La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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24 december 1914
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s.n. 1914, 24 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/n29p26r37c/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21ME ANNÉE. _ , «T AVTn/t /\nriT/ifnv JEUDI 24 DECEMBRE 1914. N°- 358. (COMMUNIQUES OFFICIEL FRANÇAIS. L'AVANCE CONTINUE. UN VILLAGE REPRIS. PARIS, 23 décembre.—Communiqué officiel < 15 heures En Belgique, hier, de légers progrès ont é faits entre la mer et la route de Nieuport Westende, comme dans la région de Steenstrae et Bixschoote, où nous capturâmes un bois, qu< ques maisons et une redoute. A l'est de Béthune, nous avons recapturé, < coopération avec l'armée anglaise, le village i Givenchy-lez-La Bassée, qui avait été perdu. Dans la région d'Arras, un épais brouilla: arrêta l'activité de l'ennemi et la nôtre. A l'est d'Amiens, sur l'Aisne et en _ Chai pagne, il y a eu des engagements d'artillerie. Dans la région de Perthes-les-Hurlus, apr une vive canonnade et deux assauts, nous avo: capturé la dernière section de la ligne que no-avions partiellement capturée le 21, soit un ga moyen de huit cents mètres. Dans la dernière tranchée que nous prîmes no' avous capturé une section de mitrailleuses, m tériel et servants. Une vigoureuse contre-attaqi fut repoussée. Nous avons aussi fait des progrès au nord-e , de Beauséjour, où l'ennemi 'effectua une fois i plus une contre-attaque vaine. _ • Il y a- eu une avance appréciable par n troupes d'ans le bois de La Grurie, sur un front < tranchéës de 400 mètres et une profondeur alla ; jusqu'à 250 mètres. I Nous avons miné et fait sauter deux lign allemandes et occupé les excavations ainsi f( mées. Les combats continuent autour de Boureuilh 1 mais les résultats obtenus hier matin et q i avaient quelque importance, ne paraissent p I avoir été maintenus. Des hauts de Meuse à la haute Alsace, il n'y pas d'incident à signaler. Russie.—En Prusse orientale, les Alleman ont été refoulés sur la ligne Neidenburg-Solda Lautenberg. En Pologne, les Allemands ont pu s'assui un point d'appui sur la Bzura inférieure vers nord de Sochoczew. Plus au sud, ils ont atteint la rivière Raw à Bolimow, et ont passé Skierniewicz vers l'est. Des forces austro-allemandes descendent Pologne sur un front s'étendant du sud-ouest Piotrkow à l'ouest de la Nida. En Galicie, elles ont atteint la Dunajetz, occupent la ligne Grybow-Smigood-Savok. La tentative de la garnison de Przemysl faire une sortie a été un échec complet. LE KAISER A COLOGNE. AMSTERDAM, 23 décembre.—Le correspc dant du Central News à Cologne télégraphie q le Kaiser est arrivé dans cette ville hier apr I midi avec tout son état-major, en route pour front occidental.—Central News. NOUVEAUX RENFORTS ALLEMANDS AMSTERDAM. 23 décembre.—Le correspc t dant du " Algemeen Handelsblad " à l'Eclc I dit que 17,000 hommes de troupes allemandes [ trouvent maintenant à Heyst, sur la côte tylf l près de La frontière, hollandaise. Hier 600 hommes de plus, arrivèrent c ico: ! La plupart étaient des jeunes gens de uix-se ou dix-huit ans. De nouveaux canons et mitrailleuses sont ir ; en position chaque jour, et un abri capable ! résister à la bombe et long de huit cents nèt: a été construit entre Heyst et Duinbergen. Depuis hier aucun civil, sous peine de mo n'a été autorisé à quitter Heyst ou à y entrer. On a remarqué nier matin un incendie da los environs de Heyst.—Central News. PREPARATIFS. AMSTERDAM, 23 décembre.—Le correspc dant du " Telegraaf " à Anvers dit que les Al' mands renforcent et améliorent activement 1 fortifications au nord d'Anvers. Les Belges avaient abattu quinze kilomètres sapinières entre Heide et Brasschaet et fait u: large tranchée derrière du barbelé. Ce travail : put être détruit lors de la retraite de l'arm belge. Les Allemands ont fait un seconde lig: de tranchées, qui ont des toits gazonnés. Tout est strictement gardé, y compris 1 croisements de voies à la frontière hollandaise. Tous les forts et tranchées ont été mis en ét: «—Exchànge. LA GUERRE AERIENNE. DES BOMBES A STRASBOUR< AMSTERDAM, 23 décembre.—Un télégrami de Strasbourg annonce qu'hier après-midi, eni trois et quatre heures, un aviateur hostile par au-dessus de la ville et lança une bombe sur aubourg d'Altkireh, endommageant un hang et brisant les vitres d'une boutique. Quelques éclats de la bombe tombèrent dans fleuve, mais personne ne fut touché. L'aviateur, qui volait à une altitude compri entre 1500 et 1700 mètres, fut" accueilli par feu de la garnison.—Reuter. BOMBES SUR BRUXELLES. COPENHAGUE, 22 décembre.—Un té gramme privé de Berlin dit qu'un aéroplane a glais survola Bruxelles hier, jetant des bomb sur divers établissements militaires. L'aéroplane s'échappa sain et sauf malgré feu-des Allemands.—Central News. DANS LE NÔRD FRANÇAIS. PARIS. 22 décembre.—Les aviateurs al mands ont été très actifs ces derniers jours da le nord français. L'un d'eux lança plusieurs bombes sur I I .thune, mais il n'y eut ni victimes, ni dégâ L'aéroplane fut abattu peu après près de Vier Berguin. Dimanche, un Taube parut sur le midi Béthune?) et lança deux bombes, qui tombère près de 1 hôpital. Il n'y eut pas de victimes.-Reuter.FATALE MEPRISE. PETROGRADE, 22 décembre.—Les Alleman ont tiré par erféur sur un de leurs propres aé: planes, près de' Kutno. La machine s'écrasa sur le sol, et les deux av teurs qui la montaient furent tués.—Reute Spécial. . — Le Bureau météorologique anglais i nonce-pour la Noël un temps généralement bes froid, sec, avec quelque brouillard. — Un télégramme d'Amsterdam annor qu'un Zeppelin a été vu hier après-midi à u heure au dessus de l'île dé Vlieland. Il ven de l'ouest et 9e dirigeait vers le nord-est. — Le ministre des colonies du Portugal énoncé hier à. la chambre dés députés que ! Allemands avaient fait une nouvelle attaque s Na-ulilà, dan* la province d'Angola, où il i avait qu'un faible détachement de troupes. Ce 11 ci ae sont retirées et attendent du renfort. S LA VIE A ANVERS. LA VISITE DU GOUVERNEUR GENERAL VON BISSING. ANVERS, 15 décembre (par courrier).—Un phénomène réjouissant et que j'ai un plaisir spécial à vous signaler: la neutralité des Anversois restés dans la métropole a subi en ces derniers temps une évolution des plus heureuses. Ce n'est un secret pour personne que sous l'influence de la Commission intercommunale ils s'étaient imaginés qu'en s'efforçant de faire, au moins en i apparence, risette au vainqueur et en s'attachant à ne pas le " froisser," ils auraient obtenu de lui ;n un traitement favorable, ou, tout au moins, le ie respect de ses " engagements solennels. L'expérience des réquisitions et de la convoca-:d tion des gardes-civiques a heureusement ouvert les yeux aux habitants d'Anvers, qui ont compris a- enfin que l'on ne pouvait se fier en rien aux Allemands et qu'il n'y avait qu'une seule bonne polies tique à leur égard, celle suivie à Bruxelles et is dans les villes de Wallonie, qui consiste à les is contrecarrer de toutes les façons et à manifester in en- ers et contre tous, quelles que puissent en être les conséquences matérielles, un patriotisme is vibrant susceptible et ombrageux—celui d'avant a- le 9 octobre. ie Les manifestations extérieures de cette nouvelle attitude ne se sont pas fait attendre. Alors st que pendant les deux premiers mois de l'occupa-le tion allemande, les rubans tricolores avaient, on ne sait trop pourquoi, disparu des boutonnières, ds ils reparaissent peu à peu depuis quelques jours ; le beaucoup de gens arborent en outre des médailles nt ou des boutons à l'effigie du Roi et de la Reine. Pour un peu on hisserait les drapeaux 1 Au fait, es qui les a fait disparaître, sans que les Allemands ir- en eussent seulement parlé? Puisque Les Barbares, dit-on maintenant, avec iSj ou sans drapeaux, nous mangeront quand même ui à la même sauce, autant faire montre publique-as ment de patriotisme ! Tout ce qu'on peut regretter, c'est que ce rai-a sonnement n'ait pas été tenu deux mois plus tôt. Il est vrai qu'à ce moment-là l'Intercommunale is avait encore d'autres idées sur la valeur de la u- parole des von Huehne et consorts, et qu'on espérait sauver la caisse. Douces illusions, évanouies, er hélas ! le Je puis vous assurer de bonne source que les nouvelles répandues de Roosendael, de l'Ecluse, de sa Sas de Gand ou de Maestricht par des journalistes hollandais à l'imagination fertile, et d'après les-m quels le choléra régnerait à Anvers, sont fan-ie taisistes. Il est possible que quelques cas d'une épidémie cholériforme aient été constatés parmi et les soldats allemands, mais l'état sanitaire de la population civile demeure bon comme ci-devant, ie Par contre, le moral des habitants n'est plus aussi favorable. La pression exercée par les envahisseurs devient effrayante, les liens qu: oppriment notre liberté se resserrent de jour er jour, et tout le monde se demande avec effroi l n- quoi cette tyrannie va aboutir. Beaucoup d< 110 personnes revenues ici le regrettent et je sais d« ïS~ bonne source que d'autres, qui ont incité le* " filés d'Anvers " au retour s'en morde n" aujourd'hui les doigts, car leur responsabilité es gTande. 1. Malgré les très louables efforts déployés poui assurer l'alimentation des innombrables sans rU" travail, cette tâche paraît dépasser les possi bilités des bonnes volontés les plus tenaces. L< se " pain de guerre " devient insupportable et st i"6' paie déjà quarante centimes, alors que tout le monde sait qu'il y a dans les entrepôts d'Anvew des milliers de tonnes de bon froment auquel oc P1 ne peut pas toucher ! Vous savez déjà que les Allemands ont impose à la Belgique, en tant que royaume, une contrihu -*e tion de guerre nouvelle atteignant, non 350. cs comme on l'a dit par erreur, mais 480 millions. Contre le paiement régulier de cette somme, ils rt> " s'engageraient "—pour autant que cela compte —à ne plus exiger de réquisitions des diverses 35 communes pour l'entretien des garnisons, mais è solder toutes leurs dépenses au comptant. Une réunion des administrations provinciales et des délégués des grandes banques a eu lier n_ récemment à Bruxelles pour examiner oette " pro position." On a envisagé trois systèmes pour le es paiement du demi-milliard en question : lo. l'émission d'assignats ; 2o, une contribution per j sonnelle spéciale sur la population; 3o, une ie avance par les banques. le L'émission d'assignats a été jugée impraticable ge parce qu'elle obérerait l'avoir du pays pour de 16 longues années; il n'est pas possible non plus de lever une contribution individuelle, la classe es possédante étant, ou bien sans ressources, ou hier sans possibilité de réalisation, ou bien ayant em ,♦ porté son numéraire hors du pays. Il est don< probable que la contribution sera avancée pai les banques, mais aucun arrangement n'a encore été pris à ce sujet. Les Allemands exigent cin quante millions par semaine. On leur a fait de* objections quant à l'énormité de la somme. Le général von Bissing doit avoir répondu:—Eh > Messieurs, un demi-milliard, qu'est cela pour li riche Belgique? le Réponse pleine d'à-propos, si l'on considère xe que notre pauvre pays est absolument ruiné e ut atteint dans ses œuvres vives, sa richesse indus la trielle; réponse pleine de sous-entendus aussi et remplie de menaces pour l'avenir. La famé lique Allemagne, acculée à la faillite, ne se ser la vira-t-elle pas de noùs comme d'une vache à lai propre à etre pressurée au besoin par les pieu odieux chantages ? A Anvers, d'ordre des " autorités supérieures,' il a été dressé une liste des maisons non occupées pour y loger éventuellement des Allemands Dans cette liste sont compris les immeuble< habités, non par leurs propriétaires ou locataire! 'é- réels, mais par des concierges, domestiques, ser n- vantes. Seules, cependant, les plus grande; es habitations ont été inscrites. Nous avons reçu hier (14 décembre) la visita le du successeur de von <3er Goltz-Pacha, à 9avoi le général baron von Bissing, gouverneur-généra de la Belgique occupée, un homme frisant 1; cinquantaine, maigré, bilieux, à la physionomi< dure, puissamment musclée, et qui passe pou: "e~ une parfaite-brute. as Ce Hun de grande envergure était accompagm d'une suite nombreuse, comprenant notammen !é' un prince royal de Bavière. 's' Toute la smala occupait cinq autos militaires x" qui profitèrent de l'occasion pour écraser ui cycliste et un pauvre diable attelé dans ur £: pousse-cul. _ Von. Bissing fut reçu par son confrère, le par jure von Huehne, gouverneur militaire d'Anvers et par l'adjoint de ce dernier, le commandan général von Bodenhausen. Il inspecta la " Kommandantur," le port et L ds ville. La visite du port se fit, paraît-il; a bord di o- yacht " Brabo " de M. Osterrieth, qui descendi le fleuve jusqu'au fort Sainte-Marie. ia- Le " Handelsblad " veut bien nous rapportées la déclaration que le nouveau gouverneur de k Belgique fit à cette occasion à un représentan de la "Hamburger Korrespondenz " :— n- J'assurerai, dit-il, la paix et l'ordre en Bel ■u, gique, pour que notre armée sache que la suret. existe dams son dos. J'espère travailler la mail oe dans la main avec l'autorité civile pour améliore ne la situation économique. Lorsque S.M. le Kaise lit me nomma gouverneur-général de la Belgique, i insista surtout pour que j'assiste les faibles ei a Belgique. es Le " Handelsblad " n'ajoute pas qu'après le ur massacres de Dînant, Andenne, Louvain et autre; L'y lieux, les faibles ont en effet grand besoin de 1; ss- sollicitude d'Attila II et de ses bourreau: patentée! t NOËL DE VICTOIRE. Voici l'heure, douce entre toutes, où les peuples chrétiens, unis dans le même geste £ d'adoration et de ferveur, commémoreront la miraculeuse naissance sur notre terre de tris^ tesses et de larmes, de FHomme-Dieu, du doux Agneau venu pour racheter de son sang les péchés. du monde, pour en porter tout l'opprobre et tout le poids en vue de nous en délivrer et de conduire nos âmes à Son céleste royaume. Et les anges du Très-haut qui annoncèrent la miraculeuse visite clamèrent en cette nuit divine les paroles de bénédiction et d'amour qui seront, plus que jamais, sur les lèvres de tous aujourd'hui: — Paix sur la terre aux hommes de bonne vo'onté ! g Et à qui s'appliqueraient-elles mieux, ces paroles angéliques, si ce n'est aux Belges qui £ vivent en ce moment dés heures douloureuses ^ entre toutes? o N'ont-ils pas toujours été de bonne volonté? b Ne demandaient-ils pas mieux que de vivre en ji paix avec tout le monde et de poursuivre avec " cette ténacité, cet amour du travail, ces vertus Sl chrétiennes qui sont leur plus bel apanage, le m cours de leurs destinées? t< Hélas ! un peuple orgueilleux et barbare ne 31 l'a point voulu. Foulant aux pieds les traités les plus solennels, abjurant sa foi, mangeant sa parole, il a, sous le fallacieux prétexte de " nécessités mil; taires." envahi le sol sacré de nos ancêtres, ^ porté une guerre de sauvages sur notre terri- a toire, brûlé nos églises, violé nos femmes, o assassiné nos enfants, saccagé par le fer et par ï le feu tout ce qui constituait notre patrimoine matériel. Et comme si cela ne suffisait pas encore, il j cherche aujourd'hui, par des pressions d éhontées, par les mensonges le plus bas et les v calomnies les plus viles, à salir notre grandeur ^ morale et à asservir la pensée de ceux qui sont ^ restés au pays ! r, Les hommes qui font cela, les rois, les a ministres, les diplomàtes, les intellectuels et à les soldats qui se livrent à de semblables actes a ne sont pas des hommes de bonne volonté. F Pour eux, pas de paix sur la terre ! Et s'ils fêtent la Noël, leur joie est une parodie et leur ferveur un blasphème. La guerre qu'ils ont voulue, le sang innocent qu'ils ont versé, les flammes qu'ils ont excitées se retourneront un jour contre eux-mêmes.Cette paix qu'ils osent, eux, parjures, scélé- F rats, assassins, bandits et incendiaires, esprits q du Mal et suppôts de Satan, réclamer d3un l Dieu de bonté, de douceur et de justice, ils i seront réduits, demain, à l'implorer à'genoâx T ; de ceux qu'ils ont vendus et trahis ! Oui, hélas ! guerre sur la terre aux hommes s . de mauvaise volonté! T- Et vive la Noël de victoire ! a e , —— n : LA PRESSE GANTOISE CENSUREE. « i Ç QUI EST "L'ARMEE ' ENNEMIE " ? « Le " Bien Public " a protesté récemment contre F un vote de blâme des journalistes belges contre * les journaux qui reparaissent sous la censure aile- 1 mande, resservant la thèse connue de la nécessité I de... rendre la vie normale autant que possible aux cités envahies. La question n'est pas là. Elle est uniquement c et tout entière dans l'exemple ci-dessous que nous s fournit lui-même le " Bien Public " du 9 novem- r bre. Voici, en effet, ce que nous lisons à la c première page, première colonne de ce journal, \ comme si cela émanait de lui-même:— ^ Nous traduisons ci-dessous le texte de la proclamation du 5 novembre, de l'inspecteur des r étapes de la 4me armée:— i PROCLAMATION. t Le gouvernement anglais esaie de justifier par r 1 la presse les mesures sévères qu'il a prises contre les sujets allemands et autrichiens résidant en c | Grande-Bretagne et en âge de porter les armes. ^ ; Il prétend a cette fin que, du côté du gouverne- 1 ment allemand, des mesures analogues auraient c. ' été prises. € Cette accusation portée contre le gouvernement e 1 allemand est, comme tant d'autres, complètement 2 ' fausse ( 1 ! !). Les autorités allemandes n'ont aucunement c ' songé et ne songent pas non plus aujourd'hui à c entreprendre rien de pareil contre les hommes en a * état ae porter les armes du pays ennemi occupé € J par eux. En particulier, ils ne songent ni à les f ; déclarer prisonniers de guerre, ni à les incorporer 1 * dans leur propre armée. a Les règles suivantes leur sont applicables, mais seulement en tant qu'ils ont appartenu à l'armée I ' ENNEMIE, belge, française ou anglaise:— ' Armée ENNEMIE est souligné par le 14 Bien , Public " lui-même. Tout est là ! 1 Nous l'avons_dit cent fois: un journaliste ne ; peut être assimilé à un boulanger ou à un mar-5 chand de charbon, comme essaient de le faire 1 croire les égarés de la presse belge qui ont ab-; diqué toute dignité entre les mains des censeurs ' allemands. Uh journal censuré ne vend pas des nouvelles. ; H vend des nouvelles censurées, donc tronquées.' * U tTompe ses lecteurs sur la qualité de la marchandise. Il fait le jeu de l'oppresseur. Il n'y ' a pour le journaliste belge en Belgique qu\an ( ; devoir: se taire, puisqu'il ne peut plus dire ce : qu'il veut. _ ] . Du reste, les journalistes l'ont compris comme £ ; cela à Bruxelles et à Liège, et ils ont reçu l'ap- 1 J probation chaleureuse, pleine et entière de leur £ Gouvernement—nous entendons, du gouverne-' ment belge, le seul que compte. ~ c 1 Ce "satisfecit" devrait suffire aux autres, s ils L ne sont pas uniquement des boutiquiers £ • • • ( Voici en outre, un passage extraordinaire du £ [ même journal ayant trait aux maisons inhabitées ^ et ayant précédé l'arrêté dont nous avons parlé: " Ensuite, si ces tristes maisons peuvent être ( employées au bien de tous, qu'on ouvre leurs ( l portes trop longtemps fermées ; il ne faut j as £ attendre l'heure où les miséreux et les moins patients, exaspérés par l'ironie de leur sil»,ioe"f sentiraient naître la tentative de les ouvrir eux-l mêmes." Un pillard allemand n'écrirait pas autre chose ! ; = [ —Le prince héritier de Saxe a terminé sa r cure à Wiesbaden, et est entré en campagne, r —Le "Tijd" annonce qu'en dépit des [ démentis officiels allemands, les gares du Nord , et du Midi à Bruxelles ont été minées, ainsi que de vastes espaces à l'est et au sud-est de ; Bruxelles. 3 —Sur les ordres du quartier-général italien la { l police de la frontière a arrêté deux journalistes : : italiens que rentraient chez eux après avoir visité f le quartier-général autiichi«a. I LE HUNISME. EPTIEME RAPPORT DE LA COMMISSION OFFICIELLE BELGE D'ENQUETE. CROIX-ROUGE ET BARBARES. III.* Continuation du septième rapport de la. Com-.ission (officielle belge) d'enquête sur la violation a droit des gens, des lois et des coutumes de la lerre :— Le 11 septembre 1914. le nommé Burm oseph Louis), du ;24e régiment de ligne, a de-aré que, fait prisonnier par les Allemands près 'Aerschot, ceux-ci, pour l'obliger à parler, lui it plongé les mains dans une marmite a eau Duillante; le médecin Thoné, attaché au 24e de gne, a constaté que l'intéressé portait encore des aces de brûlures. Burm a déclaré avoir vu soumettre deux autres >ldats à des tortures: l'un d'eux, qui s'était ibellé, a été saisi par les Allemands, qui lui ont mu bras et jambes et lui ont tordu le cou isqu'à ce que la mort s'ensuivît; le seconei a a un doigt coupé. (17) L'abbé Van Crombruggen a fait, le 27 octobre 914, le rapport suivant:— " Le 20 octobre 1914, après l'attaque des >ldats allemands au pont de Dixmude, le matin, ers 3 heures, le soussigné," ainsi que, entre utres, les témoins dont les noms suivent, ont >nstaté le l'ait suivant: Le* corps de Camille oncin, sous-lieutenant au 12e de ligne, III, 2, i trouvait dans une position indiquant, à toute vidence, qu'il avait été fusillé. En effet, on avait lié, au moyen d'un fil de fer, enroulé une izaine de fois autour des jambes, à la hauteui es chevilles. Cette opération terminée, la ictime a été fusillée, soit dans la position de out, soit à genoux. Le cadavre, la tête forte lent projetée en arrière, reposait sur la face orsale, les genoux souillés de terre, et les talonf joignant le" corps. Le malheureux se sers Efaissé sur les genoux pour retomber en arrière, moins qu'il n'ait été contraint de s'agenouille] vant la fusillade. La poitrine portait très ap aremment la trace de nombreuses balles. Fr. Von Crombruggen, Aumônier militaire, III, 12e de ligne. Mathieu, Jacques; Dreessen, Henri; Boers, Mathieu; Jodogne, Théodore; (Soldats au 12e de ligne). * • • Pendant la durée du voyage, les blessés et les rieonniers transférés en Allemagne ont été fré uemment privés de nourriture et des soins le$ lus élémentaires. Les prisonniers anglais sur rnt, sont l'objet de mauvais traitements. La Croix-Rouge de Verviers a organisé un ser ice de ravitaillement pour les blessés et le; risonniers de passage dans oette ville. Le 1£ eptembre, vers 5 heures du soir, un train com xenant plusieurs wagons de prisonniers anglaii traversé la gare de l'Est. Les Allemands on mpêché les ambulanciers de leur donner i langer. Un autre train contenait des blessés tançais et des blessés anglais. Les sentinelle: nt permis à un ambulancier de soigner les Fran ais, mais lui ont interdit de donner des soin; ux Anglais. Les témoins rapportent que ce-: lits se reproduisent couramment. Le mercredi 16 septembre, les Allemands de ceneiirent à la gare de l'Est deux blessés fran ais, un sergent-major et un soldat qui dé larèrent avoir été blessés à Saint-Quentin, dix :uit jours auparavant, avoir été pansés som lai rement sut le champ de bataille, et n'avoi lus reçu de soins depuis lors. • • • L'attaque par les troupes allemandes d* olonnes d'ambulances, la détention du per onnel médical, envoyé fréquemment en Aile lagne, l'abus du drapeau blanc et des insigne e la Croix-Rouge, sont autant de violations au: >is de la guerre qui ont fait l'objet de nombreu: émoignages. Le 16 août, sur la route de Tirlemont à Han ut, un groupe de brancardiers a été assailli pa ïs Allemands qui ont tiré sur eux. Aucun mili lire ne se trouvait parmi eux; aucune confusioi était possible. (18) Le 19 août 1914, des ambulanciers, porteurs u costume ecclésiastique, revêtus du brassar< e la Croix-Rouge, ont essuyé des coups de feu d« i part des troupes allemandes à Aerschot, aloT u ils ramassaient des blessés et bien qu'il ussent montré leurs insignes. L'un d'eux : nsuite été brutalisé toute la journée à l'hôpita lors qu'il soignait les blessés. (19) Le 19 août 1914, à Lovenjoul, les Allemand, nt arraché à trois ambulanciers leur brassar< t l'ont jeté à terre. Les ambulanciers ont et rrêtés, frappés et injuriés. Relâchés enfin mportant un blessé, ils ont dû le déposer sep Dis, parce que les Allemands dirigeaient sur eu: s feu des mitrailleuses. Un ambulancier a ét tteint d'une balle à la cuisse. (20) Iye 23 août 1914, en quittant le village d< lioul, près de Namur, la colonne d'ambulanc elge, sous les ordres du médecin de Ire class< 'etit, a été attaquée par l'ennemi et a essuyé un< ive fusillade. Le médecin-major Petit a ét >lessé ainsi qu'un médecin-adjoint, M. Snouck yes ambulanciers ont été dispersés. Sur un< olonne d'environ 500 personnes, une centaine ; eine ont pu s'échapper. (21) Le 26 août 1914, vers 3 heures, sur la rout e Werchter à Haecht, une voiture portant ui anion de la Croix-Rouge et transportant troi ilessés, a été attaquée par des Allemands; d-ombreux coups de feu furent tirés; une bail-raversa la carosserie et transperça les jambe es deux blessés qui se trouvaient dans l'auto 22) Les hôpitaux de Heyst-op-den-Berg et d> lalines n'ont pas été respectés par les troupe lleinandes bombardant ces localités, alors qu-a drapeau de la Croix-Rouge flottait bien osten iblemént sur ces établissements. (23) Pénétrant dans Namur, le 19 août 1914, elle riblèrent de balles l'hôpital. (24) Le 27 septembre, les Allemaneîs ont capturé ,u mépris des dispositions de l'article 14 de L /onvention de Genève, une voiture d'ambulance près avoir abattu deux chevaux et blessé ui brancardier qui a été fait prisonnier. Déjà, à Haelen, ils avaient pris une sectioi l'hospitalisation de la deuxième divisioi l'armée, et à Liège, ils ont retenu deux train anitaires. (25) (17) Séance du 21 septembre 1914. (18) Séance du 1er septembre 1914. (19) Séances du 26 et du 27 août 1914. (20) Séance du 17 septembre 1914. (21) Séance du 10 septembre 1914. (22) Séance du 31 août "1914. (23) Séances du 31 août et du 26 ®eptembr> .914. (24) Séance du 28 novembre 1914. (25) Séance du 2 ejetobre 1914. *Voir la Métropole des 22 et 23 décembre. — L' "Echo de Paris" annonce que 1< ;ouvernement italien a infligé une amende d' 25,000 francs à une compagnie de transport urprisc en flagrant délit d'expédition de contre KJ.ade de guerre en Au&àcb*. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. # in< gu VIOLENTES BATAILLES. g m> 2000 AUTRICHIENS TUES. ta —• s't •PETROGRADE, 22 décembre.—Une dépêche du grand quartier-général dit:— le Sur la rive gauche de la Vistule, entre son F( cours inférieur et ia rivière Pilitza, il y a eu hier ^ une série de combats obstinés, plus spécialement ^ sur la rive gauche de la Pilitza. Gi En général, toutes les attaques allemandes ca furent repoussées avec de fortes pertes pour de l'ennemi. ex Nos troupes n'évacuèrent que quelques districts insignifiants, se retirant vers l'est dans le to but d'occuper des positions plus avantageuses. te: Notre contre-attaque refoula sur la rivière des a unités allemandes qui avaient traversé la Bzura près de Zahreff. L'ennemi perdit de nombreux morts, et nous capturâmes neuf mitrailleuses. La situation entre la.Pilica et la Vistule supé- di rieure n'a pas notablement changé, exoepté dans la région de Skovnonno, où les Autrichiens, après avoir traversé la rivière Nida, furent acculés sur ^ ce cours d'eau. Menacés par une attaque à la bayonnette, ils se rendirent en masse, au nombre de plus de mille soldats avec dix-huit officiers. Le 19, dans la région à l'est de Przedborz, nous avons capturé en outre dix-sept officiers et un millier d'hommes. ^ En Galicie, nos opérations ont '•ontinué à se ar développer hier avec grand succès. jj. Près de Ryglice, une division autrichienne, ge attaquée soudainement par nos troupes, prit la fuite en désordre, abandonnant quinze cents dj morts sur le champ de bataille. sa Des portions d'une autre division, attaquées à la bayonnette près de Jodlowo, prirent égalé- ci ment la fuite, laissant <wnq cents morts sur le " caneau. Dans la même région, les Autrichiens, vivement pressés par notre contre-offensive, perdirent p de nombreux prisonniers, trois canons et des mitrailleuses. Des parties de la garnison de Przemysl ouï essayèrent de nouvelles sorties, dans différentes directions, furent refoulées partout vers leurs fortifications, et éprouvèrent de fortes pertes.— ' Reuter. j LA VERSION ALLEMANDE. W BERLIN, 23 décembre.—On mande de Vienne D que dans le sud de£ Carpathes, au voisinage de la Latorcza et de Nagyaz, les attaques russes furent e, i renouvelées hier, mais furent tout à fait vaines, is particulièrement sur la basse Dunajetz, et accom- je ! pagnées de fortes pertes. Sur la Nida et au sud de Tomàszow, quelques +€ combats sans importance eurent lieu. _ On mande de Constantinople que les Russes i firent des attaques de nuit à trente kilomètres à ^1 ; l'est de Koeprikej. Les troupes turques ont passé en force la j frontière égyptienne.-—Wireless Press. é1 LA VERSION. AUTRICHIENNE. £ i AMSTERDAM, 22 décembre:—Le communiqué se i officiel suivant a été publié à Vienne:-— c< ' Dans les Carpathes, nous nous battons au slul ; d'une chaîne de montagnes dans la région arrosée f' ! par les rivières Nagyag, Latorcza, et Ung. En Galicie, hier, les Russes renouvelèrent leur offensive sans réussir à percer. a Sur la basse Dunajetz, particulièrement, ils éprouvèrent de fortes pertes. n Sur la Nida et dans la région au sud de h ; Tomaszow, il ya eu de légers engagements. : Les combats en dehors de Przemysl continuent. L —Reuter. * d p DANS LE CAUCASE. PETROGRADE, 22 décembre.—Communiqué si j de l'état-major de l'armée du Caucase :— !• ; Dans la région de Ropa, un de nos torpilleurs : bombarda les villages de la côte occupés par des l1 troupes turques, et coulèrent quatre allèges chargées. - r Dans la région de Van, nos troupes continuent / ' à presser vivement de grandes forces ennemies.— 1 Reuter. ; AMSTERDAM, 23 décembre.—Le oommu-1 niqué officiel suivant a été publié à Constanti-; nople :— î Sur le front du Caucase, nos troupes ont _ 5 effectué une soudaine attaque nocturne sur les t positions _ russes, à trente kilomètres à l'est de l Koeprikoi. L'ennemi, qui subit de fortes pertes en tués ; et en blessés, prit la fuite.—Reuter. • DU TRAVAIL POUR LES 1 REFUGIES BELGES. i f cl 5 On connaît la difficulté du problème. "Les ^ s ouvriers belges ne peuvent exercer leur métier ' en Angleterre qu'à la condition de ne point faire ° r tort à la main-d-'œuvie anglaise. Il en résulte -, ' qu'un grand nombre de nos compatriotes sont I • encore inoccupés. rc 3 Le gouvernement et les comités anglais, d'ac- ~ k oord avec le gouvernement et le comité "officiel J_ belge, ont l'intention d'organiser pour les 5 chômeurs belges, des ateliers où seront fabriqués B 1 des meubles, vêtements et objets divexrs, destinés ° 5 exclusivement à être emportés en Belgique quand 5 nous y rentrerons. 3 La réalisation de l'idée offre d'assez grandes p 3 difficultés. Cest pourquoi le comité officiel belge û • qui a son siège à Winchester House, 21, St. James's-square, accueillerait avec reconnaissance i les renseignements techniques et précis qu'on d 3 serait à même de lui faire parvenir par écrit sur 2 î les points suivants :— j 1. Quelles sont les industries où pourrait t être utilisé le travail manuel d'ouvriers ne possé-3 dant pas à leur sujet des connaissances spéciales, et même d'ouvriers ne connaissant aucune espèce , de métier ? i 2. Comment pourraient être organisés les 0 , ateliers où s'exerceraient ces industries? 1 3. Pourrait-on nous indiquer parmi nos ré- f fugiés des hommes ayant des connaissances tech- ^ 1 niques et des qualités administratives suffi- 1 1 santés pour diriger de pareils ateliers? I 3 * • * o De nombreux belges réfugiés en Angleterre, et I notamment des cultivateurs dont les fermes ont 2 été détruites dans les parties du territoire de la Belgique ravagé par la guerre, sont en butte, de différents côtés, à des sollicitations pressantes tendant à les amener à émigrer en pays étrangers. 7 Avant d'accepter les offres alléchantes qui leur ] 9 sont faites, ces Belges sont instamment invités <1 à s'adresser au consulat-général de Belgique,. 40, J Finsbury-square, London, E.C.. qui pourra leur r donner les renseignements nécessaires et les 1 éclairer sur la ligne de conduite qu'ils auraient J à tenir. ________________________ ï T. !» —D'après les journaux allemands une bombe ï 3 capable ae faire sauter toute une fabrique aurait 3 été trouvée dans un wagon de charbon déchargé r • à l'usine de munitions de Siegburg, près de Co- , lofne. Ce serait l'œuvre d'un espion. , LES BELGES A LONDRES. Les soldats et blessés belges résidant en France en Angleterre peuvent faire parvenir gratuite-snt des correspondances à leur famille en Bel-iue en les adressant à M. Colson, ingénieur lalfabrieck, Terneuzen. La Métropole a tous i apaisements quant à la nature de cette ithode de correspondance. * * « Le " Mariage de Mlle Beulemans," au Cri-ion Théâtre, n'aura plus que quelques représen -.ions, l'a direction de la " Saison Belge," tant, par contrat, engagée à représenter verses œuvres encore. Et c'est le joyeux îonneslag et Cie" qui succédera sur l'affiche— .mercredi 30 courant—à la comédie de MM. mson et Wicheler. ' Zonneslaget Cie," pour ceux qui-l'ïgnoreraient, tst une fanbasie folle, une abracada branle ide de mœurs ou toute la verve de cet étonnant istave Libeau trouve moyen de se donner libre rrière. Et comme il est, lui même, l'auteur la pièce, on pense s'il y .intercale les plus travagantes trouvailles. " Zonneslag et Cie " a fait mourir de rêve as ceux qui l'ont vue—et ces morts—là se por-it bien !—Londres peut, à son tour, se préparer i'esclaffer ! MM. C. C. Hopkins, marchand de volailles, atling-street. E.C., a mis, par notre intermè-. aire, un dindon pesant environ quarante livres la disposition de réfugiés beiges. Nous avons ec plaisir transmis cette offre à un groupe tic is compatriotes» Le dindon avait été élevé par . Tom Wedd, de Duxford, Cambridgéshire, un s plus grands fermiers de volailles d'Angleterre. LA "SURPRISE" DU ROI ALBERT. AMSTERDAM, 23 décembre.—L' "Echo Belge v inonce que le roi Albert prépare une surprise ue )ël aux braves troupes belges qui continuent a battre sur le front de l'Yser. On apprend que le Roi a commandé à Amstcr-im une quantité de cigares qui seront payés par cassette personnelle. Chaque soldat recevra une caisse de vingt-cinq ?ares ornées d'une bande portant l'inscription": Yser, 1914."-—Central News. OUR LES PAUVRES PETITS D'ANVERS QUI N'ONT PAS EU DE SAINT NICOLAS. Report 64 lû 0 ith compliments and hard wishes from Svdenham 0 «5 0 eux familles amies d'Anvers 0 2 6 Nous clôturons aujourd'hui notre liste de sous-iption afin de permettre à notre dévouée co!-boratrice, Mlle J. Rolin, d'effectuer à Anvers s achats nécessaires pour le Nouvel An. Nous remercions vivement les généreux dona-urs qui nous ont permis, quoique—évidemment, -avec moins de générosité que les autres années assurer à nos petits prôtégés d'Anvers de petites rennes. ' -—Le cardinal Gaspari a envoyé, à tous les 'êques des pays belligérants une cire.ulaire pa-, île leur rècommàndanÉ de faire donner aide "et cours par les prêtres aux prisonniers, quels que •ient la religion, la nationalité, ou la langage de !UX-Ci. — Trois nouveaux canons de 42cm. sont, a r-vés d'Essen à Cologne pour être envoyés à horn et participer au bombardement de .Var->vie. 60,000 hommes de Landsturm sont arrives Cologne. — Les Serbes .ont repoussé une attaque de tarins, autrichiens contre leurs transports -su: Danube, près de Prahovo. — Nous recevons de Pribourg la note, suivante es Belges qui désirent des renseignement-' vivent s'adresser au Havre, soit au comité belge our les civils, soit ou comité belge militaire s'il agit de militaires. M. l'abbé A. Guyot s'occupt asormais des Belges réfugiés en Suisse oii ili >nt environ 600. On peut s'adresser à lui, ;'i ribourg (Suisse). On ne reçoit plus désormais l que les femmes et les enfants; les départs ont eu de Paris. Le comité suisse siège, rue des Loulins 8; Paris. LE LIVRE DU JOUR. \ Lt\_C^in_a^ne__de_ 1914 en Bg'g'que. Par M. Albert de Gobari. LA METROPOLE accepte les souscriptions pour cet ouvrage. Prier* de joindre le montant aux ordres, soit 2 francs nnr volnnu-, J LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence la ligne.—-Joindre le montant aux ordres, s.Y.p RAMILLES De Langlc et Henri Pauwels habitent V, Bedwardine-road, ucar Crybtai Palace, a Upper" orwood, Sujrey. 3'TOKART. HENRI, caporal 4me «le ligne, ih" J terné à Zeist, Hollande, cherche Mme Penh, d'Anrcr.-, Mlle Bosmans, de Rémicourt. j*E TROUVÉ à Narberth, Pembrokeshire, Louls j Constant, âcé 15 «ois, aui demande nour. ton père, ère, ses deux sœurs, pas vus depuis fuite d'AnTere. ^ÏAMILLE honorable, réfugiés belges, 6 personnes, demande popriétaire charitable, petite eublée, entre Woolwicn et Londres. VVIS AUX REFUGIES.—N'envoyez des cof respondanoes, paquets, sommes d'argent, etc.; n r- faites, snir des personnes de Belgique et ne faites renir dos AGAGES que par l'intermédiare d'une maison pouvant voue f a Irir références et garanties réellement eérieuees. ALBERT SERSTE k Co., 8. Little St. Andrew's-strect, St. Martra's-lane, bureau do London, W.C., Renseignements 9 à 6 heures, gratuit*? jurent tous les fournir et se chargent do toutes ces mission.-des prix réellement-modérés. A l'occasion du NOUVEL AN nous organisons un ckipaM "llcctif pour toute Ja Belgique. Prix pour Bruxelles: aller 4 vres, retour 5 livres, tout. Irais compris. Prière de s'inscrire avance, lo nombre des places étant, limite. Premier dépait. janvier, deuxième 10 janvier 1915. "^RITERION (Gerr. 3S44). tous les soirs à Sh. 30. _✓ M. LIBEAU et Mlle PIEU DONNE dans LE MARIAGE DE MLLE BEULEMANS. MATINEES. MERCREDI et SAMEDI à 2h.50. Prix spécialement réduit». Parterre le. ES USINES REMY de Wygmàei, demandent -J bons chauffeurs et ajusteurs belges. Les autres ivriers des USINES REMY réfugiés eoit eu Angleterre, soit i Franoe, sont priés do faire connaître leur adresse à Meneur Evrard, 2, Queen Anne-buildings, Baldwin-street, Bris->1. Il pourra probablement les employer. r\E ~ PABRIEKEN REMY VAN WYGMAEL L./ vragen goedn Belgische stokers en ajusteurs. De idere werklieden der FABRIEKEN REMY die lu Englaud wel in Frankriik verb.ijven zijn verzocht hun adres te doen :nnen aan Miinheer Evrard, 2, Queen Anne-building, aldwin-street, Bristol. Hij zal ze waarschijnlijk kunneu sbruiken. NAISSANCES. k/TONSIEUR et Madame JULES HOPPEV TjL BROUVVERS ont le plaisir de iaire part de la uaiesancf 'une petite fillo à laquelle on a doniié le nom de Anne ûanne.—Tasman-road, 7, Stockwell. r A METROPOLE paraît chaque matin, sauf le LJ dimanche, dans le " Standard," vendu chez tous 1m tarclianda de journaux, an prix d'un penny. Nous conseil->ns vivement à nos amis de s'abonner au prix de 3sh. 3 par lois pour le Royaume-Uni et 4sh 4 pour l'étranger, et du ous adresser le prix de l'abonnement en un mandat. Lu irif des annonces est de 9d. la ligne pour le ' Livre adresse.-, des exilés," pavablc d'avance, et pour toute-autie ublicité. lo tarif du "Standard." Nous avons ouvert un ureau dans l'immeuble du " Standard," Fleet-street,, 132-<V I.C., onvert do 2 à 6 heuree. En cas de demande par crit, joitidro deux timbres d'un penny.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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