La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 23 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j96057dw9z/
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The Newspaper for Belglarss LA MÉTROPOLE ONE PENNY I CINQ CEHTIMEfc r imR" VIJF CEHT KB„: DIX CBHTIKS# PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Laae, W.C.2 — Teiepkoae : Holboro 212. )3 mois 9 sh. 6 mois 17 sh. 1 an 32 sh. i25*s ANNEE MARDI 23 AVRIL 1918 No. 113 LA GRANDE GUERRE I Calme sur le front [a victoire des belges lrc/>ArmcMi<*He navale dans l'Héligoland i yvjvvr* — — Lundi midi. 1»relation du " témoin oculaire " belge et Lrhes des correspondants de guerre an-! particulièrement celle de M. Philip L ue publie la Daily Chronicle de ce ma-cermettent enfin de se faire une idée claire Allant succès remporté le 17 avril par nos «Allemands avaient préparé avec soin attaque en force sur tout le front Kippe-«emarck, Ils avaient mis en ligne à cet trois régiments de la première division de ,-ehr, qui tiennent d'habitude le secteur ms entre le chemin de fer Ypres-Staden et )e plus deux régiments de la sixième di-on bavaroise envoyés de Dixmude, enfin le juièine régiment de fusiliers marins de la ième division navale (Matrosen Regu I]emprunté aux défenses de la côte, h documents et des cartes saisis sur des jers prisonniers ont révélé l'importance l'ennemi attachait à cette opération. Prête depuis le 11 avril, elle devait emporter [tkem, Luvghem, Asschoop, Langewaade, schoote et atteindre la canal de l'Yser à iest d'Ypres, dans la direction de Popenn-1 Le but, disent les ordres allemands, était iKilopper la gauche des Alliés en retraite, file d'attaquer au nord de Bailleid. )n sait déjà combien les prévisions allemande!» été déçues en ce qui concerne la relie de nos alliés. Quant à 1 attaque sur le il belge, elle aboutit à un fiasco complet, (prisonniers dénombrés par nos troupes tiju nombre de 716. Un canon de 77, que Allemands avaient rapidement poussé dans Je nos avant-postes enlevé lors du premier c, resta entre nos mains, ainsi que deux Mines et 42 mitrailleuses. e 17 au soir, la ligne belge était complète-it rétablie et la contre-attaque allemande oncée par un officier prisonnier comme de-t se produire à 17 heures, ne put être dé-ichée.''après les correspondants anglais l'effet de laque massive des Allemands fut de péné-[dans les lignes belges sur un point situé sdeHoekske, au sud-çst de Merckem, le (s principal de leur pression étant dirigé le g de la route de Bixschoote . Mâis les Bel-parèrent le coup avec une habileté consom-t- Ils lancèrent rapidement une contre-atta-! appuyée sur Luvghem, de telle sorte que inemi fut refoulé sur un véritable maréca-oùses hommes s'enfoncèrent jusqu'au cou isl'eau glacial. Les Allemands, selon l'ex-ssion des correspondants anglais, furent tralement pris au piège et il ne leur resta !®re ressource que de se rendre ! ks correspondants anglais rendent le plus ^hommage à la bravoure de nos troupes. Ramasse allemande, dit M. Philip Gibbs, lit considérable et elle espérait surprendre [annihiler la résistance belge par son poids lar la rapidité de son attaque. Les Belges [attendaient, établis dans ces champs maré-pxqu'ils ont tenus contre l'ennemi depuis F ans et demi, toujours bombardés, tou-r payant un lourd tribut de morts et de Isés et ne recevant guère de gloire ou de Puissance à cause des grandes batailles Rurs, mais patients et tenaces, tels que je [connus sur l'Yser dans ce premier et terri-Ihiver de la guerre, où leur petite armée ré-pPre se battit à mort. il Oléine av ant la bataille de mercredi der-'< 'es fusiliers marins allemands, les trou-,saxonnes et le landwehr souffrirent mille fsres et perdirent de nombreux hommes. Ils Ment établis deux nuits auparavant dans ,™amps plats et humides où ils gelèrent r 'a canonnade belge. Ils n'étaient guère ftenus par leur artillerie et les Saxons et les (F'nsallemands faits prisonniers par les Bel-jurent violemment parce que, en dépit de Mnattendait d'eux qu'ils perçassent, ■"s leur bravoure et les misères qu'ils i'e»t endurées ne les ont pas empêchés 'f battus à plate couture par nos admira-soldats.'"vci furent merveilleux. Le " témoin L ' belge en cite des exemples typi- rOU le feu de contre-batterie des gros cali-_ ennemis, nos artilleurs exécutèrent leur " un entrain admirable et une précision î "ère. Les observateurs d'artillerie ont d'une hardiesse incomparable, sous L?.1 nte canonnade, pour continuer d'ac-1 eur mission. On cite le cas de deux Jr |'UX| Qui, cernés par les Allemands dans 1° ^rvatoire, se frayèrent un chemin à L J es rangs ennemis, tuant plusieurs Bo-P remepant huit prisonniers. 'fcn ',nter'e. a été tout simplement splendi-a résistance opposée au choc d'un as saillant très supérieur en nombre et merveilleuse d'entrain et d'élan dans la contre-atta-que immédiatement déclenchée. Un lieutenant fut ramené vers l'arrière, l'épaule fracassée, avec les larmes aux yeux en parlant de la conduite admirable de ses hommes. A Aschhoop, la garnison du poste, sous les ordres du capitaine, dépassée dès 8 h. 30 par les premières vagues allemandes, cernée et violemment attaquée jusqu'à 14 heures, s'est maintenue inébranlablement sur sa position. Quand notre contre-attaque vint la délivrer et capturer de nombreux Allemands, un fusilier-mitrailleur, voyant l'ennemi reculer, sauta sur le parapet de la tranchée pour mieux assurer la précision de son tir. Nos troupes de réserve se sont précipitées au feu en chantant. Insouciants des rafales de projectiles ennemis, les hommes brandissaient leurs casques pour saluer nos avions qui, volant à 25 ou 30 mètres de hauteur, mitraillaient les Allemands tapis dans leurs tranchées et dans les fossés qui bordent les routes. Les appareils sont rentrés criblés de balles. Nos aviateurs volaient si bas qu'ils étaient frappés au visage par les mottes de terre que projetait l'explosion des obus. L'enthousiasme des troupes belges fut indescriptible. En passant devant le poste de l'état-major d'une des deux divisions belges engagées dans ce combat, elles acclamaient leur général, idole de ses hommes : " Vive notre Jacques !" L'enthousiasme n'était pas moindre dans les cantonnements traversés par les prisonniers allemands, que conduisaient, par groupe de 100 ou 150, des escortes de cavaliers carabine au poing. "Les prisonniers, dit M. Philip Gibbs, tremblaient pendant qu'on les ramenait à travers les bourgades situées derrière les lignes, et les femmes belges, se rappelant bien des choses, élevèrent un cri lorsque ces hommes passèrent. C'est pas un cri agréable à entendre. Je l'entendis une fois en France, au moment où un officier allemand passait parmi son escorte. C'est un cri qui me fit frémir. Mais il y a de la joie parmi les troupes belges, car elles avaient attendu longtemps leur chance de frapper leur coup, et elles y ont réussi." Il est caractéristique de noter qu'aucun des correspondants anglais ne songe à la part qu'a prise à ce succès notre excellent corps d'officiers, dont la science de la guerre ne doit pas être sous-estimée... Les Belges remportèrent vendredi- un nouveau succès dans la région de Nieuport. Après un violent bombardement un fort détachement de troupes de choc et de fusiliers marins s'élancèrent à l'attaque des avant-postes belges au sud et au nord du canal de Passchen-daele-Groot Beverdyck. Par une contre attaque immédiate les carabiniers avaient complètement rétabli la situation avant 9 heures. L'ennemi abandonna de nombreux cadavres sur le terrain et nous laissa 15 prisonniers, y compris un adjudant et deux sous-officiers. La situation militaire est inchangée et peut-être considérée comme provisoirement stabilisée. Après un mois de durs combats les Allemands sont contenus sur tout le front d'attaque, et depuis jeudi dernier, après leur défaite sanglante entre Givenchv et la Lys, il n'y a plus eu que des combats de caractère local. Vendredi, lès troupes de la première division ont, par une vigoureuse contre-attaque, regagné des portions de tranchées avancées à Gi-venchy et à Festhubert ; samedi et dimanche, les Anglais expulsèrent les Allemands de postes avancés dans le secteur de Robêcq, leur capturant des prisonniers avec des mitrailleuses ; samedi soir, les Allemands s'avancèrent dans le secteur de Brezenberg (nord-est d'Ypres) mais furent repoussés en désordre par l'artillerie. Des escarmouches ont eu lieu à l'avantage des Anglais dans la vallée de la Scarpe, à l'est d'Arras. D'après les correspondants de guerre, les Allemands n'abandonneront probablement pas-leurs tentatives contre le mont Kemmel, mais les Anglais sont maintenant renforcés par des troupes françaises dans ce secteur important. Vendredi, les Américains établis au nord-ouest de Toul ont été attaqués avec violence sur un front d'un kilomètre et demi. Ils perdirent le village de Seicheprev, mais le reprirent et infligèrent de fortes pertes à l'ennemi. Les Allemands prétendent avoir capturé 183 prisonniers américains, dont cinq officiers, avec 25 mitrailleuses. Samedi, une rencontre a eu lieu dans la baie d'Héligoland entre navires légers anglais et allemands. Un contre-torpilleur allemand a été touché à longue portée. Les Allemands avec les Ukrainiens ont commencé l'invasion de la Crimée. Les hommages britanniques à l'armée beige Sir Douglas Haig vient d'adresser les félicitations suivantes au général Gillain, le nouveau chef d'état-major de l'armée belge : Veuillez recevoir mes remerciements les plus sincères pour votre télégramme et mes félicitations les plus chaleureuses pour le succès remporté mercredi par les troupes belges et le courage et l'énergie avec lequel elles ont maintenu leurs positions. De son côté, le général Plumer adressa au chef de l'état-major belge, le télégramme suivant : Veuillez accepter mes plus vives félicitations pour l'éclatant succès remporté par vos troupes. La deuxième armée britannique vous est très reconnaissante pour l'assistance prêtée par l'armée belge avec laquelle nous avons travaillé en si étroite coopération depuis longtemps. PLUMER. o o Un démenti A l'occasion des dispositions prises par les armées alliées en France pour réaliser le commandement unique, certains journaux ont annoncé que le roi Albert confierait le commandement de l'armée de campagne belge au général De Ceuninck, qui résignerait ses fonctions de ministre de la Guerre. De source belge autorisée, on dément formellement cette information. o o La famine en Belgique Nos compatriotes manquent de pain Washington, 21 avril.— On apprend que trois millions de boisseaux de blé ont été expédiés, en toute hâte, pour venir en aide aux Belges, avant même que les envois aux Alliés. Les cablogrammes officiels déclarent que les Belges sont affamés et manquent de pain. Dans l'hypothèse que tous les chargements en destination de la Belgique arrivent à bon port, les Belges n'en sont pas moins en présence d'une famine de pain qlui durera trois semaines.— Exchange.o o La question d'Irlande Après les catholiques canadiens voici les catholiques d'Irlande qui s'élèvent contre la conscription. La nouvelle du dépôt du bill a soulevé toute l'Irlande catholique. Aux messes du dimanche, les prêtres convoquèrent les fidèles à aller signer le covenant contre la conscription qui a été rédigée par les évêques à Maynooth, vendredi dernier, et adoptée par tous les chefs politiques, Sinn Feins compris. L'engagement dénie au gouvernement britannique le droit d'imposer la conscription obligatoire et celui qui le signe s'engage solennellement à résister à la conscription par les moyens les plus efficaces.Samedi, les députés irlandais ont décidé de ne plus siéger à Westminster pendant la présente crise et de rester en Irlande. Eux aussi s'engagèrent à la ré-sistanoe, protestant contre la conscription brutalement imposée. Une grève d'un jour a eu lieu. A cette résolution prise hier, le lord-maire de Dublin a ajouté celle de présenter au président Wiïson une demande tendant à ce que l'Irlande soit maîtresse de ses destinées. Les autorités militaires ont fait saisir les armes et occupent les chemins de fer et les téléphones. o o Le bombardement de Paris L'Excelsior de Paris donne à la date du 21 avril, le nombre des victimes du bombardement de Paris qui est de 354, dont 118 tués et 236 blessés. Le journal fait observer que le bombardement de 1871 dura, du 5 au 27 janvier, soit 22 jours, et que le nombre dles victimes s'éleva à 454, dont 105 tués et 369 blessés. O O — Un incendie s'est déclaré à Graville près du Havre dans des baraquements belges édifiés près de l'emplacement de la poudrerie qui sauta en décembre 1915. LES RELATIONS ANGLO-BELGES ANVERS, L'ALLEMAGNE ET L'ANGLETERRE Voici le discours que M. Léon Dens, président de l'Union des armateurs, a prononcé vendredi soir au dîner offert à la délégation du Comité belge du commerce par Lord Inchcape, président de la Chambre de navigation. Hier et aujourd'hui matin nous avons examiné les meilleures mesures à prendre pour encourager le développement des relations commerciales entre l'Angleterre et la Belgique et cet après-midi a été consacré à l'examen de la question maritime. L'influence d'un pays sur l'autre est évidemment en proportion directe des relations commerciales entre eux. Quand nous parlons de l'Empire britannique et de la Belgique et quand nous considérons le commerce entre eux, l'attention est appelée tout de suite sur leurs intérêts maritimes respectifs, car ces intérêts* sont sans le moindre doute possible la base de tout trafic entre eux. Nous ne pouvons pas nous figurer des relations entre le Royaume-Uni, ses Dominions et colonies d'une part, la Belgique et ses colonies d'autre part, sans des relations maritimes fortes et même intimes. Quand nous parlons d'intérêts maritimes en Belgique, nos idées se reportent inévitablement vers Anvers qui n'est pas le seul port en Belgique, mais qui représente la presque totalité du trafic transocéanique. Puisque je parle d'Anvers, il serait peut-être intéressant de nous attarder quelques secondes au passé et de considérer quelle vérité il y avait dans l'opinion exprimée souvent qu'Anvers était un port allemand. La vérité est loin d'être ainsi. En fait, le pavillon anglais était le facteur le plus important dans le trafic maritime anversois, spécialement à l'importation. Il est exact que les intérêts allemands, que l'influence allemande augmentaient d'importance d'année en année avec une rapidité extraordinaire, mais, si ces intérêts étaient très considérables, on peut dire et on pourrait le prouver par des faits, que les Allemands étaient à Anvers pour leurs affaires personnelles, pour leurs intérêts propres, mais il n'y avait aucun lien de sympathie entre la population anversoise proprement dite et l'élément allemand. Si cette influence a augmenté aussi rapidement, qu'il me soit permis de dire franchement à nos amis anglais (et je voudrais ajouter à nos amis français quoique ceux-ci ne soient pas présents), que cela est dû partiellement si pas principalement, à leur propre attitude. En fait, à une certaine époque les pavillons français et anglais étaient les maîtres absolus au port d'Anvers, mais lentement et sûrement nous avons vu les Français diminuer leurs départs du port d'Anvers pour s'adonner presque exclusivement aux ports français et nous avons vu les lignes anglaises ne pas accroître leurs départs du- port d'Anvers, ni leurs intérêts dans le Commerce belge, en proportion du développement du trafic belge en général et du port d'Anvers en particulier. Déjà avant la guerre les armateurs belges avaient souvent essayé de combattre, et à plusieurs occasions victorieusement l'influence allemande.La flotte belge commençait à se développer et, si la guerre n'avait pas éclaté, nous serions maintenant en possession, si nous tenons compte de l'augmentation des dernières années, d'une flotte assez considérable. Ce développement a été malheureusement arrêté par la guerre et nous trouvons qu'aujourd'hui nous avons perdu à peu près les deux tiers di notre tonnage. Ce sera évidemment un des premiers et des principaux soucis des Belges de reconstituer aussi rapidement que possible leur flotte et de l'amener à un niveau tel qu'elle puisse contribuer effectivement aux exportations et aux importations de et vers la Belgique. On ne peut avoir de doute quant aux sentiments des Belges vis-à-vis de leurs ennemis et nous sommes sûrs que les sentiments de ceux qui sont restés en Belgique et qui sont maintenant depuis plus de trois ans sous la cruelle domination des Allemands, seront en faveur de toutes mesures et de toutes réglementations pour faire disparaître la menace de la domination commerciale allemande et la remplacer par le développement du commerce belge et allié. Le résultat de ce'sentiment sera que les intérêts maritimes anglais recevront dans les ports ainsi que dans les cercles commerciaux et industriels, l'accueil le plus chaud, et, comme conseiller communal de la ville d'Anvers, j'ose donner ici l'assurance que cette ville placera avec le plus grand plaisir toutes les facilités qu'elle possède à la disposition des compagnies de navigation alliées. Les agents maritimes d'Anvers et de tous les autres ports belges feront certainement tout ce qui est en leur pouvoir pour augmenter l'importance du trafic sous pavillon anglais et les armateurs belges contribueront de tout cœur à cet effort car ils verront dans leurs amis anglais ou alliés, non pas des concurrents, mais des collaborateurs amicaux avec qui ils travailleront à la reconstruction de l'industrie et du commerce belges. Ce que je désire surtout que nos amis anglais comprennent, c'est que s'ils veulent que les Allemands n'atteignent plus jamais au menaçant degré d'influence qu'ils avaient avant le guerre, ils auront à changer leurs méthodes et quand je parle de l'influence menaçante du commerce allemand en Belgique, je devrais également parler de cette influence menaçante non seulement dans notre pays mais encore dans le trafic mondial et spécialement dans le trafic maritime dont, pour le continent d'Europe, Anvers est la clef. Je ne sais pas assez insister sur le fait que si nos amis anglais et alliés n'adoptent pas une attitude énergique pour l'établissement d'un trafic tant commercial que maritime en Belgique ils ne peuvent s'attendre à exercer dans ce pays l'influence qu'ils devraient y avoir, car il ne suffit pas d'avoir la sympathie d'un pays ou d'un peuple, vous devez, pour pouvoir exercer une influence réelle, avoir en fait des relations d'affaires importantes avec ce pays. Je vous demande de considérer pour un seul moment, que si vous ne prenez pas la position qui vous est offerte de tout cœur par notre peuple belge, ce qu'il adviendra de l'influence maritime anglaise sur le continent. Ceci est en effet une considération très sérieuse et je dirai vitale, mais nous savons maintenant, même d'une façon plus positive qu'avant la réunion de notre comité, que tel ne peut être le cas et que vous comprenez tous la situation aussi bien que nous la comprenons. A ce sujet, Lord Inchape vient de nous donner l'assurance formelle que vous comprenez pai faitement les mesures que vous devez prendre et que les intérêts maritimes anglais entendent organiser des relations considérables et régulières avec Anvers et les autres ports belges. Nous tous, nous sommes heureux de cette assurance. Je conclus donc avec une foi inébranlable dans l'avenir que nous verrons le communauté commerciale anglaise, et spécialement les armateurs anglais, travailler la main dans ta main avec la communauté commerciale belge, et plus spécialement les armateurs belges, pour restaurer Anvers dans sa pleine mesure de force et de prospérité, plaçant en même temps les intérêts commerciaux maritimes anglais en Belgique sur une base solide et à l'épreuve de toute attaque. Ceci est le sincère désir, je dirai le très ardent désir, non seulement des Belges id présents, mais de tous citoyens de la communauté.Une note du Vatican à propos du débat Czernin-Clemenceau Rome, 16 avrij.— L'Osservatore ro-mano publie le communiqué suivant : Quelques journaux italiens et étrangers, se reportant aux polémiques internationales de ces jours derniers, ont cru pouvoir supposer que des documents analogues à ceux qui ont donné lieu aux polémiques en question aient pu en quelque manière provoquer le message pontifical du 1er août 1917. Nous sommes autorisés à déclarer que cette supposition n'a pas l'ombre dun fondement. La note pontificale, comme nous le dîmes déjà en nos numéros des 19 et 20 août derniers, ne fut point écrite après avoir été concertée ou suggérée par l'une ou par l'autre des puissances belligérantes ou pour favoriser plus spécialement les intérêts de celle-ci ou de celle-là. Le Saint-Siège, dans sa proposition, ne fît que rappeler les points d'ordre général sur lesquels les chefs des principaux Etats belligérants sont plus ou moins d'accord, en reprenant lés déclarations publiques faites dans les Parlements ou par les hommes d'Etats des divers pays qui faisaient entrevoir la possibilité d'une discussion qui conduirait au but de la paix désirée.— Havas. o o Le Kaiser le veut... L'Ost Deutsche Rundschau de Vienne écrit en date du 14 avril : Un bruit vague est chuchoté par les rues — et il ne peut être répandu que par des méchants — prétendant que nous n'aurions pas l'intention d'attaquer l'Italie. Ces bruits ridicules sont démentis bruyamment par les dernières paroles de Guillaume: "Nous avons le devenir d'attaquer nos ennemis, sans égards, sur tous les fronts et de les battre." Il en sera certainement ainsi. La parole de l'empereur Guillaume nous en a donné la garantie. L'Arbeiter Zeitung, organe socialiste de Vienne, qui, dans un article précédent, ridiculise les manières de cabotin de Guillaume II, commente cette perle en ces termes : Ainsi l'Autriche-Hongrie a le devoir de faire une offensive parce que le Kaiser allemand le veut ainsi. Miais a-t-on pensé aux sacrifices sanglants qu'une semblable offensive nous coûterait?

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