La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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16 november 1915
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s.n. 1915, 16 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tq5r786r8p/
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WLA METROPOLE," the înfluentîal Beîgïan news-paper now enjoying the hospitality nf gtantont, was yetnoved to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Beigium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE MARDI 1G NOVEMBRE 1915. NO- 320. LA FETE DU ROI A LONDRES. UNE BELLE JOURNEE DE PATRIOTISME. DISCOURS DE M. PAUL HYMANS. A travers la monotonie des j<?urs aoni eb ! fait l'exil pour la plupart de nos compatriotes quelques éclaircies vi-ennent mettre comme ui peu de soleil dans la vie des réfugiés; ce son les dates mémorables, rappelant le passé glo neux de la Patrie, ce sont aussi certains an niversaires qui viennent encore, si possible rapprocher du trône et de la Famille royale le nombreux Belges éparpillés dans toutes le contrées du monde. Mieux encore que l'année dernière, où nou nous trouvions seul-em-e-ni aux premiers moi de la guerre horrible que nous vivons, la fêt de notre glorieux souverain fut célébrée hie de tous côtés avec un enthousiasme prouvan à lui seul que les Belges n'ont rien perdu d leur confiance ni de leur énergie. Les nouvelles du pays nous apprendron sans doute, dans quelques jours, que, malgr la présence d'une Tace abhorrée, nos compa tfiotes seront parvenus, au nez et à la barb des sbires du Kaiser, a manifester tous leur sentiments de loyalisme. En attendant qu nous seront parvenus ces échos enregistron combien partout la St.-Albert fut pour tou l'occasion de témoigner en même temps qu leur sympathie leur admiration _ pour notr Souverain, dont l'héroïsme est fait autant d simplicité que d'abnégation, et qui, paT s. fermeté sut étonner le monde. A Londres, la -fête de notre Roi fut célébré avec beaucoup de solennité et a produit un profonde impression sur tous ceux qui assis tèrent aux différentes cérémonies, qui débu tèrent par le Te Deum " de la cathédrale d Westminster. A LA CATHEDRALE DE WESTMINSTER Comme il était à prévoir, dès longtemp avant l'heure fixée pour la solennité un grande foule se pressait dans la vaste cathc drale de Westminster. Ce n'était pas la cohu frivole et amusée, mue surtout par 1 curiosité, qui, tant à Ste Gudule à Bruxelle qu'à la cathédrale d'Anvers, caractérisai les cérémonies de ce genre, mais une foui recueillie, auréolée d'une certaine gravité, e qui en même temps qu'elle était heureuse d sè réunir aux pieds de l'autel pour appels sur le Roi les bénédictions célestes avait auss le cœur rempli de la patrie absente et n pouvait détacher ses pensées de tous nos petit qui sont morts là-bas jjour nous défendre e qu'hélas nous ne verrons plus. Les autorités furent reçues par Monseigneu Carton de Wiart et prirent place dans la ne principale. Nous notons la présence d L.L.A.R. et I. le prince Napoléon et 1: princesse Clémentine de Belgique, Mme d Saint-Exubérit représentant la duchesse d Vendôme, M. le ministre de Belgique Londres et Mme Paul Hymans ainsi que le membres de la légation, parmi lesquels M. d l'relle de la Nieppe, d'TJrsel, Davignon et d Ramaix, M. le consul de Belgique et Mm Pollet, le général baron Goffinet, le comte d Lalaing, le chevalier Carton de Wiart, M. Hem Davignon, M. le sénateur Bergman, le déput Van de Perre, M. Paul Lambotte, directeu des beaux arts en Belgique, le commandai! Matton, attaché militaire à la légation d Belgique, les docteurs majors Godts et Jacob; le comte Oscar Le G relie, M. Flor. Burtor président de la section anglaise de l'associa tion de la presse belge, le comte et la comtess d'Oultremont, M. Koch de Gooreind, le majo Soleil, les commandants Cartuyvels, Tourna et Pétijon, plusieurs aumôniers'militaires e de nombreux officiers et soldats en unifonn qui occupaient la partie gauche de l'église. Le service d'honneur était assuré par de sous-officiers du corps de la gendarmerie belge ' Son Eminence Monseigneur le cardina ï Bourne officia, assisté de l'evêque de Wesl minster et entouré d'un très nombreux clerg* | La maîtrise exécuta le " Te Deum," d tinel ainsi que le " Domine nos fac salvum." A l'issue de la cérémonie religieuse le (ir?ues entonnèîent la " Brabançonne " c dansQg cadre sévère et majestueux les accent de notre air national venant se mêler au 1 cl)a»t liturgiques allèrent droit au cœur de assistants. A ''entrée de l'église une collecte avait ét en iaveur de ia belle œuvre de la visit aux blessés. Notons parmi les collecteur ja Présence de la baronne et du baron de Sély £°ngcliamps, la comtesse Van der Stegen d lutte, la baronne Osy de Zegwaert, la con jesse de t'Serclaes, et Madame et Mlle Gea ''and de ia Bistrate. AU LONDON OPERA HOUSE. ^'après-midi, à 3 heures, eut lieu au " Lor don Opéra House " une manifestation patrie '•que organisée par la Ligue des Patriotes c Par les sociétés belges de Londres. 'pûtes les autorités et nombre de soldat paient tenu à assister à cette solennité tout 'ait réussie. La vaste salle offrait un cou 11 œil superbe et le public acclama avec le plu yit plaisir Son Altesse Impériale et Royale 1 Princesse Clémentine, qui, ayant pris plac (|ans une loge d'avant-scène, donna à plusieur tePrises le signal des applaudissements. Après une allocution du Dr Philippe, qu a,liessa un hommage vibrant à notre Soi "erain, la parole fut donnée au président d a ' Belgica," qui donna lecture de l'adress jU'v,an^e> rédigée et signée par les comités de différents cercles belges :— A Sa Majesté Albert, roi des Belges. Sire, landis que le joug brutal d'un ennemi qi e connaît ni le respect de la foi jurée, ni 1 emords, ni la pitié s'appesantit chaque jou avantage sur notre malheureuse Patrie c fiche vainement d'asservir par la terreur de •nies que rien ne peut fléchir. Vous restez d( a 'a tête de Votre admirable armée, fière -J ent campé sur le sol natal, prêt à chasse i î envanisseur quand rHeure cies Kepararuons , aura sonné. i Et Vous êtes ainsi mieux que le symbole de t nos droits et de nos libertés; Vous en êtes le - Défenseur réel, partageant les fatigues et les . souffrances de Vos soldats, prêt à sacrifier Votre vie même, s'il le fallait, pour nous ' rendre l'intégrité du territoire et notre indé-° pendance complète. 3 Réunis par le malheur sur une terre amie et hospitalière, qui n'est cependant pas le sol 5 natal, incapables de collaborer à la victoire 3 prochaine autrement que par l'ardeur de nos 3 sentiments de patriotisme et la manifestation r de notre volonté sans cesse répétée de ne j. jamais accepter la domination ennemie, nous sommes, heureux do pouvoir aujourd'hui à 3 l'occasion de Votre fête patronale concentrer plus spécialement nos pensées sur Celui qui a . si admirablement et dès la première heure re-3 présenté aux yeux du monde émerveillé toutes les vertus du peuple belge. 3 Conscients des difficultés de l'heure, péné-' très de l'obligation de doubler à travers cette " longue épreuve toutes les formes du courage 5 civique, soucieux de défendre par la dignité ® de notre vie en terre d'exil le bon renom de " notre chère Belgique, nous Vous adressons, Sire, aux acclamations des milliers de Belges ^ qui se sont réunis à Londres dans cette pensée commune, l'expression ardente et renouvelée de notre inaltérable dévouement et de tous nos ^ vœux pour que Vous receviez bientôt la juste récompense de Vos héroïques efforts. M. Paul Hymans se leva ensuite et au milieu 3 d'un silence religieux pronor.ca un remarquable discours que nous reproduisons in extenso. DISCOURS DE M. PAUL HYMANS. 3 Monsieur le président, e Je vous remercie. L'adresse que vous venez - de lire répond aux sentiments de tous les s Belges. Elle sera transmise au Roi qui se ré- 1 jouira, j'en suis sûr, d'y trouver un nouveau s témoignage de patriotique loyalisme. ' Madame, mes chers compatriotes, 3 Voici quinze mois que dure cette affreuse t guerre. Depuis un an l'ennemi occupe et op- 2 prime la plus grande partie de notre terri-r toive. Depuis un an l'armée, rivée au bord de i l'Yser, garde, en sol belge, le drapeau. C'est 3 là que le Roi demeure et veille, dans un mo-3 desrte logis, au milieu de ses troupes, à quei-t ques kilomètres des tranchées, ignorant de sa gloire, et n'ayant d'autre souci que l'accom-r plissement du •devoir quotidien. C'est un f grand spectacle dont l'histoire perpétuera le e souvenir. C'est un exemple auguste de sim-i plicité, de fière et silencieuse abnégation, 3 d'honnêteté chevaleresque, de constance et de e dignité. i Et c'est une leçon pour tous. Que chacun, s à sa place et dans sa fonction humble ou e haute, fasse ce qu'il doit, se disant qu'il ne le e fera bien qu'à la condition, en le faisant, de ne e penser qu'à son pays et non à lui-même, e Qu'on ne cherche pas dans les manifesta-i tions tapageuses, dans les agitations stériles et é sonores l'illusion de l'héroïsme. r Que tous ceux que l'exil, ses angoisses et t ses misères irritent, obsèdent et font souffrir, e songent aux hôpitaux, mufçes. tf%grçtiea'/ie la douleur, qu'ils songent aux veuves et aux , orphelins, aux parents qui pleurent leurs fils - et qui portent fi» noblement un deuil sacré. e Que tous ceux à qui la guerre a infligé des r sacrifices d'argent, de position, de puissance y ou de vanité songent à éeux qui ont offert le t plus grand sacrifice, le sacrifice irréparable, e celui de 1-a vie. Qu'ils songent q.»ï;ulaji6®uf-franc-e grandit les âmes, les hausse vers le s ciel eit les sanctifie ! Qu'enfin, la consolation suprême soit la foi ,1 dans la Patrie et dans la justice. Car s'il est entre toutes une cause fondée , sur le Droit, c'est la cause de la. Belgique, et e dans ce formidable conflit, la nation belge s'en est montrée digne par son élan, par son unité, s par sa bravoure. Avant la guerre la Belgique t a rempli scrupuleusement toutes ses obliga-s tions. Devant un tribunal impartial, on "ne J, pourrait lui faire qu'un reproche, c'est de s s'être trop loyalement fiée aux lois internationales et à la parole d'autrui. ^ Le peuple belge, avant la guerre, par son e | travail, sa science, sa sagesse politique, son g génie artistique, son bon sens traditionel', par ^ ses institutions et la pratique de toutes les libertés, étai# devenu une haute personnalité morale, qui collaborait à la civilisation du monde, Politiquement, moralement aussi " bien que géographiquement, la Belgique était, et elle reste, et demeurera, un facteur indispensable de l'équilibre européen. Pendant la guerre, la Belgique, qu'on aurait i. pu croire débilitée par une longue habitude de ^ richesse et de sécurité, par d'âpres divisions politiques et linguistiques, s'est révélée ro-s buste, ardente, résolue à tout plutôt que de se vendre ou de se rendre. 0 Elle a trouvé autour d'elle des amitiés puis- 1 santés et généreuses qui l'ont assurée d'un fi-a dèle appui jusqu'à complète restauration, e comme l'ont récemment affirmé, en termes saisissants, M. Asquith à Londres et M. Briand à Paris. j Son armée, jeune, inexpérimentée, luttant contre des forces écrasantes, lui a donné des e héros. e Sa population civile, tenant la tête haute devant les usurpateurs et les bourreaux, lui a donné des martyrs. Son jeune Souverain s'est identifié avec elle; elle s'est instinctivement groupée autour de lui ; les peuples ont besoin d'un chef et d'un i symbole. Le Roi nous les a donnés, e Notre dynastie s'est depuis l'origine con-r fondue avec la Belgique, dans les jours diffi-t ciles ou prospères. Sous la direction de Léo-s pold 1er, l'oncle de la reine Victoria d'Angle-:- terre, et qu'on appela le Nestor des Rois, la i- Belgique affermit et organisa son indépen-r dance. Léopold II stimula nrodiineusement LES DEUX C0B0URG. Qji a pu abuser ces jours-ci dans la presse du nom de Cobourg, en flétrisant le félonie du tsar Ferdinand. La " Croix " est plus juste de la plupart de ses confrères et sous le titre " Les deux Cobourg " elle .oppose justement au complice que Guillaume II a trouvé à' Sofia le soldat qu'il rencontra à Bruxelles:— Qui célébrera dignement les mérites d'Albert 1er, roi des Belges? Ce timide, qui avait horreur de tout éclat, a soudain étonné le monde-—sàns aucune phrase à effet, du reste—par la grandeur de son geste. La Belgique avait vécu tranquille dans la confiance que sa neutralité serait respectée de tous. Tout à coup, l'Allemagne demande le passage pour ses troupes, c'est-à-dire le violation des traités. D'un coup d'oeil Albert 1er mesure le péril qui menace son pays et le menace lui-même en cette marche de l'Occident. Cependant, sans hésitation, parce que c'est la justice, le droit, avec une simplicité et une fermeté héroïques, il répond : Non. " Fais ce que dois, advienne que pourra." Et il voit l'invasion eles hordes allemandes qui, pour semer la terreur, ont eu soin d'envoyer en avant les troupes les plus allemandes, les plus brutales. Un pays vit tout entier dans le coeur de son chef: celui-ci reçoit donc et'sent lui-même tous les coups. Bien ne le trouble. Il se retire sur Anvers, puis il vient noblement occuper ce petit coin de Belgique que la Providence lui a cependant conservé inviolé. Et, ferme, vivant avec ses soldats, il attend... Marius exilé disait au passant qui l'interrogeait: " Tu diras que tu as vu Marius assis sur les ruines de Carthage." Albert 1er, lui, peut dire à tous: " Soyez témoins que vous avez vu le roi des Belges debout sur le dernier lambeau de son territoire." Et il peut ajouter fièrement avec François 1er: "Tout est perdu, fors l'honneur." Tout lui sera rendu au reste avec usure. Et l'histoire dira de ce Cobourg qu'il fut fidèle, loyal, généreux, qu'il fut grand. — On semBIé croire dans les milieux officiels de Washington, que la Compagnie de navigation récemment formé,e pour transporter eles vivres en Allemagne sous pavillon américain est allemande. M. Lansing, avant d'autoriser l'inscription des navires de cette Compagnie sur le registre américain, a demandé à son président, M. Wagner, de lui fournir la liste complète des actionnaires. — A la demande du ministre d'Allemagne à Stockholm, les autorités douanières ont informé les commandants de navires dans les divers ports suédois que tous les bateaux se rendant dans les ports des pays de l'Entente doivent faire escale à Swinemunde, pour y être inspectés,. Sont exceptés de cette mesure les navires chargés de cargaisons de bois et munis de certains passeports spéciaux délivrés par les autorités douanières des ports de départ. l'esprit d'entreprise et le sentiment national. Il nous donna un empire en Afrique et maintes fois, par des paroles émouvantes, dénonça au pays les périls extérieures, et lui recommanda les sacrifices nécessaires. Avant de mourir, sa main défaillante signa la loi qui instituait le service personnel et obligatoire, couronnement de ses efforts et de ses esperances. Au Roi, que nous acclamons aujourd'hui, était réservé le rôle héroïque de guider la Bel-jgjique à travers les plus terribles épreuves qu'elle ait traversées depuis des siècles. L'heure du danger le trouva prêt. Devant le monde il incarne l'honneur. Il est la représentation magnifique de la Belgique loyale et brave ! Je me rappelle que, le voyant passer, au retour de la séance inoubliable où il avait pris ïçojwft du parlement, à cheval, en tenue de compagne, au milieu de frénétiques acclamations, un Bruxellois dans la foule, un Bruxellois sceptique, qui n'avait jamais cru à la guerre, s'écria tout à coup, les larmes aux yeux: "Ah! comme aujourd'hui je me sens Belge ! " Oui! comme le malheur nous a fait sentir et aimer le pays ! Dans l'infortune le faible s'abat, le fort se redresse. La Belgique s'est affirmée nation, et, comme l'a dit Sir John Simon, une grande nation. Nous retrouverons le territoire et la liberté; ensemble ils forment la Patrie. Que cette vision, que cette espérance bannissent de nos esprits les petites pensées. Que nos âmes s'élèvent. Faisons les hautes, spacieuses, et pures pour y abriter, comme un trésor, l'image sacrée de la glorieuse Belgique! * * # Les parole du représentant du Roi, couvertes par de vifs applaudissements, firent renaître la confiance et l'espoir dans le cœur des nombreux assistants. Elles donnèrent à tous la vision d'une Patrie plus grande et plus belle et que le creuset des épreuves aura rendue plus chère encore à nos compatriotes. Une partie artistique pour laquelle on avait fait appel aux meilleurs de nos artists eut lieu ensuite. C'est toujours une aubaine d'écouter des virtuoses comme le pianiste De Greef et l'excellent violoniste Deru qui se surpassèrent dans le " Récitatif et la sonate pour piano et violon," de César Franck. Deru joua encore, et avec toute son âme le 4e concerto de Vieuxtemps tandis qu'Arthur De Greef, remarquable de virtuosité, charmait l'auditoire dans la " Marche Nuptiale norvégienne " de Grieg. Tragique comme toujours Mme Bianca Conta-Boine fit valoir son talent dans " l'Ode au Roi," de Robert de Smet, et dans une poésie de Mlle Marie Philippe. L'aimable cantate le "Grand Drapeau " du député Borboux, pour laquelle le compositeur Lebrun écrivit une musique des mieux appropriées produisit une vive impression. Les auteurs furent rappelés ehaleureusement. La " Brabançonne " chantée par Mmes de Vaudray Forgeur, D'Espagne et Conta-Boine, et le " God save the King " clôturèrent de NOUVELLES DU PAYS. Voici la copie du petit poulet que les Boches ont adressé aux gros négociants de la place d'Anvers :— La Caisse des Avances, instituée par les autorités occupantes pour les bons de réquisitions, vient d'être transformée en un bureau de dommages-intérêts. Ce bureau acceptera les demandes de dédommagements pour les marchandises réquisitionnées en masse en Belgique et il enquêtera sur chaque cas qui sera soumis ensuite à la Commission Impériale des Dommages-Intérêts.Le paiement entier ou en partie sera effectué par la Société générale a Bruxelles, pour autant que le dédommageraient accordé soit garanti par un compte créditeur sur les banques allemandes. Cet avis ne doit être souligné par aucun commentaire ! * * * On vient de remettre en activité, pour occuper des chômeurs, le chantier où l'on construit, au parc du Cinquantenaire, à Bruxelles, le mémorial de l'œuvre congolaise. L'œuvre du grand statuaire Thomas Vin-çotte se compose d'un bas-relief en hémicycle de 12 mètres de développement, représentant les phases capitales de l'entreprise congolaise. Au faîte se dresse une figure allégorique de la Civilisation accueillant une femme nègre qui lui offre son jeune enfant. Deux grands groupes, à chaque extrémité, symbolisent deux des épisodes principaux de l'histoire de la colonie, l'écrasement des Arabes esclavagistes et l'héroïsme du sergent De Bruyne. Au pied du monument et au centre de l'hémicycle, le Fleuve coule dans une immense vasque à laquelle on accède par un large escalier. Les travaux seront terminés pour le commencement de l'année prochaine. * * * Ayant été avisé que la ville d'Enghien venait d'être frappée d'une amende de 5000 marks, le' bourgmestre s'est rendu chez le commandant allemand, qui loge dans le château du due d'Arenberg. L'officier, un Ham bourgeois, lui fit cette réponse : Soyez content d'en être quitte avec une amende de 5000 marks et de n'avoir pas été fusillé avec les notables de la ville, que nous aurions incendiée. Et pour quel crime Enghien fut-elle punie? On avait découvert, à Grandchamp, à une lieue de la ville, une piere sur la voie ferrée. La petite commune de Petit-Enghien fut condamnée pour le même fait à 3000 marks d'amende.* * * Jeudi aprèsHinidi a eu lieu à La Haye, au cimetière d' " Oud-Eik-en-Duinen," l'inhumation de M. F. Fléchet, député à la chambre des représentants belge et bourgmestre de Warsage, petite commune située entre Liège et Visé et qui fut une des premières éprouvées par la guerre. Un grand nombre de membres de la colonie belge à La Haye avait' tenu à rendre lin dernier hommage à leur sympathique compatriote. C'est ainsi qu'on remarquait dans la nombreuse assistance: le baron Fallon. ministre de Belgique à La Haye, le député Dr Ter-wagne, les directeurs de l'Ecole belge, le Dr Gunzbourg et M. Percy. Parmi les Hollandais citons: MM. van Kol, membre de la Première Chambre des Etats-Généraux, les membres de la direction des différents comités belges à La Haye, les représentants de plusieurs loges. Des discours furent prononcées sur la tombe'. Les orateurs, M. Dupont, président du Comité belge de La Haye, M. Gunzbourg, directeur de l'Ecole belge, ont célébré les grandes qualités d'esprit et de cœur du regretté défunt qui fut l'un des héros' du drame de Warsage. * * * Le commandant des étapes a pris les mesures suivantes pour Gand, Mont St-Amand, Gentbrugge et Ledeberg: "Le chef de famille est obligé de déclarer par écrit au commissaire de police de son quartier, sur une circulaire spécialement dressée à cet effet, les quantités de cuivre jaune, de bronze, de nickel ou uil amalgame dans la composition duquel entre du cuivre qu'il possède et le poids de ces différentes matières. "Il devra déclarer particulièrement les chaudrons, les cerceaux des tonneaux, les batteries de cuisine en usage et celles qui ne sont plus en usage, les objets de cuivre qui pourraient se trouver sur les toits, les tuyaux, etc... Exception est faite pour les objets religieux."* * * On annonce que M. Pépin, membre de la Chambre des représentants et bourgmestre de Pâturages, a été mis en état d'arrestation. Son fils n'a pas tardé à être incarcéré également. LA NOËL DES PETITS PAUVRES D'ANVERS. Report...£7 5 0 M. Ch. Bauss, président cle la "Belgica" 10 0 Jeanne Laureyssens d'Anvers, pour l'heureux retour de son cher père... 4 0 Mariette 2 ô Yewhurst 2 6 POUR LES SOLDATS REFORMES. Les soldats réformés, habitant Londres, auxquels il a été adressé une invitation à la cérémonie de la remise des insignes officiels accordés par le gouvernement belge, et qui n'ont pû se rendre à cette cérémonie, sont priés de s'adresser, munis de leur billet de réforme, au King Albert's Hospital, 1, Store-street (Tottenham Court-road), W.C., tous les jours de 11 à 1 heures ou de 3 à 5 heures (lundi et samedi exceptés), pour y recevoir leur insigne.— Suivant, le " Giornale d'Italia," le Pape a visité l'église de Ste-Anne, sise tout près du palais apostolique, sortant ainsi de l'enceinte du Vatican. Depuis la chute du pouvoir temporal des Papes, qui en signe de protestation LA GRANDE GUERRE. REPRISE DE TETOVO PAR LES SERBES. —IMPORTANCE STRATEGIQUE DE CE SUCCES.—LE SILENCE DE LA GRECE. —BRUITS D'UN TRAITE AVEC LA BULGARIE.—BOMBARDEMENT ITALIEN DE DEDEAGATCH.—AVEU ALLEMAND AU SUJET DE GORIZIA.—M. CHURCHILL ET LES EXPEDITIONS D'ANVERS ET DES DARDANELLES. La nouvelle du jour sur les différents fronts c'est la reprise de Tetovo par les Serbes. Capturée vendredi dernier par les Serbes, la ville fut reprise samedi par les Bulgares, qui à leur tour ont dû de nouveau la cécler aux Serbes, suivant ce qu'annonçait- hier après-midi la légation serbe à Londres. Tetovo, située à 32 kilomètres d'Uskub, formait la base de l'aile droite bulgare cpii opérait de Strumnitza et fprmait un coude prononcé qui s'étendait plus loin au nord dans la direction de Nish. Dans l'opinion bulgare ce coude devait être poussé aussi loin que possible vers l'ouest dans le but très évident de couper la retraite du gros de l'armée serbe dans la plaine de Kossovo; si la nouvelle se confirme, car à cause des retards dans les correspondances il subsiste un certain doute, les,Serbes auront beau jeu à harceler leur ennemi à un point dangereux. Outre cela la nouvelle, vraie ou fausse, est, une preuve manifeste de la vitalité et de l'héroïsme des soldats serbes. La Grèce n'a toujours pas répondu à la demande des Alliés de définir nettement son attitude, bien que le cabinet grec ait tenu samedi une réunion pour discuter la proposition des puissances; cette attitude comme nous l'avons déjà d^t concerne une retraite possible de l'armée serbe en territoire grec, dans quel cas suivant certains bruits, la Grèce aurait manifesté son intention d'interner les soldats serbes. De plus, de meilleures facilités doivent être accordées aux troupes alliées dont le débarquement à Salonique ne cesse pas. Cette réponse, on le conçoit, est attendue avec une certaine impatience eu égard aux bruits répandus dans la presse bulgare, suivant lesquels un traité aurait été conclu entre la Grèce et la Bulgarie pour le partage du territoire de la Macédoine occupé par la Serbie depuis le traité de Bucharest. La Bulgarie, ajoute-t-on, aurait reconnu le bien-fondé des demandes grecques au sujet d'une certaine partie de territoire et des représentants de la Grèce auraient pris déjà possession de leurs nouvelles fonctions. Quant à M. Vénizélos, il aurait donné des instructions à ses partisans d3 rester étrangers à une élection pour la raison que si même il revenait au pouvoir, il ne serait pas en mesure de réaliser son programme.La participation active, sur terre et sur mer, que l'Italie avait promise à la campagne balkanique a déjà commencé. Le croiseur "Pie-monte " a bombardé pendant une heure le port de Dedeagatch dans la mer Egée, détruisant la gare de chemin de fer et une quantité de matériel roulant. Un sous-marin qui l'attaqua au moyen de torpilles fut repoussé par les canons, on' ignore avec quel résultat. Ce premier acte d'hoistilité de' l'Italie à l'égard de la Bdlgarie, sera bientôt suivi, sans doute, par une action plus efficace. Les nouvelles du front italien continuent à rester bonnes. La situation de Gorizia commence à devenir très précaire pour les Autrichiens. De l'aveu du " Berliner Tage'blatt" l'armée autrichienne à Gorizia ne saura plus résister longtemps. Comme one sait, èet€ë*for-: teresse constitue la clef de Trieste, dont elle n'est distante que de '32 kilomètres, et en même temps, suivant la promesse italienne, la chute de la ville doit libérer une armée qui sera envoyée en Serbie. Du front russe il n'y a rien de ne'ttf ; en France i) y a eu des engagements d'aïjîjjléfriej autour du " Labyrinthe " en Artois, et l'ennemi y a subi des pertes sensibles. Hier après-midi, à la Chambre des communes, M- Asquith a déclaré qu'en vue d'éviter des malentendus aucune tentative de service obligatoire ne pourrait être faite sans l'assentiment du Parlement. En même temps M. Churchill, ancien premier lord de l'amirauté, démissionnaire du cabinet, s'est expliqué au sujet de l'expédition d'Anvers et de celle des Dardanelles. L'expédition d'Anvers pour secourir la forteresse a, déclara-t-il, été décidée non par lui, mais par Lord Kitehener" et le gouvernement français. Quant à 1 affaire des Dardanelles, M. Churchill n'aurait agi que su/ la foi de l'amiral'qui se trouvait sur les lieux; en janvier Lord Fisher, qui l'avait précédé à l'amirauté. n'était pas disposé à.diminuer les effectifs de la flotte qui se trouvait en Angleterre ; du reste toutes les opérations qui suivirent furent faites avec le consentement écrit de Lord Fisher, qui ne daigna pas le guider de son expérience. Si Lord Fisher ne l'approuvait pas il pouvait s'en ouvrir au " War Council." LES POILUS ET LE DICTIONNAIRE. Le qualificatif de poilu appliqué à des braves ne date pas, plus que le mot boche, de 1914, et son emploi, même littérarie, remonte beaucoup plus haut. On le trouve par exemple dans le " Médecin de campagne " et dans " Le Père Goriot." On disait autrefois "un brave à trois poils " ; c'est sous ce titre que Mascarille présente à Cathos et à Madelon le "vicomte " .Todelet. Larroumet, dans son édition des " Précieuses ridicules," dit que cette expression viendrait de l'habitude des gens de guerre d'effiler les deux pointes de leur moustache et celle de leur barbiche. Mais l'explication ne vaudrait guère pour cette phrase de Saint-Simon: " Caillebot passa; pour un brave à quatre poils qu'il ne fallait pas choquer." Littré rattache ces locutions à l'idée du velours de qualité supérieure, indiquée par trois, quatre ou six lisérés jaunes. L'une ou l'autre interprétation ne paraît pas s'appliquer au poilu moderne : c'est un gars qui a du poil et qui ne se le laisse pas faire. Quoi qu'il en soit, le mot n'est, employé que MONITEUR BELGE DES 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, ET 11 NOVEMBRE. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES. I>e 6 novembre 1915, INI. Renato Sanchez Garcia, de la Hueita a eu l'honneur de remettre au Roi, en audience officielle, les lettres aui 1 accréditent en qualité d'Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire ae la République du Chili. Son Excellence a été présentée au Roi par M. le Ministre des Affahes Etrangères ad intérim. MILICE NATIONALE. Le " Moniteur " publie le texte do l'arrêté royal, dont nous avons parlé dans notre numéro de lundi matin, ou sujet des retardataires par la milice nationale. ACTIONS D'ECLAT. Sont nommés:— Officier de l'Ordre do Léopold: Le major adjoint d'état-major de Gerlache de Gomery, G.-C.-E.-J, (ecuyer;, de l'inlau-tene.Chevaliers de l'Ordre de Léopold: — Les capitaines commandants: Blancgarin, H. C. A., de l'infanterie, adjoint d'état-major; Fauconnier. H.-J.-J., cte' l'artillerie, adjoint d'état-major; le capitaine commandant do réserve BoëlVL.-A.-H., du genie; le capitaine en second Hédo, G.-R.-C.-M.-li.. de l'infanterie; le capitaine en second de réserve ChargQis, du génie, professeur a l'Université do Bruxelles. Les lieutenants: De Clercq, A., de l'infanterie; Raquez, G.-L.-E., et Derechter, E. H., de l'artillerie. Le sous-lieutenant Merlier, L.-G., de l'infanterie; le sergent Vander Plancke, de l'infanterie. Les maréchaux des logis: Fumière. de l'artillerie; Demcr-tier, de l'artillerie; le caporal Dabbe, les soldats Van de Wiele et Moysse, de l'infanterie. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold: Le capitaine commandant d'infanterie Frankard, A.; le capitaine commau-dant d infanterie Remj, P.; le Capitaine commandant d'in-fai terie Allaert, J.; le lieutenant Vindevoghel, L.; le lieutenant d'infanterie Van Berwaer, G.; le lieutenant d'infanterie Donnay de Casteau, E. ; le sous-lieutenant d'infanterie Lambert, L.; îe caporal du génie Faunel, P.; le caporal d'infanterie Bogaert, M.; le brigadier Meslin, A., du corps deù transports. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold: Le capitaine commandant d'infanterie Javeaux, F.; le "capitaine commandant d'infanterie Peclers, E.; le bous-lieutenant d'infanterie Mersch, P.; le soldat d'infanterie Uvttenhoef, J. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de'Lcopola:—Le Capitaine commandant d'infanterie Clinckeniaille, J.-L.-J.; le lieutenant d'artillerie Stouvenakers, C.-J. Les sergents du génie:—Timmermans. F.; Detraux, .J ; Servais, J. J^es soldats d'infanterie: Van Loey, E.; et) Borchmans, J.B. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de la Couronne — Le médecin de régiment de 2e classe De Coster, M -J.-E.-O.; le 6ous-lieutenant Rousseau, de l'infanterie; l'officier auxiliaire Meulemans, de l'infanterie. Est nommé chevalier de l'Ordre de la Couronne, le lieutenant Delvaux, M. Est nommé chevalier de l'Ordre de la Couronne, le lieutenant Neef, J. Est nommé chevalier de l'Ordre de la Couronne, l'officicr auxiliaire Leblanc Sont nommés chevaliers de l'Ordre de la Couronne:—Le lieutenant d'artillerie Plisnier, M.-V.-E.; le sous lieutenant d'artillerie Van Cutsem, R., l'officier auxiliaire d'infanteria Sibille, F. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold II -Le sergent-fourrier Lambert, de l'infanterie; le sergent Minet, de l'infanterie; le maréchal des logis Chabeau, de l'artillerie. Les caporaux: Musch, de l'infanterie; Ernotte, de l'infanterie ; Juvens, de l'infanterie; Duquenne, du génie. Les soldats : Deweirdt, de l'infanterie; Thibaut et Dawagne, de l'infanterie; Eeman, de l'infanterie; Charpentier, de l'infanterie; Sagaeib et Jooris, du génie; Ronse, du genie. Sont nommés chevaliers de 1 Ordre de Léopold II :—L© maréchal des logis de cavalerie Cattoir; le sergent d'infanterie Broche, G ; le soldat d'infantorie Cornelis, L. ; la 6oldat du génie Van Qtierp, C.; les soldats du génie Verlaet, J.; et Verstraeten, F. Sont nommés chevalier de l'Ordre de Léopold II :—Le soldat Van Duysse, A.; le soldat du génie Hebette, L.; le soldat d'infanterie Sorgelooe, O.: le maréchal des logis d'artillerie Strubbe; le caporal du génie Huberty, O.; le soldat d'infanterie Mariette, H.: le soldat d'artillerie Epkhout. La décoration militaire de 2e çlasse (article 4) est décernée aux caporaux Dubois et Cheteur, de l'infanterie; aux soldats Meeus et Tecbeux, de l'infanterie; Delvaux, Renard et Van Laethem, de l'infanterie. La décoration militaire de 2e classe (article 4) est décernée au sergent-fourrier Baskelandt, G. ; au maréchal des logis Procureur, H.; au soldat Moyaux, F.; au brigadier Vaillant; et au sergent Jacquet, P. NOMINATIONS DANS L'ARMEE. Par arrêté royal du 8 octobre 1915, le sous-lieutenant auxiliaire Loys, P. M., de l'infanterie, est admis dans les cadres actifs des officiers d'infanterie avec son grade et son aneienneté. Par arrêté royal du 29 octobre 1915, l'officier auxiliaire d'infanterie Guerin, E.-J.-B.-H. est nommé sous-lieutenant» d'infanterie. Il prendra rang d'ancienneté du 28 août 1914. MUTATION. Par arrêté royal du 28 octobre 1915. le lieutenant de réserve Belche, E., de l'infanterie, est admis dans le cadre de réserve des officers payeurs, en son rang et ancienneté. MINISTERE DE LA GUERRE. NOS BLESES. Le Ministre, de la Guerre et le Ministre des Finances, Considérant que le travail des blessés de guerre et des convalescents est organisé dans nos formations sanitaires: Voulant encourager les initiatives tendant à faire rétribuer convenablement ce travail et à créer en mémo temps, au moyen des bénéfices réalisés sur la vente des objets fabriqués, un fonds pour venir en aide dans la suite aux mutilés et aux estropiés de la guerre; Arrêtent: Lee statuts de l'Œuvre du travail des blessés do guerre belges sont approuvés. L'Œuvre sera représentée auprès du Gouvernement par son comité exécutifs Le Ministre de la Guerre est représenté au 6ein de ce comité par un commissaire général. Ce commissaire général est l'intermédiaire obligé entre dStopart™ et Aucune dépense ne pourra être faite sur les fonds des mutilés, sans l'assentiment du commissaire générale du Ministre de la Guer.re. Un'collège de trois vérificateurs, dont deux sont nommlfs par le Ministre de la Guerre et un nommé par le Ministie des Finances, surveillera la comptabilité de l'Œuvre et en îe:a rapport semestriellement aux Ministres de la Guerre et ^03 Finances. Chacun des vérificateurs pourra visiter les établissements et se faire produire tous les documents comptables quand il le à jfr&yop. • / x(' ï /• ÔftïlRE JtTDïèïAIRÉ. Par arrêté royal du 31 octobre 1915, la démission de fonctions de juge suppléant de la justice de paix du canton de Poperinghe, offerte par M. Lava, A.-J.-C., est acceptée MINISTERES DE L'INTERIEUR ET DES AFFAIRES ETRANGERES. Par arrêté royal du 18 octobre, M. Standaert E -H G aTocat, membre de la Chambre des Représentants est nomao membre du Comité officiel belge pour l'Angleterre Est acceptée la démission de membre du Comité officiel belge pour l'Angleterre, offerte par M. Moyersoen R.T M avocat, membre de la Chambre des Représentants, «t celle d'à Chine6 r Marchlenne, E., Ministre de Belgique en Sont nommes membres du Comité officiel belge pour l'Anirle terre: M Warnant, .L, sénateur suppléant, et M. Ortegat,,' membre de la Chambre des Représentants. (A suivre.) ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans îa Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges" (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges au-v patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des' offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles do réfugiés à Ix>ndres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à G, Catherine-street. Strand. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s v.p Prière de s'adresser directement à nov bureaux, 104, Shoa» lane. au premier. DENTISTRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers (rue Quelhn), consultations tous les jours de 2.30 à 6 heures, Oxiord-strect. 351 Téléphone. 2782 Mayfair. FËMME de chambre, servante et domestique <Jo maison, ce dernier sachant ;-ervir la table, demandes par familb belge résidant à la côte sud d'Angleterre; bons certificats requis.—Ecrire ou se présenter, 15, Bclmont-road, Twickenham. TOSEPH DEREYS, hôpital"belgè; à Ligugfe, Qp Vienne, France et Bouvroy Georges \.185, 2e bat à cheval, armée belge en campagne, demandent marraine pour correspondre. ON denmncie dans famille belge, femme de chambre belge sachant couture.—Ecrire Mme. Solvyrts, 89, (îipsy-hill, Upper Norwood, S.E. PÀOTÀY JtfLÏS À. tW, bat. à. ehe\afatméô belge en campagne demande marraine, de préférence bruxeloise, pour correspondre. REEDUCATION PROFESSIONNELLE des SOLDATS BELGES BLESSES.—Atelier de Vannera

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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