La Métropole

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18 januari 1914
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s.n. 1914, 18 Januari. La Métropole. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0000000t3j/
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F/âlkover yfe> SHOE / C? i;l\OKME CftOlSi fg 20.00,2250.25,00,30.0(5 = OLYSLAGEREEÊ2S 't'r.PL. DE"ME!R \ 21e Année I" nTTT i jEciition. B '(fj) TA-MEIllEURE VOiTDSE ANGLAISE __ fit F-*,? 85.00 k 185.00 "" CHEZ OrifSlAGÉRt2l2E J5.Pl. DE M£IR Dimanche 18 janvier 1914 le numéro Journal quotidien du matîn le MO Ufrne. ^.ea%. 0so Un m. .•..••»»•«••• S*1!- - Annonces financ.id. » I OO Faits divers fin Id. » 2 OO Six moii »••••••♦♦•••• 5* jka taa , _ , - F*® Réclames [aligne, » I 50 La Ville id» » 5 OO Trois mois» «w ^ Tnn« Ipq innr* o9,rU©d©S Peigiî©S, AnVOTS [a dimanche Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix i convenir On s'abonne à tous les bureaux de poste et aux facteurs. O lOUSleS JOUrS LeOlfflancne Po^ toute îk publlcité sauf cella de la province d'An- un » r _ y. i 4/-k ... .. jft 4/n a ift vers, s adresser a 1 AGENCE HAVAb : ETRANGER, le port en sus: 00 4 Administration : » 3519 aoiuaio à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. gy»-1»- CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 Pa363 CENTIMES I lonpkes : ^'c^side e.uc.c- Il METROPOLE d'aujourd hui paraît sur 10 pages Science f pour tous ; La découverte ries microbes Personne n'ignore que la microbiologie ou soie «ce des microbes, a été créée par loteénie du grand savant catholique Pastôur qui, entre 1862 et 1895, et surtout i\ partir de 1876; développa dans une sé rie de merveilleuses découvertes, tous les principes qui ont servi de base aux con q êtes de la médecine moderne. Mais cette science a des fondements plu 'éloignés qui remontent à la fin du dix septième siècle et qui contiennent déjà er germe toutes les magnifiques conclusion: qu-' Pasteur en a tirées. Le fait que h monde a dû attendre pendant deux^ cent; ans l'apparition d'un génie qui pût ap pl'quer à des fins pratiques une dée u verte connue depuis deux siècles est^di reste le plus bel hommage qu'on puiss-rendre à la gloire immortelle du fonda teu de la microbiologie. Il n'en est pa moins infiniment curieux de voir dan quelles conditions précises ont été dé couverts des fait-s qui ont révolutionn après une aussi longue méconngissaric toutes nos idées sur l'importance des ir finiment petits. Oe travail a été effectué d'excellent façon par un savant hollandais, le pre fesseur M. W. Beyerinck, qui vient d mettre au point dans un travail consid» rable publié par l'Académie royale d sciences d'Amsterdam, la genèso exacte d la découverte des microbes. Ii a établi notamment d'une façon ir réfutable que cette découverte a été faite non, comme on ltf croyait jusqu'ici, ei J86L:, par l'examen microscopique di tartre des dents, qui renferme des bac fcéries particulièrement volumineuses e: faciles à découvrir à l'aide des moyens primitifs dont on disposait à cette époqiu mais huit ans plus tôt, en 1675, et qu'elle a été effectuée, comme la découverte de* infusoires, par le naturaliste hollandai: Antoine Leeuwenhoek, de Delft (1632 1683, par l'examen microscopique di sèrent les merveilleuses propriétés du mi eroscope inventé à la fin du ItVIIme oi mi commencement du XVIIIme siècle. I Le professeur Beyerinck a démontré e. outre que c'est également Leeuwenhoe] qui observa le premier des microbe anarroTties, c'est-à-dire qui peuvent vivr à Yahri de l'air et dont le rôle importa» ne fut pareillement mis en relief que pa Pasteur, Les organismes élémentaires qu'obser i'orent les premiers microscopistes appar tiennent à trois ordres bien différents Les plus petits et les plus simples sont le Jkctèries ou microbes proprement dits ayant la forme do petites sphères, de cy lindres, de bâtonnets, de virgules puis viennent les amibes, masses de ma bière élémentaire vivante ou protoplai me qui peuvent émettre des prolongement à l'aide desquels ils se meuvent et qu'o appelle 'pseudopodes (faux pieds); enfin les infusoires, ainsi dénommés parc qu'on les rencontre en grand nombre dan le-* infusions végétales, et qui sont déji des êtres plus grands et mieux organi ses; i!s possèdent en effet pour la plupar de véritables organes locomoteurs, cils oi tentacules; certains mesurent jusqu'à : mijflimètro de diamètre et peuvent etr< aperçus à l'œil nu. L'attention de Leeuwenhoek fut attiré) sur ces animalcules en septembre 1675 II observa alors dans un vase de terr« contenant de l'eau de pluie « pourrie > des êtres microscopiques qui, convenable ment grossis, montraient une admirabl» Variété de formes. Supposant que ces êtres provenaient d la décomposition de matières organiques le naturaliste hollandais prépara artifi ciellcment des liqueurs du mémo genr en laissant se décomposer à l'air libr des infusions. Celles à base de grains d poivre surtout lui donnèrent de bons rdi lulfcafcs. 11 publia pour la première fois ceux ïi dans une lettro au secrétaire de la So ïiété royale de Londres datée du 9 oc tobre 1676 et un peu plus tard, dans um lettro à Constantin .Huygens du 7 no rembre de la môme année. Jusqu'à présent on n'avait tiré de ce: âoeuments que la conclusion un peu sim pliste quo Leeuwenhoek avait observé 1< premier les infusoires et qu'il les avaii listingués des rotïfïres. Beyerinck démon ire qu'en réalité, dès 1675, Leeuwenhoel ivait aperçu dans ses infusions des être; rivants brave up plus petits que les in !usoires et qui ne peuvent être autre chos< lue de véritables microbes, qui ne furen ïlassifiés qu'en 1841 par Dujardin souî :e nom., générique de Bac{érium, or Wotèries. Le professeur Beyerinck est arrivé à setto conclusion en répétant avec soin les expériences de Leeuwenhoek, qui sont du reste décrites avec tant de détail que cette reproduction n'offre aucune difficulté. F 5r'orryno plupart des découvertes, km le du vieux naturaliste hollandais est lue au hasard Les infusions do poivre •enferment en effet des bactéries particulièrement volumineuses, notamment celles les espèces Azoto-bactcr et Amylo-bacter, t il est infiniment probable que si le mi-roscopiste de Delft s'était adressé à cl'au-res infusions, il n'aurait pu voir, comme l le dit, « vivre et se mouvoir plus de cent ulle animalcules clans une seule goutte eau cle cette liqueur ». Beyerinck établit aussi que Leeuwen-oek no peut avoir observé des amibes, ar, non seulement ceux-ci ne vivent pas ans les infusions assez fraîches mais ncore ils sont beaucoup plus gros. Or, le laturahste hollandais déclaré que les pe-its animalcules qu'il a observés à côté les infusoires étaient environ trois fois petits que les globules rouges du sang, ; ce qui concorde bien avec les diraen-ions des grosses bactéries, alors que les Jnihes sont au moins aussi grands que îmblabes globules. il est donc établi sans conteste que c'est 1 n leeuwenhoek qui a le premier ob&er- ■ l'espèce, celles des infusions. Chr. Huygens ne les a vus distinctement et décrits qu'en août 1678, près de trois ans'&près son confrère. Leeuwenhoek, avons-nous dit, a également observé le premier les microbes anacrobies. Ce fait a été relevé par Beyerinck dans une lettre adressée par le naturaliste hollandais à la Société royale do Londres le 14 juin 1680. Leeuwenhoek y décrit la façon dont se comportent les infusions de poivre lorsqu'on les place pendant longtemps à l'abri de Pair. Il note ce fait important que malgré ces circonstances, des animalcules continuent à vivre d'ans la liqueur placée en vase clos et qu'ils dégagent un gaz (l'acide carbo nique !) qui fait monter la pression dam la vase. On sait que les infusoires ne peuvent vivre sans oxygène. Leeuwenhoek s dono incontestablement observé et cultivé les bactéries anaérobies, capables de se ; développer et de se multiplier à l'abri de l'air, et cela dè3 1680, alors que la mêm< observation ne fut refaite par Pasteui i qu'en 1862. ; Leeuwenhoek ne semble pas avoir ac s cordé une grande importance à cette ob ■ servation, et cela est tout naturel, puis - que la composition de l'air et la signifipa i tion du rôle de l'oxygène dans l'entretie] î de la vie, n'allaient être découverte qu - cent ans plus tard. 11 n'empêche que cetfc 3 observation, il l'a dûment faite et décrite 3 et qu'au point de vue historique, oeli - est fort intéressant. (• Oe n'est qu'en 1776 que l'abbé Spallan e zani — encore un ignorantin ! — montr. - le rôle de la stérilisation, et le défendi contre Needham, qui prétendait que l'< e bullition d'une infusion n'y supprimai pas la vie et qui voyait dans ce fai e inexact un argument en faveur de la g( nération spontanée. e Dès 1811, un cuisinier parisien,Apperi e mettait à profit l'expérience de Spallan zani dans la fabrication de conserves pa ■ ébullition en vase clos. i Mais, encore une fois, c'est à Pasteu ' qua fut réservée la gloire d'établir h i théorie microbienne sur une base solid ■ ou d'en tirer les magnifiques application ; d'où est sortie la microbiologie moderne ; Deleatur. L'Acualite i Cherif-Pacha et les Jeunes-Turc; 1 c L'attentat dont Cherif Pacha 3 j&fjT* failli être victime et dont les détar > JUh¥jL indiquent incontestablement le com \ té joune-tui-f: comme l'auteur ou comme l'ii \ stigateur montr© une fois d© plus toute 1 * distance qui sépar© ces prétendus défenseur des idées politiques occidentales do notr - monde chrétien. L'assassinat devient 1 - moyen favori pour ces gens d© se débarraf . ser d'adversaires politiques gênantSj et c 5 qui a oté commencé à Constantinoplo par l'ai sassinat de Nazim Pacha, tombé sous les ba ' les du revolver d'Enver Bey, le nouveau mi nistre de la guerre, devait se poursuivre » mais non s'achever, à Paris, par la suppree sion de Cherif Pacha et d© quelques autre - adversaires du comité. A cette occasion, i s n'est pas sans intérêt de rappeler quelque î faits au sujet des relations entre Cherif e , le comité, de même que sur sa campagn© cor B tr© ses anciens amis politiques. , Pour tous eeux qui ont suivi la campagn . de Cherif Pacha dans son excellente revu i Mecheroutiette », publié© à Paris et réd gée d'une fiiçon vraiment remarquable, : '' est apparu clairement qu© Cherif Pacha n'i t tait certainement pas à mettr© au niveau d [ ces politiciens de bas étage qui se partager . aujourd'hui le pouvoir et ses avantages dar l'empire ottoman. Avec une clarté d'espri , et une méthode admirables, le général' et d: plomate turc — Cherif Pacha est l'un e l'autre, — 1© directeur du « Mecheroutiet ! te » a dénoncé sans trêve ni repos les me > faits du comité. Il n'a cependant pas uj - instant produit l'impression d'agir dans m ; but "intéressé, car il n© se contentait pas d critiquer, et à côté de ses blâmes très éner ; giques inspirés par le meilleur bon sens e par une connaissance approfondie d© la si [ tuation européenne. Si Cherif Pacha avai voulu suivre des desseins ambitieux, il n'a •" vait qu'à rester au sein du comité qui n'i 3 pas des hommes comme celui-là en abondan i ce, et il n'aurait eu qu'à se mettr© à la têt - des Talaat et des Djavid Bey, qui l'auraien reconnu _ incontestablement comme leur chef U a quitté le comité le jour où il se ren . dait compt© que la révolution jeune-turque e _ la destitution d'Abdul-Hamid avait d'autre buts encor© que l'inauguration d'un régim ? de liberté en Turquie. Cherif Pacha a été ui " de3 premiers à dénoncer les conséquences fu nestes du nationalisme turc du comité et cL > ses > tendances à, turquiser tout l'empire ei ■ traitant les Ottomans d'autres tribus com > me les Romains traitaient dans le temps le; . vaincus barbares. Il a également eu soin d< ; publier longtemps avant la guerre turco-bal kanique des avertissements répétés sur h • danger ^ que la^ politique du comité faisait cou 5 rir a l'intégrité de l'empire. Le partag© d< l'empire turc d'Europe était prévu et pré ; dit avec une précision vraiment effrayant* ; par Cherif Pacha à la suite de la publica r tion d'un rapport de l'ancien - grand-vizi; Said Pacha au sultan. Et les fautes grave commises au sujet de la réorganisation d< l'armée par lo comité, Cherif Pacha les i dénoncées également avec une âpre té et un< énergie qui n'étaient, que trop justifiées. Cherif Pacha est _ arrivé ainsi à se crée] dans 1© monde politique et diplomatique international^ une aut-orité incontestable et se* avis ont dû être étudiés plus d'une fois par les> ambassadeurs comme ceux d'un homme qui connaît à fond la Turquie, les qualités comme les défauts du peuple ottoman, et surtout les possibilités de le doter de réformes rendant au pays une prospérité que les régimes liamédien et jeune-turc lui ont fait perdre trop sûrement et trop complètement. Dans son dernier numéro du « Mecheroutiette Cherif Pacha mettait en garde' los financiers français contre les entreprises du comité jeune-turc ot les démarches d© Djavid Bey à Paris en vue de la conclusion d'un omprunt très considérable. L'action très étendue et très efficace contr© le comité devait donc attirer la haine de ces exploiteurs à Cherif Pacha et l'attentat qui vient d'être tenté ne pouvait guère surprendre Cherif Pacha lui-même, qui devait s'y attendre le premier. On sait quo le comité l'avait fait condamner à mort par la cour martiale entièrement à son sei-vice en l'accusant do complicité dans le meurtre do Mahmoud Chefket Pacha, l'ancien ministre de la miorro et grand-vizir jeune-turc. Cherif Pacha a protesté' contr© cotte accusation et, de fait, on peut lui en croir© quand il prétend qu'il n'use pas de ces moyens de discussion; il en a suffisamment d'autres à sa disposition. Ce qui rend l'attentat particulièrement odieux, c est que le grand-vizir actuel» le prince Said Halim, est le beau-frère de Cherif Pa- c eha, qui a épousé une princesse égyptienne 1 et qui a lui-même un© haute situation dans la société de Constantinople. La femme de 1 Cherif Pacha, au moment où le ministère ac- c tuel s'est formé, a adressé une lettre ou- £ verte au prince Said Halim, pour le supplier d© no pas accepter le poste d© gra.nd- < vizir ot de couvrir de son nom les turpitu- s des du comité. Cette lettre a été publié© en ' son temps par le « Mecheroutiette ». J Il n'en faut certainement pas davantage pour démontrer que le comité devait consi- < dérer comme un gibier d© choix et qu'il de- 1 vait s'efforcer d'abattre l'homme^ do combat avec tant d'acharnement et aussi avec tant d© succès. — J. Joerg. Échos LA VILLE ! )9( Programme de la journée : PETES ET CONFERENCES Société protectrlco doa Enfants martyre. — A 3 . heures, au Cercle Artistique, matinée artistique c;Hansel et Gretel.a par les élèves du Consexva-' tolre, sous La direction de M. Ernest Van Dyclc. Fédération du personnel des écoles profeaslon-j nelles et techniques.— A 3 heures, en la salle Beethoven conférence par M. P. Wathoul. 3 Alliance Industrielle. — A 3 heures, au café du î Grand Tonneau, conférence par M. Plancq : «L'enseignement technique supérieur.» ! Cerole Laetitia. — A 3 heures, au Grand Hôtel Weber", second thé dansant. Croix Rouge do Belgique. — A 3 heures au - Théâtre des Variétés, matinée, remise des diplô-j mes. Fanfare des Douane* et Accises. — A 7 heures, ,t au Théâtre Eldorado, grandie féte musicale et >- dramatique. t cVolkskring» (1re section). — A 1 heures, au . Burgerhring, soirée dramatique & l'occasion du T' 2Ge anniversaire de la fondation. - COURS Syndicat des employés d'assurance. — A 10 heures, au Syndicat du commerce et de l'industrie. ' courte rue Neuve, cours d'assurances par M. Hen- - ri Jaeqraain, docteur en sciences commerciales. Société «Van Mons». — A 9 heures et demie, en l'école de la rue du Grand Chien, cours de culture niaralchaire, par M. J. Voet, à 10 heures et demie, cours d'arboriculture fruitière, par M. i H. Ickx. î Berlitz School, 8, Meir — Langues vivantes. ^ EXPOSITIONS 5 Cercle Artistique. — De 10 à 4 heures exposi-. tion d'Imageries populaires de la collecUon de M. Etn. Van lleurck (ouverte jusqu'au 29 janvier) Sallo Forst, — De 10 à 6 heures exposition dos ceuvrc-s d'Edgard Wiethase, ouverte jusqu'au i'8 Janvier. Les avocats du tango Le « Matin », dans doux articles, s© fait i'apologiste chaleureux de la danse obscène que matelots et filles d© joie exécutent dans les bouges argentins, pour l'unique raison 5 qu'elle vient d'être condamnée par les évê- ques de Belgique. a Où l'anticléricalisme va-t-il.se nicherl s L© « Bien Public » répond de bonne en-i- cre à ses fantaisies. e Apprenons au & Matin », s'il l'ignere, n que nos évêqués n'ont pas entendu dépein-s dre les mœurs chrétiennes, mais mettre les e catholiques en garde contr© une contagion 0 qui corromprait les mœurs chrétiennes. » Vertu fragile P La vertu est toujours 3 fragile, messieurs, lorsqu'elle. ne ae défend - pas ou qu'on ne la défond pas. Vous lo sa^- - vez aussi bien que nous, mais peu vous im- - porto sans doute cette fragilité. De par le , monde, il court un tas d© gens qui paraissent - uniquement appliqués à railler la vertu, à se s iouer d'elle, à la mettre près de l'abîme, à 1 l'y faire sombrer. Leur aimable scepticisme s fait place toutefois à des larmes de rage, de t honte et de douleur, lorsque c'est la vertu de - leur femme, de leur sœur, de leur fille, qui est emportée dans le naufrage. Alors, ils ne e comprennent plus, ils n'excusent rien, ils «e e pardonnent pas. Quant à la femme d'au-i- trui, quant à la sœur de l'ami, quant à la 1 fille de quelque honnête ouvrier, on en a >- moins souci et l'on trouve déplaisant que e d'autres les veuillent préserver, m t La a Gazette », du reste, journal dont le s « Matin » ne contestera pas le libéralisme, t so charge de donner une leçon à son con- - flore anversois. Petrus approuve la lettre t des évêques; il en donne de larges extraits, - et il ajoute: 8 Nous n o faisons aucune difficulté pour i l'avouer, cet appel contient d'excellentes i choses, que nous avons maintes fois tenté de 3 dire nous-mêmes, des recommandations qui - peuvent être écoutées par d'autres que les b « parents chrétieife » auxquels les évêques - s'adressent. b » En cette circonstance', il n'est pas néces- - saire d'être croyant, d'invoquer le pape St-i Léon et St-Paul pour être d'accord avec Mgr . Mercier. î » Et si les lettres pastorales n'abordaient t iamais que de tels sujets, il serait souvent . facile de s'entendre. Nous connaissons beau- - coup d'abominables libres-penseurs, même b parmi les plus subversifs, qui pensent beau-5 coup de mal des modes dont parlent los évê-j ques, et qui 1© disent. » i Entre ces deux espèces de « libéralismes », . uos lecteurs jugeront! i ( i Droit de réponse ' La « Dernier© Heure » nous écrit à nou-^ veau pour nous faire dire que M. May n'est 5 pas et n'a jamais été actionnaire de ce jour- ■ ' nal et qu'il n© s'est jamais intéressé de quel- i que manière que ce soit dans cette entreprise. Dont acte. J Mœurs nouvelles \ Encore un droit do réponse! Nous recevons du < Patriote » un ïm- i î mense article pour avoir osé reproduire, ( i d'après le compte rendu analytique, le dis- ' l cours de M. llenkin ! ' Nous avouons que notre stupéfaction fut ; grande, car jamais on n© vit pareilles choses i entre journaux. Nous qui croyions que les colonnes du « Patriote » lui suffisaient pour se t défendre. , Quels naïfs nous sommes I i La paille et la poutre i L'autre jour, le « Matin » s© gaussait de | nous, à propos d'un© coquille qui s'était glissé© dans une de nos rubriques. ( Il n© s© doutait pas, 1© pauvre, que l'occasion nous serait donnée si tôt de lui ren- ( voyer la baille. Chez lui, il ne s'agit pas d'u- t ne simple substitution de lettres produisant \ par hasard un contre-sens, que I© contexte suffisait à faire remettre au point. Le « Matin », lui, dédaigne ces bricoles c et quand il se fourvoio, il le fait en grand. f C'est ainsi que, dans 1© numéro d© vendredi, r une grande partie de ses lecteurs ont pu lire ' par deux fois la même page numérotée 5. Nous savons bien que la répétition est une 5 figur© de styl© de grand effet, mais nous re- f nonçons à croire que lo « Matin » ait sciem- r ment eu recours à cet artifice pour mieux \ faire entrer dans la cervelle de ses abonnés | ce qu il imprimait sur cette fameuse page t double. c La question suivante s'y détachait bien en n vue; « Voulez-vous avoir une belle chevelu- *W* en concluro que la lecture dus « Matm » rend chauve et que notre con-rrère a voulu, par la manière forte, fixer t i attention de ses amis, « calvinistes * pféoo- o loo » P . , Notre confrère a servi également en dou-ile expédition à ses lecteurs de ce jour lee inq tranches de son feuilleton: « S0113 la ;riffe du Monstre. » Puisse ce titre symbolique consoler notre jonfrère de son échec dans le métier de cen-eur et lui inspirer plus de réserve quand il ui arrivera de découvrir Une perle dans un curnal concurrent. Ne sommes-nous pas tdus « sous la griffe lu monstre » que l'on appelle le typo facé-;ieux P L'enregistrement des actes de bail Nous rappelons à no? lecteurs que tous 3aux d;un© date antérieure au 15 septembre L913 peuvent être enregistrés, sans amende aucune Jusqu'au 15 mars prochain inclusivement, aux bureaux d'enregistrement situés: 1) rue Haringrode, 48; 2) rue de l'E-vêque, 41; 3) longue rue d'Argile, 78; 4) rue Osy, 40; 5) rue du Taciturne, 29. Les intéressés sont priés de s'adresser à celui d'entre oe3 bureaux qui est le plus rapproché de leur demeure. Une conférence sur Louis Veulllot Le centenaire de la naissance du grand Veuillot ne passera, comme bien on pense, inaperçu à Anvers. Après la grandiose manifestation- française, où Mgr Touchet, le R. P. Touchet, prédicateur attitré de Notre-Dame de Paris, et le comte do Mun, le réputé sociologue catholique, ont retracé la vie du $rand journaliste, noua aurons l'occasion, le 13 février prochain, d'api>laudir au Collège St-Jean Berch-mans, un conférencier do marque, M© Jacquier, ancien bâtonnier du barreau de Lyon ot eloyen de la Faculté d© droit en cette villo, qui parlera de Louis Vouillot.^ Sans nul doute, un auditoire nombreux ira entendre l'éminent orateur. Des cartes, au prix d© 3 fr., sont en vente à la librairie Veritas, Kipdorp, 26 ; chez M. Do Wachtelaere, rempart Ste-Catherine, et au Collège St-Jean Berchmans, place do Meir, 36. Le banquet du Corps consulaire Le Corps consulaire d'Anvers offrira un banquet aux autorités civiles et militaires de la ville, le samedi 7 février, à 7 h. 80 du soir, clans la salle_ des marbres de la Société royale de zoologie. Un parlementaire hollandais à Anvers Un des hommes politiques les plus considérés de Hollande, lo Dr Aalberse, membre des Etats Généraux, viend'Va donner une conférence au Cercle catholique le mardi 20 janvier, à 8 h. 30 du soir. Orateur éloquent et propagandiste infatigable, M. Aalberse a su instituer en dix ans. une organisation syndicale plus forte que cell© des socialistes. Il exposera la situation politique de son pays depuis les dernières élections. Chacun sait que cette 'situation,' do par l'opposition entre les deux Chambres » ^ de-par les différends qui ont surgi entre k* socialistes et les poupes libéraux, est trè.-jB*Elie intéresse les .Belges a pms?aurir titre ot il est loue'à prévoir qu© la salle élu Cercle catholique sera comble mardi soir. De nombreuses personnalités ont déjà promis d'assister à cotte conférence. Forêts de poteaux Il y a des gens qui ne pensent à rien ; d'autres qui pensent à tout. Vous voyez tous les jours des poteaux téilégraphiques, et cela r.e vous a jamais donné l'idée d'en faire la « statistique ». Il vous est parfaitement indifférent d© savoir combien il y a de poteaux dans le monde, mais les marchands de boit ne pensent pas comme vous, et c'est pour 3ux que nous publions l'information ci-après. Ëll© nous est fournie par un journal spécial d© St-Pétersbourg, qui estime qu'il y a près :1e 70 millions de poteaux télégraphiques et téléphoniques par le inonde, sans compter une vingtaine de millions do poteaux d'éclairage.C'est l'Allemagne qui a le réseau télégraphique et téléphonique le plus dense. Viennent ensuite l'Angleterre, la Belgique, la Hollande et la Erance. Là où la forêt do poteaux est la moins fournie, c'est en Russie, en Suède, en Norvège, dans les Etats balkaniques, en Espagno et en Portugal. Aux Etats-Unis, il y a plus de fils et moins de poteaux qu'en Europe. Veut-on savoir maintenant quels sont les bois les plus répandus pour la construction des poteaux télégraphiques ? En _ Europe, c'est le pin et le sapin, en Amérique 11© cèdre, lorsqu'on n'emploie pas le fer, qui est très répandu, et en Australie l'eucalyptus. La généralisation de la T. S. F. modifiera sans dout©_ quelque peu ces calculs, surtout pour ce qui concerne les pays neufs, où l'invention de Branly trouvo chaque jour des applications plus nombreuses et plus importantes.La Vie msiitaîra L'alimentation de nos soldats. Le ministre de la guerre vient de pren-lre une très heureuse décision. Etant donnée a haute valeur nutritive du sucre, M. de 3roqueville a décidé qu'à partir do mardi prochain une ration quotidienne de 25 gr. de iucro — cela fait 4 à 5 morceaux — sera dé-ivrée à chaque soldat. Ôasque ou pas casque? On dit que le nouveau casque des officiers le notre armée va coûter 125 fr. et qu© ce-ui des soldats coûtera 35 fr. lies fournisseurs feront peut-être à ce prix in© bonne affaire, mais les officiers seront Ividemment et justement mécontents de de-roir fairo pareille dépense. Quant à ce qu© coûtera ou total 1© changement de coiffure pour 250,000 hommes, la nultiplication est aisée à faire. En présence de l'indécision qui préside ac-uellement à cette question de tenue, nous îous demandons, quels que soient les méri-es du nouveau casque, s'il ne vaudrait pas nieux laisser tout en état et de consacrer eet-e dépense énorme à l'achat d'obusiers dont lotro artillerie de campagne a grandement >esoin. A ce sujet, que devient la commission de» busters ? Enfin, il n'y a pas que le casque qui soit ritiquable quant au prix, il y a aussi que e désordre le plus absolu règne dans la question des tenues. Et quand cela prendra-t-il fin? Cette variété des tenues nous rappelle iu'il fut question de hussards et do drains. Que sont-ils devenus? On n'en trouva as trace dans l'organisation (ou la désor-;anisation) nouvelle. Il est temps que le ministre de la guer:e qui nous devons certes ^excellentes modi-ications do notre état militaire intervienne our mettre fin à la rivalité entre son dé-■arte<me!nt et l'état-major général, rivalité à iquell© sont dues les circulaires contradic-ciires, les modifications do règlements ré-ents qui s'abattent journellement sur les îalheureux officiers. peux-ci ne savent plus positivement à quel lint so vouer. Si cela continue, nous courrons à une ea-istrophe. Mcwlifions' c'est fort bien ; mais tettons-y de l'ordre ©t d© la méthode. Lettres de Bruxelles Correspondance particulière de la «Métropole» La loi scolaire et les lois sociales. — Les réformes au ministère de la justice. — La protection de l'enfance. — Les fraudes en matière postale.— De uouveaux timbres en taille douce. Samedi,. Tandis que les députés de l'opposi'tio-n s'évertuent à faiire traîner les débats de la réforme scolaire, les journaux de gauche essaient d'exploiter contre le gouvernement le a'etai'd apporté à la réalisation d'autres réformes législatives. Une telle duplicité ne 'trompera d'ailleurs personne. C'est_ainsi que Les vieux ouvriers sauront bien à qui faire des reproches si La question de l'assurance obligatoire, vieillesse, maladie ou invalidité n'est pas résolue avant la fin de cette session. Nombreux sont les projets de loi qui pourraient être discutés si l'opposition se montrait moins prolixe dans le débat scolaire. Dans le nombre figure la réforme de l'in-'stiPuction préparatoire en matière criminelle. On sait que le conseil de législation, consulté 'par M. Carton de Wiart au sujet de cette réforme,' s'en est occupé très activement. Son travail est à la veille d'être terminé, et il y a lieu de croire que le gouvernement ne tardera pas, dans ces conditions, à saisir le Parlement d'>un projet définitif. Mais quel espoir peut-on garder de voir résoudre législativemeint de tels problèmes, au cours d'une session encombrée par un aussi intarissable bavardage ? h * # Les importantes modifications que M. Carton de Wiart a apportées dans l'administration centrale du déparlement de la Justice sont entrées en vigueur le ier janvier. Le nouvel office de la Protection de l'Earfance a pour directeur général M. Isidore Ma us, qui était tout qualifié pour remplir ces importantes fonctions qui requièrent autant de tact que de science et d'initiative. Quant au nouvel inspecteur-général, M; Wauters, la manifestation vraiment émouvante qui a été organisée au palais de justice de Bruxelles au moment où ill a abandonné pour de nouvelles, destinées ses fonctions de juge des enfants, suffit à démontrer combien le gouvernement a été heureusement inspiré dans son choix. La mission de M. Wauters consistera à demeurer en rapport avec# les 26 juges des enfants du Royaume ainsi qu'avec les institutions publiques et privées qui s'occupent de La Protection de l'Enfance. M. Wauters devra aussi inspecter les placements faits par le juge, ainsi que les écoles de bienfaisance! de l'Etat. Pour l'inspection de ces écoles, M. Waïuters sera secondé par M. Paulin Renault, ancien professeur de l'école normale' de Iluy dont la compétence en matière pédagogique est justement établie. L'organisation; de cet important service est appelée faire j donner tous les fruits à la loi du iî mai iqÎ2 sur la Protection de l'Enfance. Déjà, grâcé à cette loi, des milliers d'enfants, .moralement ou matériellement abandonnés, ont été soustraits à la misère, au vice et au crime par les placements décidés par les juges et par kl misé en 'liberté surveillée. Une inspection' vigilante et intelligente stimulera les initiatives et les .dévoûnients qui s'exercent, dans toutes Les régions du pays, au profit de l'enfance malheureuse,. * * * Une circulaire a été lancée récemment par l'administration des postes, qui a produit une assez vive émotion parmi le.s éditeurs de journaux — spécialement les joiuriaux illustrés. Cette circulaire tend à dire que les journaux doivent être pliés Le titre en dehors. Et aussitôt des feuilles det gauche imaginèrent qu'il s'agissait, en réalité, d'empêcher l'entrée en Belgique et le transport par îa poste de journaux étrangers désagréables au gouvernement; d'autres affirmèrent que le but était de mettre obstacle à l'envoi des journaux socialistes dans les Flandres et le Liinbourg. Puis, les journaux illustrés protestèrent... En réalité, qu y àva£t4l sous tout cela L'administration n'avait fait que rappeler à ses agents une circulaire datant de l'époque où, à la suite des 'démarches de l'Association (Le la Presse belge,# les journaux avaient obtenu le tarif spécial d'un centime pour le transport d'un journal pesant moins de 75 grammes. Seulement, comme id s'agissait d'une faveur exclusivement consentie aux journaux, l'administration prit alors une circulaire disant que ce tarif 11e serait accordé qu'aux journaux dont le titre serait mis en évidence. Il s'agissait d'empêcher les maisons de commerce, qui adressent des imprimés et des circulaires, pouvant être confondus avec des journaux de jouir du tarif d'un centime. I^a_ circulaire récente, dont on s'est plaint, n'était qu'un rappel justifié notamment par ce^faiit qu'au cours de l'année dernière, 2,^00 soi-disants journaux ouverts au hasard, furent trouvés contenant des lettres, des correspondances diverses. Il s'agissait donc de mettre fin à une fraude inadmissible. Cependant, en présence des protestations, M. Segers a pris une nouvelle circulaire. Celle-ci invite les agents à user de la plus grande circonspection et à ne pas exiger que les journaux illustrés soient expédiés Le titre & l'extérieur et leur signalant que cette prescription ne peut être appliquée aux journaux venant de l'étranger, que ne touchent poimt les circulaires ministérielles.. * * * L'administration des postes a découvert, d'autre part, un autre genre de fraudes qui coûte uin gros argent à l'Etat. En vue de faciliter J'expédition de circulaires commerciales et indusitrieWes, l'administration a décidé de délivrer des timbres d'un centime oblitérés à l'avance pour toute expédition d'au moins 1000 circulaires. Une masse de gens s'amusent à détacher ces timbres et à s'en servir à nouveau. Le département des postes vient de prendre une circulaire invitant ses agents d'exercer le con-trôde 'le tplus sérieux sur ce point et gare, désormais, à qui tenterait d'user d'un timbre d'un centime déjà oblitéré. Cela pourra leur coûter cher. * * # Puisque je vous parle timbre, je dois vous1 signaler la très heureuse initiative que compte! prendre incessamment le ministre des postes.' On a, depuis toujours, déploré le caractère: inesthétique de nos timbres. La gravure en est banale, le tirage grossier. Que n'avons-nous, _a-t-on dit souvent, ces beaux. timbres en faillie douce que possède notamment l'Angleterre 1 Eh ! bien . nous allons Jes avoir. Le ministre est à la veille d'acquérir une machine nouvelle pour le tirage en taille douce et, prochainement, nous posséderons de beaux timbres à l'effigie du roi Albert — et, peut-être aussi, à l'exemple des Etats-Unis, des timbres représentant des sites et des monuments de notre pays. Il n'y aura qu'une voix pour féliciter M. Segers de cette très heureuse initiative. 5— te iftétropole es': servie gratuitement pendant 8 jours sur demande Snobisme )o( Certes, les sujets de conversation n'auron! pas manqué, cette fois-ci, aux. visites de nouvelle année, où l'entretien, généralement roule, depuis qu'existent ces corvées, sur le; rigueurs de l'atmosphère. Sujets^ incompara, bles, inespérés, uniques: la rentrée de Monrn Lisa — et 1a première de « Parsifal » ; comirn ces deux évén emen ts grandio ses on t^ heure u sement coïncidé avec Le retour de l'an mou veau, ils ont aidé singulièrement les mai tresses de maison perplexes à_ dégeler le: figures glacées qui se rencontraient dans la salons, et Les gens à court de belles phrases i renouveler sans trop de frais le stock de leur tropes défaillants. Car les visites de neuve an ressemblent aux devoirs de rhétorique donnez-Leur un texte favorable, et tout v; comme sur des roulettes. Cette fois, questions et réponses partaien d'elles-mêmes, sans effort; nul besbin, ei vérité, d'épuiser son encéphale ou d'affaibli ses méninges: la «Joconde» et « Parsifal» unis dans un geste sauveur, tiraient tout L monde d'embarras. On en oubLiait La tem pérature, 1a grève des taxis, les cotes de 1; Bourse et les modes nouvelles: Vinci c Wagner monopolisaient la conversation. — L'avez-vous vue ? A-t-elle conservé soi sourire ? — 11 ne vaut pas le vôtre, chère madame — Moi, je suis allé à Florençô pour L revoir quelques jours plus tôt... Le fait est qu'au Louvre, vous savez on finit par s'en dégoûter: il y a trop de snob à l'entour ! — Bien dit, monsieurI Moi, j'admirais 1; ((Joconde» il y a cinquante ans; maintenan que tous en font autant, je la boude, je n la regarde même plus Je préfère les ange de Bouguereaii et lies diableries de Breughel — C'est aller un! peu loin tout de même Breughel, je ne dis pas jamais Bouguereau.. Monna Lisa ayant fait 1e tour de tout l'honorable société et ayant offert à chacu l'occasion, que nul n'a ratée, de proférer quel ques bêtises d'un air modeste et entendu, 1 maîtresse de maison experte lance « Parsifal i sur le tapis, comme ^près un sac de pralines on passerait des marrons glacés. Et « Pars! fal », balle élastique, rebondit d'une personn à l'autre: — Vous l'avez vu à la Monnaie?... — Quelle merveille ! Exquis, délicieux I — Un enchantement ! — Dites: un miracle ! — Après cette soirée d'art sublime; j'ai; rais voulu passer huit jours sans voir per sonne, sans dire un mot: une retraite d'om bre et de silence... Mais je ne pouvais pas les visites... — Dire qu'on aurait pu mourir sans avoi vu <( Parsifal » !... Quand j'y pense, j'ai froi< dans le dos ! La belle dame qui parle ainsi, sent en effe un frisson lui courir sur l'omoplate; mai c'est parce qu'elle se souvient des six heure de morne ennui qu'elle a passées au théâtre à réprimer sans succès de foi'tes envies d bâiller, et à déplorer tout bas qu'une bonn loi n'ait pas gardé le privilège d'unie tell oeuvre au temple-théâtre de Bavreuth. — Moi, fait le' monsieur baladeur qui se est allé à Florence pour revoir plus vite 1 ((joconde», j'ai juré de n'entendre ((Pars fal» qu'à Bayreuth, et je tiendrai parole. — Le fait est qu'à voir tous Les snobs coi rir derrière le «chaste fou», on s'en dégoC terait, vous savez, riposte le septuagénair qui méprise maintenant la ((Joconde». J'ac mirais Wagner il y a cinquante ans. A pr< sent, au fond, je lui préfère Gluck et le Italiens. «Parsifal»? Ah ! non ! «Madam Butterfly», voilà de la musique I Per mettez ! Passe pour Gluck, — maa Puccini, tout de même, c'est aller un pe loin... . , t1 A chaque nouvelle visite, la bonne bail] rebondit; -puis Les pralines repassent, et le marrons glacés, — c 'est-à-dire_ que Vwu alterne avec Wagner dans les jolies bouche roses ou les mâchoires sans dents. O infortunés grands hommes!... Sais n prennent pas en dégoût la gloire qui Uvr leurs chefs-d'œuvre aux papotages de salon: c'est qu'ils en ont, une santé 1 Parlalot. CONGO La manifestation Renkin. C'est demain qu'aura lieu la manifestî tion organisée en l'honneur d© M. Ilenki par la commission organisatrice et les_ expi sants du pavillon colonial à l'Exposition c Gand. 176 souscriptions ont été recueillie; Au cours d© cett© manifestation, qui ser présidé© par M. Ch. Corty, président d© 1 chambre d© commerce d'Anvers, on remettr à M. Renkin un beau souvenir, consistant e un album contenant un© adress© et portan sur la couverture une charmante miniatur du pavillon colonial. Chacun des souscrit teurs recevra un fac-similé en couleurs d cett© miniature. La manifestation Donny. Elle a été très imposante la manifestatio organisé© en l'honneur du lieutenant-génén baron Donny, qui eut lieu vendredi soir e la salle d© la Madeleine, à l'occasion du 2C anniversaire d© la Société belge d'études c< loniales. Au premier rang de l'assistance très non breuae on notait la présence d© MM. les m nistres Renkin et Davignon, de personnal tés nombreuses, de l'élite de nos Africains Le général Donny, introduit aux sons d la marche du « Tiinnhauser » ©t longue ment acclamé, prit aussitôt la parole pou dir© son émotion d'abord, pour exposer er suite en termes excellents l'œuvre accompli par la Société d'études coloniales en ces ving dernières années. L'éminent jubilaire a terminé par un cha leureux appel à la jeunesse et un vibrant éle ge du roi Albert. « Secondons ses patriotiques efforts, a-t il dit, rallions-nous autour de lui au ori d « Vive le Roi ! ». Ce cri se répercute longuement par l'assis tance. Puis M. Alexandre Halot félicite le géné rai Donny et lui offre son portrait par l peintre d© Lalaing; M. Didderich, au nor de la Société de géçgraphie ; _ lo généra Thys, au nom de l'Union coloniale; M. Bru nard, au nom de la Ligue contre l'alcoolis me; M. Dero, au nom de la Caisse des ac cidents du travail, congratulent successive ment le général Donny. Un chœur de jeune gens exécute ensuite le chant « Vers l'ave nir », et les boys-scouts défilent par la ealL au milieu des acclamations. La santé de M. Fuchs. On a annonoé quo M. Félix Fuclis, gouverneur général du Congo, à son dornier voyage était arrivé malade à Borna. Des renseignements parvenus à Bruxelles il résulte que le gouverneur général, en effet a été légèrement souffrant. Il n'y paraît plu? aujourd'hui et M. Fuchs a repris sa tournée d'inspection. On l'apprendra avec plaisir EXTÉRIEUR France L'attentat contre Cherif Pacha Paris, 16 janvier. —• L'enquête relative à l'attentat contre Cherif Pacha a établi quç l'agresseur Djevad Ali était âgé d© 22 ans et originaire de Monastir. Paris, 17 janvier. — Lé « Matin d dit qu'à la suite d'une information de sourc© sérieu-» se reçue hier par la justice, il est^ certain qu'un nouvel attentât était préparé coutrq Cherif Pacha. Au cours d'un© promonad© du général, probablement au Bois d© Boulogne, ' l'auto des conjurés rejoindrait la sienne et 1© feu serait ouvert. La polie© a pris les pré* cautions nécessaires. La personne qui rensew gna la police est convaincue que trois con« jurés sont encore à Paris. La situation de l'abbé Lemire Hazebroeck, 16 janvier. — L© « Cri det Flandres » parlant aujourd'hui de la situai tion de l'abbé Lemiré, écrit: « Les déliais ao« cordés à l'abbé Lemire pour répondre à la lettre de Mgr Charost et lui donner satis* faction sur trois points: désavouer les con* térences, supprimer le « Cri des Flandres 1 et renoncer au droit d'être candidat, expi* raient jeudi matin. L'abbé Lemire ne pou« vait pas y réjiondre sans manquer à l'hon* ^ neur, à sa dignité et à sa conscience. Il n'i pas répondu ». 1 Dans ce même numéro, on publie une lefc» , tire, adressée par le gérant du « Cri de* ; Flandres » à 1 évêque de Lille avant son exi 1 communication et dans laquelle M. Bonté déclare que soldat d'une cause qu'il regard* ' comme juste et bonne, il ne se reconnaît : pas le droit d'abandonner le çoste> de^ combat qu'il n'a pas recherché, mais qui lui don« 11e une responsabilité à laquelle il ne peut I; s© soustraire sans manquer à l'honneur. [ I La rupture entre l'abbé Lemire et son 5 évêque paraît dono complète et la sentenc# t d'excommunication dont le •vice-président dé* ' la Chambre est menacé ne sera sans douta ^ plus attendue longtemps. Ce que coûterait le monopole Le miaiiaiïre de l'instruction publique ~ fait connaître, en répons© à une question n, , M. Compère-Morel, c© que coûterait la sup* pression des écoles libres en France. } ' D'après un relevé publié dans 1' « OffW 1 ciel », il existe 70,646 école» primaires offa cielles, dont 2.639 écoles maternelles, repréç sentant 122,338 classes fréquentées par 4 mil, lions 478,474 élèves. Les écoles privées, malgré la guerre qu( leur est faite, sont encore au nombre d« _ 14,464 dont 1,234 maternelles. Elles comj . prennent 35,215 classes et l'enseignement J . est donné à 1 million 148,704 enfants. D'après l'évaluation ministérielle, les 24 mille olasses qu'il faudrait construire ou r acheter pour monopoliser l'enseignement j coûteraient en chiffres ronds 450 millions dj# francs. Les traitements du personnel ensei» t gnant représenteraient annuellement 53 mil-s lions 400,000 fr. et le servie© des pension*, s exigerait plus tard 7 millions çar an. , A ces sommes, il y a lien d'ajouter I03 frail e supplémentaires d© l'inspection et d© la div e rection centrale. On arrive donc à un joli e chiffre, qui certes n'a pas été exagéré, catj le ministre a tout intérêt à ne pas le grossir, n Voilà ce qu© coûterait la fameuse laïcisai 2 tion que l'on veut imposer de force aux fa«f - milles. « Dirar-t-on, demandent le3 libéraux « D& - bats », que la défense laïque exige c© sacri< - fice? Prétendra-t-on qn© le personnel pri« c maire public procure à l'Etat d© telles sa< - tisfactions ot à l'enseignement populaire d< - tels succès qu'on ne saurait hésiter à 1© dé* s barrasser, quoi qu'il en coûte, d© toute con* e currence et d© tout© comparaison ? » « Allemagne Le duc de Brunswick chez l'empereur e Berlin, 16 janvier. — Au dîner de gala s qui a été servi au château en l'honneur du ,i duc do Brunswick, l'empereur a porté un s toast au duc et à la duchesse. Après avouf, souhaité cordialement la bienvenue au duc/ e il a ajouté: Je compt©^ qu'à l'avenir il rëv e gnera entre le Brunswick et la Prusse un esprit d'entente étroite et de sympathie pouf l'alliance fédérale et que les deux Etats s'estimeront et s© protégeront l'un l'autre quant' à leur territoire et quant à la nature propro de chacun d'eux comm© constituant des membres inviolables de l'unité nationale. J'ai U ferme et joyeus© conviction que votre accession au gouvernement de Brunswick a fait entrer parmi les princes régnants de l'Allemagne un souverain qui accomplira avec una fidélité toute allemande ses engagements' envers l'empereur et l'empire. tl Le duc a remercié do l'accueil extrême* H ment bienveillant qui lui était fait et des pa* e rôles si gracieuses d© l'empereur, i. Je considère aussi, dit-U ensuite, connu* a une des tâches essentielles de mon gouverne»'; a ment d'entretenir de bonnes relations et a comme chef d'Etat et personnellement aveo n l'empire, aveo la Prusse et surtout aveo Vo* t tr© Majesté, sans cela 1© pays d© Brunswick e ne saurait prospérer. r- Le duc a porté en terminant un vivat K e l'empereur et à l'impératrice. Toujours Saverne Strasbourg, 17 janvier. — L'interpeiLlatiôô-sur les incidents de Saverne qui a été déposé* sur le bureau de la Première Chambre et qui sera discutée lundi après-midi en séance pdé< nière, est ainsi conçue : ^ Que pense lo statthalter pour donner au I pays la certitude que ceux qui détiennent led II pouvoirs militaires en Alsaoe-Lorraine se bien* 6 dront à l'avenir dans les limite» légales de K leurs attributions? Angleterre Les fournitures pour l'armée Londres, 17 janvier. — 8 officiers, le direct • teur et 7 employés ou anciens employés d'une e maison d'alimentation ont comparu c© matin devant^ le tribunal de police de Bow Street r sous l'inculpation de earruptiem. dans une " question de fournitures aux cantines de l'ar». 1 inée. 11 s'agissait du paiement et de l'accepta-1 tion de commissions illégales, Portugal La grève des cheminots Lisbonne, 16 janvier. — L© premier train 3 de Porto est arrivé à Lisbonne transportant ■ 20 soldats d'infanterie et quelques voyageurt _ montés à Aveiro, Entroncamento et Lama* rosa. Les employés ont dû remplacer des ai* _ guilles et replacer des rails. Un train a cir» ? culé sur la ligne de Cascaes. U était occupé ^ par de la troupe. Entre Paco Darcos et Ca» j zaSj trois bombes ont été lancées contr© ce _ tram. Les soldats ont fait feu. Trois arrea» tations ont été opérées. II y a quelques bles» . sés. Grèce Achat de croiseurs > Londres, 17 janvier. — Le « Daily Tele= graph » apprend qu© malgré les démenti* récents, des négociations sont entamées eû, vu© de l'achat par la Grec© d'un ou d© deux des navires de guerre actuellement en coure do construction aux Etats-Unis pour l'Ar- ■ gentine UN COMPLOT CONTRE LE ROI Athènes, 17 janvier. — Dans une commua i nication adressée au Parquet de Salonique, une darne avait annoncé qu'un comité consti» ; tué à l'étranger avait décidé en séance se-1 orète l'assassinat du roi Constantin et que quatre individus désignés par ie sort avaient jeté chargés de la mise à execution de œtte dé» O

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