La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 14 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/br8mc8sd3h/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE ONE PENNY CIHQ CEHTIMI «ffilDE: VIJF CENT horf«"»r: dix «urina PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chaacery Larve, W.C.2 - Telepkoae : Holbor* 212. ABONHEMERT | 1 mois, 3 sh. s 3 mois, 9 ih. 25M> ANNEE DIMANCHE 14 ET LUNDI 15 AVRIL 1918 Nos. 104-105 LA GRANDE GUERRE I La bataille des Flandres I Magnifique résistance anglaise I Les renforts français arrivent Samedi, midi. ! ]| n'v a pas à dissimuler que la situation Wr le champ de bataille des Flandres est de iouveau critique. Le ton de l'ordre du jour Rcial que le maréchal Haig vient d'adresser [toutes les troupes combattant sous ses ordres st grave et sérieux. "Il y a trois semaines, dit-il, l'ennemi tjnmença ses terribles attaques contre nous afun front de 50 milles. Ses objectifs sont de èsséparer des Français, de prendre les ports fela Manche et de détruire l'armée britanni-fle."Quoiqu'avant déjà jeté 106 divisions dans bataille et enduré les sacrifices de vies hu-lainesles plus insensés, il a jusqu'ici fait peu (progrès vers .''es buts. Nous le devons aux ombats déterminés et à l'esprit de sacrifice de oî troupes. "Les mots me manquent pour exprimer admiration que je ressens pour la splendide Ssistance offerte par tous les rangs de notre rmée dans les circonstances les plus péni-les."Nombre d'entre nous sont maintenant fa-gués. je voudrais dire à ceux-là que la vic-ire appartiendra au côté qui tiendra le plus iigtemps. " L'armée française se porte rapidement et «grande force à notre secours. "Il n'y a pas d'autre voie pour nous que de ous battre jusqu'au bout. Chaque position oit être tenue jusqu'au dernier homme ; il ne oit pas y avoir de retraite. Le dos au mur, et pant foi dans la justice de notre cause, cha-imde nous doit se battre jusqu'à la fin. "La sécurité de nos foyers et la liberté de humanité dépendent l'une comme l'autre de conduite de chacun d'entre nous à ce mo-Ktit critique." Le caractère critique de la situation est sur-out provoqué par l'élargissement important 11 front de combat à l'ouest d'Annentières ne les Allemands ont réussi à obtenir jeudi près-midi et vendredi. Nous disions hier que ans un tel élargissement, l'avance ennemie tait strictement limitée en profondeur. Inversaient, toute extension de la base du vaste «que Ludendorff essaie d'enfoncer dans les Jnes britanniques augmente sa puissance, et ussi sa vitesse de pénétration. Une telle ex-«sion, surtout si elle se prolonge, ce dont il-Kdu reste permis de douter, pourrait évidem-itnt avoir des conséquences graves. L'origine de l'avance allemande paraît avoir l'l'impossibilité où se sont trouvés les An-lais de défendre la basse Lawe vers Lagor-M. Malgré les efforts désespérés des troupes ritanniques — sans doute fatiguées, comme laisse entendre la maréchal Haig, par des umbats prolongés et surhumains contre des "■ces supérieures et sans cesse renouvelées, ■ les Allemands forcèrent la basse Lawe et, J'ançant sur les deux rives de la Lys, captèrent vendredi soir le gros village Merville, itué au nord de la rivière, et poussèrent entre 'Lawe et le ruisseau la Clarence, autre tribune de la Lys, débouchant un peu plus à l'est, 'après 1 e Times, l'ennemi a atteint la Clarté et des combats ont été livrés vendredi à ^onne et à Robecq (6 kilomètres et demi de ™ers). Ces événements portent à plus de ®uze kilomètres l'avance maximum des Alle-lands.Fort heureusement, dans le sud, le secteur efensif de La Bassée ent solidement et ce 1 "t a une très grande importance, car le sec-Nr en question couvre le centre et le bassin ' Béthune, menacé maintenant du Nord. Les "tmands n'ont pas manqué de faire un vitreux effort de ce côté et réussirent jeudi 01r à pénétrer dans les positions britanniques I1 nord de Festhubert, près de la jonction de ancien et du nouveau front, mais ils furent-ussitôt repoussés par une vigoureuse contre-Wie sans avoir pu gagner un pouce de ^ nord de la Lys cependant, vers le centre ,a hgne britannique, les choses ont marché °jns bien. Les Allemands ont fait dans ce eur un effort considérable, dont on peut ^•urer l'étendue à la lumière des chiffres ci-Par le maréchal Haig, d'après quoi, depuis n",mars> rien moins que 110 divisions alle-nn ? ont jetées dans la lutte, dont plus 4°i^eux ou trois fois. Dans ce secteur donc, ij. ® violence des efforts ennemis, les An-L nUret,t céder du terrain. Ils perdirent °erquin, Doulieu, Le Verrier, La Bec-lonc" PPe- Les Allemands se répandent progressivement dans la plaine basse si-tau ?nïe, 'a Lys et le chemin de fer Haze-^-Bailieul. Cette dernière localité est di-L ™ent menacéee. Une lutte violente était PS e vendredi soir dans les environs du |, ,lln "e fer, probablement aux approches de | *'re de Bailleul située à quelque distance _au sud de la ville. Plus à l'est cependant les Anglais sont couverts par le bois de Nieppe, qui leur offrira le cas échéant une bonne position défensive. Plus au nord encore, la ligne anglaise a dû abandonner Ploegsteert et passe dans le voisinage de Neuve-Eglise, mais elle se trouve encore éloignée de près de cinq kilomètres des pentes sud du mont Kemmel, position importante et qui sera sans doute âprement défendue.Pour autant qu'on puisse en juger, la vaillante çjme division qui comprend des éléments sud-africains, continue à disputer aux Allemands la côte de Messines, infligeant d'énormes pertes à l'ennemi. Celui-ci paraît occuper le village lui-même, mais ses confins sont toujours tenus par les Anglais. La situation ici dépend probablement plus de ce qui se passe au sud (et surtout du sort de Bailleul) que des efforts allemands. Le grand danger, c'est toujours, répétons-le, l'étendue qu'a pris maintenant le front d'attaque allemand. Le nouveau saillant provoqué par la submersion de la défense de la Lys atteint déjà le méridien de Béthune et dépasse celui de Poperinghe. Il ne pourrait guère être prononcé beaucoup plus sans mettre en danger le saillant d'Ypres. On peut espérer cependant que les renforts français dont le maréchal Haig annonce l'arrivée réussiront à stabiliser bientôt la situation, sinon devant Bailleul, au moins sur la route d'Hazebrouck. Le front de la Somme est de nouveau plus animé et rien ne dit que la lutte n'y reprendra pas bientôt sur une grande échelle. Les Anglais ont repoussé vendredi de fortes attaques locales au sud d'Arras, vers Neuville-Vitasse et à l'est d'Arras, vers Tilloy, Les Français ont été fortement engagés sur le front Hour-ges-Harigard, et perdirent ce dernier village, dont ils purent cependant reprendre peu après la partie ouest. Le bombardement reste intense dans de nombreux secteurs des fronts de la Somme et de l'Oise. Les Allemands paraissent avoir fait jeudi un effort considérable pour obtenir la maîtrise locale de l'air sur le front de bataille des Flandres, où ils ne perdirent pas moins de 35 machines, dont 2i descendues et 14 forcées à la descente. Les grands avions anglais ont bombardé Ostende, Zeebrugge et la gare de Metz. Sablons. Les Français ont abattu jeudi deux avions et un ballon captif allemands et forcé douze machines à la descente. Leurs avions ont bombardé St-Quentin, Montdidier et Champien. Les Allemands prétendent avoir capturé .à Armentières 50 officiers, 3.000 hommes ; 45 canons, de nombreuses mitrailleuses, de grandes quantités de munitions, un dépôt d'uniformes " et d'autre riche butin ". Toute la bataille d'Annentières leur aurait donné 20.000 prisonniers — dont un généra! anglais et un général portugais — et plus de deux cents bouches à feu. Un autre communiqué allemand dit que " les établissements militaires près de La Panne " furent bombardés abondamment mardi soir par des torpilleurs allemands. Le duel d'artillerie est actif sur le front italien dans les secteurs d'Asiago, Val Laga-rina et Montello et de nombreuses reconnaissances ont été entreprises dans les montagnes. Mercredi, les Turcs, renforcés par des Allemands, ont pris l'offensive en Palestine contre le front britannique au nord-est de Jaffa, et jeudi, ils attaquèrent à l'est du Jourdain près du pont de Ghoranieh et près de la route de Séchem. Toutes ces attaques furent repoussées avec pertes. o o La Dette publique belge et les Allemands Les journaux allemands annoncent que le service de la dette publique est suspendu jusqu'à nouvel ordre dans le pays occupé par suite de la décision des fonctionnaires du ministère des Finances d'arrêter leurs travaux. o o Nos compatriotes servent d'otages Nous apprenons que de nombreux prisonniers belges, tant militaires que civils, sont cueillis dains les oamps allemands et plaoés dans l'es casernes en Belgique pour "protéger" cellles-ci contre les bombardements aériens. Un certain nombre de nos compatriotes servent en ce moment de para-bombes pour les casernes allemandes installées à Diest- I Appel du cinquième groupe Les Belges mariés de 32 à 37 ans en service effectif Nous apprenons de source certaine que le Conseil des ministres a déoidé d'appeler sous les armes le cinquième groupe. Ce groupe comprend les hommes ma- ! riés nés après le 30 juin 1881 et av-ant le 1er juillet 1886, c'est à dire âgés actuellement de 32 à 37 ans- Conformément à l'article 14 de l'arrê-té-loi du 21 juillet 1916, l'arrêté royal appelant ce groupe sous les armes précédera d'un mois au moins la date fixée pour l'entrée au service effectif des recrues. o o Camille Huysmans prisonnier en Angleterre Bravo, les marins ! Nous lisons dans le Journal du 10 avril : M. Camille Huysmans, secrétaire du Bureau socialiste international, qui se trouve actuellement à Londres, était at-] tendu hier à Paris- Cependant, au dernier moment, ses amis politiques étaient avertis qu'il était dans l'impossibilité d'effectuer le voyage projeté. En effet, le syndicat anglais des gens de mer, estimant que le but du déplacement de M. Huysmans, à savoir l'organisation du voyage en Amérique des délégués socialistes français et anglais, était inopportun dans les circonstances actuelles, avait décidé de lui refuser l'accès de tous les navires en partance- Ce n'est pas la première fois que les marins d'outre-Manche se livrent à une manifestation de cette nature. On se rappelle, notamment, qu'au moment où ill fut question d'une conférence socialiste internationale à Stockholm, le syndicat anglais des gens de mer avisa les organisateurs qu'ils ne trouveraient aucun équipage consentant à les transporter.Pareil avertissement comminatoire fut donné à MM. Marcel Cochi-n et Léon Jouhaux, ces jours derniers (et aussi, croyons-nous, à M. Huysmans — N. d. 1. R.-, lorsqu'ils furent sur le point de s'embarquer d'Angleterre aux Etats-Unis.L'absence de M. Huysmans rend très difficiles les discussions qui devaient avoir lieu, tant à la commission administrative du parti socialiste unifié qu'à la C. G. T., au sujet de l'envoi d'une délégation franco-anglaise auprès des travaillistes américains. M. Stuart Bunning, qui devait représenter à ces pourparlers les trade-unions anglaises et qui est déjà arrivé depuis plusieurs jours à Paris, reste momentanément à Paris. ' Les marins anglais anglais savent bien ce qu'ils font en empêchant les les petits déplacements de M. Camille Huysmans. On verra maintenant s'il réussira à se faire véhiculer à travers la Manche en torpilleur ou en aéroplane ! En attendant, les fins politiques du Havre qui fournissent M. Huysmans de passeports et de certificats de bonne conduite peuvent empocher froidement le nouveau camouflet du j Syndicat — socialiste — des gens de mer britanniques...o o Contre l'activisme Le barreau de Liège Le Barreau d'appel de Liège a voté l'ordre du jour suivant : Le Conseil de l'ordre du Barreau de la Cour d'appel de Liège réuni, le 15 février 1918 : Considérant que des magistrats de la Cour de Bruxelles, pour avoir, en exécution des lois en vigueur, accompli des obligations de leur charge, ont été frappés par le pouvoir occupantConsidérant que cette mesure atteint, en même temps que la magistrature de tout le pays, le Barreau intéressé comme elle au maintien de la complète indépendance du pouvoir judiciaire ; Constate que le Barreau est mis dans l'impossibilité de continuer sa collaboration à l'œuvre de la justice dans des conditions de suffisante dignité ; En conséquence, décide à l'unanimité : il est interdit jusqu'à nouvel ordre et à dater du 18 février 1918, aux membres du Barreau de la Cour de Liège, de plaider ou de comparaître devant toute juridiction. La question d'Irlande Conscription et Home Rule La Chambre des Communes a voté vendredi par une majorité de 165 voix l'application de la conscription à l'Irlande, malgré les graves appréhensions formulées par M. Asquith sur l'opportunité de pareille mesure en présence des événements.M. Bonar Law a promis le dépôt prochain d'un local government bill pour l'Irlande. Un rapport a déjà été déposé suir cette question. Du résumé assez détaillé qu'en donnent les journaux anglais nous pouvons établir comme suit les grandes lignes du projet. Le Parlement irlandais seira l'organe de gouvernement de toute l'Irlande; il contrôlera les impôts du pays sauf celles relevant du Royaume-Uni; de même pour les douanes et accises; un service commun des finances établira la part revenant à l'Irlande sur les impôts perçus par les autorités impériales; responsabilité impériale pour la question de l'achat de terrains; assistance impériale pour l'amélioration des habitations dans les vfilles 'irlandaises ; le Parlement impérial dans lequel l'Irlande continuera à être représentée s'occupera seul des questions relatives à l'armée et à la navigation et autres services. Comme mesures transitoires, les1 douanes et accises restent pendant la guerre et pour une période à déterminer après la guerre sous le contrôle impérial. Les services de police et des postes restent sous un contrôle commun pendant la guerre et pour après la guerre pendant une période à déterminer.o o Anniversaire du roi Albert Voici le texte des télégrammes envoyés au roi Albert par le Gouvernement et le Sénat à l'occasion de l'anniversaire de notre Souverain : A Sa Majesté le Roi, grand quartier général belge, Les membres du gouvernement ont l'honneur de présenter à Votre Majesté, à l'occasion de l'anniversaire de sa naissance, leurs vœux les plus respectueux. La résistance invincible que le pays oppose aux mesures par lesquelles l'envahisseur prétend rompre l'unité de la Patrie s'est traduite en Belgique par d'émouvantes manifestations de loyalisme et de fidélité envers le Roi. Du pays occupé, des prisons, des camps de prisonniers, des terres d'exil, les Belges se tournent, en effet, vers le Souverain qui incarne notre amour de l'indépendance et notre ardente volonté de vivre. Ils ont suivi avec fierté les péripéties des combats qui se déroulent sur le front de l'Yser, où l'armée que commande Votre Majesté a montré une fois de plus le courage et d'indomptable ténacité avec laquelle elle remplit le rôle qui lui est dévolu dans cette lutte gigantesque. Nous assurons Votre Majesté que nous continuerons à apporter à l'accomplissement de notre tâche le dévouement et l'esprit de patriotique union que réclame si impérieusement l'œuvre de la défense nationale. BROQUEVILLE. A Sa Majesté le Roi, Quartier général belge. En ces jours d'angoisses qui sont aussi des jours d'espoir et de confiance, alors que nos Alliés soutiennent victorieusement un des chocs les plus formidables de cette longue guerre, les membres du Sénat belge résidant hors de Belgique ne peuvent laisser échapper aucune occasion de renouveler à Votre Majesté l'expression de leur profonde reconnaissance et de leur entier dévouement pour l'abnégation et l'énergie avec lesquelles Elle maintient le prestige de nos armes et prépare la délivrance de la Patrie. Le Vice-Président du Sénat, Comte GOBLET D'ALVIELLA. Télégramme de la Ligue des Patriotes au Roi des Belges A S. M. le Roi des Belges, A l'occasion de l'anniversaire du 8 avril, la Ligue des Patriotes adresse ses hommages respectueux au Roi, chef suprême de la nation, au chef glorieux de cette armée héroïque à laquelle la Belgique doit une éternelle reconnaissance au Roi, soutien invincible des Belges du pays occupé, qui ont acquis l'admiration du monde entier par la beauté de la résistance morale qu'ils opposent à toutes les tentatives de l'ennemi pour asservir et diviser la Patrie. Pour le Conseil général de la Ligue des Patriotes : Les vice-présidents : Avocat Duchaine, sénateur Francq, comte Legrelle. Secrétaire général : Dr. Philippe. Leopold II et les Allemands On lit dans le New-York Herald du 2 &vril 1918 : Un article précédent a montré l'extrême perfidie de la presse allemande lorsqu'elle prétend que les intentions du feu roi Léopold et d'autres autorités belges, morts à présent, étaient de retirer les troupes belges sur Anvers, en cas d'invasion, et de laisser libre passage aux armées de l'envahisseur. En ce qui concerne Léopold II, la Kreuz Zeitung assurait que, si le souverain avait vécu, il eut laissé se produire les événements pour se mettre finalement du côté du plus fort. Mais ce journal ne donne pas la preuve de son allégation. Il se contente de présomptions. 11 est facile de prouver le contraire et de réfuter cette maligne rumeur. Les deux grandes idées du règne de Léopold II ont été la création d'une colonie prospère et l'établissement de la défense nationale belge sur les; bases solides.Il est parvenu à réaliser la première idée; quant à la seconde, il a eu la consolation, quelques heures avait sa mort, d'apposer, d'une main affaiblie, sa signature sur le document qui en consacrait le principe. En ce qui est du renforcement des forts de la Meuse en 1887, le roi Léopold II désirait définir la signification de ce renforcement. A la fin du travail de renforcement, le 9 novembre 1892, le Roi prononça un discours du trône, dans lequel il dit : Les fortifications de la Meuse, aujourd'hui terminées, mettront le pays mieux à même de remplir les devoirs que lui impose sa neutralité et auxquels il est résolu à ne jamais faillir. La garde civique et l'armée continuent à être animées du meilleur esprit. On peut compter sur elles pour la défense de l'indépendance nationale comme pour le maintien de cet ordre intérieur, sans lequel la liberté n'est qu'un vain mot. Une des déclarations qui démontrent le mieux l'esprit dont était animé le vieux roi, c'est celle qu'il fit en réponse à une adresse du général Brialmont. Parlant de la réforme qui fut exécutée depuis par Le Cabinet présidé par M. Schollaert, le Roi dit : Je suis trop soucieux de la sécurité et de la défense éventuelle de mon pays pour ne pas souhaiter que le principe du service personnel soit à la base de son régime militaire. Pas plus qu'il ne lui est possible de s'isoler du reste du monde, une nation ne saurait se dispenser d'organiser solidement sa défense, si elle ne veut être à la merci du hasard des événements. En ce que nous concerne particulièrement, nous qui avons, à la fois, des devoirs nationaux et internationaux, qui sommes placés dans le voisinage immédiat des centres gouvernementaux, exerçant une influence i répondérante sur les destinées de l'Europe, nos institutions militaires doivent, toutes proportions gardées, s'inspirer de celles des nations qui nous entourent. Est-il vraisemblable qu'un roi qui n'a pas l'intention de défendre son pays contre des envahisseurs parle de pareille façon? Les trois rois qu'a eus jusqu'à présent la Belgique, ont été du même avis : fortifier la Belgique afin dte défendre sa neutralité contre l'envahisseur, quel qu'il fût. Léopold 1er l'a approuvé en écrivant, le 14 juillet 1837, au chevalier de Theux, son ministre des Affaires étrangères : "Loin de nuire à notre neutralité, il est évident qu'on a beaucoup plus de chance de la voir respecter si le pays est difficile à occuper que si on peut y entrer à son aise." Lépold II l'a prouvé par les déclarations que nous avons rapportées plus haut. Le roi régnant l'a prouvé par ses actes. o o Misère et patriotisme à Anvers Une correspondance d'Anvers signale que la population pauvre est dans l'impossibilité de se réapprovisionner en linge le plus indispensable. Nombreux sont les malheureux qui, en guise de chemise, portent simplement sur la poitrine un plastron, auquel est attaché un bout de cravate. Sabotines et sabots remplacent de plus en plus les chaussures de cuir. La classe aisée a pris l'initiative de prêcher d'exemple pendant ces jours d'épreuve et elle chausse du bois. Le courage et l'enthousiasme de la population restent inébranlables. o o — Le soldat Gillet J., revenant du Congo, s'est suicidé au Victoria Embankment. — Nous apprenons de Washington que !e nombre de9 troupes envoyées en Europe a triplé depuis quelques jours.

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