restaurant ne pourront comDortest n° qu'un seul plat do viando»

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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