La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 27 Maart. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fn10p0xt0f/
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The Newspaper for Belglan» LA MÉTROPOLE IONE PENWY CI1TQ CENTIME! 'ffiinE: V1JF CENT B: WX CIHTIMEf PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holhora 212. ABONNKMEHT i 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 8 ah. 25mb ANNEE MERCREDI 27 MARS 1918 No. 86 La GRANDE GUERRE Jusques à quand ? Les Allemands continuent Bombardement de Cologne Sans aller-, comme le font les habituels pes-mistes jusqu'à taxer la situation d inquiète il'n'y a pas à dissimuler qu'elle est sé-Lé. Il ne paraît pas douteux que, jusqu'à certain point, les Allemands ont réussi à nser le front britannique et à transformer Lisoirement la guerre de tranchée station-lare en guerre de mouvement. Ces faits com-rntent inévitablement une tentative de sépa-L ^ armées britanniques des armées franges et une nouvelle menace contre Paris par | voie d'accès historique de l'Oise. Les Al-Lods, malgré leurs énormes pertes, ont la priorité du nombre et du matériel, ils dis-0jent de la force de propulsion de leur pous-feinitiale qui n'est pas encore épuisée et leur [mmandement n'épargne aucun effort pour Lsform'er en un succès décisif ce qui n'est isqu'ici qu'une avance difficile. \ côté de cela il faut noter que les Alle-lands n'ont encore atteint que sur un seul jint, — près de Maricourt — leurs ancien-ts tranchées de 1916 et que pour importante l'elle puisse paraître leur avance — en tant i'elle constitue un gain de territoire — n'effa-: donc pas encore l'effet de leur retraite stratégique " de 1917. Le point important t de savoir où les Anglais pourront s'arrêter iur une défense définitive sur des positions en préparées appuyées par des réserves et de niveaux emplacements de batterie. Des dissions doivent être prises à cet égard,et nous tarderons sans doute pas à être fixés. En-1, fait plus important peut-être que tout le ste, certains organes de presse allemands anifestent une certaine inquiétude au sujet 1 l'inactivité apparente de la grande réserve ratégique inter-alliée réunie par le général >ch, Les Français sont engagés depuis sa-îdi à l'aile droite anglaise et défendent Dvon avec acharnement, mais ce n'est là l'une aide accessoire destinée avant tout à otéger le flanc gauche de la ligne française, a peut s'attendre à autre chose, il y a là un )ut dont on verra peut-être prochainement ffet. Pour l'instant, l'essentiel des événements de idi semble être présenté par cette phrase du mmuniqué britannique : " Quoique fati-ées nos troupes ont bon courage et se bâtit magnifiquement, et l'ennemi ne progresse 'au prix de sacrifices considérables Celant les Allemands ont attaqué avec des iupes fraîches au nord et au sud du front, et dgré leur brave résistance, les Anglais ont leur céder de nouveau terrain. deux foyers de la lutte ont été Péron-et Bapaume. Nesle, Bapaume et Guiseard t dû être abondonnés et les Allemands font ï efforts désespérés pour atteindre Albert et ■ye. Le maréchal Haig ajoute que ses pertes matériel ont été " lourdes " et compren-H un certain nombre de tanks. Comme on verra d'autre part, les Allemands parlent _ 45.000 prisonniers, de 600 canons, de " mil-'s" de mitrailleuses et de quantités " for-fables " de munitions, d'accessoires, de dé-s de vivres et d'uniformes... Lloyd George, au nom du Cabinet, a en-e un encourageant télégramme au maré-'I Haig. " Les hommes nécessaires pour placer toutes les pertes et les canons et railleuses demandés pour compenser ceux ont été perdus sont, soit maintenant en mce, soit déjà en route, et de nouveaux farts d'hommes et de munitions vont être ;jdans la bataille." Le Roi a télégraphié : • Empire reste calme et confiant dans ses dats." faus disions, hier, qu'il était très important noter que les Alliés semblaient avoir la 'Priorité de l'air. C'est là un avantage qui, est maintenu, peut se faire sentir surtout bout d'un certain temps, particulièrement les Allemands étaient mis dans l'impossibi-; de connaître par leurs avions le groupe-des réserves des Alliés, tandis que ceux-au contraire, auraient connaissance des IUvwients, allemands. "! supériorité alliée en matière d'aviation Cre en tout cas par le bombardement des 1Ces d armes et des dépôts ennemis alors que attaques aériennes allemandes sur les vil-e ^ance et d'Angleterre sont arrêtées in-j^.ant a'nsi que les Allemands ont un grand ln de tous leurs avions pour les recon-j^nces et les bombardements derrière le u,a §rande nouvelle du jour en cette matière J bombardement de Cologne où une demi ® bombes fut jetée sur les gares par ^'°ns anglais. Cologne avait déjà été, „en rappelle, bombardée par un aviateur B'am Tr WS- ^ r'-s bombardements furent entrepris ^ sur les bassins de Bruges, sur la 1 ' Aulnoye, sur un camp près de Cam-r 'esquejs 1.700 bombes furent jetées. Quatorze tonnes furent déversées la nuit sur les bassins de Bruges et l'aérodrome sis entre Tournai et Mons. Une tonne de bombes fut lancée entre la gare de Luxembourg et celle de Courcelles (est de Metz). Deux tonnes furent jetées sur la sta- < tion de Metz ainsi que sur un pont et un train ] arrêté. Une tonne de bombes tomba sur la ] gare de Thionville. Un autre fait capital dans ce domaine est celui du vol rasapt des aéroplanes anglais contre les troupes ennemies. Et pour couronner ces brillants succès de ' leur aviation les Anglais enregistrent dimanche 45 machines allemandes abattues et 22 hors contrôle, soit 67 ajoutée aux 50 de la < veille. 1 En Palestine, les Anglais avancent dans la < direction du chemin de fer du Hedjaz au delà j du Jourdain, qui a été traversé sur de nombreux points. Dimanche soir, leurs troupes avaient progressé de quinze kilomètres à tra- ( vers un pays montagneux et difficile dans la ( direction de Es Sait, et s'étaient assurés de ' la tête de pont avancée à El Howeij, à 5 ki- 1 lomètres au sud de cette ville. L'avance fut ( entreprise en dépit de la résistance des Turcs, [ renforcés par des Allemands. Une batterie en- ( tière fut capturée. L'aviation bombarda le che- ( min de fer du Hedjaz et les trains de renfort envoyés sur cette ligne. Un seul avion anglais attaqua une escadrille de cinq machines en- 5 nemies et en força trois à la descente. Les Ara- ? bes loyaux sont actifs à Jedahah, à 125 kilo- f mètres au nord-ouest de Médine. Le 16 mars < ils ont surpris et détruit une compagnie de ( Méharis turcs. ] Le " ministre " des Affaires étrangères bol- < chéviste ayant protesté le 18 mars contre l'en-trée de troupes allemandes à Odessa et l'évacuation immédiate de cette ville comme C n'étant pas sur territoire ukrainien, le gouvernement allemand a répondu le 25 par un refus formel d'évacuation, alléguant que d'après la déclaration de la délégation ukrainienne à Brest, le gouvernement de Kherson où se trouve Odessa, appartient à l'Ukraine. c D'après un télégramme d'Amsterdam, la Wilhelmstrasse aurait reçu avis de Bucarest que le traité de paix avec la Roumanie de- [ vait être signé le 25 ou le 26, M. Marghilo-man, le nouveau chef de cabinet pro-boche, ayant (naturellement) accédé à toutes les con- ? ditions de l'Allemagne. Kuhlmann est attendu à Berlin à la fin de la semaine. On peut pré- 11 voir que le texte du traité sera gardé secret. n ^ Le bombardement de Paris 1 Le bombardement de Paris, recommen- e oé lundi à 6 h. 50 du matin et interrompu " peu après, reprit à 3 h. 45 de l'après-mi- d di. Les mesures prises pour réduire le trouble causé par le bombardement a don- r né de bons résultats et Paris est à ses affaires comme d'habitude. L'alarme est donnée par des sifflets < 2 des tambours afin, d'établir une distinc-tion avec les sirènes donnant l'alarme av. sujet des avions. Les obus tombés sur Paris sont au le nombre de 24 pour dimanche et de 27 F pour lundi. ' le Dans tes cercles militaires, on croit d que île bombardement est effectué par deux canonis — comme pour te bombarde- d ment de Dunkerque. Les hypothèses tes plus divergentes st sont faites au sujet de ces canons et de leur portée extraordinaire, mais il sem- te bile que l'on perdie de vue dlans tous les oalculs de deux faits scientifiques indiscutables. Tout di'abord que la résistance c!' d!e l'air décroît énormément à mesure que U le projectile s'élève. Ensuite, que l'attraction terrestre diminue également en ni raiison diireate du carré de la distance. Il s'ensuit qu'il est plus aisé de tirer à grande distance en tir courbé qu'avec m une trajectoire étendue. Si on parvient avec un canon puissant à tirer sous un angle ouvert à une hauteur considérable, ^ la distance en projection horizontale est doublée d'elle-même parce que 1e projectile arrivé au sommet de sa trajectoire continue de lui-même sa course parabolique.Tout artilleur sachant l'importance qui s'attache à la densité atmosphérique vous dlira que là surtout est l'explication de la portée du merveilleux canon allemand. -v L'Angleterre et le Congo belge A la Chambre des Communes, un député demanda si, depuis le 4 août 1914, la Grande-Bretagne a été partie dans un traité, un accord ou un engagement quelconque relatif au centre de l'Afrique et si la Grande-Bretagne ou tes Alliés ont garanti à la Belgique l'intégrité de ses possessions en Afrique centrale. Lord Ceci!) répondit que le 19 septembre 1914, la Grande-Bretagne et la France :>nt assuré la Belgique de leur appui sans -éserve relativement à l'intégrité des possessions coloniales belges. Le seul accord postérieur de ce genre ïst celui du 3 février 1915 relatif à la délimitation des frontières du Congo et de 'Uganda. Ce dernier accord portant sur a délimitation des frontières n'a pas été -ommuniqué au président Wilson, tan-lis que l'accord antérieur étant public, a ■té communiqué par la presse. Ce sont les seuls accords de la Grande-Bretagne relativement à la zone du libre-:change au centre de l'Afrique. De plus, a Grande-Bretagne reconnaît à la Belgi-jue des droits souverains sur tes terres et es ressources de l'Etat libre du Congo. A la même séance, un député rappela ju'en 1884, l'Association internationale lu Congo a pris, envers tes Etats-Unis, 'engagement de ne jamais donner aux essortissants d'une nation quelconque les privilèges spéciaux dont ne jouiraient >as tes ressortissants des autres nations, tet engagement subsiste-t-il et la Belgi-jue est-elle toujours liée par lui? Lord1 Robert Cecil répondit qu'il ignore ;i lies Etats-Unis et la Belgique ont échangé des communications au sujet de cet mgagement. Il n'est donc pas en état lé dire si cet engagement subsiste, mais l'une façon générale, les obligations de 'Association internationale du Congo >nt passé à l'Etat libre du Congo lor.? le sa constitution et à la Belgique lors le l'annexion de l'Etait libre. o o Idées d'un petit Belge Sous oe titre, on lit dans la Belgique le Leyde : M. C. Huysmans a rendu visite à des mi-istres belges au Havre. Sans doute qu'il sur aura répété ce qu'il a dit à Amsterdam : que le gouvernement belge avait fait massa-rer des ouvriers " et qu'il aura ajouté : Qu'avez-vous encore à reprocher aux Alle-lands? " * * * Le même, disent les journaux, a changé 'idée et est tout à fait d'accord avec l'Enten-ï. Grand honneur pour l'Entente! Il n'est donc plus d'avis que " la Belgique n se montrant plus sympathique aux Allemands y gagnerait en grandeur et en pros-érité dans l'avenir." (Discours aux internés 'Hardewijk.) * * * Celui qui est tout en paroles, n'est souvent en en actions... * * * Si nos ministres ont du caractère — il en est ui n'en manquent pas — ils auraient dit à 'amille de Stockholm : " Arrière, ceux qui jufflent le chaud et le froid!" * * * Si M. Huysmans est si dangereux, pourquoi laisse-t-on se promener en Angleterre et en rance? A-t-il jamais été question d'empêcher s petits toutous de faire pipi contre la colonne u Congrès? * * * Congrès de La Haye : Cinq neutres parlent îns le désert. , Conférence de Stockholm : Fuite de Troel-ra et de Huysmans. On annonce réunion à Berne... à qui le iur? * » * La médiocrité croit toujours pouvoir mo-'ler les événements sur ses désirs, ses ambi-ans et ses craintes. * * * Qu'y a-t-il en France depuis le voyage de )tre bolchévik national? Un Caillautiste en plus. Toute la bande défaitiste est à Paris. Il n'y anque plus que Furstenberg et Parvus ! O o Il suffit, pourtant d'avoir deux liards de bon sens pour comprendre que lorsque des armées supportent ce que supportent nos armées depuis trois ans, il est imbécile et criminel de faire miroiter à leurs yeux l'idée d'une paix prochaine qu'on pourrait obtenir par des palabres avec des socialistes allemands. Gustave Hervé dans la "Victoire". l/XA/\A/\A^\A/\A^VWWWWW\/VWW\/ La conférence des parlementaires Nous avons annoncé qu'une réunion plé-nière des députés et sénateurs résidant en France, en Angleterre, en Hollande, se tiendrait à Paris du 13 au 21 avril prochain. A cette occasion nous avons publié la liste de ces parlementaires, en indiquant pour chacun sa circonscription électorale. En dernière heure, nous apprenons que cette brève et utile session et ajournée sine die par une décision inattendue du gouvernement du Havre. Il serait plus exact de dire que ce gouvernement, par un revirement imprévu, adressée à tous les intéressés, leur fait connaître que le cabinet, après délibération, estime la convocation inopportune, étant donnée la situation des collègues resté s au pays. Cette formule ne s'appliquerait point à un ajournement. Elle vise une véritable fin de non-recevoir, un refus catégorique de collaboration. Devons-nous comprendre que " la situation des collègues restés au pays " s'est modifiée depuis trois semaines au point d'amener le gouvernement belge à récuser des engagements librement consentis, à désavouer un programme qui comportait, outre une semaine de délibérations communes dont personne ne contestait l'utilité et l'urgence, une série de visites officielles aux usines de guerre et aux centres de rééducation? Faut-il admettre au contraire que " la situation des collègues restés au pays " présente des inconvénients dont nul ne s'était rendu compte il y a moins d'un mois? A serrer au plus près la pensée du ministre, on hésite entre ces deux interprétations. Personne ne s'abusait quant à l'importance de la session projetée, une minorité de parlementaires dispersés par la guerre ne pouvant prétendre à l'action prédominante du Parlement de Londres ou de celui de Paris. Il ne s'agissait point de voter des lois, de limiter l'indépendance des ministres, pas même d'exercer sur la haute administration un contrôle vigilant que certains jugeaient nécessaire, — mais seulement de rétablir entre l'exécutif et le législatif un contact toujours fécond, de revenir à des collaborations trop longtemps négligées bien qu'elles soient dans l'esprit de la loi constitutionnelle, d'échanger des informations précieuses et d'utiliser des bonnes volontés perdues. C'était là un projet d'effort national dont le gouvernement du Havre semblait apprécier la valeur puisqu'il y avait sans réserves et spontanément adhéré. On s'explique difficilement qu'il s'en désintéresse presque dédaigneusement aujourd'hui.La décision ministérielle qui révoque la réunion plénière du 13-21 avril a produit dans les milieux parlementaires belges, avec une vive surprise chez la plupart, un profond mécontentement chez tous, — mais elle n'a affaibli chez aucun la notion des devoirs à remplir. La session cjui devait se tenir à Paris avec les ministres se tiendra à Paris sans les ministres, à une date qui sera prochainement fixée. Une commission formée de sénateurs et de députés en France organise déjà, de concert avec les groupes de Londres et de La Haye, le programme de la future réunion plénière prévue pour la première semaine de mai. Il est utile de l'annoncer sans retard car la nouvelle du revirement ministériel causera parmi les Belges réfugiés en France, en Angleterre, en Hollande, en Suisse, une pénible émotion de déconvenue. Au témoignage de tous les journaux de l'exil, la session résolue de plein accord entre les parlementaires et le gouvernement avait éveillé-les plus chères espérances. On en attendait comme un renouveau de vitalité nationale. Rien n'est compromis, sinon peut-être certain prestige. — Agence Paris-Télégrammes. u o Les louches intrigues de Rosenberg La Rheinische Westphalische Zeitung s'occupe du démenti lancé par Rosenberg, il y a une huitaine de jours, et dans lequel il niait avoir jamais servi d'ntermédiaire pour gagner la France à l'idée d'une paix séparée. L'organe de la maison Krupp accuse formellement le député national-libéral von Richthofen d'avoir entretenu des relations suivies avec Rosenberg aux fins de proposer à la France une paix d'où elle sortirait plus grande et plus forte que jamais. La feuille pangermaniste ajoute : " Si Rosenberg conteste avoir reçu officiellement des fonds allemands, peut-on demander si les 28 millions dépensés par Erzberger et les autres fonds encore sont d'origine officielle ou privée? " L'accusation portée par la feuille allemande prouve la valeur du démenti de Rosenberg. Les prisonniers âgés de 48 ans L'accord intervenu entre le gouvernement français et le gouvernement allemand, relatif aux prisonniers de guerre âgés de plus de 48 ans, est définitivement conclu et va entrer immédiatement en vigueur. En conséquence, vont être rapatriés dans le plus bref délai, les sous-officiers et hommes de troupe âgés de 48 ans au moins. Tous les officiers du même âge seront internés en Suisse. La presse hollandaise et la comédie activiste La 'manœuvre séparatiste de l'Allemagne et tes déclarations du chancelier Hert-ling relatives à l'avenir de la Belgique ont fourni te thème à beaucoup d'articles parus dans la presse hollandaise. La désapprobation de l'attitude allemande est à peu près1 générale. Aux opinions déjà citées par les journaux, on peut ajouter les deux suivantes, remarquables par leur énergie et par leur netteté. La première est empruntée au Niewws van den Dag, du 17 février 1918, édition du matin. En voici une traduction, : àfotodell ri La lugubre comédie — nous ne pouvons employer de termes plus doux — que joue le soi-disant " Raad van Vlaanderen " en proclamant l'autonomie de la Flandre tandis que les étrangers occupent la presque totalité du territoire et qu'avec l'aide de ces étrangers il a créé une agitation qui peut avoir des conséquences graves, a attiré, une fois de plus, l'attention de ce qui reste encore neutre dans le monde sur la criante injustice commise par les Allemands à l'égard de la Belgique... En fait, les mesures allemandes constituent , une insulte inouïe à la Justice belge ; une preuve de plus du fait que les Allemands agissent arbitrairement et tyranniquement dans ce pauvre petit pays, qu'ils y agissent contrairement à toutes les conventions qui règlent soi-disant le droit des gens en pays occupé. Cette " grève " d'un genre assez rare (le refus de siéger opposé par la magistrature belge aux violences de l'occupant. N. d. 1. R.) a fait déborder la fureur de Bruxelles devenue apathique pourtant et a été le signal d'échauf-fourées et de rencontres dont la censure allemande nous empêche de recevoir les détails. De toutes les autres parties de la Belgique, les protestations pleuvent littéralement... Ainsi se conduisent des citoyens (les " activiste "T N. d. 1. R.) — qui ne sont, du reste, qu une infime minorité — et ainsi se conduit l'autorité occupante qui est occupée à couronner son oeuvre (contraire au droit des gens) d'oppression et d'appauvrissement d'un pays qu'elle força à la guerre dans son intérêt, propre à elle. Et nous estimons qu'on dépasse par trop les bornes quand nous lisons un article, suant le pédantisme et la satisfaction de soi, dans la Germania qui essaie, pour la tantième fois, d'excuser l'injustice commise en 1914 par l'Allemagne...Si, par hasard, la Germania était curieuse de connaître l'avis franchement exprimé d'autres neutres, nous espérons que de tous côtés on lui dira carrément ce qu'on en pense. Et le Volk, organe officiel du parti socialiste hollandais, dans un leader du 20 février 1918,, consacré à la Belgique et paru sous le titre: "Offeriam" (A-gneau de sacrifice), après avoir fait 1e récit des événements suscités en Belgique occupée par la manœuvre "activiste", continue en ces ternes : En ce moment, ce nous est un devoir de dire un mot de chaleureuse svmpathie aux hommes qui s'opposent avec un si farouche courage au déchirement de leur pays par l'envahisseur qui, au tréfonds de lui-même, se sent coupable envers la Belgique. Un mot de réprobation aussi pour les hommes qui croient que la libération d'une nationalité peut être la tâche d'un envahisseur étranger. Nous admirons les hommes qui sacrifient leur aisance, leur liberté et leur vie pour la liberté et l'indépendance de leur pays. Nous avons un profond respect pour eux et nous esperons que la fin de la ^uerre leur apportera la récompense de leur résistance à une lâche trahison et à la force brutale. L'Autriche songerait à acquérir des colonies La maison d'édition Strache, de Vienne, édite à grand fracas une brochure intitulée : "Des colonies pour l'Autriche". On y lit entre autres choses : "Les puissances centrales sont victorieuses, nos ennemis ont échoué dans leur dessein de vaincre l'Allemagne et l'Autriche. "Nous approchons de la paix, nous devons nous y préparer. Avec nos seuls revenus, nous ne serons pas oapabtes de couvrir les horribles pertes subies par 1 Etat. Il faut que nous acquérions des revenus nouveaux provenant de sources extérieures à la monarchie. "Il faut que ces sources soient accessibles à l'Autriche-Hongrie. Nous avons besoin de territoires nouveaux; nous avons besoin de colonies. Nous ne pouvons pas renoncer plus longtemps aux sources des matières premières."

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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