La Métropole

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22 januari 1914
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s.n. 1914, 22 Januari. La Métropole. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2r3nv9b256/
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LA MÉTROPOLE — — -. - m AnliOïïceS ï ^""ibo^eaïbnts le numéro Journal quotidien du matin le numéro lifrn9. up.eme f, 03a chroaique spor,j7e g- - , ï : : : %:llz \ _ ŒS » "8 Ef^rsfia \i : i88 JeUdi 21e Année : : : : : « : • * fe; 460 5 Touslesjours S9.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche § a^Te * o n s'abonne I to*19 btirenux do poste et <iux factcurf. j,, ia a irt V !*■ T* 1 «'adresser à l'AGENCE HAVAS ! M ■ • t ru i — ——zz , °™ C11C. ds 4 à 10 Administra on: » 3519 de10àl6 ver • à Bruxelles : ». place des Martyrs. 22 janvier 1914 No 22 ETRANGER, le port en sus: AUHlimoua PRIVTIttR^ à PARIS : 8, place de la Bourse. J , Prait la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux CE.\Thii',S oaa©3 R^Hnrtinn : Télënhone 617 pages (jrJUlHBO à LONDRES : ii3. Cheaoside E. C. _____ Edition ' î=* bureau* de poste, plutôt qu'au lournalmèmc. ■ 1 Causerie Romaine -m L« temps maussade. — La santé du St-Père _ l e testament du cardinal Rampolla. -Nauvel.es nominations de cardinaux. — L< cardinal Merry del Val, archiprêti'e de St Pierre. — Lo forestiérisme. — Le deniei de saint Pierre. — Une anecdote bien ro maine. — Le tango. — Funérailles impo santés du chanoine Bortjia. — L'Actioi Française et le cas Maurras. 11 o me, 18 janvier. Depuis ma dernière causerie, il n'y a riei 'de bien neuf à Rome. L'hiver traîne pénible mont ses journées plutôt maussades. Autan la Ville éternelle est belle sous un liane se loii, la « tramontane » fût-elle piquante, ai: tant olle est mélancolique quand la boue de jrutv somblo refléter ceilo du ciel. Heureusement, d'après toutes les nouve. les, la santé du St-Père se maintient bonne Le courageux vieillard continue à mener un yi© étonnamment active. Sans parler de s haute vertu, deux choses lo soutiennent dan Ce défi lancé h sos 80 ans: une.humour jo viale toujours prête à se traduire en bon mots souvent très savoureux, et une promp ititudo intellectuelle supprimant la moitié di labeur. % # lnutilo do redire combien Pie X a ressenti la mort de celui qu'il appelait quelquefoii aveo cette oadeuce vénitienne si caracteristi quo: « il cardinalono *, le grand cardinal : Oc <f*i l'a beaucoup peiné aussi, e est tou te© oui s'est passé et so passe encore dan la mortuaire do Rampolla, à la recherch :de son t» *tament introuvable et, d après i c pinion publique, dérobé par des interesse avec la complicité de quelque familier d la maison, Boauooup disent: « Comme ce* italienl * Disons, hélas! « Comme c'est ni main! » Et dire qu'Enrico Forri, le lead< Bocialiste, <>t on train do. fouiller les char br^vs du cardinal comme s'il s'y trouvait ch< lui l Le défunt cardinal, on le sait, avait € îies difficultés aveO un aimable neveu q avait abusé do sa signature et qui soigi dans uno maison de santé une mentalr qu'un pauvre diable expierait ailleurs. Désormais, toutes les charges qu'occupa Rampolla sont confiées à d'autres earc naux : le cardinal Cassetta, préfet de Congrégation des études, est nommé bibli fchécaire ; le cardinal Bisleti, promoteur « la réforme musicale et grégorienne dès 1| poque .ou il fallait encore du courage îv 1 tro, devient président honoraire de la S ^iété italienne de Ste-Cécile; lo cardinal vi Kossum, déjà membre de la commission 1 fclique pontificale, on est nommé présider, le cardinal Merry del Val succède à son pr flécessour en sa qualité d'airchiprêtre de basilique vaticane. Cette dornière nomin tion, bien quo prévue, car elle est preseji traditionnelle, a beaucoup réjoui les amis c Cardinai Merry del Val. Que n'a-fc-on pas écrit sur lo compte c ce prince do J'Relise #en ce3 derniers temp: même dans certains journaux belges! L'hr toire fera justice de tout cela. Est-ce que I cardinal Rampolla était beaucoup plus popn lairo quand il occupait lo même poste? E que dira l'histoire? Quo le cardinal Merr; del Val a été un aussi fidèle serviteur d Pie X que le cardinal Rampolla l'a été d Léon XIII. Je le connais assez pour savoi que cet éloge lui suffira. C'est tout just pour cela qu'il le mérite. Je n'ajouterai qu'il ne chose: c'est que lo cardinal Merry del Vr avec les incontestables qualités de piété, d droitur© et d'intelligeneo qu'il possède, rai t. beaucoup plus populaire en Italie s' était Italien. Mais, quo voulez-vous: c'est u c forestier© »l Quand donc la mentalité p< «insulaire doviendra-t-ello à cet égard un pe moins étroite .et plus vraiment catholique | c'est-à-dire universelle P Quoi qu'il en soit de c© point délical Pic X a profité du jubilé sacerdotal du cai dinal Merry del Val pour lui offrir, avec un magnifique croix pectorale, l'expression de s reconnaissance pour tous les services que so dévoué secrétaire d'Etat n'a cessé et ne ces so de lui rendre. * * * Les catholiques belges de R-ome voien avec plaisir les étrennes pontificales témo gner cette année comme les années précéder tes do la générosité de leurs compatriotes er vers la chaire do saint Pierre. Si. les ci tholiques italiens, si lea riches Romains doi naient au paçe dans la même mesure! Ici jo ne puis laisser do rapporter une ane< dote assez piquante. Une riche dame nobl< Belge d'origine, habitant la Franco, vena chaque année à Rome porter elle-même se obole au Pape. Elle s'en était ouverte à ur princesse romaine. Celle-ci piquée de curios té — qui dono a dit que les femmes cèdei parfois à ce penchant? — demanda à se amie combien elle donnait chaque anné Puis, on entendant la somme, elle s'écr d'un ton mêlé d'effroi et de pitié: « Mad-na miat Mais c'est à peine si en vingt ai nous donnons autant que cela !» — c C'e possible, répondit notro compatriote, ma peut-être aussi ne faites-vous pas tout v< tro devoir. » Devinez la réponse: a Si fait, y a les étrangers pour cela ! » Soyons justes cependant: la haute sociél a ici comme ailleurs des préoccupations gri Tes et urgentes. • « « Tolérons-nous lo tango P Le banniron nous? Avouer, quo pour une maîtresse de ma son il y a de quoi absorber tous les "Mitr intérêts. À l'exemple de l'empereur Guillaume, roi d'Italie a exclu de ses fêtes cette dan: immorale et sauvage. N'est-ce pas déjà hoi teux pour notre société que le problème a pu se poser? Le cardinal Pompé!» a,- vicaire do Sa San teté pour lo diocèse de Rome, vient d'inte dire aux catholiques cette forme de dans incompatible aveo la morale chrétienne. Espérons qu'il y aura, à propos de cetf innovation vulgaire, une espèce de réactio contre le dévergondage envahissant des m< des féminine». S'il so formait une ligue d( familles vraiment chrétiennes, c'en sera: fait de ces hardiesses do mauvais goût qi bientôt permettront à peine do distingue la classo honnBte do celle qui no l'est paj Faudra-t-il donc quo lea ruines s'accumuler avant qu'on finisse par ouvrir les yeux L'indécence effrénée d0 Part décoratif cr gée, dirait-on, y principe au point d'ov tragor la réserve des négresses elles-mêmes menace-t-elle donc de se communiquer au statue* vivantes? Tout cela, c'est, du paganisme sous le cov vert de l'art. Et de quel art bien souvenl « Dio buono » ! * # » Hier vendredi 16 ont été célébrées dans 1 basilique dp St-Maro, au milieu d'une grar de affluence de^ prélats, do religieux, de pré très et do fidèles, les funérailles d'un e< olésiastique qui jouissait d'une haute répi tation do vertu: le chanoine Borgia. La et rémonie a ou le caractère d'une espèce d canonisation populaire. J'ai eu p'usieur «us l'honneur de rencontrer le défunt. 1 était la modestie même. Mais sous ces dehor s> effacés, si nuls, on sentait une piété, un nurrnhté, une douceur, une austérité extra ordinaires. Aussi ses collègues d© St-Marc l'n \ aient-ils en vénération. « Nous possédons déjà un bienheureux dan3 notre chapitre, » disait un jour naïvement l'un d'eux, « le bienheureux Buffalo, nous sommes en ferai i] d'en fah-e un autre: le chanoine Borgia. ï Malgré le souffle glacial de l'impiété qui passe sur ce beau pays cft sur la ville des Papes, Rome et l'Italie demeurent encore, grâce à Dieu, un sel fécond en fruits de sainteté.* * * On parle beaucoup à Rome de l'affaire MaUrras. Ou connaît le chef de cette école composé hybride de catholiques ou d a thées, qui n'ont d'autre signe do ralliomenl que la restauration monarchique au cri de « Vive le Roil » Les fameux camelots di Roi en sont les jeunes troupes militantes sous le commandement du très athée Mau i îuoe Pujo. Or, le chef de l'Action Française - est un païen notoire. Son « Chemin du Pa-t radis » est un des livres les plus malsain! - qu'on puisse lire. U vient d'en rééditer ur - autre: « Anthinéa », qui n'est qu un hymne s enthousiaste à l'hellénisme antique restaure par la Renaissance païenne. - ~ Craignant la condamnation de son œuvre, Maurras s'est adressé directement au Pape à dans une lettre publique qui fait espérer aux I optimistes la prochaine conversion du talen-5 tueux écrivain. Car du_ talent, il en a, ex - beaucoup. D'autres oonsidèrent cette deznar-i elle insolite, comme une manœuvre peu sin- - cùro. Le Saint-Père répondrar-t-il ? Quelle i forme donneia-t-il à sa réponse? Aurons- nous une mise au point de l'Action Française. comme nous avons eu celle du feillon t -Quel dommage qu'elles n'aient pas pu ve-i nir en même temps! Les partisans de 1 Ac-. tion Française crient à la vengeaneo des siî-. lonnistes : c'est naïf. Est-ce que par hasard ; l'Aeion Française a pris lo deuil quand le s l'npe a justement, mais sévèrement condamné 3 lo Sillon? Et cependant, comme sentiments - personnels, qui osera mettre Maurras au-des-b sus on même au niveau de Maro Sangnior! ? Lorenzo. it L'Actualité Amères déconvenuet [\ & On rapporte que TaUeyrand ai- I " mait à dire aux jeunes diplomates v Al VA « Pas trop de zèle, messieurs. » Cet je to su ge devise aurait sans doute dû être rap ' pelée au gouvernement français et à la ma ^ jorité blooardo qui le soutient, car c© rap _ pel les aurait préservés l'un et l'autre d'un _ double déoonvonue qui en feront plutôt de objets de risée et de plaisanteries. L'excè l" de zèle a nui également au prestige de M 'l Doumergue et consorts, avec cette circon; i„ tance aggravante, bien entendu, qu'il s'agi „ d'un zèle de sectaires haineux et stupides. La premièro déconvenue a été préparée a n gouvernement et à la majorité par l'abbé Le mire. On sait comment cet abbé révolté con c bre l'autorité do son ovêque est devenu su . bitement pour les anticléricaux du Palai l Bourbon lo grand homme qu'il fallait hono g ror de toutes les façons. On s'entendit pou le hisser au fauteuil présidentiel et lo mal t heureux abbé so crut réellement pendant ui 7 instant appelé à de glorieuses destinée». L; réflexion lui vint cependant et il comprit qu 5 malgré tout il ne pouvait pas donner ai p monde le spectacle d'un prêtro président un -, assemblée législative dans laquelle on discu I tait des lois de combat contre l'Eglise à la j quolle il prétend rester fidèle malgré toiit e e où encore on allait voter des crédits pou faire des funérailles nationales à un généra i] qui pour les anticléricaux était devenu éga n ..ornent uno espèce de porte-étendard de L République laïque et démocratique. Au me i, ment môme où il allait pomr la première foi , exercer ses fonctions- présidentielles, l'abb ' Lemiro s'est dérobé et il a adressé à M. J)ei chanel sa démission. Cette résolution dor i il a donné une explication uu peu confus p ne peut que faire rendre uu peu d'estime ^ i'al>bé, car, quoi qu'il en dise, c'eïst par ro t pect pour sa robe et pour son caractère t _ prêtre qu'il a renoncé à la vice-présidence (■ la Chambre. Il faut espérer que la réflexio aidant, il reviendra également à d'autre t sentiments sur d'autres points encexro. Dans tous les cas, celui dont la majorit anticléricale du Palais Bourbon entenda _ faire, corfme le disait Ernest Judet, dar t. 1' « Eclair », un « Luther d© pacotille », n !_ veut plus de cette gloire douteuse et il se d< robe aux hommages suspects de ces gens. i_ En ce qui ooncerne le général Pic quart, 1 » même situation se présente. Le ministre d t la guerre, M. Noulens, qui en cette circor n stance n'était lui-mêmo que l'exécuteur do 1 e volonté d'un autre, a fait voter mardi par 1 i- Chambre et le Sénat des crédits assez impoi it tants destinés à faire des funérailles nation? n les au général Picquart. A peine lo vot 5. était-il acquis que la famille du général fi a savoir au gouvernement qu'elle ne se-prêta j- pas à cette comédie et que, confocmémer is aux dernières volontés du général, rien qu st les honneurs réglementaires devaient êti i? rendus à l'occasion de ses funérailles. I)t >-. hier, sans tenir aucun compte du vote éra il par les deux Chambres, le général Picquai a été enterré. é Si l'on rapproche ces deux manifestatior i- du Parlement français, l'élection de l'abt Lemire à la vice-présidence et le vote de cri dits pour les funéraiJJes nationales du géni s- ral Picquart, on peut faire d'utiles réflexioi i- sur la mentalité des parlementaires frança :s et de ceux qui prétendent en diriger l'act vité politique. L'abbé Lemire est devenu le grand homme pour les anticléricaux précis. ;e ment paree qu'il s'était révolté contre l'ai i- torité épiscopale et parce que ses bons am it du Palais Bourbon voyaient en lui l'instr ment au moyen duquel on pouvait porter c i- nouveaux coups et faire de nouvelles bless -- res à celle quo Voltaire appelait l'Infâm e L'abbé Lemire ne les intéresse et ne les a tire qu'aussi longtemps qu'il représentera ui e force destructive du catholicisme. Le joi n où il cessera de jouer ce rôle, il ne récoltei i- plus que l'indifférence de ses partisans. 5 en est de même du général Picquart. I t- rôle qu'il a assumé dans l'affaire Dreyfi li n'a intéressé les admirateurs du général qi i parce qu'il s'est mis en opposition aveo si ;. chefs militaires. IU ont vu également dai i cet officier supérieur une force destructive c > la discipline dans l'armée, et c'est à ce t - tre qu'il a été consacré grand homme pf - oui. Ils lui ont probablement rendu à lui < :i sa mémoire un mauvais service. L'attituc x de la famille du général permet du moins e supposer que l'ancien ministre de la guéri - avait conscience de la signification et d , la portée des honneurs qu'on allait lui rei dre après sa mort. Ou allait exp'oitor < cadavre, comme on a exploité le cadavre ( !i Zola, en 1© traînant au Panthéon, pour a - «ouvir des haines politiques et pour montre - que leur véritable but et leur véritable ra - son d'être, c'est la destruction de toute auto - rité et de toute valeur morale. Cetto d< - nonstration, ils l'ont surabondamment réu p sie. Seulement il convient de constater qi ? du côté de la personne de ceux dont ils a ! laient se servir pour cette déraonstratioi p des déconvenues méritées d'ailleurs leur sor e veuueSj à la grande satisfaction de ceux qi - ne croient pa3 encore à la déchéance irr< - iuédiabl« du swuple français. — i» Joerg, Echos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Ligue Maritime belge. A 8 houres trois quar dans la grande salle do la Chambre de commero conférence do M A. Roteaert, avocat: « Les io économiques régissant lo port d Amers » (I)j. Corclo Artistique. — A S heures ei demie, conS< ronce avec projections par M. Jean Capart : « L-pywuîdes. d'après les fleniléres découvertes .. Pofyg?ot-cluU. — A 8 heures 45. au Syndicat d commerce et de 1 industrie, courte rue Neuve, r union de la section d'allemand. Cltib-Afrioain — Cerolo d'Etudes coloniales. \ 8 Heures et demie, & l'institiut supérieur ( commorce, cours de langues congolaises, par I li. de Parrnentler. Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Cerclo Artistique. — De 10 à 4 heures exposiltik d'ima/orlcs populaires de la collection de M. Er Van Heurck (ouverte Jusqu'au 99 Janvier). Sai!o Forst. — De 10 h 6 heures exposition d'œ vrè.î de M. Kdgard Wletliase (ouverte Jusqu'au janvier. Lo peuple et les laiclsatsura La série continue... Les protostations les plus énergiqu se font entendre particulièrement dans 1 milieux ouvriers, contr© les intentions laï< satrices do nos édiles. Voici uno nouvelle désapprobation de l'a titudo inqualifiable du citoyen Terwagne de ses collègues radicaux et socialistes : « La Fédération des Unions professio nelles d'Anvers, do même que des représe tant-s de tous les partis politiques,, regret la décision votée par le Conseil commun on vue do l'expulsion prochaine des sœu gardes-malades de nos Hôpitaux civils. » La Fédération proteeto énergiquome contre ce vote au nom do la population c vrière, qui seule sera victime de la laïcif tion ele nos hôpitaux. » Êîile demande, qu'un referendum se organisé parmi les ouvriers au sujet de l'e , portunité de la mesure portée par la_ m * jorité du Conseil communal contro les inf mières religieuses, qui de temps imméinor: ; desservent les hôpitaux anversois. » Si l'on songe que la Fédération de3 Unio . professionnelles est uno de nos plus puissa _ tes organisations ouvrières, ou pourra cc . dure de oet ordre du jour quo les homm 3 qui veulent nous régenter peuvent se va s ter d'avoir le peuple avec eux!!! 3 Les nouvelles darses ■" On sait que dans la lettre qu'elle adres à M. Holleputte, ministre des travaux p blics, après la dornière séance du Cûns J communal, la Ville faisait au gouvorneme " diverses propositions, dont l'une avait tn " aux nouvelles darses. Elle diMvlt notamment : 3 La Ville reprendra les nouvelles clara " avec les terrains où elles sont construite r sur la base du prix fixé dans la lettre < " ministre on dato du 10 juillet (environ 1 raillions 950,000 fr.) à solder au comptant. 1 La Ville n'a pas jusqu'ici reçu ele répon - à Cotte proposition. Elle ne s'en impatien 1 pas d'ailleurs: des affaires de cette impe - tance ne peuvent être traitées avec- précij " tation. Le Collège paraît d'ailleurs avoir ~ certitude que cette proposition sera acce ^ tée en haut lieu. l" Mais au cours de la séance 4"e le CoUè ' des bourgmestre et échevins a tenue mai " après-midi, un membre a insisté sur l'iir 1 rôt qu'il y aurait pour la Ville à posséei " également une certaine étendue d© terra ® autour des darses, et a s'annexer ces t e rains le plus tôt possibl avant que le voi "7 nage des darses en ait augmenté le prix, t Dans la prochaine réunion du OoMège, ? jettera lea bases d'une nouvelle transacti a en ce sens, qui sera soumise à l'examen •- ministre. e 'n Missionnaires et francs maçons ^ Voici lo texte de l'ordro du jour déposé i M. Woeste à la Chambre, comme conclus: 4 de son discours en réponse à l'interpellât t de M. Brunet: s c La CJiambre, e » Considérant qu'aux termes de l'Acte Berlin du 26 février 1885 toutes les pi sances exerçant des droits de souverain a ou une influence dans les régions africaii 0 visées par le dit acte, se sont engagées < !_ protéger et à favoriser sans distinction a nationalité ni de culte toutes les institutie a et entreprises religieuses, scientifiques L charitables, créées e#t organisées dans 1' r térêt des indigènes, » et t à protéger d'i e manière spéciale les missionnaires çh ^ tiens », et que. par l'article 2 de la Con k reuce de Bruxelles du 2 juillet 1890, le3 pi 1 sances se sont engagées de nouveau « à p e téger sans disJ>n&Lion de culte les missie e établies ou à établir » : 3 » Considérant que la volonté du gouv g nement, des Chambres et du pays est t donner à ces dispositions une exécution p! ne et entière; s » Considérant que les fonctionnaires et' é magistrats de la colonie sont tenus de d; ner l'exemple complet et loyal des dites i positions ; [g » Considérant qu'il y a lieu de condanu [s comme illégale toute action ayant pour ■ jet d'entraver l'œuvre des missionnai le ehrétiens ou de prove>quer le personnel l'Etat à le faire; t. » Confiant dans les actes et le3 déclaratie du gouvernement; j_ » Passe à l'ordre du jour. » le ^ i- La fonderie des canons à Anvers ; ^ Il a déjà été annoncé à diverses repri fc- que le ministre do la guerre songerait à placer de Liège la fonelerie de canons. ir Un journal flamand libéral du soir av a affirmé récemment que l'emplacement do H nouvelle fonderie, qui serait érigée à M o xem, avait déjà été désigné. La nouvelle f is derie devrait être établie près du canal !e Merxem sur un terrain de 12 hectares, ( « aurait été acheté à cette fin par le dépar is ment de la guerre. e M. Trocleb, qui avait déjà interpellé à i- sujet M. de Broquoville on séance eiu 20 a< r dernier, lors do la discussion du budget de >t guerre, vient de poser une nouvelle quest o sur ce point. e Le ministre do la guerro lui a répondu e «Je m'en réfère à la réponse^ bien ne e qu© j'ai faite à l'honorable membre en sé; i- co du 90 août dernier, à l'occasion de t e inte*rpe" .ation sur le même objet. » e Or, cette réponse que M. de Broeiuev >-■ fit le 20 août dernier se résume à ceoi : >r n On avait mis à l'étude certains des.ii i- rata dont je n'étais cependant nullem< >- partisan^, mais je tenais à me rendre comj î- s'ils étaient fondés. >- » J'ai pu constater très rapidement qi e n'y avait,^ comme jo le pensais, aucune i 1- son de déplacer la fonelerie do canons, i, prochainement, ni dans l'avenir, t » Comme le dit l'honorable M. Trocl |i nous avons la bonne fortune d'avoir à Lie! i- des ouvriers particulièrement habiles et c< à fond leur métier. C'est une rai£ les conserver, mais à maintenir l'institutioi qui les fait vivre, eux et leur famille.^ » Certains esprits pétaient imaginé qu'i pouvait être utile d'avoir une fonderie do canons près d'Anvers. S'il est incontestable qu'une fabrique de poudre ait là son utilité, il n'en est pas de meme pour une fabrique de canons. Celle-ci est admirablement située à Liégo et je m'engage' bien volontiers — le* meilleures raisons m'y incitent — à l'y maintenir. » Que va faire maintenant le journal libé-ral de son terrain de 12 hectares et de soi « excellente source d'information »? s Noms de rues I/o Collège des bourgmestre et échevins ? i- décidé de nommer rue Eugène Kreglinger la 's première nouvelle rue qui sera ouvorte sm le territoire de la ville. u Nous croyions 110113 rappeler qu'il avait été j. déclaré solennellement à la Société do géo graphie, lorsque le lieutenant Evans fit sa - remarquable conférence, que la première ar-ter© à percer serait baptisée rue Capitaine Scott, pour éterniser lo nom du célèbre explorateur du Pôle Sud. n La que stlon des missionnaires Voici comment le « XXo Siècle », dont oi i- connaît les attaches, apprécie la séance de ® la Chambre de mardi : • La place nous fait défaut pour commen ter aujourd'hui la séance parlementaire de mardi, dont nous recommandons le oompte rendu à l'attention ele nos lecteurs. ^ » Il y a eu trois discours : un du baron d< Broqueville, un de M. Woeste et un _ de M Brifaut. Nous les apprécierons demain. Di sons dès aujourd'hui epie l'union de h t- droite est parfaite* Tous nos amis sont d'ac et cord sur la question des missions avec le gou vernement, aveo tous les membres du gou d- vernement. n_ » Les déclarations du chef de cabinet on te dissipé toutes les équivoques et remi3 toute al choses à leur place. Liberté pour tout L rs monde au Congo, pour toutes les opinion et pour toutes les croyances, mais méfianc at vis-a-vis de la secte qui tracasse et combat u_ au mépris de l'Acte de Berlin, les mission et leur œuvre civilisatrice. » "4 Le " Gardénia,, chez M. Carton d t Wlart ir~ Un de nos cercles d'acteurs-amateurs le plus justement estimés, le « Gardénia * vient de remporter un joli succès en parais 118 sant mardi soir sur les tréteaux improvisés n" dans les salons do M. Henry Carton d n~ Wiart, ministre de la justice, au cours d 03 dîner parlementaire suivi d'une brillante r<! n~ ception que lo garde des sceaux offrait dan son hôtel. L'assistance était particulièrement noni breuse et distinguée. On y remarquait ne 3a tamment MM. Poullet, ministre des science u_ et des arts, lo baron Capélle, directeur gé 3il néral élu commerce et des consulats au mi nistère des affaires étrangères, le p/inc d'Hartzfeld, ministre d'Allemagne, M.'Kle bukowslei. ministre de^Fràhee^ le duc d'Ur sel, M. Edmond Carton- do Wiart, sécréta; es re du Roi, le comte d© Wonghe d'Arcloye ,s questeur do la cour, le colonel baron ele Mo'oi aide de canip du Roi, le général Jungbluth 15 le baron Janssens, de nombreux membres d corps diplomatique, de la haute magistrat* se re, etc. t(, Les excellents amateurs anversois, MM ir_ Bastin, Falize, Hollanders, Landoy, Schuei mans et Reinemund, représentèrent à la pei la fection doux actes de leur répertoire : « L p. gendarme est sans pitié », de Georges Coui teline, et « La recommandation », de Ma Ke Maurey, choisis par le ministre lui-mêm dans le répertoire déjà fourni du_ ? Garde nia », sans doute parce qu'ils étaient... de er satires d© la justice! jn MM. Fernand Re>oman, président-fond? ;r. teur, de Lersy, président, et Smeystera, v sj_ ce-président du « Gardénia », avaient ét également invités par M. Carton de Wiar: >n qui les combla de prévenances. w Les amateurs anversois furent du reste tre -ju applaudis et honorés^ de plusieurs rappelî Ije ministre de la justic© et sa gracieus femme tinrent à les féliciter personnelli mont de la façon la plus flatteuse. Voilà, n'est-ce pas, un petit succès bie >ar anversois qui sera remarqué à Bruxelles e on ailleurs. on La thèse de De la « Chronique », c© plaidoyer, qui rei is_ ferme un aveu : ïté « Ce qui devrait être hors do conteste, c'ej l'intervention du traité de Berlin, vraimen à chez nos adversaires, d'un enfantillage ex, do géré* Cet acte stipule la protection des mi ,ni sionnaires, taut protestants que catholique ou* c'est-à-dire aussi hostiles que possiblo 1 in_ uns aux autres. Donc, cette protection tou no « civile » ne peut signifier qu'il faille, poi ré- les autorités, coopérer aux œuvres des uns e fé- des autres. Il est permis aux missionnair is_ catholiques de contrarier les protestants, • ro- la réciproque. Donc les francs-maçons, s'i ,ns en ont envie, possèdent à leur tour le dro strict do contrarier une action qu'ils jugei er. fatale. En tous cas, on ne peut priver d de citoyens belles, même fonctionnaires, de ei- liberté constitutionnelle des opinions. » C'est-à-dire que la « Chronique » reveno les quo pour les fonctionnaires congolais le elro >n- de combattre l'action des missionnaires! ;is_ C'est-à-dire que I03 francs-maçons peuvei se faire payer par l'Etat pour énerver £ ier nom de l'Etat et, avec l'autorité que lei )b- donnent leurs fonctions dans l'Etat, une 1 res de l'Etat. de Elle est jolie, vraiment, cette doctrin mais il ne nous étonne plus qu'ellç s'affirn ►ns ouvertement, puisqu'elle est depuis si Ion temps pratiquée hypocritement. Toujours le tango ' On voudrait ne plus en parler, alors qu ses a été jugé et condamné par tous_ les gei ié- qui réprouvent les danses qui favorisent l'i: décence et troublent lei têtes les plus s ait lides. la Mais voilà qu'un grand journal de Par er- nous en apprend une bien bonne que noi )n- noir, en voudrions de passer sous silence. U de maître ès-art chorégraphique qui enseigne lui rythme berceur du tango aux étoiles d te- théâtres et aux gens « du meilleur monde intente un procès on 100,000 fr. de domm ce ges-inté"rêts à S. E. le cardinal Amette, a lût chevêque d© Paris, sous le prétexte que la d la eision archiépiscopale lèse ses intérêts, E on tendez les intérêts de sa bourse! Et ceci n© so passe pas on Amérique, pa; des excentricités, mais à Paris, la ViÛe-L ttc mière. m- Le maître ès-tango avouo que depuis I' on nathèmo de Mgr Amette sur la danse trist ment célèbre, le zèle des gens du memdo au. Ile quels il l'enseignait s'est refroidi singulier ment n au profit de leur foi, sans doute, cli le- il, mais cola ne m'arrang© pas ». snt On no peut pas être plus cynique. vte II y a là « un lièvre juridique » à soul ver, évidemment, mais nous osons t i'il nir pour certain que le maître danseur en s ai- ra pour ses frais. ni D'autant plus quo les évoques n© sont p; les seuls à condamner le tango. Bt, M. le pasteur protestant Arboux, aum ge nier des prisons de la Seine, interviewé pj m- un rédacteur du « Journal ». a déflaré eii on cette importation n'était pas a conserver, ii à un plais grand respect extérieur de la do cence. Le grand-rabbin de Paris, M. J. H. Drey fus, déclare d'autre part qu'il va de soi qu< la religion israéiite fidèlement attachée auj préceptes de bienséanco et do morale ne peu que recommander à ses fidèles de s'absteni ele danser lo tango, qui est une danse inde C'est clair, net et péremptoire. L'on peu toutefois se demandor d'abord pourquoi L pasteur protestant et le rabbin juif ont at tendu l'apparition d'un journaliste pour cla mer « urbo et orbi » leur dégoût justifié d< la danse des bouges argentins, ensuite pour quoi le professeur tangomane s'en prend tou particulièrement à l'archevêque de Paris? La querelle prusso-bavaroise Le général von Kraclit accuse les Bavaroi de couardise. — L'émotion en Bavière, -Le général s'excuse. Lo congrès des vrais Prussiens qui s'es tenu ces i ours-cd à Berlin a fourni à diiver orateurs l'occasion de ridiiculiiser lies Alilc m&nds du Sud. L'incident" epui paraissait devoir passe inaperçu, a pris, au contraire, une Lmportanc assez grande pour que nous revenions sur le faits. Toirte la presse allemande s'en occupa Ces faits témoignent un état d'esprit qu peut être gros de conséquences pour l'empire Un surintendant ecclésiastique, M. Roder t beck, a assuré que la mission ele l<a Pr.uss i comme tutrice de l'Allemagne était voulu } par la Providence. s I I a tonné ensuite contre les gens des bord 3 du Rhin, à qui le vin donne trop d'esprit. Le général von Kracht a raconté ave 3 humour la bataiMe d'Orléans, dans laquelle ■tandis que les> Bavarois fuyaient pruden: ment ,tes Prussiens attaquaient avec bravour l'armée française. 6 ((C'est quand les Prussiens arrivent, s'es il écrié, que les Bavarois ont du courage! (Appkuglissements frénétiques. ) 3 Le siu-intendant ecclésiastique von Gerktc » propose, au mi Mou de la gaieté général d'envoyer un télégramme au chancelier d ' l'empire. 3- — Non pas, crie-t-on; il faut l'envoyer a 1 colonel von Reuitter! Lo « B^-rHiner Tageblatt» a proteïsté ave 3 Lndiignation contre la façon dont on a essay do tourner en ridicule les actes des soldai " bavarois pendant la guerre de 1870-1871: s <(Ces soldats, écrit-il, ont reculé un joua - Qui peut leur en faire un reproche ? Pense- - on que la guerre e9t une simple promenade c Si les officiers prussiens commencent à ridi - ouliser les troupes non prussienines à cajus - de Leurs insuccès occasionnels, vraiment cet - le cOnxblfr du» 1 'impru<l<m«<>. Contix; vett aorte d« particularisme prussien, qui clevier , un danger pour toute l'Allemagne, il knport , do protester avec énergie au nom de l'un il I allemande qui nous est plus chêne que k - intérêts de existe des frondeurs prussiens. » La e( Vossîsdie Zeitung» écrit: « Nous devons eiéplorer les attaques ha e ncuses dirigées au congrès pruss-ien conti 'es Allemands du Sud ainsi que cette méthex s. nouvellle qui consiste à prétendre, par ur e exagération sans mesure, que la Prusse cous _ le clangei* d'être ((démolie» par l'empire alil< s inancl. La conséquence de ces discours ser une augmentation de la méfiance contre 1 Prusse clans le reste^ de l'empire, méfianc [_ parmi les masses, méfiance parmi les gouve uemenits, et même parmi les cours. »Nous croyons savoir qu'à la Wiiihelin '' 9trasse, on aurait toutes les raisons du monc s de se diemainder où va conduire le mouvemea , qui vient d'ét-i'e déchaîné. Croit-on que l'en pire allemand ©n sort ira _ fortifié? A l'étrai ger on va dresser les oreilles et se frotter L mains. » ? I^e (( Courrier de Bavière », organe cLu cei tre catholicrue bavarois, félicite le gouvern ment bavarois de son attitudo énergique, demande à la ((Gazette ele l'Allemagne c Nord» de ne pas prendre position en fai l- des excès commis par le congrès prussâe après que sa sœur officielle de Munich, o •t n'a p?iis épargné dans le temps à Berlin L t, compliments aimables, vient de tirer l'ép x'_ avec tant de. force: (< Ces. messieurs prussiens, continu» ^ ((Courrier de Bavière» .sont gâtés. Ils croie: que l'on peut tout s>e permettre avec o iimbéôiles de Bavarois. Leur particuilarlsn le plus dangereux, d'après le prince de Bi _ marck, fait des progrès. ^ »On pourrait leur citer d'ailleurs, à pr | pos de la bataille d'Orléans, le récit très exa if fait par le général von Steinaeclcer, où décrit la panique des troupes prussiienm pendant la bataille de Gravelotle. r5 »l>e général prussien ne ex>mprend-il p le caractère blessant de pareilles réminiisce . ces? Ne sait-il pas que c'est grâce à de te incidents que jamais la barrière entre le No lt et le Sud, que l'on déplore si souvent, 1 disparaîtra. » I>e congrès prussien a été un jour néfas II dans riiistoire politique de l'Allemagne. » ur 31 Les «Muuchener Noueste Nachrichten organe libéral et prus90phile, sont natureul ment moins violents que le ((Courrier « 1€ Bavière». I.es ((Muncliener Neueste Nac ?" richten» traitent cependant sévèrement les p rôles prononcées au congrès prussien cant le Reichstag et disent qu'elles relèvent pli1 cki ridicule que de l'indignation. m Les paroles du général von Kracht ont t 1S leur écho au Landtag de Bavière. x 1^2 député Loibl T catholique), ancien of ^ oier bavarois, a déclaré: e(Ces attaques sont trop basses pour qu'« 1S Ifrs puissent salir l'honineur de l'armée bav ' roise. » n 'e Le libéral Dira-, officier de réserve, a pr -s testé avec une vigueur toute égale contre 1 *> insistes dont l'armée bavaroise a été l'obj et qui ne sont justifiées par rien: r~ Le ministre ele la guerre bavarois, 1e bare vcjn ICress, a déclaré: 1- (c Si vraiment les nouvelles que nous avo; "s reçues se confirmaient (l'appréciation de 1- «Taegliiche Rundschau » vous a prouvé ex>r bien eliles étaient justifiées), on ne saur* 'ligmatiser assez fort cette appréciatk 3- inouïe. C'est une injure parfaitement Injus < fiée contre les actes glorieux accomplis p s- l'armée bavaroise qui s'est battue de la façe t- ;a plus héroïque devant Orléans et qui s'e couverte de gloire. 11 convient de regretter < ia façon la plus vive une.pareille appréciatie 2- dans la bouche d'un officier supérieur et < ■>- h repousser de la façon la plus énergique. Enfin, le général von Kracht, pour tern us nier l'incident, a écriit une lettre d'excuses £ ministre de la guerre. Dans cette lettre, p 5- Mliée par !a «(Gazette . de l'Allemagne e ir Nord •> il déclare qu'on l'a mal compris et ié assure de la façon la plus cordiale ses syr pathi.es pour ses frères d'armes bavarois^ f LETTRES DE LONDERES «y w—1 Correspondance particulière de la «Métropole» La grève dans l'Afrique australe. — La lutte pour le ((Home Rule». — A propos de la perte du sous=marin «A. 7.». — D'où le ' ((duc de 1er» a tiré sou nom. — La maison du peintre ThornhiH et son propriétaire. Londres 19 janvier,. ) II en est des guerres économiques dans b l'Empire britannique comme des autres guerres dans l'Empire romain, elles ne sont jamais finies, le temple de Janus est toujours " ouvert. Il y a dans tous les temps une grève quelque part. Ainsi que je vous le faisais prévoir clans ma dernière lettre, celle des cheminots du Tiransvaal et de l'Etat de la rivière d'Orange n'a pas été de longue durée par suite du refus des travailleurs du Cap de | s'associer h cette levée de boucliers, et pour J d'autres raisons encore que je ferai connaître ' tout à Theure. Voici cm- quelques _ mots les causes de la grève. L'administration des chemins de fer avait congédié une centaine d'hommes dont i les services lui paraissaient superflus. Mais _ ce n'était là qu'un commencement, car elle esbima.it qu'elle entretenait 1,600 employés au-delà du nombre strictement nécessaire. On appréhendait donc d'autres renvois. Les 1 cheminots ,de leur côté, se plaignaient du 5 nombre excessif des heures de travail, et di-" saient que s'il était diminué, il n'y aurait auoune raison de réduire le personnel. D'au-r tre part, le parlement de ^l'Union sud-afri-3 caine avait adopté une loi pour établir un s tarif uniforme de salaires dans toute l'éten-: due de sa Juridiction. I-e résultat de cette 1 mesure législative avait été de diminuer les • gages de 2 shillings, et meme de 4 shillings - par jour dans certains districts, sans, les aug-e monter nulle part. « Inde irae ». Les nie e -neurs de la grève faisaient des menaces terrible®. , , ,,, . . s Mais ils avaient compté sans l'énergie di gouvernement de l'Afrique australe. Le géné-c ral Bolha n'y alla pas par quatre diemins. • Il proclama rétat de siège et convoqua le bar - et l'arnière-ban des ((forces de la défense» e c'est-à-dire les Burghers du Transvaal Cent mille hommes répondirent à son appel Par un© singulière coïncidence, au momem > où M. Ioseph Chamljerlain se retire de la vk politique, on vient de voir se reproduire er h partie les scènes dont on fut témoin, quanc pour le malheur du monde il 6ta.it au pouvexir e Les burghers accoururent par milliers, et se rangèrent autour de leurs anciens chefs, _ De u Wet, Dolarey et autres généraux quii s'ôtaie;n! illustrés pendant la guerre, je ne jurerais pas Ç que la perspective d'avoir à taper sur dei c Anglais, (car les chefs du syndicat révolté s appartenaient à cette nationalité), fût étrangère à l'empressement avec lequel les Boerî répondirent à l'appel du gouvernement. Les ' grévistes avaient annoncé l'intention de faux " sauter les ouvrages d'art de*ki ligne ferrée ; Botha décréta que tous les porteurs de clyna-^ mite seraient fusillés séance tenante. Il uJ ^ coffrer tous les membi'es du syndicat indis 1 tkicteoienit afin d'être sûr de tenir les ine c neurs de la grève. Privés de leur cliefs, lei lt grévistes démocratisés se rendirent à merci I lous ceux dont les places n'étaient pas pri ses, ont repris le travail, et, comme dan; 5 la ohanson, (ries trains marchent toujours» La grève est terminée. Les œnstitutionna listes scrupuleux lèvent les bras au ciel, mai: Botha se frotte les mains et, cont-rairemen ; à Ijouis-Napoléon, il dit qu'il, est sorti d.i ë droit pour rentrer dans la légalité. '1 De la guerre économique qui vient de fini •t passons maintenant à la guerre civile qui vî , éclaiter. Du moins on veut nous le faire 1" orolre. Sir Edwaaxl Carson, le grand chef de Orangistes, a passé hier en revue six ((batau Ions» des a Volontaires de l'Ulster». Ce - terribles soldats étaient sans armes, mais i y avait un prodigieux déploiement d'ambu . lances, de brancardiei-s, d'infirmières, afu ~ d'effrayer- les nationalistes par la perspective ,, du carnage épouvantable qui aurait liei quand les redouta.bles carsoniens entreraien en ligne. Le chef du parti unioniste en An " gbterre, M. Bo-nar Law, qui n'a pas comm-Sir Edward Carson l'excuse d'être un Gascoi d'Irlande, a essayé de son côté de terrifie , les paisiibles habitants de Bristol en évoquar devant eu oc le spectre de la guerre civile. 1. II chef de l'opposition a déclaré, non sans u: u air de satisfaction, que les conférences cjlj ,e avaient eu lieu entre ses amis et les repre! 'n sentanits du gouvei-nement pour arriver à un _jj solution pacifique de la question irlandais ^ n'avaient abouti à aucun résultat, attend s** que les unionistes exigeaient des nouvelle élections générales avant la promulgation cl la toi sur le u Home rule », et que le minis le -tère ne voulait pas en entendre parler. Dan it le fait, pourquoi consulter le peuple de.noi ïs veau, puisqu'il s'est prononcé deux fois d ic suite dans le sens de l'accomplissement de s- vœux du peuple irlandais? Tandis que le docteur Tant-pis donnait s y. sinistre consultation à Bristol, le docteu 2t. Tant-mieux s'exprimait dans un sens plu il favorable à Hoxton* l'un des faubourgs di >s Nord de Londres. Le praticien optimiste éta.i figuré par le lord-chancelier, le vicomte HaJ is dane, qui, lui, n'abandonnait pas tout espoi 1- cl'urne solution pacifique d>u problème irlar ls dais. Effectivement, on. ne peut s'imagine -d qu'un peuplé aussi épris de l'équité, auss ne ami du franc jeu que les Anglais sacrifier les justes aspirations de l'immense majorit te d'une nation aux récriminations égoïste d'une poignée de factieux* * * * >, La perte du sous-marin «(A. 7», qui e- sombré avec tout son équipage, sans qu'o le puisse en retrouver les traces, vient, nou [1- rappeler que l'homme a ajouté par ses inver a- tions aux périls de la. mer par des danger re inventés comme à plaisir. Les nations oivil 15 sées ne pourraient-el'les pas s'entendre pou renoncer, ainsi qu'elles l'ont fait dans le ca ^ des balîes explosibles, à ces engins aussi dar gereùx en temps de paix qu'en temps d Ri- guerre, aussi funestes, à leurs possesseur qu'à l'ennemi? Cette invention, du reste, n date pas d'hier, comme on paraît le croir >1_ généralement. Le premier bateau sous-mari a- fut construit par un Hollandais au . comme r cernent du XVI le siècle. Quelque bizarre qu cela puisse paraître, cet esquif était mû pa 0- des rames. Par ordre du roi Jacques 1er, c îs précurseur de nos sous-marins moderne f et son voyage d'essai dans la Tamise. Le secre principal de son inventeur .nommé Drebe >n consistait dans la composition d'un liquiid qui rendait promptement. à l'air vicié un quantité suffisante de parties vitales pour k is permettre de demeurer respirable pendant u la laps de temps assez considérable. Malhet a- reusement, oe secret mourut avec Drebell. it Le sous-marin ((A. 7» n'est pas le premk >n navire de son espèce qui périt dans le PI) :i- mouth Sound, car c'est précisément au mêm xr endroit qu'en 1774 un aventureux inventeu >n rnom.mé Day opéra une descente dans u st vaisseau de 50 tonneaux,... et ne remont le jamais à la surface. «- * ♦ >n le A propos de navires, il paraît que le demie » (( sur-dreadnought »» qu.i a été mis en chain r.ier portera le nom élu duc de Wellington. Of ii- vers le milieu du siècle dernier, ce nom fu u donné au premier bâtiment en fer qui ai j- jamais été construit. u Par suite de la nouveiauté du fait o il prit l'habitude, en partent de oe vaisseau 1- de l'appeler le ((duc de fer». On trouva en suite que cette appellation convenait fort bie. 1 trapue. n»i rtiiiioa i;u <I |ncs ti \ uviubj son nom à un navire, le duc eie Wellingtort fut à son tour baptisé par kw. * * * Les amateurs du Vieux Londres sont es} liesse. Il y avait dons Doaat Street, au cœur du quartier de Soho, habité par des étraiw ger s en général, et par des Français on particulier, une maison qui se distinguait par ses lignes artistiques des constructions voisines banales et laides. C'était celle qu'ocoupaût au XVIII siècle Sir James ThornhiH, le peiav tre do ta Cour. Or cette maison, condamné* par le conseil du comté de Londres comiix» offrant des dangers pour la sécurité publique, allait tomber sous la pioche des.démolisseur», au grand chagrin des architectes et dej archéologues lorsqu'elle fut sauvée de la ruin* par le ministre des travaux publics, en verUU d'une loi adoptée clans la. dernière sessioo pour la préservation des bâtiments offrant un intérêt historique ou artistique. ThornhiH touchait des honoraires calculé* d'après les dimensions de ses tableaux. Se« peintures, qui .en général ornaient des plafonds ou des murailles, comme dans la cathédrale de St-Paul, au palais de Hamptoa Court, au château de Blenheàm ou à l'hospiot de Greenwich étaient payées à îa «yard», absolument comme le travail d'un maçon en» d'un peintre en bâtiments. (La eiyard» équk vaut à o mètre 91 centimèïres). Ouarant« shillings (50 fr.) par yard carrée fut le prix qu'il reçut pour décorer l'intérieur de la coupole d èSt-Paul. Toutefois, le duc de Ma.rU boroughj avec les instincts d'économie qui caractérisaient sa famille, réduisit à 2.^ shii-tin£s par yard pour des fres }\>es qui sont con-sidérées comme les plus belles c-.ins la grande salle de Blenheim. Malgré ce système ou payement en apparence peu rémunérateur. ThornhiH amassa une grande fortune. Ceci me rappelle l'a voiture arrivée a ua directeur de l'Opéra de Stockholm, qui était venu à Paris afin de faire peindre une toi!» de rideau pour la scène de son théâtre. Un mauvais plaisant, & qui il s'était adresse potir avoir le nom d'un artiste renommé, lui in di. qua Meissotinier. Notre directeur se vendit a l'adresse qu'on lui avait doreniîe et exposa sa demande au peintre. Celui-ci, qui était ua pkice-sans-rire, fit à son nouveau. client sa description d'un superbe projet de rideau,une splendido apothéose avec force délais, allégoriques. Ive directeur était ravi,.et se disposai» à se ret irer quand l'artiste lui dit : « L n uv stant; il faudi*ak nous entendre sur fa que» tion des honoraires. >» — ee Oh ! sur ce ix^nt, il n'y aura auoune difficulté!» — «Ieut-etr«| que ■si. Quelles dimensions aura votre tu-cleau?» — ((Dix mètres de ha.ut sur sept o* large. » — ((Ah ! Eh bien ! ! ce petit tableau que vous voyez là, vient de m'être payé 14,000 francs; LI a'dix centimètres de targe sur 7 de haut. Calculez d'après cela, le rideau. » Le directeur de 1 Opéra de Stock* holm court encore,.... à moins qu il ne sott mort. Dame, il y'a soixante ans de cela ! de X. EXTERIEUR •>—9 «*— Franco M. Poincaré à l'ambassade d'Allemagne Paris, 20 janvier. — Lea réoeptions à l'am< baseade d'Alilemagne ont commesncé a V h. 43. IVambassadeur, Mme et Mlle de Schoen «t tenaient à l'emtrée de la salle du trône, amai dénommée en raison du trône qui s'y trouva ciont le dossier fait face à la salle et elerrièr* lequel se trouve le portrait 011 p*ed la unie II, et recevaient les arrivants. Le président de la République après s otre ■ retiré im moment dans 1 un de.- petits salons, 1 t'.nt un cercle très animé, tandis que Mme ■ Poincaré se tenait entourée des dames de ; l'ambassade dans le grand salon blanc. Peu k - peu les salous s'emplissaient. Le monde poli-< tique et le monde tout ejoart s© coudoyaient. 1 Le personnel diplomatique français et étran- - ger se trouvait au complet. A 11 heures 1 or 1 s'écra&ait. A 10 h. 80, le preSsi<ieirt de la République 1 vint offrir son bras à la baronne de Schoen L qu'il conduisit au buffet. Un nouveau cercle - se forma et contrairement au cérémonial tra-î ditionnel, M. Poincaré resta jusqu'après 11 1 heures. L'ambassadeur et Mme de Schoen r l'accompagnèrent alors avec Mme Poincarf t jusqu'à la voiture présideatiesSe et le flot de« e invités s'écoula peu à peu. 1 Pour la pension des mineurs i Lens, 21 janvier. — Le vieux syndicat dof " mineurs du Pas-de-Calais a décidé d'organiser c un© manifestation à Lens peur le dimanche c 1er février en vue de réclamer lo vote de la j retraite à 2 francs et à 1 i'ramo pour les ven« s ves ainsi que des aliénations pour les orphe- s lins. . Onze musiques doivent prendre part à ootte s manifestation avec toutes k» sections préc£- - dées de leurs drapeaux. - Un meeting aura lien le soir à la Maison s syndicale. î Autriche-Hongrie r Solution de la crise parlementaire s Vienne, 21 janvier. — La Chambre des Dé-1 putés d'Autriche a adopté les propositions de 1 la conférence mixte constituée par les deux - Chambres au sujet du projet de loi compté-r menbar-e concei-nant l'impôt personnel sur le - revenu. La question est ainsi résolue. K Portugal faire suivre j Portugal s L'agitation syndicaliste Lisbonne, 20 janvier.— Les autorités ayant décidé de fermer le siège du syndicat des che-a minots, parce que d'autres corporations y te* n naient des réunions la police et la garde répu-s blicaine ont cerné l'édijRœ. 200 individus ont été arrêtés sans opposea- de nésistance 400 s autres se sont enfuis. Lo préfet eie police a réuni les représen-r tants des journaux eît leur a déclaré que le s bruit d'une grève çénéraJe éta't sans fonde-. ment. Quelques individus, a-t-il dit, ont par-e ~N>uru les fabriques et ont inrité inutilomeni s le personne? à suspendre le travail. Il a ajoutï c qu-- les renseignements qu'il possède lui por-c mettenb de supposer que prochainement la n circulation des trains Fera complètement ré- - tablie. c Lisbe>nne, 21 janvier. — Les ouvriers mé-r tallurgistes se>nt en grève. Quelques autres (- oori)s de métier ont suspendu le travail au-t jourd'hui. Les cheminote du Neard ot de l'Est i ont repris le travail. e Suisse Une crise financière n Berne. 20 janvier. — A la suite ele la mise ?n faillite successive do deux impe>rtantee banques du canton du Tessin, la situation r inspirait de vives inquiétudes car on pouvait redouter une véritable catastrophe financière. ,, lv© Conseil fédéral s'est occupé de rechercher avec les représentants du 'gouvernement tee-1 mois et \y grandes.banques suisses lo moyen 3 de remédier à la situation. Une conférence s'est tenue aujourd'hui à la Banque nationale de Berne et a décidé la constitution d'un 1 syndicat d'intervention au capital de 10 mil-_ lions qui sera transformé rapidement en une , nouvelle banque dont le but principal sera de t travailler au rétablissement au créelit dans le t canton du Tessin et de faciliter la liquidation des banque» tombées on déconfiture. Le Con-i seil fédéra! a adressé aujourd'hui au gouver-, renient tessinois un télégramme l'assurant de - sollicitude dans oette crie^ financière e* i l'évitant i vecommander à la Population

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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