La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 10 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pk06w97d2n/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY H ... CIHQ CEHTIMES I *a?FTnnr ■ VUF CENT ■ ®KEHT; DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: 212 Holborn. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 «h 23ME ANNEE SAMEDI 10 JUIN 1916 No. 161 W LA GRANDE GUERRE I la campagne de galicie I LES RUSSES A LUTSK I NOUVELLE CRISE HELLENIQUE I Les Russes font décidément un merveilleux effort et chaque communiqué de Pe-■Lrade nous apporte la nouvelle de tveaux triomphes. Le dernier résumé ■excellemment la situation en _ disant : K Lts résultats des combats qui se sont Béroulés en Volhynie du 4 au 7 juin ■permettent déjà de considérer les suc- ■ obtenus comme une importance vic-■oire pour nos troupes, couronnée par Rn coup destructeur dans le front forti- ■ Mardi, les troupes du général Brusi- ■ développant leur offensive dans la ■irèction de Rovno et de Kovel, et sui-Kant de près la retraite ennemie, ont en-■vahi et capturé le district de Lutsk (ou ■Luck) et occupé la ville forteresse^ de ■volhynie qui, avant l'invasion autrichien-■îe, constituait un point d'appui des lignes Hléfensives russes avancées et qui, de-Kuis cette invasion, était, avec Dubno, ■la barrière extrême couvrant Lemberg. ■La prise de Lutsk peut donc être consi-■dérée à juste titre comme une menace ^Stratégique contre la capitale de la Ga- ■ Ce qui est peut-être plus important ■que la prise de Lutsk et des 58 officiers ■des 11.000 soldats, des canons, des mi-Railleuses; et de la grande quantité de ■matériel de guerre capturé, c'est le fait ■que les Russes, non seulement ont saisi ■es principales têtes de pont autrichien-■nes sur la Styr et l'Ikva, qui couvrent ■du nord au sud la frontière galicienne ■au delà de Lutsk et de Dubno, mais ■qu'ils ont traversé ces rivières et pour-■suivent leur offensive. Plus au sud, au ■delà de Tarnopol et, par conséquent, en ■territoire autrichien, les choses vont plus ■lentement, mais de ce côté nos alliés ont ■tnlevé de fortes positions ennemies et ■sont maintenant très près de la ligne de lia Strypa dont le forcement doit leur ou-■vrir la route d'Halich, de Stanislau, et, ^■près la traversée du Dniester, des Car- ■ Même si, contrairement à toute atten-■eles Russes s'arrêtaient en si beau che-■min les résultats de leur offensive n en ■seraient pas moins déjà considérables, ■le chiffre de prisonniers capturés ne représente en effet qu'une faible partie des Bertes totales que les Autrichiens doi-■rait avoir éprouvées, non seulement au ■*>urs de leur retraite, mais aussi et sur-■out pendant la destruction de leurs lignes ■défensives, et, dans certains milieux, on ■'s estime à rien moins que deux cent ■nulle hommes. ■ Les jounaux allemands essayeront, ■c'est certain, de calmer leurs lecteurs en ■rappelant les souvenirs de i9I5> l''n" Bpsion imminente de la plaine hongroise ■'ut brisée par la contreoffensive austro-■sllemande et suivie de la conquête de la ■jologne; mais ils ne dissimuleront pas ■Hait que l'armée russe s'est reconsti-■née et qu'elle revient à la charge avec ■autant de vigueur que l'an dernier. En ■outre, les Allemands intelligents — il y ■en a encore quelques-uns ! — ne manqueront pas de se dire que la situation ■u point de vue du matériel humain a ■considérablement empiré pour les Cen-H aux> tandis que la Russie dispose de ■^erves inépuisables, et que la destruc- ■ 10n des puissantes redoutes autrichien-■''" en Volhynie démontre à suffisance ■^ les armées moscovites ne manquent ■®te fois ni d'artillerie lourde ni de mu- ■ Jt'ons, dont elles étaient à court l'an der-■'" Le seul danger, c'est que les Rus-■! se soient un peu pressés de se mettre ■ campagne et que leurs réserves de ca- ■ ^ de gros calibre et de munitions ne pas telles qu'elles puissent leur per-■^ re de soutenir leur effort en présentant Une " P^la'anS'e " allemande exécu-■erieUne Pu'lssante concentration d'artil- Irer ip"116 essayera naturellement de pa-■fâclia c'11' v'ent de lui être porté en ■'Pom" •/ arr®ter Par l'envoi de renforts ■tn i,n^r' s u.n recul qui tend à dégénérer ^Bïiiers^ rPfra'te cinq armées. Les pre- r orts arriveront sans doute du groupe du prince Léopold-Eugène en Polisie, puis du groupe de Bessarabie, où les positions de l'ennemi sont très fortes. On ne croit pas cependant à Pétrograde que von Linsinger pourra recevoir de ce côté plus de cinq divisions et par conséquent que les Autrichiens devront retirer des troupes de leur front italien. Cette hypothèse paraît confirmée par l'inactivité de von Hindenburg sur la partie nord du front oriental, où les Al-mands n'ont effectué jusqu'à présent aucune diversion sérieuse malgré le danger que présenterait leur position s'ils devaient être enflanqués du sud par une avance russe considérable. Il est probable que le " sauveur " de la Prusse orientale doit regretter amèrement aujourd'hui les divisions qu'il s'est laissé enlever pour servir de chair à canon dans la fournaise des Hauts de Meuse. Dans les cercles bien informés on croit que.les Allemands ne peuvent rien tenter de sérieux contre Riga tant que la situation devant Verdun ne se sera pas éclaircie. Et cette dernière reste bonne, malgré tout. La perte de Vaux est évidemment sensible, en ce qu'elle prive les Français d'un poste d'observation extrêmement avantageux sur la plaine de la Woevre, mais on fait ressortir, non sans raison semble—il, que le fort n'est que l'angle nord-est d'une position dont la clef est le fort de Souville, qui domine le premier de 344 mctres et constitue réellement le bastion essentiel du camp retranché sur la rive droite de la Meuse. Le ligne de défense principale française est formée maintenant par les forts de Tavannes et de Souville et par la position de Froideterre; elle ne se trouve, il est vrai, qu'à moins de cinq kilomètres de la citadelle, mais elle est considérée comme extrêmement forte, et c'est probablement en vue d'attaquer cette ligne que les Allemands ont porté maintenant leur effort principal au nord de cette ligne à la ferme de Thiaumont, parce que, de ce côté, ils ont un accès continu au plateau dominé par Froideterre (385 mètres). C'est donc de ce côté qu'il faut s'attendre à de nouveaux assauts. Comme le fait remarquer le Times, le succès de la résistance française est déterminé pour une large part par la production des arsenaux alliés qui n'atteindra ou ne dépassera que cet été ou cet automne le volume dé la production austro-allemande, surtout en ce qui concerne les gros calibres. Les Allemands ne tirent plus actuellement par " batteries", mais par " parcs ". Malgré cela, Vaux a résisté trois mois. Pour peu que les canons " donnent Souville ne sera jamais pris, Verdun restera français et Metz n'aura qu'à bien se tenir, l'an prochain.Il est évident que, si l'avance russe s'étend à la Bessarabie, les effectifs considérables rassemblés par les Anglo-Français à Salonique et renforcés récemment par l'armée serbe reconstituée ne resteront pas inactifs. C'est ce qu'ont très bien compris les Bulgares en envahissant la Macédoine orientale grecque avec la complicité du roi et du gouvernement d'Athènes. Il est non moins évident que dans ces conditions les Alliés ne peuvent se laisser faire et qu'ayant organisé à leurs frais la défense de Salonique, ils ne sauraient laisser impunément les Grecs faire présent de forts grecs à leurs ennemis. Aussi ont-ils été obligé de donner un nouvel avertissement à M. Skoloudis en organisant, comme en novembre dernier, une espèce de " blocus pacifique " des ports hellènes et en limitant les très profitables opérations des armateurs " neutres " du Pirée. A cause de la rigoureuse censure qui opère à Athènes, on ne sait rien de la situation réelle. Le bruit court cependant que la Grèce démobiliserait. On peut espérer que les mesures des Alliés rappelleront au roi Constantin que s'il est vrai qu'il a un beau-frère allemand, il existe aussi une chose qu'on appelle la maîtrise des mers. A Poecasion de la fête de Pentecôte, la METROPOLE ne paraîtra pas lundi matin. L'affaire Prum Nous trouvons dans le Tijd du 31 mai cette correspondance de Luxembourg : Cette semaine devaient se poursuivre devant le tribunal civil de Diekirch, les débats dans le procès Erzberger-Prum. M. Erzberger cependant écrivit au juge qu'il désirait formellement retirer sa plainte à charge de M. Prum et qu'il était prêt à prendre à son compte les frais occasionnés jusqu'ici par le procès. Le tribunal décida qu'il accéderait à cette demande et le sensationnel incident Erzberger-Prum peut donc être considéré comme clos. Si je suis bien informé la décision de M. Erzberger doit être attribuée aussi bien à l'influence exercée sur lui par une haute personnalité ecclésiastique qu'au fait que l'on a reconnu que, lors de l'invasion allemande en Belgique, des soldats allemands ont commis certains excès au sujet desquels le procès ferait naître de nouvelles controverses. On connaît trop le Herr Erzberger pour qu'on puisse se tromper sur les motifs qui l'amènent à retirer sa plainte contre le vaillant bourgmestre de Clervaux. Ce n'est pas la générosité qui l'inspire, mais la crainte. Le but qu'il se proposait est atteint, puisque M. Prum est en prison, condamné au mépris de toute justice sur des poursuites directes de l'autorité allemande. Si Erzberger évite de nouveaux débats, c'est bien qu'il redoute, comme le laisse entendre le correspondant du Tijd, la lumière qu'ils pourraient jeter sur les crimes commis en Belgique par les troupes allemandes. Sa dérobade vient s'ajouter à toutes celles qui ont accueilli les propositions d'enquête des évêques belges et des autres accusateurs de l'Allemagne. Un souvenir de la "bataille de Virton Le bureau papal d'informations de la secrétairie d'Etat, écrit-on de Rome, vient d'entrer en possession d'un document précieux pour l'histoire de la guerre présente. Le bureau avait appris par des grands blessés, après leur échange, que les religieuses carmélites de Virton, en collaboration avec le curé-doyen de la ville, du recteur du couvent et d'un laïque, M. Mar-loye, professeur au gymnase d'Arlon, avaient rédigé une liste d'un grand nombre de soldats tombés lors de la première grande bataille livrée sur territoire franco-belge.En ce temps, les religieuses carmélites avaient enseveli un grand nombre de corps français et soigné un certain nombre de blessés. Les noms et les régiments de la plupart des morts de Virton et environs ont été annotés par ces personnes et, par suite de l'étendue du champ de bataille, ont été répartis selon les cantons de la province frontière. Par l'intermédiaire de la nonciature papale à Bruxelles, le bureau du Vatican est entré en possession de cette liste. Cel-le-ci a aussitôt été copiée et un exemplaire a été envoyé aux " Missions catholiques suisses " de Fribourg, un autre fut envoyé au bureau parisien des " Nouvelles du soldat " organisé à Paris sous les auspices de S. E. le cardinal Amette. Les listes portent les noms d'environ cinq mille soldats français. La plus grande est ornée des armoiries de Mgr Heylen, évêque de Namur, et porte les vers suivants : Vous qui lirez ces noms, allez dire à la France Qu'ici dorment ses fils, morts pour son drapeau ; Qu'ils ont gardé l'honneur et sauvé l'espérance Et que des cœurs amis veillent sur leurs tom- [beaux. Le tunnel sous la Manche La guerre aura fait faire un grand pas à l'idée de la construction d'un tunnel sous la Manche. Le ministre des travaux publics anglais a fait d'intéressantes déclarations à ce propos : " L'alliance avec la France ", a-t-il dit, " a supprimé toute crainte d'invasion. D'autre part, la guerre sous-marine nous a fait comprendre à tous combien notre ravitaillement eût été facile si nous avions possédé un chemin de fer avec la France. Il eût été aisé également de transporter nos troupes en France. " Il a ajouté qu'un tunnel sera la garantie la meilleure, la plus complète contre la famine. Les frais du tunnel sont évalués à 400 millions de francs et la durée de construction à trois ou quatre ans. LES BELGES DANS L'ARMEE ALLEMANDE PROTESTATION DU GOUVERNEMENT BELGE Le gouvernement belge vient de transmettre par la voie diplomatique à tous les gouvernements alliés et neutres la protestation suivante : Le Gouvernement du Roi a protesté à diverses reprises contre les violations du droit des gens dont les armées et les autorités allemandes se sont rendues coupables en Belgique. Le Gouvernement allemand se prépare maintenant à accomplir un acte par-culièrement injustifiable : il a résolu de forcer un certain nombre de citoyens belges à prendre les armes contre leur propre patrie. Cette violence fut de tout temps regardée comme une des plus graves qui puissent se commettre contre un peuple, parce qu'elle atteint la conscience même des malheureux qui en sont victimes. Le Règlement concernant les Lois et Coutumes de la Guerre sur Terre annexé à la IVme convention de la Haye (1907) l'interdit formellement en ces termes (article 23, dernier paragraphe) : Il est également interdit à un belligérant de forcer les nationaux de la partie adverse à prendre part aux opérations de guerre dirigées contre leur pays, même dans le cas où ils auraient été à son service avant le commencement de la guerre. Dès le mois de février dernier, le Gouvernement du Roi fut averti que les autorités allemandes prétendaient incorporer les Belges en âge de porter les armes, résidant depuis un certain temps sur le territoire de l'Empire. Un grand nombre d'incorporations eurent lieu en effet dans le courant du mois de mars. Aux réclamations que l'ambassade d'Espagne à Berlin formula spontanément et qu'elle ne cessa de renouveler dans la suite, l'Office impérial des Affaires Etrangères répliqua qu'il se bornait à appliquer l'art 17, § 8, du Code civil, en vertu duquel perdent leur nationalité les sujets Belges qui s'établissent à l'étranger sans esprit de retour : il se croyait donc, disait-il, en droit d'incorporer comme " heimatlos " ceux d'entre eux qui ont fixé leur résidence en Allemagne.Cette argumentation ne résiste pas à un examen sommaire de la législation actuellement en vigueur. La question de la nationalité est réglée en Belgique par la loi du 8 juin 1909, qui ne prévoit en aucun de ses articles la perte de la qualité de Belge par suite d'un établissement à l'étranger sans esprit de retour. Pareille disposition existait, il est vrai dans l'art. 17, par. 3, du Code civil, " abrogé en 1909 ", et rédigé en ces termes : La qualité de Belge se perdra: ie... 2e... 3e, enfin par tout établissement fait en pays étranger sans esprit de retour. Cet article n'indiquait pas à l'expiration de quel laps de temps ni par l'effet de quelles circonstances l'esprit de retour était réputé abandonné et la nationalité d'origine perdue. Le Code ajoutait : Les établissements de commerce ne pou-ront jamais être considérés comme ayant été faits sans esprit de retour. Il est de principe en droit que les déchéances ne se présument pas. Sous le régime du Code civil, l'absence d'esprit de retour devait donc être prouvée; elle ne pouvait résulter que de faits absolument démonstratifs qui, en cas de contestation, étaient examinés par les tribunaux belges, seuls compétents pour statuer en la matière. A défaut de cette preuve, le sujet belge gardait sa nationalité, si prolongé qu'eût été son séjour dans un pays étranger, même s'il y était né et ne l'avait jamais quitté. L'art. 17, § 3, du Code civil a été abrogé, comme nous l'avons dit, par la loi du 8 juin 1909. Pour qu'on en puisse encore tirer argument contre des sujets belges résidant hors du territoire du Royaume, il faut de toute évidence que les faits excluant par eux-mêmes l'esprit de retour soient antérieurs à l'abrogation de cette disposition légale : en cas de contestation de la part des intéressés, les juges belges apprécieront. Or, comment procède et raisonne le gouvernement allemand ? Lorsque l'Ambassade d'Espagne lui fit observer que l'art 17 du code civil n'était plus en vigueur, il répondit simplement qu'il ne l'ignorait pas, mais qu'il se croyait en droit de l'appliquer à tous les Belges établis en Allemagne avant le 8 juin 1909. Ainsi donc, il suffit qu'un Belge ait fixé son domicile en Allemagne avant la promulgation de la loi actuelle pour que le gouvernement allemand présume et décide de sa propre autorité et malgré les apparences contraires, qu'il a abandonné son pays dans le dessein de ne le revoir jamais. L'intéressé nie, mais ses dénégations sont vaines. Pas le moindre essai de preuve; pas de recours au pouvoir judiciaire compétent. La plupart de nos compatriotes se sont rendus en Allemagne pour y faire le commerce ou y diriger des entreprises industrielles et cette circonstance exclut dès l'abord toute application de l'art. 17 du code civil; tous ont satisfait à leurs obligations militaires en Belgique, ce qui implique sans nul doute l'intention de rester fidèles à leur pays, natal; un grand nombre d'entre eux ont, au su des autorités allemandes, interrompu temporairement leur séjour dans l'Empire pour aller servir dans notre armée, ce qui indique un esprit de retour indéniable. Interrogés par les bourgmestres des communes de leurs résidences, tous ont proclamé leur volonté de demeurer Belges. Enfin, les autorités allemandes elles-mêmes les avaient depuis le début des hostilités traités en sujets d'une puissance ennemie. N'importe ! Le Gouvernement impérial a résolu de les enrôler dans ses armées ; et malgré l'absence de preuve, malgré l'évidence contraire, malgré leurs propres dénégations, il entend qu'ils aient abandonné définitivement leur patrie. Si les événements actuels ne rendaient superflu à cet égard tout supplément de démonstration, l'exposé qui précède suffirait à lui seul pour édifier l'opinion publique sur les argumentations juridiques du gouvernement allemand. Au surplus, le gouvernement du Roi a de très sérieuses raisons de croire que les nouvelles mesures ont été appliquées à des Belges qui avaient quitté leur pays plusieurs années après la promulgation de la loi du 8 juin 1909. C'est la preuve que l'article du Code civil n'a été cité que pour donner une apparence de justification à la plus inexcusable atteinte au droit des gfens. Le gouvernement espagnol, qui a bien voulu assumer la protection des intérêts belges en Allemagne, a multiplié les démarches pour obtenir la libération des sujets belges incorporés; mais ses efforts dévoués n'ont pas encore abouti. C'est pourquoi le gouvernement du Roi croit qu'il est de son devoir d'attirer l'attention des gouvernements alliés et neutres sur les faits exposés dans la présente note, et de protester énergiquement auprès d'eux contre la violence inouïe dont sont victimes un grand nombre de ses ressortissants. La sauvagerie allemande Les Nouvelles de Hambourg publient ces déclarations féroces : Les Anglais s'imaginent qu'il nous font une grâce particulière parce qu'ils n'empêchent pas le ravitaillement de la Belgique et de la Pologne. Nous avons conquis ces deux pays, mais nous ne sommes pas le moins du monde obligés de nourrir des populations abandonnées par leur propre gouvernement. Si l'Angleterre interdit l'importation des vivres, nous n'aurons pas seulement le droit, mais le devoir d'expulser de la Belgique et de la Serbie tous les vieillards et les enfants. Nos ennemis verront s'ils y gagneront. Jusqu'ici nous avons été trop humains. Quand nous aurons mis de côté toute sentimentalité, ils verront si la question des populations belges et serbes ne nous rapproche pas de la paix que nous désirons. " Jusqu'ici nous avons été trop humains " est une parole phénoménale. Les bénéfices de guerre"en Espagne Aux termes du projet d'impôt sur les bénéfices de guerre, le prélèvement sera de 25 % sur les bénéfices allant jusqu'à 20 % du capital employé, le type normal de bénéfice étant fixé à 7 %. L'échelle de l'impôt sera ensuite graduelle, pouvant aller jusqu'à 40 %, sans toutefois dépasser 50 % du capital employé.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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