La Métropole

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17 februari 1914
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s.n. 1914, 17 Februari. La Métropole. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hq3rv0dz1j/
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LA MÉTROPOLE yVBO WIVEMEIVTS ** fi. 15-» Un U) • »•••••••••* r û Six mol» J m Trois mois. ..•••••••••• " 21e Année Od rationne S tous les bureaux de poste et aux tacteur». •— —: —" ETRANGER, le port en sus: iNO 4ct Poui t* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux FEc^itiolx B bureaux de poste, plutat qu'au îournal même. le numéro Journal quotidien du matin l ^ Tous les jours S9.ruedas Peignes,Anvers Le dimanche ds 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 CENTIMES pages Rédaction:Téléphone 617 pages Ajci.iri.oii.ces î le numero u peute fr. 0 so chroalque sporuv8 Annonces finane.kL »' I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 5 Réclames la ligne, •» 8 50 La Ville td. » 5 00 m .ji Faits divers corps id. » 3 00 Emissions t*rix à convenir i V1 tll CÏ I Pour toute la publicité, saui celle de la province d Anvers, s'adresser à T'AGENCE HAVAS : —— 1 à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. riftt ,« /TOTIIlirc à PARIS . 8. place de la Bourse. |7 bêVrlei IV14 lilillIlillEM a LONDRES : n3. Cheauside E. C. Tr.ditioii " ,r-jia3iairi.i i■■ ibi ni, W i || i La " Confession d'une femme du monde, )0( Signée par une femme, je ne crois pa oue je l'aurais lue. J'aurais trop crain d'y trouver une œuvre fausse, une autc biographie à moitié sinçisre, un souc oonstant de justification — le lecteu pourrait, attribuer à l'auteur les ser fciments do l'héroïne, il ffiùt clonc gii fair l'apologie- . Sous le nom de M. Lechartier, j étai certain de lire un livre vrai, une étud objective, d'une psychologie sûre, et d'un haute portée morale. Et certes, je n'£ pas été déçu. Mais j'ai trouvé autr chose aussi, que les lecteurs des Causerû littéraires publiées ici même par M. L< chartier, et les admirateurs de ce livi de pensée forte qu'est Le Vaisseau d Plomb, ne s'attendront pas à trouver: s plume austère s'est faite alerte; au lie de l'étude sérieuse d'un monde gravi nous voyons ici la peinture fine, souver ironique, du monde ^ mondain: sans il dulgence pour ses vices, M. Lecharti< sait décrire d'une plume amusée ses pefci ridicules et ses travers comiques. Au lieu du choo des intelligences, c confl't de pensées, o'est une étude < psychologie féminine, toute de nuance l'analyse d'une évolution imperceptible i sentiment qui prendra peu à peu u; importance tragique, finira par grande passion fatale, et manquera finir en catastrophe. Et je crois voir i lien, par-dessus une carrière littérai déjà noblement remplie entre ce demi livre et son roman do début, cet Où va \ Vie. qui ga dait- malgré tout, malgré peu être la pensée plus haute et le talent pli ferme de l' Irréductible force et du Vax seau de Plomb, mes préférences. Il me séduisait par «ne fraîcheur moir étudiée, par une inspiration plus di recte: la lecture en était rendue plus fi cile, plus attachante Dans La confession d'une femme d AInnaf*, je retrouve les mêmes qualités i composition, la même fraîcheur, 1 même jeunesse, — guidées par une pli grande expérience; la réalisation de ceti première promesse; et je me réjouis c voir M. Lechartier retourner à ses ai h ciennes amours, au roman d'analy: p subtile encadré dans un large tableau c { moeurs, dont des travaux do pensée pli E profonde l'avaient écarté. Les derniers mois d'une vie de jeun fille, les premier s mois d'une vie de jeun femme; la fin d'une provinciale et Péclc sion — hélas î — d'une Parisienne; un claire conscience de chrétienne qui peu peu se trouble; une honnête femme qu peH à peu cesse de l'être tout à fait, qu même, un moment aura tout à fait cess de l'être; une idylle délicieusement fra che qui manque de finir en tragédie; ( au moment suprême, le recul, la révoll instinctive devant une chute que les l çons de l'enfance ont appris à faire 001 sidérer comme impossible, le besoin d'hoi nôteté qui triomphe de la passion, la r ligion qui reprend son empire.... Voilà ce qu'il y a dans ce livre. Que demi-tons vous devinez là. Quels clair: [ obscurs d'analyse psychologique î Quel] i finesse d'observation 'e romancier va pot ■ voir déployer 1 Ajoutez à cela les pensées qui émaillen ces pages, après lesquelles on dépose I volume, pour savourer... des silhoutte taillées en quelques phrases, qu'on n'ou blie plus — hommes du monde et femme du monde, égoïstes i jouisseurs vul gaires: pas un d'honnête, cependant, mon regret.... Ajoutez enfin que c'est l'héroïne elle même qui nous fait sa confession, et qu la fait en un stvle délicieusement fém nia.!'Savourez d'avance: quel effort à 1 soutenir î Et quel art suprême il va fa loir pour dissimuler l'effort! Quel plaisi vous aurez à découvrir, à la réflexion, qii cette légèreté aérienne est faite d.'étud* que cette grâce est voulue, et ce natun le fruit d'un labeur d'artiste! Après cela, vous comprendrez que , vous invite à lire l'ouvrage. Vous aur déjà compris que je ne vous invite pas le faire lire par vos très jeunes filles: , vous ai dit le sujet, jo vous répète qi M Lechartier est pessimiste. C'est peu être un défaut; c'est peut-être auss hélas, le résultat d'une vision juste d monde tel qu'il est. M. Lechartier le voi drait autre; il le peint très mauvais, i très triste; d'aucuns diront trop mauvai et trop triste II n'y a pas, dans ce miliei là, un homme tout à fait sympathiqu une femme tout à fait honnête. Il y a d< hommes qui ne sont pas sympathiques d tout; et des femmes qui ne sont presqi plus du monde. * * # Nulle œuvre humaine n'est sans défaut celle de M. Lechartier en a un qu'on ape çoit dès l'abord: mais j'avouerai que, condamnant, je n'ai pas le courage de regretter. Cette vision intérieure si pénétrant oetfce lumière crue, implacable, projeti sur tous les coins d'ombre d'une consciei ce; cette analyse qui fouille sans pit les derniers replis d'une âme qui en d masque toutes les faiblesses, qui s'avoi toutes les intentions mauvaises, sai s'arrêter aux prétextes dont se parent 1< désirs mauvais, quelle femme en aura été capable? Quelle femme pouvant faii cette analyse, l'aurait faite? Et I'ayar faiit. ■ ' • . a't 'c ^oi.ra/- ' l'écrire? Et quelle femme, l'écrivant a jour le jour, prenant conscience de si faiblesses, voyant à chaque pas se crei ser l'abîme, se sentant rouler, d'heure e: heure, plus bas, quelle femme ne se serai pas retenue ? Comment cette chrétienne, — car ell l'est, après tout et elle se révélera femm de devoir tout à la fin, après le réveil -somment, n'aurait-elle pas trouvé dans ce axamens de conscience presque quotidien la condamnation de toute sa conduite, e dans sa droiture, la force de résistant nécessaire pour tenir tête au courant Pour conserver sa personnalité au miliei *<3 personnages falots qui l'entouren Pour rester elle même, enfin ? Cela, je ni Puis l'admettre... écrit à la troisième per wiii ' k* Confession d'une femme du onde » par Q. Lechartier. Paris. Pion. sonne, le livre eût été plus vraisemblable Mais, je le répète, je ne trouve pas li courage de regretter cette faute: elle nou; vaut des qualités de style, qui ne son pas le moindre charme de l'œuvre. Li Confession d'une femme du monde es écrite par une femme, vraiment. Elle i 3 toutes les finesses de l'esprit féminin, se observât'^r.s sur les nuances infinimen petites, ses sympathies et ses antipathie qui ne raisonnent pas, mais qui consta ? tent, qui n'ont comme motif palpable qu'un tic qu'on ne supporte pas ou uni ' phrase qui a plu; il n'y a qu'une qualité 1 féminine dont elle manque: la dissimu _ lation. Elle révèle des sentiments qu'un femme ne révèle jamais. On veut bien re e chercher tous les mobiles qui poussent ui criminel — tout le monde saura bien qu c'est là une étude objective; mais les p€ tites bassesses, les vilenies innocente • qu'on commet tous les jours, une femm g ne les avouerait jamais — on pourrai , croire que, pour les connaître, il a f&ll ' les commettre... M. Lechartier, couver ^ de son sexe, peut se montrer une femm e du monde impitoyablement sincère... a Ces défauts-là, ce sont des excès de qu* u lités. M Emile Faguet ne manquerait pa , de relever des fautes d'impression, des ei [[ rieurs typographiqes, et même des pécht j. de grammaire, semés par le livre de cer ,r pages en cent pages. Heureusement, ; kg n'ai pas l'autorité de M. Emile Faguet, i je puis, sans me compromettre, applaud: [u de3 deux mains au style original c [e M. Lechartier, qui sait rester correct g ses phrases qui se souviennent de l'angla jg tout en demeurant françaises. Et qi ie m'importent alors les verdicts des gran mairiens? Tous les admirateurs du beau talent c in M. Lechartier se réjouiront de lui vo re prendre cette forme nouvelle, et aborde îr après les œuvres de pensée dont il nous <a nourris, le roman mondain où il noi ^ prêche en nous distrayant: car la grâ< ls n'exclut pas la force, elle ne fait que A3tir de charme. Simon Divès. * L' Actualité « L'accord tranco-allemam le i- Dimanche matin a été par api au ministère des affaires étranger ' JL de? Berlin un© convention franco-; e lem^de relative aux chemins d© fer à con •S bruire par les deux pays en Turquie d'Asi Les négociations qui ont abouti à cette coi e vention ont duré très longtemps et avaiei e subi même un temps d'arrêt du fait que 1< . négociateurs français avaient tout d'abor e envisagé la question du côté purement f ^ nancier, tandis que leur mission avait cor - sisté eu réalité à conclure un accord garai : tissant les intérêts politiques de la France e ^ Asie. C'est 1' « Echo de Paris », général* e ment bien informé de ces choses, qui a doi î- né oes détails un peu indiscrets. Il faut coi >t dure, on effet, de cette indiscrétion du. joui e ual nationaliste qu'il veut faire juger le r< ». sultat des négociations précisément au poir j. de vue politique avant tout. Et sous ce raj port il semble qu'il ne sont pas trop cor tente. Il pense que la France aurait peu' ' être pu obtenir un peu davantage. AMeur oç ne sera pas du même avis. 3 Les négociations en question peuvent êti i- considérées comme un complément de celli e qui ont amené un accord entre la Grand - Bretagne et l'Allemagne dans la même que tion des chemins de fer asiatiques. A lei l base se trouve la convention turoo-allemanc e relative au dernier tronçon du chemin de f< s de Bagdad qui reste encore à construire. C ^ sait que l'Angleterre a décidé de se désint resser de cette voie et d'en laisser l'achèvi 8 ment exclusivement aux soins de l'AMemi • gne, à condition que le Bagdad alloman à n'aille pas au delà de Bassorah et que l'Ai gleterre reste absolument maîtresse des bore y du golfe persique. L'Allemagne pouvait a; j sez facilement consentir à ces conditions puisqu'en somme Bassorah peut être cons e déré comme un véritable port du golfe pei sique situé à l'intérieur et relié avec la me " par une large voie navigable. r La France, par la convention qui vier c d'être conclue à Berlin, semble avoir fa: î, une concession analogue à l'Allemagne, c'es il à-dire qu'elle se désintéresse également cl Bagdad et en laisse la construotion ou ph |e tôt l'achèvement à l'Allemagne seule conti l7 des désintéressements analogues de l'Allem; 'k magne en ce qui concerne les voies ferréi ■ de la mer Noire et les concessions de voit |€ nouvelles à obtenir par la Franco en Syri 'e Telle est dans ses grandes lignes l'accord i: t- tervenu entre les deux pays. L'AMemagi i, reste définitivement à l'exclusion de tout a u tre puissance en possession de la ligne ( i- Bagdad. La France n'aura pas, de son côt à redouter l'intervention de capitaux étra i gers ni l'intrusion d'influences palitiçju ^ étrangères en ce qui ooncerno ses concessio: 4 de cliemin de fer. C'est une application tr -> ingénieuse et l'on peut dire assez heureu 58 du principe connu: « Do ut des. » u Sans doute, il conviendra peut-être d'à ie porter une certaine restriction à ces conc tions on ce qui concerne les voies ferrées < la mer Noire. Les concessions en Syrie i i: peuvent et ne doivent servir que les mtérê r_ exclusivement français; à cela il n'y a p :e le moindre doute. Le.s organes de l'importa [e ce du « Temps ■ ont depuis trop longtem fait comprendre qu'au moment du partaj définitif de la Turquie d'Asie la France r ?» clamerait comme sa part la Syrie, et cela < :e vertu de droits historiques qui ont trou-t- leur expression jusque dans certaines cha ié sons. Partant pour la Syrie... » est r î- devenu on quelque sorte l'expression des a ie pirations politiques et coloniales de la Fra 1S ce en Asie Mineure. ;S Quant aux concessions des voies ferré' de la mer Noire cependant, il est hors ( ' doute qu* l'on se trouve ici devant une co: e Cession faite en réalité à la Russie sous p t vilJon français. Un coup d'œil sur la car r et sur le tracé de la ligne dont la Fr.u-i u lemande la concession ne laisse pas le moi: ^ dre doute à cet égard. Cette ligne doit pa . tir do Samsoun sur la mer Noire pour arr ■j ver de nouveau sur la même mer à Trét l zonde après avoir tracé en quelque sorte ii deux côtés d'un triangle dont la base sera a Ja côte de la mer Noire entre Samsoun < 5 Trébizonde. La ligne fera donc le tour su 5 vant: Samsoun-Sivas, puis Sivas-Charpu - Erzindjian-Trébizonde. Elle aura, comme c î le voit, doux pointe importants sur la me 3 russe et conduira au cœur même de PArm< t nie où se trouvent les intérêts russes. L'a , liance franco-russe se manifeste ioi d'une nif nièro nouvelle et certainement très favorab! | pour la Russie. Il convient d'ajouter que 1 Bagdac sera rattaché à ce réseau par une l • "-n^ allant d'Angora à Samsoun. C'est ainsi que par des concessions de voie ferrées les puissances se sont assuré vis-è vis de la Turquie la part d'influenoe qui doi garantir leurs intérêts économiques et poli tin ndana I'^mnim f.iiM n.. ,, j ce qui en reste. Ces conoossions ont nature , lement pour but d'empêcher le troisième la ! ron de survenir, comrao dans la guerre ba L kanique et de duper les grandes puissance Les unes vis-à-vis des autres, les puissanc 1 ont proclamé le désintéressement le plus a kjsolu après avoir réussi à se faire attribuer i» chacune la part qu'elle convoitait. C'est 5 véritable partage de la Turquie qui cor b mence ou qui s'achève, comme on voudr; 3 — J. Joerg. m Echos LA VILLE J Programme de la journée : f FETES ET CONFERENCES Algemeen Nederlandsch Verbond. — A 8 lu 1 r es et demie, a l'Athénée royal, conférence r t le Dr. Goossemaerts : « I>e toestand op île ta. p ?r«ns ». Chansons par la section des Llederavc d&n. Chambre syndicale des comptables. — A 8 he res et dconle, à l'Institut supérieur de co mimer s conférence par M. Raoul Dopas : « La compta , M té industrielle ». COURS S Polyglot-Club. — A 8 heures trois Quarts, ,t Synulâcat du commerce et de l'Industrie, cou: rue Neuve, réunion de la section d'espagnol. Club Africain. — Cercle d'Etudes coloniale*. >t a 8 heures et demie. & l'Institut supérieur .r commerce, cours de langue portugaise par M. la Georlette et de géologie par M. V. Brlen. ? Berlitz School, 8. Melr. — Langues vivante». à EXPOSITIONS 1S Salle des fôtes de la ville. - De 10 L 4 heu Le exposition du cercle d'Art « Aze ick kan ». (ouve jusqu'au 25 février) 1_ Salle Porst — De 10 à 0 heures, exposition Pi Hagemans et Lucien Jottrand (ouverte Jusqu le >'0 février). ■ Cercle Artistique. — De 10 à 4 heures, exp< Uon Charles Theuntssen (ouverte Jusqu'au 26 r» vrier). a 15 Faites du bien à un vilain... ^ A propos d'une conférence donnée par a socialiste ho'dandais à La « Centrale d'édui tion socialiste • que M. Solvay a dotée si chemont par l'intermédiaire du citoj Vandervelde un journal libéral écrit: « Le dit citoyen hollandais aurait dém< t-ré que ie rôle du parti libéral était t miné. Mais au point de vue pratique ce p ti libéral bénéficie dans le pays même conférencier hollandais d'une faveur crc santé, aux dépens des collectivistes eux-n mes. » En France, à quoi riment les partis c 5 lectivietesP Nous pourrions ainsi passer revue tous les pays civilisés et nous retn ié vorons à peu près partout la même siti es tion. D'ailleurs, quand on dit que l'ave J- ost aux collectivistes, on ferait bien do p s- eiser lesquels. On ne parle plus guère eîs ». les maisons du peuple de ce bon vieux m; i- xisme, l'évangile de naguère. L'avenir : it rar-t-il aux oollectivistes positivistes, a « purs genre Guesde, aux étatistes ou à lei d adversaires, aux syndicalistes? Là-dessi i- les pr-ophètés sont muets. » N'insistons pas; on pourrait rappel d'autres faits à l'historien hollandais, que Q Centrale d'éducation ouvrière vient d'ap^ 1er à la rescousse. l- » Si toute la science propagée par cet i- œuvre du reste subsidiée par un libéral va - célle du citoyen hollandais, il n'y a pas i- doute: le prolétariat et ses mécènes n'en a t ront point pour leur argent. » >- Si les libéraux se sont imaginés que i- million offert par un de leurs coreligionn; >- res aux socialistes auraient rendu ceux-ci pl i, aimables à l'égard du libéralisme, ils doive être légèrement défrisés. ® La Fondation Blornme 5_ Nous publions d'autre part le résultat u- ce concours qui, pour la première fois, s'< !e disputé parmi les élèves de l'Institut su] >r rieur de notre Académie eles beaux-arts. < n sait qu'il y a trois ans notre ooncitoven i- Léonard Blomme, avec une générosité qu' >- ne saurait assez louer, avait fait don à 1' t_ tat belge pour l'Académie d'Anvers d'un i d pital important devant servir à l'instituti i- d'un concours spécial à créer en faveur ( s élèves de l'atelier d'architecture de l'Ine 5. tut supérieur. Peuvent prendre part à o j te lutte artistique, les jeunes architectes c i_ pendant au moins trois ans auront aveo as •- duité suivi les cours. Chaque année ils d r vent remettre un travail choisi par eux, m; exécuté à l'atelier. Après trois ans, ces ti t vaux sont soumis à un jury spécial char t de décerner les prix constitués par les i térêts accumulés de la fondation. C'est po u in piemière fois qu'hier le jury s est réu: i- Dix concurrente s'étaient fait inscrire po •e prendre part à la lutte ; après élimina-tic i_ cinq d'entr'eux restaient en présence. lie : sultat du concours a été réellement digne îs mention. Les travaux de M. Smolderen i 3. tamment méritent d'être classés hors pair, i- président du jury, avant de clôturer les ti ,e vaux, a tenu à souligner cette situati j_ brillante. Il a particulièrement félicité le Blomme de son zèle inlassable à la gran ê, science auquel ces remarquables résulta i- sont incontestablement du9. as ia Un nouveau carillon h Anvers Anvers sera doté prochainement d' nouveau carillon. Ce jeu sera installé à 1 glise Ste-Catherine, au Kiel, et constr ^ sous la direction du carillonneur malinois Denyn. L'instrument comprendra 28 cloch un oylindre de 3,500 broches pour le jeu £ . tomatique et un clavier pour les exécutif manuelles. as l:< Lo monument Appelmans Les rares passants qui traversèrent h • - soir lo Marché aux Gante du côté de la i »n do l'Aqueduc eurent leur attention attii "é par un spectacle insolite. f- A la lueur de torches, des ouvriers be ?- gnaient activement à mettre en place c< R- tre le mur de la cathédrale des bonshomn en bronze, dont l'un, qui dépassait notai ment les autres en hauteur, tenait en m: >• un plan, tandis que l'index de son au 1° main était pointé vers le haut de la to C'était Appelmans. l'architecte de la thédrale, indiquant a ses manœuvres oo 'A) [>és à ses pieds à gâcher du mortier ou à é| -e liser des oriques, le travail qu'il leur re à faire: la construction de la tour. Le monument de Lambeaux a été extr !" du magasin de la Ville pour être soumis l'inspection de la Commission des moi monts, qui se rendra sur les lieux aujo !t> d'hui. 'fc Los différentes figures du groupe se montées sur un socle de bois. ^ La commission pourra se rendre oomj n « de visu » s'il est absolument nécessa ;r qu'on accole à la cathédrale un monume que tout le monde ne considère pas conu un chef-d'œuvre. q Les festivals de mai M. le baron van de Werv© et de Schille gouverneur de la province, et M. Jan ! s:Vos, bourgmestre, ont accepté la préside - ce a'honneur de ces festivals organisés, a: t'ai qu'on sait, par Ut Société royale de z< -,logie d'Anvers. !- activement de l'organisation musicale de ces r- auditions sensationnelles et, sous pou, nous 1- pourrons publier lo programme et les noms 3. des solistes engages. ïs Le festival aura lieu cette année les 16 et > 18 mai, dans le palais des fêtes de la Société à royale de zoologie. Comme nous l'avons déjà le dit, il commémorera lo bicentenaire de la i- naissance de Bluek et sera consacré à la mu-u sique dramatique. Le tram de l'avenue Marcgrave Le tram de l'avenue Margrave qui vient d'être mis en marche montre une fois de plus combien il est difficile de contenter tout le monde ot son père. Voici, on effet, ce qu'un do nos abonnés nous écrit à ce propos : « Il est une chose qui paraît incompréhensible. Pourriez-vous expliquer oomment il se fait que 1a Société des tramways d'Anvers, qui a cependant l'habitude de bien faire lef choses, ait placé un arrêt à la hauteur d* la rue Van Trier et n'ait pas mis d'arrêi même facultatif à la place des Français? d Cet arrêt ele la rue Van Trier ne des-^ sert que la rue Van Trier qui n'est guère tl- importante. Et, cm effet, les immeubles e1 n- magasins d'une grand© usine en prennent h plus grande partie, tandis que s'il y avait u' un arrêt au coin de la rue Pyoke, cet arrêl :e' ferait plaisir aux riverains des rues Mooas D1~ dQ l'Ancienne Eglise, Hof ter Beke, Vax Pelt, courte rue Van Polt, une partie do h élu rue Bailaer et La partie la plus populeuse •te de l'avenue des Petits Coqs. Une simple visite de ce côté vous montrera tout do suite T l'anoma'ie cle cette situation. P » Voilà certes un arrêt qui paraît inex-plicable.il est bien probable que lasimpe et ju-dieuse remarque à la compagnie lui fer£ comprendre lo bien-fondé do cette réclama tion. » :te Nous espérons aveo notro abonné que lf uj compagnie se rendra à ses raisons, qui nous au paraissent excellentes. Un oiseau batailleur Les lauriers remportés par l'aviateur Vé drines, en tant que c roi de l'air », ne lu suffisent pas. L'on croyait volontiers qu'i voguer si près des nuages, Phomme-oiseai un regardait les choses d'ici-bas de très haut e ^ souriait un peu des mesquines querelles de n" hommes qui s'agitent sur le plancher des va 00 clies. Désillusion profonde de nos sens abuses >n" Védrines nous afflige et descend pour nou: 3r" du piédestal où nous le croyions heureux s lF~ près de l'azur des cieux. . Il y a des gens qui no perdent jamais 1< nord* et dont la boussole no subit jamais lè" l'influence des contingences, contraires i , leur bon fonctionnement. L'aviateur Védri ncs n'est pas de ceux-là, nemble-t-il. H a b en tête solide et la main légère. A telle «îsei >u~ gne qu'à son arrivée au Caire, il gifla M Roux qui venait au devant de lui. le dra peau tricolore en main, pour le féliciter-d la réussite de son raid. Lo sourire accueil ,ns lant de M. Roux fut figé par la maîtressi ir" o'aqtie de l'ami Védrméfi qui eut contre lu i&l le consul ele Franco et la colonie française 11 x alors que les Egyptiens et les Anglais l'ap ^ prouvaient entièrement, faut l'on croire ls' La genèse de cette histoire, nos lecteur la connaissent d'après les informations qui ?r nous avons publiées à ce sujet. Védrines vient de rentrer en France pou l&" s'expliquer et se battre en duel avec M. R Quinton, président de la Ligue nationale aé ^ rienne, bien décidé à lo punir dans « un due 'J sérieux, et non pas de parade », d'un pebi télégramme où il était dit: « Battez-vous oi u" rentrez! » , Sous couleur de patriotisme, Védrines ar Ie gue de son bon droit. Soit. Sans prend ri llJ parti, qu'il nous soit pernrs de croire que ce' u? excellent aviateur, à voir les choses d'un pei haut, les grossit plus que de raison. S BRUXELLES Au palais de Bruxelles. Lo Roi a reçu, hieu- matin, au Palais de Bru x ailles, M. de Broqueviiiflo, chef du oabinet >a_ L'entrevue s'est prolongée de 10 heures e»t de _ mie jusqu'à midi. I^e souverain a conféré en 1 suite aveo M. Henry, vico-gouverneoir di Congo. >tr. Le roi et la reine de Danemark à Bruxe-Ie 'J1 Le roi et la reine do Danemark feront 1 s " 19 mai prochain une visite officielle à l; Cour de Belgique. Les souverains danois rca !1S teront à Bruxe'Jles trois jours. Ils seront le hôtes du Roi ç.u Paiais. ge On sait que Christian X succéda à Frédé n" rie VIII en 1912. Il ost actuellement âgé cl Hr 14 ans. C'est en avril 1898 que le jeune Ro lh épousa à Cannes Alexandrime, duchesse d ur .\Iecklembourg. Deux enfante sont issus d n' oe mariage; 1e prince Frédéric et le princ tKund- L°" Le chemin de fer de Ceinture _ Le 7 juillet sera inaugurée la nouvelle lign. ^ de ceinture de Bruxelles. On pourra ainsi sup ^-n primer certains passages à niveau dangereu: J* pour la circulation, ne En l'honneur de deux prix Nobel Les derniers titulaires du prix Nobel d médecine v d'i prix Nobel de la paix, MM Oharles Riehet. membre de l'Académie de un sciences, et Henri La F on tainOj sénateur d' 'é- Bel,crique, vont être fêtés à Pi ris. Un banquet leur sera offert le dimanch r0f 12 février, à l'hôtel Continental. Odieux sectarisme. Nous avons fait ressortir I'«acte odieux d'un Bouvernenueint «c/loricail» qui a eu le gef te qu'on sait à l'égard de la fille de feu Hecto Denis. Alais sa.it-on que la position ainsi offerte . ier lia fille d'un aneien axfvwsaire n'existait pa ue et qu'il a fallu îa cr&irP "ée En effet, un arrêté royal du 10 oouran icréo» une place cV bibiliofthécaire-adjoiint ar so- ministère de l'intérieur et y nomme Mille De >n- nis. lce Le voilà bien 1'«odieux sectarisim®», le- ï CONGO ;u- ra- >-«®0 o—<- îte Les pai'tants de r«Elisabethville». ait Prendront ernoore place à bord de lia malU à congotlaiso, qui part jeudi à 7 heures du ma iu- bin: ir_ ^IM- F. Thiéba-ut, H. Lemaire, F. Louett et Mme, C. Van Acker et Mme; <jse Rév. P. J nt Lacroix et le Rév. J. Kawaters, pour les Mis sions des Fails ; les RR. PP.Breye, P.Six, Vai kte Zandyke, Van den Biggeflaer, Baltusen/ pou re les Missions de Scheut; le Rév. J. Wilkinsoi eft Mime; le baron de t'Sercliaes, A. Beneclce nG R. Baade, Fern. Nyst, D. Devreux, L. Thié baut, Van ïïyfte, pour Les Pêcheries d'Afiri que; MM. A. Wes'ter, H. Smiuld'ai-s, F. SpoJ den, J. Moroau, J. Constant, A. Jourquim E. Paaleau, R. Van HeronthaJLs, J. Herta, J le, Lindetn, F. Godard, E. Carré, A. Dubois, H )e Booîls, J. Dehin, A.Dalivigne, Bare C., J.Vae n- et F. Vousflujv) pour les Huileries du Con® n- Belge : L. Ou vol ier, pour Doleuea et Thiébaut <o- MM. J. Sohupp, A. Piooni, C. SoameiïLier, S Moexre, Van d^ venter. E.de San. R. Goenene TT /-l.f.x _j TT _ J Le Musée commercial du Coago Une nouvelle création do l'Union colonial* belge. _ Le but: l'extension des exporta tions belges vers le Congo; faire connaîtr* les produsts congolais et leur emploi. — Une exposition permanente et vivante i Bruxelles. Il y aura doux ans au mois de juin qu< s'est fondée à Bruxelles, grâce à l'initiative de quelques anciens coloniaux, un organisme nouveau concentrant en vue d'une actioi commune et plus méthodique la plupart de< sociétés coloniales qui comptent clans le pays Sous la dénomination d'Union colonial* bedgo, le jeune groupement, né sous une bon ne étoile, a vu dès ses premiers pas fruc tifier ses efforts porter des fruits. A l'heure actuelle, l'Union comprend : li Cerole Africain de Bruxelles, le Club Colo niai de Bruxelles, la Société belge d'étuc|e: coloniales, le Club Africain-Cercle d'étude ooloniales d'Anvers, la Mutuelle Congolais! d'Anvers, le Cercle Congolais cle Mons, 1< groupe d'études coloniales de l'Institut di sociologie, la Ligue maritime belge, la sec tion coloniale de la Chambre de commerce di Bruxeïies. le Cercle des intérêts coloniaux d< Nainur, l'Association nationale permanent des congrès pour le perfectionnement du ma tériel colonial, la Ligue coloniale belge di Katanga et l'Association des licenciés de • écoles supérieures de commerce. i Chaque groupe est représenté au Con soi général cle l'Union par un délégué ; tous le cercles collaborent au but de l'Union, qui es de poursuivre, dans une large pensée d en tonte patriotique, l'étude et la vulgarisatioi ; de toutes les questions relatives au deve.op 1 pement moral et économique de notre code ' Jusqu'à ce jour l'activité de l'Union s es ï limitée aux points suivants du programme ' organisation des services et installation de " cercles fédérés, organisation des _ cours d préparation co oniale et de la bibliothèque r<3 ' dérale. ? Les côijrs qui s'adressent non seuiemen 1 aux candidats-agents de factoreries et d eta Glissements industriels au Congo, mais en ; rore à tous ceux qui s'intéressent au mouve ' ment d'expansion économique vers notre ot 1 lonie, sont donnés les lundis, mardis et ver " dredis soir. Durant l'année scolaire 1912-1 1 il y eut 04 élèves. Cette année il y en ^ ' 49. (On s'est montré un pfeu plus difficil ' pour l'admission.) Quant à la bibliothèque, elle est très roui ? nie et, T ayant ieté un rap:de coup d œu nous pouvons affirmer qu'elle peut nvabw r avec n'importe qu^le installation de ce ger 1 ro. Mais il manquait quelque chose à 1 T ■ nion. L'organisateur sans pareil. Je colonu " averti qu'est le, commandant adjoint d étal ; major Dubreticq, avait songé, comme d'aï 5 très anciens Congolais et des économiste* 5 avec quelqu'amertnihë à la part minime qu la Belgique — chose, à peine croyable -prend encore aux exportations vers son pr< ' ore domaine colonial. QueVjues grandes fû mes ont ju jusqu'ici se créer un débouché e . \frique • éqûatoriale, mais la grande ïnajc ' "ité do nos- industriels nationaux ont rènor 1 cé jusqu'à ce jour à exporter au Congo, ton simplement parce qu'i'ls manquaient des roi seiccnements nécessaires. ■ ' lis eussent bien volontiers fait un essa ' mais ils ignoraient tout ou à peu près cle 1 1 façon d'emballer, d'expédier, s'ils avaient s oomment leurs fabricats devaient être Pr' sentes, ils eussent pu s'intéresser à la que: tion. Mais tout cela restait en quelque sorte d la... science occulte, à laquelle le» seuls la tours des rapporte consulaires étaient initiés Grèce à l'Union coloniale, cette lacune se ra comblée désormais. Dans un luxueux et moderne immeuble d la rue Stassart, à Ixelles. l'Union s'occup ' ,a rue Stassart, à lxclies, à proximité iinmc diate du ministère des colonies et des grand , établtisseinente coloniaux bruxellois, I'Unio s'occupe d'installer un musée commercial, ai paié à rendre d'appréciables services à l'ir ; dus trio mitionale. j Le public be.go y sera initié de façon prï [ tique aux conuitions dans lesquelles s'ert'a &uent les importations européennes au C>oi ; go, de niêùie que l'exportateur beigo y troi ver a i'occasiou d'ex^wser ses produite dar un miiieu surtout fréquenté par ceux qu'il i tére&so le commerce congolais. • Le secrétaire général de l'Union, le con ^ mandant Dubreucq, avait hier, convié L j presse à visiter les locaux du futur musée. • Au rez-de-chaussée a été installé un cdu confortable avec salon, salle de lecture, sa le (le billard et fumoir. Nous y fûmes reçus avec la meilleure gn , ce du monde par le commanmant Dubreucc _ qui dut à son regret, étant appelé ailleui r par son service, se démettre de ses fon< tions de cicérone entre les mains du majc Bastien, directeur du musée. Le major Bastien, ancien chef de missiot i scientifiques au Congo, fut d'ailleurs le gu de le plus complaisant que l'on pût dés 1 rer. ^ Sous son escorte, nous visitâmes les vaste locaux où seront installé» dès le 10 ma: 3 prochain les cours coloniaux et l'expositic permanente. Tout est ici méthodiquement organisé.Ain donc nous ne fûmes guère étonnés de noi t trouver, en commençant co voyage imagina re vers lo Congo, dans un grand hall cons; r cré aux choses d© la mer. On installera i tout ce qu'il faut pour donner au Belge, te ^ rien par essence le plus souvent, une idée c .. ce qu'est la mer, la navigation, le sous-so la pêche, etc. t La bibliothèque nous fut ouverte ensuit* , on v travaille encore d'arrache-pied a _ classement selon le système le plus perfe tionné de plusieurs milliers de volumes ayai trait aux questions coloniales. A l'étage se trouve une salle de lectur décorée de cette inscription édifiante : « Rie ne dérange autant ceux qui doivent travai 1er que la visite de ceux qui n'ont rien faire. » Nous poursuivîmes par le tour des saïï< du musée. C'est une succession de saïee éclairées < aérées à souhait, dont certaines n'ont pî 2 moins de 220 mètres carrés de superficie - sans compter la galerie-annexe qui mesui 150 mètres carrés. Dans les deux premières salles on groupi • ra les sections suivantes : l'habitation, le - machines et produite métallurgiques, le mi i tériel de transport, le vêtement et ses acce r soires, les articles d'u3age général, l'aldmei i tation, l'agriculture, l'élevage, la chasse < la pêche. Dans la salle III, à proximité de l'aud toire des cour» de préparation coloniale, s< ront exposés les produits congolais, répart comme suit: la manufacture, les produite v< gétaux, les produits animaux et les produi" minéraux. On nous fit voir ensuite le grand aud toire, dont la décoration consiste en cart« du Congo, depuis 1750 jusqu'aux plus récei tes. Ces cartes sont disposées de manière donner l'iellusion d# fresques d'un jpnrç noi L'auditoire peut contenir plusieurs cental nés de personnes, qui so trouveront ausf bien que chez elles clans de confortables fau teuils dont une partie est déjà instaillée. A côté de l'auditoire se trouve une ca bino cinématographique très perfectionné ot installée d'une façon très pratique, tou comme le vestiaire d'ailleurs, qu'un nnni mum de personnel peut desservir on un m nimum de temps. Nous passâmes enfin par la salle do coun les installations de chauffage et d'aératior pour aboutir, dans les combles, au poste me: i téorologique et radiographique. Une vaste terrasse, d'où l'on jouit d'un superbe vue, permettra de donner aux fi; 1 turs Congolais un peu plus que des potion élémentaires de météorologie, do géodésie etc. . N'oublions pas le laboratoire do pliotogrf phie, dirigé par le capitaine Mathy. Installation très complète^ parfaitemon adaptée aux conditions spéciales où les fi turs photographes coloniaux seront appelé à opérer. On se rend compte aisément qu un nu séo colonial, ne faisant double emploi ave n'importe queillo autre organisation ot situ oommo lo sera celui de la rue Stassart, 34 est appelé à attirer l'attention du public. Aussi faut-il croire qtio les industrie s'empresseront de retenir une vitrine au mi sée. Les deux tiers des emplacements soror réservés à l'industrie belge et il a été de cidé que, pour permettre à tous les chel d'industrie, petites ou grandes, do faire cor naître leurs produits, le prix minimum ai nu al de location ne serait fixé qu'à 30 fi Comme l'Union Coloniale no peut, a moyen des 3,000 circulaires qu'elle lancer aujourd'hui, atteindre tous les industrie belges; elle s'excuse auprès do ceux qui poui raient avoir été oubliés et se tient à leur ei 1 tière disposition pour tous renseignement: 5 Le Musée commercial-Office cle renseigne t monts coloniaux sera inauguré officiollemeT - dans la première quinzaine d'avril pre i ohain. Les organisateurs, nous n'en doutons pa - seront contents des résultats do leurs effort N. b s Le désarroi aux chemins de fe " UN INGENIEUR PROTESTE 1 Le « XXme Siècle • reçoit de M. l'Ingénie' û Ernest Gérard, la lettre suivante qu* no croyons équitable do reprodui re : ^ Bruxelles, le 14 février 1914. Monsieur le Directeur, ^ La presse publie, pour le moment, uc lettre q-u© 1-es prindpailes associations ioid/u rrieliles et commerciales du pays a-diressent ; , ministre des chemins de fer, au sujet < désarroi sur le réseau de l'Etat. N'ayez crainte que je me croie autorisé H y répondre ou à l'apprécier. Mais, du simple point cle vue de l'Ingénié n ill m lest bien permis de montrer comment 1 H termes d'une assertion concernant utn pri alipe et des faits qui en dérivent, scnit susoe ^ biiWies d'égarer l'opinion. C'est le cas du paragraphe visant les rép nations cLes locomotives, critiquant 1 'ap]>!ik Uion, dans les ateliers de l'Etat, du mo ^ d'enccuira^ement à l'activité dénommé S) L1 lème ROWAÎsV paragraphe ainsi conçu: «Les primes cliiites de ROWAN, accordé »en vue d'accélérer les réparations, n'ont < » d'autaxî effet Que de rendre les sorties d'au 0 » tiers trop hâiives. Les réparations elk » mêmes sont faites à la diable; bien vite «matériel revient et, cle nouveau réparé • ^ »la même manière, il provoque l'octroi > »> primes successives, tout aiussi peu mérité e » que la première. » 0 Le principe n'est pas plus épargné que a appUication. s Or, qiu'en est-il en réaliité? I-e travail à a tâche ou aux pièoos, est-il besoin de le dln n'est pas une nouveauté.• L'urne de ses formes est la prime à l'écon mie du temps employé à l'exécution d'i travail: l'ouvrier mettait 10 heures pour fai ^ une pièce; s'il n'en met plus que 8, il porta; avec le patiron une prime représentant _ dfufférenoe en lire 10 et 8 heures. Tel est s système ROWAN. Bénéfice pour l'ouvriie et pour le patron, utilisation plus efficace < l'ouitiiiLage, répartition plus économique d l_ frais généraux. L~ Quii donc va faire un grief à l'Etat d'à mettre en ses établissements un priiriôr ^ aussi fécond ? 1 Dans le temps, on critiquait l'iinaotivité d ouvriers de l'Etat, leur inhabilité, le médli one outiiMiage des ateliers. Que 1 ^inspirateur de l'assertion que [' relJèw v aille voir aujourd'hui: l'ouvrier s'i génie a augmenter la production au moy< d'excelllentes mac h iines-outils, et il y réuss Les chiffres le démontrent étonnamment. u Mais oe surcroît d'activité n'a eu d'aut ■ » effet que de rendre lies sorties d'ateliiter tn » hâtives. Les réparations sont faites à » diable. » Erreur cle fait. De môme que les établiis< ' ments privés qui travaillent à la tâche, ar ® pièces, ou qui priment autrement La quant doivent surveill'ler La qualité du produit, . môme l'Etat emploie de rigoureux moyens contrôler le fini des réparations. U y a, po ■ cela, dans l'organisation commune à la p' part des chemins de fer, une ressource pi T cileuse: le dépôt d'attache d'une Looomoti est indépendant de l'atelier qui en effectue ! répara tions Importantes. Or, le machinas ,e qui la prend en mains s'aperçoit de suite d ' défectuosités de la réparation: les coussàin* chauffent; les imprécisions d'ajustage '* décèient à La vue ou à l'ouïe; les tubes de " chaudière pleua*ent; les rivures suintent, e . En pareil cas, très rare heureusement, u pénalité plus forte que la prime enlève as agents de la réparation toute envié de foi niir un travail imparfait. ,n Issu d'um principe industriel pratiqué p r tout, et préconisé par t'enseignement tiecn.1 que universel, Le système Rowan devait pi diuire au cliemin die fer les excellents résulte 16 qu'il a produits ailleurs en Belgique et , l'étranger. Les mandataires des commerçants et i lS diustrieLs, préoccupés surtout de faire entente b) les plaintes ne se sont évidemment p e attardés à peser leurs termes des reproch aiMégués de ci delà, pour expliquer le désam Aussi, dans l'intérêt de la vérité, ailègeroi ^ ils volontiers leur lettre, ie n'en doute pi ^ de la critique que je viens d'analyser. ^ Espérant, Monsieur le Directeur, que vo l" voudrez bien ouvrir à ces réflexions lies colo nés de votre honorable journalie vous pi . d'agréer l'assurance de ma considération tr distinguée. y E. GERARD, ingénieur. LB [ La JHétropctc 1- est servi» L. gratuitement LETTRES DI UE )o( 0 t Correspondance particulière do la «Métropole* - « Much ado about nothing ». — Où l'on met en question la constitution prochaine d'un > cc grand parti catholique ». — L'unanimi- > té des évêques, condition de l'approbation - du Saint-Siôge. — Les deux camps vont se préciser. — En attendant, Mgr Sagot B du Vauroux, évêque d'Agen, censure la - « Critique du Libéralisme », l'oracle du s nouveau parti . _ > Paria, 15 février. Depuis doux jouis, une nouvelle à sensar-t tion court les journaux de toutes nuances. Les évêques de France viennent, nous ap-ë prend-on, de recevoir une circulaire les vitant à se faire représenter le 28 février à une réunion dont l'objet est de jeter les ba-c ses d'un « grand parti catholique a Le programme cle la réunion parait extrêmement chargé. On parle de constituer un ' comité directeur chargé d'élaborer un ina-« nifeste qu'on soumettrait dès les piochâmes élections à la signature des candidate. La môme comité, au moment des élections, t trancherait les conflits, surveillerait les dé- sistements, et dès maintenant sans tarder s il est bien tard peut-être — centraliserai* . les ressources. Les lettres do convocation sont signées par r MM. le colonel Kaller, de Bellomayre et Gi-□ raud, ce dernier professeur à l'Université ds a Besançon. La haute personnalité ecclésiasU-s que qui inspire et soutient ces hommes des _ plus honorables est, dit-on, Mgr Sevin, ar-chevêquo de Lyon, qui aurait bien voulu obtenir au parti rêvé dos avant sa constitution y l'approbation du St-Père, et qui est allé ré-t, comment à Rome tout^ exprès pour demander j_ cotte approbation. Mais Rome, selon un proverbe ancien, ne baptise rien. Et Mgr Sevin ; est revenu en Franco avec la promesse for-î' melle d'une approbation papale.... quand l® parti qu'on veut créer aura reçu l'approbation unanime de ses confrères. Tout est possible assurément. Cependant, sans être prophète, on peut prévoir qu'il se passera quelque temps avant quo -Mgr Sevin et ses amis n'obtiennent l'adhésion de tous nos pasteurs. Pour le moment, on ost fort loin d'une toile unanimité. Autour de Mgr -, Sevin, dont la tendance antioonstitutionneu-L le est connue, on verra se grouper sans doute dès l'abord un certain nombre de prélats, surtout des moins anciens, dont les opinions politiques n0 font mystère pour personne. Mgr Sevin peut compter notamment sur l'approbation ae ses vénérables collègues do Cliambéry, de Langres, de Poitiers, de Mon-tauban, dô Dijon ot de Montpellier, tous royalistes avérés et protecteurs des « intégristes ». Mais ceux-ci, dont on a fini par tirer au clair la dangereuse politique, ont contre ©ux dans l'épiscopat une imposants majorité. Le cardinal Amette, archevêque de Paris, ot Mgr Gibier, évêque de Versailles, s- ontr'autres, s'opposeront de tout leur pou-in voir — et c'est quelque chose — à la consti» lu tution d'un parti qui, s'il se fondait, livrerait simplement en fait toutes les forces ca-à tholiques à 1' « utilisation t de quelques incroyants, théoriciens de l'école politique •*' d'aboixl », meneurs d'uno opposition qu'on &s peut dire sans avenir. u- Un des arguments dont on joue en faveur P- du nouveau parti à créer est le suœès du Centre allemand. Un autre de ces arguments a_ met en avant les associations catholiques et a~ constitutionnelles de Belgique. A une réu-le nion récente des évêques protecteurs do l'In-s- stitut "catholique de Paris, où la question qvait été mise sur le tapis occasionnellement - par Mgr Luçon, cardinal-archevêque de Reims. les deux tiers des évêques présente la décfliarerent insoluble, ot Mgr Gibier, dit- s- on, s'attacha à montrer l'inconsistance ré-le dhibitoire des argumente auxquels je fais al-Ie lusion ci-dessus. Les organisateurs du mou-vement n'en ont pas moins persévéré dans es leurs démarches, et les journaux intéressés ont mené parallèlement à ces démarches des *n campagnes avant pour but évidemment d'intimider les membres de l'épiscopat réfractai-'a res au mouvement. Mais ceux-ci ne parais* e« sent pas disposés à se laisser faire. Un signe do leur décision a été donné l'au-c>- tre jour, dans la « Semaine religieuse » d'A-lin gen, par la publication d'une note officiel!# r0 contenant dans une forme très sévère d«s je rectifications à l'adresse du moniteur de la ■a presse dite intégriste, le R. P. Barbier, di-rectsur-rédacteur en chef de la « Critique dn r< Libéralisme ». Voici la conclusion de la note te en question. On jugera, d'après son ton, 26 du degré d'exaspération où les menées de» intégristes ont mis les phis patiente et les 3- plus pacifiques dé nos seuls chefs religieux. x: « Ces rectifications étaient nécessaires. Mais n'est-il pas pénible au chef d'un dioeè-25 se de les publier? S'il se taisait, une revus irait_ semer aux quatre coins de la Francs . des insinuations graves contre la pureté ds Ie sa doctrine et la rectitude de sa conduite. n~ Pourquoi de telles suspicions P Pourquoi un ^ évêque qui se fait un honneur de garder in-x- tact le déj>ôt de l'enseignement catholique, serait-il atteint dans ce qu'il a de plus cher et de plus sacré? Parce qu'un ancien reli-gieux que le décret rendu le 15 juin 1909 paj ^ la S. Congrégation des Rites déclare impropre, il ne peut le nier, à tout office danf ie" les cathédrales et les curies épiscopales, à tout enseignement dans les universités et ■J6 les séminaires grands ou petite, bien entendu J*1' sauf dispense du St-Sioge, parce que cet an-^ cien religieux, disons-nous, s'est arrogé ls uc droit de juger en matière doctrinale les ca* tholiques, les prêtres et les évêques. » U est h lui tout seul un St-Office, uns ve Consistoriale, une Congrégation de l'Index. 165 Dans les quatorze pages qu'il consacre à Motv-)be seigneur, il jette le blâme sur le cardinal-es archevêque de Paris, l'évêque de Nice, l'As-,ts sociation catholique de la Jeunesse français ^ se, les Semaines sociales, l'Action libérais, les journaux la t Croix » et la « Libre Pa» c' rôle », etc. Hors lui et son petit groupe d'amis, personne n'a raison, ne marche dans JlX la voie droite, ne mérite la confiance de l'Br r" glise. » D'où viennent à M. Barbier ses rensei» [r.~ gnements, avec quel souci de l'exactitude les contrôle-t-il ?On a vu nar quels procédés il e»-saie d'incriminer la doctrine de Mgr l'évA-que. Que d'autres plaintes ont été déjà for-û muléesl Les prétentions, les agissements ds M. Barbier sont intolérables. En ce qui ls 1V concerne, Mgr l'évêque déclare qu'il ne les Die acceptera jamais. » aiS L'ancien religieux à qui s'adresse cette no-e.s te est l'oracle c spirituel » des politicien! w' que la constitution de ce « grand parti ca-lt~ tholique » — impossible à constituer autr»» jS' ment que sur le papier — favoriserait gran-.. dement: de ceux qui, partisans de la politique ^ du pire, ne tendent depuis plusieurs années ?" qu'à dissoudre et à iliviser et à empêche» ^ tout effort positif de s'organiser. Il en est l'o racle à ce point qu'un jour, en citant sa revue, une feuille nationaliste en faisait solennellement l'organe du t pouvoir spiri- - tuel » l Ce n'est pas par hasard sans doute qns Mgr l'évêque d'Agen. en exécutant cet oracle, prive le « grana parti catholique » «f formation d'un des appuis et d'un des ina truments de propagande et de défense su® lesquels les organisateur» devaient fonde»- 1e plug d'espoir.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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