La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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17 februari 1915
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s.n. 1915, 17 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dr2p55fd4g/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 2'2me ANNÉE. MERCREDI 17 FEVRIER 1915. N°- 48. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. PORTIONS DES TRANCHEES REPRISES. JOURNEE^ CALME. PARIS, 16 février.—Communiqué officiel de [ 15 heures Les troupes britannirjues^ont recapturé hier les ileux portions de tranchées qu'elles avaient perdues le jour précédent, entre Saint-Eloi et le ■ anal d'Ypres. • i . T,e long du iront français, la journée d'hier lut «aime partout. On ne signale aucune action d'infanterie, et los succès particulièrement irnpor-[ lants de notre artillerie sont confirmés. SUCCES D'ARTILLERIE. PARIS, 15 février.—Communiqué officiel de 23 ( ligures:— On signale seulement quelques actions heu-i reuses de notre artillerie. Près de Poelcappelle [ i nord-est d'Ypres), une batterie ennemie a été »• réduite au silence. A Beaurains (sud d'Arras), f îles tranchées allemandes ont été détruites.' Aux 1 .-nvirons de Soissons, ainsi que dans la région [ ,le Perlhes, des ouvrages et des rassemblements [ «'tinemis ont été canoanés efficacement. COMMUNIQUE OFFICIEL ANGLAIS. TRANCHEES '* RECAPTUREES AUTOUR D'YPRES. SUCCES D'ARTILLERIE ET D'AVIATION. LONDRES, 16 février.—Le Press Bureau [■ publie le communiqué suivant du feld-maréchal [ commandant les forces britanniques en France :— 1. Depuis nos succès à La Bassée au début de l l.i semaine dernier© il y a eu moins d'activité ( <lans cette r/,one. Noirs avons néanmoins, fait de I. nouveaux progrès dans cette section, et le 13 I --coulé nous nous assurames, sans pertes, un point I important. 2. Nous avons consolidé notre position sur le | terrain conquis et nous avons pu conclure à l'évi-| dence que dans ces environs les pertes ennemies [ ont été importantes. ^ 3. Dans le district d'Ypres l'ennemi attaqua I notre ligne le 14 et réussit d'abord à prendre pos-[ cession «le quelques tranchées. Nous fîmes des ■ contre-attaques et le terrain perdu fut reconquis ; | nous fîmes en même temps quelques prison-I .mers. I. Sur le restant du front il y a eu uné cer-I laine augmentation d'intensité dans le duel K l'artillerie, dans lequel nous avons montré une I supériorité marquée. A plusieurs occasions nous I ivons touché directement les canons ennemis, et K -es défenses ont subi de grands dégâts. 3. En dépit du mauvais temps nos aviateurs I "M, executé leur tâche habituelle avec un bril-I lant succès. Un 'aviateur découvrit une colonne I > munitions ennemie près de La Bassée. jeta I une bombe et fit sauter un wagon de munitions. LE RAID AERIEN ANGLAIS. UN HANGAR A ZEPPELINS DETRUIT. f UISTEKDÀAI, 10 février.—L' " Aigemeen [' Unudelsblad " apprend au sujet du raid aérien I anglais avec trente-quatre aéroplanes, qu'à Os-I :cude, seuls les hangars de la gare maritime I lurent gravement endommagés. H Les bâtiments de l'hôtel terminus de cette I gare furent légèrement endommagés. Le çont de Smet de' Nayer subit des dégâts ■ ronsiderâbles et les communications avec la gare K maritime ont été interrompues. A Blaukenberghè. la gare et les rails furent K coiriplcteiiieut détruits. A Xeebrugge, les dégâts ont été beaucoup plus l grands. L'usine électrique et la fabrique de I »oke ont été mis hors d'état de fonctionner. Un hangar à Zeppelin avec son contenu fut I complètement détruit. Ce hangar était situé lires de fabrique de combustible sur le canal de ■ Bruges.—Central News. . . AEROPLANE^ FRANÇAIS S.UR STRASBOURG. ■ ^vrier.t—Ix> correspondant bâlois < iç 1 "Echo de Paris" dit que. quelques aéro-: planes français sont allés jusqu'à Strasbourg sans jeter aucune bombe. Ils bombardèrent ensuite es hangars de llabsheim et le camp militaire I situe entre Muiheim et Neuenberg. r l> *'us'eurs aéroplanes allemands ont survolé I belfort, poursuivis .par des avions français, qui \ Jes mirent en fuite.—Exchange. U SUISSE DEMANDE DES EXCUSES. | BERNE, 15 février.—Un communiqué publié ï par le département politique fédéral dit qu'une K enquête a prouvé que l'aéroplane qui survola le ■ 'oratoire suisse près de Beurnevesin et sur lequel ■ tirèrent des troupes helvétiques, était un enein I allemand. K Le Conseil fédéral a donné ordre au représentant de la Confédération à Berlin de demander I 'es excuses au gouvernement allemand.—Reuter. I LE ROI ALBERT EN AEROPLANE. [ AMSTERDAM. 10 février.—On rapporte du [ ''ont Uïlgy que lé roi Albert prit part samedi I | l1} ;l une reconnaissance aérienne au-dessus ! ,les lignes allemandes. ■ I • i r'U k iJesté P"1 P'*06' dans un biplan m'ili-[ . c'°9 et» après une reconnaissance d'une [ , 'e. environ. Elle atterrit saine et sauve au I MUartier-eénéral. I «J■ allemands saluèrent l'avion par un feu | sene mais infructueux. I niftirf5^ 1 ljreraière reconnaissance, tout au 1 m, ■ 3 'es temps modernes, accomplie par ■ 11 ro1— Exchange. ARRIVEE DE TROUPES A OSTENDE. lg février.—Le "Telegraaf" inanM € l'Ecluso qu'à Mariakorque les Alle- ■ s-it,S£ ?nt' démoli - quelques villas (de plus) *™w dans leur ohiuhp Je tir. tenjp Sr.ancL- nombre de troupes arrivent à Osais' -sonl' IP^ses cn quartier chez les trains remplis de blessés vont via •\*£Àc -vers Thouiout. inv^n!1^11^ 051 également devenu un centre important de trafic militairc.—^eptei. - LE "BLOCUS" ALLEMAND NOUVELLES MENACES DES PIRATES. LE DANGER DES MINES. WASHINGTON, 15 février.—Le comte Bern-atorff, ambassadeur allemand, a présenté au département des affaires étrangères, une note formelle disant que l'Allemagne est prête à envisager l'abandon de son intention, annoncée par l'amirauté allemande, d'attaquer les navires marchands anglais, si la Gr'ande-Bretagné veut cesser ses efforts pour empêcher que des vivres parviennent à la population civile en Allemagne. La note dit que lé projet annoncé dans la proclamation est une mesure de represailles contre ce qu'elle appelle "la violation du droit international par la Grande-Bretagne " en essayant d'affamer la population allemande de non-combattants. Elle dit que le gouvernement' allemand possède des informations d'après lesquelles des navires marchands anglais o.nt été armés et ont reçu l'ordre de naviguer éu groupes par mesure de protection, et, en outré, d'essayer de couler des sous-marins allemands. Il n'est pas question maintenant, dit la note, de les soumettre à une recherche, mais les navires allemands les combattront, parce qu'ils sont considérés comme navires de guerre. La note déclare que la Grande-Bretagne a l'intention d'employer des pavillons neutres, et que, à cause de cela, la navigation neutre sera mise en état de danger dans la zone de guerre. Elle conseille urgemment au commerce neutre de passer autour de l'Ecosse, par une route qui se trouve en dehors de la zone de guerre. Elle dit que cette note n'est pas une réponse à la note américaine récente, à l'Allemagne au sujet de la zone de guerre, qui peut être attendue d'ici peu. La note allemande est considérée ici comme une sorte de réponse intermédiaire présentée au gouvernement, parce que le décret sur la zone i de guerre devient-effectif le 18 février.—Reuter. UN FAUX BRUIT. NEW YORK, 16 février.—Les bruits qui couraient hier au sujet de la résignation imminente du comte Bernstorff sont purement et i simplement démentis aujourd'hui a l'ambassade j allemande.—Central News. UN PAS EN ARRIERE! L'AVEU DU BLUFF. COPENHAGUE, 15 février.—D'après une dépêche particulière de Berlin, les autorités navales allemandes semblent très agitées par la façon dont la presse allemande a excité l'attente populaire au sujet de l'activité navale après le 18 février. Des experts navals préviennent le public contre de tc'les expectatives d'une révolution dans les méthodes de la guerre navale, et ajoutent qu'aucun blocus n'aura lieu le Î8 février, ni à n'importe quelle aiïtre date. Cette date, expliquent-ils, ne fut indiquée que pour donner quelque répit au commerce maritime neutre, et surtout, pour prévenir les neutres au sujet du danger des mines; qui sera très considérable après lo 18 «février pour tous les navires traversant la zone de guerre.—Central Ncvys. REPONSE DE L'ITALIE. COPENHAGUE, 15 février.—Une dépêche par-1 lieulierc do Berlin dit que l'Italie n'a envoyé aucun mémorandum écrit en réponse à la notification allemande de la zone de guerre. L'ambassadeur d'Italie à Berlin s'est rendu personnellement à la Wilhelmstrasse pour y développer le point de vue italien.-—Central News. LA GAFFE ALLEMANDE. NEYtf YORK^ 16 février.—Le "New York Hun " remarque ce matin que chaque nouvelle note interprétant et renforçant le décret sur la zone de guerre est une nouvelle mystification. Si l'Allemagne n'avait pas fait la gaffe d'ordonner la confiscation des grains et de certains vivres, ajoute le 44 Sun," elle n'aurait pas lieu aujourd'hui de se plaindre de la prétendue violation du droit international par l'Angleterre. Ayant placé l'arme entre les mains de l'Angleterre, l'Allemagne ne peut se plaindre de ce que l'Angleterre en fasse usage.—Central News. UNE NOTE SECRETE, j COPENHAGUE, 15 février.—Des journaux de Stockholm annoncent que les gouvernements î scandinaves ont reçu une note secrète du gou-; verriement allemand, leur notifiant que les signes neutres paints sur les côtés des navires ne les sauveront pas des attaques. La note prévient en outre les neutres que la pose de mines sera grandement intensifiée à partir du 18 courant.—Exchange. , PRIS A SON PROPRE PIEGE. AMSTERDAM, 16 février.—Le correspondant du 14 Te'.egraaf " à Delfzyl apprend d'Emden qu'un navire allemand qui, par mesure de précaution. précédait quelques torpilleurs dan6 la zone mince, à touché trois mines et a fait explosion au large de l'île de Borkum.—Reuter. LE MYSTERE CANADIEN. •OTTAWA, 15 février.—La police de Brockville a trouvé les débris de montgolfières illuminées lâchées à Morristown (état de New York) à l'occasion de fêtes célébrant le centenaire de la paix anglo-américaine. Ce sont ces montgolfières qui ont sans doute donné lieu aux bruits au sujet du passage de dirigeables ou d'aéroplanes.—Reuter. OTTAWA. 15 février.—Le chef de cabinet a fait savoir à la Chambre cet après-midi que le bourgmestre de la ville de Cornwall lui avait téléphoné la nuit précédente à neuf houres que trois aéroplanes avaient été vus traversant le Saint-Laurent venant des Etats-Unis et se dirigeant vers Ottawa. L'un d'eux dirigea un projecteur (?) sur la ville de Cornwall. M. Borden a demandé aux chefs de la milice canadienne de prendre des précautions. On n'a plus rien- entendu aujourd'hui au sujet d'aéroplanes.—Exchange.REQUISITIONS ALLEMANDES EN BELGIQUE. AMSTERDAM. 15 février.—Le 44 Telegraaf " apprend de Selzaete que les Allemands ont saisi tous les stocks de minerai et de charbon d'une importante manufacture d'aluminium à Selzaete. Une quantité du charbon et d'autres provisions dont l'armée n'a pas besoin sera vendue à la population. * Toute la machinerie et les chaudières en cuivre ont été.envoyées, en Allemagne.—Reuter. AMSTERDAM, 15 février.—Un train est passé Aix-la-Chapelle en route pour' l'Allemagne avec un chargement, d'articles en cuivre confisqués daûS le ac^d do la France.—Centrai COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. L'AVANCE ALLEMANDE EN PRUSSE ORIENTALE.' ATTAQUES REPOUSSEES EN CARPATHES. RETROGRADE, 15 février.—Communiqué officiel du grand quartier-général:— Sur lo front du Niémen (Merael) et de la Vis-tule, il y a eu de nouvelles actions, le 13 côurant, sur un terrain presqu'identique à celui du joui précédent. Sur la'rive, gauche de la Vistule, il y a eu la canonnade habituelle. Dans les Carpathes, nous avons repoussé^ des attaques persistantes par les Autrichiens à Svid nik, et nous avons fait quelques légers progrès sut la rive gauche de la haute San, capturant plus de 1000 prisonniers, cinq mitrailleuses et un canon. Les Allemands attaquèrent les hauteurs entre les passes de Beskid et de Wyschkow (au nord de Mumkaes, en Hongrie), mais ils furent repoussés avec de grosses pertes de leur côté. Nos troupes effectuèrent une contre-attaque de Tukholka sui Wyschkow (immédiatement au nord des passes de ce nom, en Galicie) et délogèrent l'ennemi d'une partie des hauteurs fortifiées par lui. Des forces autrichiennes considérables s'avancent le long des routes conduisant à Nadworna et d^ns la Bukovine. VERSION ALLEMANDE. AMSTERDAM, 15 février.—Communiqué officiel du grand quartier-général publié ce jour à Berlin:— Au nord de Tilsit, nous refoulâmes l'ennemi de Piktuponen et nous le repoussâmes plus loin dans la direction de Tiuronggen. De ce côté et au delà de la frontière—à l'est de la région des lacs de Masurie, la poursuite de l'ennemi et les combats continrent. Partout, nos troupes avancent rapidement. Dans la région de Kolno (quelques kilomètres au delà de la frontière russe) nos-troupes s'avançant contre des forces russes, progressent via Loinza 1 (ville fortifiée sur la rivière Narew). Un communiqué -officiel publié a Vienne | aujourd'hui dit:— Les combats des Carpathes continuent. En Galicie du sud-est Nadworna fut occupé hier et l'ennemi refoulé dans la direction de Stanislau.— Reuter. LA JOIE EN ALLEMAGNE. AMSTERDAM, 15 février.—La nouvelle du succès allemand en Prusse orientale a causé une grande joie à Cologne. Les rues sont décorées, et tout le monde porte un portrait-miniature du général von Hindenburg. Des trains de blessés arrivent de la Prusse orientale, et des folilcs s'assemblent aux gares pour serrer les mains aux soldats. Un train transportant des canons russes capturés est passé. Us seront envoyés aux usines Krupp pour y être réparés. On rapporte que les troupes russes se conduisirent très bien dans les villes de la Prusse orientale qu'ils avaient occupées. Trains après trains remplis de troupes fraîches, allemandes et autrichiennes, arrivent, à Cracovie. Les hommes seront envoyés dans les Carpathes.— Central News. CE QUI VA SE PASSER. PARIS, 16 février.—Le correspondant du " New York Herald " à Pétrograde télégraphie que les opérations en Prusse orientale s'étendent vers le nord, jusqu'à Jorburg, à six kilomètres de la frontière russo-allemande. Une grande bataille paraît être imminente dans cette région, où l'artillerie russe a sérieusement endommagé les chemins de fer stratégiques allemands. Des engagements sans importance continuent à se produire.sur la rive droite de la Vistule, et en Pologne centrale les Allemands sont inactifs. La capitulation de Przemysl paraît ne pas être très éloignée. La garnison est complètement isolée depuis le 8 décembre. Les Autrichiens ont occupé le village de Sereth, en Bukovine, mais les Russes, en détruisant deux ponts, ont coupé la route de l'ennemi vers Czer-nowitz.La neige a empêché le développement des opérations offensives des Russes avec des ren forts récemment arrivés de Sibérie. Le froid est intense.—Central News. LE KAISER A LYCK. AMSTERDAM, 16 février.—Un télégramme officieux de Berlin dit que le 14 février 1© Kaiser est entré à Lyck, où il fut acclamé avec enthousiasme par les soldats. En quittant la ville il rencontra un régiment des grenadiers poméraniens qu'il remercia.— Reuter. 1 Note.—Lyck se trouve à. une centaine de kilomètres 'derrière le front de combat. UNE LETTRE_DE M. MAX. "C'EST VERS TOUS CES BRAVES QUE VA MA PENSEE." (Correspondance de la ". Metropole.") BRUXELLES, 10 février (par courrier).—Le président de la Fédération du personnel de police de Bruxelles, dont M. Max est président d'honneur, a reçu de la forteresse de Glatz (Silé-sie), où M. Max est toujours lâchement emprisonné, la lettre suivante datée du 14 janvier dernier;— J'ai bien reçu la lettre que vous m'avez adressée au nom de la Fédération. Les sentiments que vous m'exprimez m'ont vivement touché et je vous prie de transmettre le témoignage de mes remercîments à tous ceux dont vous vous êtes fait l'interprète. Au début de la guerre, un grand nombre de membres du personnel de la police ont été rappelés sous les drapeaux. Certains d'entre-eux sont tombés au champ d'honneur ou ont été mis hors de combat en accomplissant leur noble devoir; d'autres luttent encore pour la défense de la Patrie, avec cet héroïsme par lequel notre armée s'est imposée à l'admiration du monde. C'est vers tous ces braves que va ma pensée. Devant ceux qui ne sont plus, je m'incline avec une profonde et respectueuse gratitude. A ceùx que la mort a épargnés j'adresse mes voeux ardents et fraternels. Ils sont notre orgueil et notre espoir. Et nous saurons, à leur retour parmi nous, leur prouvei que nous ne sommes pas des ingrats. Veuillez recevoir, M. le président, l'expression de mes sentiSicnts de "sympathie. Auûirm; MA*, LES MASSACRES DES BARBARES. DIXIEME RAPPORT DE LA COMMISSION OFFICIELLE BELGE D ENQUETE. PSYCHOLOGIE DU BANDITISME. IV.* Suite du dixième rapport de la Commission (officielle belge) d'enquête sur la violation du droit des gens, des lois et des coutumes de la guerre :— La plupart du temps, on ne donne pas aux victimes des explications sur le supplice qui leur est infligé. Edes sont saisies chez elles, placées sur les routes ou dans les rues et menées à la ( mort. Parmi le troupeaux rassemblés pour l'éxé- ! cutiou en masse, des sélections s'opèrent: on i écarte généralement les femmes, les enfants, les I vieillards. Un garçon de 14 ans est promené plusieurs fois d'un côte de la chaussée à l'autre et finit par être placé du côté des condamnés. Il ne s'agait pas de l'exécution d'un jugement, mais d'un choix arbitraire, parmi des gens innocents, destinés à payer pour les coupables. Ces coupables, quels sont-ils et que.s sont leurs crimes? On n'en sait rien Des soixante-deux témoins de notre enquête, aucun, quoique interrogé par nous avec la plus grande insistance sur ce sujet, n'a pu dire que des civils avaient tiré. Au contraire, tous nous ont dépeint la terreur de la population à l'arrivée de l'ennemi et la fidèle execution des instructions prises partout par les autorités communales relativement aux armes. De nombreux témoins nous ont expliqué que les soldats allemands, ivres, tiraient des coups de fusil au hasard et venaient ensuite déclarer à leurs officiers que des civils avaient tiré sur eux. Sur la foi de ces déclarations, les chefs ordonnaient aussitôt les représailles coutumières:^ le pillage, l'incendie et le massacre de civils pris au hasard. Il est certain aussi que les soldats allemands ont été entretenus à l'avance dans l'idée qu'ils allaient être attaqués par des civils. Cela a provoqué chez eux, dès les premiers jours de la pénétration sur le sol belge, un état d'énerve-ment et de crainte, dont la population a eu tout de suite à pâtir. Lo sujet d'une puissance neutre, aujourd'hui belligérante aux côtés de l'Allemagne et de l'Autriche, est venu nous rapporter spontanément son expérience personnelle. Il se trouvait à Verviers et à Dolhain dans les premiers jours d'août; arrêté sous l'inculpation d'espionnage, avec la compagnie imprévue d'un soldat allemand, relâché aussitôt, puis repris et re lâché enfin avec les réfugiés pour la nuit, à Dolhain, et son compagnon d'occasion lui a dit que la sentinelle fatiguée par 'la longue marche du jour, avait tiré dans l'obscurité sous l'empire d'une hallucination, que le poste de garde avait aussitôt ouvert Le feu au hasard et qu'il n'en avait pas fallu plus pour provoquer dans la ville la fusillade suivie de l'incendie de la rue principale. A Louvain, c'est à une panique des troupes aile mandes cantonnées dans la ville que plusieurs témoins entendus pour nous attribuent les exactions qui y ont été commises, l'incendie de l'Université, de l'église Saint-Pierre et d'innombrables maisons, le pillage et le meutre. En attendant que la Commission puisse faire la lumière complète sur ces événements, nous sommes à même de lui signaler, par les témoins qui nous ont rapporté des détails sur des faits semblables, commis à divers endroits du pays, que partout où des motifs ont été donnés par les ordonnateurs ou les exécutants des massacres et des incendies, la même phrase revient comme un refrain: " Les civils ont t/iré.'' Mais nulle part, il n'y a eu de précision. Aucun civil n'a été désigné, avec quelque vraisemblance, comme : ayant tiré. Aucune arme n'a été saisie ni montrée. Un témoin, qui a eu la curiosité d'examiner les cartouches répandues en grand nombre sur une place de Louvain, n'a trouvé que des cartouches allemandes. Et quant aux lieux d'où les Coups seraient partis, les désignations données par les Allemands ont été variables et absurdes. C'est ainsi qu'un témoin nous a rapporté qu'un sous-officier allemand lui aurait désigné les fenêtres des halles universitaires donnant sur le Vieux Marché, à Louvain, comme étant l'habitation d'où étaient partis des coups de feu. Or, ces halles sont toujours inhabitées. Un autre soldat, interrogé par le même témoin, lui désigna une autre maison; elle est habitée par deux vieillards, incapables physiquement et moralement de manier aucune arme. Lo grand nombre de prêtres fusillés par les Allemands doit être attribué à l'idée répandue dans la troupe que les populations fanatisées seraient conduites au combat par eux. A cet égard, un témoignage a retenu particulièrement notre attention. C'est le cas d'un, prêtre du clergé paroissial d'une commune wallonne, où l'influence religieuse n'est rien moins qu'efficace. Arrêté sur le seuil du couvent où il venait de célébrer la messe, il est mené devant un officier supérieur et le dialogue suivant s'engage:— " Etes-vous le prêtre de cet endroit ! "—" Oui." —"Eh bien, Monsieur, vous avez laissé faire contre nous la guerre de francs-tireurs."—"Pardon, capitaine, j'ai recommandé à tout le monde de ne pas tirer. On a affiché cet ordre, les journaux l'ont reproduit."—" Eh bien, Monsieur, votre influence est bien minime."—■>< Sans doute, capitaine, je n'ai pas l'influence que vous croyez; niais soyez-en sûr, ce ne sont pas les civils qui ont tiré. Ce sont les Français postés sur la-hauteur de..."—"Alors, ajoute le témoin, j'ai gardé le si'ence et le capitaine, levant îles poings, me dit: 'Puisqu'il en est ainsi, ayee le canon nous allons tout démolir.' " Le village fut en effet incendié et nombre d'habitants fusillés. Ceux qui ne furent pas tués sui place furent emmenés à la suite de l'armée. A un point déterminé, il se fit une vraie concentration d'otages. Ils marchaient entourés d» soldats dont bon nombre les frappaient et les insultaient Le prêtre était avec eux. Les soldats venaient près de- lui pour l'injurier et caresser sous ses yeux le canon de leur fusil, en lui faisant entendre le plaisir qu'ils auraient à le fusiller bientôt. Six hommes furent exécutés à un arrêt; les autres enfermes pour la nuit dans une étable, où l'on était asphyxié. *Voïr la Métropole des 12, 13 et 16 février. LE RETOUR DES REFORMES. ANVERS, 10 février (de notre correspondant, par courrier).—L'autorité militaire aVemande s'est occupée ces derniers jours du traitement qu'il convenait d'appliquer aux soldats belges reformés, et notamment des règles qui peuvent motiver leur internement et leur transport en Aile-: magne comme prisonniers de guerre. En ce qm concerne Anvers, l'autorité militaire a décidé que tous les soldats belges réformés avant le 9 octobre 1914. date de l'occupation d'Anvers par les troupes allemandes, ne seront pas considérés comme prisonniers de guerre. Ils peuvent donc rentrer librement chez eux. Ceux qui ont été réformés après le 9 octobre, cependant, seront faits prisonniers et envoyés en Allemagne. Le tout—naturellement—sous bénéfice d'enchère et pour autant qu'on puisse accorder la moindre foi aux " promesses " allemandes ! La décission ci-dessus est officielle, mais, chose curieuse, la censure allemande en a- défend» la nubli nation paz l«â journaux. LA REDDITION D'ANVERS. - — » AUTOUR D'UN CONTE. AMSTERDAM, 12 février.—On sait que le " Nieuwe Rotterdamsche Courant " avait, publie, peu après la reddition d'Anvers, un article critiquant indirectement les démarches effectuées auprès des commandants des forts par les autorités civiles d'Anvers. . Sans doute pour dissiper l'effet de ectte publication, le correspondant anversoisdeoe journal, M. Emmanuel de Bom, dont il y aura lieu de ra-contet plus tard les avatars "avant" la prise de notre réduit national, a envoyé au "Rotterdamsche " une longue relation présentée comme de l'histoire, et où les actes posés par l'autorité civile étaient, soumis à une exégèse extrêmement bienveillante. Cet articlo a été réimprimé par la maison Buschmanu, imprimeur de la ville d'Anvers, et est mis en vente sous forme de brochure au prix de vingt centimes. Chose curieuse, cependant, l'article de M. de Bom n'a pas satisfait tout le monde, et c'est le " Handelsnlad " qui croit devoir mettre au point la version répandue à Anvers par MM. Busch-mann.Voici, d'après 1' "Echo Belge," ce que la feuille anversoise imprime dans son numéro du 5 courant:— "On nous prie da faire remarquer au sujet du récit de la reddition d'Anvers, rédigé par M. Emm. de Bom, qu'il s'est glissé une petite erreur dans ce compte-rendu. " L'unanimité ne s'est pas laite de façon absolue durant la réunion des notables où il fut décidé de parlementer avec l'autorité militaire allemande ; en effet, le principe de la séparation des pouvoirs y fut également défendu,, c'est-à-dire que l'on prétendit aussi que le< pouvoir civil ne devait pas et ne pouvait traiter avec le pouvoir militare. ' "Ce fait démontre une chose, selon nous: | qu'il y a des gens qui poussent le resiiect des I principes jusqu'à l'anus des principes ! " Périsse la ville, pourvu que le principe soit, i sauf," pourrait-on dire; la ville pouvait aller, à, sa ruine, pourvu que les principes soient saufs. " Il est encore heureux que le général de Guise et son fondé de pouvoirs le général Werbrouck, accompagné du colonel De Pauw, qui ratifia au nom de l'autorité militaire la convention de Contich, ne se montrèrent, pas aussi solides de principes ou, mieux, aussi exagérés dans leurs principes. " Nous nous en tenons donc à l'opinion de la population qui a vécu les heures d'angoisse du bombardement, et qui est celle-ci: Anvers ne se montrera jamais assez reconnaissante envers ceux qui ne se sont pas enfermés dans la tour d'ivorie des principes, mais qui, au contraire, ont couru au devant de l'armée ennemie, sous lo feu des bombes, pour négocier (sic), en leur qualité d'autorités d'Anvers, les conditions (sic) de la capitulation."Supposez (ju'une tempête se soit élevée dans la matinée du vendredi 10 octobre, alors que la ville brûlait simultanément en quinze endroits différents, et qu'il n'y avait ni eau ni pompiers. Aurions-nous pu sauver alors, par une discussion académique sur la séparation des pouvoirs, la ville d'un désastre épouvantable? Ou aurions-nous peut-être éteint la ville avec des principes? " Dans le cas qui nous occupe, les pouvoirs ont fait ce qu'exigeaient les circonstances: l'autorité militaire a prévenu que l'armée de siège, dont lo sort paraissait arrêté, ne soit em-prison4pe, et, à défaut d'autorité'militaire—car des commandants d'unités isolées ne constituaient plus une autoritée militaire proprement dite— l'autorité civile a agi comme la seule autorité susceptible de lo faire. " Là où les deux pouvoirs ne se trouvent plus on présence, le principle de la division ne saurait être invoaué et c'est une chose toute différente de l'attachement aux principes, quo do vouloir se réclamer de ceux-ci alors que votre ville maternelle se voit menacée d'être anéantie par les ol)us ou de périr dans les flammes. SALUg ANTWERPIAE, SUPREMA LEN ! " L' "Echo Belge" fait de cet article le commentaire suivant:— " Avec sa finesse habituelle, ' L'Handelsblad van Antwerpen ' met lourdement les pieds dans le plat. Cest du 42 qui démolit proprement toutes les ruses de langage de Em. de Bom ! De ceci, il faut donc conclure que les autorités civiles 'ont couru au devant de l'armée ennemie pour négocier les conditions de la capitulation.' " Mais que faisaient le général de Guise, gouverneur d'Anvers, et son état-major, enfermés dans un des forts de la place? Tant qu'ils étaient là, la ville n'était' pas dépourvue d'autorité militaire, nous semble-t-iL" Nous remarquerons de notre côte qu'il n'y a pas eu de négociations, puisque les autorités civiles ont reçu cinq minutes pour signer, sans y modifier une virgule, un traité tout l'ait, et nous enregistrons pour l'histoire la déclaration du " ïïandelsblad " donnant comme loi suprême le salut d'Anvers. Et .le saint du pays, de l'armée, de la patrie, cela n'existe donc pas? Enfin, nous nous permettrons de faire ressortir que les apologistes eux-mêmes, des sauveurs d'Anvers se disputent entr'eux. Si leur thèse était si convaincante, les faits si lumineux, les conclusions si claires, il semble que lesdits apologistes pourraient bien être d'accord ! LES CHARBONNAGES DU HAINAUT. UNE SITUATION CRITIQUE. BRUXELLES, 10 février.—D est de plus en plus question dans les charbonnages. d\i ïïainaut de réduire encore le travail ou mieu*x la production, tellement la situation devient critique, écrit la " Chronique des Travaux Publics." Non seulement la vente à l'industrie cesse, nombre d'usines devant arrêter, mais les approvisionnements de l'hiver pour foyers domestiques étant terminés, on réduit considérab.ement la vente de ces produits. Enfin, et ceci est plus grave, des contrats ont été passés avec des firmes étrangères par quelques grosses firmes et on ne doit pas cacher que cela a causé une grosse émotion dans nos milieux industriels. Dans le pays de Charleroi on va réduire encore la production. Dans le Borinage il existait à fin décembre plus de 300,000 tonnes en stocks. Certaines houillères ont 50,000 tonnes en dépôts. On voit que la situation est grave. Mais il y a une autre question et non moins intéressante. C'est celle du paiement. Le découvert de la plupart des société minières du Hainaut est considérable. Non seulement on travaille avec de grosses pertes, mais les paiements pour les. fournitures faites sont on ne peut plus irré"uliers. Nous pouvons assurer que les charbonnages de la région boràine ont fourni aux authorités allemandes pour 556,000 francs de combustible. • D'autre part, on évalue à plus de cent mille francs les pertes résultant uniquement des expéditions en souffrance, des vols, etc., etc. — L.' " Eclair de l'Est " apprend de Metz quer les Allemands font des travaux mystérieux en dessous de la cathédrale, sous prétexte d'installer <ïos appareils d'i chauffage; en réalité les Allemands, prévoyant l'abandon prochain de Metz, "rcoaienJ. des aijfies pour faite Sïtatcr l'cdiikxu LES BELGES EN ANGLETERRE Le congrès de .1' " Association internatiqnale des cités-jardins et des plans d'extension de vides " a repris ses opérations, lundi matin, au Guildnall. .M. Raymond Urwin proposa que la rédaction des plans couvrit pratiquement la Belgique en entier et en conséquence l'œuvre do reconstruction devrait être entreprise par les autorités—nationales, provinciales et- communales. Le. professeur Adshead dit que le "Town Planning lnstitutc" avait décidé de continuer .l'oeuvre commencée par ce congrès en organisant des facilités au point de vue conférences et expositions en relation avec la reconstruction dé la Belgique. L'institut avait obtenu, ajouta-t-il,.la permission de l'Université de Londres pour faire usage des locaux, et il esperait qu'un comité belge serait formé pour continuer en Belgique l'œuvre commencée ici. * ' >, M. B. H. Aldridge dit qu'en ce moment il n'était pas possible de se faire une idée de l'état dans lequel l'envahisseur laisserait la Be.giquè, et il se pourrait que la retraite soit bien plus destructive que l'envahissement. Lorsque la Belgique serait rebâtie il espérait qu'une plus grande sagesse prévandrait au vingtième siècle, en Bel gique que celle montrée dans la cité de Londres au dix-septième siècle. , .. Plusieurs résolutions furent adoptées. Uno de celles-ci disait que le congrès était d'accord avec les principes généraux de 1' " Association des cités-jardins et des x^lans d'extension de villes." . La nécessité fut reconnue de dresser un plan général de la Belgique, comprenant un plan, des routes, chemins de fer, canaux, villes partielle-ment détruites et des villes et villages entièrement détruits. Là dessus se termina le congrès. C'est par erreur que nous avons dit dans notm numéro du 1 février dans l'article intitulé: " La correspondance avec la Belgique," que le bureau "Troost in Nood " de Flessingue se chargeait des correspondances entro les réfugiés belges en Grande-Bretagne et leurs parents et amis en Belgique. Les indications données devaient servir a la constitution de fiches devant éventuellement servir aux familles pour se retrouver. . Mlle Maria Biermé, la distinguée femme d<; lettres belge, dont on connaît les ouvrages sur., la famille royale belge, professeur de littérature à l'école moyenne do l'Etat à Liège, donnera, jeudi soir prochain, à neuf heures et demie en la grande salle de l'Institut français du • Royaume-Uni, Marble Arch'House, Marblc Arch, Londres, W., une causerie avec projections lumineuses, à la mémoire de S.A.R. la comtesse de Flandre, mère de notre Roi. La causerie sera présidée par S.A. la princesse Victor-Napoléon, née Clémentine de Belgique. Notre Consœur, "La Tribune Congolaise,"' d'Anvers, dont la publication avait été suspendue au début de la guerre en attendant des temps meilleurs, va reparaître, le 22 février, à Londres. Comme par le passé, " La Tribune Congolaise;" qui entre dans sa quatorzième année d'existence, publiera de nombreuses informations sur notre . colonie ainsi que des correspondances venant des principaux centres du Congo. Elle servira ainsi de trait d'union entre les nombreux membres de la grande famille coloniale belge, avides, plus que jamais, des nouvelles concernant leurs parents et leurs proches, dont ils ont été, en quelque sorte, isolés par suite des événements actuels. On ne peut qu'applaudir à la décision prise par "La Tribune Congolaise" de reparaître en terre Alliée: elle affirme ainsi la vitalité de là' presse coloniale belge, précisémént au moment où M. Renkin, Ministre des Colonies, vient d'envisager avec les dirigeants des sociétés coloniales représentées à Londres, les moyens propres à assurer le développement de la vie économique normale dans la colonie. Les concerts se donnant en l'honneur tics Belges se multiplient et l'on voit chaque semaine s'organiser quelque soirée artistique. A Chelsea, à Crosby Hall, un organisme de bienfaisance ayant déjà soulagé bien des infortunes fonctionne de façon admirable. 11 y a là une salle de lecture, mise à la disposition de tons nos compatriotes, des thés y sont organisés deux fois par semaine et sont suivis d'une partie artistique. Plusieurs artistes reconnues. Mines Menges, H. Ysaye, Van der Linden et Grisai, les deux filles du réputé ténor Ernest Van Dyck, Mlle Jolliet ainsi que Mrs. Van Hess, Melsa et Eric Gritton s'y sont fait chaleureusement, acclamer.Une causerie très intéressante, a laquelle assista Mme Maton, femme de l'attaché militaire, eut pour sujet l'œuvre du soldat dont nous avons déjà parlé dans nos colonnes. Vendredi, 19 courant à .4 heures, une causerie sur " La Guerre " y sera donnée par un journaliste belge. LA TAXE SUR LES ABSENTS, A LA CHAMBRE DES COMMUNES. Au cours de la séance à la Chambre des Communes hier après-midi M. Ellis Davies.demanda en vue du malaise provoqué par les menaces allemandes d'aliéner les' propriétés et les meubles des Belges, à moins qu'ils'ne rentrent, si le premier in in istre» pouvait donner l'assurance qu'à la fin de la guerre là propriété reviendrait aux propriétaires légitimes. \ Sir Edward Grey, en réponse, déclara quo la question devait être résolue par. les autorités belges après la guerre. Cest, ajouta Sir E. Grey, une des questions, parmi tant d'autres, dans lesquelles nous croyons que les résultats de la guerre feront prévaloir la justice et le droit (applaudissements). • ••"■ LE LIVRE D'ADRESSES DES JEXILÉS. 8 pence 'a ligne.—Joindre lo montant aux ordree, 3.t.p. BRUXELLES, Anvers.—Personnes désirant ïoir courrier lui-même peurent eo trou-rcr jeudi matin de 101, à 11?. licnny café Mon>y>. LETTRES pour Rruxel'.es, Anvers, Liège, Ver- riors, leurs faubourgs et intirons, eixpem-fl par Icttfn cia 20 grammes. S'abtrt^nir communications militaiiet, poli tiques, etc.—Pastbox No. 33, A.nhcm, Hollande. LETTRES pour Bruxelles et Anvers. Dcparis tous les 2 joura. Lettres traitant do n'importe quoi: Prix 3s. 6d., are<; répons© 6a I-apiers d'affoiros. Travail férieux incomparable.—Agenco Belge, Dorpstraat 8F. Luykçestci. (N.B. Hollande.) VAN KERKHOVE, ELISE, recherchée par Léon, ▼ Wllhclmiuattraat, 25, FJeesiuguc. (BOUTURE.—Mme SUZANNE, 31, Baker-st" y W., iniorme lœ damés belges et françaises qu'cllo Tient l d'engager dans ses salons | MADAME IRMA, 1 ex-vendeuce do lo Maison Ilirsch et Cie.. de Bruxelles, qui. tient 1 leur disposition tous les jours de 10 à 6 heures Prix j très modestes. 'Phone. Maylair i960. ^ LIEGE.—Tout habitant de cette vilie employé. dans ! L'INDUSTRIE DU CAOUTCHOUO est instamment prie do s'adresser aux bureaux de ia VICTOR TYIIE CÛ.. Ltd.. 15. Cartere't-streét. Westminster NOUS mettons vivement nos compatriotes .en garde contre cortaines agences 1e placement d'employé; qui no Tiecnt qu'à leur escroquor de l'argent.. Ne Tersez do cautionnement ou do garantie qu pvec »es «-éfé-encea les plus 8crieiwaJ_ LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le dimanche, dans lo "Standard," rendu cher tous 1e: marchands de journaux asi prix d'un penny. Nous conseillons rirement à nœ amis de «'abonner a.u prix de' 3sh. 3 l^e mois pour lo Royaume-Uni et 4sh. 4 pour l'étranger, cl (1a nous adresser lo prix de l'abonnement en un mindal. l.n tarif du annonces est do 9d. La lij;ne pour le " Lim-d'«dref3Cô des.exilée." payable d'aT^nc;, et pour tout" autr* public'*', le tarif Von 'Standard." Nous dirons ou»cn un hureai Han.-! l'immeuble dn "Standard," Fleot-ftreti, 132-rt. TÎ.C.. ouvr.rt do 2 * f"' heures. Kn oss do dcxnapcJv ♦ftdi. if-iadre dfii t^'ubrc* i'OT

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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