La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 19 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gf0ms3m06n/
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LA METROPOLE ONE PENNY FRONT: CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbom 212. ABONNEMENT L mois 3jh. ; 3 mois, 9Jsh. 24mb ANNEE MARDI 19 JUIN 1917 No. 170 LA. GrUAKIDE GhTTBURIi I La proclamation du roi de Grèce ■ LA DOUMA ET LA PAIX I Remaniement ministériel en Italie A peine .monté sur le trône le nouveau roi de Grèce, concurremment avec le délégué des puissances, a adressé au peuple grec une proclamation. Le texte de cette proclamation qui avait été retenu pour des raisons que nous ignorons, vient de nous parvenir par les journaux de Paris; le voici: Au peuple hellène, Au moment où mon auguste père, faisant un sacrifice suprême à notre chère patrie, me confie les lourds dtevoirs du trône hellène, je n'exprime qu'un seul souhait : que Dieu, exauçant ses vœux, protège la Grèce, qu'il nous permette de la revoir unie et puissante ! Dans ma douleur d'être séparé en des circonstances aussi critiques de mon père bien-aimé, j'ai une seule consolation : remplir son mandat sacré que je tâcherai de réaliser de toutes mes forces suivant les traces de son règne si brillant, avec le concours du peuple sur l'amour duquel s'appuie la dynastie grecque. J'ai la conviction qu'obéissant aux volontés de mon père, il contribuera par sa soumission à ce qu'en commun nous tirions notre chère patrie de la terrible situation dans laquelle elle se trouve.Athènes, le 12 juin 1917. ALEXANDRE. Le Figaro commentant cette proclamation doute que les espoirs fondés sur le changement de régime soient pleinement justifiés. Le jeune roi, dit le journal, se njontre un fils un peu trop respectueux "et un peu trop oublieux des circonstances auxquelles il doit son trône. Espérons, termine le Figaro, que le manque de tact du jeune roi n'est dû qu'à un excès de piété filiale et qu une admonestation sévère suffira pour le convaincre que son premier soin doit être d'être aussi peu qu'e possible comme son père- 1 II est certain, remarque Excelsior, I que le fils de Constantin ne pouvait ac-I cumuler les reproches sur la tête de son I pèrj ou lui donner le " coup de pied de I l'âne ". En réalité l'abdication était un coup au pouvoir personnel et signifiait la restauration d'un régime destiné à I brider le jeune roi au cas ou il montrerait une sotte disposition à suivre les traces de son père. La chose la plus importante, dès' lors, c'est de rétablir la I constitution aussitôt que possible. Aucun journal ne présente d observa-I tions au sujet du choix du roi lui-meme, I qui par sa mère est un neveu du Kaiser I et par conséquent un Hohenzollern, dont l'esprit doit être complètement faussé I par les théories qu'il aura entendu dé-I velopper autour de lui pendant cette I dernière année. Mais l'essentiel en ce I moment pour les Alliés ce n'est pas I l'opinion ou les tendances privées du roi |de Grèce aussi longtemps que ces ten- Idances sont corrigées par la représentation du peuple au Parlement, qui décide en fin de compte. Quand la guerre sera terminée et que les Alliés n'auront plus à insister, les armes à la main, auprès de la Grèce pour qu'elle observe les traités signés avec la Serbie, alors la Grèce fera ce qui lui plaît. Les propositions • de paix que» l'Allemagne a faites à la Russie par l'intermédiaire du sieur R. Grimm ont reçu de la part du gouvernement provisoire la réponse qu'elles méritaient, comme nous disions hier, du reste. La Douma s'est prononcée à son tour, et au cours d'une séance secrète elle a adopté une résolution déclarant qu'une paix séparée avec l'Allemagne ou une inaction prolçngée sur le front serait une trahison ignoble i l'égarH des Alliés Que les générations futures ne pardonneraient jamais à la Russie d'aujourd'hui. C'est pour cela, ajoute la résolution,que la Douma a considéré que la sécurité de la Russie et le maintien des libertés conquises se .trouvait dans une offensive immédiate en Coopération étroite avec les Alliés. I Le Congrès général des D.O.S. qui a été inauguré samedi soir sous la présidence de M. Cheidze, discuta également la question de l'expulsion du pacifiste Grimm pt par un vntp Hp 640 rnntre 121. approuva l'action des ministres Tsere-telli et Skobeleff qui ont fait l'enquête et proposé l'expulsion de Grimm. Une reconstruction ministérielle a été opérée au ^ein du cabinet italien; et comme aucune raison spéciale n'est invoquée pour ce remaniement on peut supposer que la cause en est la question de l'indépendance de l'Albanie qui, comme nous l'avons dit, a provoqué certains tiraillements au sein du * ministère. Les modifications concernent surtout la guerre, la marine et les transports. La situation militaire est généralement inchangée. o—o Le cardinal Luçon chevalier de la Légion d'honneur Paris, 17 juin. — M. Poincaré s'est rendu hier à Reims, où dans les bâtiments qui servent provisoirement de mairie, depuis la destruction par le feu de l'hôtel de ville, le Président de la République a présenté l'insigne de chevalier de la Légion d'honneur au oardinal Luçon, archevêque de Reims, et à d'autres citoyens éminents de la ville. — Reuter. o—o La crise du ravitaillement dans le grand-duché de Luxembourg Les Allemands ont vidé le petit pays Le grand-duché de Luxembourg, impuissant à résister à l'invasion allemande., a dû subir le bon plaisir de son grand voisin qui, malgré les protestations les plus solennelles de sa victime, viola sa neutralité, entietint des troupes nombreuses sur son territoire et le vida de ses produits agricoles les plus indispensables. Un grand-ducal, réfugié en Hollande, a consacré dans le journal Les Nouvelles, de Maestricht, plusieurs articles à sa malheureuse patrie. Dans le dernier paru (13-14 mai 1917), il résume ainsi la situation : " Personne ne s'étonnera donc que la plupart des nouveau-nés meurent du manque de lait et. de nourriture convenable. Le pain (220 grammes par jour) est tel qu'il ne peut être digéré que par les plus robustes. La famine menace non seulement le bassin minier mais aussi les villes,, d'autant plus que les Allemands ont refuse de laisser passer les marchandises que le gouvernement avait réussi à acheter en Hollande et en Norvège. Le fait suivant n'est pas rare : il est arrivé qu'un matin un paysan constate qu'on lui a volé ses pommes de terre avant la récolte. Le lendemain, un mandat anonyme lui parvient, le dédommageant de sa perte. Le larcin ne fut donc pas le fait d'un voleur de profession, mais de gens honnêtes poussés par l'amour pour leurs enfants et par la i famine. " Chaque dimanche et jour de fête, les trains surchargés jettent dans les campagnes des centaines .et des milliers de citadins, poussés par la faim, qui viennent^ acheter quelques légumes ou des pommes de terre qui se payent 1 franc le kilo. De jour en jour, la situation s'aggrave. Les Allemands n'ont trouvé jusqu'ici aucun prétexte pour expliquer qu'ils pressurent un peuple loyal, mais impuissant. Mais le jour venu, tout le peuple luxembourgeois sa lèvera en dem^ndai.u la libération de sa patrie de ceux qui l'ont fait mourir de faim." % La guerre économique Toutefois, il (le Parti ouvrier belge) se refuse à jouer un jeu de dupes ; ...il croit qu'il faut... prendre des précautions contre la concurrence déloyale (des Allemands) et ne revenir à un régime de libre concurrence plus large qu'après que les pays ravages, privés de leurs machines, de leurs matières premières, de leurs voies de communication et de leur main-d'œuvre, auront été rétablis dans leur état normal. Instructions du Parti Ouvrier belge d ses délégués à Londres, décembre 1916. nMB«BHMnMBg'Ë3 Namur,"capitale wallonne" Le transfert des ronds-de-cuir moutons Les Allemands poursuivent avec un zèle inlassable l'œuvre de haine et de division qu'ils ont commencée avec la collaboration des activistes flamingants; ils "organisent" en ce moment Namur comme "capitale" de la Belgique wallonne. On sait que de nombreux fonctionnaires belges ont refusé catégoriquement de prêter leur concours, même passif, aux Allemands et ont préféré l'internement en Allemagne et la perte de leur traitement au " transfert " à Nàmur. A leur nombre vient de s'ajouter M. Manneback, secrétaire général au ministère de l'Agriculture. D'autres se sont montrés moins courageux et trouvent même de l'avancement dans leur attitude. Tel M. Coremans, directeur général aux Sciences et Arts, qui prend la place de M. Sauveur, secrétaire général, déporté en Allemagne à la suite de son refus d'aller à Namur. Parmi les autres " moutons " on cite M. Be.ekers, directeur général à l'Instruction publique, Rouvez, Fritz Mehutte et Eugène Glesener — toute la " littérature " officielle! — le secrétaire général Dubois, etc. Le " transfert " a eu lieu le 15 juin, sans tambour ni trompette du reste. * * » Par contre, le gouverneur général a nortimé à Bruxelles les activistes flamands ci-dessous qui, avant la guerre, étaient déjà tous au service de l'Etat belge : Ministère de l'Agriculture et des Travaux publics : Vernieuwe, secrétaire général ; ministère des Sciences et des Arts : E. Coremans, secrétaire général; ministère de l'Industrie et du Travail : E. Verhees, secrétaire général ; Fabri, inspecteur général ayant rang de directeur général; R. Schryvers, directeur; A. Miatthijs, F. Sterck et H. Troosters, chefs de division ; Van Melle, directeur général ; A. De Jaegher et E. Gevaert, directeurs.» * • A Namur, naturellement, grand branle-bas. Les ministères de la " capitale, wallonne " ont dû être installés et on a mis à la disposition des fonctionnaires moutons les locaux suivants où ils ont trouvé des ronds-de-cuir assez peu confortables. Caserne d'artillerie, rue des Bourgeois (dont la réputation " hospitalière " est bien connue); école des Cadets, plaoe Elisabeth-, école communale Saint-Nicolas, place Elisa- i beth ; une partie de la Caserne de cavalerie, rue Pépin prolongée ; école Jeanty-Bodart, ' Allée-Verte; l'aile droite du palais de justice.Ces installations ont jeté une grande perturbation dans l'enseignement : c'est ainsi que les élèves de l'école du faubourg Saint- j Nicolas ont dû se réfugier à l'école centrale; ceux de l'école Jeanty-Bodart, dans les -autres écoles communales de la ville. De même, l.'Académie de musique, qui était installée à Jeanty-Bodart, a dû plier bagage et aller à l'Athénée royal. Dans la même école se trouvaient encore les bureaux de la Commission communale d'approvisionné- ; ment qui ont été transférés dans un immeuble de la rue de la Croix. • L'Ami de l'Ordre jubile. Grâce à ses efforts, Liège a été évincée et c'est Namur qui se remplit des potins ministériels ! o—o—— La mission belge aux Etats-Unis Washington, 17 juin. — La mission belge présidée par le baron Moncheur est arrivée aux E,tats-Unis. — Reuter. -——o—0 M. Dato est neutraliste francophile M. Eduardo Dato, qui a été chargé par le roi Alphonse de constituer le nouveau ministère espagnol, est le chef des conservateurs libéraux.Constamment attaché à ce par- ! ti, il y a apporté, continuant ainsi les traditions de Canovas del Castillo,- un large esprit de libéralisme joint à un grand sens politique. Lorsqu'en 1909, M. Maura adopta les conceptions des ultra-conservateurs, M. Dato fut porté par un vote unanime à la tête du parti et le programme qu'il publia à cette occasion avait une nuance libérale fortement accusée. M. Dato est neutraliste. 11 a affirmé de nouveau cette attitude dans ses déclarations de Séville le 9 mai dernier, mais le nouveau président du Conseil est bien connu pour ses sentiments de grande francophilie. M. Eduardo Dato compte parmi les jurisconsultes les plus éminents de l'Espagne. Tout particulièrement attaché aux idées de progrès social, il est considéré dans son pays à la fois comme le propagandiste enthousiaste et le juste metteur au point des Réformes sociales. C'est à son initiative qu'est due la majeure partie des lois faites au profit des ouvriers pour la réglementation du travail et de ses rapports avec le capital. M. Dato a été président du Conseil d'octobre 1913 à mai 1916. LE FESTIN D'ESOPE " Ces journaux anglais sont vrai- 1 ment bien faits," se dit à lui-même j le bon docteur en se renversant dans le grand fauteuil de cuir. c Jules Verne, ( Les 500 Millions de la Begum. c Lorsque les Phéniciens songèrent à c représenter les paroles par des signes J conventionnels, la vérité que fixa Esope en parlant de la langue s'étendit aux écrits. Lorsque Gutenberg inventa l'imprimerie la même vérité s'attacha aux 1 livres et finalement à la presse qui est ^ le plat le plus fin si elle est le lien de | la vie civile, la clef des sciences, l'organe de la vérité et de la raison ", mais ( que est aussi le brouet le plus néfaste C " si elle se fait la mère de tous les dé- C bats, la source des divisions, l'orgjine de l'erreur" et, ce qui pis est, de la médisance et de la calomnie. Les attaques de presse dont les Mo-resniaques en exil en Angleterre ont quelque peu pâti ces derniers temps (je crois même que les Belges n'ont pas été épargnés) ne doivent pas être prises « au tragique, pas plus que les louanges ' excessives du début. A l'amour satisfait tout son charme est ôté. P Il y a trois ans que nous cohabitons. ® vC'est un peu comme en ménage, après la lune de miel. Pinero appellerait cette ^ période : Mid-channel. Les Anglais ont j fini par nous reconnaître certains de nos défauts les plus apparents, et nous avons enfin découvert quelques-unes des qualités qu'ils tenaient jalousement ca- s chées. De part et d'autre, les gens bien a élevés sont restés discrets. Seuls, les in- n délicats,<et les cabotins avides de sensa- tionnel à tout prix ont aboyé. ® Nos camÎJatriotes sont quelque peu a surpris de voir fleurir un système ignoré r chez nous et qui permet à un quelconque t citadien d'envoyer à son journal et d'y 1' faire insérer des notes comme celle-ci F par exemple : d s Le chien de mon voisin John Boul- 1; dogue, dangereus, mord tout le monde t et il refuse de la mettre à la chaîne. e Que fait la police ? Les voisins sont satisfaits et toute s une rue s'abonne pour un an au jour- ^ nal qui pendant deux lignes a fait semblant de les défendre alors qu'il n'a fait que satisfaire un dépit passager dont ils rougiront un peu plus tard. Ces mouvements de mauvaise humeur ^ ne peuvent nous fairé oublier tout le bien que la presse- anglaise a dit et continue à dire de nous- Ces éloges con- e stituent un volume admirable et ce ne ^ sont pas quelques méchantes remarques qui pourraient rendre ce beau tome laid. Je sais bien que s: e: Londres en une heure sait ce qui se dit tout haut c Et ce qu'on dit tout bas se sait un peu plus tôt. n Mais oette mérité de Delavigne est ^ vraie un peu partout et en toute société e ou retient plus facilement les petites mé- n rh anretés i mnts couverts que les francs | à compliments à l'air libre. o Rien n'égale d'ailleurs la facilité de la presse anglaise à se créer des idoles, si q ce n'est son ingénieuse habileté à les dé- h molir. rr Il n'y a qu'un moyen d'éviter ces in- IV cidents : c'est de prêter le moins possji- t< ble le flanc à la critique. le Rien n'échappe à Cromwell, il surveillai'Europe. ^ g: Soyons dons discrets. Ne faisons pas de critiques malveillantes à l'égard de nos hôtes en public- Que les trop jeunes p embusqués qui, malheureusement, s'obs- c tinent à vouloir défendre le calme sec- éi teur de Londres, se camouflent soigneu- o: sement de barbes grises. e: Les petites malveillances de ia presse ne seront pas entièrement conjurées, P mais il nous restera cette sereine satis- P faction de les savoir intégralement injus- c| tes; ce qui forcerait les moins malhon- 1 nêtes " cana,rds " d'affirmer qu'on a je mal interprété leurs paroles... ce à quoi ie on pourrait répondre qu'il ne faut pas a- trop compter sur la sagacité de ses lec- si teurs; qu'il faut s'ex-pliquer quelquefois. (Rivarol). Soyons encore bien contents que la s( presse anglaise ne nous oublie pas en-ticrement. L'autre jour, j'ai trouvé au hasard deux articles fort élogieux. sur notre pays, l'un dans le Strand Maga- a sine, l'autre dans le Windsor. Quand on d nous attaque un peu d'une part, conso- e; ons-nous à regarder le soleil là où il irille en notre faveur. Sinon, ne lisons [ue les journaux moresniaques, ce sera l'un bon patriotisme; ou ne lisons pas le journaux du tout, car 'c'est à cause l'eux " que l'on assassine depuis la réation; Caïn lisait les journaux dans e paradis terrestre comme disait Courier, heureusement par sarcasme ! Il y a une autre vérité, une dure vé-ité, que nous autres, Moresniaques (et 'ous autres Belges), ne pouvons oublier t qui doit nous inciter à la plus angé-ique patience. Elle se trouve imprimée n toutes lettres à la page 162 du Punch » lu 7 mars 1917, où quelqu'un dit à un >fficier belge blessé : " Y ou must not forget that y ou are n my power." ERASME DYKAR, Intermédiaire de ménage à l'armée moresîiiaque. Front moresniaque, 28 mai 1917. o—o ./expulsion de Robert Grimm et la neutralité suisse Une dépêche de Pétrograde dit que le ouvernement provisoire a appris d'une ource autorisée que Robert Grimm, le 'acifiste socialiste suisse qui se trouve ctuellement à Pétrograde, a reçu de M. loffmann, membre du Conseil fédéral uisse, la communication orale suivante : L'Allemagne n'entreprendra pas d'offen-ive aussi longtemps qu'elle pense pouvoir rriver à un arrangement avec la Russie. De ombreuses conversations avec des politiciens minents me portent à croire que l'Allema-ne cherche à conclure ave la Russie une paix îutuellement honorable et- une paix qui urait pour résultat le rétablissement de slations économiques et commerciales étroi-ss 'avec la Russie ; l'appui financier de Allemagne à la Russie pour sa restauration ; as d'intervention dans les affaires intérieures e la Russie ; un arrangement amical au uj et de la Pologne, la Lithuanie et la Cour-mde ; la restauration à la Russie de ses srritoires occupés en échange des régions nvahies par la Russie. Je suis convaincu que e l'Autriche si les alliés de la Russie le déiraient, l'Allemagne et ses alliés seraient rêts à ouvrir immédiatement des négocia-ions de paix. Les ministres socialistes russes Tseretel-et Skobelef ayant demandé des explica-ions à M. Grimm et les ayant trouvées îsuffisantes, lui enjoignirent de quitter la Lussie, ce qu'il fit. Le congrès général des délégués ouvriers t soldats de toute la Russie, ouvert samedi jir, a approuvé par 640 voix contre 120 attitude des ministres expulseurs. Le Socialdemocraten de M. Branting de imedi a révélé que la dépêche suisse ;t datée de Berne, 5 juin, écrite dans le tiiffre suisse, envoyée par le départe-îent politique du Conseil fédéral suisse à [. Odier, ministre de Suisse à Pétrograde, t qu'elle débutait ainsi : "M. Hoffmann, lembre du Conseil fédéral, vous autorise faire à M. Grimm la communication raie suivante ". Il faut noter que M. Hoffmann fut jus-u'au début de cette année président de . Confédération suisse, qu'il est encore linistre des Affaires étrangères et que [. Robert Grimm est un Allemand déser-;ur naturalisé suisse qui fut autorisé par : gouvernement àllemand à traverser l'Al-magne pour se rendre de Suisse à Pétro-rade.Le Times (18 juin) remarque à ce sujet ; Lai' transmission de cette proposition à étrograde par Hem Hoffmann, membre du onseil fédéral suisse et ministre des Affaires ;rangères, par le moyen du chiffre suisse Sciel, est un incident international qui dge l'examen le plus prompt. D'après les informations existantes, il a,raît à peine différent d'un acte non-neutre ssé par un membre du gouvernement suisse ms l'intérêt de l'Allemagne et au détriment 3S Alliés. Nous réservons notre jugement pendant s fermes représentations que, croyons-nous, s gouvernements alliés feront à Berne, et en :tendant le verdict du peuple suisse à ce ijet. Il sera intéressant de voir s; la Suisse ara le courage et l'énergie de débarquer >n singulier ministre des Affaires étrangè-îs, si soucieux des intérêts allemands. M. Cartuivels, bourgmestre de St-Trond, i'ant refusé de livrer aux Boches la liste îs chômeurs, a été démis de ses fonctions : remplacé par un M. Goffin.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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