La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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25 september 1917
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s.n. 1917, 25 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fj29883n19/
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LA MÉTROPOLE ■oNEliPENNY L CINQ cEvnnnt KinE- VIJF CENT KS: DIX cEHTinm PARAISSANT PROVISOIREMENT] A [LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 2it ABONITESESXT 1 moii 8 «h. 5 8 mois, 8 m. ■g^wANNEE MARDI 25 SEPTEMBRE 1917 No. 268 LA GRANDE GUERRE Les idées du cardinal Gasparri Plus de service obligatoire ■ r.ONTRE-ATTAOUES A YPRES H i note envoyée de Rome, sans dou-I fat que le texte exact de la réponse H inde ne fût connu, annonce que ^Ke attend maintenant les réponses ^Hliés, après quoi il adressera une note aux belligérants, faisant ^Hr toutes les questions au sujet ^Klles ils sont d'accord, comme la ^Bjion des armements, l'établissement ^■Jrages internationaux, le rétablissent le renforcement du droit interna-qui représentent la fondation d'un ordre de choses pour le monde ^Hct d'une nouvelle ère de paix pour Btninité. Le Vatican croit qu'une fois ^Hsera d'accord sur les principes gé-K, il sera plus facile d'ajuster les ^Hmes secondaires par la bonne vo-^Be la discussion amicale. On si-^■i'que l'idée du cardinal Gasparri ^Hune nouvelle réorganisation des ^Hs du monde et, par-dessus tout, ^■opression de la conscription avec ^■condition qu'elle ne pourrait être sans une loi approuvée par le H ce qui, dans des conditions nor-serait très peu probable, sinon ^■ment impossible, puisque cette serait le résultat d'un accord en-■iis les pays civilisés du monde. Le Hftl Gasparri croit que la suppres-Hô la conscription ou du service ^Boire conduirait au désarmement fin du militarisme avec toutes les ^Huences bienfaisantes qui en résul-notamment une paix internasse et la restauration des conditions ^■iniques et financières dans les pays Hfnt épuisés par la guerre actuelle- Bais, quoi qu'en pense, espère ou di-^Jardinal Gasparri, il est à craindre ■| condition essentielle à l'échange Hp et à l'accord dont sortira la Mpternationale, c'est-à-dire la bonne V et l'esprit amical, ne manque ces beaux projets. Ce n'est, ■fcns tous les cas, la façon de s'y de la part de l'Allemagne que ^■tester hypocritement de son inno-Bjjors que sa culpabilité saute aux ^Komme le fait remarquer la Morn-"l'Allemagne a cru bon de K de l'occasion pour présenter à ■mteté un morceau d'ironie mala-chargée de .fausseté à chaque Hp ele doit laisser à l'auguste des-une impression très désagréa-^■une insulte voilée. L'empereur considère apparemment le Sou-■ P°ntife ou bien comme une per- ■ °e faible intelligence, ou bien ■ un aimable philanthrope, qui se H ac'lement satisfaire par quelques onctueuses et pompeuses, quel-■°ent que soit le contraste entre la ■ue ^eclarée et la mise en prati- ^Bkurs la Morning Post ajoute : "Si ■H;' résolus de poursuivre la ■jUS(lu ^ ce qu'ils soient en mesure ^Wse leurs oonditions, pourquoi °ailx ' ^ est certain que les s n abandonneront pas un iota M «'gences ni ne céderont un pied H °!',e îusqu'à ce qu'ils soient obli-Hp '-«1er par la force des armes." Hr: t°nC ^es battre, après quoi ■' tout seul. 'Allemagne qui croyait H, ,,, es excuses plates à l'Argen-H débarrasser d'un nouveau cau-^B^ourrait bien se tromper. En QuPêi0UV{;rnement argentin a ^■ation 3 ,rcP°nse allemande à sa ■on ' ,* nné satisfaction, mais ■tant quf est loin d'être satis-,<JUe autorités et ces der- ^B'onin!'1 ^ar sf rendre compte que on PuWique qui compte en d ^ pres-' les contre-atta-^Boirp °nt: continué pendant tou-Hïnti /ilmanche- A Saint-Ju- ■ en rcussit à pénétrer dans la Beu après6' n°nt 11 fut d'ailleurs 1 • u autres attaques sur La route d'Ypres à Menin ont été éga-lement"repoussées.Une attaque au front français, dans le1 secteur des Maisons de Champagne fut étouffée dans J'œuf, avant que l'ennemi ne pût atteindre les lignes françaises.Sur le front de Riga, les troupes russes, après avoir fait une avance dans la région du village de Rudna, repoussèrent l'avant-garde ennemie; à Jacob-stadt, l'ennemi s'est établi sur la rive gauche de la Dvina et les Russes se sont fortifiés sur la rive droite. o—o Le roi Albert à Verdun Revue interrompue par les bombes Quartier général des correspondants de guerre, armée française, 22 septembre. — Le Roi des Belges qui, avec le président Poin-caré et le général Pétain, a visité le front de Verdun, passait en revue ce matin près de la forteresse un certain nombre de régiments qui s'étaient distingués dans la bataille d'août, lorsqu'une couple d'aéroplanes allemands parurent près du champ de manœuvres. Des' machines françaises qui survolaient les troupes attaquèrent aussitôt les intrus, et pendant quelques instants les accents de la Marseillaise et de la Brabançonne furent interrompus par le feu rapide des canons antiaéroplanes et par le cliquetis des mitrailleuses dans les airs. Les Allemands s'enfuirent à toute vitésse, poursuivis par les aéroplanes français, qui abattirent une machine ennemie tout près du champ de manœuvres. Les Allemands ont bombardé Verdun avec de gros obus d'une façon persistante pendant ces derniers jours. — Reuter. o—o La tombe d'Emile Verhaeren et la reine Elisabeth On sait que la dépouille mortelle d'Emile Verhaeren, notre grand poète national, fut déposée dans une tombe provisoire, en terre belge, au cimetière d'Adinkerke, à proximité du front. Le bruit s'est répandu dans certains milieux littéraires que la tombe du grand poète était laissée dans un état d'abandon lamentable.Les amis d'Emile Verhaeren n'ont pas à s'en alarmer, dit un de nos confrères. La vérité est que la dépouille mortelle du poète ne se trouve plus à Adinkerke. Ce point en arrière du front belge était constamment bombardé par les Allemands. Obéissant à une pieuse pensée de la reine Elisabeth, on décida de déplacer la tombe. Par les soins du docteur A. Depage, le cercueil de Verhaeren fut transporté sur un autre point, moins exposé, du territoire belge libre, à Wulveringhem, et déposé dans une tombe provisoire qui, sur les ordres de la reine Elisabeth, est soigneusement entretenue et fleurie. Korniloff voulait consolider Kerensky Dans les milieux militaires, on donne, sur l'attitude du général Korniloff au cours des récent événements, une version assez curieuse.On déclare que dans les confidences faites à son propre entourage quelques jours avant la signification de son ultimatum à M. Kerensky, le généralissime avait manifesté la certitude que la tentative qu'il projetait pour mettre un terme aux agissements des maxi-malistes était, par avance, vouée à l'insuccès, et qu'il ne se faisait aucune illusion à ce sujet. " Je-considère cependant, aurait ajouté le général Korniloff, qu'il est de mon devoir de Russe et de véritable partisan du nouveau régime, d'accomplir un acte qui ouvrira peut-être les yeux de mes concitoyens et qui provoquera, de la part du gouvernement, des mesures décisives contre l'antipatriotisme des maximalistes et contre la désertion dans l'armée. II faut mettre Kerensky qui est un honnête homme, mais un idéaliste, devant les réalités les plus douloureuses pour l'amener à agir enfin avec l'autorité et la rigueur nécessaires."Dans les mêmes milieux militaires, on n'est pas éloigné de considérer que Korniloff a atteint le but qu'il se proposait, et que Kerensky est désormais entré dans la voie d'un pouvoir énergique et vraiment dirigé en vue de la libération du territoire et de la consolidation du nouveau régime révolutionnaire. Le Pape et la paix allemande Les intentions du Vatican Rome, 23 septembre. — Le Vatican atten maintenant la réponse des Alliés, après la ri ception de laquelle le Pape adresseraaune noi velle note à tous les belligérants, faisant re: sortir les points sur lesquels ils sont toi-d'accord, tels que la réduction des arm< ments, l'établissement de l'arbitrage intern: tional, la restauration et le raffermissemer du droit international, qui représente la for dation d'un nouvel ordre de choses pour 1 monde entier et une nouvelle ère de paix pou l'humanité. Le Vatican croit qu'une foi qu'un accord sera réalisé sur les principes gt néraux, il sera plus facile d'ajuster les prc blêmes secondaires (indépendance et restauré tion de la Belgique?) par la bonne volonté e une discussion amicale (sic). On rapporte que les idées du cardinal Gas parri, secrétaire d'Etat, comprennent une nou velle organisation des besoins mondiaux, el avant tout, la suppression de la conscriptior avec la condition qu'elle ne soit pas rétabli sans une loi approuvée par le peuple, ce qui dans des conditions normales, serait très im probable, et, en vérité, moralement impossi ble, cette mesure ayant été le résultat d'un ac cord entre tous les pays civilisés du monde On dit que le cardinal Gasparri croit que 1 suppression de la conscription conduirait au tomatiquement au désarmement et à la fi du militarisme. Le Vatican pense que le mon de entier, outre un accord supprimant la con scription, devrait proclamer le principe qu'au cun chef d'Etat, Empereur, Roi ou Président ne pourrait avoir le droit de déclarer la g'uei re sans consulter d'abord le peuple, de préfc rence par un référendum, mais au moins pa le Parlement. — Reuter. o—o Le drapeau belge à Wytschaet* Notre confrère La Belgique, de Leyde du 7 septembre dernier publie dans se colonnes la lettre qui fut adressée à c journal par un de ses amis et dans la quelle on raconte, de façon émouvante comment le drapeau belge vient d'êtr replanté sur Wytschaete. Voici la lel tre : Dimanche, ... Cher Ami, J'ai pu, avec un autre officier, assister ce m; tin à une cérémonie bien touchante. Nou avons accompagné le général Orth, chef de I mission belge au grand quartier général bri tannique, qui se rendait sur la butte de Wyt schaete pour y planter notre drapeau.... Je n'oublierai de ma vie l'heure et le décor le ciel brûlant d'été, le village anéanti, la ter re elle-même dénudée, soulevée par le bom bardement et, malgré tout, portés par la bri se, les parfums des prairies lointaines. C n'était pas, tu penses bien, un grand drapeai que le général planta près du moulin. Nou ne pouvions donner un si bon point de repèr à l'ennemi. Mais nos trois couleurs n'en flot tent pas moins bravement sur un coin de pa trie reconquise. Elles mettent leur sourir dans toute cette ruine, elles mettent de l'ordr dans la débâcle, elles chantent leur vaillant Brabançonne parmi le dédale- d-es tranchée de l'ennemi et les réseaux déchirés de ses fil de fer... Cela s'est fait, comme tu le vois, bien sim plement, en petit comité, mais aucune céré monie ne me parut jamais aussi solennelle Voilà près de trois ans que nous attendions Je n'ai eu qu'un regret, c'est que tu n'aie: pas été là. Puisses-tu bientôt, à Dixmude 01 sur l'Yser, planter comme nous ton petit dra peau. Puisse chaque colline du pays voir flot ter, au fur et à mesure de l'avance, ce sigm sacré qui réconforte et qui purifie ! Bien cordialement, A. B. o—o Maximilien Harden et la Belgiqut Le Philharmonie Hall de Berlin fut jeudi der nier le théâtre d'un tumulte extraordinaire ; l'occasion d'une conférencfe donnée par Maxi milien Harden sur la question de la Belgi que. La censure n'a laissé passer qu'une fai ble partie des considérations émises par le con férencier. Il paraît toutefois que certaines de? remarques de l'orateur provoquèrent des pro testations tumultueuses atteignant un tel de gré -de violence que sous l'effet de l'émotior et de l'attitude hostile de l'auditoire, rorateui eut une syncope. Une des considérations qui mirent le com ble à l'indignation de l'auditoire fut la sui vante : " Je suis convaincu que la paix peu, être conclue cette année si l'Allemagne déclare qu'elle ne possède aucun désir de domination sur la Belgique." Maximilien Harden doit aussi avoir dit "Quelque paix qui puisse arriver ou de qUelqw côté qu'elle puisse nous venir,soit du côté d( Benoît XV, soit de par les socialistes,elle sers la bienvenue. Une solution rapide est nécessaire au sujet de la Belgique. Ou la Belgique doit être annexée ou nous devons faire une dé-j claration formelle que jamais nous n'avons 1 songé à nous en emparer. L'avenir de la Belgique Encore une note officieuse D'àpj±s le correspondant du Times (22 sep-d tembre) le correspondant berlinois de la IVeset :- Zeitung télégraphie une déclaration évidem-1- ment inspirée au sujet de l'attitude du gou-;- vernement allemand au regard de la Belgi-s que. Le correspondant résume comme suit l'at-titude allemande d'après des avis de presse : 1. Indépendance de l'Etat belge et restau-ration, avec la coopération financière alleman- r de' 2. Obligation très stricte pour la Belgique de maintenir sa neutralité et de ne pas conclure de traités incompatibles avec cette neutralité.t 3. Garantie qu'une menace (sic) comme celle de 1914 ne se produira plus. 4. Maintien de la séparation administrative entre Flamands et Wallons, correspondant aux vœux du peuple (sic) belge, dans lesquels, ' à cause de ses relations raciques, l'Allemagne ^ a un intérêt. 5. Droit le plus libre aux relations écono-' miques avec la Belgique, surtout avec Anvers. Il résulte de ces déclarations que la neutralité belge, le fait, pour la Belgique, de ne pas conclure de traités avec les puissances de l'En-j tente, la séparation administrative et l'absence de toute barrière économique entre la Bel--! gique et l'Allemagne, surtout pour ce qui concerne Anvers, sont avant tout et essentielle-_ ment DES INTERETS ALLEMANDS. On s'en doutait bien un peu, encore que , certains Belges affectent toujours, sous ce rapport, de ne pas voir la lumière du jour. L'heure viendra où elle leur crèvera les ' yeux. 0—o » Crimes nouveaux en Belgique , Destruction systématique s des chantiers Cockerill et des usines e d'Ougrée Marihaye Amsterdam, 22 septembre.— Les Nou-^ velles, de Maastricht, annoncent que les Allemands détruisent, de la façon la plus complète, les chantiers Cockerill à Se-raiing-sur-Meuse.Les traverses en fer ont été enlevées et l'on a fait sauter tous les hauts four-s neaux. a On procéda dans le même esprit de destruction aux usines d'Ougrée-Mari-haye et on croit que le même sort est réservé à toutes les usines, grandes et ' petites, du pays. M. Gustave Trasinster, directeur des usines Ougrée-Marihaye, a été déporté 3 en Allemagne pour avoir protesté éner-1 giquement contre cette inqualifiable dé-3 vastation.— Reuter. o—o La peine de mort en Belgique A propos des dernières condamnations à mort prononcées par les Allemands contre d'héroïques Wallons, M. Gérard Harry fait au Petit Journal (16 septembre) une remarque qu'on avait négligée jusqu'à présent... On sait que, depuis trois quarts de siècle, la peine de mort ne s'appliquait plus en Belgique, une erreur judiciaire ayant démontré s que la peine capitale est elle-même, parfois, , un crime... et un crime irréparable. Donc, en condamnant et en fusillant tant de milliers de civils belges, l'Allemagne viole manifeste ; ment une tradition nationale belge équivalan-à une loi. Elle ne peut objecter que ceci : Certaine clause des conventions de La Haye autorise une armée occupante à enfreindre les lois et usages du pays occupé quand il s'agit d'assurer la sécurité des troupes d'occupation contre l'espionnage des patriotes, par exem-1 pie. Mais, insistons là-dessus : l'Allemagne n'a le droit d'invoquer pour sa justification aucune des clauses d'aucune des conventions de La Haye, puisqu'elle a déchiré de ses propres mains toutes ces clauses, toutes ces ■ conventions, en violant la principale, celle qui emporte toutes les autres, c'est-à-dire la convention qui interdit à un belligérant de 1 pénétrer sur un territoire neutre. Puisque l'occupation du sol de la Belgique était interdite aux forces du Kaiser, elles n'ont aucun droit d'occupant à y invoquer et y exercer — et surtout pas le droit de tuer presque sans jugement, ou après une simple parodie de justice, des citoyens qui, en aucun cas, n'eussent été mis à mort dans leur pays. Il faut insister sur cet important point de droit-au nom duquel le gouvernement belge pourra réclamer à l'Empire de proie des dommages-intérêts pour chaque famille de condamné à mort. Ces indemnités ne rendront pas la vie aux infortunés victimes des assassinats allemands, mais constitueront tout au moins le châtiment des assassins. L audace des avions d'infanterie belge L'équipe de Burlet-Orta "Malgré le temps défavorable, disait le communiqué belge du 7 septembre, notre aviation a exécuté de nombreux vols et mitraillé les tranchées allemandes entre Schoorbakke et Dixmude." C'est l'équipe, déjà célèbre par maints exploits, des officiers aviateurs de Burlet-Orta, qui s'est distinguée une fois de plus par une rare audace. Le matin du 7 septembre, une brume opaque couvre tout le front de l'Yser. C'est le temps que les deux hardis aviateurs préfèrent pour remplir le rôle d'avions d'infanterie, dans lequel ils se sont spécialisés. Il favorise, en effet, la surprise et leur permet d'apparaître soudain à faible hauteur au-dessus des lignes ennemies, qu'ils vont pouvoir mitrailler à coup sûr. S'élevant à 800 mètres dans l'épais brouillard, de Burlet et Orta ont franchi inaperçus ^-les tranchées allemandes. Sans bruit, certains de jeter la panique dans les rangs ennemis, ils descendent lentement jusque trois cents mètres. Alors, tout le long du front qûi va de Schoorbakke à Dixmude, de Burlet, debout dans son appareil, décharge à coups précipités sa mitrailleuse sur les troupes ennelmies. Ses coups portent avec une précision merveilleuse. Dans les tranchées et les boyaux allemands, sur le chemin avoisinant, c'est l'affolement. Des groupes se dispersent, des hommes tombent frappés à mort. L'avion belge a fait de la belle besogne ! Mais, si de Burlet et Orta choisissent de préférence les temps de brume pour accomplir leurs exploits, il ne leur convient pas que l'ennemi fasse de même. Il y a quelques jours, un avion allemand ayant eu l'audace de vouloir les imiter, il a rencontré sur son chemin l'intrépide équipe belge. Après un court combat, l'appareil ennemi s'abattait dans nos lignes. Le 1er septembre, de Burlet et Orta avaient pris leur vol à la tombée du jour par un temps affreux : la pluie tombait dru, un violent vent d'ouest roulait dans le ciel de noirs nuages- Qu'importe ! On a ■ signalé vers Beerst un important convoi automobile ennemi. Nos aviateurs ne laisseront pas s'échapper cette proie. A 900 mètres de hauteur, ils franchissent à toute allure les lignes belges, piquant droit sur leur but et parvenus au-dessus du convoi le mitraillent à toute volée. C'est un beau massacre ! Mais l'ennemi, cette fois, les a aperçus et leur audace pourrait leur coûter cher. L'artillerie les a pris pour cible et les environne d'éclats menaçants. Les mitrailleuses allemandes les entourent de balles lumineuses. Un tir précipité de plus en plus précis poursuit l'avion belge qui, manœuvrant dans le cercle de feu, réussit cependant le miracle de rentrer intact dans ses lignes. Il faut savoir, enfin, que dans toutes les circonstances, et pour bien montrer aux fantassins belges que c'est un frère qui revient victorieux de cette course à lia mort, de Burlet descend à son tour au ras du sol. De Nieupdrt à Noordschoo-te, il survole toute la première ligne belge à 5 mètres de hauteur à peine, passant comme un bolide, franchissant les routes d'un bond, tel un cheval au-dessus de l'obstacle. Dans les tranchées belges, c'est du délire. Les "piottes" agitent casques, fusils, mouchoirs et saluent de hourras frénétiques les audacieux aviateurs. De tels exemples d'énergie et de sang-froid sont un stimulant incomparable pour les combattants. Ceux-ci ont une confiance illimitée dans nos aviateurs, car ils savent que de nombreuses équipes sont entraînées au rôle spécial d'avions d'infanterie et rivalisent dans l'accomplissement de leurs prouesses. Ils savent, surtout, qu'aux jours des futurs combats, ces avions intrépides, accompagnant l'assaut des fantassins, descendront au-dessus des rangs ennemis pour y semer la mort et l'épouvante. o—o Le Journal de Paris, rapporte que le grand écrivain espagnol Benito Perez Galdos, ému par les souffrances des Belges, vient d'adopter un orphelin du pays envahi.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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