La Métropole

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26 augustus 1914
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s.n. 1914, 26 Augustus. La Métropole. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b56d21sf84/
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|2ie Année " " [SJo 236 LA MÉTROPOLE EDITION DU MATIN ' 5 centimes 1 le ni Mercredi 26 août 1914 LA GUERRE ta bataille sous Malines Les Allemands reietés sur Vilvorde ; iUMVEns 3LiuA. NUIT; ItoÉat sons Malines La ville bombardée jlaKuea, 25 août. — Depuis quelques jours patrouilles de uMans avaient été rcmar-lttÉes aux environs de Malines ; surtout aux j- prirons de Hombeek, Weerde, Eppeghem it flofstade et les villages des environs. Ces patrauiBes se sent toujours avancées vers La Slede .Malines. Chaque fois elles furent mises en déroute avec des partes sensibles. Lnndi soir, Malines fut informé qu'un fort détachement de troupes allemandes était campe entre Sempst et Hofstade. La force armée d'Anvers s'est dirigée sur MaUines vers iee dits endroits. A ô 1/2 heures du matin de fortes détonations de canon se firent entendre du côté des Allemands qui avaient pris position au-delà du canal de Louvain au sud de Malines, entre» les villages de Sempst et Hofstade. Les troupes belges qui avaient déjà ^ pris position à cet endroit ripostèrent avec énergie. Les Allemands avaient pointé sur la tour de StrRombaud qui fut endommagée, mais légèrement. Six bombes tombèrent sur le toit de l'éçîi&e. Environs deux cents maisons furent fortement endommagées. Les^ toits furent rasés. Deux personnes alitées furent Tb combat acharné eut lieu et nos vaillants soldats parvinrent à refouler l'ennemi: vera Bruxelles. Les pertes sont grandes des doux cctés. Vers 9 heures et demie du matin les détonations avaient n peu près complète ment cessé. Les ravages causés à la plie sont eraïuh. On dit que les Allemands étaient pins âeffiÀ00. TTn canon a été pris par les BeJ;|3S. ( H avas-ïteuter. ^ [§s Allemands enveloppés Malines, 25 août, 4 heures soir (De notre envoyé spécial). — Le bombardement de Malines a commencé ce matin à 5 heures. Un projectile a effleuré la tour d# St-Rombaut, un antre est tombé à 1 mètre 50 de la tour et un troisième soir l'archevêché. Les dégâts ne sont pas considérables. Le "Roi était à X. Ce matin le quartîer-. général a quitté Anvers. Los troupes beiges ont délogé les Allemand qui se trouvaient dans la propriété de M. Grisar-ïtagheno, à Sempst. À 6 heures du soir on entend le canon dans le direction d'Eiewyt. Les Allemands ont été enveloppés aujourd'hui dans le bois de Buggenhout qui se trouve aux confins des trois provinces. Détails sur le combat Malines,. 25 août. — (De notre envoyé spécial). — L'attaque a commencé peu après quatre heures dn matin. Les régiments allemands,composée de troupes fraîches,s'étaient fortement retranchés vers Seanpst et Eppeghem au nord de Malines, derrière la Senne. Les envahisseurs avaient contraint tous les paysans des vif?âges environnantes et jusqu'à des habitants do Vilvorde, à creuser leurs I tranchées, consolidées à l'aide de troncs d'arbres et de différents matériaux, derrière les-queUc-a s'abritaient des mitrailleuses et une nombreuse artillerie. Pourtant, dans la matinée, ils durent recu-îar sous le feu de notre artillerie et de nos I troupes, et la bataille se poursuivit dans la | direction de Vilvorde. Elle a duré toute la I journée, et, à la fin de l'après-midi on enten-| dait encore la canonnade à Malines. Mais on annonçait alors que les Allemands avaient été Irejôtéî sur Bruxelles. Retour de blessés "Un convoi de blessés est arrivé hier soir ici. Parmi eux, il y avait un officier eb plusieurs souMrfficiers, ainsi que trois Allemands. Le plupart sont légèrement atteints d'éclat* d'obus et de shrapnela, et pouvaient marcher, un pou péniblement, il est vrai. Ils avaicnl été pansés sommairement à Malines avani d'être expédiés ici, où on les a dirigés sur les hôpitaux St-Camilile, Ste-Elisabeth et Stuy venbeïg. A OSTENDE De notre envoyé spécial : La ville est en ce moment très calme e vs\ pleine paix. Les grands hôtels et le grands magasins sont fermés et clôturés com me pour l'hiver. Les Liégeois et les Bruxellois sont en gran ■de majorité et lorsque samedi une proç&urifl tion du bourgmestre invitait au calme, de rassemblements s* sont formés. Les réfugiés sono logés notamment dans le cabines de bain sur,, la plage. La plage d'OsUnde Phare, où tout es retiré, sert pour les bains libres. On y voi évoluer journellenient d'o^ux hydroplanes ar gjlais. ^ Las Thermes sont transformés en hôpital t'es blessés ont été dirigés sur Dunkerqu* sauf les tuberculeux. La matfte d'Ostende-Douvres circule toi jours régulièrement. La Circulation en aut '«et interdite. Un triste incident s'est produit sur la plag parmi lo personnel anglais des hydros. U jeune homme, plaisantant, révoiver au poing menaça son camarade en disant : « Si tu ( un Allemand, je te tue !» et le coup part» abattant son camarade ! , A Ostande les_ bruits le plus stnpides ( ™ plus odieux circulent parmi la foule in wcue. On dit que le Roi est parti, que ■lape s'est suicidé (sic) parce qu'il avait doi 2 milliards aux Allemands, qu'un oui avait, lâché ses pigons, etc. Mais que voulez-vous, faute de nouvel pi';-'les mauvaises langues se donne* Hors-cours ] ABRUXELLES Londres, 24 août. — Le correspondant du «Daily Telegrapht télégraphie d'Ostende qu'il n'y a plus que 10,000 Allemands à Bruxelles. Le gouverneur militaire est le général comte von Arnim. Un nombre incalculable de voitures d'ambulance, de matériel télégraphique, de camions automobiles surchargés de bagages d'officiers, dont nombre de coffres, ont traversé la ville. Plus de 250 canons ont passé à Waterloo.Dès leur arrivée à Bruxelles, les Allemands ont établi une ligne téléphonique entre l'hôtel de ville et le quartier des officiers établi à l'hôtel Cosmopolite, place Rogier. Cette ligne est accrochée aux réverbères et a été installée en trente minutes. Une antenne de T. S. F. a en outre été élevée sur le plateau de Koeketberg. La bourse et la poste centrale hébergent de» trompes. Des lits de camp y ont été placés. Le « Journal de Bruxeîtes » a pu annoncer encore la proclamation du bourgmestre et la mort du Pape. Après 9 heures du soir toute circulation est intei-<iite en ville. A Denderleeuw les Allemands ont fait sauter le pont du chemin de fer et la gare, parce que, disaient-ils, la population les avait nargués (? 1) Cinq habitants ont été fusillés sans l'ombre d'un motif. A HAEREN REQUISITION D'ESSENCE Haeren, on le sait, gros centre industriel et d'une grande importance pour les locomotions mécaniques, puisqu'il s'y trouve deux grosses usines d'essence, devait recevoir La visite des Allemands. Et de fait, dimanche matin, une dizaine d'autos attemiandes de 50 à 100 chevaux et des « poids lourds » prenaient la route de Vilvorde. Voitures véhiculant l'état-major assurément-, car de nombreux officiers les occupaient.Nous avons vu là des fûte de 100 litres, au nombre d'une cinquantaine, attendant leur installation sur la carrosserie des lourds véhicules, pendant qu'à grands renforts de bidons de 10 litres, emmenés par de pesante chauffeurs, les réservoirs à essence s'emplissaient.Et la horde envahissante pourra., grâce à l'appoint, de l'essence bellge, continuer sa tournée dévastatrice 1 En Flandre La chasse aux fuyards Bruges, 25 août, 15 h. —■ Après un malentendu, la garde civique de Bruges a repris bravement son service. EBle coopère dans les •environs de la "ville au service rempli par la gendarmerie. Le bruit qui a couru que le notaire Flamand aérait fusillé est démenti, lî a été transféré .de Bruges à Dunkerque avec les prisonniers do guerre et 300 personnes suspectes.Ce matin, une troupe de 155 uh'îans ayant camné hier à Thourout a été surprise entre Leffmghe-Echteghem et 1e pont de Snaes-kèrke par 90 gendarmes embusqués derrière les fossés et les maisons. La bajyle ennemie fut prise entre deux feux et décônée. Quatre automobiles firent la chasse à une vingtaine de fuyards dont la plupart furent tués et blessés. Quatre seulement échappèrent.Quatre gendarmes furent tués. Une autre troupe d'une centaine d'homme? i <«t signalée aujourd'hui dans les environs de Thourout. La garde civique On annonce que la garde civique de Loke-ren, Saint-Nicolas, de Termonde, d'Ostende vient d'être réorganisée. A LUERRE Le notre envoyé spécial : t Lierre est rempli de troupes et il y règnt 3 une animation extraordinaire. Lgs hommes sont prêts à marcher. La population de Lierre se montre absolument patriote et les soldats sont vraiment choyés. Les enfants circulent le long dei s colonnes porteurs de tartines et les onrenl aux soldats reconnaissants. s Lierre a reçu beaucoup de réfugiés. Tou: ont été admirablement accueilis. Ceux-ci s< j. trouvaient au m lieu das troupes rentram j. ayant apporté avec eux les objets les pèu; divers, conduisant des charrettes,, des bœufs des cochons, qu'il? offraient en vente mêm< pour 5 francs, préiéwi.nt o«kv diraient-ils qui d'rshaffidonner le bét-asl à l'ennemi. ' Dans les rues sur le bord des seuils les sol d-ats causant et dorment. Les artilleurs couchent sur leurs canons. 0 Dans les cafés, on offre aux soldats la bien à 5 centimes 1© grand veapre. Le dépôt es 0 rempli d'objets nulitaiîes attercands de toute n sortes ramassés sur les champs de bataille. Nous y avons vu une capote de soldiat telle * ment rempèie de sang coagulé que la capot-se peut tenir debout! ? La nier du Mord est libre é Le consul général d'Angleterre nous rai » savoir que fei mer du Nord est libre. En oon -t séquence le mouvement d'entrée et de sorti des navires anglais est rétabli à Anvers, i L'ambassadeur d'Italie ! quitte Berlin ? ; ( Rome, 25 août. — L'ambassadeur Bollati •artit matinée (de?) Berlin. I (Texte fidèle) (Havas) Les Russes continuent à envahir la Prusse orientale' et la Oalioië Saint-Pétersbourg, 25 août. — Le généralissime annonce officieRement que l'invasion russe dans la Prusse orientale et dans la Ga-licde continuait le 23 août sur un large firont. Plus d'Autrichiens en Serbie Nisch, 25 août. — (Officiel). —Les Serbes réoccupèrent Hyer-Cliravatz et rejetèrent les Autrichiens au-delà de la Save. Tout lo territoire serbe est débarrassé des Autrichiens qui commirent de nombreux actes de sauvagerie. Vol avec préméditation Les Allemands préparaient l'invasion de ia Belgique depuis juin I9!4 M. P.-J. De Bruine Pîoos Yan Amstel écrit dans le «Telegraaf» d'Amsterdam du 18 juin ( Avond'biad, eerste blad) ces lignes vraiment symptomatiques : « Ainsi qu'il appert maintenant, l'Allemagne n'a ,pas pu digérer sa défaite politique d Agadir'. A ce moment, on n'osa entreprendre la guerre, parce qu'on ne se sentait pas assez fort devant la France et l'Angleterre unies. Il n'y avait donc qu'à céder, mais céder n'était que reculer pour mieux sauter. » C'est do cette époque que date l'énorme extension de l'armée allemande. » 1/9 fort hoEandais de Flessingue fut un des facteurs pour écarter les Anglais d'Anvers. Avec ce fort, l'Angleterre ne ^pouvait évidemment violer notre neutralité ( r1). Oar, que l'Allemagne a-vait depuis longtemps l'intention de lo faire cela doit être parfaitement évident aujourd'hui. » En juifiet dernier deux messieurs hollandais entreprirent un voyage à bicyclette par Liège sur Strasbourg et de là à Heideïberg. De Heioeiberg ils revinrent en Hollande, viâ Aix-la-Ohapelle et ^taestricht vers Amsterdam.» Or, au cours de ce voyage ils remarquèrent, avec stupéfaction qu'aussitôt qu'ils furent arrivés en Alsace, ils rencontrèrent con-tinueflloiment, à partir des frontières jusqu'à Heidedburg de grands détachements de troupes ils n'en rattrapèrent aucune sur tout le parcours. » El y avait donc déjà à ce moment un fort déplacement de troupes vers la frontière française, et do Heidelberg à la frontière belge fls virent le contraire. Incessamment ils rattrapèrent des détachements de troupes allemande» sans voir venir aucun soldat à leur rencontre. * Sur cette voie, donc, l'Allemagne s'occupait à déplacer des troupes vers 1a frontière belge. . » Ce fait caractéristique fut naturellement remarqué, mais qui pensait à ce moment à la peu erre, qui pensait a une attaque contre la Belgique? Personne, naturellement. _ » On trouva la chose étrange, mais on ne comprit pas. Aujourd'hui, on comprend d'autant mieux. n A ce moment, il n'y avait pas encore de conflit austro-serbe. Et cependant la Franc# et la Belgique étaient déjà menacées...» Peut-on établir plus nettement l'odieuse préméditation d'Attila II et démolir avec plus de force les vagues mensonges qui servent aux ; Prussiens pour «excuser» leur ignoble agression?La noblesse belge On a noté avec une satisfaction légitime ; que la noblesse bodge avait été des premières ; à fournir à l'armée des volontaires. Noue avens dît tout de suite que nous ne , considérions pas ce fais oomrne extraordinaire. i Tous les Beiges font en ce moment leur de s voir. Mais on peut compter déjà nombre d* nobles morts au champ d'honneur. Notre no-bkçse a donc toujours pour devise «Noblesse obiigea. On a raconté la mort héroïque du Meute; • nant de cavalerie comte van der Burgh, qui - a versé son sang dans un ooanbat de cavalerie. : Plusieurs do nos hommes avaient mis pied è terre pour décharger leur carabine contre des . dragons allemand» ; une mift-raffieuse avani i até mise en batterie Kfca retrait^ s'imposa, ei li> peloton du lieutenant van der Burah fui chargé de la couvrir. A oo moment, le lieute rient reçut deux balles dans la jambe ; il n'er continua pas moins de conmiand'er. Puis le cartouches vinrent à r^anquer; il donna le trois o* quatre cartouches qui lui restaienr à l'un de ses hommes. Et à ce moment, tou t jours debout, faee à l'ennens^ il reçut en - [plein cœur une balle de mitrailleuse. Il tombi ' | tout d'une pièce sur le soi pour lequel il ve Inait de s» battre w courateiusenient- L'attaque jî zeppelin! )o( ' 1 Hommage à la population ; d'Anvers < C'eert. aveo une fierté légitime que nous h iregistrona l'attitude admirable de la popu- f ution d'Anvers la vrai^ — après les événe- ^ jenite douloureux de la dernière nuit. s Pas la moindre panique ne s'est manifes- 1 ^e. Après le premier moment _ d'émotion c Selle et justifiée, la ville s'est immédiate- I lent ressaisie donnant ia mesure d'un oou-a.ge civique impressionnant. 1 N'étaient les propos malveillants que noip f vona signalé hier et qui, si on n en tarit i as la souixe, pourront à la longue, avoir sur \ masse l'action que l'on recherche certaine- 1 aent, noua n'aurions à enregistrer qu'une ■ eule chose : une accentuation de l'exécration ' ontre les Allemands. Anvers, boulevard de la défense nationale, 1 oanprena son devoir. Il importe que le gouverneur militaire ait erriètre lui 1 appui moral de la population ivile. Anvers l'a compris. Vive Anvers, vivent les Anversois, Vive 1 % Belgique I Combien de bombes ? Il appert maintenant que le Zeppelin qui a wuasé sur notre ville mardi matin a lancé dix >ambes. La quatrième serait tombée dans un ardin de la rue de Moy, 14, renversant des a un» mais ne causant que des dégâts maté-iels.L'examen attentif des endroits où sont ambés les bombes indique que les Allemands >nt préparé' avec soin leur agression et qu'ilis avaient drigé la trajeotoii o de leur navire au-lessus de la ville de façon à frapper le palais le justice, la Banque, le Grand Hôtel, le Jalais royal, la Minerva et peut-être la îourse. L'équidistanoe des points frappes nontre que les projectile*» ont été lancés par in appareil automatique déclanché à des in-/ervalfes égaux par un levier ad-hoc. Bien entendu, cette agression a complètement échoué et elle échouera toujours. A la 1 auteur à laquelle a nécessairement dû opé--er le Zepi>elin il y a tout au plus une chance fur mille qu'un projectile -.touche un endroit -epérél Tout ce que le6 vaillants soldats d'Attila II ynt réussi à faire, c'est de tuer quelques femmes. Comme résultat, c'eprt plutôt maigre et d Berlin illumine à cette occasion, c'est qu'il 5©t facile à contenter! Les petits princes Les petite princes Léopold et Charles de Belgique, accompagnés de leur précepteur, ^e sont rendus hier matin aux différents endroits où les bombes sont tombées. La foule, sur le passage des enfants royaux. 6e découvrait respectueusement. D'autre part, la Reine, accompagnée du lieutenant général Jnngbluth, s'est rendue sur différents points de la ville où les projectiles sont tombé?. Sa Majesté s'est inîormée du sort des victimes. M. Helleputte, ministre des travaux publics. le baron Gaston van de Werve et de Schiide, gouverneur de la province, et M. De Vos, bourgmestre ont visité toutes les places endommagées et ont fait prendre les mesures nécessaires. Contre les Zeppelins COMMUNICATION A LA POPULATION Le Lieutenant-général Du four, gouverneur militaire prie le Bourgmestre d donner des ordres défendant à la population de se rendre à la plaine Wiryck, où elle s'expose à toutes sortes de dangers. ^ . Il fait également 'inviter les propriétaires des établissements pourvus de lampes électriques ou autres et travaillant la nuit, a placer de grands abat-jour. Anvers, le 25 août 1914. Le Bourgmestre, J. DE VOS Peut-on tirer dessus ? Nous recevons la lettre suivante: Monsieur le Directeur d© la « Métropole », Je me permets d'attirer votre attention sur certaines conséquences des assassinats de cette nuit. , Il «et défendu aux populations bourgeoises de se mêQer à U lutte entre les années ; si un soul de nos citoyens tire un coup de fusil cela suffit aux yeux de l'Allemagne à excuser les pires représailles. Mais le cas qui nous occupe est tout dînèrent en ce qu'on massacre sans aucun motif nos populations. En effet nul ne peut prétendre que la population anversoise ait de quelque manière que ce soit donné prétexte à l'ennemi. Seraitïl permis à un Anversois de tirer sur les Zeppelins P Dans l'affirmative, je me promets, la première fois qu'il se montrera, de lui envoyer queloues balles bien ajustées. Trouvés ica, Monsieur le Directeur l'assurance de ma considération. _ Comte du Bois d'Aissoh*. Le Zeppeiin à Lierre Le destroyer aérien qui a causé dans notre ville les dégâts que l'on sait, a été aperçi à Lierre dans le courant de la nuit de lund à mardi. Les habitants ont parfaitement en tendu les ronflements de ses puissants mo teurs. Les bombes La plupart des bombes jetées par le Zep peîin devaient être des engins de dimensions Un de nos abonnés a ramassé chez lui ui morceau de l'orifice cylindrique d'une de; bombes et une partie d'une dec anses qui de v ai eut servir à le lancer pas dessus bord. Le morceau de 1J orifice représente à pei près le sixième de cette pièce. Ceîle-cd éhaz ijJetce à l'intérieur et à rexbériéur et meeu rait 20 oentimèti-es do diamètre extérieur. Le morceau seul pèse 1 kilo 800 gramme et mesure 10 centimètres d'épaisseur. A « base on voit nettement l'attache du corps d 'a bombe qui a dû avoir, à en juger d'aprè les dimensions du morceau, 40 à 50 centimè très de diamètre. Notre abonné se promet d'employer oe dé bris comme presse-papier dan» son bureai commercial et après la guerre, de le montre ■ aux agents allemands qui pourraient avoi l'audace do se présenter chez lui en lent disant : i — Nous ne venions plus avoir aucun rap port aveo les lâches qui nous ont fait 1 guerre en précipitant sur une ville paieibl et qui avait toujours si bien aceuoiUis de engins meurtrier» dont voici on morceau. E ■ maintenant, voici la porte 1 Notre abonné convie tous ceux — et ils son nombreux ! — oai ont reoueiHi des morceau: ees bombes lancée» sur Anvers le 25 août 914 par les brutes aux ordres d'Attila II, 'en raine autant. Nous ne pouvons que l'approuver 1 Invers dans l'ombre Comme la «Métropole» seule l'a annoncé ès hier midi, l'administration militaire s pru i décision de faire éteindre l«e lumi&ree à L.nvers dès hier soir^ à 8 heures. Cette mesure a évidemment pour but d'évi-OT de donner à l'ennemi des indications de epère aux Zeppelin qui pourraient encore Mire des incursions nocturnes sur Anvers. Elle n'éviter* pas que lee dirigeables eune-îis ne puissent reconnaître l'emplacement 'Anvers, puisque même si un millier de ré-erbère8 seulement restent allumés cela suffit our indiquer cet emplacement mais les ré-eTbères restés allumés ont été choisis de teue orte qu'ils soient uniformément répartis sur a ville, de façon à éviter qu'on puisse en déluire la topographie et repérer les bâtiments mblics qui «attirent» les bombes. Les habitants de notre ville, quoique prévenus de cette mesure, par des patrouilles de nendarmes et des avertissements de la police, 'urent quelque peu désorientés. A la sortie des offices des églises, les fidèles îâtaient le pas pour regagner leur logis.Oett-e :uite dans 1 obscurité de la ville avait quelque fhose de lugubre et d'impressionnant. , Les uns attendaient les tram», mais ceux-ci, :ornme de juste, avaient cessé de rouler. Le8 patrouilles de gendarmes invitaient la population à rentrer ae suite dans les habitations et elle ne se fit guère prier. Dans les faubourgs, cependant, les gens >rop nombreux dans les rue», avaient peine a îomprendre l'excellence de la mesure présente >ar les autorités. Dans les gares, l'ob«ciu*ité était presque ïomplète et les grmd» halls avaient un aspect lésolant. Quant à la place de Meir, elle ressemblait à un tombeau. La journée d'hier, qui comptera parmi le& souvenirs des Anversois,s'est tarminee dans 1<? ?alme qui convient aux heures tragique* qne traverse la Belgique indépendante. Anvers avait l'air d'un village^où tout le monde se couche avec les poules. Ï3t il faudra bien que. pour quelque temps enoore nous nous habituions à cette calme existence, qui ne nous fera peu't-6tre> pa» autant de tort qu'on a bien voulu le dire hier. Personne oii reste, ne nous empêche de nous lever avant l'aurore 1 Un Zeppelin abattu Rotterdam. 23 août. — On mande de Paris au «Nieuwe llotterdamsche Courant» : Une communication officielle dit que le Zeppelin 8, venant de Strasbourg, allant de Cefles à Badenviiiliers (tous deux but territoire français près de la frontière lorraine) a; été abattu par le» Français Autour de la guerre La Pèche miraculeuse On a raconté déjà queu^ut» histoires de prisonniers. Ecoutes celle-ci, dont l'authenticité nous est certifiée d'une souro» très sérieuse. Il y a quelques jours, les Allemands qui avaient détruit les installations téléphoniques et télégraphiques dan» Le sud du Lisn-bourg, paraissant avoir définitivement di^pa-ru de la région, des télégraphiste» furent envoyés pour rétablir communications. Deux d'entre eux, armés chacun d'un revolver, pédalaient consciencieusement dans les environs de Geet-Betz, lorsque soudain, ils aperçurent derrière une haie, deux casques prussiens. Une tentation irrésistible s'empara d'eux, et l'occasion, vraiment, était trop belle! Ils descendirent de vélo, rampèrent jusqu'à la haie, et tirèrent dans la direction d»= i'ennemi. Aussitôt quatre bras »e levèrent: nos Prussiens se rendaient! Les télégraphistes les désarmèrent, et leur Intimèrent l'ordre de les suivre jusqu'à Geet^Betz. Tout alla bien jusque près du village. Arrivés là, ka héros de cette histoire e'avisè-vent d'annoncer aux uhlan» qu'on était presque à destin ation. Rien ne peindra, aucune plume ni décrire leur stupeur lorsqu'il» se retournèrent: il1 avaient rait deux prisonnier», Ils en retrouvaient trois 1... . ... Lo troisième uhlan avait vu ae loin Qu^or amenait ses camarades, et pressentant nu il? auraient bientôt à manger, était venu le* rejoindre. Oar, comme toujours, fls crevaûenl de faim... j Une panique Lundi matin, ver» 11 h., les troupes allemandes passèrent par Denderleeuw. Une demi-douzaine d'ivrogne» eurent 1 malencontreuse de leur rire au nex et de leiu adresser des quolibets. Soudain, de» uhlan» descendant de leur? chevaux s emparent dea pochard» et le» forcent à marcher devant leurs chevaux. Aussitôt le bruit se répandit comme un< traînée de poudre que les uhlan» g'emp^raienl de tous les jeunes gen» et hommes de 15 à 5( ans, pour les pousser devant eux dans le» combats et s'en faire des boucliers. Toute la population mâle prend la fuit* dans la direction d'Alost et dr» Gaud ; le» premiers fuyards répandent la terreur dan» lej communes de Denderleeuw jusqu'à Gand. et passant par Herzele, Hautem-St-Liévin, Oos terzeéle, Scholdewindeke. Munte, Meirelbeel et les communes limitrophes. De» centaines d< fuyards sont arrivée à Gand. Entretenir», le» uhlan s ont continué leu: route sur Nmove, et ont relâché les pochard! après leur avoir infligé une promenade forcé; et dégrisante. L'Angleterre en prière On nous écrit; Le vendredi 21 août a été dans toute l'An gleterre un jour d'intercession et de prière ' A la cathédrale catholioue de Westminster la messe Pro tempore béai, » été chantée d« L vant le St-Sacrement exposé. ï/e cardinc 1 Bourne n'y assistait pa-*, il avait quitté 1 • veille pour le Conclave, en compagnie du car dinal bénédictin Gasquet.A l'abbave de Wes* 1 minétre, le Roi, la Reine, la Reine mère,tout. > 1a Cout étaient présents. La foule était nom • breuso. On a remarqué à la cafchédralo cathodiqn > le nombre extraordinaire de soldats et d*off l CM3Ç. L'armée, composée en grande ^arti > d7!/! an dais, race belliqueuse comme les Frar s çais, compte beaooouu de catholiques. Sir French, le général en chef, en est un il a un frère jésuite. lia guerre réveille partout le sentiment k i ligieux endormi. ; F York h ses officiers 1 — « Je croyait avoir l'honneur de corn ■ mander un corpt d'armé* prussien, mal j; il me semble je suis à Ut. tête d'un troupe de bandits h* j -(«Vio du FeAdmAréphal Yorfo» par Droj tjseu.) L'avant-guerre Cootribnlion à l'histoire de IlBïasioB aliemaode en Belgique Nous avons relevé que dan» les conducteurs ( ) de troupes qui furent reconnu* en Hesba^re et Wanze se trouvaient de» Allemands oon- L'CÇPinklU/lRF fil ! FIVlftNn naissant d'autant mieux le payd et les LvllUilniHUL HL.LL sllin Iv &J qu'ijg y étaient venu» comme voyageur» pou* - - la fourniture des graines _d« betteraves. M Anvers Toujours l'espionnage prauqué par dea geaii _ _ . , ,i « d'affaires quoi! I.I^G II A TU H A G ffi ïllPT pays^us d'Hérenthout nou» racontent .eJUkS vi, IIXvJL rnême cliose: Ils ont vu arriver eûe* eux tin lieutenant qui n'était chose que le Les bombes qu'un Zeppelin a laissé tomber représentant d'une marque de faux. tfur Anver» dans la nuit d'hier viennent illus- — Tiens vous ne me reconnaisses t>asP Je trer de manière sanglante et opportune tout y-ous ai pourtant fourni une faux l'année der-ce que nou» avons écrit contre la trahison des ajère. Allemand» d'Anvers passés et présents. Le caractère odieux du geste se corsait du C'est, en effet, l'un d'eux qui. sans doute fait que même faux bonhomme marquaii» possible, a fait choir si en des endroits choisis pOUT 1 'assouvissement de ees rancunes perron-mais non atteints, le3 bombes qui ont réveillé nelles les maisona de ceux qu'il vovdaH la vile de leur bruit sinistre. _ voir frapper. Une indication à la craie corn- Cet Allemand connaissait la ville et, mieux situait l'arrêt de mort. que cela, il connaissait oertainee particulari- Continuon* nos affaire» avec pareille» tés qui n'ont pu lui être révélées que par des crens... complices qui sont danR la place. Le « XXe Siècfte » a reûevé naguère ce fait Est-ce que ces complices sont de petites inquiétant que 88,800 cartes militairei gens? Mais il n'y en a plus de celles-là! avaient été raflées l'an dernier par des Aîle- mands. njyç li. PftYS Voilà, à notre »en», un autre indice *ûr Unllv L.*- I H Is# de la préméditation, mais ce qui montre k CAiiillnn ,,u quel point la trahison de» ARtnnand» de c3iei 4 1 * nous était poussée à l'extrême c'est le fa** Le «Journal de Charleroi» a signalé dès les suivant, tout récent : premier» jours, les affiches réclames du bouil- La première «cène se passa vendredi matin Ion Kub comme étant des indications d'es- au ministère de fa* guerre à Brnxele». tef pionnage. Or le bouillon Kub est fabriqué, aux Prussiens s'y font conduire, «t sans hésiter, dires de M. Léon Daudet par Maggi, dont on pénètrent dans toutes les place» oodnnie connaît les manigances en France. les connaissaient de vieille da-U. L'huW-j? Les affiches Kut> poataient dan» l'angle des finit par reconnaître dans leosr guide, on d*« indications quant aux directions et quant aux ouvriers qui. il v a deux ans, avait placé!» distances. tuyaux du chauffage central. C était un Prae- On nous assure enfin, mais nous n'avons pu sien et un espion. vérifier la chose parce que ce journal nous est L'autre, plus oomique se j*w*a en Flandre 1 parvenu irrégulièrement (jue 1'«Ami de l'Or- Orientale. Un officier pruR*'**) abords an* dre» a signalé que les piaques ©maillées de vieille femme et lui parle t» tangne du par*. ' certaines marques de mine de plomb, de bleu Epouvantée et croyant sa heure v«- ' pour blanchisseuse et de liquide pour net- nue, elle se signe, comme si e!3e avait m rw ' toyer les cuivres portaient au verso trois indi- diable de "l'enfer. Mai» l'officié*- prend ur to*i k cations: 1® la distance de l'endroit à la fron- radouci, rassure k paysanne, ftte son casque tière française ; 2° à Namur, 3° à la Meuse. \ pointe^ elle reconnaft l'individu qui, 3 * t Mies portaient en outre un quadrillage dont deux mois, avait vendu à mari un raso« on n'a pu déterminer la signification. ? qui, du reste, ne valait rien et est déjl Qui nou» dit qu'avec la complioité de l'es- ébréché. pionnage pratiqué impunément à Anvers, il r.!y a pas eu des indications de distance antre- (A suivre.) ment graves, celles par exemple, de l'endroit où ces pLaques étaient fixées à la coupole la Note. — Chacun peut collaborer à l'Aveu*» plu» proche ? guerre. Déposer les oommuni«>ations dans k B Voir la «Métropole» du 19 août et jours boîte du journal. Une prédiction du général Nogi [8$ iîfêilSÛflpS allemands - porto d'ans la « Gazetta del popolo » de %\ s'étsiiÉnl jusqu'aux - riu uns prédiotion faite par le général No«i, MrnnnrtT3 lors du de Port-Arthur. D8VS êlf^nOeFS - Le célèbre chef japonais, conversant aT« ri J « des officiers et des conrœpondanta étrangers. Dapuaa les début» de la guerre, I Ademuco. s aurait tenu à peu près textuellement ce lan- {ait parvenir aux journaux «ondinav» s raage - nouvelles, fa.usses naturellement, dwttne*» 1 a Je crois que 1 'univars assistera encore à égarer l'opinion de» populations dw pays d* ■- deux grandes guerres éjHiaeinent terribles. Nord. On y présents Guill»oœ« Q sn apôte* " T.a première, qui aura l'Europe pour champ de la paix et la Fmoce, au contraire, comni* « d'opérations, résoudra 1« conflit franoo-afle- menaçants à 1 éyard aes nations. : mand et la rivalité anglo-allemande. T^a Fran. Dans d autre, dépêches d. Beriui, dutAw I- ce «t l'Allemagne joueront cetite partie déci- des 13 et 14 août, on lit qu on wdr« adml-e sive dans les plaines belges, fort probable- rable règns «n Ali«magn» «t "n j ra ment près de Waterloo, l'unique lieu suweç- mieux et moins cher gu en Norvège. ■- tible <f# permettre 1« déploiement des fonni- Le. telezrammes allemands font uns >- dabls mmises qui s'entre-choqueron-t. La fron- ture terrible d» U situation m Russie. Cm >- tière de la France et de l'Allemagne, telle révolution t seraai rommeute A Odss«K 1s. qu'elle existe actuellemnt, est trop hérissée mobilisa devraient toi rMWjbK. i ooup» « <le fortifirations pour que les deux peuples de fouet On y pM%e de U n Pfr L. ennemis puissent la franchir. Le résultat de Jogne et de la candidature dians o. pays, d ot i- cette guerre ne me paraît pas douteux : les Hohenaollerti catholique. Français battront 1« Allemands sur terre et Pour appuyer ces pitoyabej et ii^udma n les Aiglais infligeront à ces derniers une dé- mensonges les Allemand. <Mnt ^ l» faite maritime. Cette guerre sera la dernière tenuus ^ k TJ^ ™ IS lutte à main armée qui ee produira en Euro- d® f«-lurt., «utssmut iamt à Lié« m d pe. Les Etats civilisés sortiront de cette crise ™ecès sans précédent dan» ]m snnJe. ^ tellement épuisé, et effrayés qu'ils ne songe- W«T» : il1 J est d'.t qnf ront plu. qu'à constituer une sorte de coali- f^trée 4 L.ég.ru muen d» ««UmiUMs ds tion pour éviter i l'avenir tout événement de » r4fiàAnt » PbH, >- 00.rai tiédit deux guerres. Voilà la prennière. ™ ont fait justiçs. .ux qui ont pu Quant à l'autre, âle mettra aux prises le nous disait 1 un d ^ ^^r r^ msg^ » Japon et ta Eta^XTnis dans l'o^n Paoifi- <*■ que, «t j'ajoute que c'est le Japon qiu triom- 4tranKe„. f9nr am£tié pour U pnera. , , 1 « . „ i; France a incité» à vouloir détruire ta oara- Ainsi partla le général Nogi, 2 y a dix ans. entreprW lw awenoô<t WHn^^ datns les pays acanoinaves. ç C'est ainsi eu» le vice-consul d» Norv^g» t I • C t. j M. Fruels Wiel, «'erfc rai* en mesure de don- « Partir "nrftBrPTYlftïlt n*r (lps nouvelles exacte» à comnatriete# J_ ir-*- -« 55 par ]'organe <J-q grand quotidien de Christ!*' nia. le « Motgenwadt ». * De Frano-Nohain, dans I'«Echo de Paris» : »f, C^est la force, nous serions tenté d'écrire, ■n malgré tout, c'est le «bénéfice» de ces heures ^ « j- si pleines et tragiques, que la vérité apparat* ka !&£?&& •k de toutes parts, la vérité éternelle, et qui le balaie toutes les utopies, qui met en fuite tous ta paradoxes... Iî „ ir On ne «bla§ue_ plus», non plus que 1 on ne gi o ç jjr îb s'avise de ratiociner. _ vv&V &&&*&' Se Tenez, on m'a oonté ceci : l'autre soir, dans un restaurant, des peintres, des rapins, en- - touraient un camarade qui rejoignait le len- ~ . . , , demain son régiment, et un régiment qui doit A. la 0©m3Hu© OO nOITIDP©y3C être en oe moment — ik le seront toiiis, — j to p3 nous avons décidé niais ceuui-la doit etre en ce moment pairticu- •* a- Hërement «occupé». d,aCCOrder dôS e. — Bahl s'est éarié notre réserviste, f ai . g ^rii-erlf^ 00 matin, je me f... de oe qui peut j$ {j'yR jl]QIS t h ZiïZ1. ,p™OTtOTTde"n'aà raison d-UN FRANO Et le prêtre, — car c'est un prêtre qui n-'a r-r-v r> C K! T I n /i rr Q t- rapporte sans mâcher les termes, le mot tu kJ *~y £2- ! ^ I ! IVI CL O * te peu vif, — ce prêtre me lit tous les hommes — bruits de mobilisation et de guerre, vinrénl i Des abonnements sont payable» auprès de lui, et qui tous ou presque tous commençaient par déclarer : lj SySIlPA l-î ie —Monsieur le curé, il faudra m'aider pour » « w Uïu.l2yu i s r,~ les prières; mon «Credo», je ne le sais plu? • -- — îm^re et mon «Ooufiteor» ,je l'ai tout à fait M f? ** n; oublie... Mais, n'est-ce pas ,monsieur le curé, «VI C. * r\ ça ne fait rien; puisque js dois partir, ce que s@j*v!© à SiSS abonnés anvep-e- je yeux, o'est partir «proprement...» sois on " " DEUX ÉDITIONS EHTIEREfSEKT PULARflS OIFFÉfîEHTES fjy. « n Si Von eût fusiUi tou* les pillards, le è Q h. du Bol»* et à 8 h, du i< prince de Schwerzenberg eût laissi toute matin. son arr/Ue d Troyes.» — y- d« rA'ub* ^imn- grwifi!ni" ^ ^

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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