La Métropole

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19 september 1914
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s.n. 1914, 19 September. La Métropole. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vq2s46j857/
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I Bit! IDDÉ 21e Année ^No 238~ gd-ition. B LA MÉTROPOLE rue des Peignes, 59 B| ÉjjïS B BH n[ ^TIIh rue des Peignes, 59 anyers LUI I IUIV 'IpU iflni I lia anvers ' 1^11—————-——-■—I YlfTT H !H| l'H ■■»!>■■■ ipi ■ un I WIMIMI'I m — 5 nliis le uni Samedi I9septembrel914 LA GUERRE La bataille de l'Sisne LE RAPPORT OFFICIEL ANGLAIS A TERMONDE fermonde évacué par les Allemands Ter-monde a été évacue vendredi matin de ^ne heure par les Allemands, nous rapportent des personnes dignes de foi qui ont passé pr 'à dans la matinée. Ils n'y avaient laissé jn'un officier blessé, oublié sans doute. Un discours du Roi d'Angleterre —JO(— Hmirab'e manifestation patriotique La sanction royale au Home Ruîe Le Parlement s'ajourne Londres, 18 septembre. — Ce jour fera \poque dans les annales parlementaires dt* I» Dan de-Bretagne. Le Roi a adressé ce di'.ia le discours suivant aux membres ij Parlement des lords et députés assem Ués à la Chambre d°s lords: Mylords et messieurs, Je vous adresse ces paroles dans des cir-mitances qui exigent plutôt une action ^u'un discours. Iprès que mon gouvernement eut fait bus ses efforts pour préserver la paix du nonde entier, je fus obligé par le fait de !a violation délibérée des obligations connues dans le traité ainsi qu€ pour la protection de la loi publique en Europe, r! les intérêts vitaux de mon Empire, d( iklarer la guerre. .Va flotte et mon armée ont avec un( i Kessahte vigilance, avec courage et lihiletét soutenu une cause juste, aidé* par de braves alliés. Toutes les parties dt m Empire se sont ralliées spontané ment et avec enthousiasme autour du dra-jeau commun. Messieurs, la Chambre des communes, M8 remercie de la générosité dont vous im fait preuve en des circonstances si imprévues. Mylords, Messieurs, nous nous battons pur un but honorable et nous nt dépose ions nos armes que lorsque cet objet aura lié complètement atteint. l'ai une entière confiance dans les ef forts unis et loyaux de tous mes sujets et i>: prie que le Dieu tout puissant nous ucorde sa bénédiction. Après le discours du Roi, l'assemblée aimenso entourait le président de la Chambre des communes, quanti oelui-ci illa à la Chambre des lords pour entendre ard Haldane donner notification de la Hîu'tion royale au bill du llomt Rule. Après quoi, d'immenses acclamations Matèrent de toutes parts, les députés et b lords faisaient une démonstration pa riotique enthousiaste sans pareille, tan lis que les mêmes scènes se produsaient à a Chambre des communes oh A. Red 3ond, vivement entouré, serrait i© nombreuses mains. Le Parlement s'est ajourné justu'au 27 j etobre. (Reuter's Tel Co). a commandement supérieur aiisnand le ministre de la guerre prend les armes Londres, 18 septembre. — On a*v>nce que modification* importantes s« seraient chiites dans le commandement supérisu: •) l'armés ftilema-nds qui se prouve en ■ ânes. La fénéral von Hansepjqui s'est 'W refoulsr jusque derrière Reins est rai* la retraits pour motif» de saité ( P) ©t *m placé par le général von Eine®, ministre » la guerrs. ta général von Stein est no ma» ©ominan 3nt du 14me corps d'armée. Le comte ron Airchbach, ble®^ ( P) est 'mplacé à la tête du corps de réserve par 1 général roc Eben. Les hostilités en France Le rapport officiel britannique Anvers, 18 septembre. — La légation britannique à Anvers communique une dépêche le Sir Edward Grey, ministre des affaira? étrangères, le 17 septembre, portant le résu-ixé du rapport du quartier général sur les >pérations qui se sont déroulées du 10 au 13 septembre inclusivement : Depuis le jeudi 10 septembre, l'armée a fait les progrès constants dans son effort pour repousser l'ennemi en collaboration avec les Français. Dans l'espace situé devant les Anglais, Avant que la marche en avant ait commencé »n ligne droite sur Laon, il y a six rivières ooupant la direction de la marche en avant dt derrière chacune d'elles il était possible aux Allemands de nous opposor de la résistance. Ce sont la Marne, l'Ourcq, la Yesle. l'Aisne, l'Ailette et l'Oise. L'ennemi a tenu la ligne de la Marne — qui a été traversée par nos troupes le 9 septembre — mais c'était une pure opération d urrièro-garde. Notre traversée de l'Ourcq, qui ooule ici droit de l'est vers l'ouest-, n'a pas été sérieusement entravée. La Vesle a été légèrement défendue. Il y a eu de la résistance le long de l'Aisne oontre les Français et les Anglais. Le vendredi 11 septembre, nous n'avons rencontré que peu d'opposition sur toute la li-*ne de notre front et nous avons passé la ^ournéo en marchai de l'avant et en ■recueillant»- de-cd de-là divers détachements eanemis. A la tombée de la nuit, nos troupe? iraient atteint une ligne au nord de l'Ourcq. Ce jour-là, l'avance générale des Français, viir toute la ligne, se termina par un succès «substantiel» sur le duc Albert de Wurtem berg : la 4me armée (allemande) fut rejo-tée au delà do la Saulx et toute I'artiHerù le oorps d'armée d'un corps allemand fut >r:se ainsi que plusieurs drapeaux allemands Le samedi 12 septembre, nous constatons jue l'ennemi occupo une très formidable position en face de nous, an noed de l'Aisne. V Soissons, ils tiennent les deux rives de la rivière et une ligne do retranchements, sur les colonnes au nord. Notre troisième corps d'armée gagna un plateau au nord de l'Ais-□e ,d'où l'on dominait toute la vallée de l'Aisne, à l'est de Soissons. Dn duel d'artil-leci eut lieu ici qui dura la majeure parti* de la journée. L'ennemi disposait d'un très grand nombre de puissants obusiers placé dans des positions bien dissimulées. Le mouvement du troisième corps d'armée bribanni que s'opéra en collaboration avec lu 6me armée française sur notre gauche qui atteignait la ville pédant ta nuit. Le deuxième corps d'armée (britannique) ne traversa pat-l'Aisne. Le premier corps d'armée passa la Vesle, au nord de l'Aisne, à B raine. La première division do cavalerie, avec quelque? détachements de notre infanterie, prit po> session de la ville vers midi, rejetant l'ennemi vers le nord. Quelques centaines de prisonniers furent faits autour de Braine et les Allemands jetèrent dans la rivière une quan tifcé considérable de munitions d'artillerie de campagne. Sur notre droite, les Français atteignirent la ligne de La Vesle. Ce jour commença l'action sur l'Aisne, qui n'est pas finie aujourd'hui (14 septembre). Le 13 septembre, nous avons rencontré une résistance extrêmement forte tout le long du front, s'étendant sur quelques qam-zq milles. A la tombée de la nuit, -es t»o«s corps étaient sur la rivière, la cavalerie retournant vers le sud. Sur notre gaucho, le Français pressaient les Allemands, mais il* Tôt été empêchés par l'artillerie ennemie de construire un pont de bateaux à Soissons. Cependant une importante force d'infanterie passa la rivière, une traverse du pont de ihemins de fer ayant subsisté. Durant les trois ou quatro derniers jours, ■^e nombreux petits partis d'Allemanls on: »té découverts, se cachant dans les bois dor--ière notre ligne. Es semblent heureux de fe •eodre. Voici des détails sur lu façon dont l'ennenv >'ept coudait dans trois petites vill-os an nord io Paria : A Senlia, on accusa un braconnier d'avoir tué un soldat allemand dans la ville. Le corn uandant allemand convoque le maire de ia ri Se et cinq autres citoyens éminents et les ïbligea de s'agenouiller devant leurs tombai qui déjà étaient ereusyt*, Des réquisition* fu rent faites pour' divers approvisionnements. Ensuite les six hommes fuirent oonduits dans nn champ voisin et fusillés. Suivant les déclarations concordantes de plusieurs témoins dignes de foi, 24 autres personnes, parmi Lesquelles des femmes et des anfants, furent aussi fusillées. Puis la ville fut pillée et les Allemands y mirent le feu .en plusieurs endroits avant de l'évacuer. On croit que la cathédrale n'a pas été endommagée, mais de nombreuses maisons ont été détruites.Creil a été pitié aussi complètement et de uombreuses maisons ont été incendiées. A Crefy, le 3 septembre, des objets divers furent réquisitionnés sous menace d'uno amende d'un million de francs par jour Ce -etard. Reims a été occupé par l'ennemi le 3 sep- ; teinbre et a été réoccupé par les Français le 13 septembre, après un combat acharné. Le 12 septembre, une proclamation avait été affichée partout en ville dont voici, littéralement reproduites, les dernières phrases: c ... En vue d'assurer la sûreté des troupes et d'inculquer le calme à la population de Reims, le6 personnes dont les noms suivent ont été prises comme otages par le comtnan-; dant en chef de l'armée allemande. Ces otages seront pendus à la plus légère tentative c'e désordre. La ville sera aussi incendiée i/vbtk-•nent ou partiellemenlt et ses habitants se-"ont pendus à la moindre infraction aux impositions ci-dessu^.p (Suivent les noms de 81 des principaux ^bitants de Reims, y compris l prêtres.) L'aide britannique En Nouvelle Ecosse Halifax (Nouvelle-Ecosse), 18 septembre, j — Le premier ministre a fait un appel émouvant en faveur dos réfugiés belges. Le gouvernement a l'intention d'envoyer un vapeur, chargé de provisions, et de vêtements, directement en Belgique,en gage d'admiration des habitants de la Nouvelle-Ecosse pour la défense héroïque des Belges en faveur le la cause de la liberté. Melbourne, 18 septembre. — Le correspondant dn journal «Age» à Melbourne dit: «Si des couples belges voulaient émigrer en Australie, ils pourraient fonder la communauté et recevraient une aide privée et gouvernementale. Ils passeraient rapidement alors do la pauvreté à l'aisance. D'après une dépêche du eonsul belge à Sydney, il approuve l'idée d'encourager l'établissement de petites colonies belges en Australie. (Reuter's Tel. Co). \ > - Les Etats-Unis et la paix Washington, 18 septembre.— M. Gérard ambassadeur à Berlin, rapporte au président Wilson télégraphiquement que M. de Bethmann-Kolhreg, discutant avec M. (xérard la requête de M. Wilson démaillant si l'Empereur voulait discuter la paix suggéra que puisque les alliés firent l'accord de ne pas cesser les hostilités séparément les Etats-Unis devraient obtenir des Alliés les propositions de paix. (Reuter's Tel. Co). Les aviateurs allemands au-dessus de Paris Londres, 18 septembre. — Trois aviateurs allemands ont survolé Paris, jeudi, ot ont jeté des bombes sur la ville sans toutefois causer des dégâts fort graves. Malgré les vives fusillades par lesquelles ils ont été accueillis ils ont pu s'échapper. Ce qu'il en ïâmbe ! Mort du prince Otto m Schœnberg-Waldenberg Paria, 18 septembre. — Le prince Otto votj Sck-^viberg-Waklenberrg, beau-frère du prince de Wied, ex-mbret d'Albanie, a été tué au cours d'an combat en France. D'autre part on mande que le prince Friedrich Karl von Heseen^ bean-fr&re d'At-t la II, a été blessé à la cuisse au Qombat de Vjllecs-khSeo, Une bonne nouvelle Les anciens militaires pouvant reprendre à service Limite d âge : 45 ans La Métropole ayant reçu de nombreuse lettres d'anciens militaires et même d civils la suppliant d'intercéder auprès di ministre de la guerre pour qu'ils puissen prendre les armes, nous avons signal avec une vive satisfaction cet excellen état d'esprit à l'honorable chef de cabinet Nous venons de recevoir la réponse sui vante: Les anciens militaires peuvent toujour reprendre dv> service actif; dans cett éventualité, ils doivent se présenter ai commandant du dcfftft de leur régimen qui peut, éventuellçjnent, les réengage avec leur ancien grade. La limite d'âge pour le réengagemen est de 1,5 ans. Nous adressons au nom de tous ceux qu vont répondre à cet appel un cordia «Merci» à M. le ministre do la guerre! Cent mille Canadien parient paur 1a Franci Paris, 15 septembre. — «Une minute d'in dépendance vaut des océa H de sang!» Telles fut la sobre autant qu'énergique pa rolo qu'au cours d'un meeting, tenu le 3 juillet, à Boston, prononça l'un des orateurs Lancée par la voie des organes canadiens au: quatre coins du domlnion, ce môle propos sus cita un enthousiasme indescriptible. A la nou voile quo l'étendard était menacé et que 1: Patrie faisait «ppel à ses enf. \i ,-, des millier d'enrôlements volontaires affluèrent au dé partemont de la milice. A Montréal, le 85e régiment d'infanterie que commande le lieutenant-colonel Laro chello, se mettait aussitôt à la disposition di gouvernement et votait un ordre du jour dan lequel il déclarait qu'en pi-ésence de la gravita du conflit menaçant la sécurité do l'empir* britannique, il ne voulait pas forfairo sa de vise : « Bon cœur et bon bras s. De même au 65e, dont les officiers, fier d'être les fils des héros de Chateauguay, dé olarèrent vouloir faire « aussi bien » que leur, compatriotes de langue anglaise.... Dans les autres villes, l'élan fut général. A Québec, les 53e et 54e régiments de Sher brooko se déclarèrent prêts à partir ; à Saint John, dans le Nouveau-Brunswick, le oolone Mao Av;ty, du 62e régiment de fusiliers, réu nit ses officiers et tous reprirent du servici actif; le lieutenant-colonel Armstrong, du 3i artillerio coloniale, ses officiers et sous-offi ciers, s'engagèrent sur-le-champ, ainsi que l colouel Mac Lean et. les officiers du 28c dra gons, le colonel Mac Dougall et les officier du 8e hussards. Dans les provinces, on ne se montra pa moins ardent. Celle de Manitoba leva un ba taillon d'infanterie de mille hommes, qu furent équipés et armés h ses frais. A Toronto, trois cents vétérans ayant pri part aux campagnes do l'Afrique du Sud ei 1866 ot 1885 se rendirent aussitôt au quartie général, où ils signèrent leur engagement. Les noirs du Canada, qui forment une jjo pulation de 4.000 âmes, ne vouluront po nt eux non plus, rester en arrière, et leur lea dor, Ignatius d'Horsey, dans une lettre adres sée au coionel Hughes, ministre de la milice se déclara, en leur nom, prêt à participer ; la défense de l'empire. (« Matin •» de Paris). L'union nationale en Franc* Les prêtres et les religieux sous les drapeaux D'après les renseignements fournis pa les évoques et les supérieurs des séminaires on peut estimer qu'environ 15.000 prêtre sont actuellement officiera, sous-offieieirs brigadiers, caporaux ou soldats dans nos aimées.Les diocèses qui comptent le plus de pré très ou de séminaristes aux armées sont 3eu: de Paris (437), do Vannes (425), de Lycn (400), de Cambrai (300), de Besançon (300) i'Arras (300), do Lille (300), de OreoobL 285), de Toulouse (250), de Versailles (240) Dans le diocèse de Perpignan, le tiers di clergé est sous les arm«s. Daaa les diocèses de Belley, sur 40 sémi nanstes, 32 ont été mobilisé» ou se sont en gagés. D'autre par£, un grand nooibro de reîi gieux sont revenus d'Orient. Le seul vapeur le «SaghaKen», a ramené de Constantinopl 70 Assomptionnistes, lazaristes. Frères de écoles chrétiennes, salésiens et maristes Deux autres paquebots ont ramené à Marseil le, l'un 63 religieux venant d'Egyjyte, î'au tee 24 venant de Smyrne. Pour le premier soldat belge ! pi prendra un drapeau allemand Report : fr. 1.443.35 Pour qu'on donne des armes aux Cam- pinois 5.— Xous les francherons ces obstacles, ayez confiance 2.— Pefier peloton, 1er batailon, 8e de ligne, à Contich 10.— Au premier brave frère, un groupe d'artilleurs de côte, cantonnés à D. 7.— En admiration 6.— N M. Froment, directeur de l'Atlas et 5 la 1er compagnie des Chasseurs éolaireurs d Anvers, 80.— ; Pour le premier soldat qui ; prendra une pièce de siège Report: frs. 103.25 ! A. C. 10.- Anonyme dé Termonde 5.— Un vieux Congolais de St-Trond, 10.— ? 10 cigares à ajouter aux cent mille de ? Gand 2.— L Dames efc demoiselles réfugiées en ^ Hollande (voir «Correspondance») 1.— , Les prises de guerre Londres, 17 septembre. — Le « Times * J renseigne que la Cour des prises en Anglo-1 terre suit dans ses arrêts La convention de La Haye. Sont seuls confisqués les navires capturés en haute mer. Par contre, les navires capturés dans un port sont simplement saisis. Destruction d'avions allemands A Troyes Paris, 14 septembre. — Un « taube » a jeté - phisiours bombes qui ne causèrent que des l dégâts insignifiants au-desf.iis de Troyes. L'une d'elles e>t tombée sur la gare au ' moment où le train de Belfort pénétrait sous ' le hall vitré, mais aucun voyageur ne fut " atteint. Un avion français donna aussitôt la chasse j an fitaube». Après une émouvante poursuite de 20 kilomètres, l'aéroplane allemand fut. rejoint près de Piàey où il s'aoattit. Les " deux aviateurs allemands, un capitaine et un lieutenant, ont été tués. . Près cî8 Fontainebleau 1 Fontainebleau, 12 septembre. — Tandis 5 que nos dragons de Fontainebleau donnaient • !a" chasse à une patrouille de cavalerie alle-; mande égarée, ils aperçurent près do Bailoy, volant à une hauteur de 800 mètres environ, un «taube» sur lequel ils tirèrent. L'aéroplane allemand fut démonté et les deux offi-> ciers «allemands qui l'occcupaient s'écrasèrent - sur le sol, à Montigny. Un «Taube» à Saint-Cyr Paris, 14 septembre. — Un «taube», pris - par les troupes belges qui coopéraient à la . défense de Namur, a été amené à Saint-Cyr l l'FiCole, où il a été réparé, oar ses ailes ' avaient été quelque peu endommagées par la • mitraille. Et le «taube» allemand, piloté par ; des aviateurs belges, a évolué au-dessus dn , centre de Saint-Cyr, au milieu de nos appareils, qui lui faisaient escorte. Ce que dit Védrines j Paris, 15 septe-mbre. — Un reporter français sui- le champ de. bataille, écrit : « Il faut- que je vous donne des nouvelles 5 de Védrines. Je l'ai rencontré avant-hier - soir, à Y..., à cinq ou six kilomètres des li-[ gnes de combat. » Tondu militairement, sa Légion d'honneur tirant l'oeil sur sa veste de cuir, il sa-5 1 ua-it un capitaine avec un sentiment de dis-i ciplino qu'on ne lui connaissait dans le civil. » Dès qu'il est libre? je l'aborde. Il est tout joyeux de me voir et, sans même que je l'interroge, il me raconte ses pérégrinations ioariennes au-dessus des masses enne-j mies. » — On fait du bon «boulo», dit-il. C'est . un peu monotone. Toujours la même chose. n'est-ce pas ? Croisière de l'est à l'ouest et ' de l'ouest à l'est entre deux points donnés. ^ avec mission de repérer de* mouvements de troupes ou des positions d'artillerie et mi« ^ion de désosser quelques régiments... J'ai 'in> avion épatant, blindé, armé d'un oanon. qui p^ut faire du 160 et qne j'ai baptisé « La Vaille ». Je crois que j'ai démoli r' monde. Mais ce n'est pas ça que je voudrais... Vb ! si on me permettait d'aller dénoter une °arte> de visite sons les yeux de Guillaume, histoire de lui dire, bonjour î » Lu tchant des Belges Air (Lu Tchant des Wallons) I. Nosso -.Iière rtf.trèye. après saqwants ans d'paûyc TrMesse nstîionr on mfUhnrPiiT trèvlns . rvne hi leuse enierre ô PcmnoiHlrfhe 'in plaûy^s RI vlu Str-onlea* riu s>rs rortJAtès mains , Tos «w*; ôf^nts. sins W m<vkenr? leu vt^ve r>ô l'liberté su rVfaman$ I03 tehampions J Ont ras son lés dirrins one môme pdnsèye ) , Lu Lion (t'Fla^ido et l'hèrdi Coq wallon. ) M». . _• II. Lu Iftc'ae teuton, sins n'pofeto du rucnoiiance î>u les traitAs. «ïn ses prOp«î èfrartj'ratnts Poravadjl hèyftfmtnt l'pays rt'France ; D'manda passtVije po tos ses rMjtmints. Oisse maftle lndjlnce faite du et d'ruse 1 Offrôve du l'or rome prix dè rtrahi.wm Mins !<>« Djudas nu s'ivscontrv<t gu'ô î'Prusae Mins nin ô l'FLan<de ni d'vtna l'pays wallon. III. Tôt orne d'one fleur qu'on vâurin côpe lu ttdje Po t'snprantchl lftcft'minit duzos étalon Lu bnrbaréye viola l'bal pays d'Lldje F. l'mondrlhart dra s'poure e*t d'sea canona Mins les p'ttts su moqnsnt d'9es âunnéyt» Toi ravartjant ses fameux b«/talUor* . Ont M vèyi çou (pi'c'eî'teut qu'on* poutrnèye Da Lions d'Flaade ert d'berdia Ooqs wallom. IV. . Astheur. planquefs. sins n'frotî» fé ltant-aSaire SaJuams lTrance, lu Russie, lu Japon, • Lu p'tlte Serbie e< l'pulssan> Anffletôrre « Qui s'dunet l'main po l'clvlUsa.tlon. On djoti vlnret quTEurope sèret r'né.Uôye • Qu 1 "Liberté et l'Profrrè? i\y.tiron.t d'front îît nosse Belgique sôrK flre <lv s'nlèyt Du Lions d'Flande el d'herdls Coqs wallon# Anver», îer sesrtembre 191* Jean MAWHIN, aoèdat ta Iflgf iSMD* da fortniiWHi La prise de Namur Une ça;araim ala ppise de Liep Récit circonslancié des faits Héroïsme de nos soldats Le silence A bon droit, tous nos journaux ont glori- c fié la défense de Liège,ont célébré les d roues-ves des troupes qui ont défendu la place et c nfligé de fortes pertes aux Allemands. Les forts de Liège et leurs* héroïques garnisons s >nt également reçu de toutes parts; les jus-jem lou&ngee que méritèrent Leur vaillanoe et ( eur paonotique sacrifice. ( De Namur personne ne dit mot. On dirait • qu'une conspiration du silence a été ourdie f eu ce qui concerne 'a défense de cette çlace i fort. Et de ce siletice beaucoup des potre* ? souffrent. Ils souffrent, parte que le znutis I rr> prolongé dont on lés entoure, peut donner nai«»anoe à toutes les suppositions^ ils souf- c frent parce que ce silence, que 1 on dirait ' ■horché et voulu, peut être mal interprété t par la population, qui 11e connaît rien ae ce c qui s'e6t passé et oroit que, quand on se tait, 3'est que l'on a quelque chose à cacher ; ils souffrent enfin, oarce qu'ils savent qu'ils o>nt xjrome ceux de l>iége, rempli leur devoir et »arce que la conduite qu'ils ont tenue, les î/otee de braroure qu'ils ont, eux aussi, fait? c ->lus d'une fois, le« pertes qu'ils ont subies -wi oours d'une retraite autrement^ périlleuse : fortifiée de Namur et de la 4e division d'ar tnée, tout en un mot, reste plongé dans 'obscurité. Ce ne sont pas des louanges, des | couronnes, oue décriront ceux de la position J rortifiée de Namur et d ela 4e division d'ar • née, o'est simplement: justice et vérité. Différences énormes Noua avons eu 1a bonne fortune de nous : >ntretervir à plusieurs reprises avec dea mili- -:aiiree de tous grades rentrés de Namur par r a France. I^es renseignements qu'ils nous ^ >nt fournis nous ont permis de faire un rapi- _ le exposé de ce qui s est passé à Namur, de^ j lifférencoa énormes, qui se sont montrée* : ians la façon de procéder des Allemands lors 2 le l'attaque de Liège d'une pairt, de l'atta- ' que de Namur d'autre part; d«s différences ' lotables ,également, existant dans la situation dea troupe* belges, à Liège d'un oôté, à l Vamur de l'autre, vis-à-^ns des forces onne-nies.Nous sommes persuadés que tous ceux qui r iiimnt lu notre article seront convaincus que ' \Tamur a résisté vaillamment tout comme ' fyiéeje, a fait tout ce qu'il a pu, et n'aurait ru faire plus, même au prix d'un anéantisse ' nent total de sa garnison de défense proprr ^ »t des troupes de la 4e division d'armée qui r *n formaient la garnison mobile. La position fortifiée de Namur Comme on le sait, la position fortifiée d« 1 STamur, comprenait neuf forts: Mair>eret. -Vndoy et ^ave au sud de la Meuse; St-Hén->ert et Malonne dans l'Entre-Sambre-et- r Vfeuse ; Suarlée, Rmines. Cognelée et Mar -•hoveWtte au Nord de ia ligne Sambre et '■ Meuse. # 1 Tous ces forts, construits à partir de 1889 -vrmme ceux do Liège — à une époque donc ' >ù l-eo pièces de sièpe de 28 om. et de calibre ïupérk-ur n'existaient pas encore, avaient 1 î-té mis soigneusement en état de défensp -entonnés de défenses accessoires formidables r ■>ù les réseaux de fil de fer se complétaient >ar des tessons de bouteilles et de nombreux ^ •orpédos; les intervalles avaient été garnis de 1 tranchées puissantes, devant lesquelles s'éten laient un fouiWia inextricable ce fils de fer -once, d'abatia. de tessons de bouteilles et plusieurs lignes de mines. Dans la plupart des tranchées avaient été ^ nstallés des projecteurs? excellent préventif ; contre le3 attaques de nuit. Les points d'appu j ^ta-'ent reliés vers l'arrière par le téléphone [>ee postes de vigie, cyclistes, couvraienit no6 ignés \ plusieurs kilomètres en avant et se j «ervaient, eux aussi, du téléphone. Une deuxtème ligne de défense avait été (! >rganisée avec les plus grands soins, d'après es' même principe® que la première ligne. 1 Entre les première et deuxième lignes de a léfense se trouvaient de nombreux travaux. s le nombreuses tranchées, celles-ci franchissa c >les de façon à permettre et à soutenir de#- 1 nouvement offensifs à effectuer par nos trou-^es. _ 1 En arrière enfin, une enceinte improvisé* J; encerclant la ville au plus orès, avait été éta jlie. de manière h empêcher des incursions 1 *n ville, de partis de cavalerie qui auraient ' i udacienwment pu franchir, à la faveur dn brouillard ou de l'oWnrité un point quelconque de la li^ne de* forts. Ajoutons immédiatement que cette éventualité ne s'est pa* présentée. On roit donc, tout d'abord que, en ce qui '! vin corne la mise en état de défense de la place "orte, Namur n'avait rien à envier à Liège ^ Rien au oontra*'re, car Namur avant eu plus « le temps que Liège pour se préparer a la ntte. avait su organiser nombre de travaux d jue l'autre position fortifiée attaquée dès le 1 lébut delà ca m page ♦, a'ftunwt jamai# pu *on- e t*r à exécuter# ' s D'autre part, fl avait été créé à Namur, et e dès 1a mobilisation, quatre compagnies cv-listes au moyen d'éléments puisés dans les nciennes classes qui formaient les régiments l'infanterie de forteresse. Une cinquième compagnie fut créée dana ia uite. La seule garnison d'infanterie de forteresse le Namur avait donc plus d'unités cyolistea' lue toute l'armée de campagne, où existaienfc eulement trois compagnies de l'espèce. Ces or mations rendirent de grands services, per-nettant tout d'abord de conserver les ponts ur la Meuse, en amont de Namur, jusqu'à 'arrives des détachements français du 148e le ligne, poussant ensuite des pointe» audacieuses en avant, là où étaient signalés des létachemente ennemis auxquels nos cycliste* uaient du monde et prenaient des hommes, es chevaux, des armes, des autos et des vélos Quarante-huit heures Combien de temps la 3e division d'armée -t-elle tenu à Liège, avant de devoir battre •n retraite? Elle a résisté avec un vrai succès des attaques violentes de forces nombreuses les Ille et Xe corps allemands. L'usure produite par cette résistance à outrance, de jour et de nuit, pendant 48 heures, ointe à la nécessité do ne pas sacrifier inutà-ement la division, qui ava't rempli d'ailleurs a mission, força le commandement à prescrire 'évacuation de Liège, les forts restant, bien ntendu, toujours occupés. Les troupes de la 3me division d'armée et ?s troupes de forteresse de la position de Lié» :e se sont rassemblées, avant de battre e*x etraite, entre Loncdn ot Hoïlogue, elles oui n suite marché vers Waremme. En résumé. 1 Sme division d'armée a tenu 48 heure® à yiége à partir du moment où s'eet produit# attaoue de cette place forte. Cette divisaoai eu le temps de prendre une formation ds assemblement avant de battre en retraite. Ile n'a de plus, que nous sachions, pas été nquiétée dans sa retraite, l'ennemi n'ayant as poursuivi. Passons à Namur. L'attaque, esquissée dé-i la veille vers Bon inné, commença plus sé-ieusement le 21 noftt dans la matinée^ 1% extraite fut décidée le 23 août vers midi ei ^mi. Tout comme à Liège la Sme division 'armée, la 4-me division a donc tenu & Na-iur, 48 heures. Mais, à l'e<nconbre de ce qui 'est pa-<*é à Liécre, les troupes de Namur 'ont pas en la chano» de pouvoir battre en etraito sans être Inquiétées par l'ennemi» ien Wn de IA. Nous le montrerons plus loin, mais disons nmédiatement que, si bu li-en de tenir 48 euree dans Namnr, la 4 me division v était estée 12 heures de pins, pas un homme, pas n cheval, pa» nn canon de cette division 'sursit rejoint l'armée de «imiwi*, tr*nt nt été pris ou ma«*ac>ré wans que ponr 1 du-rée de rési«»ta.noe de« forts «»t de >s pWe fit été pro'rvncée d'uu^ heure et- l'armé ffs anrpaome eflt été privée du fwnorvnr» fvviipes. nombreuses emeore et. avide* de <r«»n» eanoe. qni ont traversé In Fnin<v et ref-n«&. de si nombreux témonp-nnHe re<v\Tins{*« a.uoe de la part, de porvulations qui. elles, mm a;«nt ce qu'svaiVn+ fait nos soldats. Pouirrnoi œtfcs di^^éremee, îk ce point dtf ne, entre Lié<?e et Namur, c'e«>t ce que ht en es suivantes vont nous apprendre. Le bombardement d'abord A Liège, lea Allemands ont, dana les pro tiers jours, bombardé les forts avec de isr« illerie de campagne et de l'artillerie lourd# 'armée : ils ne disposaient en effet pas, dè« > début, d'artillerie de siège. En même temps s attaquaient violemment les intervalles de Est, avec de l'infanterie, de l'artillerie de ampajpe ©t de l'artillerie lourde. Ainsi attaqués, forts et intervalles ont pu ésister dana dt bonnes conditions et infliger ux Allemands les pertes énormes que 1 ou ait. Les troupes de la défense ont pu lutter, outre une supériorité numérique écrasant# est vrai, mais au moins i armes égales t ifanterie et artillerie contre infanterie et rtillerie. Et, à l'envi; comptes-rendus «t >urnaux ont pu dire justement la vaillance es nôtres, et les pertes énormes que oeux-oi nt fait subir aux teutons avant de devoir attre en retraite. La leçon avait été cruelle pour les AD#* lands, Liège leur avait ooûté plus de 20,000 omm.es sans que pour cela un seul fort fut ris. On sait, en effet, que les forts tinrent >ngtemps encore après le départ de la 3m* i vision et d^s troupes de forteresse. Mais cett* leçon si chèrement payée DE-rAIT PORTER SES FRUITS. Nous ns le îmes que trop à Namur. Ici en effet, plus d'attaques dirigées contr# es intervalles qui, formidablement organi»^# 'ailleurs, ainsi qu'il a été dit plus haut» usaent vu tomber devant leurs tien es lus d'ûBûemis aa'k Liés* — tous nos hooH

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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