La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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24 februari 1915
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s.n. 1915, 24 Februari. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bv79s1mh85/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 33ME ANNEE. ' MERCREDI 24 FEVRIER l'J15. no- 55. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. .nouveau bombardement de reims. LES HUNS A L'ŒUVRE. PA1US, -3 février.—Communiqué officiel de *J > heures:— il n\ ;i vieil d'important à ajouter aii coiri-[ 1 auniguc d'hier soir. \ l'ouest de Louibaertzyde, l'ennemi se pre-dra à effectuer deux attaques d'infanterie mais, [ ;irnvant *ous notre feu, elles ne- purent être poussées. .. , . Lo bombardement de Reims, signale hier soir, ï.il cxtrêraeniéiit violent.' Il dura six heures, '(-dis après un intervalle, se prolongea pendant 1 iuq houires. Quinze cents obus furent dirigés [ .sur la ville. . . • Ce que reste de la cathédrale l'ut spécialement I r i butte aux artilleurs allemands et souffrit [ soriciiHiiient. L'intérieur du toit voûté, qui avait I jôsislo jusqu'à présent, s'est brisé. Quelque vingt [ maisons furent incendiées, et vingt personnes | ;ii iiarteijant à la population civile furent tuées. • A l'est de l'Argonne,' entre Malaneourt et la M,'use, notre artillerie réduisit au silence une laiterie allemande et fit sauter ses wagons de munitions. . Sur le reste du. front il n'y a rien a signaler. PROGRES EN ARGONNE. PARIS. 22 février.—Communiqué officiel do I lî3-.heures:— Un Zeppelin a. bombardé Calais ce matin. Il i lancé 10 projectiles ci a tué cihq personnes i appartenant à ht population civile et causé ■ iiol(|Uos «légats matériels sans importance. \irs batteries 'ont démoli une pièce lourde otablie.prcs de Lombaertzyde. J'entre la Lys.et 'Aisne, tire"efficaces de notre artillerie .sur des • :i.$scniblcments et des convois-qui ont été dis-' 1 rscs. I,'ennemi ;l bombardé Reitns violemment dans 1 .nuit du 2.1. au 22 et dans là journée du 22. [ < 0 bombardement a. t'ait d'assez nombreuses vie-i limes, auxquelles les Allemands ont ainsi fait payer leurs échecs de ces derniers, jours. Sur le front Souain-Beauséjour, nous avons réalisé de nouveaux progrès, enlevé une ligne de i .anchées et deux bois, repoussé complètement [ deux contre-attaques particulièrement violentes, [ ai: des prisonniers nombreux et infligé à l'en-i Tverni des pertes élevées. En Argonne* notre artillerie et notre infanterie I -nit pris l'avantage, notamment près de For.faine-f .iiix-Charmes et de Marie-Thérèse, ainsi qu'au ! "Bois Bolante. En lie Argonne et Meuse, nos progrès des deux lerniers jours au Bois de Chepnxi ont été élargis ■ consolidés. Aux Eparges nous avons, par de nouvelles attaques, continué à gagner du terrain. \Tous tenons maintenant la presque totalité des lositions ennemies. Combres (sud-est des Kparges) est ainsi sous notre feu. \u Bois Bouchot (sud des Eparges), une attaque iemande a été repoussée. Au Bois Brûlé (forêt 'l'ApTen-iont), nous avons enlevé une tranchée. En Alsace, nous avons occupé la plus grande irtic du village de "Stossweiler, dont nous ne ciiions hier que là lisièrç. VERSION ALLEMANDE. 1JERLIN. 23 février.-:—Communiqué officiel du ; srand quartier-général:— Dans le théâtre occidental, de la guerre, la forteresse- de Calais a été abondamment bombardée h l'aide de bombes pendant la nuit du -1 au 22 février. Les .Français ont de nouveau attaqué hier dans - région de la Champagne près et au nord de l'orthes, mais , avec des effectifs décroissants. Toutes-leurs' avances 'furent arrêtées par notre feu. A Ailler, Apremont, les Français furent retours dans leurs positions, après avoir obtenu d'a- liurd de-petits succès Dhii.s les Vosges Je Sattlekopf, au nord de Muehlbach, a clé pris d'assaut. l . En dehors de cela, il û'-y a rien d'important à i signaler.—Wireless Press. COMMUNIQUE ANGLAIS. attaque a ypres. U^DIlES,. 23 4.février.—Le Press-Bureau a [ i ublie cet après-midi la dépêche suivante, en i • late d'hier, du feld-maréohal command-ant l'ar-vr britannique en France:-— »'] [ 'enneiriï' «uritinac à faire preuve d'une "•tiyilé considérable dans lé voisinage d'Ypres et plusieurs attaques et contre-attaques ont eu lieu. ,Le 'J1 -i 0 heures du matin, l'ennemi fit sauter '•ac..sOrie compliquée de mines, qui détruisirent une^ de nos tranchées. ' • laïc nouvelle ligne fut. préparée à une courte listauce eu- arrière, et iut .immédiatement occupa. Toutes tentatives d'avance subséquente urent complètement arrêtées. (-) Pics de. Givenchy, notre infanterie, après un bombardement réussi, captura une tranchée ennemie et la lit sauter. L'no tentative d'attaque par l'ennemi le long ■i .1 canai <le La Basaéé fut aisément repoussée par notre feu d'artillerie. (r>) Au sud de la Lys, Il y a eu une recrudescence dans lo-TeXf d'artillerie et d'infanterie, ans laquelle nos troupes oiit fait preuve d'une "lUperiontc marquée., ' Lo long du restant de notre front, il n'y a < u que des duels d'artillerie. 1? Lc. '«"PS brumeux :i retardé le travail de ï otte aviation. LA NEIGE EN ANGLETERRE. De fortes chutes de neige ont été signalées de usieurs parties au pays. A Barrow-m.Futaess et le district des lacs la ! 1 une Plus fortes dont on so sou- !;>: ,ePU!s quelques années, >et toutes les 1 irinEïï. T?nt c,ouvertes jusqu'à une grande pro-o • . Dans lo. °«n,re et le nord de Perthshir© - yiuu- tut particulièrement abondante. Dans 1 ln£if!°Pjans Ies*rdutes dans les hauteurs fprsnt ù<? no.uveavi et de nombreuses fermes ■•u ete pour ainsi dire bloquées» les traineaux vres reQnisitionnés pour le transport des , PjUS forte chuté de l'année dans les Galles nnirSP 3e Procîuisit la nuit d'avant-hier et de r.r-i uî868 P^ss dans les montagnes lurent im-Les . fermiers des endroits éloignés iront dans l'impossibilité d'emmener leur bétail a toire mensuelle de Llangollen. » "Belgique " de Rotterdam annonce la ~-J' 1& Anvers do M. Constant Stolïels. le jeune °cat libéral bien conùû. On sait qu'au cours Bombardement à Anvers Mtre Stoffels avait été u«ne d une dépression nerveuse qui avait mis ci'I^lson en danger. Sa constitution n'a, pu ^tera ces secousses réitérées. , ,u^,risf'ani stoffels ne laisse a Anvers que des LA LEGENDE DES FRANCS-TIREURS. j douzieme rapport de la commission officielle belge d'enquete LA PREMEDITATION. II.* Suite du douzième rapport de la Commission d'enqyête (officielle belge) sur la violation des règles du droit des gens, des lois et des coutumes de la guerre:— En dehors des champs de bataille, le moindre bTuit les t'ait tressauter. Un pneu de vélo, qui crève, un pétard qui éclate sous un train, oomim à Jurbise (9); les explosions d'un moteur à gaz. comme à Alost; les déflagrations de certains pro duits dans un laboratoire gagné par l'incendie, comme à Louvain (10), amènent invariablemenl le eri de: "Mail bat geschossen!" avec toutes ses sinistres conséquences. Une lettre d'un mé decin allemand, trouvée à Termondç (11), dil que le capitaine ne s'aventure jamais hors du Quartier sans deux soldats qui le gardent, arméî de revolvers et de carabines. Dans tous les environs d'Aerscliot, on a inter dit do moudre la farine nécessaire à l'alimenta tion des. habitants, sous prétexte que.les ailes di; moulin peuvent servi* de signaux. A Limbourf (12), c'est ,la réverbération de la lune dans les carreaux de l'église qu'on prétend fournir des indications à l'ennemi. A Izele, c'est le drapeai: flottant depuis quinze jours sur le clocher qu: provoque cotte crainte (13). A Sitaert (14). or confisque les engins, d'une société de tir à la perche,"sous prétexte qu'ils peuvent servir contrc les- troupes après avoir' été empoisonnés. Toul cela serait simplement grotesque si. sur un simple soupçon, la vfe et la propriété des habitants n'étaient misses .en péril. , Est-il surprenant que, dans cet état mental, les soldats, soupçonnant partout des embûches, en viennent à tirer les uns sur les autres, voire sur leurs officiers, comme à Louvain, à Aorschot. à Visé, à Andenne, etc., alors que la population civile, précédemment désarmée par les soins df l'autorité locale, assiste en tremblant, par lcs soupiraux de ses caves, à une joûte sanglante "do-nt elle aura bientôt à payer'le prix. Aussitôt l'ordre rétabli,- le premier soin deï autorités militaires se.ra de dissimuler ou plutôl de dénaturer l'incident, et on créera la légende d'unev attaque par les civils. Rares sont les officiers qui, gardent leur sang-fToici. consentent L surseoir, à ouvrir une enquête, à s'assurer si lî balle trouvée dans le corps des victimes n'est pas sortie d'un fusil allemand, ainsi qu'à Moutaigi et à Wavrc, ou si la maison qu'on- désigne comm< point de départ des coups de feu, n'était pa: absolument dépourvue d'habitants ou ehlin s le fait n'est pas attribuable à des soldats en fuit< qui ont revêtu des habits civils afin de mieu: assurer leur retraite. D'ailleurs, au besoin, or organisera, comme à Louvain, une véritablt comédie, quatre jours après le bombardement pour l'édification de journalistes étrangers ou d< diplomates enquêteurs, on faisant tirer dans ki rues des coups de feu par de prétendus civils qu soni des militaires déguisés. Nous compton: revenir sur cette odieuse mise en scène. Souvent l'agression n'existe que dans l'imagi nation des soldats. Un des plus hauts dignitaires du Royaume arraché de son château et enfermé toute la nui dans une c,ave en compagnie de sa famille, sur 1< bruit qu'on avait découvert dans un de ses boi; vingt-cinq cadavres d'Allemands fraichemen tués, n'a échappé avec les siens à la mort sus pendue sur leur tête qu'en obtenant, au matin et non sans peine, de faire constater l'absenc< de tout, cadavre d'homme et même de cheval Quant aux exécutions en masse des habitants, et qui la caractérise, c'est le refus d'écouter ie; explications, même les plus plausibles, de; victimes. Ou bien il y aura un simulacre di jugement devant un conseil .de guerre improvisi dont les membres ne comprennent pas toujour< la langue des accusés. On cite une malheureus* qui, mise en présence de son mari fusillé, de mandait à l'officier: Que vous avait-il fait?—I avait tiré.—Et celui-ci aussi avait-il tiré \ s'écria t-eile en montrant le cadavre d'un petit enfant massacré à côté de son père.—L'officier s'éloign; sans rien dire, mais la tête basse, rapportent le: ! témoins. C'est, le même goût de mise en scène qui sa ; -evèle dans les raffinements de cruauté avec les ; «mois on traite les prisonniers civils. Qu'oi I t oinpte ou non les fusiller, on leur fera accom plir, sous les coups de crosse, d'interminable: promenades dans lès rues et dans les campagnes 011 les soumettra à des simulacres d'exééutioi plusieurs fois répétés., on les -obligera à creuse leurs propres fosses, on les mutilera de la façoi la pi us barbaiv. . On a vu des officiers, chez qu n'avait pas.disparu tout sentiment d'humanité verser des larmes en exécutant leur mission di bourreaux, comme à Hersselt, à Dînant, etc. (15) D'autres, comme à Louvain. à Visé, à Andenne avertissent charitablement les familles qui le. avaient 'courtoisement hébergés, qu'elles feraien bien de quitter la ville, parce qu'il allait s': passer "des choses terribles" (10). Tout celî n'indique-t-il pas tin plan prémédité et systéma tique? Désormais, il semble bien que pour dévaste-une localité, nos envahisseurs ne cherchent menu plus le prétexte que la résistance année estattri buablo a des c.ivils. Partout où ils se heurlen à nos soldats, ils prétendent .se venger sur le; populations. - Dans combien de cas n'est-il pa; établi que les événements se sont déroulés de 1; sdrtc : Un peloton de uhlans ou de hussards surpris par un détachement de nos troupes, s< sauve en laissant sur place quelques-uns de: leurs. Revenus en nombre après le départ de: nôtres, ils imputent le fait soit aux habitant: de la localité la plus voisine, soit à d'hypothé tiques " francs-tireurs," par exemple à Hastière à Linsmeau, à Francorchamps. Parfois ils trans formént même en crime le simple fait d'avoi: hébergé des soldats alliés qui les ont précédé: (17). Chaque insuccès do leurs armes a été suivi d< représailles contre des populations inoffensives Leur expulsion de Termonde par l'armée belg< a provoaue la destruction totale de cette ville pa: le feu; la prise d'Alost a eu pour conséquent** un nouveau bombardement de Ma'.ines, sanj parler des bombardements d'Heyst-op-den-Berg d'Hérenthals, de Bourç-Léopold, d'Ypres, etc. En réalité, ie principe qui domine, c'est qu< tout est permis quand il s'agit de favoriser 1< succès des armes allemandes, et à ce sentimen semble se' mêler une haine particu'ière contr< les Belges, qu'on veut frappeT, parce que leu fidélité aux obligations de leur neutralité a fai échouer le plan dont les Allemands attendaien un succès immédiat et décisif, dans leur agressioi contre la France. (9) Séance du 5 octobre 1911. (10) Séance du 28 septembre 1914. (11) Séance du 30 septembre 1914. (12) Séance du 19 septembre 1914. (13) Séance du 18 septembre 1914. . (14) Séanoe du 29 août 1914. (15) Séanoe du 29 août 1914. <1.6) Séance du. 24 .septembre 1914. (17) Voir rapport Y l. prroclrmatian atheiicc 1 >1 a-mur. ' COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. attaques repoussees partout. PRISE DE 2000 PRISONNIERS. PETROGRADE, 22 février.—On publie le communiqué officiel suivant de l'état-major général :— Los opérations militaires sur la rivo droite de lia Bobr et de la Narevo ont toujours le caractcre t'engagements isolés. Une rencontre peu impor-inte a eu lieu sur la route de Grodno-Lipsk, ou ies Russes attaquèrent les Allemands. Dans la région d'Osovetz, l'artillerie de forteresse prit une part active aux opérations. Sur les routes de Lomja, les Russes, après des combats obstinés, occupèrent Edvabno. Dans la région de Pra/.kysha, l'ennemi s'avança avec des forces considérables. Entre Racione et Plonsk, les Russes capturèrent plusieurs villages, et firent plus do 500 prisonniers allemands. Sur la rive gauche de la Vistule, les Russes ont capturé les hauteurs de Smo.nik et repoussé les attaoues autrichiennes. Les Allemands effectuèrent. des attaques infructueuses sur la hauteur de Kosiomoka. Dans la région de Vyshkov, les Russes occupèrent une hauteur qui constituait une partie importante de la position ennemie. En Galicie orientale, près de Stanislau, les Russes attaquèrent les Autrichiens, leur firent 1500 prisonniers et capturèrent plusieurs mitrailleuses.—Central News. VERSION ALLEMANDE. BERLIN. 23 février.—Communiqué officiel du grand quartier-général:— Dans le théâtre oriental de la guerre, une avance tentée par les Russes avec, des effectifs rapidements rassemblés près de Grodno, dans la direction du nord-ouest, échoua. Le nombre de canons capturés en poursuite après la. bataille des lacs Masuriens s'est augmenté jusqu'à atteindre 300, dont dix de gros calibre. Au nord-ouest d'Ossowiez, au nord de Lomcha, et près de Prasnipch, la bataille continue toujours.Sur la Vistule, à l'est de Plock. nous avons pénétré plus loin dans la région de Wyszogrod. En Pologne? au sud de la. Vistule, une avance par une division russe, contre nos positions sur la llawka. fut repoussée-—Wireless Press. UNE ARMEE POLONAISE? LAUSANNE, 22 février.—Le correspondant 10-màiri de. la "Stampa" de Turin apprend d'une source polonaise que la Russie est sur 1e point | de former une armée polonaise, comprenant de i l'infanterie, de Partillerie et de la cavalerie, et ! dans laquelle la langue polonaise sera employée par les officiers.—Central News. 1 " VARSOVIE DOIT ETRE PRISE." ; un document officiel. PETROGRADE, 21 février.—On a trouvé sur un soldat allemand fait prisonnier l'appel suivant signé par l'état-major allemand:— Nous nous rapprochons do Varsovie, la capitale de la région où, depuis six mois, le sang allé- > mand a été répandu et dans laquello nos soldats ont effectué des miracles de co"urage, qui ont même excité l'admiration de lrennemi. Notre adversaire, conscient de l'importance de s Varsovie, a concentré des forces énormes pour la défense de la ville, et a tiré à cet effet des iroupes ' du Caucase et de la Sibérie, mais nos valeureux 5 soldats ont, déjà démontré que l'ennemi ne » saurait résister à leur attaque impétueuse. Les ' troupes allemandes annihilent-, telle une ava-' lanche, tout ce qui se trouve sur leur chemin. La prise de Varsovie amènera pour l'Allemagne ; une issue favorable de la campagne. Nous nous " établirons alors fermement sur les deux rives de L la Vistule et nous imposerons nos conditions à • l'ennemi. A cette fin, il est nécessaire que les soldats alle-"" mands emploient toute leur puissance militaire. ' Varsovie doit être prise!—Central News. ; L'ATTAQUE DECONSTANTINOPLE vues allemandes. : COPENHAGUE, 22 février.—Le correspondant 1 berlinois ' des "National Tidende " dit que i l'opinion générale dans la capitale est que les , Alliés effectueront maintenant une attaque déci-; sive pour forcer les Dardanelles et attaquer Con-stantinople.On rapporte que le bombardement des navires ; français et anglais fut très violent, mais on ne i mentionne pas l'étendue des dégâts effectués aux ' fortifications. l On s'attend à ce que la flotte franco-britannique continuera le bombardement chaque jour, dans l'espoir de briser la résistance des forts • turcs, et des nouvelles circulent au même' mo-! ment à Constantinople d'après lesquelles les - Russes réunissent de torts effectifs à Odessa, qui ; doivent être transportés par mer à Midi a. d'où 5 elles .marcheront sur la capitale.—Central News. 5 AMSTERDAM, 22 février.—La " Deutscho L Tageszeitung publie une dépêche officielle de Sôna disant que les Russes concentrent do 5 grandes forces de troupes à Odessa, dans le but de ! les embarquer pour Midia et puis d'attaquer ! Constantinople.—Exchange. i LES TURCS ONT PEUR. ' ils fortifient marmara ATHENES, 22 février.—J'apprends d'une > source absolument sûre que les lurcs, prévoyant • que les DarclanneJes seront forcées, fortifient : avec une fiévreuse activité les îles de Marmara.— > Exchange. DECLARATIONS ENERGIQUES DE M. TAFT. NEW YORK, 22 février.—M. Taft, au cours : d'un discours à Morristown, New-Jersey, a déclaré ■ hiec que les Etats-Unis étaient menacés d'en-? freintes à leurs droits de neutre, et devaient ' affronter la crise. 1 "Quand le Président agira," dit le M. Taft, " toute la nation doit se trouver derrière lui. Toutes les nationalités d'origine européenne doivent oublier leurs dissentiments et se grouper loyalement sous les plis du drapeau étoilé."-r-r Exchange. ____________________________ — Une dépêche d'Oporto annonce qu'un gamin de 14 ans a tiré deux coups de revolver sur le Dr Affonso Costa, leader du parti démocrate, au moment de son départ pour Lisbonn e. L'ancien ministre ae fut pas atteint. LA GUERRE AERIENNE. —^— un zeppelin sur calais. I CINQ CIVILS TUES, CALAIS, 22 février—Un Zeppelin a passé su: la ville co matin à cinq heures et quart, et « jeté des bombes. Trois bombes tombèrent sans causer le moindri dommage. Cinq personnes ont été tuées. 11 n'y a pas eu de panique.—Reuter. UN ENFANT ECHAPPE AU MASSACRE CALAIS, 22 février.—Le dirigeable allemam qui survoia Calais ce matin à quatre heures e quart, venait de la mer et s'était dirigé vers 1; gare de Pontinettes en suivant la côte ouest i une altitude de 300 mètres. Sans jeter aucune bombe sur un parcours d'aï moins quatre kilomètres, sans doute pour évite • do trahir sa présence, lo Zeppciin arriva au des sus de la passeieJe de Fontinettes, où il y a ut croisement, et jeta des bombes sur le chemin d< fer S'élevant alors, il en jeta quatre ou cin do plus. L'une éclata dans la cour d'une maison ; trente mètres du passage à niveau, et provoqu; le bris de toutes les vitres, mais les habitants m furent pas touchés. D'autres bombes tombèrent dans un jardin e sur ie toit d'uno petite maison, où il y eut plu sieurs victimes. Un vioLlardj une jeuno fille et une farnill composée du pore, do la mère et de deux enfant donnant au rez-de-chaussée, fuient ensevelis sou les ruines, et tous furent tués, excepté un béb de six mois, nui fut retiré sans une égratignur de la masse de plâtras ! La maison fut coupé en deux du grenier à la cave, de sorte qu'on peu apercevoir de l'extérieur l'intérieur des cham bres. La violence de l'explosion ébranla, fortemen les maisons voisines, où beaucoup de carreau: furent cassées. Le Zeppelin, son coup fait, s'éloigna rapide ment en mer. Le dirigeable devait être piloté par un homm parfaitement au courant de la topographie de 1 région, car il arriva 'directement de la mer su Pontinettes, traversant la ville dans sa plu grande largeur.—Reuter. LE ZEPPELIN SIGNALE EN HOLLANDE AMSTERDAM, 23 février.—-Lundi matin entr deux et, quatre heures, les postes frontières d Eede (Zeeland) virent un Zeppelin et une do\. zaine d'aéroplanes se dirigeant vers l'ouest.— Central News. LES RESULTATS DU DERNIER RAID ANGLAIS. AMSTERDAM. 22 février.—Le correspondan du Tijd " à l'Ecluse confirme que les dégât matériels causés lors du dernier raid aérien su côte belge, sont beaucoup plus important qu'on ne l'avait supposé. 11 conclut au succès complet remporté par le Alliés dans cet exploit. Voici une énumération succinte des dégâts o( oasionnés en plus de ceux causés à BÏanker berghe. A Zeebrugge un sous-marin fut gravement er dommage, et plusieurs ba-tteries furent mises hoi d'usage. Les batteries se trouvant entre Knock et Zeebrugge furent également atteintes par u . grand nombre de bombes. Près de Knocke pli sieurs canons furent complètement détruits; seï soldats et un officier, servants d'une batteri( furent tués. Un fait qui démontre que les aviateurs mirer, le plus grand soin à épargner la propriété civih c'est qu aucun civil no fut tué a Zeebrugge, € qu'aucune maison no fut touchée. Il y a actuellement onze cents hommes Knocke et il est impossible de communiquer ave l'extérieur- Les prêtres ne parviennent plus communiquer avec leur évêque. Personne n'es autorisé à approcher du canal Léopold.—Reute: RAID AERIEN EN ALLEMAGNE. BELFORT, 22 février.—Des avis de Mulhous disent que les aviateurs français qui bomba: dèrent Fribourg-en-Brisgau jetèrent, à leur retoû; des bombes sur les casernes de Mulhouee.-Reuter./ LE GOUVERNEMENT BELGE ET LE VATICAN. PARIS. 20 février.—Des bruits ont circulé plusieurs reprises au sujet de l'attitude de Mg Tacci-Porcelîi-, nonce du pape près la cour de Be gique, qui avait suivi le gouvernement à Anver mais cîait retourné à Bruxelles après le transfe a j Havre.. On a annoncé—sans que le fait ait été officiell ment démenti—que le nonce avait offert un dirn aux autorités allemandes, en l'hôtel de la 1101 ciature, à Bruxelles.- A tort ou à raison, on a attribué l'attituc quelque peu indécise du Vatican lors de l'inçider Mercier à l'esprit dans lequel le nonce aura l'ait son enquête en Belgique et rédigé les coi clusions qu'il transmit au Vatican. Ces bruits ont créé un certain malaise dans 1( milieux catholiques belg€s. Dimanche matii un journal parisien a publié, en l'entourant c; certaines réserves, la nouvelle que le gouvern ment belge avait rompu toutes relations avec ! nonce du pape. La légation de Belgique à Par nous transmet à ce sujet la note suivante:— " La légation de Belgique est en mesure c déclarer que les bruits qui ont circulé dans que que s journaux du matin, au sujet d'une ruptui éventuelle ent-ro lo gouvernement du roi et : nonce du pape accrédité près la cour de Be gique, sont absolument controuvés. " Il est à remarquer que la Belgique, désireuï de prévenir tout malentendu sérieux et de mail tenir les relations cordiales qui existent traditk» nellement entre ce pays et le Saint-Siège, a sai. l'occasion de la retraite du baron d'Erp pour coi fier le poste de ministre de Belgique auprès d Vatican à M. Jules Van den Heuvel, ancie ministre, de la justice et professeur de droit il ternational à l'université de Louvain, qui est ui des personnalités les plus éminentes du par catholique belge." LES EPIDEMIES EN BELGIQUE. AMSTERDAM, 22 février.—" L'Echo Belge rapporte que les enfants d'une école de Brugt souffrent de la petite vérole et d'autres maladû qui semblent accompagner les armées ail mandes. . A Gand les magasins et les cafés peuvent rest< ouverts jusque 10 heures. Six journaux publiés avant l'invasion vienner de reparaître, mais tout ce qui est " neutre " e; malheureusemept dans l'intérêt des Allemands. Les communications entre Anvers et la froi tière hollandaise deviennent mauvaises. A Moll, et dans les environs, 7rtô vaches < ISO chevaux, ainéi que 130,000 kilos d'avoim ont été réquisitionnés. Le paiement sera effeetu après la guerre.—Central News. — M- Eyschen, ministre d'Etat du Luxen bourg, M. Mongenast, directeur-général de finances, et le chevalier de Waha, directeur de travaux publics et des chemins de fer, ont d< miasionné hier. j ENCORE UNE VICTIME NEUTRE vapeur norvegien coule au large de douvres. DOUVRES, 23 février.—Un autre navire norvégien a été torpillé et coulé aujourd'hui dans la Manche. La nouvelle victime est le " Regin.' L'équipage, composé de 22 hommes, fut sauvé, et : plusieurs d'entr eux, qui étaient couchés, échap-L pèrent par miracle à la mort. Les hommes furent débarqués à Douvres, vers midi. Le "Regin" avait comme, destination im port ! américain, avec plein chargement. Il s'était mis à l'ancre sur la côte de lvent pendant plusieurs heures, à la suite du brouillard, et allait poursuivre sa route ce matin lorsqu'une violente explosion se produisit. Les hommes qui se trou-: vaient sur le pont furent renversés par l'explosion 1 et ceux fui étaient couchés furent jetés hors de J leur lit. On se rendit bientôt compte que lo L navire était condamné; les canots furent descen-L dus et les vingt-deux hommes prirent place- Trois houres^lus tard i^s furent recueillis et ramenés 1 à Douvres, où ils furent hospitalisés dans la maison des marins. Les marins déclarent qu'ils n'ont pas reçu le 1 moindre avertissement, ni qu'aucun effort n'avait J été fait pour reconnaître la nationalité du navire. 1 —Evening Standard. EMOTION EN NORVEGE. ï COPENHAGUE, 22 février.—Un télégramme de Christiania dit que la nouvelle de l'agression t contre le navire " Somantha " par le " Karisruhe" - a produit une émotion considérable en Norvège. Le cabinet s'est réuni cet après-midi. Il est 3 entendu que le gouvernement demandera des dé-tails complets avant de prendre aucune mesure. ? LIVERPOOL, 23 février.—MM. John R. Haws 3 et Co.. de Liverpool, déclarent que la nouvelle 3 suivant laquelle leur vapeur " Semantha " aurait 3 été coulé par le " Kronprinz Willielm " est in-** exacte. Le navire coulé est bien la barque nor-" végienne " Semantha." MENSONGES ALLEMANDS. i un dementi de sir edward grey. s LAUSANNE, 22 février.—Le ministre d'Aile magne à Berne annonce qu'un navire marchant: _ anglais, sans hisser ses couleurs, a tiré sur ur ' sous,-marin allemand, le 1er février, au large de la ® côte d'Irlande.—Central News. WASHINGTON, 22 février.—Sir Edward Grej - a envoyé au département des affaires étrangère: par l'entremise de l'ambassade britannique, ur démenti catégorique do l'affirmation venue de Berlin d'après laquelle les Anglais ont l'intentior de détruire un navire américain dans la zone d< guerre et d'accuser un sous-marin aLemand de c< t méfait, dans le but do précipiter une crise entrt s les Etats-Unis et l'Allemagne. r Sir Edward Grey quai i lie cette assertion d< s faux.—Reuter. 3 DEUX SOUS-MARINS PERDUS? AMSTERDAM, 22 février.—Des rapports venus de la frontière signalent une certaine inquiétud< à Cuxhaveu, deux grands sous-marins n'ayant plu: . répondu à l'appel depuis quelques jours. Or s redoute qu'ils ne se soient perdus corps et biens ^ —Exchange. » t LE MORATOIRE EN BELGIQUE, >> une lettre des chambre ; de commerce, à i (Correspondance de la44 Metropole.,v .*■ BRUXELLES, 15 février.—Le N Commissaire ' général du gouvernement allemand auprès de; banques be.ges ayant demanaé l'avis de: chambres de commerce au sujet d'une levée éven o, tuelle du moratoire, il lui a été répondu par 1; . lettre suivante :— BRUXELLES, le 8 février 1915. Monsieur le Commissaire général, Les présidents ou délégués des Chambres d( commerce d'Anvers, Chancroi, Liège, Louvain Mons, Namur et Tournai réunis à Bruxelles su: notre invitation ont, après une délibération solide ment documentée, rédigé collectivement les ré à ponses suivantes aux questions posées :— J' 1. La levée du moratoire peut-elle se faire ; bref délai; et si des modifications au régime de: .• payements rétablis sont désirables, quelle: doivent-elles être? 2. Doit-on désirer et favoriser la création d< tribunaux d'exception destinés à résoudre le: litiges que là levée du moratoire doit amener? A la première question, il a été répondu ; l'unanimité: ® 1. Il a été démontré par de nombreux exemple: j- propres à l'économie industrielle et commerciali de chacune des régions représentées que la levéi l" du moratoire, avant que la circulation de: hommes et des choses soit régulièrement rétablie ° constituerait un irréparable désastre dans le pays Quant aux modifications dont l'addition ai f texte du moratoire serait utile, il y aurait liei ' d'en introduire une qui déterminerait les dé ° biteurs, qui en ont les moyens, à payer les effet arriérés tirés sur eux. A cette fin, il conviendrai de diminuer d'une manière sensible lc taux di 0 l'intérêt moratoire au bénéfice des détenteurs qu " payeraient à bref délai les traites dues. ° A la deuxième question, il a été répondu ; 0 l'unanimité également: 2. Les tribunaux de commerce existant dan: Ie:f. principales villes du pays fonctionnent à 1: « satisfaction entière des justiciables. Ils sont ei mesure de faire face à toutes les liquidations ré '■ sultant de la leveo éventuelle du moratoire s ^ nombreuses qu'elles soient. La création de tri - bunaux d'exception n'offrirait aucune des garan u ties que présentent des tribunaux dont la com 1 pétence et l'activité ont été prouvées par no: " statistiauos judiciaires. Les tribunaux de com e merce tels qu'ils existent sont consacrés par 1; Constitution. Il ne peut donc être question ei tait ni en droit de les remplacer par des orga nismes de fortune dont rien ne justifie la création os honorables collègues sont en mesure di »> vous apporter toutes les précisions nécessaires ; ,s 1 ap,pui des votes qu'ils ont émis. Il vous suffirai s de les consulter personne'lement à cet effet, j. Quant à la classification des débiteurs par caté gories, elle est impossible. Si, d'ailleurs, ell. ,r était faisable, elle n'apporterait au problème au cune aide pratique. Ce n'est qu'à l'examen d; chaque cas particulier qu'on pourra fixer !e; ;t raisons majeures des insolvabilités, sans qu'il j ait faute dans le chef des. débiteurs. Les tribu naux de commoree y pourvoiront. Agréez, Monsieur le Commissaire général, l'as surance de notre haute considération. !, Le secrétaire, Le président-, é G. MICHELET. E. VAN ELEWYCK. A la suite de cette lettre, le gouverneur-généra a pris un arrêté prolongeant jusqu'au 31 mars 1< moratoire établi par le gouvernement belge. s ~ s , — Le colonel Marchand, qui était- retraité i- ^ vient d'être nommé général de brigade pour h durée de la guerre. MONITEUR BELGE des 14, 15, 16, 17, 18 et 19 fevrier. -MINISTERE DE L'INTERIEUR. Sorrico de hiijé et <le l'hygiène. ARUETE-LOI. s.T,,v|î,iLi!tat' 6»«r-c; vu la nôc. -itO d'ordonner des in<*u. mkvih w V,1° tlar"rcr Ia- prophyldxio <!'.= maladies tram-mi&ib.es ou pouvant devenir épiaémlquca; vu l'artido 2G cU V. "• aux tcrm«i duquel I.- i>oiivoh- lésiblatii col ecgvc t }i?r lo Roi_ ]a chambl0 des lle 6 ' v" 1 "npoyv.bilitc do rcuuir les Chambres disant-' a promuJG»« 1111 ai'rèt« loi du 13 fcvriyi- . ,...T9Ut docteur en médecine et officier de santé exerçant ir ,'s lft Partic 1,11 pays non occupée par' Sst d.° déclarer à l'auiorit-; publique kv; ca- S 08 co,rtagieusss ou pouvant, devenir épidémique.-uont il aura constate l'existence ot qui sont visées ci-après: }CV° 2o le typhus exanthématique; 3o la vano.c et la. varioloïde; 4o la scarlatine; 5o la diplitéiic (oroup et enk'inc couenneusc); 6o la dysenterie. ba dec-iaratiou devra, otro faite simultanémimit. au Dourgmes^e do la commune sur le territoire de laquelle, lu. maiacne a ete oonstatéo et à un inspecteur du w-rviee di> ,<*® J hyg:èno qui tera désigné par un arrête ministériel. Elle <era L-iitc au plus tard lo lendemain du' jour cle la couàtatatdon do la maladie et il en M:ra au6ëitôl donné rctxpi&sc. Elle mentionnera la date do la constatation, 1 indication de l'hab'tatfon contami.neo et- la nature cio , pialadio dœigndo par un numéro l'ordre suivant la nomvn ciature du présent arrêté. i 'n^râ*-t'ûn ees dispositions sera, punie d'une ameii<:< uo -6 ;t 100 Irancs ou d'un emprisonnement bi'btidieiro dé 1 a 8 jours. Li arrcté-ioi entre en vigueur lo jour do ea publication, i Un arrêté ministériel, on date du 17 février 1915. ptj.-en oxecution de l'arrêté royal du 13 du même mçis. désigna M. KuJot, II. ins-peeieur du 6erv'ce de santé et de l'hTsicnv-rts-K-ant a La Panne pour recevoir '.es déclarations d* maladies contagieuse-s ou pouvant devonir épidémiquef., dont l existonco sera constatée sar lo territoire de.; ccramui:cj de la partie non ocoui>éc du pays. (A suivre.) les belges en angleterre C'est jeudi à midi qu'aura lieu l'ouverture de. 1 exposition anglo-belge, organisée pàr le "Women's International Art Club," a la galerie Grai'ton, rue Grafton, W.1 Ce salon, qui eomprendra, outre rie nom-brauses peintures, une section merveilleuse con 6aereo aux dentelles, sera ouverte par la princesse Clémentine de Belgique. Après la période très fructueuse de " La Koin-mandatur," le Critêrion Theatre a passé, lundi sou-, a un autre genre de spectacle, plus en dehors-des tristes circonstances qui nous entouivnt, ■ moins poignant et moins dramatique, plus classique, mais aussi plus ordinaire et dont l'in-trigue se voit à l'œil nu. La pièce, "ZonnesluK et Cie., _ n a du reste aucune prétention au grand art théâtral, ot elle no fut du reste dans Hdée - do leurs auteurs, MM. Libeau et Maurico Save, i Qu, une. très joyeuse pochade, et M. Libeau eu particulier en a profité pour se créer là un rôle 'dans lequel il peut développer son parfaii i talent de grand et aimable comédien. > L'intrigue n'est pas forte, comme nous disions. : vermeulen, épicier à Bruxel es, possè e une jo io , îil.e que se disputent le jeune Zonnesiag, représentant de la MaLson Zonnesiag et Cie, et le ser-» gent-fourrisr Antoine, cousin de Vermeulen. tes galons du Cringant sous-officier ont vite raison des. billets do banque de Zonnes ag,. un parfait laii.oron. du reste; mais voila : si Antoine devient oiiicier, il manque la dot réglementaire. Heureusement un journal offre un prix de 40,000 j»au(ïf a Saffner dans un concours c!-.; la "vaiise **?r' -,-€t ce revient tout naturehement à Mlle vermeulen. Comme^qn voit co n'est guère compliqué ; mais la firme Libeau et Sayo a su démè.er cette hi:.-toire en trois actes, très t.ouidés et d'une ioiin observation, qui ne produsiront quo des roinado^ ue nre, et secouèrent .a saile de haut en bns. M»- Libeau fut tout simplement parfait de naturel et de comique; ce fut aussi à lui que revint la grande part du succès. MM- Depaas (Zonn.--lag) et Duvivier (Antoine) surent donner du eaehet du naturel daps leurs rôles. Quant à M. Mathot (Don Teocioro, etc.), il typa un Sud-américain rastarjuouère et escroc, fougueux et origi,-1 'Ve0 tout l'excel.ent taient qu'il possédé." Mlle ivonne Dvlma fit une Eugénie Vermeu eu tout a lait gentille, tandis que Mi'.e Dinah Va'eneo donna à son rôle de servante, qui a son mot à dire, le cachet d'originalité dont e..e semble avoir la spécialité. Citons encore Ailles Jannick, là toute jeune fille de Vermeulcn, très naturelle, Ilolly >;essbitt et Peggy Vere, deux Anglaises typiques. Les rôles secondaires fuient remplis à «ouhait. , et toute la troupe eut les honneurs du rappel. Il faut s'attendre à ce que " Zonnesiag et Cio " . garde longtemps l'affiche; c'est do la vio belge et . t on y revit avec plaisir les bons moments de clic-z nous. La représentation de vendredi dernier offerte par les artistes belges du Critêrion Theatre à leurs i confreres anglais, eut liéu devant une salle abrô-» lument. comble, qui applaudit à tout rompre " La - Kommaudatur et .-es talenteux interprètes Parmi les personnalités artistiques Présentés ' S1- o* ^ir--Cl^arles Wyndham, Sir Herbert ïrec. 5 i!1' ,??rSe,et Lady Alexander, Mr. Fred 'l'errv Mr. Ail an Ayneswurth, Mr. Henry Ainlev, Mr. à! • E Matthews, Mr. Arthur Won trier. Air. Ni gel Play 1 air, Mr. Robert Michaelis, Mrs. Knndal, Miss 5 » 5 °^' Miss Geneviève Ward, Miss Lena ; Ashwell, Miss Constance Collier. Miss Lilljâa " ' Sxan , IVe Y»v°rska, Miss Enid Bell. Miss 5 ?,lf, la-PatrTck Çampbell, Miss Phyllis Bedells et , iMIle Eve Lavallière. le livre d'adresses des_exilés. 9 pecco la, ligne—Joindre le montant anx 6rdr«, e.r.p. i\ 16—BEFGHJLMOWZ.SANTEECKIVEZ. TVÛMOlflSIXfl bi>:go bherchc place bonne 'j'; prfc!<ir.n.v> c]lc. r.imnic Aille. .Viaua Fclu, 46, Croxied-road, Dnlwich. ON demande nouvelles rie Pierre Moon^ prûmior chc! <1 artdkna <b mmn, i Sim„, ïm*rg.u dnmjSA.S:'8 d°° . BELGES.—N'envoyez de la correspondance paquets. eU-.. nu faites venir des personnes on dt ' bagages de Belgique, que par l'intermédiaire d'une Ma pouvant roua fournir références 'et garanties térieufice. bureau de 3 Sersté and Co., rcr«e.gnem:u! < a 8, Lit tic St. And-rew-street. 6 heuree I^ondon, W.C gratuit,- La PREMIERE Maisori_ s étant occupée avec succte de missions de confiance. Nous nous chargeons de paver '■ , contributions et la taxe sur les absents aux meilleures condi"-tione. Arant de retourner en Belgique venez noue con.su!:'-r î , sur lœ moyens que nous tous offion3 pour le retour. •RÏESWAL, avocat, Rég'na Hôtel, Southampt; ; row 126, prie Eug. Peyialbb donner son adresse .1 ' rentro Biuxelles. f^OUBBlÊR certain pour Beleique, 2s. i J lettre.—Mr. Vita'.. 107, Gower-streeCTottenharn Cc'u-i ioad. De 1 à 2 et de 6 à lOh. LIEGE.—Tout habitant de cette vilie emp;o\v dans L'INDUSTRIE DD CAOUTCHOUC est instamment prié de 6'adresser aux bureaux <'o VICTOR TVRE CO.. Ltd. 15. Cartorcf-Ftrect. Wrstm i r ^ t c r PROPRIETE à vendre—Littoral près AΫer, quinze cents hectos excellent rin, rilla. catc. roati'-riel etc.—Ecriro Madame Humbert, propriétaire, C^ti'--1;'. ^ (Alger). ' i npoUTES personnes rjouvant donner nou\ . ... JL au sujet do Gastarê Pieters. marchand de tiuit.-. d'Ouest à Oktende, ;«nt prieéà d'en informer M I' M bureau du journal Merci d'arance. NOUS mettons vivement nos compatriotes eii garde contre certaine» acenoes de placement d'empW • qai ne Tieont.qu'à lour eecroquer de l'argent. Ne Tereci: rîi .-aaitionnemeut ou de garantie qu'avec ict. référencci !<-ô piu«

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