La Métropole

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24 januari 1914
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s.n. 1914, 24 Januari. La Métropole. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/js9h41km31/
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LA MÉTROPOLE 121e Année ^No*24 •clitioïi Un «a g- « - SI* mol . . . . &• 8 - Troli mois. • •••••••••» • tr. * ou On t'abonne & tota les bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, lo port en sus: Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal môme. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin aijmero rous les jours 59,ruades Peignes, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 delOàlS pages Rédaction : Téléphone 617 pages IMUMii Annonces : la petite Chronique sportive I» ligne lime .... fr. 0 30 „ , 3 22 \n?ionces Ënanc.IcL » I 00 Faits divers fin id. » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville ld. » S 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix a convenir Pour toute la publicité, saut celle de la province d An-rers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS: i BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : ii3. Cheanside E. C. Samedi 24 janvier 1914 points noirs —)oC ; I ri nB se passe de <*m5inc ïu'un ' I1; inctours no 1316 demaIldo un conseil i ou de médecine. Parmi ccs lierions quelques-unes sont indiscrètes j «terrassantes; plusieurs ne peuvent , fcœroir une réponse pereraptoire que , F ' ]e ailence du cabinet de consulta- . Boa Jc prie ceux ou celles qui me ques- : Ennent d'écrire lisiblement et de donner Car adresse le cas échéant. Je l'ai dit Cas d'une fois, jo n'aime pas les lettres 1 Eonymes. fussent-elles aimables, car je ; ■ p^ie paa des autres, celles qui servent tut rancune, une liasse vengeance et qui g- relèvent, telles les ordures, que de la telle et des pincettes. I Cela dit, venons-en au fait. I Les points noirs, dont s'inquiète une tiiMinée de la Métropole, ne sont, point feus que les politiciens et les diplomates ' tnerçoivent sans cesse a 1 horizon euro-brên, question d'Orient, de la Macédoine, du Maroc, ou de la Crète. Aon. il k'agit ici de ec» points noirs autrement Intéressants qui déshonorent et déparent Ira plus jolis visages, pour me servir de ['expression d'une de nos lectrices, qui nous demande ce qu'il faut fairo pour houe en débarrasser. f Entendons-nous d'abord sur leur origine et leur nature. On parle do come-Hons, de tannes, d'acné ponctué, et on les Confond volontiers sous le vocable vulgaire de points noirs. Distinguons, s'il [Les vrais points noirs sont les comédons |(pas les comédiens), c'est-à-dire de petite Cylindres do la forme d'un ver . ou ver-niiforme» pâteux, blanchâtres, jaunâtres, gris, noirâtres au moins à l'un des bouts. le bout le plus extérieur qu'on fait sortir par la pression de la peau du nez, des ioues ou du front. Comme le nez est leur îgiège de prédilection et que c'est de là qu'on le» tire le plus souvent, ils ont donné Heu à l'expression populaire: tirer les vers du nez. Voulez-vous en saroir davantage, en-Itendez cette explication scientifique. Ï1 Existe, dans l'épaisseur de la peau, des follicules pileux, qui sont susceptibles de se dilater accidentellement et dans lesquels s'abouchent des glandes microscopiques. De la matière organique s'accumule dans ces petites cavités, autour du poil, matière constituée de _ oorpuscules !»ra\as6vix venant de l'intérieur, et de poussières venues de l'extérieur formant à l'«rAtfc lo fameux point noir. Tels sont les comédons. Il ne s'agit nullement de rer, oomrne on lo croit, mais d'une production vermiforme. C'est tout au plus si, dans certains cas, on retrouve dans les comédons un parasite infime. Les tannes, elles, sont simplement des accumulations de matière grasse dans les glandes de la sueur. Il en est de petites îi de grosses. Extérieurement, il est souvent impos-! Bible -de distinguer un comédon d'une tîM:ue et en réalité la distinction n a pas grande importance pratique, le traite-nuit fouit le même, avec cette différence gu< le comédon est plus aisé à guérir tandis que la tanne exige parfois l'intervention du chirurgien. Voici un traitement utile et pratique. On extrait d'abord les comédons pa-r la pression. L'ancienne clef de montre était jadis l'instrument, favori. Mais qui donc aujourd'hui possède encore une clé cle ïiontre l On fait ensuite un lavage avec me solution chaude alcaline au bicar-)cmate do soude et un autre avec un peu l'ét-her. Quand toute la matière grasse jgfc dissoute par ce double* lavage, on fait ane lotion alcoolique (Eau de Cologne, par exemple) ou astringente (une cuillère de oan n in dans de l'eau. ) Le traitement comporte donc quatre temps: lr' Extraction des comédons; 2° Lotion alcaline nu bicarbonate de soude, S0 Lotion avec de l'éther; 4° Lotion alcoolique ou astringente Il y a d'autres méthodes plus savantes, plus compliquées, et surtout plus coûteuses. Celle que nous venons d indiquer luifit dans la plupart des cas. Le reste est i'i domain? médical. Si vous avez be-au-xmp do points noirs à votre horizon, si ces joints noirs résistent aux moyens tradi-; formels, ne vous'désespérez pas, n'allez tas vous jeter dans l'Escaut, et ne montez tas à la tour de Notre-Dame plein de langées sinistres, consultez un medecin. riais vous pensez bien qu'on ne peut pas out dire, ici, devant les cent mille lecture de la Métropole, d'abord parce que * attirerait la malignité publique sur otre pauvre nez, et puis que les méde-ins n'auraient plus rien à faire ! Docteur Pol Demade. L' Actualité ja défense de l'école laïque & La Chambre française a voté il y a trois jours eu .même temps que £vJL crédits pour les funérailles na-(onaies du général Picquart les derniers arides de l'ensemble du projet do défense de école laïquo. Pour se faire une idée de la îeatalité qui existe au Palais Bourbon, il affit de dire que lo projet en question a été c-té par 424 voix contre 131. Ce projet de éi'enso laïque a d'ailleurs tenu l'affiche à la hambre pendant un temps vraiment extra-rdinairement long. Tous les ministères qui î sont succédé au cours des deux clerniè-as années se sont attelés à cette besogno in-rate, il faut lo reconnaître, de sauver l'é-alte laïque II est vrai, cette défense était r réalité plutôt une attaque contre l'ensei-nonuent libre, et si l'on était parvenu à tuer ïlui-ei, n se serait dit que l'enseignement fficiel laïque et obligatoire était définitivement sauvé. On n'a pas osé aller jusque-là ncore, mais la lutte n'est pas abandonnée lie reprendra au contraire dans quelque ?mps avec plus d'acharnement. Pour le moment, le législateur a prétendu ssoudre tout d'abord deux questions assez nportanteh il est vrai : celle de la fréquen-ition scolaire et celle des manuels. Au sujet e la première question, on n'a pas maintenu ans la loi les peines d emprisonnement dont lait»a» menacés bout d'abord les parents qui ar scrupule de ooosoie^oe n'envoyaient pas îurs entants a 1 école laïque dans les en-roi bs où il n'en existait pas d'autre. Cette eine d'emprisonnement a été rempiacéo par 2S amendes, et e'est seulement lorsque cel-ss-ci ne sont pas payées que l'emprisonne-aent peut être décrété. Mais encore faut-l que le père do famille coupable d'avoir re-onu se3 enfants do l'école laïque paie plus Lo six francs d'impôt et n© figuire pas sur a liste des indigents de sa commune pour tvoir l'honneur d'être admis dans les prions de la République française. On n'au-ait jamais pu faire ressortir plus clairement [ue par ce texte de loi que toute cette œu-rre de prétendue défense laïque est une œu-re sectaire et que par son essence môme elle ris0 à opprimer les consciences de6 adversai- 'J •es politiques du bloc et de ceux qui lo diri- 1 çent dans les loges et arrière-loges. Eu ce qui concerna les manuels scolairos, o projet voté pa.r la Chambre donne lu ministre de 1 ' instruct-ion publique in pouvoir vraiment exorbitant on lui attribuant la faculté do statuer en instance d'ap->el sur un différend qui aurait surgi entre . les pare" . ~ catholiques et l'instituteur soute- " fia par l'inspecteur et sans doute aussi par . o recteur d'université qui intervient égale- ; lient dans cette affaire. Avoir confié au ministre de l'instruction publique le soin- de l léterminer les manuels scolaires à employer lans les écoles primaires n'est certainement aas une garantie de libéralisme, conuïià lo 'ait remarquer lo « Journal des Débats » i-vec beaucoiq) de raison. ; Mais il s'agissait avant tout pour les scc- ( :aires d'enlever le droit de décider de ces , gestions au Conseil d'Etat qui était jusqu'à ] présent la véritable juridiction d'appel à la- , quelle d'ailleurs les pères de famille ont ou , assez souvent recours déjà avec succès. D'après le nouveau texte, les pores do famille no peùyent appeler au Conseil d'Etat dos décisions* de l'inspecteur et du ministre que si celui-ci retarde sa sentence au delà de quatre mois. Le Conseil d'Etat interviendra donc seulement si le ministre le veut bien et s'il n'est pas en mesure ou s'il n© veut pas pour des raisons quelconques se prononcer sur la question qui lui est soumiso. Et encore pa-raït-il que le nouveau texte de l'interprétation dont il est susceptible ne permettra pas au Conseil d'Etat de prononcer sur lo fond même do la question. Le dernier mot doit rester toujours au ministre. La qJus haute juridiction administrative est ainsi dessaisie au profit d'un membre du gouvernement, c'est-à-dire d'une instance purement politique de litiges qui auraient tout intérêt à être tranchés par un tribunal auquel les passions politiques doivent rester absolument étrangères. Les prompteurs de la défense laïquo ne sont d'ailleurs pas encore satisfaits. Ils se réservent encore pour le dernier _ attentat qu'il méditent contra la liberté d'enseignement. On va discuter prochainement le fameux projet en vertu duquel il sera intordit à tout le mondo d'ouvrir une école ou un établissement d'enseignement libre dans les localités de moins do 3,000 habitants. C'est le monopole déguisé, car enfin combien de localités y a-t-il en France où des écolea libres pourront fonctionner si cette loi est votée. Sur les 36,000 communes que compte le pays, lo nombre de celles qui ont plus de 3,000 habitants est plutôt restreint ot, dans "tons les cas, c'est surtout dans les villages que pourront sévir les maîtres d'école selon 1© cœur de M. Doumergue et qu'ils pourront essayer de déchristianiser ceux des enfants qui dans leur famille avaient reçu une éducation dont les sectaires ne veulent plus à aucun prix. Cet attentat-là sera-t-il commis encore après les autres P La chose malheureusement paraît trop probable en ce moment. — J. Joerg. Les votes de jeudi à la Chambre Au milieu de la confusion dans laquelle ont eu lieu jeudi les différents votes de la Chambre sur les amendements flamands, il a été très difficile de saisir exactement la portée de certaines dispositions et de s'expliquer ainai l'attitude prise par certains de nos amis do la droite. Nous croyons faire œuvre utile en récapitulant brièvement ici les votes émis de manière à éclairer exactement nos lecteurs sur La situation actuelle du débat. Premier vote. — La Chambre a commencé par adopter unanimement le principe que la langue maternelle serait la langue véhicula-ire de l'enseignement. Deuxième vote. — Elle a repoussé un amendement do MM. \ an Cauwelaert et Franck disant que lia langue véhiculaire serait la langue flamande dans les communes flamandes et le français dans les communes wallonnes. Troisième vote. — La Chambre s'étant ainsi prononcée avait à prendre attitude sur la question de la deuxième langue. MM. Franck, Van Cauwelaert et C. Huys-mans proposaient ici un amendement disant que l'enseignement de la deuxième langue pourrait commencer à partir du 3e degré (à 11 ans) mais que si des nécessités locales commandaient do débuter plus tôt un simple arrêté ministériel pouvait y autoriser les communes ot les comités scolaires. _ M. Destirée réclama la division et on vota sur la disposition qui interdit de commencer l'enseignement de la deuxième langue avant le 3o degré. Cette disposition fut rejetée. Dès lors, le reste de l'amendement tombait. Quatrième vote. — La Chambre était saisie d'un amendement de M. Nobols disant que « les communes étaient autorisée» à organiser l'enseignement de la deuxième langue ». M. Woeste proposait par amendement de dire: les commîmes ET LES ECOLES ADOPTEES ET ADOPTA BLES. Par suite d'une méprise due à l'extrême confusion régnant dans l'hémicycle, M. Van Cauwelaert et ses amis ont fait rejeter cet ameudement en votant avec toute la gauche, tandis que lo texte de M. Nobels était seiil voté. — A.u milieu du bruit, a déclaré M. Van Cauwelaert, mes amis et moi nous nous sommes imaginé que l'on votait l'alinéa disant que l'enseignement de la seconde langue serait organisé .de façon à ne pas compromettre l'étude api>rôfondio de La langue maternelle. Nous étions persuadés que l'amendement Woeste avait été adopté. Nous avons vu après coup qu'il y avait eu méprise de notre part et je le déclarerai dès demain *à la Chambre. L'esrreur sera d'ailleurs réparée au second vote. Cinquième vote. — Le dernier vote émis oar la Chambre concernait l'amendement Nobols disposant quo l'inspection veillera à ce que l'enseignement de lia seconde langue ne compromette pas l'enseignement de la première. Cet amendement laisse aussi aux pères le fîimille, d'accord avec les chefs J'écolé, le ïoi'n de désigner la langue dans laquelle se fera l'éducation" première de l'enfant. Cet amendement a été rejeté à 1 voix de majorité. La Chambre, en résumé, n'a donc décidé que deux choses: 1° Que la langue véhiculaire sera la langue maternelle; 2° Que les oommunes seront autorisées à organiser l'enseignement de lu seconde langue.On verra d'autre part que la discussion a oontmué faiac- Echos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Cercla a Le Gardénia ». — A i heure, à l'Hôtel 'erminus. ûéjeûner offert à M. Paul Hervîcu, de Académie française. F. E, A. B. -- A 8 heures et quart, en la gran.de aLle de l'Athénée, conférence par M. Paul Cor-tez : « La Nouvelle France ». COURS Berlitz sohool, 8, Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS carole Artistique. — De 10 à 4 heures, cxposl-ion d'Imageries populaires de la collection de 1. em. Van Heurck (ouverte Jusqu'au 29 janvier). Salie Forst. — Do 10 à 6 heures exposition d'œu--ro6 de -M. Edgard Wlethase (ouverte jusqu'au 8 janvier). -Salle Forst, (1er étage). — De 10 à 4 heures, ex-KxalUon lîjôrrt Smlth-Hald {ouverte jus(iu'au 2 ôvrier). Un vaillant nonagénaire Nous comptons aujourd'hui un nonagénaire de plus dans la personne d'un de nos con-îitoyens les plus sympathiques et dont nous iivons accoutumé de saluer la robuste santé, a démarche dégagée et la taille toujours correctement di'oite, au long do ses quoti-liennes flâneries dans les rues d'Anvers. . Nou3 avons nommé M. Gérard De Bruyn. Et c'est plaisir de souligner les étapes de sa >ello carrière. Il y a 48 ans qu'il participait à la fonda^-;ion d'un comité de visite et de secours aux ménages pauvres, lors de l'épidémie du choléra.Durant 3o ans, il a appartenu à la direction de l'institut des sourdes-muettes. Il fut aussi un des membres fondateurs do l'insti-but des sourds-muets. Durant 55 ans, il a fait partie de la fa-, brique de l'église St-André, où il occupa pen-i iant 40 ans les fonctions de secrétaire du esonseil de fabrique. Enfin, depuis 72 ans, il fait partie de l'administration d© la chapelle du St-Sacrement i l'église Notre-Dame. Il y a célébré successivement ses jubilés do 60, de 60 et de^ 70 ans comme maître de chapelle. Notons même lo fait particulièrement remarquable et peut-être unique qui marqua lo second do ces jubilés. Il fêtait on même temps sa 60e procession annuelle^ do la Fête-Dieu sous la toge traditionnelle; il n'en avait donc pas manqué un© seule depuis son entrée dans l'administration de l'antique chapelle. M. Gérard De Bruyn est commandeur de l'ordre de St-Grégoire-le-Grand, décoré^ de la croix civique d© Ire classe et de la médaille commémorative de Léopold IT. Nous lui présentons nos très cordiales félicitations et lui souhaitons de jouir durant do longues années encore de La belile sauté qu'il promenait toujours gaillardement et le sourire aux lèvres hier matin à la place de Meir par plusieurs degrés sous zéro. Ad multos annosl Les billets de cinq francs On a déclaré de nouveau on ces derniers temps quo dans certains milieux qu'en présence do l'importance toujours croissante du trafic des écus d'argent qui coûte cher au pays^ la Banque Nationale examinerait la possibilité de créer un billet de banque de cinq francs. Un journal libéral dément ce fait. On lui a déclaré d'abord quo l'Etat belge n'a absolu-mont rien à voir, en tant. qu'Etat dans le trafic indigne des pièces de cent sous ; tout le préjudice à en résulter est pour la Banque Nationale, qui a pour devoir de rapatrier ces écus. Dans 10 cas présent, elle paie en quelque sorte la rançon de son privilège. Mais, l'Etat mis à part, il n'est aucune-ment question de créer la coupure nouvelle ot pour d'excellentes raisons. La Légende du billet de cinq francs revient périodiquement sur le tapis.Or,depuis la guerre de 1870, il n'a plus jamais été question d< la création de ce billet. Il est évident, î prendre les choses au pire, que si un nou veau conflit de l'espèce devait éclater, oi réexaminerait la question, car il y aurait tou-intérêt, en pareil cas, à garder ses écus. Ei attendant cette éventualité qui, souhaitons le, ne se produira plus jamais, le bruit d< l'émission possible d'un biilet de cinq franc* est dépourvu de tout fondement. D'ailleurs ceux qui lancent inconsidérément ce brudl semblent oublier ou ignorent totalement que nous sommes sous l'empire d© l'Union latin* et que notre monnaie présente, en vertu d< ce fait, revêt un caractère international. I« problème n'est pas aussi facile à résoudre qu< les esprits simplistes se l'imaginent. Le train-bloc Grosse émotion hier à l'heure de la Bour se, au reçu d'une laconique dépêche annon çant que le train-bloc avait été en collisioi à Schaerbeek aveo im convoi de marchand! ses. Fort heureusement, les nouvelles ulté rieures étaient rassurances. La c catastro phe » annoncée n'avait fait quo doux bles sés et les dégâts étaient presqu'exclusivemon d'ordre matériel. L'administration aura évidemment à éta blir les causes d© l'accident. Dès à présent, on peut dire cependant qu si les choses se sont si bien passées, c'es à la construction spéciale du train-bloc, ; son poids, à la rigidté d'attelage de ses voi tures qu'on le doit. On blagu© volontiers c matériel particulier ; on prétond qu'on au litit pu en faire l'économie ot quô les voi tures du type habituel sont passablemen suffisantes pour les services qu'on demand à un train faisant du 90 à l'heure sur un-roie très encombrée de 44 km. de longueur. Lorsquo cependant un accident 6e produit on peut voir que 1© bloc sert vraiment quelque chose et qu'il est capable de résis ter à des épreuves qu© le matériel ordinair ne pourrait supporter. Plusieurs voyageurs qui s© trouvaient dan lo « sinistre » nous ont assuré que 1© cho avait été réellement très violent et qu'il avaient eu l'impression très nette que, n'eu été la construction spéciale, extrêmement ri .>ide du bloc, le premier wagon tout au moin, aurait été réduit en miettes. Or, c'est à pei no s'il a souffert... On voit dono que pour las trajets de grau de vitesse, les voitures spéciales lourdes trè solidement construites, attelées d'un© façoi rigide, présentent une incontestable utilit eb donnent au voyageur iui supplément d sécurité appréciable. L'hiver à Anvers Il fait froid à telle enseigne que les gen en rue ont des visages qui disent assez qu'ui chaud rayon de soleil ferait mieux leur af faire. Nous en avons toutefois pris notre parti cherchant tous les moyens connus pour nou mettre à l'abri des atteintes de cette température sibérienne. Les hommes—- les femmes surtout — on sorti leurs pelisses et leurs manteaux de foui' rures. La jeunesse consulte avec anxiété la bais se ou la hausse du mercure dans le thermo mètre, et Uw < vieux » reparient des belle parties ci anum sur ut i---- j- ^ue le souvenir des pique-mques, des balia- de les au grand air et des flirts fameux qui s en- rc suivirent. ,, .. Un vieux monsieur à lunettes ~ il y en m a toujours — profitera de l'occasion pour m placer la citation connue: te Glissez, mortels, n'appuyez pas. Et pour faire plaisir au vieux monsieur à ju bésioles, qui aime à causer, on lui laissera a rappeler que cette phrase constitue tout bon- Le nement Le dernier vers d'un délicieux qua- ir ferain que le poète Roy écrivait un jour en ii marge d'une gravure du XVille siècle, le- x présentant des patineurs. oi Oyez : P Sur lo mièvre cristal l'hiver conduit leur pas, n Le précipic© est sous la glace. Telle est de vos plaisirs la légère surface. Glissez, mortels, n'appuyez pas. Et tout le monde so récriera sur l'érudi- ( tion du vieux monsieur qui, intérieurement, sera content do son Larousse. ^ e: On patinera n Nous avions demandé l'autre jour pourquoi s< la Ville ne suivait pas l'exemple que lui don- e nait le Roi et ne mettait pas à la disposi- 2 tion des amateurs du patinage les étangs des li parcs. . , . , • . ' J1 Le Collège depuis y a songe et s est dit a qu'il n'y avait vraiment aucune • oonne_ rai- g son pour empêcher les contribuables de jouir g de commodités publiques entretenues avec leur aide financière. . , a La glace, scrupuleusement examine© par r 10 service technique, a 15 coniimètres d é- s paisseu'i*, ce qui veut dire pour celui qui I n'est pas né aux tropiques qu'il y a quatre d ou cinq jours au moins que le Collège eût pu accorder l'autorisation de patiner. rj A l'ancien pai'c, les étangs seront accès- r sibles au public à partir de co matin. Au parc des Rossignols, on ne patinea-a 1 qu'à partir de lundi matin, les expériences de s looping que .Tan Oliesîagers effectuera au- c jourd'hui et demain ne permettant pas d ad- 1 mettre le public au nouveau parc. c Les malencontreuses bottes do paille que l'on avait plantées le long des berges pour c empêcher la glace de se conglomérer dispa- i raîtrout dono et petits et grands îxjurront s à leur aise prendre leurs ébats sur la glace. Ce n'est pas trop tôt! Que l'on en profite donc pendant qu© le Bonhomme Hiver nous est encore favorable. ] ( ~ BRUXELLES i 1 —< ] Naissance prinoière. } Hier, matin la piiaioesse V ictor-iNapodéon, . née î>rincesse Cftémentine de Belgique, a don- , né le jour à un garçon. La mère ot 1 enfant se , portât bien. .. < Le prince nouveau-né portera le nom ce j Lorjis-Na.pdléon. ... 1 T> • lie ooraité politique plébiscitaire de Paris a j adressé le télégramme suivant au grince A ic- { lor-Napoléon : .. ." , . , «Le comité politique plébiscitaire, plein de joie en recevant l'hcuremse nouvelle de la naLS- : saiftee d'un fils de Votre Altesso Impériale, la , prie d'agréer ses respectueiLses félicitations. Que nos vœux aillent trouver sur cette terre d'exil, où son père a été jote, ce Napoléon, espoir de la démocratie française, gage de la grandeur nationale, héritier du plus grand nom dont puissevs'honorer La patrie ». Les souverains danois à Bruxelles. Nous avons dit quo le Roi et la Reine de Danemark rendraient uue visite officielle ,au printemps de cette année, à la Famille Royale, belge. Ils iront aussi chez le Roi d'Angle- 1 terre, ainsi qu'à la Cour de Hollande. Leurs Majestés danoises seront accompagnées par deux na vires de guerre, disent les journaux hollandais : ils ajoutent que l'ordre des visites est 1. Londres; 2, Bruxelfes; 3. La Haye. La Grande-Duchesse de Luxembourg La G'mnde-Duhesse do Luxembourg à son retour de Hollande, a. traversé, jeudi, la Beil- 4 gique. Partie de La Hâve à ?. h. 39 effile est arrivée à Binixefliles (Nord) à 6h.29. I/a jeune 1 souveraine est repartie aussitôt- par la moitié Osteude-BMe quittant la gare du Nord à | 6 h.35 pour arriver à Luxembourg à minuit 3. 1 La succession royale et la princesse Louiso ' Complétons rmfOrmation que nous avons 11 publiée, hier, touchant l'arrangement sùrve-1 nu entre le gouvernement beilge et la princesse» Louiso on disant que la princesse qui a dé- ' jà obtenu une somme de six miilîions, recevra 1 pour solde uue somme de oinq misions et de- 5 mi, dont un million lui ap}>artiei Lnent j>ei6on-; neÛement, la différence devant servir b. dé-5 ^intéresser les créanciers. INTERIEUR t Un parc national Le3 amis de la nature en Belgique, qui de-. viennent de plus en plus nombreux, deman-. dent l'érection de la région du Hérou et du . confluent des Ourthes en paie national. ^ C'est là une idée des plus heureuses. Réalisée, elle empêchera le projet do barrage, . combattu à outrance par la Ligue dos Amis d© la vallée d© l'Ourthe. 5 Une délégation de cette ligue, reçue récem-[ ment par M. Helleputte, a acquis la con-^ viction qu© le ministre de l'agriculture ne _ permettra jamais qu'au moyen d'un barra-^ ge, on puisse noyer les sites incomparables _ do cette partie si pittoresuqe du pays? dé-" fendue avec vailiane© par toutes les ligues t protectrices des sites. Nous sommes certains que ^ la Chambre > adopterait à l'unanimité la loi qui en ferait un parc national. J Un anniversaire journalistique. L'Association catholique de Mons organise ~ pour le 1er mars prochain une grande manifestation en vue de fêter le cinquantenaire s du « Hainaut » et son directeur, notre con-* frère Hadelin Desguin. l Une heureuse décision. La gaucho libérale vient de prendr© une ? décision qui, ospérous-le, sera suivie par tous les partis: olle désignera pour la discussion le chaque budget un ou plusieurs de ses membres qui centraliseront les critiques aux-I quelles le budget donne lieu et les expose-j ront à la Chambre au nom du groupe. 5 Déjà M. Crick, député d© Bruxelles, a été " désigné pour ce qui concerne le budget de la justice. Concours d'admission à ï'école militaire. Dans le but de soulager quelque peu le 5 programme des études a accomplir en l'espa-i ce d) deux années à l'Ecole militaire, I© mi- - nistro de la guerre, d'accord avec la direction do l'établissement, décida il y a deux , ans d'ajouter une épreuve de chimie et une b épreuve de physique à celles qui sont exigées - actufheme ; des candidats qui se présentent eu concours d'admission. Do cette façon, i fc devenait possii' do diminuer lo nombre, au- - jourd'hui tr considérable, de leçons affectées à l'Ecole militaire aux cours d© physi- - qu© et de chimie. C'est cette année que pour la première fois i ces nouvelles épreuves seront imposée». Mais s connaissances sur lesquelles elles porto- la . nt. On a bien dit qu'il s'agirait des « ele- cl u bnts s de ces deux branches scientifiques ; tra ais l'ampleur de cellcs-ci fait que le ter- Usa 0 « éléments » est déjà très vaste et sur- -n ut peut être compris de façon fort va- L able. , . . f"8 C'est pourtant dans moins do six mois, en tioi iilot que commencent les examens d'entrée poi l'Ecole militaire. Il y a en ce moment- dans for: 5 écoles régimentaires, aux cadets de Na- ur, dans tous les athénées, collèges et av« sbituts du pays, 250 à 400 Jeunes gens an- mu eux de savoir ce qu'ils doivent apprendre ger 1 fait d? physique et de chimie. Il serait Ru [us qu'urgent qu'on les en avisât. _ tai. I/O programme détaillé est en élaboration, ins dus a-t-on dit. Il importo qu'on le livre à la nblicité sans plus do retard. L'encombrement de notre raihvay. Nous avons dit il y a quelques jours que ç , département des chemins de. fer cherchait V01 s remèdes à apporter à la situation trou-Lé© de notre raihvay, qui s'aggrave de jour i jour, au point que par suite d encombre-isnt les transports effectués en petite vîtes-i par charge complète en service intérieur av. t mixte ont dû être supprimés les 22 et Lm 3 courants, à destination des stations de la on gn0 d'Arlon à Namur, ot devant passer par ^ onet, de même que ceux en provenance ou ^ destination de Châtelineau, Couillet-Monti- rn;. nies et des établissements raccordés a ces ^ Les causes principales de l'état de chose; < ctuel sont le manque de locomotives eb de lachinistes. Bon nombre de ce3 dei'niers, irtout des dépôts de Schaerbeek, Arlon et fcio k>net, se déclarent successivement malades, 'où suppression de trains. . , r la U en résulte tant pour les chemins de fer ^ ue i)our les commerçants des pertes jour-alières importantes. . , Ajoutons que l'interruption complète cle ^ i navigation fluviale par suite (lu gel pei-i s tant "a dirigé sur le chemin de fer une ^ uantité énorme do marchandises, prmcipa-?ment des matières pondéreuses, qui sont ^ 'habitude transportées par eau. . u0 Cette circonstance, dont_ 1 administration es chemins de fer n'est évidemment pas res- ^ on sable, contribue dans une très large me- ^ uro à l'encombrement de notre ra-ilway. La femme dans les services publics. 110 En Belgique ,sur 5.902 pei-soaines e.m,ployees iar l'Etat pour les services du télégraphe et lu téléphone, il v avait, Cn 1912, 825 femmes, l tiers qu'en 1911 ou n'ein comptait- que <68. i.a ; aéation du service des chèques et virements >o.»taux, on avril 1913, a fait entrer 33 fem- . nés dans ^administration spéc-ialement pour ^ 0 service dactylogi'aphkiue. En 1913 on comptait comme femmes em->loyées au ministère des postes, tcyl^graphes et nariaif, 353 sous-percepti*ices des postes, 768 ittaehees au téléphone, les 33 dactylographes lu service des chèques, 3 attachées au service le la ttiiarine, 53 commis d'ordre des télégna- (]c )l.(s 4 2 coaiimis d'ordre des postes. se L'expérience on ce qui concerne les rem- ]<> ne3 commis d'ordre, n'a pas été satisfaisante. ^ )n y a renoncé. _ . .T , „ bl Bu suite do la décision prise par Al. de lire- (-r jueville en février 1912, les femmes sont mise^ ai 1 tous les points do vue,.sur un pied d'égalité sj ivec leurs collègues masculins. la —>—< — e! EXTERIEUR L O—< Angleterre ti Le budget naval S1 LoncUcs, 22 janvier. — On assure quo le « jabineb est d'accord au sujet du budget de la r< narine qui sera déposé cette année ot que le v jrogrammo exposé par M.Winston Churchill, ^ m coure de la dernière session ne sera pas ' nodifié. Le cliiffre du budget sera de beau- ™ x>up supérieur à celui des budgets présentes >ar celui-ci. Le projet a reçu l'approbation :le tout lo ministère. Londres, 23 janvier. — Le « Daily News » rapporte q::o MM. Lloyd George et Winston rjhiivchill avaient conféré hier avant le con- ^ >eil de cabinet au suiet du budget de la ma- a line. On assure que leurs propositions furent l'approuvées ensuite par le cabinet. ^ Le « Daily News » ajoute que l'augmentation importante des dépenses clu budget de la c' mai*ine a amené un aceoi'd définitif de la trésorerie avec l'Amirauté en co qui concerne l'a- e venir ot qu'on peut s'attendre à une réduction ° considérable des dépenses navales en 1915- '■ 1916. M. Winston Churchill n'a i>as insisté c' pour qu'il soit construit de navires en rempla- t cernent des dreadnoughts canadiens^ et des tj dreaduoughts spéciaux pour la Méditerrai 11 née, en outre de3 bâtiments dont la construction assurerait à la flotte britannique une su- s périorité do 60 %, mais il a demandé et ob- v tenu que 4 quilles fussent posées en 1914-1915. L'accélaration des constructions, décidées l'année dernière, ne sera pas maiutenue entio- , renient. En tout cas il n'y aura i>as d'em- j prunt naval. Portugal Le conflit entre les deux chambres Lisbonne, 22 janvier. — M. Anselmo Xavier, au nom des sénateurs présents, fait l'élo--re clu président du Sénat pour la façon dont il a rempli sa mission auprès du Président de l< la République. U ajoute que le Sénat n'est Ç pas disposé à permettre que ses droits soient 1 méconnus. Lisbonne, 22 janvier. — La Chambre dis- v cute au milieu de l'agitation, une proposition ; tendant à convoquer lo Congrès pour l'a jour-nement du Parlement. La Chambre a adopté une proposition ten- I dant à la convocation immédiate du Congrès. La minorité a quittéia salle des séances en- c signe de protestation. Lo Congrès se réunira le 26 janvier. t Italie i UNE AFFAIRE DE CORRUPTION \ Plusieurs arrestations J Milan, 22 janvier. — Les journaux parient longuement d'une affaire de fo-urniture3 mi- x litaires, dans laquelle im certain nombre de c personnes seraient compromises pour corrup- | tion. Quelques arrestations ont été opérées. Un ancien employé d'une maison de fournitures aurait emporté en quittant la maison, ] un copie do lettres qui x>rouverait les eompro- c lissions de plusieuis hommes politiques. \ Un employé a été arrêté. < ( Les nouvelles à ce sujet doivent d'ailleurs ? être accueillies avec une grande réserve | Turquie ; Concession d'une voie ferréo Oonstantinople, 22 janvier. — Un iradé a { été promulgué autorisant la Porte à signer t avec lin groupe français, une convention ac- , cordant à ce groupo la concession d'une ligne . de chemin de fer à voie étroite, partant des j Dardanelles et allant à Edrcmid et à Smyrne. La longueur de cette ligne sera de 500 kilo-mètres. _ _ ] L-s trésor turc a reçu aujourd'hui 35 mil- ( lions de francs sur l'emprunt do 100 millions ( garanti par des bons du Trésor, qui lui a été consenti par une maison française de crédit. c RUSSIE ET TURQUIE c Les réformes arméniennes l Oonstantinople, 22 janvier. — La Porte c publie un communiqué opposant un démenti c forme* aux nouvôlies d'aprèa lesquels la-Je 'orto et lui aurait ciemanoe i auiu^iyn i délégué russe dans le Conseil d'adminis-îion de la dette ottomane et la. capata-t-ion des annuités restant dues sur Finalité de guerre. n déclare dans les cercles diplomatiques C à©s que la Russie insistera pour l'accepta-l intégrale de ses demandes concernant les îts restant en suspens relatifs aux rênes arméniennes. a i „ . uivant des informations sûres ia lorbo it accepté la représentation paritaire des iulmans et des chrétiens dans les conseils .éraux clés vilayefc-s do Van et cle Bitliis. La ïsie a déclaré renoncer au système égali- à •o pour le vilayet de Tivébizonde mais elle a ste pour les 4* autres vilayets. t] Russie 0 ANNIVERSAIRE DE LA REVOLUTION > L'agitation générale x Saint-Pétei-sbourg, 22 janvier. — L'anni- » aaire d© la journée du 9 janvier 1905 par » corporations ouvrières, quoique plus agité a > les années précédentes, n'a été inarqué d • aucun incident sérieux. Depuis deux u •rs des perquisitions suivies_ d'arrestations * lient été effectuées préventivement et les x portantes mesures d'ordre prises ce matin >: j assuré le maintien de l'ordre. L'agitation >: restée limitée aux quai-tiers inclustriels ? les ouvriers ont essayé d'organiser des > ni f estât ions qui ont été dispersées avant »■ 3 la foule ait pu gagner le centre de la e. ( 1 suivant les jouimaux plus de 100,000 ou- î ers ont fait grève. Les usiues sont gardées 1 Litairement. Une soixantaine d'arresta- i ns ont été opérées. La police s'est emparée drapeaux rouges portant l'inscription : « A < mémoire immortelle de ceux qui sont t-oin- ' i poui* la liberté. » \Ioscou, 2-2- janvier. — La tentative en vue ' organiser une grève à l'occasion de^l'anni- ' ■saire des manifestations do 1905 a échoué. ?,519 ouvriers seulement, soit 5 1/3 % de : is los ouvriers de Moscou, ont chômé. La is grande partie des grévistes appartien- ) iib aux usines métallurgiques et un certain ' mbi*o aux imprimeries. A. Varsovie 2,600 ouvriers de huit usines la ville et des faubourgs ont suspendu Le tvail pour la même raison. Saint-Pétersbourg, 23 janvier. — On an-nco officiellement c.uo le nombre des ou-iers qui ont abandonné lo travail hier s'élè: à 110,604. La police a arrêté 134 ouvriers i avaient chanté des refrains révolution-ires et s'étaient livrés à des manifestations >1entes. Des tentatives infructueuses ont été faites trois reprises différentes pour obtenir la se en liberté des manifestants air étés. Pour tenir en respect un groupe de 40 vriers, un agent de poiico a tiré un coup de. frolver. Personne du l'oste n'a été atteint. Contro la Finlande Saint-Pétersbourg, 23 janvier.— Le Conseil s ministres a décidé do soumettre au Con-il do l'Empire et à la Douma un projet de i relatif à l'acquisition et^ à la perte des oits de ooitoyen russe. En réalité cette ques-m, d'après la. législation actuelle, .n'est pas > la compétence de la Douma mais elle a, i point de vue politique, une importance con-iérable. Le projet intéressa même la Fin-nde et il sera soumis à l'examen de la Diète , clu Sénat firflandais. Serbie 9 prince héritier et M. Pasitch à St-Pétersbourg Belgrade, 23 janvier. Le princo héri-er Alexandre est accompagné par le prédent du Conseil, M. Pasitch, et par le chef; 3 la section politique aux affaires étrangè-is dans son voyago à St-Péters'oourg où_ il; i assister au baptême du fils de la prin-i «se Hélène, fille clu roi Pierre. Pendant; absence de M. Pasitch, l'intérim du minis-:ro des affaires étrangères sera assuré par-; \ Pathèu, ministre des finances. Etats-Unis Pour la protection des étrangers New-York, 23 janvier. — L'ancien prési-enb M. Tait parlant hier clans line réunion o la Société pour Ja paix a recommande u congrès de voter une loi donnant aux tri-unaux fédéraux la faculté de, punir sur le îrritoire de tout Etat les crimes commis mire des étrangers. M. Taffc a rappelé qu'entre les années 1811 b 1910, les autorités dos divers Etats ont îanqué à ce devoir de punir les coupables. L a ajouté qu© bien quo lo congrès votât es indemnités aux victimes, ces indemni-« en argent doivent être considérées plu-/t comme une mesure gracieuse que comme ne chose duo. M. Taft n'a iras pu trouvor, a-t-il dit, un ml cas où les auteurs d'outrages commis is-à-vis d'étrangers aient été punis. La crise balkanique «® © œ>—< GRECE ET BULGARIE Aucun incident ne s'est produit Athènes, 22 janvier. — On dément formel-mient qu'un incident se soit produit à Ixilar entre les membres de la commission mi-taire gréco-bulgare. Contrairement à une information de source iennoiso il est certain quo M. Venizelos se endra à Vienne aussitôt aprèe qu'il aura été Saint-Pétersbourg. EN ALBANIE smaïl Kemal et la commission de contrôle Valona, 22 janvier. — La commission du ontrôlo avait reçu il y a quelques jours une ceiara-tion d'Ismaïl Kemal disant qu'il était isçosé à donner sa démission. Aujourd'hui avité par les commissaires à mettre son pro-it à exécution Ismaïl Kenial a remis s« oivoirs à la oommission du contrôle afin de «livrer l'Albanie des désordres et d'obtenii our elle un gouvernement unique. Procès-verbal a été établi puis signé par les ministres et les membres do la commission u contrôle. .a commission de contrôle assurerait le pouvoir _ Valona, 23 janvier. — Après qu'Ismai lemal Boy eut remis les pouvoirs aux maini le la commission de contrôle représentanl 03 six grandes puissances, celle-ci a applau-li à cet acte de sain patriotisme accompl >a-r Ismail Kemal Bey ot a déclaré assumei es pouvoirs qui lui étaient remis et lo gou-ernement de l'Albanie. Après la lecture di >rocès-verbal, lo cabinet a été déclaré dis-ous.Fovzi Bey, ancien ministre do l'intérieur t. été chargé d'assumer la direction géué aie des affaires du gouvernement do Valo-îa. Il sera secondé par les anciens minis-res qui sont nommés directeurs pour les dif-érents services. Lee autorités de Berat et d'Elbassam ont té priées télégraphiquement de reconnaître rovzi Bey comme leur supérieur direct. Le [émission d'Ismail Kemal Bey a produit une xcellente impression. Valona, 23 janvier. — La commission de ontrôle par l'entremise de Mufid bey, spé-ialement envoyé à cet effet à Durazzo, s'ef orço d'obtenir également d'Essad Pachî u'il se démette du pouvoir. Celui-ci seraii iisposé à accepter, mais sous certaines ré eryet» LETTRES DE PARIS orrespondance particulière de la «Métropole» a eedéfense laïque» à la Chambre. — illustration définitive de l'esprit «neutre» de nos maîtres. — Ce que la presse «répubU» caines» approuve, en fait,après 5a Cnam.jre» Paris, 21 janvier..' La presse «républicaine», — j'entendra colle (laquelle los sectaires du Cabmet et leur* mis donnent ce nom, — fiait au projet le loi e cléfeir-;e laïque voté par la Chambre un ~^ic~ à-s fliii n'a rien pour nous étonnei'.^ «Bon travail»; écrit «l'Homme libie>:. -Ce serait une puérilité de croiie e^ue, pour avoir voté vingt-quatre articles de loi, la Chanibre a iiiift à l'abri de tout© atteinte l'école 'laïquo. Céi'le-ci restera, comme auparavant,lo ciiamp do batabMe où les forces vives du présent et ■les résistances du pa^sé j e livreront les plus rudes assaut». Terrain d'élection pour toute eut reprise de domination, le cerveau de l'enfant- est le gage que voudront toujours s'assurer d'abord ceux qui conçoivent l'éclaca-ihui lion i>as comime imo entxeprise d'affran-chissement et de solidarité, mais comme une main mir-o sur îos générations qui so succèdent.On ne saurait épilogues avec im puis co-ni-iley cynisme sur les débats qui ont procédé, u Palais-Boui'bon, le vote du projet dont M. ,'Lviani a pcairsuivi et obtenu finalement, u tne grosse majorité, l'adoption. La majorité a montré avec un ensemble touillant que, pour elle, en effet, le cerveau de 'enfant est le «terrain d'élection» tur lequal ,llo entend asseoir pour longtemps sa domi-îation. S'il nous était resté là-dessus quelque loute, il aurait suffi, ces jours-ci, d'al'Iei* assis-:er aux séances cle la Chambre des Député* jour nous af franchir tout de bon. Lrs débats, en effet, n'ont cessé d'ébro do ninés, comme a-ux plus mauvais jours de» dis-;ussions sur la loi de Séj»aration et la loi d« [ Dévolution », par un évident parti-pris, qui éclatait à tout moment, — et que mémo par-rois io président, discrètement, dut rappeler 1 la pudeur. L'argument siuprême, invoqué par .l'impatience de ia Gauche contre les nieil* leures raisons cle la Droite et même du Cen» bre a été, tout le temps, cet insolent appel i «Aux l'oix», qui fait, à lui tout seul, clans :1'aussi graves circonstances, la démonstration io l'absurdité du système qui se résume en [>ès deux mots. Les motions les plus sensée^ le3 arguments les plus prebants, les objections le plus profondes finissent liai* n'avoir plue aucun sens plausible dans un milieu où il suffit, pour y répondre, d'appeler «aux voix» les comparées dont le nombre a raison d'avance contre l'évidence du droit, du bon sons et de l'équité. C'est de oe sentiment déprimant qu'ont dû recueillir, par exemple, de tout ce qu'ils ont entendu, ceux qui ont assiste à l'avant-dernière séance. H s'agissait de manuels. M. Henri Fougère proposait un amendement_ portant qu'on no pourrait soumettre au choix do3 commissions départementales que les livres ou manuels qui auraient obtenu ie visa d'une cornm*s.Mon centrale siégeant à Paria et composée ainsi qu'il suit : 3 délégués de l'Académie fran» ça-ise devs sciences moa'ales et politiques^ 2 délégués d© la Sorbonno, 2 délégués au Collège de France^ 1 délégué de la Faculté cle J>roit, 2 délégués du Conseil supérieur de l'Instruction publique et 3 délégués du ministre. Rien no devait paraître a priori pifus oapablo aussi de désaiiner les ciàtiquea éventuelles contre les manuels scolaires, que l'adoption d'un* mesure qui en assurerait ainsi rexa-men sé^ rieux par des comj>étonce3 certaines. M. Vil* viani n'a eu à répondre qu'un mot : «Laisses la responsabilité où est l'autorité», et 439 députés contre 11 > ont rejeté l'amendement. Mais l'autorité, justement, en matière uni ve rai taire, c'est bien à l'Université, et noi pas. a u. G ou vemement, qu'il convient de la ro-oonnaître. Pourquoi, en retournant la for mule fâcheuse de M. René Viviani, don-* nerait-on pas à ceux qui ont l'autorité l'occasion et l'honneur do i'exercer, en res-ponsa^ bles? MM. do Ramel et Ïjefebvre chi Prey. inspirés par ce sentiment, présentaient un ameri-i . dement instituant dains cliaque ressort acadé, miquo un conseil régional de l'enseignement primaire chargé do reviser et d'arrêter 14 choix des manuels, et de statuer sur les réclamations des pères do famille et sur les plaintes relatives à l'enseignement. Ils citaient à l'appui do leur proposition, un article récent eu aTempS'î. artide dont Fiauteur reconnaissait expressément — o'ost tout simple, mais o est s? rare! — que «dans un régime républicain, l'Etat, r instituteur et la faunïle doivent posséder également des garanti©? au sujet de L'é^ cole»,... et constatait, tout au contraire que, «actueliement tout est réservé au maître efc au maître seul...» L'amendement tenait fort bien ; il était fort bien défendu ; do plus, il paraissait donnea* satisfaction à M. René Vi* viani, par la jonction qu'il proposait de l'an» torité et de la responsabilité» en tenant comp^ to par surcroît des convenance^ régionales. Hélas l voter cet amendement, c'était ôtej du coup aux préfets départementaux, tout® occasion d'ingérence dans l'école et dans les conflits qui ont pour théâtre i'éoale. Aussi, M. Viviani, s© défendant de 6e «laisser çagner par la séduction de la parole», adjurai-t-il^xjur, toute réponse, «la imt-jorité aépublioaine», de repousser l'amendement. Et l'amendement fut repe>ussé . Où ro.reiHr- i>erça sur tout, des politiciens qui menaient ce honteux débat, ce fut peut-être k l'occasion d'un amendement présenté par M. Lofas, amendement tendant, dans le cas de réclamation relative à la neutralité scolaire, à substituer à la juridiction exceptionnelle d« ministre cetlle du naturel organe de l'Instruction publique : le conseil départemental. Incontinent, M. Buisson, président de J;a commission, de 6'écrier, scan-daiisé: «89 juridictions au lieu d'une!» lia réplique était de rigueur : — , M. Buisson, fit observer du tac au tao M. Lefas, c'est exactement comme si vous m« disiez epi'en France il faut supprimer les tribunaux civils et fairo juger tous les citoyen! par le pouvoir central, par le ministre de 1» -Justice, parce qu'il y a un tribunal civil p.r arrondissement, ce qui en fait bien plus de 89(3. Impossible, peut-il sembler, de se tirer du mauvais pas ou M. Buisson s'était- mis? En vain, pourtant, M. Lefas développe-1-il sa pensée: en vain démontre-t-ii l'avantage qu'il v aurait à préférer à la ^(centralisation excessive aux mains d'un fonctionnaire instable par* définition 'e ministre), l'élaboration d'une jui'Lsprudence stable et soustraite aux agitations de la politique de parti. En vain, lémontre-t-il quo, puisque îa neutralité scolaire n'a été ckTinie nulle pai-t drns un texte do loi, ii faut so gai-der do confier Pinterpré» ta tion de es mot, en plein conflit, à un agent" rmlitiq ie du Parlement. En vain,en réclamant 'a «neutralité bienveillante», fait-il i\r.oar-quoi' qu'apr ès tout «nous demandons, en^som-me, le régime que l'on veut bien faire à nos sujets maliométans, en Algérie, en Tunwie et %u Maroc», et que cette neutralité-là ne petrl ôtre assurée, on auenin cas, par le maintien le la juridiction extraordinaire^ actuelle. M. T'ené Viviani, tout en reconnaissant que la (neutralité n'est pas exprimée dans un texte légal», et sans nier, d'ailleurs, que lo ministre ne soit un liomme politique, prétend garder !>our lui tout seul le droit exorbitant d'être iugo do tout conflit en matière de neutralité. Et,' à l'aopui de cette prétention incrroyableL il n^lèÉPie qu'un «.r^umont : c'est qu'il né

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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