La Métropole

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28 september 1914
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s.n. 1914, 28 September. La Métropole. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n00zp3wz26/
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'S aie ltiin 21 e Année NÔ~271 Ecii lion JK. 13 LA METR OPOLE 5 HilE 1p. miirn r ae des Peignes, 59 ^Sli l" IIbTImB flTJbS B rue des Peignes, 59 amers lUIIIUIV UU yUllf ™s LA GUERRE Vaines attaques allemandes sur la iipe dis iliis Les Autrichiens en fuite T—m MIIH ■ I II II ■ I I ■ 1 IIIM ■ I ■ I !!■!— Il I Les Rbsk pénètrent a Hongrie Les ccidic iniques olflcio's français La bataille de l'Aisne Les Allemands essaient en vain de rompre les lignes alliées On leur prend des drapeau» des canons et des prisonniers. Le moral des troupes est excellent Anvers, 2S septembre. — La Légation de France nous communiqué ce communiqué du ministre de la guerre, daté de Bordeaux le 27 septembre, 11 heures 10 du soir : Il se confirme que depuis la nuit du 25 au 26 et jusque dans la journée du 27, nuit et jour, les Allemands n'ont pas cessé de renouveler sur tout le front des atta ques d'une violence inouie, dans le but manifeste d'essayer de rompre nos lignes avec un ensemble qui dénote des instructions du haut commandement de chercher la solution de la bataille. Non seulement ils n'y sont pas parvenus, mais au oours do l'action nous a vois pris un drapeau, des canons et fait de nombreux prisonniers. Le drapeau a été enlevé à l'ennemi pL-r le 24me régiment d'infanterie coloniale. Tous nos commandants d'armées signalent que le moral do nos troupes, mai-gré les fatigues de cette lutte ininterrons pue, reste excellent et ils ont même du mal K les retenir dans leur désir d'aller abonder l'ennemi abrité dans des organisi-tionô défensives, La situation est satisfaisante Les Anglais repoussent les contre-attaques Londres, 27 septembre, — Le «Pressbu Teau » annonce que la situation est satisfaisante.Les contre-attaques sur le front anglais onb été repoussées avec des pertes sérieu ses pour l'ennemi. (Reuter's Tel. Co.) L'Irlande fraternelle Arrivée de réfugiés beiges Londres, 27 septembre. — 53 réfugiés belges sont arrivés à Cork en Irlande, w matin, venant de Londres, ils furent reçus par le maire, l'évêque catholique el un.grand nombre de citoyens sur le quai, Ils sont confortablement installés dam les bâtiments de la Compagnie maritinw de Cork. Les israéiites Londres, 26 sep terni? i*: — Parmi les réfugiés be]ges, actuel Ornent à Londres se trouvent 300o israëlites, auxquels il i donné asile par leurs compatriotes. •— c — Les Âilernands et le respeo des sépultures Londres, 28 septembre. — "Cne dépêchi Tde Bordeaux dit : A Aubecourt les Aile mands ont fait irruption à lu sépultur. pa.ticulière d\, la famille dii Présiden Poincaré et y ont enterr' tiois soldat allemands tués par les Français. (Reuter's TeL Co.) Un démenti du général Joffn Une dépêche de Paris dit: Le généra Joffrc nie ia déclaration allemande qu'u] post-.. d'observation français a été plac sur le clocher de la cathédrale de. Reims ce qui, selon les Allemands, aurait justi fié le bombardement» Les troupes autrichiennes en retraite à l'ouest de Przsmpi Etforts infructueux des Allemands en Prusse orientale Anvers, 23 septembre. — (Communiqué de la Légation de Franoe). — Dépêche de M. Delcassé, envoyée de Bordeaux, le 27 septembro à 18 heures 30 : En Galicie les troupes autrichiennes qui se trouvent au Sud de Przemysl, continuent leur retraite vers l'Ouest. En Prusse orientale, les tentatives allemandes pour déboucher "à l'Est de Suwal-ki et au Sud de Crajowo ont été repoussées.Note. — Cette dépêche reproduit aussi io communiqué français de dimanche, 15 heures, que nous avons publié ce matin. Les Russes sont entrés en Hongrie L'ennemi en fuite Pétrograde, 27 septembre. — L'état-majo • du généralissime nous communique la dépêche suivante : Les combats près de Sopoyskin et Bronskatiki se terminèrent par la retraite des Allemands. L'ennemi approcha au Nord d'Assowitz et commença le bombardement do la forteresse. En Galicie, nous occupâmes Dembica. La grande colonne ennemie en retraite de Przemysl vers Sanok, essuya io feu de notre artillerie et s'enfuit abandonnant des parcs de trains automobiles. Au Col Oujak, nous battîmes un détachement ennemi et prîmes son artillerie et beaucoup do prisonniers et en continuant 1a- poursuite, nous* entrâmes en Hongrie. L'approche de l'armée russe Plus de communications téléphoniques Paris, 25 septembre. — L'autorité militaire allemando a ordonné l'interruption de toutes les communications téléphoniques et t<elégraph:ques des environs de Breslau et de Posen. Cette décision est attribuée à l'approche do l'armée russe. (Fournier.) Le Kaiser en Prusse orientale Londres, 28 septembre. — Une dépêche de Pétrograde au Times, dit que dimanche on a appris qu'il n'y a pas de doute que le Kaiser soit venu dans la Prusse orientale. (Reuter's Tel. Co.) : Les Autrichiens aillent nie râtore mais ce sont les loniéiiri is pi I l'ont Miwtée. Cettigné, 25 septembre. — Un communiqué officiel de Vienne a prétendu faussement que le général Pongratz avait rem-, porté une victoire sur l'armée monténé-. grine à Bilik. Il en est tout autrement et voici exacte-[ ment comment les choses se sont passées : . Deux brigades autrichiennes, commandées par le général Pongratz, ont attaqué des forces monténégrines, formées d'un seul bataillon. Devant leur infériorité numérique, les Monténégrins se sont repliés vers le gros de leur armée. Renforcée,l'armée monténégrine attaqua celle du général Pongratz, la battit.et l'obligea l à s'enfermer dans la forteresse do Bilik, ' sous la protection de la grosse artillerie. Dans sa retraite précipitée, l'armée au-J trichienne dut abandonner aux Monténé-) *rins une batterie de montagne, plusieurs nitrailieuses, et n'eût pas le temps de re-- lever ses morts. Dans cette bataille, toui a l'avan'tage des Monténégrins, peux-ci fixent 55 prisonnier a* I. Max interné dans line forteresse ! Un de nos concitoyens, rentré de Bruxelles dimanche, rapporte une proclamation officiolle allemande, en deux Langues, affichée à la Bourse, annonce en ces termes l'internement de M. Max : h M. Max, pour no pas avoir tenu ses engagements vis-à-vis du gouvernement allemand, a été interné honorablement (sic) dans une forteresse *». (signé) baron von Lûtte-ïvitz, générai.») Les Allemands porteront seuls les responsabilités de ce geste hon&eux l (In Taule sur Paris Il visait la Tour Eiffel Paris, 27 septembre. — Trois autres bombes ont été lancées par le a T aube m qui survola hier Paris, une sur le champ do course d'Auteuil, où se trouve du bétail, tua une vache, deux autres bombes tombèrent rue Vineuse et rue de la Pompe, où vivent de nombreux Américains, mais ne causèrent aucun dégât. Ces bombes sont très puissantes. On oroit que l'ob-de l'attaque était la tour Eiffel. (Havas). Un quart de million pour les victimes beîges de la guerre Londres, 23 septembre. — Une dépêche d'Ottawa à l'Agence Reuter dit : Le gouvernement annonce qu'il donnera 50.00C dollars comme secours pour les victimes belg j de la guerre. Il augmentera cette somme plus itard. Un antosadeur aiiemanc commande on corps prussier Paris, 25 septembre. — On mando de Oo ponhague au «Petit Journal» que le princi Lichnowski, ex-ambassadeur d'Allemagne i Londres, vient de prendre le commandemen d'un corps prussien. (H-avas < — 50?000 Allemands blessés passent à Liég* Paris, 25 septembre. — Suivant une dépê che adressée do Maestricht au «Matin» ot signale le passage h Liège de 50,000 blessé allemands venant de France. Une épie d'honneur an généra! Mrs Madrid, 25 septembre. — Les habitants d Barcelone et de toute la provinoo de Cata logne ont décidé d'ouvrir une eouscriptio: pour- offtir au général Joffre une épée d'hon neur en témoignage d'admiration." («New-York Herald»). Le Canada seccunble Londres, 28 septembre. — Une dépêch de Paris du gouvernement canadien, an nonce l'intention de donner secours au: familles des réservistes français et belges ippelés sous les drapeaux du Canada d la même façon que pour les familles ea nadiennes. L'attaque de Tsingtai Faibles pertes des Japonais Tokio, 27 septembre. — (Officiel). -L'abtaque de Tsingtau, commencée depui le 26 septembre, se poursuit. Les pertes japonaises atteignent su luellement 332 hommes. Les aéroplanes réussirent une recor naissance. 'Eavas et Reuter's Tei* Co. Le Mirient de Matines Nouveaux détails Nous avons dit co rnatin oomment les Allemands avaient poussé les populations de*-villages environnants de Malittes vers la ville pour être ainsi oortains de l'aire beaucoup de f ictimes. Les «civilisateurs»» tirèrent mômes soi* les fugitifs, et le petiî. Horkmans, âgé de dix ans, fut atteint pu:- un projectile et ' ,icté en bas de la charrette sur laquelle se trouvaient ses parents ; la femme A. Bueiens fut grièvement blessée. L'explosion des projectiles qui tombaient1 sur la ville était si forte, que. plusieurs personnes furent renversées par lo tremblement du sol; dos pavés étient arrachés et lfinoé à do grandes distances efc des trous profonds: do deux mètres étaient creusés. Comme nous l'avons dit, la garo est à moitié détruite j sur la place dc-var.t 1a gare, parmi les débns de verre et de pierres on trouva lo cadavre d'un homme d'âge, la facc deur. Les cafén Decherllle, Stock a art et oreusé an trou de trois mètres de_ prof encontre terra ; un obus est tombé ici et a d'autres sont complètement- détruits. Sur la vieille chausse do Bruxelles, lo couvent de? Sœurs des Pauvres est en feu, ainsi que la fabrique d'ameublements Van der Auweraa. rue Léopold. Dans la même rue, plusieurs maisons sont également détruites, dont la menuiserie du coin de la rue Coloma. Dans la rue d'Hanswrck, deux maisons sont en ruines-, devant l'égiise d'flanswyok se trouvent quatre cadavres horriblement mutilés ; dans la même rue habite un coiffeur M. Looser, qui était en train de raser un client au momont du bombardement ; une bombe tomba sur la maison et atteignit le coiffeur,et lo tua net. On croit que d'autres cadavres se trouvent encore dans cette maison.Au Ganzendrie?,- un boulanger et un tapissier furont tués. A la p^ace Egmont. pu -> de la rue Conscience ,les obus creusèrent des; trous p-ofonds et dans la rue d e J" Empereur. le théâtre communal fat h moitié détruit. Dans la rue de Mérode, les dégâts, sont les plus terribles: la mai «on de M. Timmer-tftam. larâer, le café aDe Yier Winden» et la w-son avoîsinante, la maison de Mlles A an Obbergben et de Mme Suetens et de nom-. brendes autres maisons, sont oomplètement détruites. . . Dans îa rue des Juifs .les usmes-atelic rs «e M. Steeman s sont en ruines. Inutile d'ajouter que (lans^ toute la ralie aucun carreau n'est resté entier. ■>— —- Se ges ! Bus à ia isê'e ! Lo Financial News de Londres, tle samedi, publie en français, l'artic-le sni-vant : Un des signes les plus encourageants de la situation actuelle est le renouvellement des ouvertures de l'Allemagne à la Belgique. Guillaume le Maître-chanteur _se rend maintenant compte, que la retraite de sa bande de meurtriers à travers la Belgique sera des plus difficiles. Ce qu'il désire, par suite, est de tenir les Belges tranquilles, pendant peu -do temps. En admettant que 'a Belgique fut assez folle pour avoir la moindre confiance dans les promesses allemandes, la succession des événements peut être prédite avec la plus grande exactitude. Les promesses Allemandes seraient Venues jusqu'à oe que l'armee allemande fut en sûreté, ou en tous cas, aussi en sûreté qu'elle pourrait espérer J'être avec les Alliés sur son,dos. _ f ' i- ï 0 I i "Mais le fi/oi coutage-ux d'ime nation également courageuse, n'est -pas nn sot. 11 sait que les promesses allemandes, com-me-l'Allemagne nous l'a catégoriquement déclaré, valent beaucoup moins que le papier snr lequel elles sont écrites. Le roi ) Albert sait également, et le monde entier avec lui, que la Belgique a des comptes à . régler avec ^'Allemagne. Toute ville déso-I lée, tout enfant mutilé, toute femme ou-; tragée, toute ferme pillée, demande ven-geanoo impitoyable. Il est réservé à la Belgique, comme nous l'espérons et y comptons, d'infliger une grande partie du châtiment. Le monde entier veut voir •errier belge parmi les rats allemands. Aucune basse-cour à l'époque où on bat le blé n'aura jamais offert un tableau • aussi piquant que celui des rats allemands î se précipitant dans leurs trous. Toute la civilisation entrevoit finalement le jour = où l'armée Alliée entrera à Berlin. Le - programme de ce spectacle serait dépour-i vu de sa partie la plus splendide, si l'ar- - mée Belge n:était pas là. Elle doit, non seulement prendre part au triompherais i1 est nécessaire qu'elle assiste au châtiment exemplaire des divers généraux du Kaiser, se sont livrés sur le peuple belge à des milliers d'outrages indescriptibles. Les Belges ont fait preuve d'une constance et d'une patience sans précédents au 3 milieu de souffrances inconcevables. Leur - bour arrive à pas de géants. Le Kaiser a i ri à la misère de la Belgique, et la Belgique ne doit pas se priver du plaisir de J rire à la vue de cette hyène royale en plei-. ne fuite de l'endroit où elle a déchiré ses victimes. I Dans le Pays A Âudeghem s Rectifions une erreur qoii s'est glissée dan; notre informcution du 28 (édition diu matin) dii saint qtue tas A llem.ain.dis avaâenit coupé ta tête"à uin pauvre idiiot q>ud a été ewterrt dimanche 28, vers to heures diu matin. C'esd à Audeghem lez-Termonde que s'est passai ) rset éûouvaw siihla et inutile cu'isne* La vie à Bruxelles lis cherchent Un Anvcrsoîs rentrant aujourdlnâ de Bruxelles nous rapporte que les Alboches s'escriment à de d'urs travaux de terrassemonts lans le but de découvrir les fils télégraphique*. :i téléphcmiques reliant Anvers el Bruxelles ! lis s'en iraientcommedesvoSeursi 1 D'autre part, notre ami tient de source 1 >ffk.k-ua-e que le grand état-major prussien c sentant sa fin prociiaine aurait demcundé à s VI. Max, bouegme^roe de Braxclies, s'i;1 répc«n- 1 lait du calme de la population pour le cas >ù les troupes ailfemand^s devraient se î^-tirer. t M. Max a répondu qu'il ne répondait de rien sti k .< ti*oupe> allemandes évacuaient la s cille pendant le jour et il a conseillé aux Aile- 1 îiands de s'en aller pendant la nuit... à la l jîoche de ba's. 1 t Brutalité allemande Une aneodove, qui confirme la brutalité teutonne. On ramène du champ de bataille un officier prussien ; iî a la cuisse droite déehique-bée ot l'on procède d'urgence à l'amputation. Le ïendenvain, à la visite, le médecin major likvnand 6'approche du blessé ; il l'interroge > ?t celui-ci s'empresse de louer les bons soins v Jont il a été ent-ouré. ^ 1 La seule chose qui semble gêner le malade { s'est La sensation d'un engourdissement de f yrteails du pied droit. — Farceur, a répondu le major, comme si ?ela était possible puisqu'on vous a enlevé la arabe 1 On avait, à l'ambulanoe, soigneusement *aclié l'amputation afin d'éviter momentanément la secousse d'une pareille révélation. | T<e médecin all'&maud eût tôt fait d'y mettre bon ordre 1 Un nouveau sport Les damés do Bruxelles ont adopté un ( >port qui ne manque pas de pittoresque : j î'est do ne Jamais céder leur place sur les , trottoirs, quand un Allemnd les passe. E n'a j 'alBtt que quelques patriotes exaltées pour le î taire et le raconter à leurs amies et connais- " ;ances paur que la cm ode» s'implantât à la J grande colore dos traîneurs de sabre ger- , nains. Mai*, que veulez-rous qu'ils fassent? Ouel-ïues cDonnerwctterB grognes entre leurs mandibules et c'est tout ce qu'ils peuvent faire en guise de protestation. ( Macaroni incendiaire Pour exercer leur œuvre de destruction, < les Allemands emploient une matière chimi- . ïue, assez semblable à un bâton de macaroni. I [ otto matière possède la propriété de créer :1e grandes flammes et est d'ailleurs semblable .à celle que prennent las firmes de cinéma 1 pour produire les incendies reproduits sur ] ieurs films. < A Louvain Les faux Allemands Un journal a publié>une lebtne d'un officier atteancind qui prétend justifies- le sac de Ix>u-valn en diçani que, comme cl étaiit attablé à ta. torcais'?3 d'un ca-fé de la rue Léopold avec ses canna-rades., ils fiinont cajtardés par des Divîls. Or, il n'y a pas un seul café dans la rue Léopesd à Louvain; rien que des maisons de mai tire, qui, pnetsque toutes, ont été incendiées, d'aiiiVrurs ! Toujours le mensonge! De la Place du Peuple, à Louvain, une seule maisoa;. le n® 39, est intacte! Qu'on juge par Là du reste. I^es deux rues les plus c prou\\' c-s sont les rues de la Station et d<-D'test, qui ont environ un kilomèti'e de longueur, et -dont quelques maisons seules sont restées debout. Les Allemands prétendent que des civils ont tiré sur eux à Louvain. C'est faux! La garde civique fut licenciée et désarmée dè> le iS août, 6 jours avant l'échauffournée, et la veille de l'entrée des ennemis dans la ville. De plus, dès les premiers jours de notre mobilisation, un avis officiel avait enjoint aux habitants, quii s'y étaient conformés, d'appor-ter leurs armes, fusils ou revolvers etc. au bureau de polioe. En cor:- un exemple de la rage ^ incendiiaire des Allemands à Louvain : tout l'énorme bloc de maisons encadré par la rue de Namur, la rue des Cordes, le Vieux-Marché et la Grand Place, n'e-st plus qu'un amas de ruines ! Les Allemands ont prétieindiu qu'une mitraiil-Ir-'use avait été instaïUée sur la Piace St-Pierre. C'est faux ! Quelques jours avant le 18 août, pour 'birer sur les aTaubes », un revolver-mi tî-ai 11 mse fut placé sur une des tourelles de l'hôtel de ville et non pas sur l'église. — L'espionnage à Namur A propos de l'espionnage allemand en Belgique, on raconte le fait suivant, vraiment caractéristique : A Namur, un canon allemand de 28 était oaché dans une carrière, appartenant à une société allemande, sous la direction exacte du fort de Mézeret armé de canons de 21. Ja-maif-il n'a été possible de savoir comment l'artillerie allemande avait pu ainsi dissimuler se? pièces dans une oarrière ; et, qui plus e«t, ce canon de 28 avait « été exactement pointé » depuis longtemps, puisque « le premier coup • avait exactement porté sur le fort ! Quîtra trains bolides expédiés aux Allemands, poste restante Nous apprenons de source autorisée que les Belges ont lancé, dimanche matin à la première heure, quatre trains, dont deux vers Louvain et deux vers Aersohot, au départ de la gare de Muysen. Chaque convoi se composait ainsi : une locomotive, un tender plein de sable, un fourgon chargé de grosses pièces de fer et encore une locomotive. Les -deux locomotives de chaque convoi: furent chauffées à blanc et lancées dans les directions que nous indiquons plus haut. On ne sait évidemment ce que ces convois sont devenus, mais il est à supposer que les deux trains lancés tels, des bolides sur Lou-vaiin surtout, seront arrivés dans la gare à toute allure et auront occasionné des dégâts importants aux voies ferrées, obstruant et ■désorganisant le service des communications jejui sont ien oe moment aux mains des A'bo-* N Tous au travail ? La guerre économiaue A nos collaborateurs Nous remercions sincèrement toutes les kersonnes qui, s'intéressant à la « Guerre économique », nous adressent et nous 00m-liunLquent les renseignements qu'elles possèdent. Certains de nos dévoués correspondant*» 'étonnent do ne pas voir donner suito im-oédiatement à leurs idées, qu'ils sachent lonc que rien n'est perdu ni rejeté, nous lotir lemandons de prendre patience. La place dans le journaJ, le temps, le pa-r-onnel, les nécessités de l'actualité journa-ière, le travail que demande le dépouillement le la correspondance très volumineuse, ayant rart à ta GueiTe économique, sont des fac-ours avec lesquels notre bonne volonté doit Q-éluetableanent compter. Que nos honorés oKaboratours nous fassent donc crédit et onfiance. Poudre pour la stéréotypia " Castylie ,, ïa Société « Les établissement Brépols s, , Turnhout, serait désireuse de pouvoir trou er oette poudre a Anvers. Avis aux person-los qui connaîtraient des adresses, elles ren-■raient, en les communiquant, l'occupation e nombreux ouvriers encore possible. Encres belges Un lecteur, M. F. Petit, nous écrit qu'il ►eut recommander tout spécialement la firme /celeroq-Van .der Vitlden, à Liége-Kinkem->ois, oonnue sous la marque t Encre nationa es ». C'est une ancienne firme qui fournit les enore6 de toute première qualité. La " Munich ,, Un lecteur, A. T., provisoirement à Kno-ke-sur-Mer, Digue, Hôtel D'Hooghe, serait leureux s'il se trouvait quelqu'un qui pour-ait et voudrait lui communiquer une formai* ►our la fabrication d'une bière genre « Ml'-"ïICH ». Notre correspondant serait tout dis->osé à s'occuper de la chose et à fonder unt tsine. Avis aux chercheurs et aux capitalistes.Crâmes à chaussures On nous cite pour los intéressés la fabri-tue suivanto : Lucien Balthasar-Ra-mioul, rue Sualen, Je-neppe-sur-Meuse (Liège), qui fabrique la irème Halbhazar, très appréciée dans lo pay> le Liège. rournitures pour tisserands Un représentant anversois. visitant régu-ièrement les tissages et blanchisseries du xays et avant d'excellentes relations commer-•iâles dans toutes les usines du genre, désire ;avoÎT si la Maison R. Head et Co., de Man-•liester, fournitures pour tisserands et blanchisseurs (voir cï^a Métropole » du mercredi >3 septembre^ est représentée en Belgique. Eventuellement il serait disposé à s'ad joindre la représentation de cette firme. Prière d'adresser réponse au bureau du Journal, sous la rubrique « Tissage ». Matières colorantes pour teintures, laines, coton, soies, jutes, etc. La Teinturerie Excelsior recommande à sei confrères belges les firmes suivantes: Destrée et Co., à Haren-Nord, près de Bruxelles; C. Lekeu, Feignies (Nord France) j Oesinger et Co., 28, rue Lamartine, Havre (Le Havre) ; Sté An. dos matières colorantes et produits chimiques A. Poirrier et G. Dalsace, à St-Denis (Franee) ; enfin la maison Victor Steiner, à Yernon (Eure France) fondée en 1881 et représentée par notre compatriote J. G. Aertsens, quai du Commerce 23, à Bruxelles. Elle approuve hautement la déclaration d« M. Lode Schevenhels de s'adresser à nos alliés aDgkiis M.M. Wood et Co., à Deurne* Sud. Mécaniques de précision Nous recevons la lettre ci-dessous. Monsieur le ltedacteur en Chef, Pour ceux do vos lecteurs qui s'intéressent à la fabrication d'un article allemand. Je tiens graciousment à leur disposition et sans le moindre engagement mes ateliers, a borate ire d'essais, avec outils et machine® (permettant la fabrication de toute pièce mécanique) installation & galvanisor, etc. etc. Je possède également un grand nombre de ■atalogucs et prospectus de maisons allemandes dans les articles suivants: outillage, machines-outils fournitures d'ateliers, quineail-lerie? électricité, éclairage, moteurs, transmission etc. Cette offre est faite pour toute la durée de la guerre, mes ateliers et machines n'étant pas employés. En oe faisant j'espère pouvoir contribuer si peu que co soit dans la reprise do l'indus trie belge. En attendant, je vous présente, Monsieur, lo Rédacteur on Cbef, mes salutations trè# distinguées. John HANSMA, Mécanique» de prée-ision. Ions:, r. Nenve. 8-10 L'alliance économique Au Journal « La Métropole » Messieurs, J'ai l'honneur de vous faire savoir qu«> -Crâce à vos bonnes idées, nos bureaux fonctionnent admirablement bien. Comme nous recevons plus de demandes que d'offres, vous nous obligeriez infiniment n voulant bien porter à la connaissance des "abrieants amis, par la voix de votre estima ble et répandu journal, que nous rocevoni toujours avec plaisir fran . à domicile, tont ^>bjet et matière avec détail, qu'ils voudraienl ancer, afin de mettre à leur disposition apro< ^xamen des personnes compétentes, honora ?>!es et solvabJes. Comptant sur votre amabilité habituelle nous vous présentons, Messieurs, avec noi -emercîments anticipés et tonte notre reeon* naissance, l'assurance de notre parfaite considération . Le d; rectcur, MEWTS. Le Rhin allemand 'Sons l'avons eu, votre Rhin allemand [1 a tenu dans notre verre. Jn coup.ft qu'on va chantant hifface-t-ii la trace altière [)u pied de nos chevaux marqué dans votre [sang. Sous l'avons eu, votre Rhin allemand ; son sein porto une plaie ouverte, Du jour ou Condé triomphant A déchiré sa robe verte. Du le père a passé, passera bien 1 on tan t. Mous l'avons eu votre Rhin allemand ; Que faisaient vos vertus germaines, L^uand notre César tout-puissant De son ombre couvrait vos plaines" Du donc est-il tombé oe dernier ossements îïous l'avons eu, votre Rhin allemand ; Si vous oubliez votre histoire, Vos jeunes filles, sûrement, Ont mieux, gardé notre mémoire ; Elles nous ont versé votre petit vin blanc. S'il est à vous, votre Rhin allemand, î>avez-y donc votre livrée, Mais parlez-en moins fièrement. Combien au jour de la curée, Etiez-vous de corbeaux contre 1 aigle expi- [rant? Qu'il coule on paix, votre Rbin allemand, Quo vos cathédrales gothiques S'y reflètent modestement; Mais craignez que vos aire bachiques No réveillent les morts de leur repos san [glant! Alfred de Musset. An pafTd'Atli Une personne d'Ath, réaidant actuellement à. Bruges, communique une lettre datée du 21 courant, dont nous extrayons les passages suivants : « Les Allemands sont arrivés ici, le 1. août et nous ont quitté le 15 septembre. Plusieurs milliers de soldats allemands faisant partie des corps d'armée de® générai; - von Biilow et von Hansen, sont vo-nus semer la terreur parmi la population. Chose assez incroyable, de oes jours, ils se sont bornés à oauser quelques dégâts matériels à l'Athénée et à l'Ecole moyenne, où ils ont été cantonnés, et à visiter les maisons depuis la cave au grenier, à la recherche d'armes. » Nous sommes toujours sans communications. Depuis quatre semaines nou.$ sommes sans trains, trami, postes et télégraphe.» Le service postal se fait de village en village par des cyclistes de bonne volonté. » A partir de samedi, 19 septembre, les habitants des cantons d'Ath et de Chiè vres, ainsi que ceux des arrondissments de Soignies et de Mons ne peuvent plus passer qu'à, pied et pourvus d'un passeport allemand. » Tous les pigeons doivent être remis aux deux administrations communales pour être dirigés sur Mons. » Aucun dégât n'a été commis au centre de la ville; malheureusement, il n'en pas été de même chez les habitants de* faubourgs, où on a enlevé : chevaux, va- M—BSZ—Mil II m—J— g—^ che" porcs, poules, chariots, avoine, pommes de terre, blé, farine, beurre, œufs linge, vin, etc., et meubles pour en faire du bois à brûler. » Au château de M. le ministre Hubert, au faubourg do Mons, on évalue le dom mage à plus de 25.000 francs. Bêtes .puantes ! Paris, 25 septembre. — Le grand poèu italien, M. Gabrieile d'Annunzio, écrit dans là « Ga/ulois » : Je ne sais pas si vous avez observé, sur la face de vos combattants, les caractères antiques de oette beauté soudaine créée le dedans en dehors par l'énergie et par l'amour. C'est une apparition si extraordinaire que je no me rappelle pas d'avoir eu devant d'au-trei speotaoles humains une émotion plus forte. Encore une fois, comme dans certaines heures de votre histoire, 'e rapport idéal est parfait entire l'aspect de la terre e: la structure de ceux qui se sacrifient pour la préserver. Il nie semblait, l'autre jour, en oe pavs de martyrs et de rois, que toutes ses lignes fusservt comme tendues^ vers une suprême expression virile. Je pensais avec pitié à ma triste Italie et à ses gravides époques, quand l'harmonie entre sa substance et sa génitune parut merveilleusement pleine, de sorte que ses vertus naturelles et les œuvres vivantes de ses fils se composèrent en un équilibre presque divin. Ia dureté de ses monits. le cours de ses fleuves, la forme de ses vallé^.op croit les reconnaître dans les pulsations de sa vie civile. Tel est aujourd'hui le miracle français. Et* chacun de vos soldats toute la France s'exprime avec tous ses héros vigilants. Leurs fraîches blessures ne sont-elles pas 'es cicatrices de la race les plus profondes.^ qui se trouvant dans leur chair et resplendissent À nouveau comme des signes dévoilés? l'y pense, quand je vois un brancard éclairé par un sourire qui ressemble à celui qu'un iour de printemps on vit naître dans les statues de vos cathédrales. Et je compare ces enfants lumineux avec les botes puantes ou V>n ^trt bien croire issues des hvènes accouplées aux ix>rcs, si jadiis on crut les Huns fi's des sorcières soumises aux démons. : oc3«>—< — Attila II à Paris Un programme modifié Le kaiser de tous les Allemands avait ar* rangé un programme complet en prévisioa de son entrée triomphale à Paris. Celle-ci était fixée entre le 15 et le 20 août, tout de suite après son entrée il devait s'era* parer de M. Poinearé, du ministère, de? présidents de la Chambre et du Sénat, de l'am-hassadeur de Russie et d'Angleterre, et d«c directeurs des banques. Les personnalités po-itiques et les financiers, ainsi que les journalistes hostiles à l'Allemagne dont la liât# -H-ait dressée à l'avanoo devaient être arrêtés.Après cela, Attila II aurait confisqué le registre de la Dette publique, et iî aurait Pembargo sur la Banque de France, de façon à obliger tous les porteurs d'obligations du couvernement français à accéder à toutes exigences et à demander la paix. Une fois Parie occupé, une troupe de 000,000 réservistes aurait suffi pour maint** nir l'ordre, et pendant^ oe temps 25 oorpi d'armée allemands, choisis parmi les mouleurs auraient marché contre les Russes. Pourvu que les Alliés n'exécutent pas oe >rogramme, une fois à Berlin. Attila 11 rirait iaunej

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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