La Métropole

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01 februari 1914
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s.n. 1914, 01 Februari. La Métropole. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ht2g738344/
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! rssssm- f |j||^ i (KOiîME CH' | 1 fgg 20.oo.2250.25oo. 30.00B ça OLYSLAOERSp^J A ■fiïXeamiKniv-mrii im i un ni* Dimanche l«r Février 1914 LA MÉTROPOLE V" ' ?r——rrss 1 Un ut . •»•«••»•••••• fr> 15 — Six mo!« • ••••••••»•••&•$*** Trois mois, fr. 450 On t'abonne I tons les bureau* de poste et aux facteur». ETRANGER, le port en sus: Pour U HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux da poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 gemimes pages Rédaction:Téléphone 617 .pages centimes ~ î ; rr~" --v." • - —r i Annonces s I la petite Chronique sportive la ligne ligne .... fr. O 30 fr. 3 OO Annonces financ.!cL » I OO Faits divers fin id» » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville ld. » 5 OO Faits divers corps id. » 3 OO Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à i'AGENCE HAVAS : â BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDRES : »3. Cheapslde E. C. LA MEILLEURE VOITURE: - ANGLAISE r* « oe f-v as oo & 185 0-0 . CHÏ2 OIYSLXGER™2 3SLPl. DZ MEIJl 21e Année ~ No 32 Jbid.ition 0 La METROPOLE d'aujourd'hu paraît sur 12 cages Science pour tous La toxicité de l'œuf On sait que le groupe agricole du parle-S meiifc belge a examiné le projet de soumet-W tri? à l'obligation d'une marque spéciale f !» vente des œufs étrangers qui se débi-f ient en grand nombre sur nos marchés et | que rien, jusqu'ici^ sinon la bonne foi des f marchands, ne distingue des produits bel- I: 8e8' i- I C& projet a été accueilli en des sens très divers. Certains se demandent si l'apposition d'une telle marque, en jetant un f-erfcain discrédit sur les œufs étrangers, n'aurait pas pour effet, surtout en hiver, r d'augmenter encore le prix des œufs belges, donf le coût, au cœur de la mauvaise ; saison, est déjà suffisamment prohibitif, autres pensent qu'il ne serait pas mau-v&is, grâce à l'intervention de la loi, de permettre au public de se rendre compte de la provenance des produite qu'on lui offre. Noué ne prendrons pas position dans cette question controversée qui met ans prises les représentants de notre agricul tare et les importateurs d'œufs étrangers, ï mais nous voulons profiter de cette dis-i cussipn pour attirer l'attention sur un ' chapitre peu connu de la toxicologie ali-f mesntaire, en l'espèce sur la toxicité na-' tîirello et artificielle des œufs. Beaucoup de gens s'imaginent en effet, &fc do fort bonne foi, que, l'œuf naissant à i l'intérieur d'un organisme et sa masse f alimentaire étant mise à l'abri de toute I souillure par une enve'oppe solide, la co-| quille calcaire, on peut considérer-ledit j œuf comme jouissant d'une grande supériorité sur les autres aliments beaucoup plus exposés aux agents extérieurs. Or, cela est tout bonuenent une erreur. Tons les œufs possèdent en germe des sub-I stances toxiques qui, dans certaines cir-ï constances, peuvent produire par leur in-; traduction dans l'organisme humain des j effets déplorables. En outre, l'œuf n'est i nullement à l'abri des causés d'intoxica- I tion accidentelle En conséquence, son I. usage, surtout pour les enfants, doit être \ soumis à ce. même contrôle raisonné que les personnes soucieuses de leur santé font j subir aux autres substances alimentaires r quant à leur composition, leur provenance èls, pour celles surtout qui sont de nature organique, leur fraîcheur. Les œufs sont composés de deux substances, le jaune et le blanc. Le blanc représenté de l'albumine typique soluble dans l'eau distillée et coagulable par la chaleur. Le jaune contient une substance spéciale, 1' ovovvtelHne, insoluble dans l'eau, soluble dans les solutions salines diluées et associée à des Ucithines, qui sont des composés phosphorés organiques, , et k des composés ferrugineux cyaniques connus sous le nom ci'hématogène (producteurs de sang) et aux dépens desquels s© forme l'hémoglobine du sang du jeune poulet, c'est-à-dire la substance contenue dans les globules rouges et qui fixe l'oxygène de l'air. Le jaune de l'œuf est toxique à l'égal, d'ailleurs, de toutes les substances lorsqu'elles sont injectées en une certaine quantité dans le système sanguin d'un être vivant quelconque. Et sa valeur to- . œicoiogique, c'est-à-dire la quantité qui doit en être introduite dans le corps d'un animal par kilogramme du poids de cet animal, est assez élevé. De nombreuses expériences ont montré par exemple qu'il no faut que 12 grammes de poudre de ; jaune d'œuf véhiculée, par l'eau salée « pour tuer par injection un lapin de 1500 ; grammes. * • ' O'cst- à une substance voisine des léci-thines, et appelée nervinè, dont le pou-voir toxique est très grand et qui existe f eu quantité infime dans le jaune, qu'est f due la toxicité des çeufs^ ainsi qu'à des i (I'-otiulbumineSi corps encore peu connus \ et qui ont un pouvoir empoisonnant assez c fort. Tous ces corps agissent sur le sys- * tè-me nerveux central. (- Il faut donc conclure de tout cela que v l'œuf, même irréprochable, renferme, de (j par sa composition même, des poisons 0 subtils et qu'il ne serait probablement pas à possible, pour cette raison, de se nourrir a exclusivement de cet aliment pourtant si i1 riche et si complet sans provoquer des (i accidents dus à l'accumulation des toxi- U£S. Mais cela est accessoire pour ce qui J. nous concerne ici. Ce qu'il nous faut con- c naître c'evst, non la valeur toxicologique d des neufs au point de vue expérimental, t: ce qui n'est que de la science pure, mais © la valeur toxique des œufs ingérés par i; les voies naturelles, la cause de l'altéra- ,a-tion des œufs et les phénomènes physio- rî logiques auxquels ijs peuvent donner naissance dans cet état. fcl Or, ici encore, on rencontre des choses be par;al)lemenfc déconcertantes. C'est ainsi qi 3lie, ineme frais, même en apparence irré- '1 pi'ochables au point de vue chimique et av weteriologique, les œufs peuvent donner ci° «eu, suivant la susceptibilité spéciale des S udiwdus qui les absorbent, à des into- ju npatjons quelquefois intenses. D'après vc II Innossieï, les dyspeptiques et les en- de Ant-s y seraient surtout sujets, eo t'evs phénomènes se manifestant généra- l:: cmerafc par l'apparition d'urticaire; la ^7 Htetanee qui le produit et qui est dési- „_e s0lls -e nom ù'ovotoxine est analogue t:;i ,ux substances qui produisent, les mêmes do >tK-ts et que I on rencontre daus les frai- go! «a, les moules, les poissons de mer, quel- sit ïuetois la viande et les conserves. On sait "'c !'<?, vis-à-vis de ces substances, il exista ■ fs sensibilités individuelles vraiment dé- '' Kti«rlantes et, que la science n'exnlioue 11 sncoro de façon complète. ^ ... als il des œufs normaux, il peut, Ail •' présenter le cas d'œufs intoxiquas — de ■ w»a altérés — dont- ni l'odeur, ni la sa- V" ns Peuvent faire soupçonner le ca-cttre spécial. Ce phénomène est dft tat ncipalemiînfc à des microbes, lesquels P" îoinifr - ^ans ''çenf au mom.ent de sa tat o est-à-dire daa» l'ovaire nt( p„ J me de la poule. C'est à des œufs cont minés de cette façon que l'on attribue g néralemcnt les phénomènes toxiques pr s en tés par des crèmes et qui, à oertaii 'moments, ont fait parler longuemej d'eux à l'occasion d'empoisonnements e masse difficilement explicables par 1< camuses ordinaires d'intoxication. I orème, en effet, n'est pas soumise pendar sa fabrication, à une température tr( 1 élevée, et il faudrait, pour détruire le microbes pathogènes qu'elle peut rerifei tner, une température d'au moins C degrés, ce qui est incompatible avec k procédés culinaires A ce point de vue, il convient de se mt fier des œufs de canard, car ces pa! mipèdes vivent en général dans des mi lieux assez malpropres, et une quantit assez grande de matières organiques e; décomposition peuvent pénétrer dan leurs organes et par là les infecter. L'œu se formant entraîne avec lui toutes ce substances riches en microbes et par 1; est intoxiqué. Il est bon aussi de rejeter, pour l'ai) mentation des enfants et des malades le œufs féconds qui sont, toutes chose égales, toujours plus toxiques que le œufs non fécondés. Toutes ces causes d'infection ne son toutefois pas les seules auxquelles l'œu peut être soumis, car. des recherches 1^ contes ont montré que, mêmo^.^2ès 1; ponte, des microbes sont capables de pé nétrer à travers la coquille poreuse d l'œuf et de se multiplier à l'intérieur d celui-ci. Ces microbes ont été surtout biei : étudiés par le microbiologiste allemam Zordenkofer. Il les divise en deux groupes. Le pre mier donne lieu à une putréfaction ayan pour type la production d'hydrogèn sulfuré; c'est l'altération la plus coin mime. Zordenkofer a décrit six espèce; de ce groupe sous le nom de Bacïllu, oogenes hydro-sulfureus' Le second donn< lieu à une putréfaction un peu différent* dont l'odeur rappelle celle de la pou-drette. Elle est produite par une bactérie plus rare, le Bacillus oogénes fluorescens. Tous ces organismes sont aérobies, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent se développer à l'abri de l'air. C'est pourquoi les œufs très frais conservés au lait de chaux sonf rarement contaminés de cette façon. Les toxines que secrètent les microbe? de l'œuf semblent être extrêmement virulentes Le Dr Cameron a signalé un cas d'empoisonnement collectif dû à ce mi-crobe et observé en Irlande en 1895. Un seul œuf contaminé par le Bacillus hydro-sulfureùs et introduit dans une crème empoisonna soixante-quatorze personnes, jont quatre moururent î On voit combien les causes d'altération des œufs sont multiples,, compliquées et, m fait, peu connues encore. Il est difficile de dire quel rôle y jouent les conditions de transport et le mode de conservation. Aussi peut-on se demander si, au Lieu de procéder au marquage des œufs de provenance étrangère, on ne ferait pas chose" plus sage d'instituer officiellement sur nos marchés un service d'inspection semblable à. celui qui fonctionne en i1 rance, où des mireurs expérimentés rejettent tous les œufs qui leur paraissent suspects pour la santé publique. Deleatur. L'Actualité L'ajournement du Reichsrath autrichien Pendant qu'au dehors les enne-mis de l'empire austro-hongrois se préparent à une nouvelle attaque et groupent leurs- forces ,dans de nouviles alîian-.'es ou dans la reconstitution d'anciennes li-;uesy la situation à l'intérieur du pays va .'aggravant do jour en. jour. C'est la lutte iéculair© entre les nationalistes en Bohème lui est do nouveau à l'ordre du jour et qui net l'empire dans une situation des plus dé-avantageusés. On pouvait annoncer il y a [uelques jours avec satisfaction que lo diffé-end entre Polonais et Ruthènes avait trou-6 une solution satisfaisante et l'on pensait éjà avoir fini pour cette saison parlemen-aire des difficultés obstructionnistes, lors-ue les Tchèques radicaux se mirent de nou-eau à entraver la marche régulière des tra-aux parlementaires. Ils ont eu du succès 'ailleurs et leur tactique obstructionniste a bligé le gouvernement et les autres partis renoncer à la discussion du budget et à journer tout simplement le Reichsrath à des . >urs meilleurs. On se souvient des mesines ( ue le président du Conseil des ministres au-tichien avait prises il y a quelques mois pour ( lu ver la Bohème de. la banqueroute et pour endre l'administration de cette province en- ' we possible et même il a fallu recourir pour ' îla à des moyens plutôt violents. La Dicte 9 Bohème fut ajournée et le çavs adminis-•é par un commissaire impérial auquel le )uvernement central accordait les moyens (lanciers nécessaires à la bonne marche des t faires en décrétant des taxes nouvelles que , Diète, aurait eu à approuver ou à abolir us tard. , Cet état de choses en Bohème n'était na- 1 relleanent au goût de personne, encore au coup moins à celui du gouvernement s i'à celui des habitants de la province. ÎNTais "i fallait bien passer par là, puisqu'il n'y j ait pas d'autre moyen pour en sortir. Le -mto Stuerglik prit d'ailleurs 1a- résolution a 'rétablir la-situation normale aussi promp-nent que possible et aussitôt que l'occasion 0 parut favorable il fit entamer de non-Lies négociations avec les représentants > partis allemands et tchèques en vue d'un f npromis sur la base duquel l'administra- ts ii pourrait redevenir régulière comme Z. ant la suspension de l'état constitutionnel. c' s négociations ont traîné et l'opposition >d bre les deux partis paraît presque irréduc-le. Mais les Tchèques radicaux n'enteu- p ît pas de cette oreille ; ils veulent que le • ivernement rétablisse immédiatement la 1 nation normale et fasse procéder à dos étions nouvelles pour la Diète de Bo- r',' ^e- . •, ci ie président du Conseil des ministres leur ti xjpondu avec beaucoup de raison que ce ^ ait peine inutile, puisqu'avant tout il fal- a] ; arriver à uuô entente entre Tchèques et v-{ emands ; et, de fait, à la première séance n, la Diète, on parviendrait à la constatation et ■ 'o travail régulier de cette assemblée est >ossible. Mais pour un aussi piètre résul- te ' - i n'<ft certainement pas nécessaire de le oetier à des éleotions, û'est-à-dire de je- se .Ie W® dans une nouvelle période d'agi- df ion dont personne ne'tirerait le moindre bl fltt [oo i- Les Tchèques .radicaux cependant se son: é- obstinés et dans ces conditions il ne restai' é- d'autre alternative que l'ajournement dt IS Parlement. Cette mesure finira-t-elle pai (j. faire comprendre enfin aux partis politique# ' en Autriche ou plutôt aux partis natiouaua et à leurs chefs que leur politique est la plu< !S détestable de toutes et que l'effet de cette a politique ne peut être qu'un affaiblissement t de la monarchie au profit de ses ennemis du ■s dehors. Est-ce peut-être ce que veulent lee s obstructionnistes tchèques? On peut presque le croire en présence do cette attitude, que 0 tout homme sensé doit qualifier de folle et g d'injustifiable. En ce qui concerne plus spécialement les Tchèques, on sait que certains de leurs " chefs, comme le fameux député Kramarcs, - ont été accusés ouvertement d'avoir favori- - sé pendant la guerre balkanique les intrigues b panslavistes. Doit-on songer à de nouvelles 1 expériences de ce genre en ce moment? Ou a bien les Jeunes-Tchèques ont-ils eu trop peu £ de courage ou trop peu d'influence pour empêcher les Tchèques radicaux à sq livrer 5 de nouveau au jeu dangereux de l'obstruc-1 tion? Cette dernière supposition peut également expliquer en partie la situation ac- - tuelle. Lors des négociations qui ont eu lieu 3 au couis de l'été dernier et dont l'échec 3 avait amené la suspension de la Constitu-3 tion, les Jeunes-Tchèques paraissaient disposés plutôt à s'entendre avec les Alle- l mânds. Mais les radicaux en formulant - toujours de nouvelles.exigences ont provoqué 1 l'écliec qu'ils paraissent avoir cherché.. C'est ainsi que se répète l'histoire: les Jeunes-i- Tchèques en leur temps ont détrôné les - Yieux-Tchèques, devenus conservateurs et e partisans de l'empiro. Maintenant ces Jeu-3 nes-Tchèques sont déboixlés à leur tour par ^ les radicaux de la même nationalité et c'est j bien le cas de dire qu'en politique surtout un pur trouve toujours un plus pur prêt à l'épurer ou à l'écarter. On se demande à " quoi tout cela peut conduire. ITne solution t ce trouve aujourd'hui plus loin que jamais au > plus grand dommage naturellement de ceux- - là mêmes qui ont créé cette fâcheuse situa-j tion. — J. Joreg. Uns lettre ouverte aux Sieurs hospitalières des hôpitaux d'Anvers L'Union des médecins catholiques de l'arrondissement d'Anvei-s vient d'adresser aux Sœurs hospitalières de nos liôjiitàux la lettre suivante: Très Révéïendes Sœilrs, Un vieux proverbe flamand dit que c'est aux meilleurs fruits que les guêpes s'attaquent. Les événements qui se sont passés récemment en décembre au Conseil Communal d'Anvers ont une fois de plus prouvé la vérité de cet adage. Nous y avons entendu, Révérendes Sœurs, attaquer dans les termes les pins *. iolent? et les moins respectueux votre ■ mission et votre dévouement par des gens oubliant la gratitude la plus élémentaire que : vous doit depuis des siècles la population an- : versoise. < Aussi est-Ce. écartant toute préoccupation « politique que nous venons protester contre cette conduite inqualifiable et vous dire pu- ] bliquement le tribut d'admiration et de ré- ] connaissance que vous doit tout cœur bien i né. _ ] Qui de nous pourrait ne pas admirer la i sérénité superbe avec laquelle vous avez dit f adieu à tout bien-être et à toute satisfaction ( humaine; la générosité et la charité subli- < mes qui vous ont fait sacrifier vos goûts, vos { amitiés les plus chères au service de la souf- e f rance; la pitié toute maternelle qui dans i chaque malade, dans chaque blessé, ' vous i fait voir un frère ou un enfant à soigner et à consoler ; la patience angélique avec laquel- i le vous accueillez les malades les plus diffi- 1 cilea et les plus exigeants ; le mépris a-bso- ' lu de la mort, le sacrifice de vos répugnances < les plus intimes devant les pires dangers, de- < vant les contagions les plus terribles et les 1 spectacles le3 plus écœurants; le courage et' i l'ardeur avec lesquels vous vous êtes initiées 1 aux notions difficiles exigées Aujourd'hui de 1 l'infirmière? i Oui, Révérendes Sœurs, vous n'avez pas hésité, malgré le lourd labeur incessant du c jour et les déprimantes veillées nocturnes, de i vous mettre résolument à l'étude théorique c de tous ces problèmes que pour la plupart j vous connaissez déjà si bien pratiquement, r Et le brillant résultat de vos examens de- t vant le jury légal a prouvé que non seulement vous ne deviez céder le pas à personne, s mais que vous demeuriez et que vous enten- c dez demeurer toujours les premières même v au point de vue purement scientifique. q La villle d'Anvers et ses médecins vous ont n vues à l'œuvre depuis des siècles. Us n'ont à pas oublié oe que vous avez dépensé ici d'in- p lassable dévouement, d'inappréciables tré- p 30rs de patience, de douceur, de charité et d l'abnégation au service de leurs malades pauvres. Aussi tiennent-ils aujourd'hui com- h me autrefois à vous témoigner publiquement d leur profonde gratitude et à vous (lire que t< rous resterez malgré tout pour los déshérités le ce monde le type idéal de l'ange conso-ateur et de l'infirmière modèle, vous êtes :elles qu'on ne remplacera jamais, celles qui, , lans un sourire, apportez un rayon du ciel, ' ît dans une parole la consolation et le oou-'âge. p C'est pourquoi, nous médecins, nous te- ® îarit exclusivement sur le terrain humanitai- ' e, nous sommes peines de voir que c'est un se les nôtres, qui depuis tant d'années pour-uit avec une haine implacable contre vous. m ni gi-and détriment des pauvres, cette abo-ainable campagne de laïcisation des hôpi- P aux d'Anvers. ïî Comment qualifier pareille, conduite quand n voit les chefs, de 'service les plus antori- v as combattre ces mesures, quand on voit ^ x» villes de Marseille, Lyon, etc., rappeler r. ans leurs hôpitaux les sœurs qui en avaient ' té expulsées, quand on sait que le promo->ur. de cette odieuse machination n'a pas hé-té à réclamer pour les siens les soins de ^ às mêmes sœurs, qu'il entend refuser aux auvres malheureux ! . Nous disions qu'il était des nôtres. Mais a- ^ ■il encore le droit de prétendre à ce titre? '.e e s'est-il pas disqualifié lui-même en met- , int en doute, en plein Parlement, la scien-3 de tous ses confrères catholiques, c'est--dire de la grande majorité des médecins ^Iges? La haine antireligieuse et la passion ' >htique sont de bien mauvaises conseil- ^ -res.. ; Mais, Révérendes Sœurs, s'il plaît à cer-uns égarés de mener contre vous une cam-igue de dénigrement systématique et de p0] lerclicr à ravir aux miséreux las consola-ons et les soins auxquels ils ont droit, il ' t d'autres braves gens, môme parmi ceux ] u siègént à l'hôtel de ville, qui n'approu- se >nt pas cette mauvaise action et qui l'ont dei >ttement condamnée par leurs votes des 15 î 29 décembre dernier. c^l( Nous ne sommes^ donc pas seuls à protes- die r contre le fanatisme des sectaires et tous sor J gara de à quelqu'opmion religieu- » ou politique qu'ils appartiennent, se join- apr 0ni) u0!13, P01,f blâmer et rendre impossi- d'il 3 L attentat quon médite contre vous ©tiqué nlre h* gauvrao séolamant et au oour-lforl i suivant la laïcisation des hôpitaux d'An-; vers. _ ( Nous vous prions, Rév»rendes Sœurs, d'à- \ • gréer l'expression de notre" respectueux dé- ( i vouement. L'Union des médecins catholiques i de l'arrondissement d'Anvers. i * * * j Rappelons que la grande réunion publique c organisée par le comité de défense contre la c laïcisation aura lieu mardi 3 février^ à 8 h. t, du soir, au local du Royal Burgerlcrmg, rue t d i Roi. € I ■ Échos LA VILLE : Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Fancy-Kair 1914. — Do 2 à G heures, dans la n grande sale de la Société royale d'Harmonie, 1< deuxième journée de vente. p Nedcrduitscho bond. — A 11 heures et demie, au Royal Burgerkring, meeting en faveur des amen-dements flamands. Volksltrlng, ire section. — V 5 heures, au local «Koninfcskenl'," banquet à l'occasion du XXVme aniiiversaire. S Algemeon Nederlandfoh yerbond. — A 10 heure.?, à l'hôtel Wagner, assemblée générale an- n nu elle. ^ Fraternelle anversolse. — A 11 h ures, û. l'hôte] de Ville, assemblée générale. ' n Qilde der Druknijverheld. — A 10 Jieures, au & Vieux StrJean, rue de la Commune, assemblée générale, distribution des récompenses et exposi- o tion des modèles. n. La Wallonie. — A4 heures, k l'hôtel Métropole, goûter musical. 'a Jonga Tooneelvrienden. — A T heures et demie, te en la .salle Van Wèzembeke,--soirée dramatique et se musicale. cercle Artistique.— De 3 à 5 heures matinée ti cinématographique. u COUR3 h Société yan Mon$. — A 9 heures et demie, en . l'école de la rue du Grand Chien, cours de culbure *€ maraîchère; à 10 heures et demie, cours de flori- se culture, par M. <T. Voet. q: Berlitz school, 8, Melr. — Langues vivantes. EXPOSITIONS d( Salle de$ fôtes de la ville. — De 10 à i heures ^ exposition du cercle d'Art « Azç iclc kan », (ouve-rte P: jusqu'au février). sf Salle Wynen. — De 10 à i henrés, exposition Alphonse De Clercq, (ouverte ju.-([U'â.u y février). Cercle Artistique. — De 10 a < heures, exposition Richard Baselecr : «Venise» (oliverfe jusqu'au 12 février). ' si L'aménagement de Venceinte Dans un article consacré à l'extension vt i'Anvers dans le dernier numéro do « The ff l'oM'n Plamning Review », par M. Lanches- ri' ter, nous trouvons les idées suivantes par rapport à l'aménagement de l'enceinte dé- ne classée: « Il est réjouissai l ,de constater pr ju'on a si largem.'Mt dans les ne ïlans d'extension de la -v ille de la valeur des tr :ortifications et qu'on a l'intention d'en con- lei server les lignes principales. On peut cepen- ro lamt discuter la question de savoir si le pro- Q11 gramme est assez radical à cet égard. nu » Tout en reconnaissant l'impossibilité de de naintenir l'enceinte dans son entièreté, on lie ie peut pas perdre de vue que celle-ci, quoi- de [u*assez récente en date, constitue un des >lus parfaits modèles de place foi-te du gen- sit e Vauban, maintenant abandonné et qu'il en erait donc très désir a Wo pour autant que de ©la s© concilie avec la sécurité du public de ut onserver certaines de ses parties les plus im- nu ►ortantes dans leur ét-at actuel, comme par la ixemple Jes^ principaux bastions. Ceux-ci se- br ont considérés dans, l'avenir comme des mo- 1 Liiments historiques remarquables. un ® Cette,conservation n'empêche pas les f emparts et les bastions d'être compris dans 0 systèine de passes projeté et bien que certains' nivellements _ puissent être rendus né-:essaires, les parties proéminentes de l'en->emte, sa on voulait les conserver et même s<>1, leut-etre les surélever un peu, constitue- -•aient des points de vue remarquables sur a banlieue environnante et rompraient l'iué-'itable monotonie d'une ville construite en cu-errain^ entièrement: plat. » Précisément parce que ces considérations 001 nt été en parties retenues dans 1e projet, ?n. [ est à souhaiter qu'une acceptation plus ompilète de ces idées puisse en augmenter ,na 1 valeur et que le tracé des rues soit ar-été en-concordance avec cette situation exis- ' ante. '«e » - Je ne sais pas si la conservation d'une action plus ou moins considérable de l'en- r 1 einte serait nuisible au point de vue d0 la *eg entiilation ou de l'aération et par consé» a^J lient de l'hygiène des terrains adjacents, lais je doute fort que cette influence soit pai craindre. Sauf ce cas, j'estime qu'il serait référablo de maintenir les remparts comme ?.1i< romenade en hauteur au-dessus du niveau , il boulevard circulaire. » do1 Nous sonmett-ons ces idées h la oommission reî itercommi-nalo et nous estimons que l'in-ioation donnée par M. Lànchester n'est pas (le> ►ut à fait négligeable. Le timbrage des titreg étrangers * Nous avons .signalé l'anomalie qui existe ca? ina la tarification transitoire jusqu'au 6 ,.a r ars en matière de timbrage de titres étran-•rs. Le tarif appliqué aux fractions de va- 0i10 urs ne dépassant pas 1,000 fr. cesse d'être Mai ►pliqué du moment que les actions dépas- 1 Vi Ut 1,000 fr. F Ll} Un de nos lecteurs nous signale une ano- i a°v alie encore plus frappante. ^ Les titres norvégiens 3 1/2 0/0 de 20 li- *_.• es, valeur en francs 504, doivent payer 1 me par titre, 10 titres paient donc Î0 fr. ni. i titre de 100 livres, valeur en francs -2,820, a iera 3 fr., deux titres ou 5,040 fr. ne paie-tit .que- 6 fr. Petites coupures pour 5,000 .vm.> mes, 10 fr. Grandes coupures pour 5,000 ni , mes, 6 fr. •_ y® 1 Ce procédé illogique, continue notre cor- Lf,,, .pondant, inquiète assez bien de petites pres us entre les mains desquelles se trouvent p. rtout les petites coupures. Outre cela, les équipes volantes du tim- a 3 se font assez bien prier dans les petits ia f. ïtves. Les porteurs de titres se voient ain- ' j?' obligés de se rendre au cliefnlieu où ils man' xposent à une attente prolongée, à une ve'c ^ ribution supplémentaire de fr. 0.05 par |3urfi ) fr. s'ils s'adressent à l'intermédiaire tj-, me banque ou d'un agent de change, sans u n-["ler du danger de transport des valeurs. \\ -1 suffira sans doute de signaler cette si- 'nuxft ttion à l'attention bienveillante du minis- des finances pour que remède y soit ■fcé. Plus puissant que jamais .ie a Peuple » multiplie les articles pour persuader que le parti socialiste belge mis la grève, est plus puissant qu0 jamais : Le On objecte à oola, il est vrai, l'infime ré- La •tion des effectifs de la commission syn- pôst; iJe et les prétendues récriminations qui se prom ûent fait jour dans certains milieux. envii . Que signifie cette déperdition minime la B; ès un arrêt prolongé du travail, suivie Un ne répression patronale féroce, compli- prix e d'une dépression économique des plus éché« Jsé». » Ne faut-il pas s'étonner, au contraire, lue dans de pareilles conjonctures nos con-ingents ne se soient pas davantago effrités >t fondus? » Quant aux récriminations, c'est là une iei.Uo antienne de laquelle depuis longtemps tous avons cessé de nous préoccuper. Le par-i socialiste est un parti de libre discussion, ù chacim a son mot à dire et l'autorité qu'y onquièrent légitimement ceux qiû se dé-ouent à notre cause en y apportant leur aient et tous les instants de leur vie, n'y st que mieux assise et universellement res-•ectée. » La dépression économique provoquant la iésea*tion des syndicats 1 Mais n'est-ce pas ans les périodes de dépression c'est-à-dire e chômage, que les ouvriers éprouvent sur-out l'utilité de l'appui professioimel? Pour ce qui est des récriminations — il s'a-lit des récriminations gantoises, — nous en-ageons fortement le a Peuple à envoyai- son eporter à G and. Seulement que le reporter ienne prêter l'oreille à ce que disent les ou-riers, au lieu d'écoutcr les dirigeants de oopératives . Le service Anvers-Harwich La Compagnie Great-East-ern Railway ous prie de faire savoir à nos lecteurs que s navires faisant Je trajet Anvers-Harwich artiront de nouveau à 19 heures à partii-e demain lundi. Un thé dansant au profit du dispen-lire Clémentine Samedi prochain 7 février, à 3 h., le dis-msaire Clémentine placé sous le haut patro-Eige de S. A. I. et R. Mime la princesse Clé-entine et fondé par M. d© Browne do Tiè- fêtera son 10e anniversaire. A cette occasion le comité du dispensaire ■ganise dans la superbe salle des Folies-Ber-^re, mise gracieusement à sa disposition par i direction, un thé dansant au profit de cet-i œuvre éminemment philanthropique et qui adage tant de malheureux. Le programme comportera des démonstra-ons de danses de salon et sera complété par ie fête dansante, réunissant l'élite de la inte société anversoisew Rappelons qu'au dispensaire Clémentine s soins aux malades sont donnés par les ; surs de la Sagesse, venues de Toulon, ainsi ie par des dames infirmières. Les soins domiés par an s'élèvent à plus > 30.000 consultations, tandis que 12,000 msements et 300 opérations ont été faits : tr le corps médical dont le dévouement est : ns bornes. La fausse monnaie Il ne se passe pas de semaine que l'on ne ^nalo en Belgique l'émission de fausse mon-i.ie. _ < La fabrication do là fausse monnaie est de- 1 nue Une vraie science pour certains pro- i ssionnels de ce genre de vol. M. le Dr Han-)tj directeur des essais à la Monnaie de ( iris, nous révèle les plus récents perfection- 1 ments de cette vieille industrie. Nous ap- 1 enons ainsi que de patients Chinois se don- 5 nt- _ la peine "de fendre en deux les pi as- 1 » indo-chinoises pour les évider et y cou- 1 ■ ensuite du plomb, ce vil métal. En Eu- ( ae, la main-d'œuvre est trop chère pour l e l'on y emploie de tels, procédés : no3 faux- c mnayeurs modernes sont au courant des rniers tuyaux scientifiques, et leurs ate- f rs de galvanoplastie sont outillés comme r vrais laboratoires. r Le record de l'installation et de l'ingénio- 1 é en ces matières revient toutefois à une c treprise espagnole qui possède un bateau' d plaisance. Le yacht des faux-monnayeurs c lisait, ses - machinés pour sortir du port, ê tis dès qu'il était au large, il mettait à i voile, réservant sa force motrice à la fa- t cation de faux écua de oinq francs. 1 Conclusion. pratique : quand vous changez billet ou un louis, vérifiez bien ' t v'.'' St-Jean Berchinana. r e Un conférencier de marque b 3'est le vendredi 13 février, à 8 h. 30 du ^ i', qu'on aura l'occasion de l'applaudir au c lègo St-Jean Berclnnans. |: 1 s'agit de Me Jacquier, doyen de la Fa- ^ té de droit à Lyon et professeur de droit !• •u- . t, -.e gouvea'nement français, soucieux de re- q maîti'e les mérites et le savoir de Me Jac- i\ ter, lui a conféré une distinction qu'avant un seul Français, M. Lucien Brun, sé- <1 eur inamovible, avait obtenue, à savoir C( grand'eroix ('. la Légion d'honneur. furiste éminent, Me Jacquier est en mê- a temps un orateur remarquable, qui pos-e l'art de convaincre et d'émouvoir. et, >ans nul doute, il y aura foule au Col- n e St-Jean Berclnnans lorsque M0 Jacquier e< laraîtra à la tribune. p, )n peut Se procurer des billets d'entrée à si •tir de lundi, au Collège St-Jean Berch- d, ns, chez Mme Bauchau, longue rue d'Ar- pi S 244, chez Mme V'olbout, rue de la Pe- > Ourse, 37, à la librairie Veritas, Kip- ti p, 26, et à la librairie De Wachtelaer. tr îpart Ste-Catherine. ' rj /es cartes se vendent 3 francs au profit l'excellente œuvre du Vestiaire. sf P< à ,6 Gala de la Presse re ous avons déjà eu l'occasion de parler du i artistique du gala- de la Presse qui réuni- er nercredi prochain, dans une interprétation pie de.la «Tosoa » de Puccini, les noms SL ^és de Mlle Chenal, MM. Henry Albers et H* io. de n'y aui-a pas seulement l'attrait du spec- K a mais aussi celui d'un auditoire trié sur ^ olet et comprenant tous les grands noms , .l, lant le aTout Anvers » mondain. Les au- oL, Âs civiles et militaires ont bien voulu ac-er de prendre place dans la loge d'hon- *?a de :-oédant à la demande de nombreux sous- ^ teurs les orgainisateurs ont décidé de faire ,, s le 2e acte un entr'aete de 20 minutes. . era le moment où le foyer et les couloirs Ck rhéàtre Royal verront un défilé de toi- 091 s ravissantes et offriront un coup d'œil f1 tigieux. "y >ur donner plus d'éclat à cette solennité daine la Compagnie Continentale du gaz en Voulu se charger d'éclairer à giomo içado du Royal. appelons à ceux qui noms en font la do- fle le que les places encore disponibles peu- 1 être retirees aux heures habituelles au au de location du théâtre. i bureau spécial sera établi le mardi 3 et » ercredi 4, jour de la représentation, de ÏÏ1, 1 heure de relevée, sous le péristvle du ! tro Royal. ' ^ des le qui: BRUXELLES E pre )o( ses rur- seryiee des chèques postaux. du liste dos affiliés au service des chèques 1 ux vient d'être réimprimée et com- me; l, outre cos affiliés, au nombre do 4,650 vaw on, les titulaires d un compte courant à dej-: mqile Nationale de Belgique. Des exemplaire est envoyé sur demande, au ce c do 00 centimes à prélever, le cas La i nt, sur l'avoir en compte des intéres- En Maeterlinck et F Index Comme nous l'avons annoncé hier, un décret de la Congrégation de l'Index, en date du 29 janvier, vient de placer sur la liste des œuvres signalées comme dangereuses pour la foi, les ouvrages do l'écrivain, poète, philosophe et dramaturge belge Maurice Maeterlinck. On peut s'attendre à ce propos à une Levée de boucliers de toute la presse carteWiste de notre pays, qui ne manquera pas cette occasion pour témoigner de son ignorance des choses et des us ecclésiastiques et s'empressera sans doute de «stigmatiser» une fois de plus l'«intolérance» de l'Eglise qui condamne un écrivain illustre promu par le gouvernement cathoîiiquo belge au grade d'officier de l'ordre de Léopold, et qui a été l'objet de multiples dislinciions flatteuses, notamment d'un prix Nobel pour la littérature. Nous pouvons déjà leur répondre à l'avance par les appréciations de certains journaux français, nullement suspects do tendresse à l'égard des catholiques, et qui montrent déjà combien la condamnation des écrits de Maeterlinck se justifie complètement au point de vue doctrinal. Un de ces journaux, le «Matin» de Paris, écrit par exemple: «La cause déterminante de cette mesure fut sans doute le dernier volume de M. Maeterlinck, intitulé la «Mort», dans lequel l'auteur semble conclure à la non-survivance de l'âme après la mort, ou tout au moins à la perte de sa personnalité, doctrine qui se trouve être en contradiction avec celle de l'Eglise catholique. »Si cette thèse n'est pas explicitement! exprimée dans les autres ouvrages, elle découle oependaint pîuis ou moins indirecte-nent des œuvres de M. Maeterlinck qui, der-•ière des apparences séduisantes, DISSIMULENT DES TENDANCES MATERIALISTES.» Sans doute, il existe une corrélation entre iette condamnation et Le renouveau spiritua-iiste_ qui se manifeste actuellement, tout îpécia.lement en France. En effet, par ses >référcnces pour les méthodes intuitives,-M. Vlaeterliiinck pourrait être considéré comme îyant une certaine parenté avec MM. Berg-;on et Boutroux. » L'Eglise, qui suit avec intérêt et bien-^eiillance les travaux de ceux-ci, met Les catholiques en garde contre toute confusion mire leur philosophie et les tendances de VI. Maeterlinck. » La Légitimité diu décret de la Congrégation le l'Index apparaît plus clairement encore orsqu'on veut bien considérer dans quelles 'onditions semblable, décret est rendu. Beaiiicoup de gèns — et même, hélas ! do atho'/zques — sont tout à fait ignorants de a portée des condamnations, prononcées par 'Index. lis s'imaginent, de façon tout à fait impliste, que cette portée est unique, et que es motifs pour Lesquels peut être frappée par 'exemple l'œuvre d'un Maeterlinck sont xaotement les mêmes que ceux qui ont en-raîrié la condamnation d'un Eugène Sue [uelccnque. C'est par suite de celte ignorance que» Les olMioulaires anti catholique s, que nous ver-ons sans doute à l'œuvre dès aujourd'liuii, e ménageront pas leurs sarcasmes faciles à 'Eglise et à ses autorités doctrinales. Ils onneront ainsi, une fois d© plus, la mesure e leur incompétence, de leur légèreté, et ussi de leur manque de sens logique; pour tre conséquents avec eux-mêmes en effet., :s ne devraient accor<Ler aucune importance l'Index, puisqu'ils déelarent, à_ qui veut entendre, illusoire l'autorité dont il dépend ! Faisons-Leur donc, la charité d'une petite içon qui ne les empêchera sans doute pas de îcidiver, mais qui nous permettra, à nous . t à nos lecteurs, d'énerver leur argumenta-ion sophistiquée. L'Eglise catholique étant non pas une , ssemblée composée uniquement d'inteldigen- , es d'élliite et de volontés confirmées dans Le Len, mais une réunion d'êtres humains de , yute q.ual'ité, de toute conditiont> croyant â 1 vérité de l'Evangile et des traditions apos- , cliques et s'efforçant de suivre les préceptes ut y sont contenus pour parvenir à leur des-née absolue, l'autorité instituée pour guider ■s membres de cotte réunion doit" d;isposer a moyens pour signaler tout ce qui. peut ! instituer un danger quelconque menaçant 1 s "ccnviciions et les mœurs requises pour -:teindre Lo but proposé. Or, île Lwre étant le grand agent de propa- ( ^tion des doctrines, il faut que parmi les c toyens préventifs, dont dispose l'autorité xslésdastique, il! y en ait un par lequel elle L lisse « indiquer » les réserves qu 'elle fait au c tjet de certains ouvrages. Do là l'institution <_ > P«Index», document officiel oii sont îbliés les titres des ouvrages avec nom d'au- € ur, date et lfeu de publication, éditeur, édi- t >n, langue dans laquelle ils sont rédigés ou e adiuiiits et les raisons qui ont décidé l'auto-ré religiieuse à les incorporer à cette liste. P Ces raisons sont très diverses et du reste ^ •uvent extérieures à l'œuvre visée. U îm->rte que l'on comprenne bien que la mise v l'Index d'un ouvrage ne doit pas nécessai- \ ment le faire considérer comme condamné; t c'est ce que font tous Les non4nitiés"induits s l erreur par lies données incomplètes de la i, esse. Ainsi, dans ces dierniers temps il a été rtout question de 1a mise à L'Index d'ouvra- k s de Mgr BatiffoL, du R. P. Lagrange et ( Mgr Duchesne. Pour un homme habitué n réfléchir, il est clair que les ouvrages du ïteur des Facultés catholiques de Toulouse, ti directeur de l'Institut pratique des études a piques de Jérusalem et du président du t( mina,ire historique de Rome, ne figurent d. s à l'Index au même titre que les œuvres Voltaire et les romanis d'Emile Zola, d f. B. — «Le Rêve» n'est pas à l'Index.) (j_ Pour l'immense majorité cependant aucune u itinction n'existe et Les feuiiles.d'informa-n n'en font aucune. C'est pour cela, qu'iil 01 . urgent de dire que l'Index- ne coaitient c>l s seulement des ouvrages exposant des :trines condamnées ou censurées et les endant> et appuyant des ou/vrages irreld- n ux ou immoraux; mais tous Les ouvrages |i.i it Les doctrines sont (même momentané- (( nt) sujettes à des interprétations erronées at la part de lecteurs, insuffisamment déve- qi pés inteWectuellemenit, malades morale-nt et peu affermis dans leur foi. ni Jn excellent ouvrage peut être intempestif, qu ■mentalité du public peut être cause de la ia ?e à l'Index: cause extérieure à l'ouvrage, ce ns ces derniers cas, la décision n'est que m iporaire; elle peut même s'appliquer à œuvres préalablement approuvées. Ainsi Le-bienheureux Raymond Luile, le premier gr ait écrit un traité de l'Immaouléo Con- s'< tion, vit son «Ars Magna» accueiLlli par ar papes et des rois; son enseignement ap-uvé par Rome. Néanmoins, après sa mort, bit œuvres fuient mises à l'Index. Elles en no int rayées trois siècles" après par décision rie Concile de Trente. (,rc e cas de Mgr Batiffol s'explique aisé- les it: certains ouvrages de ce prélat pou-■nt donner liieu à une Interprétation mo- ve; liste et comme tels furent mis â l'Index, joli écrits subséquents de l'auteur écartèreni fur anger et l'autorité ecclésiasti:que rapporta îou nésure de prud.enoe devenue sa<ns objet. 1 oe qui concerne le R. P.. Lagrange, il est les Mmable qu© le danger d'iiUeaprétationJ mé moderniste a motivé-la.décision, des consult' teurs au sujet de ses derniers travaux. Quant à la dernière édition on langue i/fca-, l'ienne de l'«Histoire ancienne de l'Église», parue en iqi2 à Rome, chez Desclée, on sn) rappelle qu,e l'auteur, Mgr Duchesne, fit hommage au Saint-Père de chaque volume de l'ouvrage à sa sortie de presse, et que i» Pape ne nianqua pa3 de témoigner son intérêt" et sa satisfaction: il encouragea et félicita, le savant prélat. On s'étonne après cela que précisément cette édition de l'ouvrage soit mise à l'Index. Il est peu probable que le Pape encouragé un auteur sans avoir pris connaissance d$ son ouvrage, et que connaissant celui-ci, let dootrines dangereuses qu'il n fer menait éventuellement lui échappassent. C'est précisément une des attributions du Pape de ]>ro-noncer en matière doctrinale. Mais si l'on veut se souvenir d© l'ardente polémique d« certains organes de la presse catholique italienne contre l'ouvrage de Mgr Duchesne, on y trouvera la preuve que ce Livre est mal interprété par beaucoup de personnes, mémo jusqu'à un certain point instruites. N'est-® pas logique, par suite, que r Index signai# 1 ' « Histoire ancienne de l'Eglise» comme offrant le danger d'être mal "comprise par de» gens d'une culture insuffisante ou prédisposés par la mentalité ambiante ? La condamnation qui vient de frapper Maeterlinck ne le place donc nullement, au point de vue doctrinal, sur le pied <T'un Voltaire, d'un Sue ou d'un Zoîà. Eîlé n'enlève rien à l'éclat de son talent verbal, qu'aucun catholique sérieux ne songé à méconnaître. Mais elle mettra les catholiques en garda contre les tendances néfastes d'une œuvra d'autant plus pernicieuse qu'elle est habillée d'un vêtement plus chatoyant. ts faneg-fair de 1019 fr <& ® «*■■■< LA SERIE DES SUCCES CONTINUE. — UN» BONNE JOURNEE D5 VENTE. — UN THST DANSANT. La charité ne chôme pas à Anvers. A peiné a-t-on fini de relever le produit die la journé* du calendrier ' charitable au profit du Lait pour Iles Petits, que voioi- l'attention du public élégant attirée sur la Fancy-Fair. Cet event charitable et mondain inauguré l'année à Anvers et du succès plus ou moin» brillant de la Fancy-Fair l'on peut conclure au plus ou moins bon accueil que la populos tion réservera aux manifestations charitable® projetées. Disons tout d'abord que les pauvres et le» œuvres de toute nature florissant à Anvert peuvent se féliciter de voir la Fancy-Fair réussir si brillamment. Si le même succès accueille toutes les fêtes, de bienfaisance qui vont Suivre, notre cité ne perdra pas sorv beau renom de reine de la Cliàrité chrétiennai qu'une haute personnalité lui décerna un jour. II est vrai que la réussite de la Fancy-Fair s'explique aisément. Les Dames et des Demoiselles, qui s'y consacrent, sont toutes ou presque toutes, des..., récidivistes de la charité. A force d'organiser la Fancy-Fair, elles ont acquis le tour d» main qui force le visiteur à se muer en un acheteur, qui, au point de vue du «shopping» pourrait rendre des points à n'importe quelle cliente de nos- grands magasins. Leur dévoûment, lui, ne s'accroît pas, pour la toute simple raison que cela est impossible: depuis la première . Fancy-Fair qu'on organisa, Les gracieuses vendeuses ont donné liâ pleine mesure de leur zèle, comme le démontre d ailleurs la continuité des succè® enregistrés. Hier encore, le nommé Harpagon en personne, ou le père Goriot, ou n'importe lequel les autres avares fameux, s'en fut retourné les locaux de l'Harmonie, escarcelle vide. Et le comble, c'est qu'il en eût été fort lise. Comment résister, en effet, aux assaut» le oent Dames ou Demoiselles, qui ont mis eur grâce au service d'une œuvre charito->le? Lorsqu'il s'agit de recueillir de l'argent jour les pauvres, les femmes font d'un pingre un prodigue, qui se moque comme do 'an quarante des bons revenus qu 'il pourrait irer des éou.s qu'il abandonne aux mains des endeuses. Dans ce domaine-là comme dans beaucoup l'autre s,- — disons-le froidement, •— elles ont le sexe fort. Et maintenant, si vous vouiez, nous ferons m tour dans 1a grande salle de L'Harmonie, u'un ensemble d'échoppes tendues de roug» décore _ très a gréableme nt. Voici d'abord pour Les artistes et pour ceux t celles qui ont le goût raffiné, un comptcar iiirigé par Mines La baronne van de Werva t die Schilde et la baronne Delbeke. Les objets les plus rares, les plus ravisants, étalés avec un art digne (l'un grand taiîagiite, y tentent le passant. Et puis, pour les gourmets, se dresse un aste rayon de pâtisseries, que l'on assiègd ttéralement grâce à la prévenance des nombreuses vendeuses, qui rivalisent d'empressaient à servir toutes leurs clientes, touiS îurs clients.. Ce rayon-, confié aux bons soins de Mme® 1 baronne _ douairière Osy de Zegwaart, reorges Lejeune et Xavier Montens, fait orès. A l'agréable succède l'utiile: sous la direc-on de Mme Robert vain de Werve, un es-ti.ni d'aimables débitantes offre à l'acheteur »ut ce c^ue la papeterie a inventé de fin, d« L'St-ingue; A coup sûr, ceux que I© sort tient exilé» 'Anvers vont bénir ce rayon qui leur vaudra 3 la part des amis qu'ils ont délaissés des .s de Lettres charmantes. Mines Paul Segers et Léon Van den Bosch ît assumé la direction du comptoir de» >jels religieux, de la maroquinerie et de» ntaisies. Tout le papier du rayon précédent ne suffis .it point à la simple énumération des mii->rs de bibelots, de «petites machines», de jolis riens », qui constitueront à travers les inées les plus gentils souvenirs d'un temps ni n'est plus. Et puis, voici de la «marchandise éphé-ère, niais non moitié recherchée: les fleur» ie les gracieuses collaboratrices de Mme» baronne Joseph Osy de Zegwaart et la m'tesse Ôgcr van dier ^ Straeten Ponthox Mtent en vente à des prix très abordables. En même temps que l'on se réjouit de voir r affaires marcher si bien, pour le plu» and bien des pauvres, l'on regrette de voir n aller jxir brins la beauté de l'étal, trè» istement arrangé. Mais le parfum des fleurs n'est point dura--. Aussi s'empresse-t-on d'aller iaire de uvellles emplettes au rayon de la parfume-dinigé par Mme Georges Cogels. On y uve les essences les plus rares, les extrait» mieux connus. £t ce n'est pas tout: les élégantes ne petir it résister a l'envie d'acheter un de ce» is éventails qui font sensation et le» neurs s'attardent devant les mei"veilles qui r sont offertes. -es porcelaines attirent comme toujour* visiteurs, de même que les articles en, ta4 anglais, vendus en quantité oar d'in-

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Dit item is een uitgave in de reeks La Métropole behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1914 tot 1918.

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