La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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24 november 1918
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s.n. 1918, 24 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hh6c24rp7v/
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Th Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE belgique : dix centimes angleterre : one penny hollande : vij f cent continent : dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ( 3 moi* o *ht Abonnements t ■! 6 root# 17 »h l 1 »n «b 25- ANNEE DIMANCHE 24 ET LUNDI 25 NOVEMBRE 1918 °- Nos. 331-332 La libération de la Belgique ■■ " Le Roi à Bruxelles La Joyeuse Entrée du Roi à Bruxelles Nous n'avons, jusqu'ici, sur ta rentrée de os souverains à Bruxelles, que des rensei-nements assez sommaires. Nous espérons ne notre envoyé spécial pourra, nous faire arvenir aussi rapidement que le permettent 5 nécessités, un compte-rendu détaillé. Il Sut, en effet, se rendre à Dunkerque pour •légraphier ou envoyer une lettre ! La villle et tes artères y conduisant étaient loires de monde et die troupes. Celes-ci sui-mt un confrère anglais, s'allongeaient en ne colonne de vingt kilomètres. Le long lés routes, quantités de canons, d'équipe-ients, de voitures, abandonnés par les Alle-iandis, mettaient la foule en joie. Dans kuxelles, pavoisé surabondamment comme kacun peut se l'imaginer, les hauts mâts énitiens avec leurs bannières rougeis et ver-sont reparu. On a sorti et rafraîchi tous s ornements en stuc des arcs de triomphe ; circonstance. Les magasins avec la co-aetterie qui fut toujours 'l'apanage de Bru-ailes, ont rivalisé de splendeur, donnant ux correspondante des journaux étrangers 'impression de l'abondance. Mais il faut air les prix ! Nos souverains sont entrés par la porte de landres, où ils quittèrent leur automobile m monter à chevall et prendre la tête des oupes. Le roi, la reine et le prince Léopold, en hakiv ouvraient la marche, suivis de la prin-$e Marie-José, du prince Chartes en marin e la flotte anglaise, et du prince Albert 'Angleterre, en tenue d'aviateur. Tous laient à cheval. Sir Roger Keyes, l'auteur 1 raid mémorable sur Ostende, était auss: ns le brillant état-major qui suivit et qui mprenait le général Léman. L'itinéraire suivi est Ile suivant : rue de landres, rue Sainte-Catherine, rue Marché ux-Pouletsi boulevard Anspach, boulevard nspach, boulevard du Nord, boulevard du ardin Botanique, rue Royale, rue de 'a «i, place de la Nation, où les troupes défèrent. La reine portait une toilette mau On imagine sans effort l'accueil qui fut lit à nos souverains et à nos troupes. Les ues furent inondées de fleurs. A nos trou b s'était joint un bataillon britannique f> r-ié d'unités représentant des Anglais, des cossais et des Tenre-Neuviens. Accompa îaient, le contingent anglais, le généra' lumer, de la 2e armée qui s'illustra à Y-es, le général Birdwood, de la 4e armée ui s'illustra avec les Anzacs à Gallipoli, te snéral Jacobs, du 2e corps. Ces officiers, isi que ceux qui accompagnaient les déta-wnents français et américains, avec leurs lats-majors, formaient derrière nos souvenus et nos princes, pendant l'immens^ dé-''-dedeux divisions belges, la 6e (Bruxelles) "a 3e (Liège), un groupe Imposant et •ns-"ifique.Après le défilé, le s'est rendu au pa-de la Nation devant les Chambres réu-puis, après être rentré en son palais, s'est rendu l'après-midi à l'hôtel de vi le f Bruxelles, où H fut reçu par 1e bou g-itstre et le corps électoral. Le soir, nos Juverains parcoururent 1e ville en voiture, ''u®s par la foule délirante. Vpici le discours que M. Max, bourgni^s-' de Bruxelles, a prononcé à la réception e l'hôtel de ville : Par son accueil enthousiaste, la capitale °uve son admiration et sa gratitude à un '"verain dont 1e retour est entouré de la l01re la plus pure; à une reine qui, durant "'e la durée de la guerre, a vécu au milieu E "Os soldats, répandant sur eux les tré-lr^ d'une bonté et d'un dévouement sans m,tes ! à une princesse symbolisant à nos !UX l'avenir du pays ; à nos troupes héroï-|<s et victorieuses qui ont chassé l'enneini notre territoire et grâce auxquelles H 9que a reconquis sa place au milieu des ! 'ons libres et indépendantes. ^™e le Roi! Vive la Reine, Vive la Fa-' « royale! Vivent les armées belges ! Lon. Ie Vle aux Alliés ! " Les Anglais à Narour Communiqué britaniniique du 22 septembre : ^ détachements avancés ont occupé Na-| r hier soir et traversèrent la Meuse au de la ville. Aujourd'hui, notre marche _te continuée sur toute l'étendue du front. ' "oupes ont atteint l'a rivière de l'Ourthe Qpprochent Andenne et Ambresin. -piques centaines de canons ainsi qu'un , ' nnmbre de miitrailieuses et de mortiers . ranchées tombèrent entre nos mains au s de notre avance d'hier. Dans le Hainaut avec l'armée anglaise Ce que fut l'existence dans la région de Mons (De notre envoyé spécial) Quiévrain, 19 novembre. — Quiévrain ! Nous sommes en Belgique! Aux villages assasisinés die France suivent les villes égorgées de chez nous. En entrant dans Quiévrain, ce premier éoriteau sur une maison d'école : "Appel à la charité. Nos blessés sont sans vêtements, sains souliers." Je regarde à l'intérieur. Ce sont dçs enfants blessés par tes bombardements boches, des femmes, des vieillards. Trois religieuses les soignent. Les lits sont piteux. Plus de matélats de laine. On me fait signe, j'entre. — N'est-ce pas que vous êtes belge, Monsieur ? — En effet. Et le cri que je viens si souvent d'entendre revient: "Ah! ce qu'ils nous ont fait souffrir, Monsieur!" — C'est fini, Madame, il ne reviendront plus ! — Est-ce bien sûr? La peur est telle que ces mallheureux ne parviennent pas à se persuader que c'e^t fini. Que de fois enl lisant dans nos journaux le récit die la terreur boche ne se disait-on pas: "Ce n'est pas possible, on exagère!" On n'a pas exagéré. On n'a pas dit le quart de la vérité. Tout ce que la cruauté, l'a morgue pouvait imaginer de méchant, a, pendant quatre ans, fait loi dans cette partie de la Belgique. De la fronltière jusque près de Mons, tout est détruit. Les villages sont partout troués die parties démolies, sanls qu'aucune nécessité stratégique puisse excuser les destructions. Là où la maison n'est pas touchée, 1e mobilier a été emporté ou brisé. Et les femmes de raconter leurs angoisses et les hommes de dire leurs haines. — Cet été, Monsieur, nouls avons toutes dû travailler dans les champs, chacune autant de jours. Les pommes de terre seraient pour nous! Ah bien oui! Dès qu'elles ont commencé à pousser, on a mis des sentinelles autour et oe sont les Boches qui les ont mangées. Nous devions nettoyer les rues tous les matins avant huit heures. Si on trouvait un bout de papier après huit heures, vingt marks d'amende. J'ai payé cinquante marks -pour avoir donné un1 verre d'eau à un prisonnier anglais qui étiait tombé. Le malheureux ! il avait un sabot et une savate ! Nous devions nous présenter toutes les sém'ainies à lia. Kommandantur. Quand il faisait beau, l'officier disait : "Dépêchez-vous ! " Lorsqu'il pleuvait, il rioannait : "J'ai 1e temps, j'ai le temps!" et nous restions des heures dans la pluie. Nous étions obligées, d'ailler servir et nettoyer dans leurs casinos (cantines). A chaque victoire, ils pavoisaient, ils mettaienlt nos tapis aux fenêtres ! Les femmes et les enfants se sont montrés souvent rétifs à cette morgue. Un officier boche repous>9e brutalement un gam.in qui n'a pas quitté le trottoir à son passage. — Sale Boche! crie Penïfant. — Que dis-tu? — Sale Boche ! — Répète. — Salle Boche ! L'officier de l'empereur assome 1e petit d'un coup de poing et l'envoie rouler dans fa rue. — Sale Boche! hurle l'enfant. Alors Je noble soldat empoigne le gamin ■par le cou, le traîne jusqu'à l'école et prévient l'instituteur que si le failt se présente encore, ilf l'en rendlra responsable. Sur tes femmels, les soldats boches ont fait cette impression d'être ridicules. — Pourquoi nous appellez-vous toujours Boches? Quest-ce que ça veut dire, Mate-moisselle ? — Ca veut dire gauche, lourd ! — Mails nous ne sommes pas lourds ! — Mails si, vous êtes lourds dans tout ce que vous faites, quand' vous marchez, quand vous mangez, quand vous chantez. Et le Boche de s'en ailler furieux, rêveur et désolé, songeant sans doute qu'on apprécie pas partout l'élégance innée de 1a Kultur. Si les soldats, dans ces derniers temps, avaient perdu toute forfanterie, les officiers gardaient toute leur arrogance. Une femme me raconte ceci : — Je voulais aller à Douai. Je vais demander un passeport à la Kommandantur. — Douai, MatemoiselMe, mais tout est détruit! Qui allez-vous voir là? (■zuuo\oo aC 'aSvtf '.ajms no, j) Nous occuperons la rive gauche ( du Rhin Une division belge à Cologne Les 3e et 6e divisions de l'armée belge occuperont une partie du territoire allemand sur la rive gauche du Rhin. La 3e division tiendra notamment la tête de pont de Cologne. Ainsi s'expliquent tes raisons pour les- F quelles un appel sous les armes et le rappii p des officiers et des troupes en congé ont été x ordonnés. ir] ♦ c Il faut une répression énergique r e Nouvelles explosions en Belgique t Les attentats allemands continuent, | ® confirmant oe que nous avons dit hier. Et ce ne siéront pas leis derniers. Voici 'qu'on annonce die nouvelles explosions e de trainis de munitions diétru«saint des pro-priétés et faisant des victimes. Nous demamdbns des représailles im- n médiates/ ou bien lia dénonciation de Par- e mfatice. P Hésiter plus long-temps c'est trahir ! !Cj * * » II est établi que les incelndies ont été I* allumés par les Allemands. Dimanche 1 matin, deux soldiaits allemands dlétallarè- renit que dans l'après-midi, toiu-t Bruxelles g sauterait. " g D'autre pairt, un paysan d'Evere est s. venu déclarer qu'il a vu un cycliste al- t( lemiand mettant le feu à des wagons dans ti la gare de Sehaeirbeek. s< + (< W fa Pour les ouvriers belges c< 1; Les indemnités de chômage accordées par lie 1e gouvernement britannique aux ouvriers g ne sont octroyées qu'aux sujets britanniques. fct Les ouvriers belges ne peuvent donc obte- C nir oes indemnités. Ceux d'entre eux qji, ci par sui'te de la signature de l'anmistice, 'ont si sans ouvrage, peuvent s'adresser au War p Refugeefs Committee, General Buildings, u Aldwych, W.C.2. b Il eut sans doute été désirable que nos ou- C vriers de munitions aient eu Ile droit de tou- h cher d'office une indemnité de chômage. U ti n'a pas été passible législàtivement de leur d< reconnaître ce droit. Mais nos compatriotes p ne manqueront pas d'apprécier le geste gé- ir néreux du War Refugees Committee, dont ti l'intervention vient ainisi combler une lacune d législative. c< A certains égards., l'assistance amicale due ei à 'la générosité de nas hôtes, dont l'affection le pour tes Belges s'est manifestée depuis qua- pi tre ans avec tant de constance est préféra- d Me à l'assistance officielle et rigide dès pouvoirs administratifs. Bien que ne consti- ■ tuant pas un droit et précisément parce qu'el- tc le est spontanée et gratuite, elle augmentera rc encore notre gratitude envers l'Angleterre. ♦ . ri. La conférence de la paix p: P; Bruxelles a aussi des titres n, • • ' . . S Un mouvement impressionnant d opinion se e, produit dans ta pres.-e des Pays iscamdiniaves en e) faveur de la réunion de te Conférence de la ^ paix à Bruxellltes. M. Christian Lange, secrétaire général de S1 l'Union interpanlementaire préconise à son ûe tour dans 1e Dagbladet du 19 novembre l'idée d'une conférence à Bruxelles. Après avoir rap- X( pe'.é l'article récent du juriste Mikael Lei et r; signalé les suggestions identiques dans divers organes 'de 1a presse angllaise et américaine, , M. Lange dit que c'est une pensée singulière- s ment séldUi'sante et juste. Ce fut la violation r£ du Droit de la Belgique qui fit qu'au lieu et d'une lutte pour la puissance, cette guerre est re un combat pour le maintien du Droit dans les rapports internationaux. La Belgique, nation martyre, fut 1e champion du Droit. Elle le resta durant quatre années d'épreuves indicibles et 1e restera toujours dans la pen- . ?ée des peuples. Or, c'est la Maison de la par- S1_ ticipation de l'Amérique d'ans la guerre. Les g1 déclarations de M. Wil'son en témoignent ; elle n'ambitionna rien d'autre que le triomphe du Droit. De plus, Bruxelles avant la guerre était devenue la villle internationale, le centre mê- me de l'activité internationale. Aucun autre .l capitale comptait autant de bureaux de colla- J° boration internationale en tous tes domaines. Il en résulta une atmo=phère qui à l'heure ac- de tueUle a aussi son importance". Après une des- fo cription de la situation dominante et de l'as- ré| peot grandiose du Palais de Justice de Bru-xelles, vrai temple du Droit, M. Lange ajouta : " î La place d'honneur où est érigé ce monument 06 et ses dimensions colossales sont un superbe co hommage à l'idée du droit; c'est là que devraient siéger l'a conférence dte la paix." se Dans le Grand-Duché du Luxembourg Pourquoi ne l'occupons-nous pas? Les troupes du génélna] Pershiing occu-enit, sans doute, à l'heure actuelle, la ■nesque totalité du grand-duché de Lu-embourg. Quelle que sait la joie que ous éprouvions de voir en.fm nos anciens oimpaltirioteisi débarrassés de l'odiieuise ty-aninie germanique, mous ne pouvons nous mpêcher de regretter que la diplomatie ellge n'ait obtenu qu'au moilns une divi-ioni belge participât à 11'occupa taon du 1,ranci-Duché. Nous avions, pouir la coimmander, un i visionnaire grand-ducal, le sympathique t distingué général! Baltiiia. Baffltia dans le Girand-Duché oomime lirsichauier en Aislade. Le grand-duché du Luxembourg est otre Alsacte à nous, ne l'oubliions jiamais; t la plaie que la Belgique ponte au flanc ouïr êltre piluis' ancienne que le coup porté la France en 1871 n'en estt pas moins ouloureuse. Comme le rappelait M. Jean,--Baptiste roithomb, député d'Arfon, le 28 octobre 831, à la Chambre des représentants : La destinée de lia Belgique a été bien, sin-ulière : après avoir donné des empereurs à .ome et à Constantinople, des rois à Jéru-ilem, à la Pologne, à l'Espagne, à presque >us les pays, elle s'est trouvée sans dynas-e propre. Pendant deux siècles elle a pas-; de main en main, comme te butin de >utes les guerres, l'épave de tous nau-ages. Si les rois avaient la mémoire du »ur, ils se seraient peut-être rappelés, en 315, que cette vieille terre est le berceau de urs ancêtres, et n'auraient pas si dédiai-neusement jeté en dot à la Hollande la paie de Godfroid de Bouillon et de Charles-'uint. C'est une consolation pour moi de "oire que la Belgique, une fois constituée, ;ra pleine de vitalité et d'avenir. Elle ne êrira point, pairce que c'est pour l'Europe ne loi qu'elle ne périsse point. La question 3lge 'sera de jour en jour mieux comprise. :uel est l'homme, quelle est la nation dont sort se fixe en un jour? Si des préjugés op invétérés, des haines trop récentes, des ifiances et des jalousies mutuelles ont em-îché que la Belgiqup- obtînt ce qui lui est dispensable pour qu'elle remplisse sa desnation, peut-être ce qu'on lui refuse aujour-"hui, elle l'obtiendra, dans la suite, par le nirs naturel des événements, et par cet ichaïnement, cette génération d'idées dont temps seul a le secret; elle se replacera ir la force des choses dans ses conditions existence. Comme Belge, j'ai foi en l'avenir. Le ur de la réparation se lèvera pour nous et us les enfants de la famille belge se réuni-<nt de nouveau. Paroles prophétiques ! Nous espérons î toutt notre cœur qu'elles se réal'sent -ochaimeimemt. Maiis nous ne voulons îisi tenir de la violence ce que nous te-3ns de l'affection. Se peut-il que les randi-duicaux, dbint la vie pub,:que est icore si identique à la nôtre, aient été npoisoninés à oe point par lie virus alle-and qu'ilis n'aient pas au moins le dé-r de octnoliuire avec nous uine union fra-rnelle ? L'entrée des troupes belgc< au Lu-:mbourg nous aurait sans joute fixés ipidement sur ce point. Voit •. 11 ie ^é-^rail Baltia dans son patO'.-> savoureux adresser à Letzebuirg à ceux qui cormu-*nt, de nom du moins, le régime belge. n'en furent séparés que paor un déchi-ment ? Car ce fut un déchirement et si l'as-mblée de Bordeaux enregistra la prestation des Aillsaciens-Lorirains, la ïambre belge conlnut des moments aus-pathétiques quand on arracha à la Bel-que deux de ses provinces. F a ult-i.1 rappeler les protestations de M. Berger (Luxembourg), Dams (Gre-nmâcher) et Watfet (Diekirch) au vote 1 ter novembre 1831? La protestation ' Inte au nom du Roi, te 14 novembre : 31, à son acceptation forcée du Traité { Séparation disant "qu'il a. falliu une . nce majeure à laquelle rien ne saurait sis ter pour que Sa Majesté pût se ré- 1 fner à abandonner des populations gé ifeuses qui t'ont salué à son avènement 1 mime leur libérateur"? '• Voiiai comment s'exprimait l'adlres- , au roi, votée le 30 avril 1838, | ] à l'unanimité des voix pair lia Chambre des représentants sur la proposition de M. Metz, député de Grevenmacher : "Sire, en 1831, des circonstances malheureuses menaçaient la Belgique du douloureux 'sacrifice de nos frères du Luxembourg et du Liimbourg; peut-iil se consommer encore aujourd'hui ? La Chambre, Sire, ose espérer que, dans les négociations à ouvrir pouir le braiité avec la HoMande, lU'iintégrlté du territoire siéra maintenue.Puis, c'était te vdte unanime d'une adresse de protestation du Conseil provincial dé Luxembourg le 6 juillet 1838. Ensuite la nouvelle adresse de la Chambre, le 17 novembre 1838. Quatre-vingfts ans de séparation n'ont pas chalngé nos senltiments à l'égardl des Luxembourgeois, dont uine moitié est demeurée avec nous, tandis que l'autre a continué à fournir à la Belgique l'appoint d'un'élite intellectuelle de premier ordre. Le 12 mansi 1839, M. Metz, mallade, se f-aisailt porter à son. banc à la Chambre pour y voter la protestaitioln solennelle conitire l'acceptation du traité de séparation.♦ Le petit jeu des "Excellences" Le gouvernement vient à peine de rentrer à Biruxefcs et voilà que déjà commence le petit jeu de's "excellences". Les organes de la presse sont remplis des noms de ceux qui seront nos maîtres de demain et qui auront à assumer la tâche énorme de reconstituer et de faire renaître au poinlt de vue économique le pays qui fût le plu® éprouvé par la guerre.Hier, on mettait en avant une série de noms qui, déjà aujourd'hui, n'existent pil/uis qu'à l'état dé souvenir. Ceux d'aujourd'hui disparaîtront demain devant une combinaison nouvelle et les ambitions vont leur train dans celtte chasise aux portefeuilles. Chaou/n y va die son petit portefeuille et nul ne sait de quoi demain sera fait. Malgré tout le respect que nous avons pour le "défenseur de la veuve et de l'orphelin", nous trouvons qu'il y a là beaucoup de retheurs, dont nous ne contestons pas le mérite, mais, que quelques hommes d action feraient miieux l'affaire. A l'heure où lia Belgique doit être entièrement relevée de ses ruines, où sont les compétences' au poini; de vue économique, industriel et maritime? Les belles phrases et les beaux parleurs sonit très agréaiblesi forsque tout marche sur des routettas, mais combien plus utiles dans les heures graves sont ceux quii, parlant moins bien, savent surtout agir. Puisqu'il ne s'agit que d'u» gouvernement provisoire, mettons, à côté de certains noms qui déjà ont failt Jeuuls preuves,, ceux qui, par leur conduite admirable, surent illustrer notre pays. ^ L'unicln sacrée, dont on a tant pairîé, n 'acdlamarailt-efe pas à la tête de ce gouvernement provisoire et, en 'attendant que te corps électoral ait pu être réuni, des noms comme le bourgmestre Max, le bâtonnier Théodbr? Mais voilà, la chose est tirop simple et ne ferait pais ,l'affaire die certains politiciens ! ♦ Leur honneur "Tout est perdu, fors l'honneur", disait François 1er, après la bataille de Pavie. "Tous nos péchés nous seront remis", dit a Rheinische Westfàlische Zeitung, car il "îous reste l'honineur!" L honneur serait donc liai suprême resisour-}e de 1 Allemagne ! L'aveu est intéressant 1 noter. Malheureusement, M résonne ébranlement après la manière, faite de fourberie ?t de sauvagerie, avec laquelle l'Allemagne 1 conduit cette guerre. Les neutres ne s'y iont pas^ trompés, ni surtout l'Amérique, du iernps où elle était encore neutre. Cette considération n'aura aucun écho au->rès du peuple allemand, qui n'est point apte i la_ comprendre et qui est démoralisé par la lléfaiite par une défaite due en partie à oe pi'il a violé précisément toutes les fois de 'honneur et de la civilisation.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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