La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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11 september 1918
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s.n. 1918, 11 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8k74t6g26w/
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The Newipaper for Belgfan» LA METROPOLE 10 pENm 3!HQ GSatSHr L, ?U» CÏST DIS CBEÏSHS! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Sureaux ; 43, Cktnesry Lue, W.C.2 — Téléphoné t Holborn 212. j' 3 mois 9 sfcf Abonnements » ^ 6 mois 17 «h, l b an 3a «ht Kg» ANNEE MERCREDI 11 SEPTEMBRE 1918 v Rtgittf*I M tht G. P. O. mt • Niwspmftr. No. 254 LA GRANDE GUERRE Les Français devant La Fère Berriere la ligne Hmdenburg Les bolchévistes enragés Mardi midi. L il fallait le prévoir, l'ennemi se maintenant dans l'abri de la ligne Hin-6 derrière laquelle il a retiré le gros troupes, sa retraite est plus lente bose de plus de facilités pour retarder t des Alliés. On peut croire que, tout issur la partie du front comprise entre et Reims, la guerre de mouvement a irement cessé et que tout progrès ulté-5 Franco-Britanniques dans ce grand sera lent. jt cependant encore obtenu hier quel-antages. A l'aube des détachements de anglaises et néo-zélandaises attaquè-tnlevèrent les positions allemandes sur in élevé compris entre Peizière et le lavrincourt et qui surplombe à cet en-ligne Hindenburg. un vif combat, au cours duquel une ntre-attaque hostile fut repoussée avec ics Britanniques occupèrent leurs an-tranchées de mars dernier sur la crête «t Gougeaucourt et capturèrent le bois 1e nom. a gauche de l'attaque principale, les progressèrent dans la partie est du lavrincourt. L'artillerie a été de nou-tive sur la route Arras-Cambrai et i secteurs d'Ypres et du canal de La ce qui indique que les Allemands ont rs canons en position sur leurs nou-mplacements.rançais ont également progressé enco-çon avantageuse. Au nord de la Som-mt occupé Etreillers, Roupy et la fer-ji Motte. Leurs éléments avancés ont le canal de Crozat devant Liez et entre villages, dont celui de Clastres, au cette ligne d'eau. Ils ont occupé les -dominantes des côtes 103 et 117. \u l'Oise ils ont capturé le fort de Liez dde la rivière la briqueterie et la gare lis. Enfin malgré deux fortes contre-allemandes effectuées par rien moins | régiments allemands différents, nos t étendu leurs positions au nord de et dans le secteur Aisne-Vesle vers . L'occupation de La Fère est immi- j aux bulletins de victoires de ces der-irs font galoper beaucoup d'imagina avant des armées alliées. Les états-int pris soin ces jours-ci de faire rap-public qu'il ne doit pas perdre de vue enses difficultés à vaincre et la force dont dispose encore l'ennemi. d'autant plus sage que derrière la ndenburg l'armée allemande dispose s plusieurs autres lignes très solides, fil Parisien en fait cette intéressant; on : ositions sont tracées, amorcées. El-tituent un ensemble de fortifications >les sur lesquelles se feraient tuer les impériales pour permettre d'as-1 Kaiser une paix honorable. Les révues pour un tel repli par le quar-fral allemand partent comme mainte Nieuportj passent devant t usquement, vont rejoindre la Meuse res, Charleville, la suivent jusqu'à -Meuse et vont se raccorder dire 'tell front actuel à Pont-à-Mousson ; 'Wel se trouverait ainsi complète-'®ré. Le nouveau front aurait m-iris ttnts kilomètres et, presque rertili-ai' glus facile à défendre avec des réduits. Iles lignes n'existent pas seulement Mgination de l'état-major allemand : stent en fait et consistent en orgttni->°tt terminées, soit en voies d'exccu-n particulier, le centre de cette posi-r lequel nos ennemis se proposent ;r une résistance désespérée et qui à l'ouest sur Mézières et à l'est S'on de Metz, est constitué et n'a °ln que d'être renforcé. Si les tran-e sont pas continues, elles son>. ce-®ia jalonnées par des centres de ! " tels que des villages organisés. Première ligne de défense a été pré-lr les hauteurs qui se trouvent entre 1 ®t la Chiers, puis entre l'Othain oison. Elle court au voisinage des d fré-le-Sec, Rupt-sur-Otha.in, Bil-argiennes, Senon, Amel, Etpin, • Jonville, la Chaussée, Saint-Juiien-*'t se raccorde au front ancien, au 1n'--à-Mousson. ^ autres lignes renforcent en arrière frn'ere position ; l'une est jalonnée centres de Spincourt, Piennes, Nor-c, Anoux; l'autre est établie sur les ~ u sud de ia chiers et passe près Longuyon et Pierrepont. Ces lignes viennent s'appuyer sur les avancées de l'ensemble fortifié constitué par les places de Thionville et de Metz, qui sont protégés à l'ouest, particulièrement, par de nombreux et importants travaux défensifs tracés sur un front passant par Anoux, Lu-bey, Ozerailles, Conflans, Mars-lâ-'Iou , Chambley et Saint-Julien-les-Gorzé, et qui englobent complètement le bassin de Briey L'état-major allemand a donc prévu que si une grande réduction du front et un i*-pli de ses forces s'imposaient à lui, i! se servirait de la "Feste", Metz, Thionville, comme pivot et viendrait s'établir sur la Meuse, avec, comme principale ligne de résistance, les hauteurs courant d'Iré-le-Sec à Saint-Julien. Ces positions épouseraient ainsi la forme même de la frontière, tout en restant sur le territoire français. Le seul fait qu'il ait songé à ce repli éventuel et qu'il l'ait proposé est le plus sûr iémoi. gnage de la victoire des Alliés et de l'inquiétude de l'ennemi. On télégraphie officiellement du quartier général tchèque à Karbine que les Bolchévistes ont été battus, que des communications directes ont été établies le 3 septembre entre Karbine et le colonel Gaida à Oloviannaya et que le Dr. Gisa, représentant des Tchèques à Karbine, est parti le 4 pour conférer avec Gaida. Varkna Udinsk et Chita (sur la rive est du lac Baïkal) ont été occupés par les Tchèques et les Bolchévistes de Troizkovavsk, près de Kiakhta, pris entre deux feux, se sont rendus. Il se confirme donc que les Tchèques, unis aux alliés, disposent de tout le transsibérien, que la Sibérie occndentale est ouverte à la pénétration des éléments russes loyaux et que les Allemands avec leurs instruments les Soviétistes sont directement menacés par l'ouest. Est-ce pour cette raison que les rouges sont pris d'une furie de meurtre? Leur presse retentit d'appels sanguinaires et ce sont les " bourgeois " qui paient pour les attentats des socialistes de gauche ! La situation est si grave que les neutres, pourtant difficiles à émouvoir, se sont mis en mouvement et ont fait à Moscou des représentations énergiques contre les arrestations et les exécutions en masse. Tchitchérine a fait savoir à l'Angleterre qu'il est prêt à effectuer un échange des agents diplomatiques si les puissances neutres garantissent qu'un sauf conduit sera accordé aux agents bolchévistes en Angleterre et que leurs bagages ne seront pas inspectés. Un télégramme officieux de Berlin avoue de mauvaise grâce l'exactitude de la liste de tjo sous-marins coulés publiée par l'Amirauté britannique. Il ajoute que ces pertes s'expliquent par l'activité de la guerre sous-marine et qu'elles n'auraient d'importance que si elles n'étaient pas couvertes par de nouvelles constructions.♦ Le cardinal Bourne et le pacifisme Le cardinal Bourne, archevêque de West minster, a béni dimanche un mémorial aux morts et combattants de la paroisse de No-tre-Dame des Victoires, à North Kensing-ton (Londres). Le prince de l'Eglise a prononcé à cette occasion les paroles suivantes qui méritant d'être soulignées : Ne vous laissez pas dévoyer par quelques-unes des cholses pernicieuses qui somt quelquesfois dites et écrites actuellement au sujet de la paix. On nous dit souvent que la paix est la plus grande bénédiction que Dieu puiise mous accorder, mais cela n'est pas vrai, à moins que la paix ne soit établie sur la justice. Ne vous laissez pas séduire par des formules telles que "ni indemnités, ni annexions", parce que la justice peut exiger des indemnités et des annexions, et qu'obtenir la paix sans la justice est obtenir une paix qui ne serait pas durable et qu'il ne vaudrait rien d'avoir. Ce sont là de justes et fortes paroles que les catholiques belges se réjouiront de voir prononcées par un membre du Consistoire. ♦ — A la suite de la grève des omnibus et < des agents de police, les pompiers, les postiers, les cheminots, les gardiens de prison s'agitent à leur tour pour obtenir des augmentations de salaire ou la reconnaissance officielle de leurs syndicats. Les 300.000 cotonniers du Lancashire menacent d'abandonner le travail samedi. Brillant succès belge Importantes positions capturées 150 prisonniers, 14 mitrailleuses Le Havre, 9 septembre.— Communiqué officiel belge. Durant la nuit du 8 au 9, nos troupes, grâce à de vigoureuses attaques étendirent les succès obtenus le 26 août dernier et que l'ennemi tenta vainement d'anéantir. Des deux côtés de la route dé -Streenstraete à Dixmude sur un front d'environ 2.000 mètres, nos troupes, a-près une courte préparation d'artillerie, pénétrèrent dans la première ligne ennemie.La profondeur du terrain conquis représente plusi d'un kilomètre au nord de iKippe. Après un combat corps à corps* | ides plus acharnés, les défenseurs ennemis furent repoussés et amenés dans nos i dignes. Plus au sud, à l'ouest de Saint-Julien, inos détachements pénétrèrent, par surprise, à l'ouest de Saint-Julien, dans les premières positions ennemies sur un front de 2.500 mètres et une profondeur de 5 à 600 mètres. Nos hommes parvinrent à s'y établir après une lutte ardente. Ces nouveaux succès ont placé entre nos mains des positions particulièrement avantageuses. Grâce à ces opérations, nous avons fait 150 prisonniers; et nous nous sommes emparés de quatorze mitrailleuses et d'un nombreux matériel de trainchées. Nos pertes sont sans importance. Un détachement de reconnaissance s'est emparé d'une patrouille ennemie. ' * * * Il convient, nous semble-t-il, d'insister sur l'importance des deux brillantes opérations réussies par les nôtres. Disons tout de suite qu'elles n'ont rien de surprenant pour nous dans leurs résultats, car nous connaissons, nous sentons tout ce que peut faire notre belle armée. Mais il faut insister sur ce fait que l'action de celle-ci est limitée, que l'importance relative de ses succès ne peuit être attribuée à l'armée entière, mais à la faible partie qui, aux deux issues que lui laisse la formidable; barrière de l'Yser, lui permet de marcher en avant. Ces deux issues sont Nieuport et Dixmude. Et dans toutes les deux, les Bel • ges s'iavançant ont à se garer coinitre les attaques de flanc des Allemands retranchés derrière le fossé de l'Yser et qui y sont, tout comme nous, à l'abri d'une attaque de front. ♦ Les pangermanistes veuknt toujours dominer la Belgique Pour prendre acte, d'après l'organe conservateur Dresdener Nachrichten, que rite le Berliner Tageblatt du 27 août 1918, édition du soir, ces paroles prononcées au cours d'une réunion pangermaniste, à Meissen, par le général von Liebert, membre du parti conservateur à la Diète prussienne et président de la Ligue allemande contre la social-démocratie : Nous ne siavons que faire d'une paix d'entente qui entraînerait la ruine de notre peuple. Nouis devrons obtenir une indemnité de guerre suffisante; dans l'in- | térêt de notre avenir, nous devons conserver la Belgique militairement, écono- j miquement et politiquement sous notre domination. ♦ L'avi» du Kaiser De M. Arthur N. Davis, le dentiste américain dont le Times publie les mémoires, la significative anecdote suivante : Je dis au Kaiser (en 1916) l'opinion émise par quelques journaux américains, à savoir que si. Ford désirait réellement finir la guerre, tout ce qu'il aurait à faire était de payer à l'Allemagne 100 millions de dollars et de racheter la Belgique. "Cent millions de dollars!" répéta le Kaiser et, alors, après un moment de réflexion, comme s'il eut calculé mentalement : "Non, Davis, il coûtera beaucoup plus que cela pour ravoir la Belgique !" On voit que la théorie du gage belge n'est pas née en 1918... Le 21 juillet à Buenos-Ayres 650.000 francs pour les œuvres La fête nationale belge a été fêtée avec éclat à Buenos-Ayres par les cinq sociétés belges fondées là-bas. M. Mélot, ministre de Belgique, prononça à cette occasion un excellent discours où il loua fort l'intervention charitable du comité patriotique qui avait envoyé la veille 1a somme de 650.000 francs aux œuvres de soldats, aux prisonniers et aux déportés- Remerciant les souscripteurs, M. Mélot fit une mention spéciale de M. C. A. Tornquiist, de sa femme et de ses filles, qui, avec Mlles Elisabeth de Lantsheer- i re et Sofia Sara Madero, ont pu réunir 80.550 piastres. De leur côté, M. et Mme Aug. de Lant-sheere ont offert au Plaza Hôtel un grand dîner auquel assistaient le ministre de Belgique et Mme Mélot; le ministre de France, M. Jullemier; M. Stein, ministre de Russie; Mme Olive ira, M. César de Wilde, M. et Mme Welles, le capitaine et Mme Gibson, M. et Mme Carlos Alfred Tornquist, M. et Mme Manuel Laioez, etc. — ♦ Les Belges en Amérique Le 21 juillet à Moline Il existe, depuis une quarantaine d'années une colonie belge très prospère à Moline, ville située sur le Mississippi, dans l'Etat de l'Uli-nois, et qui fait face aux villes sœurs de Da-vonport, dans l'Iowa, et Rock-Island, dans l'Illinois. Plus de 20.000 Belges, presque tous originaires de la West-Flandre (des environs de Roulers, Courtrai, Thourout et des bords de l'Yser) se sont établis là, à diverses époques. On compte parmi eux de très nombreux fermiers, des employés, des négociants et même quelques directeurs de banques locales. Presque tous ces Flamands sont naturalisés citoyens américains et beaucoup de leurs fils combattent dans les rangs de l'armée américaine.Il y a, à Moline, un quartier de la ville, fort proprement tenu d'ailleurs, appelé " the Bel-gian quarter " ; il y a une église catholique, dont le curé est un ecclésiastique fort distingué, originaire de Moline, M. Ceulemans. La Belgian-American Alliance, qui forme une Fédéraltion des Sociétés belges des Etats-Unis du Central West, avait prié le ministre de eBlgique à Washington de venir présider les fêtes que les Belgo-Aménicains de Moline se proposaient de célébrer à la date du 21 juillet.La spontanéité et la cordialité de l'accueil qui fut accordé au ministre du Roi dès son arrivée à Moline prouvèrent la fidélité du souvenir que ces émigrés gardent de leur mère-patrie. Ils assistèrent tous ensemble à la grand-messe et au Te Deum célébrés dans l'église belge, puis à la tête d'un long cortège, composé de toutes les autorités de la ville de Moline, le ministre de Belgique fit le tour des principales rues occupées par ses compatriotes, où partout alternaient le drapeau tricolore et le drapeau étoilé. A l'issue de cette manifestation on se rendit au Parc de la ville où un lunch fut servi ; on présenta ensuite au ministre un nombre de belgo-amércains dont beaucoup étaient venus de fort loin, pour saluer le représentant du roi Albert et de son gouvernement.Une société chorale venue de Kawanee, et composée uniquement de West-Flamands, exécuta fort brillamment divers morceaux, entre autres Le Lion de Flandre, repris en choeur par l'assistance. Une fanfare, également composée de Belges, obtint un vif succès en jouant l'air national, belge, puis Où peut-on être mieti-x, qu'au sein de sa famille et des airs américains.Dans le courant de l'après-midi, le maire de la ville, M. Carlson, un Américain d'origine suédoise, vint, selon la coutume américaine, introduire les " speakers " qui se succédèrent j sur la plate-forme. M. Carlson fit un magni- ' fique éloge de la Belgique et de son Roi, auquel répondit le ministre de Belgique, qui fut très applaudi. 1 M. le consul Vermoren, de Chicago, se fit ! applaudir aussi dans une chaleureuse impro- ! visation et M. l'abbé Deville, qui précisément avait, depuis la guerre, amené à Moline quantité d'enfants échappés de la Belgique occupée, paya un tribut d'hommage à l'héroïsme de la population des provinces occupées et au courage de nos classes ouvrières. Il est très remarquable, comme l'a noté un témoin de ces émouvantes manifestations, que ces populations flamandes ont exprimé à diverses reprises leur indignation contre les menées des " activistes ". Ils considèrent ces de rniers non seulement comme des traîtres à la patrie belge, mais aussi comme des traîtres à la cause flamande elle-même. Les socialistes du Kaiser et la paix Une déclaration d'Ebert D'après une dépêche Reuter d'Amsterdam du 7 septembre, Herr Fritz Ebert réaffirme dans un article du Vorwœrts que les socialistes majoritaires 'allemands sont prêts à rencontrer les socialistes alliés pour discuter lies buts de guerre. Il écrit : Afin d'éviter des difficultés au sujet de certaines conditions préliminaires de la Conférence, nous allâmes jusqu'à faire remarquer à M. Troelstra que nous y accédions, même si le mémorandum de Stockholm du Comité hollando-scandinave devait être la Lase des négociations à la conférence internationale Nous eûmes, toutefois, à poser deux conditions.Maintenant, comme auparavant, nous nous déclarâmes en faveur de la restitution d'une Belgique indépendante, mais nous fîmes ressortir qu'un accord faisait toujours défaut au sujet des demandes du mémorandum neutre, qui vont loin au-delà de cela, et notre attitude (?). Nous déclarâmes en outre que nous devions adhérer à notre déclaration de Stockholm sur la question d'Alsaoe-Lorraine. Pour autant qu'on peut en juger d'après la traduction anglaise, plutôt con-fuise, de ce passage essentiel, les socialistes majoritaires allemands adhèrent au manifeste neutre de Stockholm, mais sur deux de ses points essentiels, ils se récusent toujours. Au sujet de la Belgique, leuns arguments nébuleux couvrent évidemment une demande de "garanties" conforme à la politique de Hertling. Au sujet de l'Alsace-Lorraine, c'est le non-possumus absolu. Dans ces conditions, tout accord est évidemment impassible. Il faudra de nouvelles défaites allemandes pour amener les socialistes du Kaiser au sens des réallités. ♦ Les traités additionnels de Brest-Litovsk Amsterdam, 7 septembre.— La Gazette générale de l'Allemagne du Nord (officielle) publie le texte des traités ger-mano-russes signés le 27 août. La clause III, relative aux territoires de la Russie septentrionale, dit : L'Allemagne garantit qu'aucune attaque d'aucune espèce ne sera faite sur territo're russe du côté finlandais, tandis que la Russie employera tous les moyens dont elle dispose, en défense de sa neutralité, pour expulser les forces de l'Entente des régions de la Russie du Nord. La clause au sujet de l'Esthonie, de ;a Livonie, de la Courlande et de la Lithua-nie dit : La Russie, prenant en considération la situation existant actuellement en Esthonie et en Livonie, renonce à sa souveraineté sur ces régions, comme à toute interventhn dans leurs affaires intérieures. Leur sort futur sera décidé d'accord avec leurs habitants.Au sujet de l'arrangement financier par lequel la Russie paie une indemnité de 6 milliards de marks, il est stipulé que la partie à payer en or est 245.564 kilogrammes d'or fin en cinq à-comp-tes. Deux milliards et demi seront réglés avant le 31 décembre 1918 à l'aide d'un emprunt contracté en Allemagne par le gouvernement russe et portant intérêt à 6 0/0 à partir du 1er janvier 1919. Une somme de un milliard est réservée pour un arrangement spécial, pour autant que son paiement ne soit pas repris, avec l'agrément de l'Allemagne, par l'Ukraine et lia Finlande dans leurs négociations avec la Russie au sujet des propriétés.— Reuter, * * * On le voit, c'est oe que le comte Hertling et le Reichstag appellent la paix sans annexions ni indemnités. Omi remarquera que les traités additionnels confirment le protectorat allemand siuir la Finlande. Mais ce qui constitue le bouquet, c'est que la Russie bolchevisite parjure au pacte de Londres devra, par tous les moyens, chercher à expulser les Alliés de la Mourmanie et d'Archangel, en défense de sa neutralité. Après la violation par l'Allemagne de la neutralité belge garantie par elle-même, c'est vraiment là le comble des combles.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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