La Métropole

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s.n. 1914, 14 Juni. La Métropole. Geraadpleegd op 27 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fn10p0xr72/
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fWÂLKOVER StiOES f| F? 22.50 !%! MEIR ^ 44 OLYSLAOER | FRERES 21e Année No^ 164 EXlitio" 33 LA MÉTROPOLE aboiements ^ ^ le numéro Journal quotidien du matin le numéro S? ÏSj,' * ! ! : : ! : : : : : : : fr! 8- Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin Id. » 2 00 T?n«rs>l«! . ! ! ! ! . ! ! I ! . . b- tn EF _ , __ . p» Réclame» la ligne, » 150 La Ville id. » 5 00 TOUS les ÎOUrS 59iPUed6Sr'algneS,Anv8PS 1» dimanche Faits divers corps id.» S 00 Emissions f rix à convenir On «'abonne i tons las bore«ux de poste *t aux licteurs. # Jr ' Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An- ETRANGER, le port en sus: d9 4 à 10 Administration: » 3519 t'e 10 à '® Ters' sadre|SBRUX^LE§^ salace des Martyrs. Poui la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux (IKNTIMKS ..... „, , fflTIMES à PARIS : 8, place de la Bourse. bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. 1/IMlljnM page* Rédaction : Téléphone 617 pagOB WAIKOVER f SHOES ®F§ 22.50 kja MEIR *^44 0LYSLA6ER ^ FRERES Dimanche 14 juin 1914 BeagaBB&'^a^tra^ggESr.gR- llllllil ni \ La METROPOLE d'aujourd'hui paraît sur 14 pages Science pour tous Samuel Langley et l'aviation La presse européenne a signalé r écornant dans une brève dépêche, un fait extraordinaire destiné à jeter sur la genèse de l'aviation un jour tout nouveau. L'aviateur américain bien connu Glen Curtiss, vainqueur de la oourse Gordon-Beai-nçd de 1909 à Reims, aurait, disait-cxn, effectué des vols parfaitement réussis à l'aide d'un multiplan construit dès 1903, par un savant de Washington, Samuel tangley, mort peu après et avec lequel iœ dernier n'était arrivé qu'à des résul-,tfca,ts imparfaits. Cet appareil avait été Conservé comme une curiosité dans un 'piusée. Les vols de Curtiss auraient donc démontré que l'inventeur du premier aéroplane digne de oe nom était, non les •frères Wright, mais Langley, et que si ce dernier n'avait pas réussi, c'était faute Itle pouvoir piloter son appareil. Les journaux de New-York nous apportent aujourd'hui sur cette affaire les dé-iaÀ\& les plus circonstanciés, et leur lec-itwro équivaut à une véritable réhabilita-jtion c/;un des pères de l'aviation moderne. Elle montre notamment que les frères Wright onit tiré lin grand parti des études théoriques de Samuel Langley et que, #i l'aviation pratique a été réalisée par ïïeux hommes qui étaient, nom seulement d'habiles constructeurs, mais aussi des Bporternen intrépides, les conceptions Îaientifiques défendues par Langley et ont, j usqu'en ces derniers temps, on ignorait i peu près tout en Europe, les ont puissamment aidés. Contrairement à oe qu'on pourrait croire, Langley n'était pas un de ces inventeurs obscurs attachés à la poursuite d'une Chimère. Il avait acquis une renommée mondiale, mais dans un tout auitre do-Jnai/ne que celui de l'aviation. C'était un ^strophysicien des plus éminents, et, à Ce titre, il n'est pas un astronome qui; ignore son nom et ses œuvres. Langley! B était spécialisé dans l'étude du Soleil,, et spécialement de la radiation solaire, fc'eat-à-dire dans la détermination exacte fle la quantité de chaleur que nous envoie l'astre du jour. Il avait inventé à cet effet en 1880, un thermomètre d'une sensibilité inouïe, capable d'enregistrer, par Veîfêfc de la résistance électrique des métaux, fe millionième de degré, et qu'il Brait appelé bolomètre (du grec bolê, radiation). Il avait intéressé à ses recherches la puissante Institution Smitthso-llienne, qui avait établi à son usage près de Washington un observatoire uniquement destiné aux études solaires. Oet observatoire existe du reste encore et est le seul où l'on s'occupe d'une façon aussi approfondie de ces problèmes. Langley, d'ailleurs, avait fait école et ses disciples, iJTowle et surtout Abbott, continuent en-pore ses recherches, avec un succès d'ailleurs croissant. Tout ceci pour montrer que Samuel Langley, qui avait passé le doctorat en sciences e»t reçu le titre de professeur et de plus membre de nombreuses académies, était un savant des plus sérieux. Comment eut-il l'idée, vers 1890, a un moment où personne ne croyait au plus lourd que l'air, de se livrer à l'étude de l'aviation 0 On ne le sait pas et on ne le Saura sans doute jamais. Toujours est-il au'il se mit à examiner scientifiquement Faction de la résistance de l'air sur des plans diversement inclinés, qu'il se livra a de nombreuses mesures et à de longs calculs sur ce point, et que ses investigations le conduisirent à croire en la possibilité pou - l'homme de s'élever dans l'atmosphère.Malgré son autorité comme astrophysi-cien, ses idées fureait reçues avec beau-jooup de scepticisme. Il n'en continua pas moins ses investigations et, comme_ conclusion de ses études, il construisait en 1892 un modèle d'aéroplane en aluminium, pesant environ 10 kilos dont le moteur était actionné par l'air comprime îit qu'il expérimenta sur le fleuve Poto-mac. fat appareil fit de nombreux vols, dont les plus longs mesurèrent 1400 mètres, et excitèrent en 1893 un intérêt assez VlSûr de l'exactitude de ses calculs, Langley résolut alors de construire un aéroplane en grandeur naturelle et, à cet effet 11 sollicita,et obtint du gouvernement des Etats-Unis, pluitot en faveur de sa renommée scientifique que de ses tentatives aé-r on au tiques, un subside de 60.000 dollars 1300.000 francs) qui fut employé â la construction d'une espèce de monoplan muni fl'un moteur à pétrole de cinquante-deux >hevaux. Mais, aux essais, la machine feomme le moteur se montrèrent msutti-pants pour soutenir un homme et Langley vit forcé de repartir sur nouveaux frais. Il sollicita un nouveau subside gouvernemental, qui lui fut cette fois, refusé, principalement à cause du sentiment de Poumon politique, qui ne manquait pas de'so gausser des infructueux essais du malheureux savant. Celui-ci, cependant, ne se tinit pas pour battu, car il avait la foi. Il se remit donc à l'œuvre, en tenant compte des améliorations que lui avaient suggérees ses pre- , mières expériences, et, en 1903, son nou- . vel appareil était prêt. C'était un hydro- -aéroplane pesant 155 kilos. Langley s étant i rendu compte qu'il était beaucoup moins dangereux de voler au-dessus d'une nappe Liquide que d'un terrain inégal, et il ( avait adapté, au lieu de roues, des flotteurs à son multiplan, idée qui ne fut re- , prise qu'assez longtemps après les vols ( heureux de Wright, Santos-Dumont, Blé- i riot, Farman et Latham. Pour donner à l l'appareil une vitiesse initiale suffisante, f LangLy le faisait glisser sur une voie in- J fclinée, et le « lançait » par la chute d'un _ oontre-poids, méthode qui fut servilement imitée par les frères Wright. a Mais les nouveaux essais du savant amé- i ricain ne furent pas plus heureux que les ^ premiers. Mal oonseillé par son entoura- * ge, desservi par sa conscience de savant c qui répugnait aux cachoteries, il eut le * tort de s'y livrer en publia. Il ne s'était c >as n.01 _ plus rendu compte que pour vo-eiypo mouvoir avec sûreté, dans un ^/uîa^", . if homme ne s'était pas aventuré i usqu'àlors, il fallait des qualités athlétiques, de Khabitude, une éducation spéciale des « réflexes ». Les apprentis-aviateurs font aujourd'hui -et apprentissage indispensable en apprenant à rouler sur le sol avec leur appareil, en faisant des vols en ligne droite de longueur croissante, et s'ils « cassent du bois », le mal est bientôt réparé. Les Wright, qui se passaient de roues, avaient acquis l'accoutumance, de l'air en se livrant à de nombreux yols en « planeur )> sans moteur, à la manière de Li-lienthal.Langley n'avait rien fait de tout cela. Au premier essai de son appareil, le câble du poids lanceur se brisa, l'appareil n'acquit pas une vitesse initiale suffisante et tomba à l'eau; à la seconde expérience, un flotteur se détacha, l'équilibre se rompit et la chute fut inévitable. Le malheureux inventeur fut accablé de brocards, une véritaWe campagne fut menée contre lui et on alla jusqu'à l'accuser de charlatanisme ! Ce dernier coup était trop rude pour lui. Il abandonna la partie; se consacra exclusivement à ses études astronomiques et mourut peu après d'une maladie de cœur. Quant à l'aéroplane, il fut repêché et placé dans un des musées de l'Institution Smithsonienne. C'est ce même aéroplane que Glen Curtiss vient d'employer pour effectuer des vo's parfaitement réussis sur le même fleuve Potomac qui avait vu la ruine dee espérances de son constructeur. Avec F autorisation de la Smithsonian Institution, l'appareil avait été remis dans son état originaire. On avait renouvelé simplement une partie de la toile des ailes, quelques pièces de la substructure qui avaient été brisées dans la deuxième chute de 1903, et on avait nettoyé le moteur. Le 28 mai dernier donc, Glen Curtiss s'installa dans l'appareil en présence du Dr Charles D. Walcotte, secrétaire de la Smithsonian Institution, et de nombreux fabricants d'aéroplanes et aviateurs américains. L'appareil reposait sur l'eau, Glen Curtiss s'éleva facilement et évolua dansdfbutes les directions. Il déclara que l'appareil était parfaitement stable et fort maniable, mais qu'à cause de son vieux moteur il ne pourrait donner une grande vitesse, ni résister par conséquent à un vent un peu vif. Quoi qu'il en soit, il est aujourd'hui parfaitement établi que c'est à Samuel Langley que revient l'honneur d'avoii construit le premier aéroplane capable d< tenir l'atmosphère et que, si son inventeui n'a pu le faire voler, c'est faute d'exercice. Si Langley s'était entraîné à glisser dans l'air, comme le firent les Wright, à l'imitation de Chanutte, Herring et Ave-ry, il aurait certainement donné, longtemps avant Orville et Willrer, un démenti éclatant aux braves gens qui prétendaient encore, très sérieusement,. qu€ « l'homme volant n'a jamais pu être, au fond, et parait ne devoir jamais être qu'un Lomme muni d'un parachute plus ou moins dirigeable » (Grand Dictionnaire Larousse). Ce fait est très important. Non seulement il provoquera peutrêtre, aux Etate-Unis, la déchéance des brevets exclusifs des Wright, mais, dans le domaine d« l'idée pure, il montre quelle part les savants et la science ont prise à cette conquête de l'air qui a si brillamment illustré les premières années du vingtième siècle.Deleatur. L'Actualité La chute du cabinet Riboî L'événement auquel on n'osai" ^croire et dont on révoquait en quel fcfli 1 que sorte la possibilité même en dloute, s'est néanmoins réaflisé. La Ohaanbn française à une majorité d'une quarantaine de voix a renversé le cabinet Ribot le joui même où il s'est présenté devant le parle ment. C'est là une chose vraiment inouïe et dorait l'historique parlementaire est presque sans exemple et sans précédent. Il est bien certain en effet, que M. Ribot et les hommes die valeur qui ont constitué avec lui son cabinet étaient convaincus à bon droit qu'ils trouveraient une majorité à la Chambre. Lee pointages les plUs minutieux devaient les nuaiin/tenir dans cette conviction^ d!'autant pjus que personne ne pouvait avoir le moindre doute sur le bluff des unifiés qui prétendaient avoir remporté la majorité aux derrières élections. Le bloc d'extrême-gauehe en y -comprenant l'es unifiés radicaux et socialistes plus les socialistes _ indépendants ne pouvait donmer qu'une minorité _ très forte sans doute, mais toujours une minorité. Le ministère Riibot ne pouvait donc tomber que par la trahison et par l'abandon de ceux sur Lesquels le cabinet croyait à bon droit pouvoir compter. Et c'est bien ce qui est arrivé! En parcourant les chiffres du vote de ven-dlredi, on constate que l'es socialistes unifiés et les radicaux-socialistes également unifiés ont voté tous jusqu'au dernier contre le cabinet. Cedrui-cd ne pouvait donc grouper autour ie lui une majorité que si les radicaux également sans exception votaient avec les progressistes et la droite pour son programme et ïes déclarations. Or, oe sont précisément lies radicaux qui ont déserté le drapeau de la dépense nationale en votant contre un ministère qui avait inscrit en tête de son prognam-me le maintien et l'application loyale de la oi de trois ans. Sur 102 radicaux indépen-lan/ts et républicains de gauche, 63 seulement ont trouvé le courage de voter pour De ministère Ribot, les autres se sont abstenus m bien ont voté contre. En dehors des 124 socialistes d'e toutes nuances qui ont voté con->re le cabinet, on compte 178 voix radicales îostiles au iftinistère. Dans ces voix, il ne jeut guère y avoir que 130 ou 135 voix des: inifiés de Pau. Les autres votes hostiles doivent venir des radicaux indépendants qui ont ;u peur de voter avec les « réactionnaires ». Ceux-ci, cependant, sans profit aucun et iveo un désûmtéressenieîiyt qu'on leur repro-:liora peut-être un jour, ont voté pour le_ mi-ristère Ribot sans exception aucune quoique o président du conseil eut déclaré ne youdJoir [ue d'une majorité de gauche et répudiait en [uelque sorte d'avance les voix des partis de droite qui seuls cependant pouvaient le sau-er.Et naturellement, on se demande ce qui va e passer maintenant. Question plus facile à oser qu'à résoudre ! Personne ne peut sa-oir oe qui va arriver et à qui M. Poincaré a faire appel, maintenant pour la formation U nouveau ministère. M. viviani est déuio-étiisé quoi qu'on en dise. Il n'a pas abouti rébisément, parce qu'il -avait la pudeur de owir «a r&nstawe au «arnrU* d& — d"ume formuiLe tout au moins équivoque et pouvant donner l'impression que malgré tout cette loi serait maintenue et appliquée.Si maintenant il doit formel un cabinet, û trouvera en face de lui non pTius un Godant et un Ponsot lui d'emandiamt des explications très nettes sur son sentiment à l'égard des troi» ans, il se heurtera à la résistance résolue de toutes les extrêmes-gauches unifiées contre cette loi et il ne pourra même plus se bercer de l'illusion qu'il s'en tirera avec une formule vague et peu précise. L'appétit leur sera venu en mangeant à ces amis de M. Cailloux et maintenant qu'iUs ont fourni lia preuve qu'ilb ont la majorité à la Chambre, leur audace ne connaîtra pl'us de bornes. Le pré-sid'ent dtu Conseil qui viendra après M. Ribot ne sera que l'exécuteur des volontés d!e6 unifiés et ceux qui ont pensé à M. Combes comme successeur de M. Ribot ont été tout au moins logiques. Il n'y a plus que oe « petit Père » du radicalisme unifié et des Loges maçonniques de tous les Orients qui pourra accepter cette mission. Il a prouvé qu'il s'y entend et que l'obéissance aux ordres des petits comités politiques ne lui répugne pas trop. Dans tous les cas, CaiMaux dirigera de nouveau la politique française dans la coulisse tout au moins jusqu'à Ce qu'il ait réussi à soustraire sa femme aux conséquences de l'assassinat de Oalmette. Et alors naturellement iil pourra reprendre l'a présidence du Conseil en attendant qu'il entre à l'Elysée. Il n'y a du reste pas d'illusion à se faire sur la gravité du vote émis par lia Chambre française dans sa séance de vendredi. C'est la débâcle dans certains milieux, on se demandera peut-être s'il n'eut pas mieux valu au point de vue national que M. Viviani eut abouti avec sa f or mufle _ équivoque sur les trois ans, que die voir maintenant lia question se poser dans toute son ampleur et sans équivoque possible. Les jours qui vont suivre ne peuvent manquer de nous amener des surprises nouvelles ; car personne ne sait ce que le lendemain de tel vote peut réserver au pays. — J. Joerg. Échos y—«as O Qiï—«ç LA VILLE Programme de la journée FETES ET CONFERENCES Comité provisoire de la 7me Olympiade. — A 8 heures, dans la salle des fôtes du Jardin Zoologique, concert par la Société Chorale Olympique de Suède. Après le concert, fôte intime par le Cercle « Sverldge i Belglen ». Corole Dramatique o Le Masque ». — Al heure, au ponton du Canal au Sucre, départ pour l'excursion à Basel. COURS Société a Van Mons ». — A 10 heures et demie, cours d'arboriculture fruitière par M. H. Ickx. Berlitz Schooi, 8, Metr. — Langues vivantes. EXPOSITIONS La Femme Contemporaine. — En la salle des fôtes de la Ville, place de Mer, de 0 à 0 heures expoîiUoû. A 2 heures et demie, concert avec le concours des élèves de Mme Palnparé. La tour On s'en occupe toujours, mais sans résultat très appréciable. Le Collège, qui a été saisi à son... tour de la protection dee amateurs de suicides sensationnels et de celle des innombrables braves gens que leurs occupation f ou leurs loisirs amènent aux environs de la cathédrale, mais il n'a pris aucune décision. Il flotte entre la perspective de mettre en cage les visiteurs de la deuxième galerie, et celle de doubler la surveillance. Mais on raconte que ce dernier projet n'a pas ses préférences. Et comme toujours lorsque les avis sont partagés, on a mis la question « à l'étude ». Cela fera toujours uù dossier en plus ! Précisons à ce propos un détail à propos du tourier. On nous dit que oelui-cd possédé une comptabilité en règle et que les tickets qu'il délivre lui sont fournis par le bureau des finances. Il sera dono facile à celui nos conseillers communaux qui s'occupera de La question de vérifier si la tour rapporte suffisamment pour payer un service de contrôle et de surveillance rationnellement organisé l et non livré à l'arbitraire. ' Enfin, sur oe même sujet, disons que l'ar-• chitecte de la ville a présenté au Collège le ! plan dû l'échafaudage destiné à la restaura-, tion de la partie supérieure de 1a tour. L'ad-| judioation définitive pourra avoir lieu dans , un mois. L9 " Avenir „ au Havre L'Association Maritime Belge a reçu un télégramme dU commandant CorneUie disant que le navire-école belge « L'Av-enir » est arrivé au Havre hier à 3 heures de l'après-midi. Les cadets seront licenciés et quitteront Le Havre aujourd'hui, en route pour la Belgique.La police des rues Nos rues décidément appartiennent aux taximètres qui peuvent rouler à l'allure qu'il leur plaît et à certains cyclistes qui ne se gênent pas davantage pour rouler à des allures insensées. Qu'on aille voir entre six et sept heures du soir à la rue de l'Enseignement et dans les autres artères qui mènent vers la porte du Schyn. La circulation y est à cette heure dangereuse. Récemment, sous les yeux paternels d'un agent armé de 1a bougie bLanoke, un garçon boucher passe à vive allure dans un encombrement, renverse un cycliste, oulbute quelques pas plus loin une dame, pour s'étaler finalement lui-même sur le pavé., sans que l'agent de police ait inquiété en quoi que ce soit le malotru qui se permettait ainsi de culbuter son monde. On se demande à quoi sert sa présence si ce n'est pour empêcher certaines gens trop pressés d'écrabouiîlér les passants ? Encore la tour Quelques mots encore au sujet de la tour, : puisqu'il paraît que cette fois le Collège est ' disposé à s'occuper de la question. Mais voici qu'à oe propos on tente d'accréditer le bruii ■ qu'il existait effectivement un service de ■ surveillance au haut de la tour. C'est là un racontar tendancieux et absolument gratuit : ' cette surveillance n'a jamais existé, puisqu'il -est impossible d'imaginer un service de cette ' espèce... sans surveillants. Or, où sont, qui ' sont ces surveillants P II n'y en a pas 1 On parle, il est vrai, dè la présence lors- ' qu'il fait beau et qu'il y a affluence dé vàsi- : teurs, d'un ou deux marchands de cartes pos- ] taies qui moyennant honnête pourboire, : fournissent aux étrangers des explications plutôt fantaisistes. Mais ces gens, qui ne sont ; investis d'aucune fonction et ne reçoivent < aucune rétribution., n'exercent — et n'ont à c exercer — aucune surveillance. C'est d'ail- i leurs lorsque celle-ci serait nécessaire qu'on < ne les voit pas. Parler d'eux constitue un < dérivatif plutôt malheureux. j Ce qu'il faut là-haut, oe sont des gardiens i effectifs, appointés et assermentés, remplis- l saut un service de police avant tout. Qu'à 5 côté d'eux, des gagne-petits exercent leur c métier die a guides », ou de marchands de i cartes postales, personne n'y verra d'inoon- c vénient. Mais on demanda des c gardiens- c surveillant* », 0& * indiqué 4 la Ville le moyen de les rétribuer sans qu'il lui en coûte 1 ~ien. et même en réalisant elle-même encore J un bénéfice. A elle d'agir en conséquence. Il îe faudra plus alors parler de grilles ou de Filets pour empêcher les suicides, et l'on préviendra en meme temps les attentats et le reste. Le gouvernement en minorité Nous avons déjà fait justice du sophisme sartelliste d'après lequel le Gouyernemenir menait en minorité depuis les dernières élections. * Le libéral c Journal des Débats », dans une P nouvelle Lettre de Belgique, abonde dans le q même sens. r a D'aucuns, écrit-il, ont prétendu, à tort, c 3ue le parti catholique était virtuellement , nenversé depuis les élections du 24 mai qui v lui ont maintenu une maic-ité parlementaire r le douze voix, tandis que la majorité des électeurs, pris dans leur ensemble, s'était r prononcée contre le gouvernement — et qu'il e fallait donc, sans plus attendre, ou le dépos- c séder du pouvoir ou le partager avec lui. ^ » Cela, n'est pas sérieux: les^ catholiques , possèdent à la Ohambre une majorité légale indiscutable et cette majorité ne sera renver- 1 sée que lorsque six de ses membres auront perdu leur mandat au profit de six candidats 1 des partis d'opposition. » 1 Voilà qui est clair et net. $ La parole est à 1' « Etoile Belge ». r o Les étrangers au port d'Anvers c Dans quelques jours, un groupe de cadets ^ des a Mounted and Naval Austrajian Cadets» f viendra faire une visite au port d'Anvers, r Les cadets, qui font en ce moment un voyage f d'études à travers l'Europe, seront officiel- p lement reçus en Belgique. ^ E Nos hôtes, qui nous arriveront de Liège, seront reçus à l'hôtel de ville et passeront , une journée entière h Anvers { ils auront a ainsi l'occasion de visiter notre cité, de mê-me que le port. ^ Le trafic des vieux chevaux anglais d La Société royale pour la prévention de la J cruauté envers les animaux, — qui est l'or- c ganisane semblable à notre Société protec- c trioe des animaux, — vient de prendre une 1 nouvelle mesure pour essayer d'enrayer défi- i nitivement le trafic anglo-continental des vieux chevaux. _ s Une société sera formée qui aura pour i seul but de racheter dans la mesure du pos-sible les... nobles conquêtes, avant leur em- ^ barquement etr de les fyhatitre suivant lies ^ méthodes les plus humanitaires. c Ceci joint a la nouvelle loi actuellement c soumise au Parlement, semble de nature à li faire cesser tout au m^-ns les abus les plus criants. Nous pouvons donc également espérer que dlans peu de temps, nous ne verrons plus les ' longues et pénibles théories de vieux chevaux c traînant oe qui leur reste de peau et d'os par r nos quais et nos rues. c — i A la mémoire de Peter Benoit La douzième fête annuelle du Peter Benoit ^ fonds est fixée cette année au 3 août prochain Au programme , ~ re l'exécution de j l'oratorio « Lucifer », pour soli, doubles r chœurs mixtes, chœur d'enfants et. grand or- ^ chestre. _ ( Cette œuvre maitresse de Benoit n'a plus , été exécutée depuis 1905, c'est-à-dire depuis . lia troisième fête du Peter Benoit-fonds ; elle 11 offre par suite l'attrait du renouveau et ce 1 sera pour les exécutants un puissant stimu- ? lant pour donner à cette interprétation un t cachet des plus artistique. c En vue de cette exécution, le Peter Benoit- ] fonds fait un appel à tous les chanteurs et ^ chanteuses qui ont jusqu'ici accordé leur , bienveillante collaboration à la célébration de la mémoire du maître, afin de donner à ( cette exécution un lustre qui dépasse encore 1 celui des fêtes précédentes. ( Comme « Lucifer » comporte des chœurs i mixtes doubles, le comité espère que les cho- j ristes viendront en grand nombre et dans le j plus bref délai possible, car le temps fixé pour les répétitions est assez restreint. 1 Les répétitions se feront au local de la So- < ciété royale de Zoologie les lundis à huit £ heures pour les dames et à neuf heures pour < les messieurs, àinsi que les mercredis à huit heures et demie pour les répétitions d'ensem- c ble ; lés inscriptions se feront en même temps. ( T Aux Grands Magasins de la Bourse c Lundi s'ouvre une intéressante exposition e de tapis d'Orient aux Grands Magasins de la Bourse, Bruxelles, qui, depuis un quart j de siècle qu'ils visitent et fouillent avec com- ( pétenoe 1 Asie mineure et la Turquie, ont t formé la eoJleotion la plus rare et la plus réputée. Prix défiant toute concurrence. Au- c thontieité garantie. Entrée libre. ^ L'atavisme • et l'éducation ; Sans nier le poids des hérédités, nous pou- 1 vons adlmettre que bien des modernes sont a a/lliés trop loin dans, la voie de î'atavisme. H 1 est ooupable en effet, d'apprendre à lia. jeu- q niesse ce fatalisme stérile et dangereux gui c ex^ique les pires fautes par une impul&ion Q irrésistible Certes, le fantôme des hérédités , est toujours menaçant et beaucoup de tares sont hélas I transmissibles, mois il n'en est pas ^ moins vrai qu'à de très raies exceptions près, b ["homme est toujours capable de se perfec- -ç. bitoTuner. v N'oubliions pas que l'être humain ne vit pas seulement de pain, d'azote, de carbone (] ?t d'oxygéné ; il est en outre le produit dé , *>n milieu Une foule d'impondérables, mille igents moraux entrent dans .sa formation; ^ 3'est pourquoi l'hérédité éducative prime sou- 1" reiut î'hérédité ancestrale Heuneusement d'ail- c .euirs poair_ l'éducateur à qui incombe la no- 1 t>le et difficile tâche de pétrir en force et en p beauté cette chose troublante et fragile, énig- ^ ma tique parfois, qu'est une âme d'enfant. Les parents seront toujours les meilleurs éducateurs. En effet, le père et la mère seuls souvent faire des hommes et corriger les hé-■éd\iités, parce que seuls, ils en connaissent la lature, seuls ils sont à même de commencer e dressage dès lia naissance et de le poursuivre sans relâche,jusqu'au moment où, le cœur tyant sonné la charge des vingt ans, le jeune îocmme prend son_ vol vers l'avenir. « Tourte_ éducation, a dit M. Gustave Le d (Bon, consiste dans l'art de faire passer le 1; îoniscient dans T'inconsciient ». C'est dire tou- G j© ^'importance qu'il y a à imposer à l'enfant t< î© bonnes habitudes, des habitudes dé volon- il' é, de courage, d'e maîtrise de soi-même, dé a jonstance dans les desseins, de ténacité dans t: es entreprises de rectitude de jugement, et c >ar-dessus tout, des habitudes de propreté d norale comme ae propreté physique. d Tout cela naturellement n'est pas facile à ibtenir. Un d'ressage pareil exige de ceux, de elles surtout qui l'entreprennent,- du zèle, [é l'attention constante pour les choses du t: oyer. Or, trop souvent à l'époque actuelf"^ p >n déserte oe foyer où on a une mission" si d levée et si délicate. On a toujours tort. Il d' aut y rester pour veiller au grain qui lève- h a dlemain, il faut y rester pour travailler v< . faire de ses enfants des êtres de moralité s< upérieure; il faut y rester pour sourire afin œ é montrer à ses fils que la Vertu n'est ni evêche ni triste, qu'elle est souvent exquise d: omme la tend-resse et douce comme les plus n hannantes affections. ti Aa ne. a ja politique financière du gouvernement et la critique de M, Buyl —jo(— Dans un article, paru le 12 juin dans la Gazette » sous le titre « SINGULIER ROCEDE FINANCIER », M. Buyl, criti-ue la vente faite à Paris par les soins du linistère des finances dé Belgique de titres fe la rente belge et l'achat de ces mêmes ti-ies à la Bourse de Bruxelles à un cours supérieur.Sans m'arrêter aux conditions de l'opé-atiou relevée* pair lui, je veux retenir d!e ses tffirmations l'observation, consistant à dire ne le ministre des finances de Belgique vend Paris de l'a Rente belge 3 %, pendlant qu'il ait racheter cette même rente à la Bourse de Bruxelles. Lorsque M. Buyl constate que les Bons du Lrésor ont été remboursés à concurrence de 08,591,400 francs, alors que, d'autre pant, il n a été créé pour 23,000,000, il oublie de îientionmer la raison d'être de cette dernière pération. Il omet, notamment, de dire que, les 23,000,000 dont il s'agit qui ramènent > ohiffre des remboursements à 85,591,400 v^cs, 9 millions ont été appliqués à des re-ouveilfiemjeuits, effectués dans des conditions ivorablles ,et qui n'ont point, quoi qu'il en ense, apporté au Trésor public des ressources ouv elles. En sa qualité de membre de la Chambre es représentants, M. Buyl, qui dépouillle vec tant de soin les documents officiels à la lour des comptes, perd complètement de vue 26 obligations, imposées au goroi ornement par feux lois récentes, intervenues depuis le 3 évriter dernier. C'est, tout d'abord;, la loi du 0 mars 1914, intervenue pour l'exécution des onventiens arrêtées avec les princesses roya-2s, et entraînant une dépense de 17,025,000 rancs. C'est, ensuite, la loi du 25 mars 1914, ur le budget extraordinaire, qui comprend jn ensemble dte oréd'itt, se chiffrant par 94,681,019.25. Cette situation a entraîné /OBLIGATION pour le gouvernement belge lé recourir à l'emprunt soit sous la forme l'émission de Rentes consolidées, soit sous 1 forme die Bons du Trésor. M. Buyl oublie également de dire que lé ortefeuiille du Trésor, c'est-à-dîre l'encaisse endiue productive, a été alimenté par lé produit de l'emprunt à l'effet de faire face aux emfooursements à opérer successivement. Il evrait savoir cependant qu'il y a notam-nent, à l'échéance du 25 juin prochain, une omme de £ 2,500,000 représentant 61,500,000 rancs à rembourser. Certes, si on s'en tenait aux simples ap-«irences, on pourrait être séduit par r argumentation de M. Buyl. Il peut paraître ■trange en effet, que le gouvernement cède Le la Rente belge 3 p. c. à un établissement rançais, précisément au moment où il achète 3 même titre à la Bourse de Bruxelles, à m cours supérieur. Les profanes pourraient eulis accepter cependant cette argumenta-ion. Ce que M. Buyl ne doit pas ignorer, l'est que lies achats, faits à la Bourse de JruxefJles, auxquels â fait allusion dans l'aride publié dans la « Gazette », ne constituent que des rachats, auxquels le Trésor st obligé de procéder en vertu de la loi. lorsque les cours de la Rente belge sont, m effet, au-dlessous d)u pair, la Caisse d'amor-issement DOIT racheter les titres sur le marché. Cette stipulation, remarquons-le, est avorable aux détenteurs de titres, par la oison que, en vertu de la loi de l'offre et le la demande, ces achats ont pour effet d'e outenir, et même de faire remonter, le cours Le la Rente belge. En vendant les titres en France, e au lieu le le faire en Belgique », le Trésor public vite d'effondrer les cours. Il était, dès lors, ogique, naturel, et dans l'ordre des choses, [l'accepter les offres qui lui étaient proposées ur un marché étranger. Si nous sommes bien renseignés, les propositions, dont, il s'agit, sont émanées «.'e >ompa.gnies d'assurances, c'est là une ga-antie de stabilité parce que ce mode de pla-eanent offre la certitude d'une immobilisa-ion durable des titres cédés. De telle manière que toute l'argumentation, laquelle a procédé M. Buyl, pour tenter e mettre le Gouvernement belge en défaut, ient à s'écrouler par la base, pour les deux actifs qui se dégagent de cette courte étud'e. jq premier, c'est. qu'il a méconnu les exigences légales », en présence desquelles > Gouvernement se trouve le second, c est' u'il a lié deux opérations, qui avaient, chaume, leur raison d'être, et qui, au contraire, nt gagné à être effectuées sur deux marchés Eifférents, précisément à l'effet de sauvegar-er les intérêts des porteurs de la « Rente elge » et de remplir les obligations créées aria législation existante, à laquelle le Gou-ernement doit se soumettre. Lorsque M. Buyl affirme qu'on en revien-ra à l'expédient des Bons du Trésor c'esit^-ire à l'emprunt à court terme, et lorsque urbains organes de la presse annoncent que > Gouvernement beige a émis ou est en négocions pour émettre de nouveaux bons du . résor à 4 p. c. ils ont dit la chose qui n est as. Nos renseignements nous permettent de émentir nettement oette affirmation. Cari. < BRUXELLES Les Belges et l'Académie trangaise j Un de nos compatriotes, Géo d'Harvé, pseu-onyme sous lequel se dissimule modestement t personnalité d'un de nos bons écrivains, M. eorges Rens, vient d'obtenir le prix Sam- _ >ur, le seul prix décerné annuellement par Académie française à des ouvrages^ de lexi- . )Iogie et de grammaire. C'est son livre por- , mt le titre de « Pariions bien » qui lui a valu ) prix, qu'il est assez piquant de voir accor- , er en France, et par la docte et illustre Aca-érnie, à un Bellge. La clôture de la Zwanze-Exhlbition La vente des œuvres de la Zwanze-Exhibi-on a obtenu samedi un très gros succès au-rès du public venu très nombreux au Marché 3 la Madeleine pour assister à la dispersion i ces toiles dues au pinceau de nos meilleurs umoristes. Les enchères, comme on le pré->yait, ont été animées et la recette fructueu-> constituera une excellente aubaine pour les uvres bénéficiaires. Les tableaux ne devant être retirés que lun- ' .. le public aura l'occasion de voir une der- f ère fois aujourd'hui dimanche cette exposi- ? on burlesque qui a fait la ioié des vingt S visiteur*, Avis aux retardataire*. Jl Lettres de Bruxelles Dorrespondance particulière de la «Métropole» | — x — La réorganisation de la garde civique. — Dans l'armée. — Les généraux devront être de bons cavaliers. — La réforme com= munale et provinciale. Samedi. Périodiquement, depuis quelques mois, l'on annonce que le Gouvernement vient d'arrêter un projet réorganisant la garde civique. L'autre jour, un organe liégeois reprenait 3 et te antienne, et elle n'était pas plus foulée cette fois que les autres. Un confrère en mal de nouvélles avait certes oublié qu'à la redile de la clôture des Chambres, M. Ber-i-yer, interrogé à oe sujet, avait déclaré qu'il ne pouvait être question de cette, réorganisation avant plusieurs années. Depuis, aucun élément nouveau n'est intervenu qui puisse Faire revenir le Gouvernement sur cette déclaration formelle du ministre de l'Intérieur. En effet, la question à résoudre, pour opérer une réorganisation de la garde, est oeîle-â. : Faut-il incorporer les éléments ayant servi dans l'année P Et oette question ne peut se résoudre évidemment que par l'affirmative. Dans ces conditions, il ne sera possible de songer à une réorganisation que lorsque, dans cinq ans, la première classe de milice du nouveau régime militaire aura fini son temps. Des mesures transitoires devront-elles intervenir éventuellement, à raison de la diminution graduelle des nouveaux gardes? Le fait est possible, mais il n'en est pas question pour le quart d'heure en tous cas, et il n'en sera pas question de si tôt. Je tiens la crhose de l'honorable ministre de l'Intérieur lui-même. Je dois vous ajouter qu'une éventualité semble inéluctable, si on n'y prend garde : la disparition des corps spéciaux. Leur recrutement se fait, chaque joui', plus difficile et, i. moins de mesures spéciales que rien ne fait prévoie les dits corps ne tarderont pas x être léduits à leur plus simple expression. Il serait regrettable cependant que nos artilleurs qui eussent pu remplir de manière parfaite leur mission dans une ville assiégée, que nos ohasseurs-éclaireui-s, qui évoquent toutes les vertus de ces milices franches qui, h l'époque de la Révolution, remplirent leur devoir avec tant de vaillance, vinssent à disparaître. Et il faut espérer que M. Berryer, d'accord avec son collègue dé la Guerre, pourra arrêter des dispositions grâce auxquelles leur existence sera maintenue et leur recrutement assuré. * # * Certains ^ incidents de la revue passée à Bruxelles, à l'occasion de la visite du roi et de la reine de Danemark, ont eu un vif écho. On s'est beaucoup occupé notamment dans les milieux militaires de la débandade de tel escadron de Cavalerie, de la tenue pénible de certains officiers à cheval. La conséquence la plus immédiate de ces incidents, qui ont vivement préoccupé le Roi., est, sans conteste, que, pour l'avenir, dee qualités de horsemen nettement établies et démontrées seront exigées des aspirants aux grades supérieurs de l'armée. Dans ces conditions si, le 26 courant, il n'y avait pas de promotion au grade de lieutenant-général il ne faudrait pas en être autrement surpris. Un général doit, à l'heure du danger, pouvoir, par n'importe quelle route, à travers champs comme à travers bois, se rendre d'un point à un autre. Est-ce que Napoléon, au moment où le combat allait s'engager, ne passait pas en revue le front de toutes ses troupes, montrant aux soldats que leur- chef était là, appelé _ non seulement à prendre les décisions tactiques, mais prêt aussi à les conduire à la bataille P Le devoir du chef est de pouvoir être à la tête de ses soldats. Et, comme nous avons aujourd'hui de l'organisation pratique de notre aimée une conception saine et précise, il faudra que nos généraux soient tous aptes à monter à cheval, qui mieux est, soient tous de parfaits cavaliers. C'est une des nécessités inéluctables qu'a engendrée la réorganisation de notre armée. * * * La Commission des XXXI tiendra mercredi prochain une nouvelle réunion. Une haute peirsonnalité politique me disait hier à ce propos: — On insiste beaucoup pour que la Commission mette les bouchées doubles et termine son travail pour novembre prochain. Je le désire vivement quant à moi, mais il me semble que les hommes politiques y vont un peu carrément avec les professeurs éminents qui font partie de la Commission — ou tout au moins qu'ils en parlent à leur aise. Jusqu'ici, ce sont ces professeurs seulement qui se sont donnés 1e mal de produire un travail et de l'exposer devant les XXXI. Les politiciens, eux, n'ont rien dit ou à peu près. Nous sommes encore à attendre leur avis. Nous voici à l'époque des examens bientôt, les professeurs vont être requis par les jurys 2>t les politiciens de la Commission ont décidé — avec les journaux d'ailleurs, — qu'elle n'aurait pas un jour de répit... Enfin... les professeurs feront ce qu'ils vou-iromt, mais il faut en tous_ cas, puisqu'on >emble décidé à vouloir l'application intégrale ie la R. P. aux élections communales et pro-pinoiales, que la Commission examine à rond certains détails qui ont l'air insignifiant à première vue ou auxquels la plupart n'ont :>as songé et qui cependant requièrent toute "attention du Gouvernement. Appliquer la R. P. dans les grandes communes c'est chose fort simple^ l'expérience l'a prouvé, mais xymment faire d'ans lés petites communes P Comment, l'appliquer quand la liste de tel jros brasseur se trouvera en concurrence avec ïelle de tel autre brasseur, par exemple? Il sera intéressant de voir la Commission ie prononcer à cet égard. Oe sera non seu-ement intéressant, c'est chose indispensable. 1 faut, en effet, que la Chambre soit saisie l'un travail complet et précis; l'expérience l'a que trop prouvé qu'à la manière dont la Chambre bâcle des lois il ne faut plus compter sur elle pour fai-fa œuvre sérieuse et définitive.Notre interlocuteur se disposait à saisir les pécialistes R. P.istes éminents qui font oar-ae de la Commission — tel M. Van den Seu-'el — de ces observations et il n'est pas d'ou-.eux que les XXXI auront à s'en préoccuper. Tout ceci ne prouve nullement que l'on n'y: >uisse terminer les discussions pour la fin de ette année, faut-il lé dire. _ Malgré les va-sauces, malgré les examens, il y a encore six nois et demi à courir d'ici le 31 décembre et m six mois on peut aisément faire bonne be-ogne. < ; AVIS Les personnes qui prennent uot ibonnenien* à Ha « Métropole » à »artïff» du Ier juSfilet, reçoivent 8e ournal gratuitement à partir du our de leur souscription Jusqu'à b Juin» Une appréciation française sur la nouvelle organisation de l'armée belge J°C— On sait que l'était-major général de l'armée française rédige une revue dans laquelle U examine tout ce qui se fait dans les diverses armées. Oette «Revue militaire des armées étinainigères» s'est occupée, dans les livraisons dlawôil et mai 1914, de La réorganisation de notre armée. Après avoir donné les effectifs que procure La loi nouvelle et assez fidèlement la composition dte notre armée de campagne, des troupes de forteresse et l'organisation territoriale, la revue émet des conclusions qu'il nous paraît intéressant de faire connaître à nos lecteurs: « L'adoption diu «service généralisé» en Belgique, l'augmentation des effectifs qui en résulte et la nouvelle structure de l'armée belge qui en est la conséquence, onit considé-'lisiblement accru la puissance militaire de là Belgique. » En même temps que s'effectuait La réorganisation qui vient d'être exposée, était décl-aée, d'autre part, une modification de la répartition des troupes sur Le territoire, de manière à assurer leur instruction tactique dans de meilleures conditions et surtout à accélérer la mobilisation. Ce dernier résultait sang, atteint par la mobilisation instantanée, sur place, de tous Les éléments constituant les unités: hommes, chevaux, matériel., munitions, outillage. Avec le reorutement semir régûonal qui a été adopté et l'importance des effectifs de paix, Les réservistes des compléments pourront avoir rejoint Leurs unités, les chevaux seront attelés et les voitures chargées dans un laps de temps notablement plus court que par Le passé, ét qui ne pourra guère excéder quarante-huit heures. » Dans un délai rapproché, lorsque les mesures nouvelles auront porté leurs fruits, Les troupes belges se trouveront donc en bonne posture pour s'opposer éventuellement à une irruption soudaine de forces envahissantes, et pour effectuer leur concentration sur n'importe quel point de leur échiquier stratégique. »Au reste, il est intéressant de noter qufl l'adoption de ces mesures nouvelles et la réa« liiisaition des progrès qui viennent d'être effectués onit coïncidé avec une évolution marqué© de l'esprit national belge et un véritable éveil de l'espriit militaire en Belgique. L'enthousiasme avec Lequel, malgré les charges qu'elle entraîne pour toutes les classes de la population, la nouvelle loi militaire a été accueillie, et aussi l'intérêt tout particulier que, au lendemain de l'ad.iption de oette loi, la nation et la presse T^èlges ont manifesté pour les choses militaires lors des grandes manœuvres qui ont eu lieu au début de septembre 1913 dans le sud-est du royaume, sont d'un heureux présage pour l'accroissement de force morale de l'armée belge, parallèlement à l'accroissement considérable de force matérielle que cette armée vient de réaliser. »_ Cette appréciation est une réponse victo-rieuse aux inéviitaibles critiques de détail dont notre récente réorganisation militaire a été l'objet. INTÉRIEUR —)û{ — Pour les jeunes Gardes. C'est à Tournai, les 4, o et 6 juillet, qus La Fédération Nationale des Jeunes Gardes catholiques de Belgique tiendra cette année son Congrès annuel. Les Jeunes Gardes, auxquelles lés invitations à assister au Congrès ne seraient pas parvenues, sont priées de s'adresser d'urgence à M. le secrétaire de la Jeune Garde Catholique de Tournai, 10, rue des Sœur»-Noires.A la Fédération Nationale C. D. A. Le 10 juin courant, M. Van de Vyvere, ministre des Finances, a reçu en audience les délégués de la Fédération nationale C. D. A. (associations fédérées des cadres supérieurs de l'administration des contributions directes, douanes et accises). Ceux-ci ont été touchés de l'accueil bienveillant de M. le ministre et de l'intérêt avec lequel .11 a suivi l'exposé de leurs desiderata. L'élection de Huy-Waremme L'Association libérale de Huy-Waremme a décidé de présenter une réclamation contre les résultats proolamés le 24 mai dernier. EÛle demande la vérification des bulletins et un nouveau recensement de ceux-ci. Un centenaire La commune de Putte, une des plus riantes localités de lia Campine malinoise, et toute la région environnante célébreront le 2 juillet prochain le centième anniversaire d'une des notabilités du village, M. Eugène De Prêter, brasseur, ancien conseiller provincial.^ M. De Prêter, un beau vieillard à l'œil vif, à la chevelure blanche, abondante encore, jouit d'une sympathie générale. G est né à Putte le 2 juillet 1814, dans des circonstances assez émouvantes. C'était pendant l'invasion des alliés qui enserraient Anvers, occupée par les troupe( françaises, comme dans un etau. Un matin 1< village fut envahi par des bandes de soldats prussiens qui firent irruption dans les maisons réclamant des vivres et se signalant par une extraordinaire brutalité. Les parents de M. De Preter, petits brasseurs de l'endroit, ne virent pas sans effroi l'arrivée des redoutables traîneurs de sabre. Ceux-ci les menacèrent de leurs armes en leur intimant l'ordre de les servir copieusement. Un des soudards brisa même une tasse d'uo coup de son arme pour accentuer sa volonté. Le centenaire conserve encore précieusement oette relique recollée avec soin, car elle est inséparable de sa naissance : sa mère, en effet, sous l'impression des scènes de violence de la soldatesque le mit au monde deux mois avant terme. Cette circonstance n'a pas atténué, semble-t-il, la vitalité de l'enfant. M. Eugène De Preter continua plus tard l'exploitation de la brasserie paternelle. De 1880 à 1892 il siégea au conseil provincial d'Anvers, y représentant le canton de Heyst-op-den-Berg. Il est actuellement encore président du conseil des marguilliers de Putte, Sa santé est parfaite, seule l'ouïe est un pet rebelle. Le centenaire est le père de M. 0, De Preter, médecin,bourgmestre et conseiller provincial à Borgerhout. De brillantes fêtes seront organisées en son honneur à Putte le 2 juillet prochain. Il y aura notamment une réception à la Maison communale qui sera honorée de la présenoS de M. Vande Vyvere, ministre dee finance^ et de celle de M. van de "Werve et de Schilde, gouverneur dé la province d'Anvers. A la Fédération Nationale des Avocats Hier a eu lieu à Bruges, l'assemblée générale de la Fédération nationale des avocats. A 10 heures, les membres du Barreau bru-geois ont reçu leurs confrères étrangers, afl Palais de Justice, où eut lieu l'assemblée générale. Plus de 250 avocats y assistaient, sous la présidence de M. Destrée. Outre le nouveau projet de loi snr l'obligation de l'instruction, la Fédération a discuté divers pointe relatifs aux intérêts ptrotfeesk»

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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