La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 10 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h41jh3f200/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. SAMEDI 10 AVRIL 1915. N°- 100. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. CAPTURE DE TRANCHEES. CONTRE-ATTAQUES REPOUSSEES. PARIS, 9 avril.—Communiqué officiel de 15 heures :— Les forces britanniques repoussèrent une attaque allemandes mercredi soir. Entre la Meuse et la Moselle, de nouveaux progrès ont été faits. Aux Eparges, nous avons gagné du nouveau terrain, nous avons refait les tranchées capturées aux Allemands, qui étaient remplies de cadavres, do façon à constituer des parapets face à l'autre côté, et, à la fin de la journée, nous avons repousse deux contre-attaques. Au Bois d'Ailly, où nous avons pris six mitrailleuses et deux mortiers de tranchées, l'ennemi n'a plus effectué de contre-attaque depuis hier midi. Au Bois de Montmare, tous les progrès que nous avons faits ont été maintenus, malgré une ;rès violente contre-attaque effectuée hier soir à gept heures.—Reuter. ENTRE LA MEUSE ET LA MOSELLE. PARIS, 8 avril.—Communiqué officiel de 23 heures,:— En dépit du mauvais temps persistant, de nouveaux succès ont été remportés aujourd'hui et la \eille. entre la Meuse et la Moselle. Aux Eparges, une attaque de nuit amena une nouvelle avance de nos troupes. Nous avons maintenu nos progrès, nonobstant de violentes contre-attaques ennemies. Plus de mille cadavres allemands ont déjà été comptés sur le champ de bataille. Plus au sud, près de La Morville, nous avons annihilé une compagnie allemagne, après un vif combat d'infanterie. Il ne restait que 10 sur- ; vivants sur le terrain, qui ont été faits pri- J sonniers. Au Bois d'Ailly, nous avons conquis de nouvelles 'tranchées et repoussé deux contre-attaques.Dans le Bo.s Montmare, au nord de Flirey, nous avons pris pied dans les ouvrages défensifs ennemis, et conservé ces nouvelles positions, en dépit de contre-attaques répétées. Au nordrOuest de ce bois, le câble rattachant un ballon captif fut rompu par un de nos obus, et le ballon flotta à la dérive vers nos lignes dans la direction du sud-est. En résumé, les reconnaissances et attaques effectuées par nos troupes depuis le 4 courant, entre la Meuse et la Moselle, ont fourni les résultats suivants:— (1) Sur les fronts nord-est et est de Verdun nous avons gagné de 1 à o kilomètres sur un front te 20 kilomètres, et occupé les hauteurs dominant !a rivière Orne. Nous avons çapturé en outre les villages de Gussainville et Fromeye. (2) Sur les hauteurs de la Meuse, au Eparges, nous avons presque entièrement conquis la forte position détenue par l'ennemi sur le plateau qui lomine Combres. et nous conservons ce terrain în dépit de nombreuses et violentes contre-ittaques allemandes. (3) Plus au sud, vers Saint-Miliiel, nous avons oris possession de toute la partie sud-ouest du Bois d'Ailly, où les Allemands étaient solidement retranchés. Ils n'ont guère réussi «à reprendre :ette partie de la forêt, malgré de nombreuses 'ontre-attaques. (4) Dans la Woevre méridionale, entre le Bois ie Montmare et le Bois le Prêtre, nous avons ;agné, sur un front de 7 il S kilomètres, une dis-an ce de 3 kilomètres, et enlevé à l'ennemi les .'illapes de Fey-en-Haye et Régneville. Les Alle-nands ont dû subir des pertes cuisantes en ces indroits, si l'on considère le grand nombre de :adavres abandonnés aux Epai'ges. RAID AERIEN ANGLAIS. AMSTERDAM, 9 avril.—Des bombes ont été ancées par des aviateurs britanniques, hier soir 'ers 9 heures, sur les positions allemandes à ïeyst et à Knocke.—Central News. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 9 avril.—Communiqué officiel cki ;rand quartier-général :— Dans le théâtre occidental de la guerre, les 5elges ont de nouveau été refoulés du hameau empiétement démoli de Driegrachten, sur l'Yser. : Jeu:; officiers belges, une centaine d'hommes et lëux mitrailleuses sont tombées entre nos mains. En sruise de représailles pour le bombardement tes villages situés derrière nos positions, la ville le Reims, dans laquelle de grands rassemblements de troupes et de batteries furent observés a !<• bombardées avec-des obus incendiaires. Au nord du village de Beauséjour, au nord-est le Le Mesnil, nous avons pris la nuit dernière ilusieurs tranchées aux Français. Deux mitrail-euses furent également capturées. Deux tenta-ives pour recapturer les positions pendant la luit furent repoussées. Une attaque d'infanterie française dans 'Argonne échoua. Les Français employèrent de îouveau des bombes asphyxiantes. Les, combats entré la Meuse et la Moselle con-inuent avec un acharnement croissant. Les Français ont souffert les pertes les plus ourdes pendant- leurs attaques complètement nfruetueuses. Dans la plaine de Woevre, ils attaquèrent également sans succès. Le matin et le soir, ils Menèrent continuellement de nouveaux effectifs ?our l'occupation des hauts de Meuse, près de Nombres. Une attaque venue de la forêt de Selouse, au iord de Saint-Mihiel. échoua devant nos barbelés. Dans la forêt d'Ailly, nous progressons lentement. TJne avance française à l'ouest d'Apre-nont échoua. Des attaques françaises à l'ouest de Flirey se -nsèrent sous notre feu, mais au nord et au tord-est de cette localité elles provoquèrent des 1 i-ps-à-corps acharnés, dans lesquels nos troupes ■ urent le dessus et refoulèrent l'ennemi. Des '•-nces de nuit dans cette région furent infructueuses.Dans 1e Bois-le-Prctrc, les Français ne réussirent plus de gagner aucun terrain. Une tentative . l'ennemi pour r.apturer le village de Bezange-'Grande, an sud-ouest de Château-Salins, échoua. ^ n'y ;j eu que des dueis d'artillerie à la colline d'Aimanvlller (Hartmannsweilerkopf).—Wire-less Press. N LE GENERAL PAU A ROME. l'OME, 9 avril.-—Le général Pau est arrivé à L< ■ 111ç. u est possible qu'il rendre visite à cer-*a!I; ministères italiens. Line manifestation imitante a. eu lieu en son honneur, et on poussa "es acclamations à l'adresse de la France. , Béectri. conseil d'Autriche-Hongrie à ®avone, a donné sa démission sous prétexte qu'il sujet italien.—Central News. BATAILLE NAVALE DANS LA MER DU NORD ? RECITS NORVEGIENS. COPENHAGUE, S avril.—Malgré des décla rations officielles négatives, les journaux d< Bergen maintiennent qu'Une bataille navale a ei lieu la nuit passée au large de la côte norvé gieune. La population de Sartor, petite île à quatri milles à l'ouest de Bergen, a observé plusieuri projecteurs en différents points-de la haute mer A onze heures, une violente'canonnade corn mença et des lueurs bleues furent observées sor tant des canons. Le feu s'accéléra de minute en minute, la terr< trembla, les fenêtres vibrèrent, disent des témoin! oculaires. Dans leur effroi, les habitants se pré cipitèrent sur la plage, où ils suivirent le jei continu des projecteurs et le tonnerre dei canons. Il est impossible de dire quelle est la natio nalité des navires engagés, et il est probable qu< quelques-uns seulement étaient engagés, malgr< l'intensité de la canonnade, mais les spectateur: sont convaincus qu'un combat naval était er cours dans les armées norvégiennes. Ce matin, on aperçut de l'île d'Usire, à trent< milles de Sartor, une escadre se dirigeant vers h nord-ouest. On ne put s'assurer de la nationalitf des navires.—Exchange Spécial. COPENHAGUE, 8 avril.—Une dépêche de Bergen à 1' " Aftenpost " de Christiania dit qu'or observa mercredi soir d'une petite île au sud de Sartor trois croiseurs qui étaient evidemmeni occupés à poursuivre d'autres navires. Un navire de guerre que se tenait à une dis tance d'environ quatre milles de la côte, tin environ trente coups. Des projecteurs éclairèrent la mer pendant le plus grande partie de la nuit.—Exchange. LA GRANDE BATAILLE SERAIT RETARDEE? L'ATTITUDE DE L'ITALIE. ROME, 9 avril.—Un des premiers hommes d'Etat italiens, examinant la situation de l'Italie, a déclaré que les personnalités au pouvoir ne veulent pas exposer le pays aux risques énormes de la guerre, sans avoir d'abord épuisé tous les moyens d'obtenir ce que le peuple désire sans avoir recours aux armes. Des avis officiels reçus à Rome s'accordent î dire que la grande bataille entre les bel ligérants, d'abord attendue en mai, n'aura presque certainement pas lieu avant juin, si pas plus tard. Pourquoi, dès lors, l'Italie se précipiterait elle dans l'action? Le fait que la concentration de l'armée ita lienne n'a provoqué jusqu'à présent aucune pro testation du pays qu'elle menace sans aucur doute doit être interprété comme un désir de a pays d'éviter également la guerre, ce que signifit qu'il pourrait en arriver à composition.—Reuter. DECLARATION DU ROI DE GRECE. ROME, 8 avril.—La "Tribuna" publie une interview de son représentant à Athènes avec U roi des Hellènes. Sa Majesté aurait dit:— La Grèce se trouve dans la situation d'autres nations, dont l'Italie. C'est comme si nous étions plongés dans un épais brouillard. Se lèvera-t-il, et quand? L'heure est extrêmemeni critique. La Grèce a passé par une dure épreuve. Tout le pays combattra de nouveau avec en thousiasme si l'intérêt de la nation le demande, car mont peuple est, avant tout, patriote. Mais ceux qui gouvernent doivent bien juger du moment et de l'opportunité de l'action.—Reuter. LA NEUTRALITE DE L'ESCAUT. LA HOLLANDE L'ASSURE. PARIS, 9 avril.—Un correspondant spécial du "Petit Journal," après avoir effectué un voyage le long de l'Escaut, affirme que cette voie d'eau ne peut être utilisée par l'Allemagne pour Je passage de sous-marins de et vers la mer du Nord, car un croiseur et deux torpilleurs (hollandais) effectuent une surveillance vigoureuse pour assurer nue la neutralité de la Hollande ne soil pas violée. Le correspondant conclut: "L'embouchure de l'Escaut est hermétiquement close aux pirates.'1 —Exchange. Note.—L'Escaut hollandais est en outre miné, LES PIRATES. UN CHALUTIER COULE. GRIMSBY, 8 avril.—Tout porte a croire que le chalutier à vapeur " Zarena," de Grimsby, armateur M. Taylor, a été torpillé et coulé par un sous-marin mercredi après-midi dans la Mer du Nord. Le sort de l'équipage de neuf hommes est inconnu. Les équipages des chalutiers " Ruby " et "Pinewold" se livraient à la_ pêche mercredi après-midi, à proximité d'un bateau qu'ils croient être le " Zarena," quand deux sous-marins allemands apparurent brusquement à la surface de l'eau. Peu de temps après, un violente explosion retentit, et les pêcheurs distinguèrent nettement un chalutier qui s'abîmait dans les flots. Les sous-marins ayant disparu sur ces entrefaites, les spectateurs de l'attentat s'empressèrent de se rendre sur les lieux du désastre, mais ne trouvèrent plus de que des épaves et débris informes, sans aucune trace de l'équipage. COURAGEUX CAPITAINE. Le remorqueur à vapeur "Homer" de Soutli-Shields, capitaine H. Gibson, remorquant la barque française " Colonel F. Sonis," chargée de grain en destination de Sunderland, rencontra hier, à quinze milles de St. Catherine's Point (île de Wight) un sous-marin allemand, qui lui ordonna d'abandonner sa remorque. Au lieu d'obéir, le capitaine chargea le pirate, mais, à cause de la grosse mer, il le manqua de trois pieds, puis, malgré torpilles, boulets et balles, il fila à toute vapeur. La barque a sans doute été coulée. INDIGNATION HOLLANDAISE. AMSTERDAM, 9 avril.—Le correspondant à Amsterdam du " Koelnische Zeitung " déclare que les Hollandais n'ont aucune raison de s'indigner de la perte du " Medea," la cargaison de ce navire ayant comporté outre les oranges, de plomb et des pyrites. Le correspondant ajoute que le gouvernement allemand produira au besoin les documents du bord, pour en fournir la preuve. Les journaux hollandais sont indignés de ce language. Le " Telegraaf " assure que ces documents sont faux. Le " Nieuvvs van den Dag " déclare que personne n'admet la présence à bord du " Medea " de contrebande de guerre.—Centra] News, INFAMIES ALLEMANDES. UN DEMENTI. Le Korrespondenz Bureau de Bucarest publie le télégramme suivant daté de " .Bruxelles, 28 mars:— t La Métropole, journal semi-officieux paraissant à Londres, publie un article inspiré par le gouvernement belge (!) du Havre qui fait sensation par son pessimisme. Le jouraaJ. met en garde ! contre un trop grand optimisme, laissant entre- > voir que la guerre pourrait finir par une victoire , allemande (!) et qu'on ne devrait pas exciter l'Allemagne ( !) par des discussions byzantines. L'ancien président du conseil, M. Schollaert, parlant dans le même sens ( !), dit que la Bel- > gique, même si la guerre finit à scvn profit, ne ; veut pas d'agrandissement de territoire. Ce - changement d'opinion dans les cercles influents i de la Triple Entente doit être cité. ! Nous donnons au Korrespondenz Bureau, de Bu-carest le démenti plus formel. ! Jamais nous n'avons rien publié qui puisse : i correspondre aux allégations des publicistes j ' allemands en Roumanie. Il est vrai que, conformément aux vœux des amis les plus sûrs de notre ! cause nous avons, dans un article, paru ! le 18 avril sous le titre " Discussions byzantines " mis en garde les impatients contre toute discussion prématurée au sujet de la " plus grande Belgique —discussion qui équivaut à un échange de vues sur ' les conditions de la paix et qui pourrait avoir pour résultat de détourner les esprits du seul , objet digne de leur attention à cette heure, à j savoir la poursuite énergique de nos efforts en j ■ vue de la victoire certaine. "Nous reparlerons de la plus grande Bel- j gique, disions-nous, lorsque notre armée sera j sur ie Rhin," entendant dire ainsi que c'est sur son propre territoire, et non ailleurs, et non avant, que nous dicterons la paix à l'Allemagne.Quant à M. Schollaert, il suffit de se reporter à notre, article pour constater que nous nous sommes permis de ne pas partager sa manière ; de voir! Des procédés de presse comme ceux que | nous dénonçons ici, ne nous ' étonnent plus : I ' tous les grands journaux en ont été la victime i et l'on sait si, depuis le début de la guerre, la j Métropole a été en butte, de la part des reptiles d'outre-Rhin, aux attaques le plus odieuses. Du moins nous estimons-nous heureux de voir que lesdits reptiliens, après s'être ! réjoui de notre mort, accordent aujourd'hui la même attention soutenue à nos écrits. Malgré leurs mensonges ils rendent ainsi à notre attitude et à notre persévérance, un Hommage indirect.L'ANNIVERSAIRE DU ROI. LE SALUT AU DRAPEAU. LE HAVRE, 9 avril.—En l'honneur de l'anniversaire du roi Albert, la cérémonie du salut au drapeau a eu lieu hier devant le ministre belge de la guerre. Une foule énorme acclama avec enthousiasme le Roi, la Reine, et le Prince Léopold, le plus jeune soldat de la Belgique.—Reuter. A AMSTERDAM. AMSTERDAM, 9 avril.—Les Belges ont fêté brillamment l'anniversaire royal à Amsterdam. M. Albéric Deswarte et M. Charles Bernard prononcèrent des discours qui suscitèrent beaucoup d'enthousiasme et d'émotion. Les chants nationaux de la Belgique et de la Flandre furent accueillis par une tempête d'acclamations. Il en fut de même pour la "Marseillaise." La presse hollandaise est unanime dans son admiration du roi, Albert, et la journée d'hier a été un témoignage irrécusable de la vive sympathie des Hollandais pour les Belges. De nombreuses personnalités néerlandaise signèrent les registres de la Légation et des Consulats belges.—Central News. LE PRESIDENT WILSON. WASHINGTON, 8 avril.—Le président Wilson a câblé au roi Albert ses " souhaits d'amitié et de bonheur" à l'occasion de son anniversaire.— Reuter. DEMONSTRATIONS ANTI-ALLEMANDES A BRUXELLES. AMSTERDAM, 9 avril.—D'après le "Telegraaf,'' de grandes manifestations organisées par de jeunes Belges soumis à l'enregistrement obligatoire, ordonné par les autorites allemandes, ont eu lieu à Bruxelles et dans les environs. Le premier jour de l'enregistrement avait été fixé au 23 mars. A midi, quelque quatre cents jeunes gens traversèrent les rues en cortège criant Pas signer! Pas signer!" et chantant la "Brabançonne" ainsi qué la " Marseillaise." La police en auto poursuivit les jeunes gens, qui se dispersèrent à son approche. A Ternatli, une manifestation analogue eut lieu, mais des soldats arrivèrent rapidement sur les lieux et tirèrent sur la foule. Il y eut de nombreux blessés, dont deux moururent à l'hôpital. La pétition en faveur de la libération du bourgmestre Max, toujours détenu dans la forteresse de Glatg, a réuni 200,000 signatures.—Reuter. CEUX QUE RENTRENT. AMSTERDAM, 9 avril.—Suivant la "Taegliche Rundschau " le comité américain de secours en Belgique aurait importé en Belgique, dans le courant du mois de mars, 90,000 kilos de provisions et aliments divers. Le même journal ajoute que 16,000 réfugiés sèont rentrés de Hollande ijendant la même période.—Central News. LEUR BLUFF. AMSTERDAM, 9 avril.—Un télégramme de Berlin annonce que le quartier-général allemand annonce la capture depuis le début de mars (le 5510 canons, dont 3300 belges (sic), 1300 français, 850 russes et 60 britanniques. Plusieurs centaines de ces canons ont été remis en état chez Krupp et dans d'autres usines.—Central News. Le " Berliner Tagleblatt " recommande, pour lutter contre les menaces de disette, de planter des légumes sur les balcons des maisons de Berlin. — Mme Curie, célèbre pour ses recherches sur le radium, en rentrant de Melun à Paris, a eu un accident d'automobile ; en voulant éviter une cliarette l'auto tomba dans un fossé et fut complètement démantibulé. Mme Curie ne fut que légèrement blessée: — Les officiers allemands von Sandersleben et Hans Andler, qui s'étaient échappés du camp d'internement près de Denbigh ont été aperçus hier d^ns le district de Penmachno, près de Bettws y-coed. La police les poursuit. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. LA TRAVERSEE DES CARPATHES. VICTOIRE TACTIQUE. RETROGRADE, 8 avril.—Le communiqué officiel publié aujourd'hui par l'état-major général dit :— Dans les Carpathes, nos troupes, progressant dans la vallée de l'Ondava, ont délogé mardi les Autrichiens du secteur Stropko-Puczacz. Dans la direction de Mezo Laborcz, les Austro-Allemands, ayant reçu des renforts considérables, essayèrent de prendre l'offensive, mais nos troupes, après avoir occupé front Czabalocz-Szuko, repoussèrent toutes les attaques, infligeant de sérieuses pertes à l'ennemi. Dans la région située au nord de 1a. ligne de chemin de fer Uzsok-Berezna. nos troupes traversent avec succès la principale chaîne des Carpathes, et ont rempoi-té une victoire tactique sur les^hauteurs au sud et au nord de Volosate. Sur les autres secteurs le long du front, aucun changement appréciable n'a eu lieu en général.— Reuter. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 9 avril.—Communiqué officiel du grand quartièr-général :— Dans le théâtre oriental de la guerre, des engagements se développèrent à l'est de Kalvaria, qui n'ont pas encore conduit à une décision. En dehors de cela, rien n'a transpiré de l'est.— Wireless Press. RENFORTS ALLEMANDS. PARIS, 9 avril.—Une dépêche de Genève au "Matin" dit que quatre-vingts wagons pleins de troupes allemandes ont de nouveau passé par Innsbriick, en route vers les Carpathes.—Exchange.LES PERTES AUTRICHIENNES. ROME, 8 avril.—Suivant un télégramme officiel de Bucarest au " Messaggero," l'armée autrichienne a perdu 300,000 hommes dans les batailles des Carpathes, dont cent mille prisonniers. Les fusils capturés par les Russes sont en. quantité tellement considérable que plusieurs divisions autrichiennes ont dû être munies de fusils allemands d'un vieux modèle. On a remarqué, . en outre, que plusieurs détachements autrichiens emploient l'ancienne poudre noire, déterminant une. fumée épaisse, ce qui démontrerait que leurs usines ne parviennent plus à fabrique.'- de poudre saus t'umé« en quantité suffisante.—Rèuter. BOMBARDEMENT DE BELGRADE. AMSTERDAM^ 8 avril.—Des journaux de Vienne annoncent que les effets de l'artillerie autrichienne qui bombarda Belgrade furent formidables.Des moniteurs participèrent au bombardement et détruisirent de nombreuses maisons et usines. —-Central News. Note.—La " Kultur " des Autrichiens, incapables de pénétrer sur- territoire serbe, vaut décidément celle de leurs complices allemands. Belgrade, en effet, est une ville ouverte et non défendue. SOUS-MARINS POUR L'AUTRICHE. ROME, S avril.—Le correspondant du " Giornale d'Italia " à Munich dit:— L'Allemagne a envoyé par rail à Pola irons sous-marins démontés. Les bâtiments sont de grandes dimensions, et ont, paraît-il, un plus grand rayon d'action que ceux de l'Autriche.— Reuter. ATTENTAT CONTRE LE SULTAN D'EGYPTE. LE CAIRE, 8 avril.—Au moment où le Suttau quittait le palais d'Abdin, cet après-midi à trois heures, pour rendre visite à certains dignitaires, un indigène tira un coup de feu dans sa direction. La balle dévia au loin, et le meurtrier fut immédiatement arrêté. Le Sultan continua ses visites sans manifester la moindre émotion, et à son retour, il fut l'objet d'une grande ovation de la part d'une foule énorme, qui s'était assemblée en dehors du palais pour témoigner sa sympathie au Sultan. On dit que le meurtner^est un Egyptien, âgé de vingt-cinq ans. 11 se prétend marchand à Man-sourah et est parfaitement maître de lui. Un grand nombre de notables et d'autorités se rendent au palais jxmr féliciter'le Sultan d'avoir échappé à 1 attentat.—Reuter. EN BELGIQUE. LA PRESSE BOCHE D'ANVERS. ROTTERDAM, 5 avril.—On lit dans la " Belgique " :— Le correspondant du " XXe Siècle " écrit que samedi 27 mars devait paraître à Anvers le premier numéro d'un nouveau journal français qui s'intitulerait "lie Temps" et serait soumis— naturellement—à la censure allemande. "Le Temps" sera imprime à la " Nieuwe Gazet," que son directeur, M. Flor Burton, et son rédacteur en chef, M. A. Monet, avaient refusé de faire reparaître sous le contrôle de l'envahisseur, mais qui a revu le jour sur l'injonction donnée par des membres de son conseil d'administration à quelques collaborateurs de ce journal qui n'avaient pas quitté Anvers ou qui y étaient rentrés. Sont-ce les mêmes politiciens qui ont cru devoir créer " Le Temps," puisque "Le Matin" se refusait à paraître, et prétendait conserver son indépendance absolue et complète? On sait qu'il'existait déjà un autre journal fiançais nouveau qui affectait l'apparence matérielle de " La Métropole " et qui avait été imprimé chez MM. Devos et Van der Groen. Le nouveau papier vivra sans doute ce que Vivent les roses, mais les " politiciens " ne vivront pas. Nos renseignements personnels nous permettent d'ajouter que le "Temps" d'Anvers, qui devait paraître le matin, n'était pas encore sorti le 28 mars. Son rédacteur en chef serait un des correspondants anversois de 1' " Etoile Belge." L'autre journal nouveau d'expression française, qui affectait de remplir la place laissée vide par la "Métropole" mais était franchement germanophile, et s'appelait 1' "Avenir," a déjà cessé de vivre ! Le "Temps" lui, essayera de remplacer le " Matin," sous la férule boche. — Le Landtag d'Alsace-Lorraine s'est ouvert jeudi au palais du Statthalter de Strasbourg. Celui-ci se félicita de ce qu'à part quelques petits districts de la frontière, tout le Reiclisland était libéré de l'eaaemi. | LES HUNS AU LUXEMBOURG. QUELQUES DETAILS. AMSTERDAM. 5 avril.—L' " Echo Belge " | publie les intéressants détails rétrospectifs que I voici sur les actes barbares des Allemands dans j le Luxembourg belge:— C'est au mois d'août que les uhlans firent leur première apparition dans la Famenne. Comme ils venaient de rencontrer quelque résistance de la part d'un parti de cavalerie française, ils entrèrent furieux à Hargimont. Les officiers, rogues et arrogants, s'installèrent au presbytère, où ils ordonnèrent à M. l'abbé Emile Hanin de leur servir à souper. Le prêtre, croyant en se montrant prévenant, éviter des ennui-s à ses paroissiens, fit de son mieux pour les satisfaire. Durant ce temps, le commandant avait réquisitionné tous les chevaux du village et les soldats se grisaient des vins enlevés de la cave du château. Le souper s'achevait chez le curé, quand une détonation éclata, bientôt suivie d'une pétarade infernale. D'un bond, les officiers se levèrent et le commandant dit : — On a tiré sur mes hommes ! Monsieur le curé, vous êtes mori prisonnier. Il me faut dix otages et dans deux heures une somme de 100,000 francs. Or, voici ce qui s'était passé. Un uhlan, ivre, avait tiré un coup de feu en l'air, en sortant du château. Les soldats qui se trouvaient dans le village crurent à une attaque et se mirent à tirailler à tort et à travers. M. Lefèvre, bourgmestre du village, qui ramenait des chevaux réquisitionnés, fut atteint d'une balle et tomba mort sur la route ; son beau-frère, M. Edouard Dubois, qui le suivait, s'effraya et voulut s'enfuir. Arrêté bientôt par les Allemands, il fut accusé d'avoir tiré sur les troupes et mené au presbytère. Là. les otages étaient rassemblés autour de M. l'abbé Hanin. Celui-ci voulut plaider leur cause... En vain! il n'obtint qu'une réponse: " Il nous faut 100,000 francs ! " Le curé les promit. Mis en liberté pour une heure, il se rendit chez Mme la baronne de Sauvage, qui lui remit un chèque sur la Société Générale de Bruxelles. Le commandant allemand l'empocha et rendit la liberté aux otages. Le cadavre du malheureux Lefèvre gisait sur la route, et, au loin, plus de dix maisons flambaient, allumées par la troupe avinée... Et ce n'était pas tout. M. Ed. Dubois était prisonnier et l'on ordonna de le conduire devant le tribunal militaire établi à Buissenville, avec deux autres otages : le curé et M. Albert Ledoux. Après un voyage de deux jours, au cours duquel ils furent en butte à toutes les vexations imaginables, à.des mauvais traitements de la part des soldats, les prisonniers arrivèrent à Buissenville.Ledoux passa le premier : comme il parlait assez correctement l'allemand, il put s'expliquer et fut acquitté. C'était le tour de Dubois. Troublé par le baragouinage des officiers, brutalisé, ayant le cœur .tout plein de douleur d'avoir vu l'assassinat de son beau-frère, Dubois se troubla... — Condamné à mort! lui cria le major prussien... Et'devant ses deux compatriotes atterrés, Dubois s'écroula, foudroyé par les balles allemandes.Le curé passa ensuite. Après un long interro gatoire, le tribunal décida de le renvoyer devant un autre tribunal militaire établi à Celles, près de Dinant. On l'attacha sur une auto-mitrailleuse et le dur calvaire recommença. Deux jours encore, l'abbé Hanin eut à subir les railleries et les coups des Allemands. Au loin, le canon tonnait avec violence; de tous côtés arrivaient des convois de blessés. Des estafettes arrivaient au quartier général... Toujours attaché à son canon, l'abbé Hanin attendait son sort... Tout à coup, un brouhaha se produisit. Les ordres se succédaient, brefs, énergiques; le^ mitrailleuses furent mises en batterie... Enfin, on se souvint du prisonnier; un officier s'avança.. On détacha le malheureux prêtre, on le mit devant les canons et l'officier dit: "Priez Dieu pour moi!..." Puis, brusquement, on le renvoya. C'était le jour de la bataille de Dinant. L'abbé Hanin était sauvé. Il revint dans sa paroisse, terrorisée de ce qu'elle avait vu et privée, hélas, de deux hommes de grande valeur, aimés de tous et que tous pleurent aujourd'hui. M. le bourgmestre. Lefèvre et son beau-frère M. Edouard Dubois. LA CORRESPONDANCE AVEC LA BELGIQUE. La "Belgica" nous transmet les instructions suivantes à l'intention des personnes désirant correspondre avec la Belgique. On en appréciera la précision:— 1er moyen.—Faire parvenir une lettre sous double enveloppe au Bureau de la correspondance belge, Sardinia House, Kingsway, Londres, W.C. La première enveloppe à l'adresse du comité, fermée et affranchie ; la seconde enveloppe à l'adresse du destinataire belge, ouverte et non affranchie. Ajouter à cette lettre 2 pence en timbres-poste anglais (non collés) pour couvrir les frais. 2e moyen.—Faire parvenir la lettre sous double enveloppe au Comité belge de secours, à Middel-bourg (Hollande). La première enveloppe à l'adresse du comité, fermée et affranchie ; la deuxième enveloppe à l'adresse du destinataire belge, ouverte et non affranchie. La missive destinée à la Bèlgique ne peut contenir aucune mention trahissant l'origine anglaise ou française de la lettre. Si donc l'expéditeur désire recevoir une réponse, il devra prier le destinataire belge d'adresser cette réponse au comité de Middelbourg. Celui-ci se chargera de la transmission de la correspondance de Hollande en Angleterre. Prière de joindre (en-mandat postal ou timbres-poste anglais) une somme de 1 shilling 8 pence pour lettre simple, et une somme de 3 shillings -i pende pour lettre avec réponse. Les lettres ne peuvent contenir aucune allusion à la guerre de quelque nature qu'elle soit. Payement des contributions, 1914.—Faire parvenir les fonds au comité de Middelbourg (en mandat postal ou autrement) joindre une lettre explicative, ainsi que, si possible, la feuille de contribution. La lettre explicative devra déterminer lè nom exact du contribuable, son adresse en Belgique et en Angleterre, l'adresse de son receveur de contributions en Belgique. Joindre également une somme de 2 shillings 6 pence, pour couvrir les frais. Payement des contributions, 1915.—Il paraît que les contributions de 1915 seront fixées provisoirement au même chiffre que les contributions de 1914. Les contribuables absents ne pouvant signer leurs feuilles de contributions peuvent écrire à leur receveur pour lui déclarer qu'ils sont d'accord sur le montant des contributions, sauf à demander les corrections commandées par le fait que l'immeuble est détruit, que l'auto ou les chevaux ont été réquisitionnés, etc. Le comité de Middelbourg se chargera de la transmission de «ces lettres moyennant 1 shilling S pence. Aussitôt que les contributions de 1915 seront exigibles, le comité de Middelbourg se chargera de la transmission des sommes en Belgique. •*—-Jinoncc la mon dft l'évêque de Staffoid, LE 1ER MAI 1915. EN FAVEUR DES SOLDATS BELGES. Nous avons publié la lettre de M. Beaudon et l'appel de M. Emile Vandervelde, ministre d'Etat, demandant à tous les travailleurs belges, qui. cette année, ne chômeront pas le 1er mai, de verser une journée de salaire, de traitement ou de frais de séjour au profit de l'Union des Comités, en faveur des soldats belges, et à la suite de œt appel, les sommes suivantes ont été envoyées:— Emile Vandervelde, ministre d'Etat Frs.36.00 Emile Royer, député 11.00 Jules Destrée, député . 11.00 Gaston Vandermeeren, avocat 25.OC' II. Desart, lieutenant 5.00 René Boin, industriel ^ 5.0C A. De Meulemeestex, industriel 5.00 Robert Vanders,traeten ——. 5.0(- D'un Colonel au front (anonyme) —. 20.00 V. Demeulemeester — 20.OC M-adame Van Spoer 2.50 Madame Laurent 5*00 Miss Wilton 5.0O Alphonse Hertogs ... 5.00 Les sous cri,pt ions peuvent être envoyées aux " British Gifts for Belgian Soldiers," c/o Emile Vandervelde, Hôtel Victoria, 7, Northumberland-avenue, London, W. LES BELGES EN ANGLETERRE C'est avec un bien vif regret que nous apprenons la mort de Gérard De Bruyn. La colonie anversoise à Londres perd en lui son vénéré doyen d'âge et sa nombreux famille, dont il était l'âme, pleire un père aimé, modèle d'affection et de dévouement. Il portail allègrement ses quatre-vingt-douze ans et Dieu qui lui épargna toutes les infirmités de la vieillesse, le béssit jusque dans sa quatrième génération; en véritable patriarche, il vit grandir autour de lui les enfants de ses petits enfants. Notre souvenir ému se reporte sur Ce beau vieillard, que tout Anvers vénérait. Sa bonté, sa douceur, cette égalité d'humeur qui jamais ne se démentit ' lui gagna l'estime universelle. 11 emporte dans la tombe la vénération et l'affection de tous. ceux qui l'approchèrent, car jamais il n'eut d'ennemis. Lui, qui en 1830 vit naître notre Patrie inde pendante ne nourrissait qu'un désir, avant de mourir... voir renaître de ses ruines son cher pays. Il eut du moins la consolation de voir dix de ses petits-fils engagés dans l'armée belge. Hélas! l'un d'eux est tombé déjà au champ d'honneur. Nous présentons à la famille De Rruyn nos chrétiennes condoléances. x * * -Upe œuvre; qui mérite certainement l'attention de nos lecteurs est celle instituée en septembre dernier sous le nom de " Mothers' Home " par un gr^aupe de dames anglaises charitables, à Hampstead, 95, South Hill Park, N.W Le but poursuivi par l'établissement est de venir en aide aux dames belges sur le point de devenir mères; elles y sont admises pendant la période nécessaire à leur complet rétablissement. Les bébés comme les mamans sont soignés avec un inlassable dévouement par des nurses expérimentées, tandis que l'œil attentif des médecins assure la santé des mères et des bébés. Miss Whitemore, directrice, secondée par Miss Dasie Samuell, sécrétaire, dirigent rétablissement; tout le personnel s'est mis à la disposition des dames organisatrices à titre absolument gracieux, geste vraiment digne d'être noté. Plus le soixante enfants sont déjà nés à Hampstead et ont quitté la maison avec une layette complète due à la générosité des dames patronesses. Malheureusement les frais, toujours grandissants, obligent le comité à avoir recours à un plus grand nombre de personnes généreuses. Aussi espérons-nous que chacun selon ses moyens viendra en aide à cette œuvre en adressant à la secrétaire son obole, aussi minime sodt-elle. Les dons en nature, aliments ou articles utiles, sont reçus avec reconnance et nous en remercions anticipativement au nom. du " Mothers' Home M les généreux donateurs. Nous ferons volontiers mention des dons remi-* au bureau du journal, que nous transmettrons au comité. x ■* *■ Un retard dans l'expédition ne noue a pas encore permis d'envoyer a tous ceux qui nous en ont fait la demande ia brochure le " Martyre du clergé belge." L'expédition en sera faite séparément dans quelques jours. — Une nouvelle avance a été faite par les forces de l'Union sud-africaine. Les stations de chemin de fer de Kalkfontein et de Kamns furent occupées lundi, matin, sans la moindre opposition ennemie. Kalkfontein et Kamus sont respectivement à trente et soixante milles au nord de Warmbad. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.m». ERNEST DABEE, soldat belge, interné au camp d'Hardcrwyk. Hollande, serait rmonaaiBBant à qui lai onrerrait des sotdicre no. 45. un© rareuHO et un peu de linge. ] JULES HOLVOET, oaporal 2e chass. Cio. B. do trarajleujs. arrm* Belge (France), demande dos nouTolles de son Irèro Gaston. AVIS AUX BELG'ES.—L'agence Albert Serste, 8. Littlc St. Andrew-str**!., Londres, W.O., charge toujouiv; - de fairo tenir des personne, dos bagage, ainsi que de transmettre tout-en correspondance • ft, en rapporter réponse, cela pour toutes -les parties envahies de la Belgique et du Nord de la Franco. Renseignements gratuits : bureau ouTctt de 9 à 12 et de 2 à 6 heurt». Soûle maison fonctionnant depuis le début do la guerre. RcïéreiKOs sérieuse?. L "ANGLAIS EN 12 LEÇONS CHEZ ITEFTEL, 52a. High Holborn, W.C. " De toutes les méthodes la plus intéressante. ' '—Appréciation unanime de.s nombreux élèves de M. HelteL NOUS met-tons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d'employés, qui ne Tisent qu'à leur escroquer de l'argent. Ne ▼ersez de cautionnement ou de garantie qu'arec les rcferenccs lœ plus sérieuses ! ON demande servante pour le haut et deux enfante; gages 301ns.—S'adresser bureau journal, S., 1761, Standard Office, Fleet-gt., B.C. . 1 DECES. 1ES enfants, beaux-enfants, petits-enfants et J arrière-petits-enfants ont la douleur de faire part du décès de : Monsieur Gérard De Bruyn (d'Aurers) pieusement décédé à Londres le 8 arril 1915 dans sa 92e année, muni des Saints Sacrements de l'Eglise. Le serrico funèbre suivi do l'inhumation provisoire, a eu lieu dans la plus stricte intimité, 74. Margaret-street (Oxford-circus), London. LA METROPOLE paraît dhaque matin, sauf le dimanche dans le " Standard," vendu chez tous k--marchands do journaux au prix d'un penny. Nous conseillons virement à nos amis de s'abonner au prix de 3sh. 3 par mois pour le Royaume-Uni et 4sh. 4 ponr l'étranger, et de nous adresser le prix do l'abonnement en un mandat, le tarif des annonre* est de 9d. la ligne pour 1<» " Livre d'adreases des exilés," payable d'.avanc\ et pour, tout autre publicité, le tarif du "Standard." Nous arons ouTert un bureau dans l'immeuble du "Standard," Fleet-street, 152-4, E.C., ouvert dès 2 à 6 heures. En cao de demande pa> eccifc. ioiodTo deux tûnbres d'un- penny.

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