La Métropole

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s.n. 1914, 17 Maart. La Métropole. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/736m03zr3x/
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LA MÉTROPOLE AJBO r*J IV EUVÏJHUNTTS Un «s g- ^ - 2!e Année Trois mois. Z~, wp- Ou «'abonne i tous le9 bureaux de poste et aux tacteur». No 75 ETRANGER, le port en sus: EEciiti-Oia. US Poux la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureau* de poste, plutôt qu'au journal tnême. i lin BIIII ig«Mi^jgBr^i,qgmigag«Bastgajf«ei«fthMi^MMffi»MBMU»i*|wwif»i.i MaaiB— le mro JoyrnaS quotidien -du matin le numéro / EJ Tous les jours 59.rusdes Peignes,Anvers Le dimanche ^ £ de 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 * CENTIMES pages |; Rédaction : Téléphone 617 || pages j| CENTiMEîS || Aïinonces : la petite Chrouique sportive la ligne ligne . fr. 0 80 fr. 3 00 Annonces financ.icL » 0 00 Faits divers fin ItL • 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville Id. » 5 00 Faits divers cor us id. » 3 00 Emissions Prix à convenu: irlclrlU Pour toute la publicité, saui celle de la province d'An- ■ ■■■- •— vers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : . _ 4g\* a à BRUXELLES : 8. place des Martv-s. |7 IWSLVS 19l4 à PARIS . 8, place de la B • e. à^LONDRES : xi3. Chaauside li Le nouveau jardin M. André Véra qui parlera ce soir au k Cercle artistique, à l'invitation de la So-I çiété des Amis des Parcs d'Anvers, a 1 entrepris do ramoner ses contemporains I au goût du jardin régulier. I Jl l'a fait dans un fort curieux livre, I ;ntitulé le Nouveau Jardin, paru l'an dernier chez Emile-Paul à Paris, et qui, | comme l'ouvrage de M. Lucien Corpechot, I dont nous eûmes, l'on s'en souvient, en | quelque sorte ia primeur dans la très E jJri\\ante conférence que celui-ci donna à I Anvers, il y a deux ans, constitue un vi-f brant plaidoyer en faveur des Jardins de I i Intelligence. f Mais si M. André Vera entend comme K M. Corpechot proclamer la néoessité de I subordonner le dessin d'un jardin aux M exigences de la raison, il n'a point voulu M s'en tenir aux idées générales, et de son E livre, en même temps qu'une philosophie, V du jardin moderne, il a fait un véritable K traité pratique de jardinage. Car M. André Véra, tout amateur qu'il ■ soit et qu'il se proclame, possède en re-! I gard de l'art précieux des jardins des 1. notions et des compétences que plus d'un ■ professionnel serait en droit de lui en-I vier. Aussi bien pour illustrer ses théories, I ne dédaigne-t-il pas d'avoir recours au y vocabulaire du botaniste, si bien que son ft livre, déjà plaisant traité d'esthétique | jardinière, prend toute la valeur d'un E précieux répertoire. » M. André Véra estime que le jardin B moderne doit être régulier. Et il a pour ■ cela d'excellentes raisons. Nous ne P» croyons pas atténuer la portée de sa con-I féroce, en en soulignant ici quelques-f iunes. Un jardin, dit M. Véra, doit refléter P le goût et les mœurs du temps. Œuvre b d'art, il se doit d'obéir à l'évolution pro-I gressive et constante dont lui donnent !• l'exemple les autres arts, qu'ils soient t architecture, peinture ou arts mobiliers. I Or à considérer la forme paysagère, qui I est encore celle que nous affectons le plus I souvent, il rarchitecture de nos jardins, I il ne faut» pas de longs loisirs pour dé- ■ j jp-ouvrir qu'elle ne correspond plus en I rien aux tendances de l'art moderne, pas I plus qu'aux goûts ou aux habitudes de 1 ■ notre vie actuelle. Nous ne sommes plus à une époque ■ de sentiments, comme celle qui vit l'in- ( ■ troduotion chez nous du jardin paysa- J ■Lger. Nous ne partageons plus cet engoue- ( |f ment riaï£ pour la nature, cette en fan- } IF tiue et, neuve curiosité, qui portait le 1 § XVIIIe siècle à reconstruire, dans ses \ K jardins des paysages en miniature. La 1 I mélancolie et la tristesse de vivre des i I romantiques ne nous sont pas moins ! K étrangères. Le réalisme, lui-même, a fait ■ son temps, aussi bien en littérature qu'en I art. En même fcémps que de clarté et de K, raison, voici que nous nous montrons V ki»ris avant tout de sincérité et de sim-i pliclbo décorative. Notre lyrisme , si ■ 1/risme il y a, entend s'alimenter des H choses de tous le* jours Très impression- ■ nables, nous le sommes cependant avec ' I précision et minutie, et à nos émotions 1 I nous cherchons avant tout à leur donner K une expression volontaire et mesurée. { [ Ceci qui n'est pas très marqué encore ^ ■ chez le grand nombre, est évident chez i i les plus avertis et les plus exquis de nos « v artistes contemporains. On est revenu < ■ au culte et à l'usage de la raison. Les ' Ë partis-pris décoratifs enchantent et ' préoccupent à nouveau les meilleurs ? d'entre nous. On est néo-classique et tra- ] diL-onnel. s Puisqu'il en est ainsi, il ne faut pas que le seul jardin fasse exception. En lui 1, aussi, il s'agit que refleurissent l'ordre et t i h, tradition. Désormais il sera fait à s: || l'usage de notre esprit et ira à la ren- v ■ contre de nos goûts. d I C'est pour nous y aider, que M. André g K Véra a composé son livre, et que ce soir c B il nous donnera sa conférence. Créer des ° ■ jardins, n'est pas chose facile. Créer des i B jardins réguliers, l'est encoie moins. Il ï I ne faut pas que régularité soit synonyme t 1 de monotonie, ni simplicité équivalent de f ■ manque d'imagination. Un jardin régu- d b lier peut être la chose la plus charmante 1 du monde. Encore convient-il de s'y ap- * ■ pliquer. v I # M. Véra lui s'y est appliqué, et les J I jcirdins petits et grands qu'il propose S1 H tout au long de son livre à nos médita- n B tions, apparaissent pour peu qu'on s'at- ■ tache a les imaginer à travers le schéma H H forcément un peu sec des plans, comme P' I ^ien près d'être de petits chefs-d'œuvres. 'e B *"?ur nous en dépeindre les charmes, 01 B M Véra a recours d'ailleurs aux des-gl ■ ^riptions les plus spirituelles. I Quoi de plus séduisant par exemple que — B fce Jardin d'Amour, dont il nous lira ce ■ soir lo portrait tendre et subtil ? ■ ^ 9,\1^ d'autre part à considérer la ■ merveilleuse description que M. Véra fait ■ au cours de son livre, d'un surprenant OPl ■ jarain d abeilles, ne restera rêveur de 01] I ^g-U.CS]^.nVltes» à imaginer combien il to ■ aérait délicieusement doux d'y vivre à po M £rr'riï 6 leger mystère des Abeilles vo 1 ii S cpmme un peu d'obscurité dans tfre f belle histoire ... se do. V^n°eS ,j-frclins M- Véra ont ceci ol\ b dtWnfi ï1 sont possibles et qu'il ne _ I réaliser fï n0lls de Pouvoir les ^ K mais non «Soint J^d'nS de poète' de I les sont taïllés a i P hvrc?<llic. «fc on vie t0ut Part'i«'Ii^meîr|iInrSaPute«t l0"er - ' lo , M. S, t«S: « liv; [f -i I r , ® ' ix>u | ^es personnes souscrivant cr" I «« abonnement à I — LA METROPOLE = tte I " Partir du ier avril XQ14 d'u reçoivent gratuitement le qu\ tournai, dès le jour de leur l'!^5 j %nscriptioti jusqu'à fin mars. Ifrâ — Jtou —P'son L'Actualité Le pessimisme du comte Witte gz Dans uno interview accordée ù un JUS journal de Budapest, l'ancien prési-dent du Conseil des ministres russe, le comte Witte, a émis des considérations qui sont difficiles à faire concorder avec l'optimisme plus ou moins officiel des milieux gouvernementaux russes. Le comte Witte ] est, comme on le sait, le tombeur de M. Ivo-kovtzoff et en mémo temps il est président i du fameux conseil des finances qui correspond directement avec le tsar sans passer par l'intermédiaire d'un ministre quelcon- ' que. En cette qualité, le comte Witte, qui ] jouit d'ailleurs toujours de la confiance im- ; périale, est à même d'émettre une opinion i raisonnée sur la situation internationale et ■ surtout sur les idées qui ont cours dans les milieux gouvernementaux russes au sujet de cette situation. Ce qui doit frapper dans les déclarations i du coante Witte, c'est son pessimisme au su- i jet de la situation et des événements en Orient. « Nous n'en sommes qu'au premier acte, dit l'ancien président du conseil, et certes on ne peut se défendre de penser que la question d'Orient ne peut être considérée comme résolue par le traité de paix de Bu- ' carest. La probabilité d'une nouvelle tentative de la Bulgarie pour modifier l'es fron- , tières que ce traité lui a imposées est trop grande pour qu'on puisse ne pas en tenir compte. Mais le comte Witte a indiqué une ■ autre cause de difficultés en Orient, et cette cause, c'est le changement des relations , entre la Roumanie et l'Autriche-Hongrie. Ce changement est d'ailleurs également une conséquence du traité de Bucarest ou peut-être même le traité en question n'est-il en réalité que la consécration de ce change- s ment d'attitude de la Roumanie. 1 Ce dernier pays sur lequel règne un Ho-lienzollern a toujours été considéré comme 1 un allié fidèle de l'Autriche-Hongrie et na- c turellement de l'Allemagne dans leur lutte ci contre l'élément slave en Orient. Naturelle- s ment, cette fidélité de la Roumanie, à la à Triplice et à sa politique était des plus dé- f ^avantageuse pour la Russie et pour ses pro- 1; jets dans les Balkans. Toujours et partout le panslavisme officiel ou officieux trouvait la c Roumanie sur son chemin quand il s'agis- à sait d'unir les forces slaves en un faisceau >olide pour en faire une puissance importan- g :e et un facteur essentiel de la lutte contre 'influence autrichienne. Il faut bien se soutenir, en effet, que toute la question d'Orient se résume en réalité dans la lutte en-:re l'influence slave oi-thodoxe et la Russie ît l'influence catholique allemande, de l'Au- p :riohe dans les Balkans. v Or, depuis la dernière guerre balkanique, t ette situation a changé. La Roumanie a ma- ti îifestement passé du côté slave et le p^o-hain mariage d'un fils du prince héritier ti le Roumanie avec une fille du tsar en est la pi «reuve évidente. Avec l'aide de la Russie, la la Roumanie a su jouer un rôle absoliiment v< •répondérant dans la conclusion du tra.ité de g< Bucarest et en même temps ce pays a assu-né par son attitude dans les négociations de a' >aix et avec l'aide et l'assentiment de la il Russie une véritable hégémonie sur les Etats bi balkaniques. Il est cla.ir que tout ce que tf a Russie a gagné du côté de la Roumanie, U 3'est l'Autriche-Hongrie et la Triplice qui n ['ont perdu. La politique du comte Berchtold a depuis u cherché à remplacer la Roumanie dans son C programme politique par une autre puissan- s< >e balkanique, qui est la Bulgarie. Il suffi- li *ait évidemment à laj R,ussie de gagner éga- q ement la Bulgarie son idée de reconsti- ii 11er la puissante fédération des Balkans pour d lue la guerre austro-russe devînt presque n uévitahle. I>es efforts des panslavistes n'ont >as manqué lors des dernières élections bul- 1 ;ares et le rouble russe avait réussi, com- t ne on le sait, une première fois à mettre le n gouvernement austro}>hile de M. Radoslavoff ji 'n minorité. Les nouvelles élections ont tour- c< lé contre les anciens. ministres Gueschoff et ir )aneff, les suppoi*ts de l'influence russe et lu panslavisme en Bulgarie. Le ministère Radoslavoff dispose aujourd'hui d'une forte najorité et l'influence russe est refoulée ci ans doute pour longtemps. C'est donc bien autour de ces deux pays, 1 Roumanie et la Bulgarie, que va tourner [>ute la politique dans les Balkans. La Rus- ' ;e, dans un but agressif, entendra conser- -x-er à tout prix à la Roumanie l'hégémonie iV ans les Balkans, tandis que l'Autriohe-Hon- , rie, dans un but défensif, voudrait assurer ?tte hégémonie à la Bulgarie. La question rientale trouve bien son expression la plus f*1 oncrète; comme l'a dit le comte Witte, dans £ 4s relations entre la Roumanie et l'Autriche-[ongrie, et les rappoits entre la même Rou- e mnie et la Russie. Ici encore la presse P5 rancaise, sur un mot d'ordre incontestable e St-Pétersbourg, a travaillé depuis long- ^ amps en faveur de la diplomatie russe en Roumanie. Les articles qui ont dénoncé l'en- S1 a.hissement de la Roumanie par l'industrie ?€ demande et qui remontent à quelques mois ^ vant la guerre tureo-balkanique ont été in- (lc )irés par cette diplomatie incontestable-ent. ce Telles sont indiquées dans leurs grandes R1' ?nes les positions prises dans les Balkans ir les puissances pour le deuxième acte que j1 comte Witte attend dans un avenir plus I moins prochain et duquel peut sortir le ^ 'and drame que l'Europe redoute avec rai- (lu n depuis tout im temps. — J. Joerg. va dé re: VIVRE SA VIE dqé on II est peu de lectures plus instructives que stî [les des faits-divers de certains journaux toi i n'hésitent pas à publier toutes ces his- jet res d'en bas que l'histoire ne retiendra > int, tous^ ces drames de chaque jour qui vai ut aussitôt tomber dans l'oubli. On y re- d'i ►uve surtout les témoignages de la détres- au et de la brutalité humaines de ceux qui me i pour seul principe: vivre sa vie. pai ^•ivre s^ vie, expression volontairement çue, qui contient toutes les défaillances, sai: [tes les lâchetés, toutes les capitulations tue l'énergie et de la conscience. Vivre sa » , c'est la raison invoquée par la jeune Qu 3 élevée dans un milieu honnête, rigou- ''he x, pour se jeter dans les expériences hu- Pei iantes où tout sombrera: sa moralité et joii >anté. Vivre sa vie, tel est le cri lancé par P(ni ieune homme, le gamin en culottes cour- me pour abandonner le foyer paternel et se i>0.r er aux pires folies. ' glis ous ceux qui en vertu de ce principe ont au.t rsuivi fatalement leur chemin jusqu'au PP1 ne étaient-ils nés mauvais, criminel#? Un les nbre du barreau de Paris, Me Emile Mi- ven □, gui s'est ponché sur les déchus et les arables do tout âge et de toute condi- / , répond par la négative. Mauvaises fré-ntations, mauvaises lectures, ambiance 1 entourage douteux, voilà le mal. S« aiitre part, Me Henri Robert confesse 25 i >n r i atioe la cr>ae de l'instruction est une où causes dc la criminalité juvénile. Et l'i- bud, religieuse semble au cé'èbre avocai un des ti indispensable, « car l'enfant est avant L ' UQ etr© de foi plus ^u'un être de i'ai- c Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES La Croix Blanche. — A 4 hcurcG, en ia s; ïeethovm, assemblée générale annuelle. Société des Amis des Parcs. — A 8 heures et nie, au Cercle Artistique, conférence de M. fera : « Le Nouveau Jardin ». Komiteit voor Kunstvoordracitten. — A 8 1/2 h •es dm soir, eai la salle rouge de la Société roy l'Harmonie, soirée de déclamation par M. Mod jauwerys, avec le concours de Mme lion or Bernard, lianpiste et M Gérard DyckUoff. pia e : « Le mouvement littéraire flamand de « ^ «îu eai Straks ». COURS Polyglot-Club. — A 8 heures trois îiuarts, lyncticat du commerce et de l'industrie, cou ■ue Neuve, réunion de la section d'espagnol. Berlitz School, 8, Melr. — Langues vlyantes. EXPOSITIONS Sallo Forst, place de Melr. — De 10 à 4 heui ixposition P. Van der Ouderaa (ouverte Jusqu 9 mars). Art Contemporain. — De 10 à 5 heures, en ■aile des fêtes de la Ville, Meir, Salon 1914. (( rert jusqu'au 5 avril). Salle Memling. — De 9 à 5 heures, exposi/ti V. Osi (ouverte jusqu'au 20 mars). Cercle Artistique. — De 10 à 5 heures, exp< ion d'art chinois et japonais (ouverte jusqu i avril). Souvenirs hollandais Les nombreux Hollandais qui nous ont ités dimanche ont laissé une trace visible aur passage en notre ville. Beaucoup de commerçants, en vérifia lier matin le contenu de leur caisse o ©couvert une quantité anormale de bill outre-Moerdijck. Dans les cafés populaLi urtout, où les étrangère firent leurs déli< es « orges » à six. cents, les patrons ont îbriquer de grosses cartouches de cents h indais. Et maintenant il va falloir refiler to b cuivre par petits paquets aux distraits ceux qui ne sont pas très regardants. L'argent et le nickel iront chez le cha eur, qui se chargera bien de rapatrier 1 rlies pièces carrées de dix cents. Au Jardin botanique Nous avons un Jardin botanique par tr eu fréquenté par le public, qui peufc y tno 3r de quoi satisfaire ses goûts d'herborici ire, pourvu que ces goûts ne soient p op exotiques. Hier, entre deux averses, nous étions e és au Jardin pour voir comment se cor >rtaient les jeunes pousses sous l'action ( température peu printanière, dont ►ici gratifiés sans espoir de prompt cha: >ment. Un visiteur qui, lui, devait dédaigner l rerses, car il était trempé littéralement, 1 1 gros grêlon achevait de fondre soir >rd de son chapeau, nous prit soudain moin pour constater que nombre d'arbu !S et de plantes étaient presqu'excilusiv ent dénommés en latin. — Cela est très bien, dit le botaniste am sur, pour ceux qui connaissent la langue < icéron, mais pendant la bonne saison noi ►mines une' vingtaine au moins ici qui noi vrons à l'étude des rudiments de la botan ne et l'on nous rendrait un grand service e iscrivant sur toutes les planchettes lo no es végétaux en latin, en français et en fl land. Cet homme a incontestablement raiso ous les amateurs ne peuvent pas se cons-t 1er chez eux un herbarium, dont ils co; aîtraient à fond tous les éléments. Il sera iste de donner à ceux-là l'occasion do savo miment telle ou telle plante est courar ent désignée. Le maître-autel de l'église de Bro xem Dans le a Bulletin du Touring-Club », î\ . Van Antwerpen parle en ces te'."mes c mtel menacé : « Le maître-autel, datant du début d Ville siècle, était absolumnet remarquai était relié aux murailles latérales pj ux petits portails que surmontaient c andes statues, habilement modelées, c int Norbert et de saint Augustin. Au cer ?, sur l'autel, est placé mi tabernacle e de Louis XV qu'agrémentent des cariat s et do petits anges adorateurs. Sur 1 rte est sculptée la scène évangélique d irist chez les disciples d'Emails. Le rétabl i de proportions majestueuses. Des color s toi-ses, d'ordre corinthien, encerclées d iidandes _ fleuries, soutiennent un couror ment triangulaire servant d'encadremen la représentation de l'œil divin dont issen s rayons. Des enroulements moulurés, d<€ irlandes, des motifs sculptés, oomplèten b ensemble décoratif. Cet autel, par se exportions harmonieuses, par le caractèr grandeur de sa conception, par ses qur és d'exécution artistique, constituait oei inement un des spécimens les plus rem ai ables du mobilier religieux de cette épo e. » Malheureusement, chose à peine oonoc ble, il est condamné à disparaître à bre lai. Sous un vain prétexte de vétusté, pou idire mieux visible des verrières quelcon es tout récemment placées, on a décidé s nolition. Déjà les deux portails latéranr b été sans autorisation elevés ainsi que le •tues qu'ils supportaient. Demain, à soi ir, tout le grand ré table de l'autel ser; é bas. Pour compléter cet acte injustifiable d Ldalisme, on a revêtu les paix>is du chceu ne couche de peinture ornementale ( ?) milieu de laquelle disparaissent les monu nts des Le Roy. Les statues de l'église mi lesquelles deux bons exemplaires ch Iile siècle représentant sainte Anne e ît Sébastien, ont été uniformément revê-s d'une livrée de couleur crue. Bientôt vont renaître les beaux jours ? les touristes fassent l'excursion de Broe-m.^ Ils ne regretteront pas leur voyage it-être, s'ils se hâtent, leurs protestation tes à d'autres qui déjà se sont produites rront-elles empêcher la réalisation du ori-anti-artistique qu'on est sur le point d'j oétrer. Il faut que l'aspect ancien de l'é-e soit respecté; il faut que le maître--1 soit conservé et que son ordonnance riitiye soit reconstituée. Sur oe point, tous amis des choses du passé, tous les fer-ts de l'art doivent être unanimes. » a criminalité de la Belgique " clé-île,,)US ce titre, 1' « Italia # de Milan du évrier dernier publie un article de fond il analyse et discute le rapport sur le ?et do la justice présenté à la Chambre représentents de Belgique. article débute en ces termes : Une (question importante ^ui souvent! fut agitée dans les polémiques comme dans les débats parlementaires de la catholique Belgique est celle de la criminalité. » Nous avons encore dans l'oreille les échos de la voix de^ M. Vandervelde qui, lors de la discussion générale de la loi scolaire, dénonçait avec, indiguation les tares do la ] cléricale Belgique, « cléricalisme Belga », j entachée d'une criminalité redoutable et ( sans cesse grandissante; il citait à l'appui j de ses accusations des chiffres et des statistiques qui firent partout grande impression.d Or, un important document déposé ces c derniers jours sur le bureau de la Chambre des députés vient de mettre à néant ie som- s ^ bre pessimisme (il pessimisme nero) du lea- ? der socialiste ; c est lo rapport de M. Stan- } daert, fait au nom de la section centrale du i ' budget de la justice. eu- " On y trouve une étudo des plus méti- s aie culeuse sur les statistiques belges en matiè- ? est ro de orimes et délits et la preuve que a, le ; lJ?e flot montant de la criminalité » ^n Belgique ^ n'est qu'une figure de _rhétorique dont cer- ? tains abusent, mais qui ne correspond en 1 rien à la réalité. » ^ d L' « Italia » donne ensuite un résumé très _ au circonstancié du rapport de M. Standaert et ' rte conclut en ces termes : ^ C < Voilà comment il est démontré, oontrai- Q rement à tout ce qu'on ne cesse d'affirmer en Europe, que la catholique petite Belgique ^ ©s, a ce privilège rare de voir sa criminalité des-au cendre au lieu de monter. Lo gouvernement « clérical » qui, depuis tant d'années, pré- * 13 side aux destinées de ce pays, mérite de |r )u" chaudes félicitations-.pour un des effets aus- & ^ si heureux que rare de son long règne. » y ^ g» cas de de nl L'offensiva ou la défensive ? Ht )0( P 001 à es La question que nous posons ci-dessous f étonnera sans douto quelques bons esprits >u pénétrés do cotte idée que le rôle de notre >1- armée en cas de guerre entre la France et g( l'Allemagne serait myroment passif. Sans ll^ oompteH- has gens q ni estiment que dans S( >u oe gros conflit nous sc-rions proprement P écrasas. Nous les surprendrons donc les uns n a" et les autres en notant le changement pro- la es fond que la réorganisation de notre armée a ci produit sous ce rapport dans les milieux mi- c itair.es et même aussi dans l'esprit du pu- p blic. _ . cc L'avant .dernier numéro de la « Belgique militaire » faisait justice à propos d'un plan . lî" allemand de campagne,du reste fantaisiste,du rôle peu brillant que l'auteur prêtait à notre " 33 armée. * Pi-ofondément pénéta-é dc l'influence pré-a~ pondérante du « Schmirgeld » en affaires, m i1" cet_ auteur nous prêtait gratuitement une c< l€ attitude peu glorieuse : pi 18 a En promettant un bénéfice à la Bel- sc 1_ gique, celle-ci ne ferait que semblant de s'opposer à la traversée de son territoire d. v -s A quoi M. Graindorge dans le « XXe Siè- . cle > répondait avec infiniment de raison: 111 le tr a « Vous rie sauriez d'ailleurs pas nous don- C' s~ ner assez pour nous acheter et la lettre dc change que vous nous signeriez en l'oc- pj cuirence pourrait être pro testée. Nous ne mai--1," chons pas! £a » Mais vous massez des troupes contre notre 1S frontière. Votre _ intention évidente est de f,c î® nous bousculer. Si dans 24 heures, vos pré-1_ paratifs ne sont pas orientés autrement, ^ 'n nous vous sautons dessus avec 100,000 hom- i" 111 mes qui seront bientôt suivis de 100,000 d' autres. Si votre mobilisation se tire de là, d< tant mieux pour vous, mais j'en doute. q, ?• i> En tous cas, j'imagine que votre plan rj I_ d'attaque sera quelque peu dérangé et que }~ vous pourriez bien arriver quelques jours . trop tard là où vous voulez aller. Si nous ^ lr écopons dans l'aventure, ce sera à notre ^ 1_ honneur. L'histoire dira que la Belgique n'est tr pas à vendre, et rendra hommage à ses ver- ai tus. Si cola tourne mal pour vous, oe que je vi crains, la reconnaissance des autres nous bi aidera à panser nos plaies. On se relève de la défaite, on ne survit pas au déshonneur. [. » C'est entendu, n'est-ce pas, dans 24 heu-lc res! — Serviteur ! » P1 P- u Ne perdons pas de vue, en effet, que quand ie notre réorganisation sera terminée nous vo T disposerons d'une année dont les effectifs sur m e pied de paix ne seront pas loin d'atteindre le bi e dixième do ceux de l'armée allemande. . _ Peuh, un contre dix, riposteront les pes- ^ n srimistes. comme si l'armée allemande tout en-i_ tièro était dirigée contre nous! a Aujourd'hui, un correspondant do la , u « Belgique militaire » à propos de la défense ^ e du Luxembourg revient à la charge et _ envisage nettement l'éventualité, de faire e sortir l'armée belge du territoire non pas _ seulement préventivement pour appuyer des t représentations diplomatiques non suivies Gs t d'effet au sujet de groupements insolites de j-s troupes contre nos frontières, mais encore ,, t pour poursuivre l'armée qui aurait violé notre , 5 s sol% _ bi. e Une attitude ferme et décidée dans co se: sens paraît, en effet, être un moyen ef- les ficace de nous préserver des horreurs de l'in- à _ vasiori et dé"Ta guerre eille-mêmè peut-être, le Cela ne serait mémo pas dépourvu d'intérêt m< pour , nos voisins, car ce qui les a amenés à ]vn _ établir des centres de mobilisation, des quais j f d'embarquement et des voies stratégiques se r dirigeant vers notre pays, c'est évidemment ut _ l'impression qu'ils avaient de l'impuissance aci x de notre armée h s'opposer à un mouvement qu j de leur, adversaire sur leur gauche à travers 5 la Belgique. , Mais maintenant? 1, Aux « bruits de sabres » de la presse ( allemande, la presse russe et la presse fran-3 çaise répondent sur le même ton. • .11 v a donc lieu d'habituer l'esprit public no ( à une attitude de notre armée qui rompt rei ' avec l'esprit régnant jusqu'ici non seulement qui dans le public mais dans notre haut enseigne- pu' [ ment militaire. ( . Il convient aussi qu'en cas de danger réel de nous n'attendions pas la déclaration de +1.„ guerre pour mobiliser, pareille attitude de- 1 vant être plutôt un élément on faveur de la paix. # eus . uti * * * . . for A la suite du cri d'alarme pousse par la a Gazette de Liège » un journal bruxellois V°î publie une note rassurante et peut-être assez inopportune, car il n'est pas nécessaire, à ^ propos de locomotives de révéler les dispo- I1" sitions que nous avons prises dans un tout ^ autre ordre d'idées. . . luii Au surplus, ces dispositions paraissent assez mesquines. Sur le même sujet, un de nos lecteurs anversois qui signe « un autre patriote » nous prie de parler des dispositions prises au sujet des ponts et tunnels des voies ferrées. Tout comme le journal bruxellois cité plus liaut, notre correspondant semble oublier que la route dispense un peu de l'emploi du chemin de fer et que Verviers est bien proche d'e notre frontière do l'Est. Ce qui est vrai c'est que la nécessité d'une entente étroite entre les chemins de fer et le département de ,1a guerre est urgente* PARLEMENTARISME Le « Bien Public » ayant, dans sa corros fcndance bruxelloise, regretté que le Parle nent n'ait consacré que trois séances à 1 Lisoussion du budget du Congo, 1' « Etoil >elge » lui répond: Nous ne partageons pas les regrets di Bien Public b ; mais nous les comprenons. Il est évident, en effet, que si l'on mo ure la valeur d'un débat parlementaire i a durée, et si l'on compare la rapidité ave* iqueiîe la Chambre a examiné le budget d,< 1 colonie à l'énervante lenteur qu'elle a mis< discuter des objets beaucoup moins intéres ants, on a le droit de manifester quelque li r prise. Nos honorables ont habitué le pu-lie à juger de la sorte et à se dire : « Voili ne question que la Chambre expédie ei rois séances: cette question n'est donc pai nportante ». Mais, par contre, si l'on considère le dé-at sur lo budget colonial non pas au poinl e vue de sa durée, mais au point de vue de m importance, on est amené à reconnaître 11'il a été sérieux, approfondi et instructif, i au lieu de lui consacrer trois séances, la h ambre l'avait discuté pendant des somai-es, il n'eût été ni plus sérieux, ni plus ap-rofondi, ni plus instructif. Les chefs de roupe eussent prononcé les mêmes discours ; .ais un tas d'orateurs de quinzième ordre, ni n'ont rien de personnel à dire, eussent rofité de la circonstance pour le dire lon-uement. Qu'y aurions-nous gagné? Nous pensons que le débat en question de-rait servir d'exemple et de. modèle à tous s débats parlementaires. Si l'on ne coulerait que trois séances, bien remplies, aux lestions importantes, et un quart de séan-> aux autres, lo régime parlementaire rein er ait vite son prestige perdu. * * * Nous sommes, pour notre part, et quelque iradoxal que cela puisse paraître, d'accord la fois avec lo « Bien Public » et avec (c Etoile belge ». Notre éminent confrère gantois a eu mille lis raison de regretter que le Parlement ne I soit ooeupé du Congo que pendant trois tances, car, en effet, cette discussion rade, suivant immédiatement les quarante-suf séances (parfaitement!) consacrées à loi scolaire, peut paraître insuffisante et éer à première vue, l'impression que la hainbre n'a accordé aux très importants •oblèmes suscités par la situation de notre tlonie, qu'une attention relative. C'est incontestablement de cette impres-on, ressentie dans tous les milieux po-iiqufis, que le « Bien Public » s'est fait îcho. D'un autre côté 1' a Etoile belge » n'a pas oins raison de laisser clairement entendre i-mbien cette impression est superficielle, lisqu'on ne peut établir aucune comparai- II entre la façon excécrable et toute anti-irlementaire dont la Chambre a prolongé la scussion (?) du projet Poullet et la ma-ère exemplaire et digne de la plus noble adition dont elle a examiné le budget du mgo. Quoiqu'elle ne le dise pas de façon ex-esse nous ne doutons nullement que la uille doctrinaire de Bruxelles ait entendu ire allusion ici au sabotage dont la loi oliaire a été l'objet lorsqu'elle dénonce « énervante lenteur » que la Chambre « a ise à discuter des objets beaucoup moins téressants », lorsqu'elle parle des « tas orateurs de quinzième ordre qui n'ont rien 1 personnel à dire » et lorsqu'elle montre ie ni lia Chambre ni le pays ne gagnent 3n à entendre ces Démosthène ratés. Ces appréciations vengeresses vont en effet mme un gant à tous les Buyl, Troclet, iens et autres Demblon qui ont encombré la ibune pendant la discussion Poullet et dont icun des chefs do l'opposition n'a eu le ril courage d'aller fermer le déplorable ro-net ! Certes, il est bien possible qu'au regard de t'te inondation, les quelques sobres discours ononcés au sujet de la question coloniale ira issen t un peu ternes, mais il faut bien ouer qu'ici la qualité compense à morille la quantité, et qu'il vaut mille fois ieux lire six discours sensés, nourris de faits, en écrits, fortement pensés, que de subir volume des « Annales » que représente la aoussion de la loi scolaire et qui, à part Le trentaine de pages, ne contient que s redites, des diversions ou des incongrui- 3. * * * Evidemment, nous n'aurions jamais osé ?érer que la Chambre eût pu liquider le ibat scolaire en trois séances. Mais, si ■pposition l'avait voulu, elle aurait très m pu en venir à bout au cours de la ision extraordinaire d'octobre dernier. Tous discours réellement importants prononcés cotte occasion auraient pu être entendus, résultat final aurait été absolument le nie, on aurait pu discuter à loisir tous les dgets et il aurait été possible de liquider très nombreuses propositions de loi, les et intéressantes, qui dans la situation ruelle, ne sortiront peut-être des cartons 9 l'an prochain... et encore! [yes justes observations de 1' « Etoile » dressent donc pour la très grosse part à propres amis. 3e n'est pas pour cette raison, cependant, 3 nous les enregistrons, mais parce qu'elles is paraissent dénoter le début d'un heu-ix revirement dans l'esprit parlementaire sera rapidement compris par l'esprit >iic. )elui-ci est encore dérouté par le manque méthode et de logique qui caractérise les : vaux de la Chambre. jq jour, cependant, où il verra que les dis- . siens les plus importantes et les plus bs ne sont pas celles qu'il croit,les déiputés : même ceux de l'opposition — seront bien îés d'en tenir compte, sous peine de se ' r traîner aux gémonies. )t ce jour-là le régime parlementaire ren- : *a dans la voie qu'il n'aurait jamais dû 1 bter. lais, on peut nous en croire, 5e jour ne 1 a pas encore demain! ( 1 — U JtKtropole ; est servie < gratuitement ' Bandant 8 iour* sur demande J u EXTÉRIEUR «O®—4 î France 3 ' RUSSIE ET FRANCE La paix française et les armements russes 1 Paris, 16 mars. — A propos de la séance secrète de la Douma, les feuilles de Paris forment le souhait qu'il sorte des débats une J décision de pousser avec la plus grande^ ac-' tivité les préparatifs de défense du côté do ' l'Allemagne et de faire concourir toutes les ' forces vives de la nation à l'acoroissement des armées de terre et de mer. Cependant plu-! sieurs télégrammes venus de Pétersbourg ne montrent pas le même empressement. On 1 dirait même que dans les coro'es ministériels de Pétersbourc on désirerait de rendre la politique financière tout à fait indépendante et de soigner pour les armements lorsqu'on aura acquis la certitude que les moyens financiers suffiront pour couvrir Tes dépenses. On ne se tournerait pas cette fois du côté de la France pour qu on ne puisse pas dire que toute cette polémique do la presse n'a servi qu'à se préparer de nouveaux emprunts en Francie. Une note publiée dans 1' a Action » attire beaucoup l'attention 1Î4 l'opinion publique.On y dit que l'Autriche-Hongrie aurait laissé l'Allemagne dans le pétrin. On avait cru à Berlin, que les cercles politiques viennois auraient d'enthousiasme suivi le parti de l'Allemagne contre la Russie, mais l'espoir fut déçu, car le gouvernement autrichien eut peur que Its slaves autrichiens ne lui jouent un mauvais tour (?!) Toute la République Quel symptôme que ce banquet en l'honneur du progrès laïque, organisé par la Ligue de l'Enseignement, où se sont retrouvés dans une fraternelle union les principaux chefs des groupes dissidents de la gauche! Quel déchaînement de fanatisme laïque dans le discoure de oe Viviani, l'éteigneur d'étoiles, applaudi avec un même enthousiasme par les Briand, les Barthou, les Cail-laux. les Buisson, les Lafferre, les Renoult, les Klotz et •ies autres convives du festin de la libre-pensée! Toute la République''est là! Les naïfs lec- 1 teurs de journaux croient à des divisions ' dans lo parti républicain : il n'y en a point < do réelles ; les conservateurs optimistes s'imaginent que M. Barthou, que M. Briand ne sont pas comme M. Caillaux ou M. Doumer- 1 gue, ou M. Clemenceau : les uns et les autres sont tous les mêmes. Il n'y a qu'à voir avec quelle effusion ils se sont tous < con.çrratulés et embrassés en entendant leur orateur exalter la pensée laïque, glorifier sa politique laïque, invectiver et menacer le 1 cléricalisme avec les accents d'une véritable fureur. Oui, toute la République est bien là, avec ' son génie sectaire et impie, avec ses hommes d'Etat tous animés du mênie fanatisme laï- ] nue, avec ses politiciens, tous inféodés à la Loce, et ses journaux bourgeoiy imbéciles, i nui no voient pas, qui ne sentent pas que la France meurt du laïcisme républicain ! Angleterre, Les suffragettes = Birmingham, 15 mars. — On a découvert co matin que cette nuit les suffragettes ont pénétré d'ans la cathédrale de la ville et inscrit leur devise habituelle, avec la peinture : blancho, dans tous les endroits qu'elles ont pu atteindre, les galeries, les pilliers, le plan- ' cher et les magnifiques vitraux, œuvre "du ^élèbr^ Sir Edward Burne Jones. On craint 1 que ces vitraux ne soient avariés à jamais. Il est probable que la cathédrale sera fermée pendant plusieurs semaines. Commandes anglaises en Allemagne Londres, 16 mare. — Suivant une note du « Daily Chronicle » le gouvernement sud-africain aurait commande à une firme de Hanovre 34 wagons de chemins de fer sous prétexte que les firmes anglaises sont trop surchargées pour pouvoir faire la livraison s en. temps opportun. Dans les cercles indus- i triels anglais on est très inquiet au sujet de pareilles commandes passées en Allemagne, s parce que l'on croit que ce n'est pas un fait isolé mais une tendance, parce que l>es firmes allemandes livrent à meilleur marché des marchandises de même qualité. i Italie l Le procès de Perruggia Rome, 15 mars. — Lo «Tribuna» publie 1 une dépêche de Florence, annonçant quo le ^ tribunal a chargé le professeur Amalfi, direc- r tour de la maison d'aliénés de San Salvi de procéder à l'examen mental de Perruggia, l l'auteur du vol de la Joconde. En conséquen- ^ ce lo procès est ajourné. o La crise à Rome, .15 mare.— Selon le «Giornale d'Italie» M. di san Giuliano a consenti à conserver ^ *e portefeuille d'es affaires étrangères dans le cabinet Salandra. c Bulgarie b é Un combat avec les turcs s Salonique, 15 mars. — Un combat a éclaté vendredi entre des soldats bulgares et des ha- ^ bitants turcs à Xanthi. Il s'est continué jus- 6 qu'à samedi matin. La cause de l'affaire Ç n'est pas connue. „ d S' Russie 1 LES ARMEMENTS RUSSES f, Les projets du gouvernement b Londres, 16 mars. — Dans la conférence v tenue samedi le ministre-président, après les v déclarations du ministre des affaires étran- si gères, fit savoir que le gouvernement de- t] manderait à la Douma un crédit d'un mil- p liard 250 millions de francs pour une augmen- d; tation de l'armée de 460,000 hommes et pou- a voir porter ainsi son pied de paix à 1,700,000 n hommes. Les nouveaux corps d'armée seront g portés aux frontières allemandes et autri- ti chiennes. Le ministre des finances assure a ju'il était en état de trouver les ressources nécessaires a ces accroissements. U réunira el ;ous peu une conférence sous la président- el :lu comte Witte, qui déciderait l'exploita- ai .ion rationnelle des sources pétrolifères rus- vi >es. On est en effet convaincu que cet im- qi rôt seul rapporterait plus de 100 millions par ce m. Sur la proposition du ministre des fi-îances on rejeta un impôt sur le revenu.Dans luel'ques jours une nouvelle conférence aura ieu à la Douma. On y débattra les différents irtieles du nouveau projet militaire. Le 1 Times » et le « Daily Telegraph » préparent eur public à un grand emprunt russe sur le narché de Londres. Les deux journaux font •emarquer que c'est la campagne anti-russe le Ja presse allemande qui est la cause de ;ette activité subite dans la direction de d>£ 'armée et de la flotte russes. ot Contre les droits sur les céréales su Helsingfors, 15 mare. — Le parti socialiste-liémocrate avait organisé ce matin un mee- su ing de protestation contre les droits de lie [Ouane qu'on se propose d'établir sur les cé- in éales. Environ 4,000 socialistes avec musiques Le t drapeaux y ont assisté. Après avoir écouté bo es discours prononcés du haut de 4 tribunes G< rigées à cet effet, les assistants se sont ré- à landus dans les rues et finalement se sont Bi .îspersés. Des meetings analogues ont eu M: ieu dans d'autres localités de La Finlande, {de La Vie militaire Les rappels de classe. — A la demande d nombreux lecteurs, nous donnons ici les dates de rappel des diverses classes, — rappels qui auront lieu au cours de cette année: Première division (2e, 3e et 4e de ligne): du 24 août au 5 septembre pour la classe de 1910; du 23 août au 5 septembre, pour celle de 1911 ; du 30 août au 5 septembre, pour celle de 1912. - Deuxième division (5e, 6e et 7e do ligue) : du 25 mars au 10 avril, classe de 1910; du 28 mars au 10 avril, classe de 1911 ; du 29 mars au 10 avril, classe de 1912. Troisième division (9e, 12e et 13e de ligne) : 2 au 12 juin, classe de 1910; 24 mai au 12 juin, classe de 1911 ; 31 mai au 12 juin, classe de 1912. Quatrièmé division (8e de ligne) : du 28 avril du 14* mai, classe de 1910; 1er au 14 mai, classe de 1911; 2 au 14 mai, classe de 1912. 10e de ligne: 4 au 14 mai, 1910; 1er au 11, 1911; 2 au 14, 1912; 13e de ligne et 1er chasseurs à pied : 3 au 14 mai. 1910; 1er au 14 mai, 1911; 2 au 14 mai, 1912. Cinquième division (1er de ligne, 2e et 3i chasseurs à pied): 24 août au 5 septembre, 1910 ; 30 août au 5 septembre, 1911 ; 30 août au p septembre, 1912. Sixième division : grenadiers, 24 août au 5 seotembre, 1910 ; 30 août au 5 septembre, L911 et 1912; 1er et 2e carabiniers: 26 août au 5 septembre, 1910 ; 23 août au 5 septembre, 1911 : Î0 août au 5 septembre, 1912. D'autre part: T»es hommes de la classe de 1910 seront rap >elés en. vue de parfaire un terme de rappel le 41 jours à la cavalerie et à l'artillerie à •heval ; de 55 jours, au génie çt> aux < mies spéciales; de 27 jours, au bataillon cy-, ïlir. .0 et à l'artillerie de forteresse. . Dans les troupes .du train (corps de transports) et de l'artillerie montée, on se confor-nera aux prescriptions de la C. M. du 25 septembre 1913, Ire division générale, 2e bureau, no 64/70. Les commandants do division (gouverneur l'Anvers) fixeront les dates do ces .rappels jui se feront en bloc ou par fractions de liasse, suivant l'intérêt de l'instruction. A la cavalerie, les troupes rappelées feront [eur service dans les unités de corps de ransports. Les hommes appartenant à la classe de .911 seront rappelés dans les mêmes con-litions : Les hommes appartenant à la classe de .911 seront rappelés dans lies mêmes con-litions:Pour 14 jours, aux compagnies cyclistes, i l'artillerie de forteresse et à TartiHerit nontée ; Pour 28 jours, au génie et dans les oôm-wignies spéciales ; Pour 27 jours au. train (corps des trans-x>rts) ; Pour 41 jours, à l'artillerie à cheval. (Le rappel à la cavalerie se fera confor nément aux prescriptions.de la C. M. du 17 îovembre 1913, Ire division générale, 2e >ureau, no 64/85 ; toutefois, par modification i cette circulaire, le rappel sera de 41 jours 3>t non de 6 semaines). Les hommes appartenant à la classe de L912 seront rappelés dans les conditions in-liq nées plus haut : Pour 13 jours, aux compagnies cyclistes et 1 l'artillerie de forteresse; Pour 28 jours, au génie et dans les compagnies spéciales. BRUXELLES —)o(— Le prince de Galles traverse la Belgique Le prince de Galles, voyageant incognito ous lo nom du comte de Ch ester, a traversé ei. Belgique^ hier, par Jeumont, à Herbestal. Il se rend a Christiana, où il va passer trois erriaines auprès des souverains de Norvège. Le règlement de la Bourse La section du contentieux du conseil com-uunal a été appelt'e à se prononcer sur le ►rojet du nouveau règlement de la commis-Ion de la Bourse. Par six voix contre cinq, la seotion a voté 3 maintien du cautionnement de dix mille rancs à verser par les nouveaux inscrits, lî étroactiyité n'était pas admiso. D'autre part, la section a décidé quo la lourse serait ouverte de 12 h. 30 à 1 h. 45 Lucun cours officiel uo pourrait plus être jté après 1 h. 45, et la Bourse serait fermée 2 h. 45. los bières nationales et les bières étrangères Dans une réunion de brasseurs et de mar tiands de faro et de lambic, tenue à Bruxel-s, on a examiné la situation faite à nos rasseurs, par la concurrence des bières brangères, dont l'importation augmente ms cesse. Après avoir protesté contre l'inégalité des roits d'entrée existants entre ceux perçus 1 Telgique (5 fr. à l'hectolitre) et ceux périls en Allemagne (15 fr. 50!), l'assemblée a écidé de former une société de défense de 3s droits et de propagande en faveur de la >nsommation des bières belges en général b du faro et du lambic en particulier. Plusieure orateurs ont démontré que lo iro et le Lambic ne le cèdent en rien aux ières étrangères tant au point de vue de la aleur intrinsèque qu'au point de vue de la aleur hygiénique; ils ont cité l'avis do plu-eurs sommités médicales à l'appui de leur lèse. Us ont constaté que ce n'est que par ar «snobisme» que nos concitoyens aceor-3nt leur préférence aux bières étrangères .1 détriment des produits du pays. Que le ornent est mal choisi de favoriser le6 étran-ïre quand le commerce et l'industrie belges aversent une crise sérieuse. Us font appel 1 patriotisme de tous les Belges. Nous espérons que leur appel sera entendu que nous verrons renaître la vogue du faro r du lambic, jadis si chers non seulement îx bons Bruxellois mais encore à tous los siteurs de la capitale, qui n'auraient pas litté ses murs sans avoir goûté les délices de s nectars. INTÉRIEUR -M- Les élections législatives A Charleroi, la liste libérale présentera ns l'ordre, MM. Buisset, le docteur Briard Fourcault, effectifs; Fouroault et Béro poléants. . «k Pour compléter la liste, les présentations ivantes ont été faites : MM. Albert Gil-aux, industriel à Gilly ; Edmond Leclercq, lustriel à Châtelineau ; Adolin Pirot ; A. .maire, avocat à Courcelles; Dr Everaerts. urgmestre de Fleurus : Stranard, avocat h isselies ; Franz Lemaigre, docteur en droit Gosselies ; L. Suain, ingénieur à Ransart; tghin, notaire à Jumet; André, éclievin à irehienne, et Edgard Seure* bouramesu^ Godarville.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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