LA MÉTROPOLE 21e Année No ( 48 gldition B AJBO xvivmvŒavxs Od m .... ... fa 15 — Sti mol» 8 — Xrolf mais £r. « W On Cibonne * *oaj les burcam do poste et aux licteur». ETRANGER, le port en sus: Pour la HOLLANDE, s'abonnei de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au tournai même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro ^ Tous les jours 59.puedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ ds 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 è 16 CENTIMES pages Rédaction: Téléphone 617 | pages CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive la ligue ligne . . £i. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.lcL » I 00 Faits divers fin id. • 2 00 Réclames la li«ne, » I 50 La Ville Id. » S 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix & convenir Pour toute la publicité, saul celle de la province d'Anvers, l'adresser à J'AGENCE H A VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS 8, place de la Bourse. & LONDRES : iî3. Cheapside E. C. Vendredi 29 mai 1914 ! Le bilan des élections de dimanche i Conclusions i 'Nous avons dit hier, qu'en prenant le j pourcentage de 1900, celui de 1904 et celui c de 1908, et en établissant la moyenne ©ntre ces trois années normales d'élections, on constaterait sans peine que nos amis, à peu de choses près, ont conservé leurs positions intactes et qu'ils ne peuvent que se féliciter des résultats de la journée électorale de dimanche. Quant à la majorité catholique qui reste, oomme on le sait, de douze voix — exactement celle de 1906 — elle demeure -, la véritable expression de cette moyenne normale dont nous venons de parler. En 1904, la Droite avait vingt voix de majorité; en 1906, elle en avait douze; en 1908, huit; en 1910, six; en 1912, seize, j 'Additions-nous ces majorités et divisons- s les par le nombre d'années: nous trouve- v rons comme moyenne une majorité de s douze voix, oelle que nous possédons au- « Ijourd'hui. . ^ ^ , D Nos adversaires auraient donc tort de ' 'crier trop haut triomphe et victoire. Nos ^ amis perdent de i sièges au profit des Ii- ^ bôraux, c'est chose entendue, et les libé- a rauS en perdent un au profit des socialis- ei tes. _ C( Au total, nous l'avons dit, ily aura, à la & Chambre, deux représentants catholiques £ ^n moins, un député libéral et un député ^ >ocial:'-te en plus. La Chambre, qui comp-te 186 membres, aura donc 99 catholiques, u 2 daensistes, 45 libéraux et 40 socialistes. «j, Que nos adversaires se réjouissent d'un oi potit succès, c'est leur droit: le sort les a ci si mal départis depuis trente ans qu'on oomprend qu'un rien I<?s réjouisse. Mais que nos amis pussent s'émouvoir 1( .vivement d'un menu recul, cela se com- j" prendrait moins. Ils ont perdu deux siè-ges, ceux-là mêmes qu'ici, il y a quelques jX jours (1>, nous donnions comme les deux sa plus exposés de tout le pays, dans une qt statistique que nous intitulions « ordre l^ de chance » pour nos amis et nos adrer- ^ saires. > J11 Ils ont perdu des voix, ou tout au pioins, ils n'ont pas augmenté leur chif-fro électoral au prorata des suffrages m nouveaux. Soit. Mais qu'ils n'oublient Clc pas que c'était fatal, que 50,000 électeurs zc 'flottants ne pouvaient rester tous et tou- en /ours k droite. pc Qu'ils n'oublient pas qu'il n'y a que ^ Quatre, ans, ils n' avaient que six voix de s i majorité et qu'ils en ont le double au- [V ■lourd'h ui. jjj Mais surtout que le total des voix anti- ql Catholiques de la dernière journée élec- p; torale ne lc3 effraye pas. Toujours l'opposition a eu la majorité fe flans les quatre provinces de la seconde c< série, parce que celle-ci compte les cinq arrondissements du Hainaut et les trois 111 Arrondissements de la province do Liège ^ qui, de tout temps, donnèrent tous et Œ chacun une grosse majorité de gauche. Si p-c nos adversaires se paient de mots, tant bi pis pour eux îL'illusion est mauvaise con- d' eeillère ! sa Si nos amis des Flandres et de la Wa-lonnie, des villes et des campagnes, veu-lent étudier la situation et se remettre au ct travail dès aujourd'hui, ils arriveront C{> certainement à maintenir leur statu quo so; dans deux ans, voire à regagner du ter- itk Pain. no Mais il est oent autres considérations cc'1 que le tableau statistique que nous avons "IC publié peut nous suggérer. ^ Lt, tout d'abord, il y a un recul de voix ^ catholiques un peu partout, sauf à Mons. prc lia, nos amis ont travaillé. Qu'on les cai imite dans deux ans; ou mieux, qu'on se me fnette, dès aujourd'hui, à les imiter. pat C'est à Alost que nos amis ont le plus ver reculé: — no sur 1,000; puis à Tongres — 84; à Hasselt — 82; à Audenarde — 81; ino & Sfc-Nicolas — 68; à Termonde — 82; à Gand — 46; à Huy — 36; à Verviers — 34; y a' 'à Tournai — 30; à Thuin — 20; à Liège p^ — 16; à Charleroi — 15; à Soignies — 4. ma 'Puis vient Mons, au tableau d'honneur, eau où le chiffre du pourcentage est plus col< 'élevé même qu'en 1912. Le Limbourg acouse un déchet de — 83 sur 1,000; la ! 'Flandre orientale — 66; la province de Liège — 25; le Hainaut — 11. Pour l'en- ^ 6emble des quatre provinces le déchet col< est de — 35. à t-i C'est donc le pays flamand qui, cette a.ffi îois-ci, a mal voté, et c'est le Hainaut qui fieU l'a le mieux fait, puis la province de ^ Liège. Ne serait-ce pas une répercussion de la grève qui a surtout sévi dans ces deux provinces? j»^ En outre, la loi militaire et l'obliga- Coic tion scolaire sont choses moins populai- près res en Flandre qu'en Wallonie, et ce qui sat» tend à corroborer encore cette affirma- S(>ni' tion, c'est que partout, mais spéciale- (J^ ment en Flandre, dans l'arrondissement ur ae Gand par exemple, les campagnes U ont pas bien donné. Or, il n'y a pas à &n douter, ce sont surtout les paysans f,îq,u, qui sont hostiles à la loi militaire. M. ' Les daensistes ont gagné considérable- am« mont à Alost, mais, partout ailleurs, ils ;.a P sont en baisse. II est vrai que leur chef !<,u< avait un beau thème à développer: on r°î]^ donne tout aux houiLleurs, aux Wallons; ne donne rien aux agriculteurs, aux (tu n ^a-mands. téed Mais il est une dernière réflexion que jeus a suggg^ée la statistique générale «opuis 1900, et celle-là est consolante S fif pour les catholiques. Lu? Si nous avons été en avance en 1902 et JQ 1912, nous avons été en recul en 1904, en 1908 et en 1910; et malgré notre Les feoul sur 1912, dans bien des arrondisse- Du toents il nous reste une bonne avance sur trôte 7 éjections qui précédèrent notre triom- z Poo inattendu du 2 juin. Kwra Çitons air' hasard: Soignies avec un ri<tu^ eain de 50 voix sur 1,000 depuis 1900 rente J, . aujourd'hui 389); Thuin, avec un dicati pin de 28 voix depuis 1908 (328 et 356); Le iûo?e; avec uu £ain de 14 voix depuis Du 00 (270 et 284); Huy, aveo une avance 5onîf' «J 18 voix depuis 1900 (375 et 393); Aude- ^ qui gagne 28 voix depuis 1904 pX (!) Voir 1a < Métropole > du 22 mai. ceptîo 546 et 574); Verviers, enfin qui passe le 355 (en 1900) à 436 sur 1,000 en 1914, loit un gain de 81 voix sur 1,000. Cela, je le veux bien, ne répare pas nos >ertes actuelles, mais dans la politique, il y a nécessairement des fluctua-ions.Trente ans de gouvernement catholique st un record. Rester au pouvoir avec une aajorité double de celle d'il y a quatre ms ne peut s'appeler une défaite. f Le gouvernement vient d'achever une | •âche ingrate. La prochaine législature >al ui sera plus douce et il pourra recueil- pCM ir, en 1916, les fruits de ce qu'il a semé tio iepuis deux ans. 1 Magister. ^ e ■n-am» • i L'Jdualité 2 ~jes incidents au parlement espagnol ■1 „,pcpiMs plus d'une semaine la Oo «iv-u Cham/bre espagnole est le théâtre de de &yJL scènes tumultueuses et de diiscus- gn d'une violence peu ordinaiime. Le ^ou- na ememenit s'est vu en butte aux attaques non le >U'!emeriit des membres de l'extrême-^aïuche nn tais encore de la fraction de l'ancien prési- Ba cki conseil Maura. Ce dernier a faitt ooin- faç rendre à son ancien collaborateur Dato duc ■1*11 n'entendait pkus appuyer sa politique et 1 grand discours qu'il a prononcé à l'occa- pre on des débaits sur la question marocaine, a con i un retentiLssemjept considérable k Madrid tou dans le pays entier. L'ancien président du I ►nseil a été acaiamé à sa-sort ie du Parlemeni a ne >r_ès son discours par une fouilie nombreuse, la i ais Les conjbremanifestations se produisirent pré Salement et au sein de la_ Chambre même Mo: n député socialiste Rodnigues Soriano a des ai té M. Maura de lâclie oe qui lui a valu du ne correction magistrale dans les couloirs l'Ai 2S Comtés. De tous ces incidents, il faut con- les ure que la situation politiqde en Espagne y c* ït loin d'être satisfaisante à tous les points dès > vue. L Ce qui a provoqué cette fermentation dans M. ipinion publique et ces incidents plus ou Wa oins violents au Parlement, c'est la question. Con arocaShe. Une ^opposition toujours plus L rte se manifeste en oe moment contre la nioi: 'Ilitique marocaine du gouvernement. Or, on Ven it que les graves événements de Barcelone Smj fi ont condiuiit à lia condamnation h mort de Dur :rrer, avaient pour cause et pour point de nise part les envois de troupes au Maroc. Et les L 5mes griefs sont formulés maintenant con- déjà î la politique marocaine. Au Parlement, les men ambres de l'extrême-gaïuche ont affirmé helg :e dans cette politique, il s'agissait unique- 1-éoe anodes satisfactions que le Roi veut tirer tout la conquête du Maroc ou du moins de la ne espagnole du Maroc sur les Riffains qui déjà sont encore en réalité les maîtres. Cette Ji tique royale serait inspirée par la France G'&tb dans Tiptérêt exclusif de celle-ci i'Espagne l?ns appauvrirait. Enfin, on reproche aux chefs °'au ilîtaiimes^atu Maroc de poursuivre des opéra- e^^P^ >nis militaires sans plan déterminé et de ooéder à des ocoupaîions de localités sans L ie oes occupations soient sérieusement pré- N' irees et suffisamment garanties. 0Xer En Espagne, on se montre donc réellement (m'ii tigué des aventures colondales et si l'on voit Sons : que le Maroc a déjà coûté aiu pays, on ne ont sut guère désapprouver les attaques des par- couv > d'opposition contre le cabinet, et contre L, politiqu-e. Les diépenses faites pour le quô aroc s'élèvent à 250 millions par an environ de 1 qui fait un quart du budget général du] Scm ,ys. Par suite de l'aventure marocaine, le ci© idget se clôturera en 191^ avec un déficit ]?, environ 100 millions et l'on affirme non -aie ns raison que ce sont là des charges que lie quel ys ne sera plus à même de supporter pen- omn nt longtemps. jvj :\ côté des pertes financières se placent ce 1 'les en vies humaines qui ne sont pas moins port îsiidérahles. Les combats avec les RUfains pren it peut-être devenus moins considérables, m«•* fis ce qui est incontestable, c'est que le N< nbre de jeunes gens qui émigrent et de quel ix qui se trouvent au Maroc est suffisant- vre, nt considérable pour produire une dimimu- plaie 1 sensible des forces vives du pays. La vie nomique de l'Espagne doit se ressentir j_rl ellement de cette diiminurtion des forces diuotives de la na.tion par l'aventure maro- _ H' 10 et l'en comprend que M. Maura lui- Mme ne qui n'était pas un ndvei"saire de l'ocou-ion du Maroc ait oru devoir mettre le gou- Tî! nenxent en garde contre-les exagérations k*1 cette politique coloniale. Il y a en ce ^1*es> ment environ 70.000 hommes de troupes agnoies au Maroc et personne ne contes- ^10ir 1 que c'est là un chiffre vraiment exagéré. 0 défende nationale sains doute ne demande la présence de ces hommes en Espagne, La is iil faut bien se rendre compte dics pertes sées par l'entretien d'une pareille armée rt"n wiiale. Le député Rodes enfin a apporté Aii is la diisoussion un auitre élément encore, jour, i affirmé que la corruption est dès à pré- vie l t pire au Maroc qu'autrefois à Cuba et marit ; Philippines, corruption qui cependant a qu'ur sé réelilement la perte de ces dernières que 1 ►nies espagnoles. Nous citons ces paroles tiens tre purement documentaire, la preuve des eusse -mations de M. Rodes nous paraissant <lif- oppos c à faire. A 1 lais, quoi qu'il en soit, les incidents que a été s venons de signaler oit les griefs que nous vendi ans d'analyser sont bien de natua'e. à faite H.n® îchir le gouvernement ^espagnol et à niLssit iener à modifier et à tempérer sa politique juuna mate, s'i'l ne veut pas compromettre le la S1" tige de la couronne elle-même. Les accu- Qll< >ns des députés socialistes contre le. Roi sans de nature à préoccuper les hommes latssoj at monarchistes en Espagne. Au lieu tiëniw 1e politique qui ressemble fort à une poli- ^ent e d'aventure militaire, il conviendrait, rL^inM me l'a dfit M. Maura, de revenir à une consti ique de pénétration pacifique. Cette poli- ^ 9e ï a été définie et examinée par le fils de Pe^ho ylaojra dans un livre paru il y a quelques ^,u c,i< •es et qui a éité traduit en français dès TVse ublication en Espagne. Les conseils pna-;s de l'aveu de tous les connaisseurs v , J donnés en abondance et certes il ne , . ^ , it pas se lanoer dans des entreprises j™31 ssant les moyens militaires et financiers r ^ ays pour s'assurer la possession indiscu-e la zone espagnole au Maroc.— J.Joerg. Ois : événements d'Albanie1^ culs d —)o(— ni, da insurgés et la Commission de contrôle vorx^t razzo, 28 mai. — La Commission do con- réuni s'est rendue à Tirana pour parlemen- minori vec les insurgés qui, comme ceux de pays. ja? réclament im prince musulman. L dit que le 2 iiin aura lieu à Sialc une ne Vot r'n çle<s délégués de® insurgés de diffé- j0 part 3 tribus, afin de soumettre leurs reven- 10 c Jo ons à la Commission de contrôle. exiger insurgés se préparent à la résistance Nous ■azzo, 28 mai. — Les insurgés so con- dissolu! * a .o'ombi pour résister en cot en- frères ; i aIi71- - ma,J,ehe contre eux leroi ». les Albanais fidèles au Gouvernement, sition s cette raison, la Commission de contrôle — plus ouvé à Kavaja aucune autorité, à l'ex- — que n dtt [V*\L-a Échos : LA VILLE Programme de la journée : ETES ET CONFERENCES l .a Femme contemporaine. — A3 heures, en la le dés ffites de la Ville, place de Melr, confé-ee par Aime Emma Larnbotto : « A propos du £ ite wallon Nicolas Defi-echeux » avec illustra- e t musicale de M. L. Velden. g iOURS ardin Botanique. — À 8 heures, cours de micros- c >ie. orlitz School, 8, Melr. — Langues rivante». EXPOSITIONS a Femme contemporaine. — En la salle des s de la Ville, place de Melr, de 9 à 6 heures. ° losltlon. 1 allé Forst. — De 10 à 3 heures, exposition i îuvres du professeur Helmrich Hermanns, de sseldorf (ouverte Jusqu'au 1er Juin). u \ L'expansion belge dans les Balkans i l'initiative de MM. Charles Oorty, pré- p ent de la Chambre de Commerce ; Ernest v [■bois, directeur de l'Institut supérieur de mmeroej et Maurice De Cock, président v la Société Royale de Géographie, un >upe de négociants, d'industriels et de fi- ^ aciers belges vient de se constituer, dans but d'organiser, en septembre prochain, p voyage d'expansion économique vers les f, kans, qui sollicitent en oe moment d'une ^ an si pressante l'attention des pays pro- ^ iteure de l'Europe. l cet effet, un Comité de patronage com-nant un grand nombre de personnalités n imeroiales, induttirielles et bancaires de r< t le pays est en voie de formation. , i6 général baron Wahis, le baron Delbeke, ien. ministre, MM. Béthune, président de îooiété belge d'expansion, Canon-Legrand, sidént de la Chambi'e de Commerce de as, Everaerts, président de l'Association ingénieurs sortis de l'Ecole industrielle ai Hainaut, Auguste Dupont, président de ai sociation de droit commercial, ainsi que ni consuls des Etats balkaniques à Anvers, di ttnpris le oonsul de Turquie, ont accepté de à présent d'en faire par tio. ci. 9 Comité d'organisation est présidé par ai Otto Franck, avec oomme secrétaire, M. ni ■ter de Vriendt, avocat à Anvers, rue science, 46. ^ 'itinéraire du voyage, qui durera un gros co S a été provisoirement fixé oomme suit: ti< ise, Belgrade, Sofia, Constantinople, à rne, le Pirée, Athènes, Cor fou, Patras, ur a.zzo, Cettigné, Antivari, Trieste et Ve- CT1 îs consuls balkaniques à Anvers se sont gp mis en rapport avec leurs gouverne- on ts pour obtenir à la mission économique e des i*éceptions officielles et royales, aes ut ptions par les Chambres de Commerce et d'. es espèces de facilités. qu ce jour, le projet de voyage a recueilli Si/ quarante-cinq adhésions. oo] >us no manquerons pas de revenir sur coi ? très heureuse initiative que nous signa- str à l'attention très expresse de nos négo-is, de nos industriels et surtout de nos qu rtateurs. ou de 9 travail dans les couvents >us avons reçu de M. Louis Bossart un iplaire de l'interminable lettre-circulaire , adresse, en vertu de son « droit de ré- , e » à tous les journaux catholiques qui . ® critiqué son « livre » sur le travail des , ente. hai ) procédé est commode. Il montre déjà noc M. Louis Bossart ne se donne pas plus Ter leine poui* répondre aux critiques dont I°l pamphlet a été l'objet, tju'il ne s'est sou- agl le faire œuvre objective et impaj'tiale. *rt encombrés par la chronique électo- . . , nous avons été forcés do différer de [°1: ques jours la publication de cette prose "el ibus, d'ailleurs des plus soporifiques. .ra' . Bossart, qui a bien voulu s'inquiéter de 0 etard, rendant ainsi hommage à l'im- Pr5 ance qu'il attache à no<; critiques, an- ai dra avec satisfaction que nous impri- rer >ns demn:n .«•< r» reniai re. cl°î >us doutons d'ailleurs — s'il veut- lire les vai ïues remarques dont nous la faisons sui- tre — que cette publication lui fasse aucun ^u' ii-. 1 à 1 r femme contemporaine dl"( er après-midi^ à trois heures et demie, Carton de Wiart, femme de l'honorable v stro de la Justice, a visité l'exposition de r anme contemporaine. - e a été reçue à l'entrée par les niem- ja 11 du Coin/ité et une superbe gerbe de t s lui a ét-é offerte. Elle a visité l'expo- on _ détail et elle a vivement félicatç un< rganisateurs. m« les Commission du mouvement ma- D'i< tifs isi que nous le faisions prévoir l'autre G le projet de M. Revers de rappeler à la de a. défunte Commission du mouvement qu'< ime ne î^encontre au sein du Collège accueil modérément enthousiaste, bien r es solennelles et alambiquées déclara-de M. Albrecht au Conseil communal T it autorisé des pronostics tout à fait 1© ^ es. que a réunion que le Collège tint mardi, il ticu décidé qu'on s'occuperait aujourd'hui, Mai edj, du premier examen de la question, plar sera pas parlé tout d'abord de la Com- exa< m qui, prise au sein du Conseil com- quel I, aurait dû désigner les membres de P0ui i'Udo Commission à reconstituer. mil! lques membres du Collège, jugeant T< doute qu'il serait toop dangereux de n^t • entamer l'affaire par dos conseillers, et q uit avant tout à établir catégorique- sant que la Commission du mouvement ma- a» e , si bien entendu elle est jamais re-tuée, n'aura qu'un pouvoir consultatif lans un domaine très limité, o pour em- ^uat -, dit un organe de l'Hôtel de ville, herr ) puisse exercer de'la contrainte sur le Lob( 1 communal ou sur les affaires du aux tum .e précaution prise par certains niem- mille u Collège porte à réfléchir. Da ont donc q«aB >esoin d'être laissés tranquilles dans " -v estion du portP- trois mille solutc in , _ . mecs 7 est : apiTes le « Journal do Cliarle- mille 5 est la a Flandre libérale » qui réclame mille c hit ion. nia < ingénieux confreres ont fait des cal- vingl où ressort aue l'opposition aurait réu- cela as l'ensemble des arrondissements où point ait élection dimanche dernier, 763,333 que andis que le parti catholique en aurait latin; seulement 570,806 ; il serait donc en Le té de 192,52/ voix dans une moitié du par c , T, , ... miecs it a l autre moitié, on présume qu'elle rops, :rait pas moins défavorablement pour xante i gouvernemental. Tar conséquent, dit gère, lira al de Charleroi », « le peuple doit plant dissolution et suffrage universel ». corbe doutons fotti que I'exigénco d'uire de tr •son soit appuyée par beaucoup de con- bass t !.nt:catholiques du o Journal de Char- Pot La plupart des journaux de l'oppo- ter u e rendent, en effet, fort bien compte serres leurs ont laissé percer ce sentiment coura; n les électeurs se retrouvaient devant dinier niiTf ou de maintenir lo gouverne- rie et nent actuel ou de laisser arriver un gouver-îeinent oartelliste, ils referaient ce qu'ils ►nt fait il y a deux ans : ils voteraient en nasse à droite. Et cette considération devrait, semble-t-il, endre un peu plus prudents certains enthou-iastes, qui font une belle affaire d'un gain»., le deux sièges. Nos édiles à Paris Les membres des Collèges échevinaux et m certain nombre de conseillées oommimaux e Bruxelles et d'Anvers assisteront lundi rocliain, à Paris, à la réception organisée n l'honneur de conseillers municipaux an-lais, russes, espagnols, hollandais et belges. Voicd le programme des fêtes réservées à es messieurs : Lundi 1er juin: Arrivée des munioipalitéB. - Dîner intime à l'hôtel. Mardi 2 juin: Visite d'établissements mu-ioipaux. — Déjeuner intime à l'hôtel. — Réception à l'Hôtel'de ville et à l'Elysée. — •îner à l'Hôtel de ville. Mercredi 3 juin: Visite d'établissements tunicipaux. — Déjeuner à la tour Eiffel. — 'isite à Versailles. — Dîner au Palace Hôtel. Jeudi 4 juin : Promenade à Chantilly, Com-i iègne, Pierrefonds. — Soirée à l'Hôtel de! die. Vendredi 5 juin : Visite d'établissements Lunioipaux. — Déjeuner à Armenonville. — isite de Bagatelle. — Réception à l'ambas-ide de Russie. — Dîner au Cari ton Hôtel. - Soirée au Gaumont Palace. Samedi 6 juin : Visite des Invalides et du etit Palais. — Déjeuner au Pré Oatelan. — romenacle dans le bois de Boulogne. — sance d'aviation à Longchamp. — Dîner adieux à l'hôtel Continental. On sait que quelques conseillers oommu-uix d'Anvers seulement assisteront à cette eeption. Motif: on n'a pas oru devoir, oette fois, stribuer des « indemnités de voyage » à s messieurs du Cartel. Les archives de l'Etat à Anvers Publié par les soins do M. ^Jos. Cuvelier, chiviste général du Royaume, paraît cette mée pour la première fois, le rapport an-J iel sur la situation des archives générales i Royaume à Bruxelles, suivi des rapportsl s conservateurs des huit dépôts provin-ùix. Parmi ces derniers, le rapport relatif i dépôt des archives de l'Etat à Anvers ne mque pas d'intérêt pour nos concitoyens. La brochure, ornée d'une vue du coquet pôt de la Place Door Veretraete si peu unu des Anversois, contient une descrip-►n sommaire du local installé depuis 1906 Zurenborg et qui passe à juste titre pour modèle en son genre. , Suivent quelques considérations sur les ac-l: >isseiments des collections, que des dons açienx de M. Alphonse Ullens de Schooten ( t considérablement en inclues. Dette brochure fournira des indications iles à tous ceux qu'intéresse l'histoireL ^nvers et du Brabant, de même qu'à ceux!, i s'ooeupent de recherches généalogiques.L çnalons surtout le tableau synoptique des! j lections conservées au dépôt d'Anvers, quel, itiennent les premières images de cette m- . uctive publication. ! Rappelons en môme ternies que les archives, j a dirige actuellement M. A. Giclons, sont h certes au public tous les jours non fériés , neuf à trois heures. k le Un nouveau centenaire ■ sfotre époque est fertile en oentenaires. r > gens du siècle passé étaient_donc bien! elligents, ou pour certains pessimistes, un 1 sard heureux a bien servi quelques-uns de!, t ancêtres. Voici donc qu'à son tour lel aorqueur à vapeur est ntré, il y a deux r rs, dans sa centième année et son grandi^ », par opposition aux humains, ne lui vautIe améliorations et avantages. I, je 27 mai 1814 sillonna pour la première! ' i les eaux de la Tyne, dans le Northum-jc iland, le petit vapeur à aubes o Persévé- , ice », qui était destiné à un service de ca-1c âge. Mais le6 affaires n'alla.nt pas, son s ►priétaire, M. Joseph Price, ' s'imagina de T i-e servir son vapeur à aider les voiliers àj'" trer plus rapidement au port. Les voilieirs, rr it lo e Friends' Adventure •>, qui éprou-ls ent parfois de grosses difficultés pour ren- P r, ne demandaient pas mieux, et le remor-l9 sur était lancé. >u remorqueur en bois et à roues de 1814 P 'engin puissant moderne il y a déjà de la n >anoe. ja Jue verrons-nous en l'an de grfice 2014 P | ^ ti l la Place de la Gare n ►n a enfin commencé lo placement des r, leux mâts électriques qui devront décorer Place de la Gare. ni ris-à-vis de l'entrée principale de la garel i palissade a été établie qui abrite tout! chantier en plein mouvement. Deux énor-l ■ fosses circulaires sont prêtes à recevoir jc< fondations des réverbères monumentaux. ,e: ;i quelques jours, les premières pièces ar- n ront. Les mâts proprement dits et les mo-l $ décoratifs viendront ensuite. j ^ ageons que pour l'hiver prochain la Place p; la Gare sera enfin dotée d'un ornementL, •■lie attend depuis si longtemps l ta ** et ue de fleurs, que de fleurs l ti< >ut le monde a pu constater, comme nous! aisions remarquer il y a peu de jours, Ie*1 la décoration florale de la ville sera par-1s<: lièrement abondante et vaiiée cet été. s s'iniaginc-t-on le nombre formidable de tes utilisées P II est difficile de l'indiquer! }-^ teanent à quelques milliers, ou même % ques dizaines de milliers près, mais il 91i i être évalué dans l'ensemble à plus d'un onl nites les espèces, ou peu s'en faut, aedi- UT îes sous nos latitudes, sont représentées, j£r uelques-unes par des contingents impo-s. Voici, par exemple, les bégonias: if y m i chiffres ronds, environ cinquante mille ne >nia tuberosa et quatre-vingt-dix mille se inia gracilis — un rien! — puis quelque us re-vingt mille géran.iums et geraniums-?, cent mille pétunias ; cinquante mille tic lia cri nus opposent leurs fleurs bleues] ^ fleurs blanches de quarante mille Agira- l'e ; les Althernanthera arrivent à quarante j un ; les Sedum carneum, rouges, à cin-lpr< te mille, et les Irésines à tiente mille; tre i encore une douzaine de mille coleus de lad variétés différentes, environ quinze de Cineraria maritima et cinq à six mille ihalium lanatum. Parmi les plantes se- s*? . on trouve trente mille Pyrethrum, huit de< Tagetes signata punila et près de sept 1 Tagetes patula nana; sept mille Zin- 1 legans ; huit mille Diathus hedwegii et rec -cinq mille Anthirrhinum magis. Tout coi sans compter d'autres variétés d'ap- tue , on plus petites quantités. Ajoutons 1 oes noms d apparence barbare, quoique! sot ', désignent des plantes ravissantes. qu* i plantes ornementales sont représentées déi nviron mille palmiers Kentia, mille pal- d-er Phoenix. six cents palmiers Charnoe- I deux mille cinq cents Dracocnia, soi-J tioi -sept lauriers et cinquante-cinq oran- de Outre les squares et les parcs, ces I 3s et fleurs garnissent une centaine de! sou illes placées aux réverbères et aux mât* le -iniways, mille oorbeilles et quatre mille sw ►our les éooles et les monuments publics.! Lier ir arriver à ce résultat, il a failli ajou- réé ne succursale a 1 orangerie aux vastes! C et pépinières du Kiel, qui emploient exij liment un personnel de vingt-huit jar- den s. Cette annexe comprend une orange-ld'ét une pépinière au parc du Sohoonselhof. Itoui L'application de la loi scolaire Les traitements des instituteurs Le département des sciences et des arts a entrepris un travail fort important: oekii de la re vision diu traitement des instiituiteurs et institutrices des écoles communales, adoptées j et adoptables, d'après le nouveau barème ' prévu par la loi scolaire. Ce travail e9t poussé J fort activement, mais il prendra néanmoins < quelque temps — probablement plusieurs ' mois — car il s'agit de reviser i.ç à 20,000 £ traitements et de déterminer les indemnités I auxquelles chacun aura droit: indemnités de J résidence, de direotion et indemnités pour t possession de diplômes spéciaux. ® Il faut dresser à nouveau les états de ser- 1 vices rendus par chacun _ des membres du t personnel enseignant depuis son entrée dans * la carrière et se livrer à des enquêtes et à des recherches parfois fort longues. Anciennement les services rendus par les instituteurs L dans l'enseignement llibne ne comptaient pas pour la fixation de leur traitement dans 1 enseignement communal. Cette règle est a modifiée par la loi nouvelle puisque les deux enseignements seront désormais mis sur un t pied d'égalité. t On sait que le nouveau barê me entre en d vigueur le 1 er janvier 1014. Au fur et à rne- r sure de l'avancement du travail de re vision, les intéressés touoheront donc mn arriéré important. S' h La T. S. F» à domicile l )°( n LE REGLEMENT DEFINITIF * M. Segers, ministre des chemins de fer, " postes, télégraphes et marine, vient de fixer- c. les règles définitives qui présideront désor- c niais aux installations radiotélégraphiques dans notre pays. En voici le texte: Les postes de télégraphie ou de téléphonie sans fil sont divisés en itrois catégories: i° Les postes complets — transmetteurs et n. récepteurs — établis et exploités, à bord des aavires ou à la côte, par des tiers (compagnie ' ie télégraphie sans fil, armements, etc.), ^ nais assurant, moyennant la perception des ^ axes, l'échange de la correspondance publi- u :yue, générale ou restreinte, et fonctionnant a, îous le contrôle du gouvernement; ^ 20 Les postes complots — transmetteurs et a1 éoepteurs — ou les postes transmetteurs v-?euilement, établis par des tiers pour un usage f)] >rivé exclusivement et nlassunant pas, par jj( conséquent, le service de la correspondance e1 >uiblique; t-a 30 Les postes utilisés uniquement à la éception et dépourvus de tout organe de ransmission. D'usage essent.iellemenit privé, ls servent, on général, à la réception de bulletins météorologiques, nouvelles d'un carac- y( ère général, etc., transmis à heures fixes m >ar les grands postes officiels tels que Nord- ^ leich, là Tour Eiffel, etc. _ ives postes privés repris au i°, à installer en Belgique ou à bord des bateaux belges, ne xeuvent être établis et fonctionner qu'en vertu °( l'une licence délivrée par le gouvernement, j>( onfonnément aux dispositions de la loi du 0 juillet igo8 sur La télégraphie sans fil et la ^ élephonie Ktns fil par les radiations électri-|ues ct de l'arrêté royal du 3 novembre 1913 elatàf au même objet. Les exploitants doivent également se con-ormer aux prescriptions du règlement de ervioe annexé à la convention radiotélégra- ad ■hique internationale de 1^12 conclue à Lon-res et à laquelle la Belgique a adhéré. au En oe qui concerne les postes repris au 20, ? gouvernement doit se^ montrer très réservé an.s l'ootroi des autorisations. Il importe, en effet, que le fonctionnement e ces inetaMations ne puisse troubler le sa, arvice des postes officiels. Les autorisations la e sont donc accordées que très exoe.pt/ioran13l- pa, ïiraerat et seulement quand la demande du fa: ^juérarat est basée sur des raisons d'ordre m< dentifique indiscutables, ce qui est le cas, Il aa- exemple, pour les universités, collège^ pa npérieurs, etc. _ ni( D'autre part, le fonctionnement de ces ostes sera soumis aux conditions particuliiè- du 5s propres à prévenir toute influenoe nuisible gr-u ser\rice régulier des stations de l'Etat elge (Télégraphes, Guerre, etc.) et des sta-ons des Etats limitrophes. Los postes de transmission privée devront otammont, s%utf exceptions^ bien justifiées, i ■pondre aux stipulations sui vanités: de a) Etre de faible puissance et de portée 25 mitée; , qu' b) Fonctionner à des heures déterminées; Sit c) Employer une longueur d'onde spécifiée. i En résumé, les autorisations relatives à les ts postes ne seront délivrées qu'après un An canien complet des installations par l'admi- les stration des télégraphes et téléphones et rec rsque cette dernière, après entente éven- aff. elle avec les autres administrations et dé-irtements intéressés, aura acquis la certitude _ I ie l'établissement de la station privée répond vig des nécessités scientifiques bien démontrées le < ne peut nuire à l'échange des comnnunica- exp >ns radiotélégraphiques du ser\'ioe général. L'usage des postes de réception dont il est 1 estion au 30 relève plutôt du délassement ientifique que de la science pure. j La vulgarisation extraordinaire_ prise en glle s dernières années par les applications de la gra liégrapliie sans fil a permis d'introduire dans uqi commerce des installations réceptrices très v{]2 nples d'un prix peu élevé, d'un maniement j»ar cile. # . teri Ces raiisons ainsi que la possioiluté, pour \ i non-irniltié, de se rendre compte, sans pU^ and effort, des phénomènes les plus carac- ^ Astiques d\tne science nouvelle, ont déter- exe /né nombre de personnes — étrangères ou roTi n à la technique radiotélégraphique —- a ivsa servir d'appareiils de réception pour leur j^oi âge propre. teni Il eût été peu équitable et surtout peu pra- 9 ue de tenter d'entraver, par une réglemen- € r ion sévère à l'égard des postes récepteurs, Vôrf ssor d'une industrie naissante et de refréner non- désir de s'instruire qui paraît très com- joui îhensible et digne d'encouragements. D'au- pect part, il était à craindre qu'une réglemen- pub on draconienne ne favorisât l'établissement plus nombreux postes clandestins. » 1 a donc été décidé que le pouvoir ^entrai nal montrerait très tolérant dans la délivrance Nou i autorisations de ce genre. voir vos formailités requises sont simples: tre 1 ÎUes consistent dans l'introduction^ par le » uérant, d'une demande d'autorisation ac- plus npagnée de renseignements sur les consti- « Sp ots et l'emiplaoement de l'antenne. ecclt jcs autorisaiîions, accordées pour un. an, les t éventuellement révocables à toute épo- Diet ) ;elles sont renouvelées à l'expiration du m de validité si l'intéressé en fait la tande. illes imposent aux bénéficiaires l'obliga-1 du secret des correspondances, à peine C6n^ retrait de l'autorisation. c .'usage des postes privés de réception n'est tuga mis à aucune taxe, mais l'Etat se réserve prop koit d'en percevoir dans l'avenir. La ^der /eililanoe desdits postes par l'adminâstfina- " des télégraphes et des téléphones est Siite au minimum strictement néces<* ire. es mesures sont de nature à concilier les fenoes du service public avec le désir des Er landeurs qui ont sollicité l'autorisation St-ablir ou de maintenir des postes réoep- Rvpi « privé*. IqVui EXTERIEUR Allemagne Le Kronprinz en Alsace Strasbourg, 27 mai. — Le prince impérial l'Allemagne, venant en automobile de Fri-k>urg, par Vieux Biisach et Mulhouse, est irrivé cet après-midi à 3 h. à Colmar, en| ompagnie du grand état-major général, en 1 ournée d'inspection. Le prince et sa suite o;.t descendus à l'hôtel. Ce soir à 7 h. le ►rince s'est promené seul, à pied, dans les ues de la nouvelle ville. Il a attiré l'atten-ion de quelques curieux qui l'ont suivi. Ce! oir à 9 h. a eu lieu une retraite au flam-J eaux. Toute la garnison y a participé. Le •rince impérial ropartira demain dans l'a-■rès-midi.Angleterre es Anglais et le champ de bataille de Waterloo Londres, 28 mai. — Lo «Times» constate vec un vif regret que l'appel de fonds pour 1 préservation du champ de bataille de Wa-?rloo n'a pas reçu jusqu'ici un résultat sa-sfaisant. La somme minimum demandée est e 10.000 1. st. 4000 l. st. seulement ont été ^cueillies. I Toujours les suffragettes Londres, 28 mai. — La National Ga-leryl i trouvant fermée en raison du récent at- I mtat des suffragettes, une femme âgée de ) ans a brisé ce matin plusieurs vitres du Lonument, à coups de pierres. Arrêtée aus- I tôt, ello a comparu cet après-midi devant i tribunal. L'inculpée a refusé de faire con-aître son identité; On pense toutefois qu'elle j >t de nationalité française. Interrogée, elle J est mise à pousser des cris, puis elle a pro-onoé un long et violent discours. Comme elle ?>fusait de se calaner, le juge a renvoyé l'af-tire à huitaine. L'inculpée alors poussa les! •is de « Vive la liberté! Vive Oristobalî » bspagne L'incident Maura-Soriano Madrid, 27 mai. — M. Soriano avait pro-is à M. Antonio Maura de rectifier publi-1 lement le mot 0 lâche », adressé a son! 3re. C'est parce que M. Soriano ne lo fit pas ie M. Antonio Maura le frappa. Le prési >nt d ela Chambre, mis au courant, fit con- 1 lître à M. Antonio Maura que M. Soriano ^ait demandé la parole mais que sur sa de-1 ande à lui, président, il avait consenti à tendre à demain. M. Antonio Maura écri-t aussitôt à M. Soriano une lettre d'excuses 10 celui-ci accepta.Quelques bagarres ont eu -►u devant la Chambre, entre les partisans1 ; adversaires de M. Maura. Quelques arres-tions ont été opérées. Turquie Le Parlement fonctionne Constantinople, 27 mai. — La Chambre a té une quinzaine de lois, mises provisoire- ! snt en vigueur, notamment l'amnistie de population du Dodécanèse, prévue par le aite do Lausanne la suppression des droits! douanes de 100 % décrétés pendant la r icrre contre les Etats Balkaniques. Elle a 1 ►té en outre trois douzièmes provisoires et I nsemble des dépenses s'élévant à 8,774.123 ( res turques, dont 2,160,193 pour l'armée I. la marine. Brésil Opérations financières Rio de Janeiro. 27 mai. — Le Sénat a] opté la proposition «autorisant les opéra-1 ns de crédit nécessaires pour faire face! x compromis actuels du Trésor. Argentine Le message du Président Buenos-Ayres, 27 mai. — Dans son mes-;e le Président de la République constate I tranquillité intérieure et extérieure du r vs et déclare la situation financière satis- 1 santé. Il se félicite de l'acceptation de la d idiation de l'A. B. C., relative au Mexique.! fait des vœux pour le rétablissement de la ix et annonce qu'il soumettra au Parlent un traité d'arbitrage avec la France. It [1 constate enfin le développenmet do Pin-le strie et la pi-ogression de la richesse mal-le : la crise actuelle. Suède VERS LE POLE d On retrouve des traces d'André 01 Stockholm, 28 mai. — La légation du Suè-| à St.-Pétersbourg a informé, à la date du mai, le ministre des affaires étrangères, elfle vient de recevoir de Yakoutsk, on t( érie Orientale, le télégramme suivant: Vl e vous informe que je viens de découvrir 111 traces de l'aéronaute explorateur polaire! °I1 Iré. J'ai trouvé dans une valée éloignée P* restes d'un vieux ballon. Je continue les lie relies pour ceux qui s'intéressent à cette sp lire. I cl (s.) Growsky, ingénieur des mines. /es <r Journal du commerce et de la na-|m ation r> de Goteborg, est" allé soumettre]ni as au professeur Otto Nordenskjold qui a 6? rimé des doutes. I pl Hollande a Condamnation d'une feuille intégriste «a feuille de l'abbé Thomson, nommée or-| illeusement « Rome » — feuille c inté-le », qui attaque tous les journaux catho-l es hollandais (excepté deux feuilles de î.ges), est condamnée publiquement pari té1 chevêque d'Utreoht, Mgr H. Van de We-I ng. I oiei la lettre de Mgr Van de Wetoring, liée par ordre: Par la feuille périodique « Rome » a été •cée oe dernier temps une sorte de termine, qui doit avoir une influence para- 9*€ nte sur nos catholiques; c'est pourquoiLu s désapprouvons très rigoureusement ceur; orisme. C'est ainsi quo Nous réprouvons que|r]0 >me » attaque toujours à tort et à tra-Ky le journal « Het Oentrum », que «Rome» LeT niait dans son nimiéro du 16 mai « tm U , nal moderniste et d'une catholicité sus-lan; e ». Notre devoir est de protester onj lie contre une telle méfiance, d'autant | que cela regarde aussi Notre honneur.! 1 Si le « Oentrum » était en effet un jour-ha{ tell que «Rome» le veut faire croire,! s n'aurions pas hésité à faire Notre de- ^ et Nous aurions agi publiquement con-h ' >e journal. _ ^ue la rédaction de « Romo » ait un peu!j1V! do confiance dans la parole de l'apôtre : mi-j iritus Sanctus posuit episcopos reçereh'^c ■siam Dei ». « Le Saint Esprit a plaW?ha évoques pour gouverner l'Eglise de|iaT • * le' Portugal L'ancien dictateur rentre Ken jbonne, 27 mai. — Les journaux an non- C que M. Joao Franco, ancien président p'ot mseil sous la monarclne, revient au Por- Jnisf !. Il passera quelque temps daus ses bel) riétés de Fundao et fixera ensuite sa ré-1P<'c ce h Lisbonne. _ sid^ Russie soi! De» Un nouvel incident russo-allemand xell core des aviateurs allemands arrêtés L Pétersbourg, 27 mai. — On mande de rem ae, dans le gouvernement de Plosk, le ( i aéroplane monté par deux officier* al-[des lomand- a atterri hier dans les environs d< cette ville. Les officiers ont été arrêtés. L'aé roplane, qui aurait essuyé des coups de feu à la frontière, est endommagé. Berlin, 28 mai. — On annonce de sourcx officielle au sujet de l'atterrissage d'avia teurs allemands près de Rypin (Russie) qu'il s'agit d'un appareil du centre d'avia tion militaire de Graudens. Cet apparei avait été poussé par la tempête, le 26 de ct mois, par-dessus fa frontière. Le pilote étaii le capitaino Schmoeger, du 125e régiment d'infanterie, et l'observateur était le lieutenant Paul, du 51e régiment d'infanterie. Les deux officiers ont été arrêtés par le* autorités russes. Colombie Le traité avec les Etats-Unis Bogota. 28 mai. — Le Sénat a approuvé en seconde lecture, par 28 voix contre 8, et sans modifications, le traité conclu avec les Etats-Unis. * Aujourd'hui aura lieu l'examen du traité en troisième lecture. Grèce Une révolte à Samos t Sinyrne. 28 mai. — Les habitants d'un village de l'île de Samos se sont révoltés contre la Grèce. Les troupes envoyées sur le» lieux ont fait cause commune avec les U voltés. Mexique ON DEBARQUE DES MUNITIONS Pour les Américains? Washington, 28 mai. — L'amiral Bagef rapporte que le vapeur allemand « Ipiran-gua » a débarqué hier, mercredi, une cargaison à Puerto-Mexico. On ne connaît pas exactement la composition de cette cargaison, mais il y a tout lieu de croire que le navire a déchargé des munitions. La V er a-Cru z, 28 mai. — Le « Ba varia » a déchargé plus de deux millions de cartouches et des munitions destinées à la Vera-Gl*uz, mais qui furent mises à terre à Puerto Mexico. Lorsque le navire arriva à Puerto Mexico, le capitaine ne put montrer ses papiers et déclara que les autorités américaines les lui avaient pris. Le c B avaria » a déchargé également trois balles de fil de fer barbelé. Les fédéraux sont fournis également Mexico, 28 mai. —On annonce de source îutorisée quo deux importantes cargaisons le munitions sont arrivées à Mexico depuis me quinzaine. Les fédéraux peuvent m amenant continuer la guerre contre les insurgés. Us disposent de tout ce qu'il leur faut. Les insurgés confisquent Eaglo Paso (Texas), 28 mai. — Les insur-çés ont déclaré que sur l'ordre du général Jarranza ils avaient confisqué les houillères voisines de Sabines et que ces mines seront lorénavant considérées comme propriété pudique. Ces mines appartiennent à des Français et des Américains. Les travaux des médiateurs Niagara Falls, 28 mai. — On a annoncé 1 l'issue do la conférenoe d'hier qu'un protocole sera signé à la fin de la semaine, les |Uestions principales ayant été résolues d'une -acon satisfaisante. On n'a pas_ encore décidé i les questions secondaires doivent être ad-nises par les négociateurs en ce qui concerne a situation du Gouvernement provisoire lu'on espère établir au Mexique. BRUXELLES -)o(- A (a Cour. Le major du Roy de Blicquy, grand-écuyer» reçu le titre d'écuyer d'honneur du Roi Anniversaire. Il y a eu hier vingt ans qu?a été célébré à truxelles le mariage de îa princesse José-hine de Belgique avec le prmee Charles de lohonzollern. La princesse avait alors vingt-eux ans. Pour le champ de bataille de Waterloo. Le roi des Belges a envoyé une sousorip-on de 3,000 francs au Comité anglais qui a >nstitué un « fonds pour la préservation du ïamp de bataille de Waterloo ». Le « Times » constate que l'appel de fondr >ur oette souscription n'a pas eu, jusqu'ici, î résultat satisfaisant. La somme minimum ^mandée est de 10,000 £, 4,000 £ seulement it été recueillies. La Belgique à l'Exposition de Leipzig. On sait qu'une importante exposition in» «rnationalo des arts graphiques s'est ou->rte à Leipzig. La Belmqno y sera digne-ent représentée. C'est le Musée du Livre ii a été chargé d'organiser la participation ilge. L'architecte Léon Sneyersx un des repré-ntants attitrés des tendances moderniste* ez# nous, s'occupe d'installer dans le paviL a international tm compartiment, sobre-Mit décoré, dans lequel nos maîtres impri-mrs, nos relieurs a'art, nos illustrateurs poseront quelques-unes de leurs œuvres le* as réussies. M. Edmond Gregoir, vioe-président de la •mmission du Musée du Livre, et M. Van •erstraeten, secrétaire général, vont partit ur Leipzig. La section belge sera inaugurée le 15 juin. Aux télégraphes. L'administration des télégraphes et dei éphones ouvrira dans le courant de l'an-e (peut-être en août ou en septembre), î concours pow_ le recrutement d'élève* moulins et féminins. La Great Zwans Exhibition, La Great Zwans Exhibition dont le suecè* st affirmé dès les premiers jours, conti-e à attirer au Marché de la Madeleine la a grande foule. On remarquait parmi lec i.teurs<mercredi, MM. Helleputte, ministre l'Agi-i culture et des Travaux publics, ot urocqué, membre de la Chambre des repré-itants, qui ont pris le plus <*rand plaisir parcourir les diverses salles ou ils se sont usés à reconnaître leur propre effigie. Jn Congrès d'hygiène scolaire. Jn Congrès international d'hvgiène soa -e aura lieu à Bruxelles en 1915. Le pro-inmo compi*end : 1. Bâtiments et mobilier lai res: II. Inspection méd'Vale scolaire à ville ot à la campagne; nî. Prophylaxi* maladies transmissîbles ; IV. Education ciénique des maîtres, des élèves et des fa-les ; V. Hvgiène dans ses rapports aveo lucation physique, aux diverses étapes d* croissance ; VI. Hygiène scolaire dans se* ports avec les programmes, les méthodes, matériel didactique; VTL Hyçiène soo-e envisagée spécialement au point de vue irréguliers : Vin. Hygiène des adoles-ts.>e Congrtvs, auquel lo roi Albert a bien lu accorder son haut patronage, est orga- > sous les auspices de l'Institut national ce de pédologie et de la Société belge d* otechnie; le Comité organisateur est pré- > par M. J. Corman, directeur général da seignornent primairo au ministère dea ;ncos et des Arts, et par M. le docteui toor, rect'cair à l'Université lilire de Bru-os.os communications et les demandes da leignements peuvent être adressées à M. locteur Rulot, secrétaire général, ni Rentiers, 66, à Bruxelles.

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