La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 11 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/154dn40n9k/
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LA METROPOLE ONE PENNY ■ _,ïT, CINQ CENTIMES ■ "iîïinF ■ VIJF CENT ISS': DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43. Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212 ABONNEMENT 1 mois 3 sh. ; 3 mois. 9 ~sh. 24iiH ANNEPî MERCREDI 11 AVRIL 1917 No 101 LA GRANDE GUERRE I Grande victoire britannique 5816 PRISONNIERS I Etats-Unis et Autriche-Hongrie n . .. _1 1- 1 Après le calme, gros de menaces, qui a duré pendant quelques jours sur le [front britannique, la tempête a de nouveau éclaté-avec une violence extraordinaire. Après les expéditions aériennes qui ont préparé l'avance en détruisant les communications à l'arrière de l'ennemi et ont par là désorganisé complètement une retraite éventuellè, on pouvait s'attendre à un mouvement offensif |Sur une grande échelle. Cette offensive Le s'est pas fait attendre. Commençant à cinq heures et demie [du matin les troupes britanniques mon-Itèrent à l'assaut entre le sud d'Arras et [Lens et pénétrèrent les lignes ennemies |à de nombreux points. Dans la direction ['de Cambrai elles prirent d'assaut les vil-liages d'Hermies et Boursies et pénétrèrent dans le bois d'Avrincourt; .dans la 'direction de St-Quentin elles capturèrent Fresnoy-le-Petit et avancèrent leur ligne jusqu'au sud-est de Le Verguier. ; Pendant la journée de lundi les opérations furent poursuivies avec succès. De Hénin-sur-Cojeul jusqu'aux approches sud de Givenchy-en-Gohelle, toutes les défenses ennemies ont été prises d'assaut sur une profondeur de quatre à cinq kilomètres. Les défenses avancées de l'ennemi sur ce front, y compris la crête de Vimy furent capturées par les troupes canadiennes. Cette crête s'étend au sud-est de la vallée de Souchez atteignant une élévation de 137 mètres en face de Vimy. De ce point elle descend graduellement en pente jusqu'à la Scar-pe, entre Athies et Fampoux jusqu'à l'est d'Arras. La grande partie de cette crête est couverte de petits bois et la pente à l'est est entrecoupée de ravins et dégrevasses qui forment d'excellents abris pour les mitrailleuses et les mortiers ennemis. A l'extrémité de cette pente se trouve, à une distance de 19 kilomètres, la ville de Douai qui constitue un nœud important de chemins de fer,de anaux et est située à cheval sur la Scarpe. Les défenses capturées comprennent un éseau de tranchées et des localités forcées de Neuville-St-Vaast, la côte du rélégraphe, Tilloy-les-Mofflaines, la crê-e d'Observation, St-Laurent, Blangy, -es Tilleuls et la ferme de La Folie. Une fois cette ligne passée les légions iritanniques prirent un nouvel élan et apturèrent les défenses à l'arrière des ignés ennemies comprenant des systèmes de tranchées et les localités forti-ées de Fenchy, Chapel Fenchy, la re-oute d'Hyderobad, Athies et Thelus. Le nombre de prisonniers renseigné jus-u'ici s'élève à 5.816, dont 119 officiers, e qui prouve que cette fois-ci ce n'est lus grâce à la retraite allemande que * troupes britanniques ont avancé, lais par un coup de surprise dont les Miséquences ne se devinent pas encore, lus tard de nouveaux progrès ont été Efectués dans la direction de Cambrai, ans le voisinage du bois d'Avrificourt h le village de Demicourt a été capturé, utour de St-Quentin les villages de ontru et de Le Verguier ont également ;è capturés. L'expert militaire français, * après "oir passé en revue les succès que nous "ons cités plus haut, ajoute : 5.000 pri->nniers et une quantité considérable de Jtin, tel est le bilan de la première umée d'offensive, et il y en aura enco-; de ces journées. Elle montre la videur des assauts de nos alliés aussi en que le désordre de l'armée alleman-! dont le contingent bavarois en parti-'lier a terriblement souffert. Les combats extrêmement énergiques " achevé non seulement la conquête ; la première position allemande qui mprend en entier le système puissant 1 tranchées et d'organisations défensi-s de premier ordre, mais porta les Al-s jusqu'à la ligne des collines plus à ;St. La célèbre crête de Vimy, où notre ensive fut arrêtée le 9 mai 1915 fut prise u ciàîsciui en fupuuc peu ito Canadiens. Ainsi tomba le dernier obstacle qui barrait la plaine de Douai, où les possibilités stratégiques sont très brillantes. C'est pourquoi la situation dans cette région est riche de promesses car ce coup puissant nous donne toute la ligne au nord d'Arras dans la direction de Douai et permet au corps d'armée britannique avoisinant d'ajuster sa ligne au sud vers Cambrai. Ainsi les Alliés ont déjà effectué de nouveaux progrès importants dans cette direction en avançant leur ligne sur un front de trois kilomètres. Le Matin de Paris commentant les succès britanniques dit : " Les Anglais se sont préparés sans cesse pour la grande bataille sur laquelle le rideau s'est levé hier. Quand on saura en détail comment nos alliés ont accumulé près du front des approvisionnements en munitions et en matériel, comment ils on amené leur artillerie lourde en vue de l'attaque, comment ils ont surmonté toutes les difficultés qui se trouvaient dans le clfemin, le monde se perdra en admiration devant la force de leur effort. En vain l'ennemi, " mal à l'aise, chercha-t-il, par l'action de ses contre-batteries, à faire échouer l'attaque imminente. En vain livra-t-il des combats désespérés aux aéroplanes et aux ballons anglais. L'heure inévitable vint et les Alliés commencèrent la lutte à la minute qu'ils avaient choisie et dans les conditions qu'ils désiraient. Il est impossible, à la fin de la première journée d'indiquer avec précision l'étendue des succès remportés par nos alliés. Tout cê qu'on peut dire c'est que les résultats obtenus en quelques heures montrent que c'est une victoire magnifique dont nous pouvons attendre en toute confiance et avec les meilleurs espoirs les nouveaux développements." Sur le front français, outre les raids quotidiens, le duel d'artillerie continue avec vigueur des deux côtés, surtout entre la Somme et l'Aisne. Sur les autres fronts la situation est inchangée. Les Etats-Unis ont rompu les relations diplomatiques avec l'Autriche-Hon-grie et l'on s'attend à voir, après Cuba et Panama, le Brésil rompre aussi les relations diplomatiques avec l'Allemagne.o—o Les indemnités % ___________ D'après la Métropole du 4 avril, 'e gouvernement français demande à être renseigné aussi exactement que possible sur les biens français situés en pays ennemis et occupés, attendu qu'il lui serait impossible de défendre au moment de la négociation de la paix des intérêts privés dont il n'aurait pas connaissance. Ce que le gouvernement français déclare " impossible " ne nous semble pas pouvoir être accompli par le gouvernement belge. Aussi n'avons-nous cessé de conseiller aux Belges de s'adresser à nous pour q\i'ils puissent faire leurs déclarations dans la forme très large que nous préconisons. Ils pourront obtenir tous les renseignements en écrivant à notre président, M. Paul Van der Meersch, 198, Mary-lebone Road, Londres, N.W. 1. Le Comité de l'Union pour la Sauvegarde des Intérêts belges. o—o Les destructions des Allemands La Commission des affaires extérietires de la Chambre française a désigné MM. Paul Escudier, Picherv, Garat et Jules Delahaye pour procéder, clans les régions libérées de la Somme et de l'Oise, à une enquête sur les destructions systématiques que ne justifiait aucun intérêt militaire, sur les déportations et sur tous autres atteiitats au droit international commis par les Allemands en retraite. La vie en Belgique Dédié à M. Whitaker Les journaux de la " Kommandantur " de Bruxelles publient la note que voici : L'expertise des poissons à Bruxelles. — En février, les arrivages de poissons à la Minque se répartissent comme suit : 4 kilos d'éperlans et 15 kilos de plies. Dix-neuf kilos de poisson pour 800.000 bouches ! M. Whitaker a omis, dans ses articles désormais fameux, de signaler l'abondance du poisson dans les restaurants de Belgique. Si, pourtant, 'il s'était souvenu du miracle de la multiplication des pains et... des poissons... Mais un voyageur pressé ne pense pas à tout. o—o Les voleurs à l'œuvre D'après un télégramme de Hollande publié par la presse française, la Kolnische Zeifitng a inséré l'annonce suivante : Transport de meubles des territoires où se déroulent des opérations militaires vers toutes destinations. — Rettenmayer, à Wiesbaden. Dans le General-Anzeiger, de Dortmund, on lit cette autre annonce : On demande électro-monteurs, serruriers et charpentiers pour démonter machines électriques en France et en Belgique occupées par ordre de l'office impérial des armes et des munitions.-*— S'adresser à l'Allgemeine Elec-tromotorenwerke de Dortmund, 8,^Koerner Platz. Ces textes éloquents ouvrent de curieux horizons sur la mentalité d'une nation dont les dirigeants ont élevé le vol chez Tétranger à la hauteur d'une institution d'intérêt public ! o—o- Allemands et flamingants sud-africains Une dépêche dit : Capetown, 28 mars. — Un très intéressant débat eut lieu à la Chambre aujourd'hui sur la motion du brigadier-général Sir Charles Crewe, tendant à ce que toutes les propriétés ennemies ou de sujets ennemis soient contrôlées et mises sous séquestre, et que tous les intérêts immobiliers ennemis ou de sujets ennemis soient mis en liquidation. L'orateur affirma que la loi sur le commerce avec l'ennemi votée l'an dernier n'avait pas été convenablement appliquée.Le général Herzog condamna cette résolution avec véhémence, déclarant que son but était le bannissement des Allemands de l'Afrique australe et la confiscation de leur propriété. Le débat fut ajourné. — Reuter. Le général boer Herzog qui prend ainsi à cœur les intérêts des Allemands dans l'Afrique australe, n'a peut-être jamais entendu parler des atrocités allemandes en Belgique, des déportations, des horreurs récentes de la Somme, ou, plus simplement, du plan d'invasion allemand qui rendit indispensable la campagne du Sud-Ouest africain? Mais ce qui est caractéristique c'est que cet Herzog est le chef des nationalistes de l'Afrique du Sud, qui prétendent s'apparier, sous l'égide du pan-néerlandisme, aux Groot-N ederlanders (de Hollande et aux traîtres flamingants de Belgique. Les prétentions des Herzogites s'affirment continuellement dans les publications pan-néerlandaises, par exemple dans De Toorts où opère le Professeur Bodenstein. Le rôle de Herzog et des flamingants sud-africains était depuis longtemps suspect. On les voit maintenant se faire les avocats des Boches en Afrique australe. Quelles sont les feuilles flamingantes belges qui protesteront et rappelleront Herzog à la décence? o—o Une Union des troupes et des cosaques " s'est fondée Une " Union des troupes et des cosaques " vient d'être fondée sur la base d'une solidarité complète avec le programme du gouvernement provisoire. Une députation d'officiers et de soldats de la seconde brigade spéciale d'artillerie s'est rendue chez M. Goutchkoff, ministre de la Guerre, pour lui demander l'envoi immédiat de la brigade au front. Envers le Teuton Edouard Drumont a insisté, en de fréquentes démonstrations, sur les conséquences fatales de la pratique de vertus sociales mal à propos envers des êtres qui ont un concept différent. Le Teuton est de ceux-là. U souffre d'un dualisme entre une mentalité imparfaite et une civilisation surfaite. Cel-le-ci n'est pas la conséquence ou le fruit de la première. Le Teuton a rencontré et adopté une civilisation en l'endossant ainsi qu'un habit confectionné pour une autre taille et l'habit d'emprunt ayant été laissé sur une chaise pour la campagne, où il n'en prévoyait pas l'usage pour des rapports avec les gentils, le singe tout nu s'est montré en ses folles mais naturelles gambades comme nous l'avons vu à l'œuvre de Liège à Termonde et d'Aer-schot à Dinant. Par des êtres pareils—et ce n'est plus aux Anversois qu'il faut encore l'enseigner — l'hospitalité est considérée comme un habile résultat de l'astuce; la bonté, un manque d'énergie chez des êtres inférieurs; le pardon des offenses, un manque de mémoire; l'urbanité, un effet de la crainte, et ainsi de suite. Comme le disait le Financial News dans son article français : Rigoureuses représailles, sur les mesures futures envers le Teuton, avec des êtres pareils, d'autres procédés que ceux à la portée de leur conception sont inutiles, si pas nuisibles. ■ Il faut, comme avec tes nègres -et tous les êtres inférieurs, être sévère, mais juste; ce n'est qu'ainsi qu'il filtrera à la longue dans leurs ténèbres que nous sommes leurs supérieurs. Certes, l'armée belge devra aller en Allemagne, car ne pas y aller serait instantanément compris, de Cologne à Kœnigsberg, comme une décision craintive et la quittance submissive de toutes les horreurs perpétrées par ici. Le résultat serait un écrasant mépris pour cette " semence de chiens " qu'est la nation belge; pas de doute. Comme Jeanne d'Arc, nous fûmes à la peine et comme Jeanne à Reims, nous demanderons à être au plaisir à Unter den Linden et sous la Porte de Bran-denburg; à la tête du cortège, suivis des Thibétains, des Canadiens, des Américains, des Japonais, des Boers et des Sénégalais et de l'humanité entière. Ce symbole de force aura son effet utile parce que le Teuton tremblera et que les sensations physiques sont les seules perceptibles chez lui. Ce qu'il saisira aussi, c'est, par exemple, la destruction absolue, totale d'Es-sen, ville et usines, qu'il n'en reste que bruyère et souvenir. Il faut qu'il voie que nous aussi nous savons détruire, que ces malheurs peuvent arriver à lui et qu'il faut donc réfléchir avant de les commettre ailleurs. Qu'on détruise aussi jusqu'à la dernière des casernes dans toute l'Allemagne; ce pieux effacement ,sera d'abord une réclame, sur tout le territoire, de la solidité du bras des peuples alliés; ensuite, pareille destruction, tout en ne faisant tort à aucun particulier recomman-dable — il paraît qu'il y en a quelques-uns comme il y a des albinos ailleurs — sera une perte immense pour l'Etat et une de ces mesures efficaces pour retarder toute tentative de regommenzer. Mais nos actes doivent rester punitifs seulement. Autrement, ils ne peuvent dégénérer en bestialité effrénée. Nous y descendrions nous-mêmes au degré de la bête et nous enlèverions à nos actes ce sévère mais juste qui doit rester leur base et faire comprendre notre supériorité à ceux qui sont punis, la supériorité morale et la supériorité de force, à la fois. Il faut que l'ennemi vaincu voie qu'il est puni et non pas que nous nous vautrons à notre tour comme il s'est vautré. Il nous en respectera davantage et restera plus tard dans ces sentiments quand nous lui montrerons — et ne l'oublions pas surtout — que sa servilité est démasquée dès le début et que son accueil hautain n'est pas toléré. Dans le passé, nous avons trop admis ]a servilité des services du Teuton arrivant et l'hospitalité hautaine du Teuton arrivé. Ne retombons plus dans ce travers. X. Croquis du front L'autre danger J'ai passé douze jours à l'infirmerie divisionnaire de X..., où une infirmière jolie, Scandinave et volontaire a soigné avec dévouement et tendresse le torticolis chronique dont je suis affligé. Comme après trois jours on n'a plus de secrets pour son infirmière, celle-ci se mit au matin du quatrième à me conter les siens. Quoique charmante, elle était féministe; quoique intelligente, elle faisait comme moi du vague journalisme. Pour lui être agréable, je lui dis avec un à-propos charmant que la guerre faisait faire aux revendications des femmes des progrès inespérés. Ne voyait-on pas tous les emplois monopolisés jadis par le sexe fort accaparés maintenant par le sexe faible? Ne parlait-on même pas déjà d'employer les femmes dans les armées à d'autres occupations que celle de cantinière ou d'infirmière? — Rien n'est plus exact, me répondit ma dévouée nurse. Malheureusement, nous perdons d'un côté ce que nous gagnons de l'autre. j[e viens précisément d'esvoyer à ce sujet un article à mon journal, un manifeste à Mrs. Pankhurst et un mémoire à Mi:ss Marie Corelli pour attirer l'attention sur cette situation nouvelle, cet autre danger, dirai-je, créé pour nous par la guerre, et que l'on appellera probablement bientôt le mas-culisme."Si la force des circonstances nous a permis de prendre la place des hommes dans de nombreuses professions, la paix aura vite fait de nous chasser de la plupart de celles-ci. Par contre, — il faut savoir que je suis au mieux avec l'aumônier divisionnaire qui est l'ami intime du général Mernheim de la 99e division et qu'ainsi j'ai l'autorisation de visiter les cantonnements des soldats belges, — par contre,, donc, pendant leur séjour au front, les hommes ont acquis ces petits talents ou plutôt ces grands arts qui nous étaient exclusifs, par lesquels nous pouvions les captiver bien ' plus longtemps que par nos charmes et dont ils se hâteront inévitablement de faire emploi quand la Patrie sera redevenue la Patrie. Les gens du Nord prendront exemple sur ceux du Midi et pour nous tout sera pour le pis dans le pire des mondes. " Tenez, je ne veux parler que de la cuisine et de la couture. Mais, mon cher, il y a des jas qui vous préparent une omelette Marie-Stuart ou un civet comme un double cordon-bleu ! D'autres font des réparations invisibles à dérouter les fondateurs de l'American Stoppage Co. ! J'en ai même vu qui faisaient pour leur marraine, et avec art, s'il vous plaît, des mouchoirs en dentelle des Flandres ! Mais oui, je vous assure ! " Le sens pratique de l'homme en art culinaire est de loin supérieur à celui de la femme. J'ai visité dernièrement un abri où les hommes avaient deux feux pour faire leur cuisine. Eh bien, dans la même grande marmite ils faisaient (successivement, bien entendu) le café, la vaisselle, la soupe, la re-vaisselle, le recafé, la re-re-vaisselle, le rata et parfois même la lessive ! Autour de cette marmite, un tel préparait dans un couvercle de gamelle une boîte de' singe aux petits ognons, tel autre du riz au lait, cet autre encore faisait mijoter dans la même panne une grive, trois moineaux et un petit poulet, fruits d'un long et patient- braconnage, ignoré des P.P. — C'est tout un empire qui vous échappe, évidemment, dis-je pour lui donner le temps de respirer ! — C'est tout un empire, tout un empire, en effet, me répondit ma jolie, Scandinave et volontaire infirmière, en un long geste de détresse qui semblait dire adieu pour toujours aux anciennes petites tyrannies du mets préféré qu'on refusait en boudant et qu'on accordait en un sourire... Moi-même je me voyais déjà assis au coin du feu et j'entendais Madame: — Que fais-tu là, mon chéri? Mais c'est un petit bonnet pour... — Que c'est joli ! Tout de même, il n'y a que les hommes pour broder ainsi. — Flattrice, va ! — On ne dit pas flattrice, on dit flatteuse. Pourvu que ce soit un garçon, . hein . . ARM. DE KAYSER.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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