La métropole: journal quotidien du matin

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05 december 1918
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s.n. 1918, 05 December. La métropole: journal quotidien du matin. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j09w08xf9m/
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LA METROPOLE 10 CENTIMES le numéro JOURNAL QUOTIDIEN DU MÂTIN 54, RUE AATIONALE, 54, ANVERS Jeudi 5 décembre 1918 L TwwTo/n/s par la censure LA CREANCE OE LA BELGIQUE "■Liège. Gand. Lo point initial et.lo point .final do la grandiose wotro armco dans los annales de IJBw Si. par une .apport ondo paix avait dft être faite on dana *î pri3° ie année.il ost in; 1$ çouiant do eût recueilli Wtestable «a» £ BeJ£f£rofits de la • [Sf tS «ait immense l'enthousiasme .guon -, tant «Ml £ par Je « Kon aeuscit. à tr l'œuvre mogn- fe?0» ra.diti °? lîrfpété là qu'a été sauvée la a- vHiSo on péril. C est lo fier_ refus du 4 août, c'est la défense acharnée de la 'Jorlorcsse mosane, qui ont donne aux aI-rjHcs le temps de 8e préparer à subir 1° l'*premier choc du colcsso bardé de 1er, ichoc qui, dans la penséo des assaillants devait être, et eût probablement été, sans mous, décisif- Oommo si la Providence n'avait pas voulu que so perde lo souvenir déjà lointain do ces faits et que 6e désagrègont ' i<*3 conséquences qui en doivent résulter pour la grandeur de notre patrie, voici quil a été donné aussi à 1 armée belge dd porter à la bête acculée, nous n'iront Upas jusqu'à dire lo coup décisif, mais cet Kasaut final qui, la surprenant au seul endroit peut-être oii ello s'y attendait lo moins, a hâté sa débâcle et précipité lo Knpuement avec l'incroyable rapide quo l'on sait. * ^L'homérique bataille do la crèto des •Flandres a été lo digne pendant do la Résistance do Liège. Et aussi, hélas, devant Gand, comme devant Liège, notre lï belle jeunesse belge a été fauchée si *lior trlblement que le chiîfre de ses morts ose •>à peine être écrit. Sans oompter toute» les autres phasee ■•de la guerre où notre armée s'est dntin-■pjguéo et a rendu d'éniinents services à la 'cause commune : son rôle à Anvers, la , garde héroïque do V\ ser, qu'elle monta ^seulo durant huit jours en attendant le3 -irenforts français, la part active prise aux offensives subséquentes alors que pendant Istongtemps nos troupes n'eurent pour se ravitailler que la seule ligne de Dunker-que ; sans compter le concours apporte aux alliés au point de vue technique par l'élite do nos officiers et de nos solda'.s, — les trois mots de : 4 août, Liège, Gand, doivent suffire à nos diplomates pour appuyer à la Conférence, de la Paix un programme de revendications formidables. La Belgique a souffert plus qu'on ne saurait lo dire. 'Nous no voulons pas par-1er ici des souffrances morales, qui ne so 'compenseront jamais, ni des morts qu'aucune indemnité no ressuscitera. Nous voulons parler des légions d'invalide3, des multitudes do ménages dont les soutiens iont porl, des ruines amoncelées par l'en-•nemi de Furnes à Dolhain et d'Anvers à iArton, de l'inestimable désastre de toutes nos industries dont certaines devront attendre "des années" avant d'ôtro restaurées, de la stagnation de notre commerce, de la detto énorme contractée par le pays, ot de toutes les pertes, de toutes les ruines individuelles causées par l'écrasement ■fcônéral. Oui, la dette de l'Allemagne est immense, mai? c3t-ce nous qu'elle doit effrayer ? Est-ce nous qui l'avons voulu ? Parlant du projet de loi sur les loyers, nous entendions émettre l'autre jour l'avis quo la perto à résulter pour les petits propriétaires de l'adoption de cette loi par lo parlement, soit portée au compte du .grand débiteur : l'Allemagne. Et quelqu'un de répondre : " Oh ! la note sera idéjà assez salée sans cela ! " La note sera salée, o'est vrai ! Eh bien ! tant pis pour eux ! Quo dirait-on d'un fournisseur qui, ©î-frayé des toUoa dépenses de son client, .pousserait la naïveté et la bêtise, au mo-■ mont do dro3ser la facture, jusqu'à négliger d'inscrire quelques postes et réduire les autres do 50 pour cent ? ' Combien plus juste la conception de cet homme politique — nous pourrions le citer — à qui nous parlions récemment de l'augmentation éventuelle des impôts, et qui nous répondit avec une assurance quo nous avons dû admirer et qui devrait faire école : "Les impôts, mais pourquoi les augmenter ? A l'Allemagne do payer jusqu'au dernier centiir.o pour rendre à notre pays la prospérité d'antan, dont la perte est imputablo à elle seule C'est la justico •même, ot dans la liste rigoureusement dlresséç des indemnités, irien ne doit être oublié. S'il arrivait qu'on nous offrît dix milliards alors que notre .Créanco s'élève à vingt, no nous contentons pas de penser et de dire que dix milliards sont toujours bons à prendre ; exigeons le règlement total. D autres se payeront de leurs peines en colonies, en navires, en débouchés commerciaux, on influence maritime, que sais-30 encore. Si l'Allemagne n'a pas assez d argent, demandons à être, nous aussi payés, on nature. Elle a détruit et enlevé nos installations industrielles, base de la prospérité économique, ot les installations do nos services publics, facteurs de la vie sociale ; allons chez elle chercher de quoi les remplacer. Elle a rasé nos forêts ; allons exploiter les richesses de rilèrtogenwald. Elle a pillé nos œuvres d'art, détruit Ypres, bombar-do nos plus beaux moniyr.ents ; allons pans s03 vieilles villes prendre les éléments de musées nouveaux qui seront des centres d'éducation artistique dans notre pays. Bien plus : elle a, au méprs de la oi jurée, fait do notre sol sacré le ves-îbulo puis la base de ses attaques contre a Franco et l'Angleterre ; exigeons que lous soient données toutes les garanties erritoriales qui sont jugées nécessaires à a defons3 nationale et à notre prospérité , conomique. Oh ! quel criir.e ce serait de laisser anéantir, par la moindre indécision dans ! lotro attitude, le fruit magnifique do cinq É nnees d e;forts„ de douleurs et de sacri- I icos. r .Ce n'est pas un profit que nous ré-[ïamons , c'est une réparation. Et si lar^e Ci ller jamais elle no sera complète. £ jotro diplomatie peut aller do l'avant. Si r se montre fermo et résolue,elle aura „u pollp Ja ^ ^ t fZT'j 1 arméc 1ui s&3t montrée f gno (Je ses grands devoirs, et toute la opula.ian, collaboratrice magnanime de i résistance. 1 Scéntfnn -.au .rèSlcmeDt finaT, line i Sception nous ttnit r.sorvéc, la vajruo e enthousiasme qui a porté ^otre J -r. les sommets, risquerait de retembeff r rndaih, pour venir lécher, impuissante la L °go arido d'un avenir eans grandeur Creator Belgium ! Nos droits, tous nos x 'cits ! notre sécurité et notre prospérité itionales ! Tels doivent être les prinei- s mis à la base de toute politique large ï féconde. Yxc. o WV | Le change belge à Londres ■ Le "Times" dit dans sa chronique fi- ? genre du 20 novembre : tc Hier, ce fut à la Bourse, le premier ?] ur depuis le début do la guerre où l'on 1e t lC3 transactions concernant le change TJ lge reprendre la place qu'elles, occu- f tient autrefois sur le marché londonien Il taux du changé Bruxelles sur Londres ÎJ Ht .quoty do 25 95 à 2'6 francs. ku point de vue financier, cette reprise J-11 nstitue donc la preuve la plus frappante J e nous ayons eue jusqu'ici de la fin {-, régime d'occupation allemande en Bel-ïue et du commencement du retour del normale^ dea affaires dans co| L'ACTUALITE 1 MUNICH CONTRE BERLIN ? T'unité atiemando — œuvre de Bianr&rolc — est sérieusement en péril. Le fcud— .personnifié <m ce moment par la Bavitoe, et celle-ci par son premier ministre, M.Bis-ner _ menace de se dresser contre le Nord. <7est uno éventualité quo nous avons lait entrevoir dans un de nos derniers arti-cles. Les événements tondent à se développer de façon à faire du mouvement séparatiste une question d'actualité. L'Allemagne n'a ni unité physique, ni unit5 économique, ni unité psychique ou morale (itéograpliiqueinent elle se décompose, on lo sait, dos doux régions: cello du Nord, une vaste plaine, trè« homogène au point de vue hydrographique, fa. vorable à l'agriculture, et cello du Sud, d'un relief et d'un sol fort variés j région surtout industrielle, grâce à ses richesses minérales. L'unité morale lui manque sous plus d'un rapport. La race germanique, là où ello domiino on Allemagne, est représentée par deux éléments différents l'un de l'autre au point do vue do la langue —j à cause do la divergence des dialectes de la religion et du caractère national Et l'unité politique ? Quelles g-aranties do solidité présente-t-elle ? Voyons coin-meoit -elle fut réalisée : La Prusse, victorieuse, en l£rfw, do l'Autriche, entreprit aussitôt d'agrandir son territoire : annoxant les duchés de Schieswig et de Holstein, lo royaume do Hannovre, la ville libre de Franckfort —i sans jamais consulter le3 populations annexées —; ello organisa la Confédération do l'Allemagne du Nord, sous la présidence du roi do Prusse. Les Etats do l'Allemagne du sud, déjà unis à la Prusse par le "Zollverein", ne voulaient pas d'une union plus étroite avec le Nord — la Bavière ot lo Wurtemberg moins que les autres : le3 gouvernements par amour do leur souveraineté, les populations par aversion des Prussiens et do leur service militaire. La guerre avec la France vit marcher tous les Etats do l'Allemagne aveo la Confédération. Los victoires remportées ensemble eurent pour effet inévitable d'exalter lo sentiment national. Aussi, dès avant la fin de la guerre, pendant lo siège de Paris, les princes des Etats du Sud offriront leur accession à la Confédération et ce fut le roi de Bavière qui proposa de rétablir les vieux, noms historiques d'Empire (lieich) et d'Empereur (Kaiser) . L'Empire allemand a eu sa période de prospérité économique et d'influence poli-tiquo. Aujourd'hui, non seulement lo prestige des succès militaires remportées on commua a disparu, pour faire place à l'abattement causé par une défaite lourde et humiliante, mais même, semble-t-il.sous l'influcnco de la crise intérieure et de la poussée démocratique, le souci du maintien do l'Allemagne au rang de grande puissance, puisant sa forco dans la cohésion nationale. Or, la résolution provoquée ou déclanchée par la défaite, a pour effet do donner une sensible recrudescence à des antipathies qui, au cours de la guerre, ne se sont nullement cachées, entre Prussiens et Bavarois, comme entre Allemands et Autrichiens. L'Eïnpiro allemand, disait le professeur Karl IjGmprecht dans une brochure parue au début de la guerre, " sous la formo qu'il revêt, dans le3 circonstances où il doit so continuer on Europo centrale, est un Etat trop faible. Quelle tournure que prennent les événements, l'Empire cessera bientôt d'exister Les faits donnent au professeur plus promptement raison qu'il no lo croyait Lo mouvement séparatiste, encouragé par l'attitude de ceux qui, à Berlin, prétendent diriger 5e pays, pourrait avoir de singulières conséquences : le morcellement de l'ancien empire, l'isolement de la Prusse, peut-être mêime l'union entre la Bavière et l'Autriche allemande, mais à condition que Eissner ne soit pas désavoué par ses mandants ot que l'exécution du futur traité de paix ne pâtisse point des susdites coinsèquen-ces....Spectator • vV^- LA HOLLANDE et le passage des troupes allemandes Une dépêche de Londres nous apprend quo la déclaration pu'bliée par le gouvernement hollandais, concernant le passage de troupes allemandes par lo Lim-bourg, est considérée comme insuffisante par les gouvernements de l'Entente. Les oxplicaiions reçues jusqu'ici ne sont pas rogardées comme satisfaisantes; et il semblo probable que do nouvelles représentations seront faites si les explications subséquentes ne donnent pas satisfaction.On sait que, dans une première note,le gouvernement hollrpdaïs avait dfabord affirmé que le passage des troupes allemandes s'était effectué du consentement des gouvernements alliés. Q'é'ait faux. \ Les gouvernements alliés avaient été pla-cés devant le fait accompli, et leurs mi- 1 nistres à La Haye avaient formulé les ' plus expresses réserves. 1 Le gouvernement hollandais essaya 1 alors doxpUquer qu'il avait dû prendre < uno décision immédiate et qu'il la prit en ri envisageant quo l'intérêt des popula- 1 lions belges. j 6cI;ari>er ainsi environ > ûw.uI/O Allemands, avec un charroi et un matériel considérables. Or, à ce 1110- < [lient les routes belges étaient congés f 'îonnéos ; si cette armée allemande n'a« f rait pu prendro la voio hollandaise elle 1 i aurait pu évacuer dans lo délai voulu 1 jt serait tombée tout entière aux mains t 0 l'armée belge; d'après les stipulations ( lu traité d'armistice, elle aurait (té faite i )risonnière. ^ La Hollande a donc permis à 200.000 irisonnicrs de s'échapper, alors que la c ;uerro n'est pas terminée. Si les hosti- u tés reprenaient demain, ces 200-000 hom- c aes pourraient reprendre les armes con- r :e la Belgique. « A deux reprises, les Pays-Bas furent îenaoés d'être entraînés • dans le conflit londial ; en 191-1 et en 1916. 1T Chaque fois, au lieu de prendre l'élé- f îentairc précaution de garnir les fron-■ères, le gouvernement rappela toutes Ifcs ?' coupes qui se trouvaient dans le Liin-ourg laissant ainsi lo champ libre à a éventuel envahisseur allemand. c< sont toutes ces complaisances quo 1 s allies lui reprochent aujourd'hui et il fr a résulté évidemment une certaine ten- txi on diplomatique. si es prisonniers belg-ès en Hollande Nous lisons dans le "Journal de Bru- le 3nIies : se Des prisonniers belges revenant en ce oupes, du camp do Ilolzminden.se sont dî Js refuser le passage à la frontière du tr imbourg hollandais. Ces malheureux, Pf mises par plusieurs jours de macrche, it du aller chercher un passage du côté — > la province de Liège, ce qui leiSr à e très pénible." Qu'est-ce qui a donc bien pu détermi-jt les autorités hollandaises à leur in-,rdirc la traversée du Limbourg ? La ■ainte qu'ils ne gênent la traversée par j, > troupes allemandes en sens contrai- c s? ou qu'ils lie se rencointrent avec des g ildats allemands sur le territoire hol- ^ ndais et qu'il ne s'ensuive des incidcnts a le la Hollande aimait mieux évita: ?. .. ais ce sont là des motifs qui ne font ^ l'accentuer le caractère partial,donc con- . aire à la neutralité, de l'acte de com-aisance des autorités hollandaises à . igard des troupes allemandes arrivant la frontière du Limbourg." i tu mu ■■■■i ■■■■ i. ■ ■ ■■■■ dj Le prîx du gaz Nous avons reçu la communication sui vante i "Lo Comité central des Associations de classes moyennes, la Fédération des Syn iicats et la Fédération générale dès fonc tionnairos et employés invite leurs membre et la population à no pas payer pour 1 gaz des prix plus élevés que coux qui fn reïit on vigueur avant le 1er août 1914 et ài refuser toutes quittances d'un impoi supérieur. " Les prix à payer pour l'éclairag sont de 0.15 fr pour lo compteur à gft ordinaire ; les personnes qui ont un comj tour ùélnommé de 10 centimes ne doives plus payer de supplément. " O'n no peut réclamer à la populalio des prix plus élevés qu'après approbe tion du Conseil communal et de la Dépu tation permanente. Cette règle n'a pa été observée. La ville a déjà pré veau 1 Compagnie du Gaz dans ce sens. " Ixi direction générale: J. VanMeei beeck, Verdonck, Willems, A. Van Dijcfc Berckmans, Van don Eynden,G. De Groo N Van Douron, Mees. " Sans vouloir être ni les avocats ni le critiques de la Cbmjpagnie du Gaz, non estimons quo lo point do vue des assc dations ci-dessus est un peu radical. Evidemment, chacun désirerait que touU choses redescendent du jour au lendemain a prix normal. Mais hélas ! ce serait un singulière illusion que do l'espéror. D'après le3 informations quo nous avor prises, la Compagnio du Gaz, qui, on 1 sait, a été mise sous séquestre par le Allemands ot obligée d'adopter les taril quo coux-ci lui ont impcs-&, est actuel! ment on négociations avec la Ville en vi d'arriver à un compromis sur la questic du prix du gaz. L» contrat, tout en fixant les prix no: inauxi, laisse la porte ouverte à ur majoration on cas d'augmentation notab du coût du charbon Toutefois cetto m: joration doit être approuvée par l'Adm nisjttration communale et la DépuAajtio permanente. Amenée, par les circonstances excej tionnolios, à prendre une mesure d'urgei ce, la Compagnie a porté provisoiremei le prix à 0 fr. 28 le mètre cubo, quitte négocier ensuite avec le3 autorités con pétontes sur lo tarif à adopter définit'iv-ment. Pour fixor le chiffre do 28 cent mes; la Compagnie s'est inspirée do 1 base formulé© par l'Association des gi ziers l>elges dans un ordre du jour d 2»! octobro dernier, et qui prévoit, su les contrats de concession, une augmei tation do 1 fô do centime par franc c hausse du charbon au-dessus du prix c fr. 22. !Lo nouveau prix du gaz est appllqi avec une certaine rétroactivité, puisqu' est mis on vigueur pour les divers int ressés à partir du relevé suivant le 1 novembre et celui-ci inclus. Nous ne savons pas encore quelle soit tion sora donnée aux négociations en cour Il est probable que la Ville cherchera faire rabattre quelque peu sur le pri proposé, mais nous ne croyons pas qu'ol songo à on revenir du coup à l'anciei Ajoutons, pour renseigner nos lecteur, que la Compagnie a décidé de ne pli percovoir les amendes injustement inll gées par les Boches et non encore liqu déos; cello qui ont été liquidées seront tri probablement remboursées. De même est à l'examen la question < remboursement des suppléments de tai porçnis depuis que le gaz est à 0 fr. 4 Espérons quo la Compagnio 3a résoudj dans lo sons de la justice, et ne voudi pas bénéficier d'une mesure exagérée ■ éminemment impopulaire qu'avaient pris d'autorité nos oppresseurs. Quelques indications encore : la. Compi gnio du Gaz, qui consomme environ 4C tonnes do charbon, est encore approv sionnéo pour quelque temps Nous pa: lions il y a peu do jours des 1.300 toi nos do charbons allemands qui seraioi mises à la disposition des divers servie* publics ; on voit par le chiffre ci-dessuj que ces 1300 tonnes seraient vite av* léos par la seule compagnie du Gaz ! Il est donc nécessaire que les arrivage de combustible ne tardent pas trop, i nous voulons continuer à avoir de la li mièlre.Déjà, à Bruxelles, la distribution d gaz est suspendue pondant plusieurs hei res de la journée. Puisse notre métropol no pas avoir à subir la même rostr'ic tion. La limitation forcée de la conson: mation n'existe plus, mais il importe qu chacun s'inspire des circonstances pou ne pas exagérer sa dépense. Un mot sur la vente du coke rêsiduairo il continue a être réparti par l'interné 3iaire du Comité, après qu'ont été appre visionnés suivant certain barème les bon lajigers, les blanchisseurs, les hôpitaux îcoles, hospices et établissements publics C. D. ■ vV Le Roi à Namur Le Roi s'est rendu à Namur lundi ir >pinément. La < visite du Souverain étai ignorée la veille encore et ce n'est qu 0 soir, vers 5 heures, qu'elle fut déci lée. La réception réservée au roi a don lû être improvisée au tout dernier mo nent et le fait donne plus de relief au: nanifestations émouvantes qui se son léroulées dans la jolie cité mosane. L'automobilo royale ost arrivée à l'< leures et demie et a parcouru la villi lu milieu d'un enthousiasme fou. Le ro tait accompagné do l'adjudant généra Fungbluth, du colonel Tilkons, du majo: le Henin, du commandant van Over traet-e et du comte Guy d'Oultremont. I 1 es^ rendu au foyer du Théâtre où h ourgmestre do faamur, M. Procès, et 1: •aron do Jaifficr ff. do gouverneur, lu mt souhaité la bienvonue. Les membrcf Lu Comité do ravitaillement s'étaienl oints aiix autorités et le roi a pris plai ir à s'ontretenir avec eux. Lo Souverain s'est ensuite rendu à le athédrale de Saint-Aubin envahie p<ar no foujè énorme do fidèles qui l'ont ac-jeilli à son arrivée en chantant dans un îœur formidable la "Brabançonne" et vers l'Avenir". La réception a revêtu un caractère fa-îlier et s'est sans escorte que lo roi effectué sa promenade triomphale dans 3 ruc3. Tous ceux qui ont assisté à 'tto ^ joyeuse entrée en sont revenus >Iouis tant la population a mis d'ardeur )rès quatre longues années de souffran-is, à acclamer notre grand roi. L'automobilo n'a pu que difficilement so ayer un chemin au milieu do la multi-do délirante. Et que d'émotion, de joio ncèro _ dans cet accueil ! Les habitants, jis l'ivresso de co retour, sautaient sur marchepied de la voiture saisissant 3 mains du Roi, les couvraient de bai-rsf et do larmes. Et partout, des bains et des fenêtres, des fleurs tombaient ir brassées sur le cortège où le roi, 3S ému, no savait comment répondro à s transports inoubliables. w\ M. le baron de Broqueville à Anvers M-, 1° baron de Broqueville, ministre 3 l'Intérieur, est arrivé à Anvers, en impagnio du major Ma es, chef do la ùreté militaire, et plusieurs officiers, on uo do prendre, d'accord avec les Litorités civiles, toutes les mesures pro-rcs à faciliter le retour au pays dos îfugiés belges do Hollande et d'Anglo-rro.M. do Broqueville prendra une série do ^positions pour assurer aux réfugiés lo ivitaiHoment et lo logement nécessaires isqu'au jour où il sera possible do ks ansfôrer dans les différentes proviuccg i uayfl. NOS TRAMWAYS Il n'est pas un Anversois qui no déplore l'état précaire dans lequel la , guixrrc et surtout les méfaits des Boches _ ont placé le service de nos tramways urbains. ^ 11 faut maintenant un réel courage 3 pour so décider à prendre le tram, sur-3 tout sur certaines lignes, où le service ost beaucoup moins intense que jadis, ! et par contre lo nombre des voyageurs infiniment plus élçvê. La pénurie de charbon, les vols do ma-3 tériel commis par les Allemands,le mau- 5 vais état des lignes qui n'ont pu être suffisamment entretenues pendant la guer- * re, et enfin le fait, qu'une partio du personnel est sous les drapeaux et qu'une 3 autre partie va y être appelée, tellee " sont les principales difficultés avec les- • quelles est aux prises l'administration de 9 cet important service publie. I Emettons le vceai qu'elle les puisse surmonter toutes à la complète satisfac - tion du public. Jusqu'à présent diverses améliorations i ont déjà été apportées. Ainsi les lignes dont lo parcours avait été réduit, conmu les lignes 2, 4, 5 etc., ont repris leui s terminus habituel. Seule la ligne 6 con s tinue à s'arrêter au pays de Waes ai i- lieu d'aller jusqu'au bassin do natation les voies ayant été enlevées par les Bo ,3 chcs. Il faudra un assez long temps pouj II rétablir ce parcours ; les rails manquent c Do même la ligne 14, de l'avenue di Marcgrave, — dont l'exploitation, exigéi s par le cahier des charges, devra êtr< e reprise quand fairo se pourra, — a pou] 3 ainsi dtof\ disparu sans laisser de tra ^ ces. Non seulement les Boches, mais h , compagnie elle-même venaient incossam e mont puiser là, comme à uno réserve,le: n rails et cibles nécessaires aux répara lions et aux embranchements à exécute: ailleurs. Ia ligne 13 n*a guère moins souffert G Bile œt actuellement à simple voie, e 0 c'est pourquoi une seule voiture peut } j"" faire la navette, co qui réduit le servici à un tram par domie-heure. 11 II faut encore mentionner comme excep tionnolle la situation do la ligne 4, l'un' ^ des plus encombrées, et qui souffre ter u riblement du mauvais état dans lequel s ^ trouve lo pont de la porte de Boom.L ^ transbordement qui doit s'effectuer à Ce emdroit, est non seulement un ennui pou: t- les voyageurs, mais une cause de coniple l- bouleversement des horaires. Ceux-ci in a diquent un départ toutes les cinq ou si: i- minutes. La réalité n'est guère telle, u L'opinion émise à ce propos par M r l'échevin Strauss, et que rapportait ré i- comment la "Métropole", laisse espère: o que la réfection du pont ne tardera plus o et que d'ici fort peu de temps le tram pourra poursuivre son chemin sans in é terruption comme cela se fait aux autre: il portes et brôohes d8 la ville. Il faudrai i. que l'Etat, la Ville et les Tramways, ni 6 se rejettent pas indéfiniment la balle mais que l'un ou l'autre prenne au plu L. tôt l'initiative de la réparation ; celui-1; 3 obtiendra du coup les faveurs du public & La circulation sur la voie du tram ■ x est assurée par 14 voitures motrices e 0 9 remorquées. Sans l'inconvénient signa ! lé plus haut, ce serait un fort beau sci ' vice. Toutefois, le nombre des voyageur ' est si grand du côté du Kiel qu'il ne se •L rait pas inutilo de mettre des remorque i] à toutes les voitures. * Ce qui désorganise beaucoup la circu lation sur toutes les lignes, c'est le la , mentable état du réseau aérien. Pendar toute la durée de la guerro,on y a fait ré ? parafions sur répavations, avec de mau )• vnifje soudure, de =orte qu'il n' y a pou a ainsi diro plus unt» pfLrtio eaïno dana lo a câbles. De là, les nombreuses rupture qui se produisent de tous côtés. Le té 6 lé' lione ne fonctionnant pas, l'atelier d réparation ne peut pas être averti trè u vite ot l'auto "ad hoc" ne fait que cou p rir d'un coin de la ville à l'autre pou: i* restaurer les dégâts, que la vétusté e *• los intempéries occasionnent à chaque in i- stant. il Jusqu'ici il n'a pas été utilisé de cable; s3 de zinc sur les lignés normales, maii s, seulement pour les raccordements que le: t- Allemands avaient fait fairo pour des servir leurs dépôts, lazarets, gares, ctc 3 Tous ces raccordements sont apparam ii ment destinés à disparaître sous peu, É do raies oxcoptions près. j Le sens-gê|ne avec lequel nos tyrans . se servaient des ti-amways dans les der o niers temps a jeté dans la stupeur tous nos concitoyens. Pour un peu, tout le . réseau des tramways urbains aurait fin: 0 par ressembler au réseau des chemins de r fer, ni plus ni moins. Et ii est certain que si cela avait dû perdurer, ne . fut-co eiuo quelques "jours de plus,la Coin ' pagnie aurait été forcément amenée è p'rendre une mesuro radicale. Heureusement, les Boches sont partis à temps 1 Un petit exemple entre mille montrera ' le sans-gêne avec lequel ils procédaient: " un jour, place de Meir, un officier lail descendre du tram 7, tous les civils qui s'y trouvaient. H y installe deux soldais blessés, et les fait conduire jusqu'à la brèche de Berchem. Arrivé là, il descend avec ses hommes... et informe le wattman que ceux-ci sont atteints de maladie contagieuse ! La voitui e a dû re-. tourner au dépôt pour désinfection ! .. t Les Boches, qui usaient et abusaient a du matériel roulant, ont prélévé en outre . une masse d'objets accessoires, qui ont ô c tout jamais disparu. De plus, ils ont oc- - cupé les dépôts des rues de Bruxelles et c Poudewijns, obligeant ia compagnie à t utiliser le dépôt défectueux et à moitié démoli du "Groenon Hoek" A l'heure ) actuelle, le» deux dépôts réquisitionnés j ont été réaffectés. 1 Le public espère qa3 la Compagnie L s'efforcera de se rapprocher de plus en . plus des conditions imposées parlo cahier des charges. Nous apprenons qu'il est déjà question de modifier l'horaire eu ce >ens que los 1 tramways circuleraient plus tard dans la : nuit. A présent, les premiers départs so font lo matin entre 5 l'*2 h et >3 h., et 1 les derniers entre 10 1/2 U. et 11 h., 11 110 so passera pa3 huit jour3, nous dit-on, avant que les derniers départs no 3oient postposés d'une heure environ. C'est parfait 1 Les prix de parcours sont,durant toute la guerre, restés conformes aux stipulations du cahier de3 charges. De même, les prix des abonnements; et il est intéressant de noter q i^ le nombre de ceux-ci a décuplé deptii3 1914. C'est que lo prix des souliers n'est pas resté aussi stationnairo ! I 1 Un dernier mot : La Compagnie des tramways s'est empresséo de rétablir les inscriptions françaises, qu'avaient fait biffer les "iconoclasics" activistes. 11 y en a encore do-ci do-là-quelques-unes epii restent recouvertes d'une couche plus ou moins opaque de Couleur de guerre. Puisse la restauration lie pas tarder à être complète I. Le Coureur • v/V* NOS SOUVERAINS A PARIS Nos souverains, accompagnés do plusieurs ministres, sont partis hier pour Paris où une réception magnifique lour est préparée, dont voici le programme : 5 décembre : 14 heures : arrivée à la garo du Bois do Boulogne. Les souverains so rendront au ministère îles Affaires étrangères, :où des appartements leur sont aménages. Visito à l'Elysée, vers 16 heures. Le reste de lu. jourme sora consacré à la réception do la colonio belge ot à un dîner à l'Elysée, où des iofxsisi seront échangés entro le président Poincaré et lo roi Albert. G décembre : Déjeûner aux Aifauos étrangères. A 15 h. 30, les souverains se rendront avec lo Président à l'Hôtel do ViUo. a Lo soir, départ par la gare du Nord ou la gnro des Inyâlidtg. douï rentior Oa Bolaiaufy LE CHATIMENT A Anvers Le Parquet a fait arrêter les individus dont les noms suivent : François Do Ilert, rue St-Jacques, i Berohem ; Jacques Mersic, avenue de; Arts ; Ed. Van Ilouste, demeurant à Bor gerhout, rue des Champs, 12 ; Emile Dockx, demeurant à Deurno, chaussée d'Héronthalis, 17, pour commerce avee l'ennemi. Les arrestations d'Allemands à Bruxelles La justico a arrêté à Bruxolle» ui nombre assez considérable d'Allemands e do Belges, suspects d'avoir fait du tra fie avec l'ennemi. La situation ^ do clia cun est examinée et il s'est présenté dej cas suffisamment intéressants^ pour qu'oi ait jugé devoir mettre on liberté certai nés porsonnes préalablement arrêtées. C qu'il y a do stupéfiant, c'est que des Aile mands, employés dans certaines centrale, (huiles, pommes de terre, charbons,etc.) sont restés à Bruxelles, et ce qu'il y i | de tout à fait piquant, c'est que des pei sonnes très haut côtées ont plaidé leu ' cause auprès des autorités civiles. Ac tucllement, 350 Allemands, hommes et feir ' mes, ont été mis à la disposition de 1 . Sûreté publique. Près d'une centaine soi: actuellement internés à Adinkorke, prè | de La Panne. | Le séquestre à Bruxelles L'os autorités judiciaires belges ont mi ■ sous séquestre plusieurs maisons alleinai i des ayant leur siège à Bruxelles, no'tan • mont la Deutsche Bank, la Nations ' Bank, les magasins Tietz, etc. Do plus toutes les maisons allemande • représentées par des Belges seront ég€ lement mises sous séquestre, et les op< • rations financières et commerciales de ce ' maisons seront dirigées par les séquof très quo la justico désignera. Do mêm J le>s intérêts de sujets allemands dans le entreprises financières ayant leur sièg ' en Belgique, toiles que les sociétés mar! ' timos, coloniales, etc., sont remises entr [ les mains de séquestres qui régleront toi ; tes les opérations, toucheront les coi j pons, etc. A Turnhout [ La Commission médicale et pharmacev " tique do la province d'Anvers vient d faire former uno pharmacie à Turahou Cetto officine avait été ouverte par u1 ' pharmacien diplômé par l'Université fit . mande do Gand. Lo gouvernement ayant décidé que le | diplômes délivrés par cette Universit . n'avaient pas de valeur légale, la con 5 mission médicale a fait fermer, par 1 t bourgmestre, la pharmacie en question. : LA CHASSE AUX ACTIVISTES ! Le tout-puissant Rien n'est-il encore décidé concernant 1 . prolongation du "congé" de M. le seen 3 taire Mélis ? Il paraît que co petit Monsieur éta: 3 parvenu à exercer une influence incroyo blo au point de vue des nominations e - révocations dans le personnel. On cite 1 - cas d'un certain nombre d'agents de pc t lice qu'il serait parvenu à doter de fonc - tions alors cpi'ils avaient passé l'examo: ■ traditionnel uniquement) en! flamand a r lieu de lo passer dans les deux langue ^ eommo ce fut toujours do règle. ' Fort do son influence, M. Mélis promet " tait monts ot merveilles à tous ceux qu 3 Voulaient écouter, la sirène activiste. Par contre, il nous revient quo l'un • ou l'autre victime de ses ressenti mente | qu'il réussit, à forée d'intrigues, à débou lonner do leuas fonctions, sont sur lo poin d'y ôtro réintégrées par les autorités su 5 périeures. , Avoir créé pendant quatre ans la plui , et lo beau temps, et puis s'entendre dir< . qu'on fait horreur au Roi, quelle chute ! Mais voilà, M. Mélis avait toujours — . et il n'était pas le seul qui pensât ains , parmi cette clique — vécu dans l'idée qu< le Roi no reviendrait pas. Alors, n'est-i i pas vrai, oni so mettait fort à l'aise poui jouer au despote. Heureusement, l'heure vient qui tou paye !... C'est, paraît-il aujourd'hui quo M. Mélis i sera interrogé par Ja commission d'en quête do l'hôtel de ville. Dans les bureaux de l'Hôtel de Ville Les enquêtes relatives à l'activisme n< semblent pas être poussées à fond à l'Hô tel do ville. Eiles ont été faites au secrétariat,maii dans les autres bureaux do l'administra tion centrale, aucun questionnaire n'a ét<! soumis aux employés et fonctionnaires. Chercherait-on à négliger d'effectuer li les éliminations nécessaires ? La question mérite d'être soulevée e1 davantage encore d'être résolue. LES FIRMES " CAMELEON „ Karath et G unser, Blanchisserie Viennoise, à Borgerhout, rebaptisée depuis le guerre : "Antverpia". Maroquinerie "Au Crocodile 11 (Kauf mann). Marchand-tailleur, R. J. Do Cuyper-Mas-sot, rue Van Wessnbeke, 8. Coutellerio von der Ilcyden, R,, place de Meir, 89. Elootricitê : Kautli, K., pl. Falcon, 16. Confections pour dames : David et Mon-derhausen, "Lo Succès", r. Carnot, 33-35. Fourrures : Gleiclimann, rue dos Menuisiers, 13. Photographie Zimuiermann, rue de l'Eglise, 21. • vV — LIJI S L'extradition sera demandée Londres, 30 novembre. — Lo "Daily | Express" dît qu'on ne permettra pas à l'ex-kaiscr do séjourner en Hollande. Et il ajouto i "Los alliés adresseront au gouvernement hollandais une demande d'ex-trad'tion à laquelle lo gouvernement des Pays-Bas no saurai répondre négativement." * Guillaume extradé comme «voleur» Dos journaux allemands réclament à leur tour l'extradition du kaiser. On so "mo l'arrachent 1 " ïii "G.azotte Populaire de Leipzig" reproduit î'accu,saAion lancée contre Guillaume'II d'avoir emporté on Hollande les joyaux do la Couronne appartenant à l'Etat do Prusse. Elle demando là-dessus l'extradition du kaiser qui, s'il ne peut pas être livré comme auteur de crimes politiques, peut l'être comme "voleur" de biens appartenant à' la nation. Tant qu'il volait les nations voisines, il restait un bravo homme ! La fuite du criminel Lo correspondant du " Journal" rapporte que lo 8 novembre, vers 10 h. du matin, Hiudenburg se présenta têto nue au seuil do l'Hôtel Britannique, ù Spa. Quelques minutes plus tard lo kaiser arriva en auto. Il portait l'uniforme do général prussien avec uno largo houppelande. Il monta on compagnio d'Hindcnburg à la grande chambre, situéo au-dessus do la porto d'ontréo. Bientôt lo kaiser descendit, ot s'éloigna en auto avec un général, tandis qu'Hindenbiir^ faisait -uno profonde révérence. Au milieu d'un silmico complet, sans applaudissements, sans uno pai'olo d'adieu, Guillaume partait on exil. "Vingt quatre heures plus tard le con-sail rJvoIûîîODnaïro aisnaf '«> direction dea oilairoâ. Les Alliés en Allemagne La position des troupes belges Communiqué officiel. — Dans la jour née du 3, los troupe3 belges continuan leur progression vers le Rhin ont attein la ligne Jakorath, Immerath, .Garzwei 1 bor, Otzenrath, Jubiers. Communiqué officiel du 4 décembre i, Aujourd'hui,. 4 décembre, la 3e brigad ' de cavalerio a occupé Neuss. 'Un batail : Ion cycliste et le groupement léger do li le division sont entrés à Oldenkirchen L'infanterie n'a pas dépassé la ligne at teinto hier. Aucun incident à signaler. Les wagons allemands On connaît lo grand nombre des pro testations adressées par les Allemands au: Alliés à propos de la livraison do 15i oïillo wagons. r En présence de l'attitude énergique di maréchal Foch, le goin^n^pirit allemaiK s'est incliné. Les premiers wagons alTOnands sont ar rivés à la frontière. La réception on a été aussitôt faite pa les autorités militaires. Il convient à ce propos de rappeler qu la dato extrême do 1 armistice reste fixé au 17 décembre. L'armée belge d'occupation ^ Co s?ra, nous assure-t-on, le général d 3 Ceuninck, ancien ministre de la guerre qui remplacera le lieutenant général Mi ohel, à la tête do la 4e division d'armée Lo lieutenant général de Ceuninck eer dono sous ks ordres du lieutenant gén< 3 ral Michel, qui a été nommé commandai L" en chef de l'armée d'occupation en Aile j magne. La 5e division qui fait également paa tio de l'armée d'occupation est commandé s par le général Biebuyck, aide do canv '* du roi. ' Voici les régiments que l'on nous d 3 devoir Se rendro immédiatement en Aile magne : 4o division d'armée : las 8o, 10( 0 13e, 18e, 19e et 20e régiments de ligne 9 5o division : les 1er et 21e régiments d 0 ligne, los 2e, 3e, 5e et 6e chasseurs; En outre, 1 s régiments d'artillerio d 0 campagne et de division, ainsi que ceu L" du génio des deux divisions. Les Belges à Aix-la-Chapelle M. Yeoux, secrétaire général do l'Œuvr des prisonniers de guerre, qui a été chai gô do négocier, de concert avec l'autorit militaire, la question du rapatriement d nos prisonniers d'Allemagne, est x)ass par Bruxelles. La question du rapatriement est e bonne voie, a-t-il déclaré. Déjà, la plu ® grande partie de ceux de nos prisor 5 ni -rs qui se trouvaient sur la rive gauch sont rentrés au pays par. chemin do fei 0 Pour ceux qui sont encore sur la riv droite, la question est plus complexe. En e'fet, ils doivent être rapatriés pa voio d'eau. Il s'agira de les embarque à Bremorhaven, .Hambourg, à destina tio d'Anvers ou Dunkerque et Calais. C'c: dans ce but epie je repars à l'instar pour Berlin. . — Et vous venez ? — D'Aix-la-Chapelo. — D'Aix-la-Chapelle ! vous revon'ez d , là ? Les Belges y sont, Comment cela s passe-t-il ? t —Vous dire l'émotion que j'ai éprou Q vée, nous dit M. Yseux, en voyant flotte sur lo Rathhaus — l'Hôtel do Ville -d'Aix-la-Chapelle notre drapeau 'tricolore leg trois couleurs belges ; une joiedevoi j monter la garde devant l'Hôtel do Ville j par nos beaux .chasseurs à. cheval, c aussi, vous r.avouerais-je, nm eatisfact.o: à la vue de ces deux mitrailleuses belge • postées devant la porte d'entrée !... — Et l'attitude de la population ? 3 — Los Allemands sont aussi plats qu'l ost possible de l'imaginer. ' Le colonel Gracia, commandant la place | a fait placarder sur les tours des affichei informant les habitants qu'ils ont à n pas sortir, après 7 heures du soir, défen ^ dant la sortie des autos et des voitures et disant notamment : 1 " J'ORDONNE AUX HABITANTS Dï DESCENDRE DU TROTTOIR LORS j QUE PASSE UN OFFICIER BELGE. " .J'ORDONNE AUX HABITANTS DI I SALUER LES OFFICIERS BELGES. " Et ils so tiennent, le chapeau à la main à cent me très de distance, saluant noi . seulement nos officiers, mais jusqu'au phi? humble ele nos "jass", l'automobile filan en troisième vitesse, l« phw petit 0 slde car " ! Aix-lâ-ÇbapeJlo, — à part les affiche* bolge^ placardées à profusion dans 1rs deu? , langues, français et allemand, et les mi litairës belges et français — présente ! l'aspect d'une ville morte. L03 habitants sont surtout étonnes d( voir combien officiers et soldats sont unis Le service de santé de l'armée i Le général Nélis est parti hier, mercre di, pour la Prusse rhénane, où il ir£ . organiser les . services sanitaires do l'armée»L'occupation du Rhin Le major Nuyten et le lieutenant Le preux, do l'état-major de la Co divisior d'armée, viennent d'être désignés poui aller organiser la "noman'slandn — le terrain neutre — au delà du Rhin. Ces deux officiers régleront les questions d'occupation du territoire dan6 tous leurs détails. Ils auront un guide excellent : le Ré-portoire des arrêtés édictés par les divers gouverneurs boches qui se sont succédés ici. Le cuirassé « Hercules » Londres, 4 d-cembre. — Lo cuirassé "Hercules", e32oit3 par une division de contre-torpilleurs, est parti hier du Fist-hofforlli, so rendant à Wilhelmshaven-Iviel.Une proclamation du Roi Le roi a adressé à l'année, au moment où elb traversait la frontière allemande, la proclamation suivante : Officiers, sous-officiers et soldats, En 1914, l'aiméo belge s'est levée contre l'envahisseur pour défendre l'honneur de la nation. Pendant plus de quatre années, vous avez combattu loyalement un adversaire qui, so basant sur sa forco, a commis tous los abus. La victoire a récompensé vos efforts. Vous allez maintenant pénétrer sur le territoire ennemi, non pas pour y procéder à des représailles, niais pour assurer l'exécution des clauses de l'armistice. Soldats de l'honneur, vous no ternirez pas l'éclat de votre gloire. Vous continuerez à remplir vos devoirs avec fermeté mais aussi avec la mémo loyauté. En respectant les populations, en sauvegardant les propriétés, vous achèverez de confondre l'adversaire et do vous élever dans l'estime do nos Aliiés. Officiers, sous-officiêrs et soldats, je compte que vous resterez dignes do la Belgique. ALBERT. Un ultimatum de Foeh à l'Allemagne Berlin,'2 déc.—L'agence Wolff annouco que le maréchal Focli a fait transmettre à la Commission d'armistice allemande un ultimatum expirant dans les 24 heures, et réclamant à nouveau la remise de meilleures et plus puissantes locomotives. L'ultimatum expirait co matin à 10 h. Lo président de la commission allemando d'armistice, le secrétaire d'état Erzberger a déclaré qu'il était impossible à l'Allemagne do satisfaire aux exigences des Alliés. Il a proposé de roœe'.tie toutes lo3 locomotives qui sont actuellement eu réparation.La commission d'armistice Ua commission d'armistico ton. jours à. Spa. J.o général français Ntidant, président do la Commrission, s'est installé dons la maison habitée précédemment pnr Guillaumo II; le général Haking dans l'ancienno résidence de Ludendorff, et , Haig, dans la maison qui ayait été léger-I vêô au chancelier. ECHOS Programme de la journée : t FETES ET CONFERENCES 1 Sporting Hall de Belgique. — Co S0l£ • soiréo de boxe à la salle « El Bardo ». CONCERTS POPULAIRES: ! Parc. — A 14 heures, concert militaire | par la musique du 16° de ligne. Lia Compagnie du Gaz insiste vivement auprès des consommateurs pour qu'ils ré, duisent au plus strict minimum lour consommation do gaz Cette mosuro ost indispensable pour prévenir la suspension : do la fourniture du gaz à certaines hou* ) res du jour, commo c'est le casà Bruxol» les et ailiers, ce qui cause do grandes i pe^rturbatioraT dans tous 103" milieux^ j La Compagnie du Gaz compte donc sur le bon sens du public pour observer cette . recommandation, rendue nécessaire par 1) péïûfrie^clu charbon et les énormes diffî-r cultés de transport, créées par la situa* tion actuelle, A21 ) ~ ) Lts réfugiés d'Angleterre rentreront le 10 Uno nouvelle qui va réjouir bien des fa. milles. Nos compatriotes réfugiés en An-3 gleterre vont êtro ramenés à Anvers à ' partir du mardi, 10 courant. M. Smees^ ters, délégué à Londres par notre gouver« nement pour organiser lo rapatriement,en 1 a donné avis télégraphique hier au soir. ~ Les exilés rentreront au nombre d'un mit-' lior chaque jour. Ps débarqueront probablement au quai 17. Souhaitons qu'aucun contre-ordre m vienne plus nous donner à ce sujet do 3 désillusion. Il semblo bien que ce n'est ? pas à craindre, l'avis envoyé par M. Sœeesters impliquant que l'Angleterre no met pas d'obstacles au rapatriement et 1 dispe>so deîs navires nécessaires pour l'ef-[' fectuer. [ Les mesures à prendre en Belgique el 3 spécialement à Anvers pour la rréoption des voyageurs ne sont eju'une question sc-£ condairo et qui sera vite résolue. L9 rapatriement des réfugiés Un communiqué du service du canlon-e nement nous informe que les réfugies bel-ges et français, rentreront un do ces jours - do la Hollande par Anvers. A partir du ® 10 de ce mois les réfugiés belges et fran-é çai9 rentreront de l'Angleterre, également par Anvers. Lo triago de tous les réfu-Q giés se fera ici. 9 Toutes les personnes, qui attendent do^ • membres de la famille, amis ou connais-9 sanco do l'étranger, doivent faire parve • nir au bourgmestre d'Anvers, des décla-0 rations portant qu'ils 6ont à môme de recevoir, héberger et nourrir convenablc- r mont ces personnes. Le certificat doit être r confirmé par l'autorité locale de leur ré-11 sielencc. t Soixante demoiselles sont demandées pour t prêter leur concours au rapatriement dos réfugiés belges et français arrivant ces jours-ci do la Hollande; et de l'Angleterre. Elles auront à recevoir les réfugiés élans 2 les locaux du Jardin Zoologique pendant 0 uno partie de la matinée et de l'après-midi. Le travail pourra durer plusieurs • heures ; une rémunération convenable sert* r allouéo par le gouvernement belge. Les demoiselles qui voudraient se pré-. senter peuvent se fairo inscrire au 2o ^ bureau de l'hôtel de Vilî* ' La Cunard Line , L'n événement dont la portéo est con» sidérablo au point de vue de l'avenir do notre port, c'est la décision arrêtée par la j grande compagnio anglaise, la Cunard Line, d'installer dans notre port un ser-vioo do navigation entre la Belgique et les Etats-Unis. Cetto ligne viendra remplacer en notre ville le Nord-deutscher Lloyd. Le premier navire du « Great Eastern* Le "Marylebone" de la ligne Anvers* Harwich, capitaine Hall, est entré mardi à 11 heures dans notre port et s'est ao ooaté au quai Van Dyck au milieu des acclamations d'une foule nombreuse. Il n'avait à bord que quelques passagers, parmi lesquels sir Cecil Hortslct, an-cien consul d'Angleterre à Anvers; M. lo chanoine Tharcis'rus, secrétaire do S. G. Mgr. Heylen ; M. l'abbé de Slr/ckcr ; M. A. iHayman, directeur de la Oompa. gnio du Gaz d'Anvers, etc. M. Pain, représentant à Anvers do la ligne Anvers-Harwicli, s'était rendu à Hce'.c van Holland à la rencontre du stca-mer, qui fut accueilli à quai par M1, l'échevin Strauss, M. Gerling et plusieurs autres personnalités. Lo soir, le capitaine a réuni.à son bor# plusieurs notabilités, entre autres M» lo bourgmestre De Vos, sir Cecil .Ilbrtslet.MM. Pain, Strauss et Lane, par qui dai toasts furent successivement portés. Les murs de quai d'Anvers t Us bougent les fameux mûrs ele quaV d'Anvers, et dans eles proportions assez inquiétantes, à co que l'on assure. Les autorités allemandes n'ont pas pris les mesures qui_ s'imposaient pour les consolider. Us avaient bien passé une entrepris© pour la construction do trois caissons, mais les services militaires n'ont pas permis l'arrivée des matériaux indispensables à l'exécution de ce travail. Résultat: les murs ont, pendant ces quatre années do guerre, avancé d'un mètre cinquante. Toutes les mesures vont êtro prises pour parer à ce grave inconvénient. A l'Hôtel de Ville Lo Conseil communal -se réunira lundi prochain. Co n'est pas co jour-là quo l'on procédera à l'élection ûes successeurs do MM. L. Franck et Albrecht, aux fonctions scabinales Ce n'est que huit jours plus tard qm seront nommés les doux nouveaux éclie> vins. Dans sa séance de lundi, lo conseil statuera sur les sanctions à prendre à l'égard des activistes déjà entendus par la Coin-i mission d'enquête. Les internés Ijes trains de Hollande qui circulent ré« gulièrement depuis le 1er décembre, continuent à débarquer de gros contingents do soldats internés. Ceux qui arrivent dans la soirée, passent la nuit à Cappel-len ou dans les villages environnants, puis on leur octroie un congé de dix jours. Ils s'empressent d'en profiter,celé va sans dire ^ pour rendre visile à leur famille, dont ils sont séparés depuis plus de quatre ans. Après quoi les hommes doivent rejoindre leurs unités. Sur la route de Cappellen, St-Maria-burg, Merxcm, c'est un va et vie.it inceaj» sant des 'capotes bleues.aux larges plis qui forment un curieux contraste avec les uniformes khakis. Les tram/3 rougeîs sont bondés depuis le point terminus Ji is-qu'à la place St-Jean. Une fois à Anvers, les internés so dispersent pour rentrer dans leurs foyers par les moyens les plus rapides. Comment les « Sert ha • tiraient sur Paris Les autorités militaires bavaroises ont donn/') les renseignements suivants J m canons à longue port'e tirant suiv^p^is. Les pièces furent construites a*C5 des canons' do marine, munis d'une ûmo nouvelle..La préparation du tir dura do si* à neuf mois. Le calibre du canon était do 21 centim&tros. T^o poids du pr-ojoc-liJo 150 iiilos- Lai chargo A peu j>rà& i<lc<nti<fu<>. Li'anglo du canon, e>dogrùf>. T.o i»iojcc-tilo monte A 35 leilom&troa. Il n'y oui jm.«* *1 essais; Jo tir fut basé uniquement «un des calculs. Il y eut toujours deux ca^ nons en position. Ces positions étaien» préparées à l'avance sur des^ plates-for* mes bétonnées 4 les canons étaient 1 sur rails et montés avec des grues^^ ^ 3%

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole: journal quotidien du matin behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Anvers van 1894 tot 1974.

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