La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1913 0
12 september 1918
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s.n. 1918, 12 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4t6f18t94j/
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Tha Newipaper for Belgians LA MÉTROPOLE |oNE PEIMNY ■... snq cerrtKS' Klias vu» an kl mi otrnmp PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Cktaccry Lue, W.C.2 — Téléphoné: Holkera 212, (3 mois 9 5b f é meli 17 «bt 1 «a ji «bt 125"" ANNEE JEUDI 12 SEPTEMBRE 1918 KtguUrêé m iht G. F. O. M m Jfriwtfmptr. No. 255 |A. a»A.nn3X3 oubhrb Les métamorphoses surprenante: de la guerre Un ami nous pose cette question em banr.assan.te : "M. Lia wen site im est-i'l tou jours officier dans l'armée belge, dlont : porte la tenue?" Nouisi avouons que la question et 1 nouvelle ■tout à la fois nous a quelqu peu surpris. M. Lowenstein .nous est, en effet, appa ru en tout dernier Heu, sous les espèce pacifiques d'un spéculateur en terrains dont le nom fut cité au cours d'un déba sur les "aliens", aux Communes. Interpellé par Sir F. Flamnery au s>uje d'achats de terrains faits par des étran gers en un endroit de "haute stratégi que position, sur la côte est de l'Es'sex" M. Prothero, président du Board of Agri culture, répondit que le W.ar Office e l'Amirauté avaient connaissance de ce achats faits par la County F-arms a.n,< Land Company (Ltd). C'est de cette se ciété que fait partie le "captain Alfre Lowenstein, C.B.", comme le désigne M Prothero. M. Lowenstein donc porte le titre e l'uniforme de capitaine de l'armée belg 1 ou plus exactement du corps des imgé nieurs d'artillerie. Or, il n'est même pas ingénieur. Il était, .avant l.a guerre, agent d change et il a fallu la vertu toute puis santé de la politique pour mener tou d'un coup ce paisible manieur d'argen en ufn redoutable expert en matériel d'ar tillerie. Comme on tenait absolument, en haui lieu, à sa haute compétence et à so: nom "espagnol", il' siégea pendant quel que temps tout puissant à Kingswaly. Aujourd'hui, qu'il a définitivemen .abandonné les fonctions qu'il remplissai au service du matériel, il est spéculateu en ter.rains. Or, si nous ne faisons erreur, les offi ciers qui, temporairement, ont été corn missioninés, redeviennent, en quittant 1 service, de simples particuliers. Et la question qui se pose est celle ci : M. l'agent de change-ingénieur d'ar tillerie-acheteur de terrains Lowenste'r C.B. est-il offioier ou ne l'est-il plus? La parole est au ministre de 1a, Guer re? ♦ Clemenceau reçu par le Roi M. Clemenceau a visité le 7 le front belge Il est arrivé à 8 heures et demie du matin ; la frontière, où il a été reçu officiellemen par le roi Albert. Le président du Conseil s'est rendu direc tement aux positions belges de première li gne, qu'il a inpectées longuement sous 1 conduite du Roi. Il a ensuite visité le troupes belges dans leurs cantonnements. Le cortège officiel s'est rendu de là à L; Panne, où M. Clemenceau et le Roi ont pas sé en revue le détachement d'honneur. Le président du Conseil a remis un certaii nombre de croix de la légion d'honneur e des médailles militaires françaises aux offi ciers et soldats belges qui s'étaient distin gués récemment par leur bravoure. Il fi une allocution vibrante. M. Clemenceau a déjeuné avec le Roi e la famille royale, puis, il est reparti à 2 heu res du front belge, où sa visite a fait sen sation. ♦ L'ennemi a perdu I.I00.006 hommes depuis le 21 mars Des calculs basés sur les informations le plus précises établissent que les Allemands on perdu 1.100.000 hommes depuis le 21 mars Dans ce total, 500.000 ont été tués, mis défini tivement hors de combat ou faits prisonniers ce qui laisse 600.000 hommes récupérable dans cinq ou six mois. Leurs réserves.se sont fondues pendant cetti période et les renforts venus de Russie on été usés. Les difficultés résultant de la dimi nution de leurs unités combattantes sont mon tées, non seulement par le témoignage des pri sonniers, mais par la constatation officdell. de la réduction des bataillons de quatre corn pagnies en trois compagnies et de la dissolu tion de quarante régiments, dont les survi vants ont été répartis dans d'autres régiment: décimés, et encore du fait que tous les contin gens de 1919 sont incorporés dans les unité de combat. Il n'y a plus que les jeunes officiers qu conservent leur attitude arrogante. Les autre sont devenus plus modestes et parmi ceux qu sont faits prisonniers il y en a beaucoup qu critiquent le haut commandement, Ils n'on qu'un espoir, c'est que l'Allemagne puisse te nir sur un front raccourci et obliger les Allié à déclarer la " partie nulle s Avertissons l'Allemagne La note à payer Les Allemands, en battant en retraite 1 devant les armées alliées, brûlent et saccagent tout. a Dans les villes, ils dynamitent les mai-e sons et les bâtiments, de telle façon qu'il ne reste plus pierre sur pierre. Dans les villages, ils détruisent non seulement les s fermes et leurs dépendances, mais aussi , les outils et les instruments aratoires Ils t ne respectent même pas les arbres fruitiers qu'ils scient .au ras du sol. lis ne t veulent abandonner aux Alliés qu'an désert.Dans la nuit, les villages flambent C'est la guerre dans toute son horreur, comme lia pratiquaient les Huns et les t sauvages. C'est ce qui a fait dire \ M s Edouard Helsey, correspondant de «ruer-1 re du Journal : "Je ne crois pas que depuis Attila, un œil humain ait jamais J eu le 'spectacle d'une si grandiose, désolation."L'Allemagne ne connaît que la guerre, t Ouii, c'est la guerre, nous le savons e depuis quatre ans, mais l'Allemagne méprise les droits des gens, les règles de la civilisation et les usages modernes de la guerre. Nous avons montré trop de s mansuétude à l'égard de l'Allemagne. Pour elle, il n'y a que les arguments frap-t paints qui comptent. t II est grand temps que nous lui fassions' savoir qu'elle sera châtiée et que les villes et villages allemands répondront pour îles viles et les villages fran-1 çais et belges qu'elle a détruit ou détruira.Que si Bruxelles est saccagée (au dé-t but de l'occupation, le bruit a couru que t le palais de justice et les principaux mo-numents étaient minés), Berlin sera saccagée.Que si Anvers est pillée, Hambourg sera pillée. e Ville pour ville, village pour village, port pouir port, usine pour usine, tonne pour tonne : tele doit être le programme des Alliés. Le Times est aussi de cet 1 avis : Le moment est venu de faire entendre à l'Allemagne que si elle a l'intention de se retirer à travers la France et la Belgique, en rasant complètement chaque ville et chaque village, dur sera le châtiment qui sera imposé à l'Allemagne par les Alliés lorsqu'ils seront en territoire allemand. Les Allemands seront jugés par leurs méfaits. ^ Longtemps, ils ont violé toutes les lois de t la civilisation, mais si, dans la défaite, ils ne montrent pas de disposition pour retourner à la civilisation, les conditions qui leur seront Imposées seront d'autant plus dures. Et le Daily Telegraph précisait : Si l'Allemagne commet des crimes de pur 1 vandalisme en rasant Lilel et se livre par dépit à des actes de destruction, Hambourg ou Cologne, ou au besoin Berlin, seront d'a-1 bord évacués et ensuite détruites de fond en t comble. L'Allemagne est le malheur du genre t humain. Mais si elle est féroce, elle est aussi circonspecte. t Elle a toujours fait avec soin le compte de seç profits et de ses pertes. Si l'Allemagne était convaincue qu'à chacun de ses crimes elle augmente son passif, elle y regarderait à deux fois avant de commettre de nouveaux forfaits. . Il est donc urgent que les Alliés, lui fassent connaître le barême d'après lequel elle sera punie. 3 j. de l'E. 1 ♦ Le devoir du gouvernement belge y Nous n'ajouterons qu'un mot à ces ï considérations de notre collaborateur, t C'est la Belgique avant tout qui est intéressée à la question. Si les Allemands rasent tout le Nord français, elle " ne détruit qu'une partie de la richesse française; si elle transforme tout le territoire belge qu'elle occupe en un désert, elle nous frappe à mort. ; Le gouvernement belge a donc le devoir de prendre auprès des Alliés l'ini-5 tiative d'une demande de protestation collective.1 Nous savons que, dans le passé, le ' gouvernement belge s'est, sons prétexte ! de neutralité, désiinteressé de toutes le^ t questions (e.t nous ne citerons ici que celle du commandement unique et celle de ; l'intervention en Sibérie) où sa position émiinente de victime principale lui don- La protection maternelle et infantile au Havre La "Maison de l'Enfance,, La première manifestation pratique de l'œuvre belge de la "Protection maternelle et infantile", constituée avec l'aide généreuse de la Croix-Rouge américaine, est la création de la Maison de l'Enfance du Havre, installée dan's les vastes locaux de la salle Franklin, mis généreusement et gracieusement à la disposition du ministre de l'Intérieur de Belgique par la municipalité du Havre. Cette Maison de l'Enfance est le groupement de toutes les organisations créées pour protéger et développer la santé des petits. Une maternité établie dans l'établissement même a pour objet de protéger les conditions de la naissance du bébé et d'éduquer la mère pour les soins à lui donner. Puis vient la pouponnière pour les tout petits, qui doivent être surveillés ; la consultation pour enfants sains veillant sur la croissance et le développement de l'enfant; le dispensaire pour enfants malades et l'hôpital pour enfants.Toutes ces organisations restent en contact avec les familles au moyen de visites faites à leur domicile. Toute une pléiade de dames visiteuses viennent périodiquement voir les ménages, donner des conseils aux mamans et leur procurer ce qui leur manque. Bref, les mères sont guidées, aidées et soutenues pour faire de leurs bébés des citoyens robustes et vigoureux. Dès à présent, on organise des œuvres similaires dans toute la France. C'est l'œuvre à laquelle la Croix-Rouge américaine s'est intéressée spécialement et pour laquelle elle a mis à la disposition du ministre de l'Intérieur des subsides très importants. Mais elle n'en est pas restée là. Des médecins américains et un personnel complet de nurses venant des Etats-Unis assurent le service des consultations pour enfants. Ce servioe organisé sur le modèle des œuvres américaines, est le type du genre. Tous les jours de la semaine, ce personnel est à la disposition des bébés. Dans la matinée, il reçoit les mères qui viennent conduire leurs enfants à la consultation et les après-midis sont sonsacrées aux soins donnés à domicile. Car, si pour une raison quelconque, les enfants ne peuvent aller à la consultation, les docteurs se rendent, accompagnés d'une nurse, dans les logements des réfugiés La nurse apprend aux mères la manière de soigner l'enfant, en même temps qu'elle enseigne les principes de l'hygiène et de la propreté. L'action du docteur ne se limite pas à la visite des enfants malades; elle s'étend à l'enfant normal, dont il surveille la croissance et le développement; il s'intéresse à son alimentation ; et, s'il juge que, soit la mère, soit l'enfant, ont besoin de fortifiants ou de reconstituants, il prescrit la nourriture appropriée.Dans le cas où le ménage n'a pas les moyens de se procurer les aliments imposés, la Croix-Rouge américaine les fournit gratuitement. Ainsi les ménages reçoivent des suppléments de lait, d'œufs, de viande et de légumes. L'œuvre qui vient d'être achevée est assurée dès à présent d'un succès énorme. Plus de 250 enfants sont visités et traités chaque semaine. Heureux de pouvoir à cette occasion rendre à son tour servioe aux populations françaises, le ministre de l'Intérieur a fait savoir à M. le maire du Havre que les enfants des réfugiés français seront admis à la Maison belge de l'Enfanoe au même titre que les enfants belges. A la suite de cette autorisation, de nombreux petits Français sont soignés par les services de la salle Franklin. ♦ — M. Gaston Dumesnil, député français, capitaine aux chasseurs à pied, a été tué dimanche dernier, sur le front, par un éclat d'obus, au moment où il se trouvait avec son collègue, M. Abel Ferry, auquel il montrait les progrès d'une colonne d'infanterie en action. nait* le droit et lui imposait le devoir d'agir comme .initiateur et comme arbitre et de tenter die promouvoir, avec lia plus grande énergie, toutes les mesures que, dans l'ordre interallié, auraient pu hâter la défaite de l'Allemagne et, pa.r conséquent, la libération de la Belgique et de ses malheureux habitants. Nous craignons fort que, dans les circonstances présentes, la même diplomatie enfantine (mais fort commode, puisqu'elle n'exige aucun effort) ne lui commande la même attitude d'abstention complète. Nous n'en voulons pas moins protester, une fois de plus, contre cette attitude, indigne de notre peuple et des sacrifices qu'il s'est imposés pour le salut de l'Europe. Le mauvais temps au front Prochain départ d'Hertling ? Les pangermanistes camouflés Mercredi midi. L premières pluies d'automne apportées [bourrasque retardent l'accomplissement L dernière phase de l'offensive de Foch, fautant que celle-ci ait eu pour objectif fet de refouler l'ennemi sur les posi-L'il occupait le 21 mars dernier. r le front britannique, le temps tempêta complètement arrêté les opérations. Loupes de Haig ont repoussé lundi soir seconde contre-attaque à l'ouest de Gou-fourt, ont avancé un peu leur ligne au S'Havrincourt et ont progressé légèrement kiest et au nord d'Armentières. [tre la Somme et l'Oise les Français ont [ré le village de Gibercourt, à l'est du cale Crozat (sud de St-Quentin) ; ils ont fcédans la direction d'Hinacourt et d'Es-lie-Grand, repoussant une contre-attaque hande débouchant de cette dernière locateur la route de La Fère-St--Quentin ils feupé Travecv au sud de l'Ailette, ils ont hssé deux contre-attaques dans la région [antheuil-La Fosse et au sud de l'Oise feurs contre-attaques dans la région de lux. s Allemands ont repris leurs entreprises rgonne et dans les Vosges. Sur le front ncain on ne signale que des duels d'ar-ïe,après des dépêches de Paris, les progrès Français, malgré les pluies torrentielles, Bit plus importants que les très brefs puniqués l'indiquent. L'encerclement de pentin se poursuit méthodiquement, pe des routes qui convergent vers la ville [déjà entre les mains des Français et tou-(s lignes de communication allemandes [la Fère et St-Ouentin sont battues par llerie et virtuellement coupées. Les corrodants de guerre allemands disent que p est évacué et que la plus grande partie population civile a déjà quitté la ville, indent hommage à l'admirable esprit dont 1 fait preuve en recevant Pordre de dé-fNous savons que nous sommes sacri-ont déclaré les habitants, mais si notre demande ce sacrifice, nous l'acceptons in cœur." Cet aveu candide de la presse iande montre que la propagande délétère t par l'ennemi pour miner le patriotisme populations, sous le joug depuis quatre ps années, n'a pas obtenu le moindre rêne peut certainement pas en dire autant [propagande alliée en Allemagne, sur la-^lemanifeste d'Hindenburg du 2 septem-r déjà l'attention. Tout indique qu'un [d'esprit singulier commence à se faire m Allemagne sous l'empire de la formi-idéception provoquée par l'échec de l'of-® contre Paris, et que les dirigeants se-Içonduits à prendre sous peu des mesu-°1"' y parer. ïï-ùpziger Tageblatt se fait envoyer à ce [de Vienne une correspondance signifions laquelle, prenant texte du récent pie M. von Hintze, successeur de von Fann) dans la capitale autrichienne, il prtvoir que des " changements impor-' sont " imminents " dans des " situa-™ premier plan en Allemagne comme en p-Hongrie ". F ce qui concerne l'Allemagne, le comte r? Prendrait sa retraite et serait rem-[par le Dr. Soif, ministre des "Colonies". Fonte aussi dans les milieux diplomati-l'nennois ,ajoute le correspondant, que j, zbergei* et Scheidemann deviendraient Fes du gouvernement comme représen-™ Centre et du socialisme majoritaire. de Voss, commentant ces extraits nouvelles, déclare qu'on peut con-r ®mme certains des changements dans Finement et essaie de sauver la face en " allusion au grand âge du chancelier. oss ajoute que le comité central de la ntt du Reichstag se réunira à la fin de [semaine. Le Comité central du Reichs-^semble au début d'octobre et les cho-, r°nt sans doute reçu alors une solution On ajoute, symptôme norF moins .nstique, qu'Ebert a récemment discuté fcn avec Hertling. «ement, la Nouvelle Presse Libre de ' publie un article du comte Czernin '"«.raconte-t-on, l'approbatur de l'em. arles, et dont le Berliner Tageblatt j31' aussitôt de longs passages.L'ancien cabinet y fait un chaleureux plaidoyer t ,î!r d'u!le Pa'x de conciliation et de la ys nations, selon .le thème connu. On |0nie lue le comte Andrassv a de nou-de l'Empereur, et que Berch-I ow peuvent d'un moment à l'au-PUr réapparition ; chose curieuse ce-jj.0n "e parle pas encore de la démis- II est parfaitement évident que, dans les circonstances présentes, tous ces changements, s'ils se produisent réellement dans la mesure que l'on indique à Vienne, ne contitueraient qu'un habile camouflage. Soif, comme Erz-berger, comme Scheidemann, ne sont que des pangermanistes masqués — les plus dangereux, — qui n'ont fait figure de " modérés " que parce qu'ils ont eu assez de flair pour prévoir que l'Allemagne ne serait pas victorieuse. Soif a déclaré au début de la guerre : " Nous nous battons contre l'Angleterre pour le butin" Erzberger est l'homme qui appelait de tous ses vœux la destruction de Londres ; Scheidemann et Ebert, même à ce moment-ci, demandent des " garanties ' 'au sujet de la Belgique. Tous ces gens ont approuvé et voté les odieuses paix de Brest et de Bucarest. Ils s'attellent aujourd'hui au sauvetage du militarisme allemand, — grand bien leur fasse. Pour notre part, nous ne sommes pas encore prêts à passer l'éponge sur leur passé, et particulièrement pour ce qui concerne Soif, à oublier que 'son ambition la plus chère est de se " dédommager " en Afrique aux dépens de notre Congo. S'il arrive jamais au pouvoir, il faudra ouvrir très fortement l'œil de ce côté. Le militarisme allemand doit être jugé par ce qu'il fait et non par ce qu'il dit, et une victoire de Foch vaudra mieux pour nous que dix " crises " ministérielles soigneusement machinées à Potsdam. Les Bolchévistes poursuivent leurs massacres. Parmi trente-sept nouvelles victimes exécutées cette semaine à Moscou se trouvent Khovostof, Protopopof et Maklakof et Chtcheglovitof, anciens ministres du Tsar, Bieletzkv, ancien chef de la police et le prêtre Vostorgof, chef des Cent Noirs. M. Bologodsky, secrétaire des Affaires étrangères du gouvernement sibérien a télégraphié directement d'Omsk aux représentants de la Russie à l'étranger pour leur demander d'entrer en relations avec lui. Le gouvernement japonais se propose d'envover de nouvaux renforts en Sibérie pour obtenir des résultats décisifs avant l'hiver. ♦ Une manifestation de sympathie envers la Belgique à Paris Le Temps (2 septembre 1918) signale que le dîner hebdomadaire franco-américain qui réunit, le samedi soir, au Cercle Volney, à Paris, dans une atmosphère de franche cordialité, de nombreuses personnalités des pays alliés, a eu, le 1er septembre dernier, le caractère d'une manifestation en l'honneur de la Belgique. Parmi les invités se trouvaient des universitaires, des écrivains et des officiers américains, anglais, belges et français. Le comte Goblet d'Alviella, ministre d'Etat et membre du cabinet belge, était venu spécialement du Havre pour assister à cette réunion. M. Klobukowsky, commissaire général de la propagande, et le capitaine aviateur Heurteaux, des l'escadrille des "Cigognes", avaient pris place aux côtés du comte Goblet d'Alviella. Le professeur de Lapradelle, dans un discours vibrant, a parlé du rôle glorieux de la Belgique et de l'influence qu'eut l'héroïque résistance des Belges dans cette guerre. Le professeur américain Nettleton, dans un toast plein d'humour, prononcé en français, a exprimé toute la sympathie que les Etats-Unis éprouvent pour la Belgique et a affirmé la volonté inébranlable du peuple américain de lutter jusqu'à la victoire. M. Klobukowsky, qui fut ministre de France à Bruxelles, et qui a vécu avec les Belges la douloureuse période de l'invasion et de la retraite sur l'Yser, a salué en termes émouvants ses amis de Belgique et, dans un langage plein de noblesse, il a exprimé la confiance des Alliés dans la victoire prochaine. Le comte Goblet d'Alviella, prenant la parole à son tour, a répondu en exprimant toute la gratitude du peuple belge pour les Américains, qui ont secouru avec tant de dévouement le pays en détresse et qui l'ont sauvé de la famine. Il a flétri le crime allemand et a dit ce que nous pouvons espérer de cette guerre pour le triomphe du droit, de la liberté et de la sécurité du monde. HIlOIflHHSgQIBI La Métropole, au Front, ne doit Mre veadue qu'à 5 centimes Nos amis du front nous obligeraient en nous signalant toute infraction à cette règle, ain*i que tout refus de vendre qui leur serait fait par les vendeurs officiels.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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