La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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30 december 1916
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s.n. 1916, 30 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3r0pr7nm4d/
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LA MÉTROPOLE Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meill#» thé adressez-vous à h firme qui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dim tout le Royaume-Uni. ONE PEIMNY f BOUT : CINQ CENTIME! HOLLANDE: VIJF CENT rniITIlIEWT ; DIY CFNTIMEI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sb. ; 3 mois, 9 «h. Etranger : 1 mois, 4 sh. s 3 moi», 12 ait. loQm ANNEE SAMEDI 30 DECEMBRE 1916 No 364 LA GRANDE GUERRE Préparatifs allemands à Verdun la "victoire complété" de la Somme I Succès ennemis en Roumanie Kur le front britannique de l'ouest ■ctivité s'est encore toujours bornée a ■s raids mutuels dans les tranchées lancées. Cette fois-ci ce sont les Alle-»nd> qui ont exécuté un raid contre les E chées situées au nord-ouest de îmecourt. Deux des trois groupes iles furent repoussés avant d'avoir int les tranchées; le troisième fut leté immédiatement. Au cours de !a Siit, l'ennemi fit un bombardement à Ide d'obus à gaz à divers endroits Irrière la ligne de feu aux environs ■Vrras ainsi qu'à l'ouest et au nord-lest de Lens. Dans le secteur d'Ypres In que sur les deux côtés de la Som-§ l'ennemi a montré une nervosité Sfsidérable, résultant sans doute de pension du front britannique, et les pbardements se sont suivis avec une knsité extraordinaire. Devant les lignes françaises l'artille- ■ ennemie a montré une nervosité laie, qui s'est manifestée surtout con-I les positions françaises sur le front ■ Mort-Homme à la cote 304. Suivant M. Marcel Hutin, critique litaire'de l'Echo de Paris, il est cer-In que sur la rive gauche de la Meuse tinemi se sent menacé depuis l'occu-lion par les Français de la côte de Ivre, sur la rive droite. Bon bombardement de jeudi peut être [prélude d'une nouvelle petite offen-le allemande. Elle ne prendra cepen-pt pas les Français par surprise, en iposant que les Allemands aient en-I de quitter leurs tranchées. le général Nivelle fait senti# sa prêtée dans sa nouvelle position. On ver- I qu'il en est ainsi par la direction pie qu'il semble avoir donnée aux ex-pts méthodiques des escadrilles liennes et des avions de bombarde-;nî le jour même que le général Ni-le a conféré successivement avec les jeraux qu'il a nommés à la tête des js groupes d'armées : les généraux ïnchet d'Espérey, Pétain et de Castel-u,II est assez curieux de voir la façon M les journaux allemands, en parti-)er le Lokalanzeiger, s'occupent en-e de la bataille de la Somme,qui, sui-P! l'organe allemand, est à présent Pplètement terminée et s'est achevée r îlne victoire complète pour les arts allemandes. On croit que cette matin re — car ce n'est pas autre chose lest en relations étroites avec la campe pacifiste et qu'elle a été directe-nt inspirée, pour ne pas dire plus, par ?t-major général allemand. quatre semaines de calme relatif, 'a feuille allemande, que les assail-l' puisés ont été forcés d'accorder f défenseurs ont scellé une fois pour N le sort de la bataille de la Somme, jjourd hui un système de tranchées r«odiquement construit a surgi à nou-|11 l°ut le long du front de la Som-j' iMême devant les lignes avancées barbelé a été fixé et même ici les rPes se trouvent de nouveau dans de , °nds abris et des galeries garanties 'tre le feu. Pe cette façon tous les labeurs et les '' es de l'offensive de cinq mois sur fjmme ont été faits en vain. Si les gais et les Français risquent encore attaque ils doivent tout recommen-ePl'is le début, la seule différence 1,1 qu'aujourd'hui les lignes des dé-| Ur* sont plus fortes et plus invin-s qu'au 1er juillet parce que der-'6 premier système de tranchées 'a zone du tir ennemi,, plus d'une ■aine de lignes défensives des plus fs' Préparées dans le calme et avec Rendent l'ennemi. 't article qui constitue une des meil-es choses que l'état-major ait écri-^tpuis le début de la guerre se ter-Par l'affirmation surprenante que 11 "faille de la Somme s'est terminée "Je victoire complète pour les ar-. demandes ". Pour qui veut se payer de mots il y a de quoi être amplement satisfait. Mais comme nous ne considérons que les résultats pratiques en fait de conquête de territoire et de prisonniers il n'y a pas lieu de s'inquiéter de l'affirmation gratuite du Lokalanzeiger. Quant à la nouvelle ligne défensive " préparée dans le calme et avec soin " depuis quatre semaines elle n'aura jamais le caractère formidable des défenses préparées " dans le calme et avec soin " au cours des deux années qui ont précédé l'offensive de la Somme et qui se sont écroulées comme un château de cartes sous le pilonnage des batteries lourdes françaises et britanniques. En Roumanie la situation n'est guère favorable à nos alliés russes. Le communiqué de Pétrograde reconnaît, en effet, que les troupes russes se sont retirées de Rimnik-Sarat sur des positions situées plus à l'arrière. Berlin annonce que les troupes de von Falken-hayn ont encore gagné du terrain dans cette région et que le nombre des prisonniers capturés depuis le début de la bataille s'élève déjà au total de 10.000. Dans la Dobrudja, suivant le communiqué bulgare, il y a eu un violent combat devant la tête de pont que les Russes tiennent encore à Macin, dans le coin nord-ouest de cette province. On croit que lorsque von Mackensen aura forcé cette tête de pont il essayera d'opérer un passage des marais du Danube, passage qui est possible, paraît-il, à deux endroits différents, et tâchera ainsi de prendre les Russes par derrière.Au sujet du butin que les Allemands ont capturé en Roumanie, on annonce encore que les Russes et les Roumains ont réussi à détruire les stocks de grains, de céréales et de pétrole d'une façon si complète que les dépôts capturés ne pourront servir qu'à l'alimentation exclusive de l'armée allemande et qu'il n'en restera rien.pour la distribution gratuite aux civils. Quant aux puits à pétrole il faudra à l'ennemi un an pour exécuter les réparations indispensables et pour en tirer profit. » Les Allemands volent le Relief Les Nouvelles de Maestricht affirment avec certitude que la grande raison déterminante pour laquelle Tournai et Maubeuge ont été inclus dans la zone des armées, existe dans le fait que s'y trouvaient accumulées de grandes réserves de grains, de farine,de pommes de terre.de vivres de toutes sortes, amassées par le Comité américain for Relief pour le ravitaillement de ces régions éloignées des mers et assez difficilement accessiblesdans les circonstances actuelles, ou par les communes après de patientes recherches, des efforts inouïs et de grosses dépenses. " Tournai et Maubeuge devenus territoire d'étape, les Allemands n'ont eu rien de plus pressé que de s'emparer de ces provisions importantes, malgré des protestations qui furent, nous le savons, véhémentes et énergiques, et d'en disposer pour l'armée, sans se soucier aucunement de la façon dont on assurerait dès lors l'alimentation des populations belges et françaises. Il y a eu là un abus de pouvoir scandaleux, que nous avons le devoir de faire connaître aux neutres qui s'occupent avec un si noble dévouement du ravitaillement de la Belgique et du Nord français. Nous ne craignons aucun démenti. Les plaintes des populations affamées ne seront pas entendues, mais nous sommes certains que les organismes chargés de la distribution des vivres feront entendre des protestations qui confirmeront la nôtre Le major Moraht quitte le "Berliner Tageblatt" Le major Moraht, le critique militaire du Berliner Tageblatt, a cessé sa collaboration à ce journal dont les tendances politiques n'étaient plus en harmonie avec ses opinions. Le major Moraht- exercera ses talents dans un autre grand organe qu'on ne désigne pas. Les manoeuvres de paix L'Allemagne répond à la Suisse L'Allemagne n'a pas perdu de temps à montrer à la Suisse son appréciation pour sa collaboration dans la question de la paix. L'esprit de véritable humanité par lequel la mesure du Conseil fédéral suisse est inspirée,dit-elle dans une note que le ministre des Affaires étrangères d'Allemagne a remise au ministre suisse, est pleinement apprécié et estimé par le gouvernement impérial. Le gouvernement impérial a informé le président des Etats-Unis qu'un échange de vues direct semble être le moyen le plus efficace d'obtenir le résultat désiré. D'accord avec le président des Etats-Unis le gouvernement impérial est d'opinion que la grande œuvre de prévention de guerres futures ne peut être entamée qu'après que la guerre mondiale actuelle se sera terminée. Dès que ce moment sera venu ils seront allègrement prêts de coopérer à cette tâche sublime. Si la Suisse,qui, fidèle aux nobles traditions du pays, a mérité une louange impérissable en adoucissant les souffrances causées par la guerre actuelle, veut contribuer aussi à sauvegarder la paix du monde, la nation et le gouvernement allemands lui en sauront hautement gré." Une note identique a été remise au ministre suisse par le gouvernement austro-hongrois. Encore Caillaux Le correspondant romain du Times envoie à son journal une dépêche au moins curieuse sur les activités singulières que déploie en ce moment dans la capitale italienne M. Jos. Caillaux,dont le rôle pendant la crise d'Agadir lui mérita le sobriquet de Caillaux l'Allemand.Jojo " aurait recommandé dans les cercles neutralistes italiens, qui sont toujours fortement germanophiles, une politique franco-italienne d'une audace considérable. L'Allemagne, aurait-il dit, est disposée à accorder à la France le traitement le plus généreux et est prête à forcer l'Autriche à faire à l'Italie des conditions qui répondraient à toutes ou à presque toutes ses aspirations nationales, à la seule condition que l'Allemagne aurait le champ libre pour faire ce qu'il lui plairait avec les Russes, les Roumains et les autres Etats balkaniques (on ne parle ni de l'Angleterre ni de la Belgique I). Elle pourrait ainsi s'indemniser pour ses grands efforts et sacrifices, tout en assurant de larges compensations à la France et à l'Italie. On ne connaît pas l'accueil que les neutra- ! listes italiens firent à ces avances, mais on sait que le gouvernement italien en eut connaissance et songea un moment à prendre des mesures radicales. On pense que M. et Mme Caillaux ont quitté l'Italie ou sont sur le point de passer en Suisse. M. Caillaux ne réussit pas à obtenir une audience du Pape quoique sa femme eût rendu visite à quelques membres du Sacré-Collège. M. Caillaux chercha aussi à joindre un ex-premier ministre dont la fidélité aux Alliés est au-dessus de toute suspicion (M. Giolitti ?) mais trouva porte de bois. On ne croit pas que M. Caillaux retournera en ce moment en France. On croit à Rome que les idées auxquelles il a donné l'air ne sont pas sans relation avec des manoeuvres de paix dont la haute finance internationale s'est récemment occupée. Le Père Rutten en Belgique On lit dans le Maasbode, organe catholique de Rotterdam : D'après ce qu'on nous communique d'autre part, le Père Rutten est arrivé en Hollande il y a dix jours et, par les soins de la Nonciature, il obtint des Allemands un passeport pour rentrer en Belgique. On sait qu'il est sérieusement question de nommer le Père Rutten comme successeur de feu Mgr Stillemans, évê-que de Gand. On se rappelle que dès le 13 décembre la Métropole a fait prévoir cette éventualité. . — La manque de bras se faisant sentir à Leyden, une cinquantaine de soldats belges internés ont été admis à travailler dans les usines et les fabriques. D'accord avec les fabricants et les autorités militaires néerlandaises, la Commission centrale de protection des réfugiés belges en Hollande a décidé de construire des pavillons à Zœterwoude-lez-Leyden, pour y héberger les internés. Ces pavillons formeront, sans doute, l'embryon d'un nouveau village belge en Hollande. RULE BRITANNIA UNE VISITE A UN CAMP DE REPOS ANGLAIS par m. d. raymaekers Britannia rules the hills. Soyons francs. Nous avons tous maugréé pendant les premiers temps de notre séjour en Angleterre contre ce que nous croyions, suivant notre propre tempérament, être la lenteur, l'incapacité ou l'incurie britannique. Le Belge n'est content que chez lui, et, pour cause. Nos réfugiées en pension se plaignaient de la cuisine anglaise; celles qui faisaient leur ménage elles-mêmes ne pouvaient assez gémir du peu de confort de leur fourneau, du peu de goût des légumes, du peu de force des condiments, etc. Quant aux hommes, moi comme les autres, nous étions tous d'accord pour dire que l'Angleterre n'avait pas de soldats, qu'elle n'en aurait jamais, qu'il était impossible pour elle d'en avoir de convenables, qu'il fallait des années pour faire une armée, qu'il ne fallait s'attendre à rien de l'Angleterre ! Certains Anglais même partageaient notre façon de voir ! Déjà, en 1852, le général Brialmont avait écrit : " Les Belges peuvent compter sur l'appui moral et sur l'influence politique de l'Angleterre; mais la prudence leur conseille de compter le moins possible sur la coopération de ses troupes."Combien, en effet, on pouvait regretter, au début de cette campagne, que cet avertissement ne fût pas mieux entendu dans notre patrie. Le samedi 20 janvier 1816, le colonel Wilks, gouverneur de Sainte-Hélène, avouait à l'Empereur, son 'captif, que le soldat français était de beaucoup supérieur au soldat anglais. C'est une des grandes conséquences de la conscription, répondit Napoléon; il n'y a plus que les mères qui s'en affligent encore.; et le temps viendra où une fille ne voudra plus d'un garçon qui n'aurait pas acquitté sa dette envers la patrie (1)." Cent ans après, les gouvernants anglais, pressés par les circonstances sans doute,se sont ressouvenus des paroles du premier soldat du monde et, par étapes : pression amicale, Derbyisme, etc., sont arrivés à. la conscription qui répugnait à leur caractère essentiellement hostile à toute contrainte. Des colonies songent déjà à suivre cet exemple. Les résultats ne se sont pas fait attendre.Qu'on lise les éloges que les officiers font de leurs troupes. Il s'en dégage la même opinion que Napoléon avait des siennes. Oui, certes, on peut dire des soldats anglais de la grande guerre ce que Bonaparte avait dit des guerriers français : " Il n'est rien qu'on n'obtienne d'eux par l'appât du danger. . La vaillance, l'amour de la gloire sont che2 eux un instinct, une espèce de sixième sens. L'honneur et le courage leur sortent par tous les pores. (2) " J'ai eu le plaisir de visiter le camp de repos d'Ault, où les armées anglaises de la Somme viennent, après des mois de front, prendre quelques jours de repos ! Anglais, Ecossais, Irlandais et Gallois y fraternisaient au soleil et à l'air frais que leur apporte la mer. Sous une grande tente de la Y.M.C.A., un orchestre de fortune alterne avec de crissants phonographes tous les two-steps, one-step, ragtimes, tangos, gigues et autres horreurs musicales que nous avons fini par trouver charmantes parce que nos amis les Anglais y mettaient tant de conviction et d'entrain. Une montagne de friandises, de tabacs, de confitures et de conserves auréole derrière son comptoir la lady authentique qui tient le buffet. Mon entrée timide (c'est toujours ainsi que j'entre, ça me réussit) est saluée par une tentative générale de m'accaparer : — Eh. Belgy ! Come in. Pâlez-vous jranncé? — A Belgian? Whiere? — — Vive le Belchique ! — Tci, Belgique, ici ! Et, pour finir, cette délicieuse phrase qu'à Londres, hélas, depuis longtemps on n'entend plus : — What a' ye goinn' to 'ave ? (3) Sous mon modeste uniforme d'artil- I leur de deuxième classe, je me sentais au milieu de soldats, de vrais soldats, disciplinés et aguerris, ayant de la poigne, de la gaîté et du cœur. Ces têtes me rappelaient les gravures anglaises représentant les guerriers de Navarette, de Gravelines, de Blenheim, de Lucknow, d'Ulundi, de Tel-el-Bekir. Le Prince Noir, Marlborough, Lord Raglan, Walseley, eussent reconnu sous l'uniforme kakhi leurs hommes des gloires passées. — Aye ! We 've got them nom, Belgy ! me dit un Ecossais en me tapant lourdement sur l'épaule... Ce n'est pas seulement dans l'ardeur des combats qu'on reconnaît les vrais soldats. C'est aussi au repos, lorsqu'ils racontent en riant ces épopées nombreuses où ils ont frôlé la mort cent fois; lorsqu'ils passent de leurs joyeuses chansons aux récits sans phrases de leurs exploits; de ces récits aux préoccupations des leurs; à l'insouciance du danger de demain; à la certitude voulue de la victoire. — It may be a long job, but we 've got them nova, Belgy, clame encore mon Ecossais, qui s'empiffre de thé, de cakes, de sandwiches* etc., parce que... parce qu'il n'y a pas de spirits dans le Y.M.C.A. Et lorsque je regagne, dans la brume hâtive de ce soir d'octobre, notre petit camp belge perché sur l'autre colline, j'entends encore chanter des Are we downhearted? NO! et il me semble ouïr, le long de la route sombre, le Clatte-ring, clattering des highwaymen de Cromwell. Près du moulin à vent, l'ombre du Prince Noir semblait dire à cette jeune armée : — Let the boys win their spurs, and let the day be theirs. D. RAYMAEKERS. (x) De Las Cases, Mémorial de Sainte-Hélène.(?) Id. (3) Je n'ai pas besoin d'y mettre l'orthographe pour que vous compreniez. Une nomination épiscopale belge Du Petit Parisien : Un catholique belge, que nous avons sujet de croire bien informé, nous envoie la note suivante, que nous publions en toute impartialité : La succession de M. Stilmans, évêque de Gand, décédé le 6 novembre dernier, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans, préoccupe vivement les catholiques belges, qui espèrent que cette fois-ci le Vatican tiendra compte du sentiment de l'épiscopat, des vœux des fidèles et de l'avis du gouvernement. C'est le deuxième évêque qui meurt depuis le commencement de la guerre. Le premier était l'évêque de Tournai, qui a été remplacé par M. Croy, dans des conditions qui ont profondément peiné les catholiques belges. Sa nomination a été, en effet, le résultat d'une exclusive formulée par un homme à qui son passé devrait commander la réserve la plus absolue et qui s'obstine néanmoins à intervenir dans les affaires publiques comme s'il aspirait encore à jouer un premier rôle dans la Belgique libérée. Le diocèse de Tournai presque tout entier désignait pour succéder à M. Walravens, dont les brutalités allemandes avaient abrégé les jours, M. le chanoine Douterlungne, prêtre de haute culture, mêlé activement depuis plusieurs années au mouvement démocratique social. Lé'cardinal Mercier, lui-même, présenta la candidature de M. Douterlungne au Saint-Siège, et le gouvernement du Havre demanda formellement sa nomination. Que se passa-t-il alors ? Ceci. Au vœu du clergé et des fidèles, du primat et du gouvernement, M. Charles Wôste opposa son veto et le nonce se serait fait à Rome le porte-parole de M. Wôste. Quoi qu'il en soit, Rome écarta M. Douterlungne et M. Croy dut sa nomination à cette intrigue victorieuse. Il est probable, il est certain que, enhardi par ce succès, M. Charles Wôste tient pour la nomination de l'évêque de Gand une nouvelle exclusive en réserve. Peut-être a-t-il une investiture et un candidat sous la main. Que les conseillers de Benoît XV songent aux périls qui atteindraient le catholicisme en Belgique, au lendemain de la libération, si l'on pouvait dire que les évêques tiennent la crosse et l'anneau d'un homme qui se fit le porte-parole des Boches envahisseurs.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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