La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 02 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cr5n873x6w/
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The NewspapT for Btlgiant LA MÉTROPOLE ONE PENNY H0«Tl CUQ CEMTimt ■OLUUHMt VIJ» GIHT ; gniElTt DIX CMTIXt PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Telepkone : Holkorn 212. (3 mois 9 «ht 6 mois 17 sh. 1 an 32 sli( 25m» ANNEE MARDI 2 JUILLET 1918 No. 183 LA GRANDE GUEERE Succès français de contre-préparation Les Italiens sur le Val Bella Huit raids aériens en Allemagne Lundi midi. c j Les Italiens, en conjonction avec des trou- f pes alliées, onl obtenu samedi un nouveau , succès. Appuyés par un violent feu d artille- j -ie, ils se lancèrent à l'assaut au point du j jour contre l'important massif de Val Bella, t i l'est du plateau d'Asiago, et emportèrent j jprès de durs combats, les fortes positions en- , riemies dans ce secteur. Pendant la journee de > samedi et la nuit de samedi à dimanche, de f srandes masses ennemies furent lancees a la ;ontre-attaque contre les nouvelles positions ( taliennes mais, décimées par la concentia- ( ion du feu d'artillefie et des mitrailleuses ^ l'aéroplanes elles ne purent faire aucun Pr°- j ïrès et éprouvèrent des pertes considérables. Les Italiens ont capturé dans ce coup heureux près de huit cents prisonniers, à savoir 21 of- 1 liciers et 788 sous-officiers et soldats appar- c tenant à quatre divisions différentes, ainsi que 1 des canons., des mortiers de tranchée et de 1 nombreuses mitrailleuses. Plus à l'est, entre la vallée de Frenzela et la ( Brenta, un détachement italien prit d'assaut j m poste d'observation autrichien solidement ( fortifié établi sur les pentes sud du Sasso ( Rosso, capturant 2 officiers et 31 soldats. La prise du Mont Val Bella possède évidem- , rient une grande importance. Ce pic est en effet le point culminant de tout le massif qui 1 s'élève à l'est du plateau d'Asiago et domine , la partie sud-est de la vallée de la Frenzela. Celle-ci possède une signification tacti- ( que considérable pour la défense du débouché , de la Brenta et, inversement, pour toute of- j fensive italienne vers le nord. La circonstance , que :les Italiens, dans la capture de ce seul massif, ont fait 800 prisonniers, indique que les positions autrichiennes etaient fortement ( gardées. En outre, la violence des contre-attaques ennemies montre le grand intérêt que les ■\utrichiens attachaient à leur possession. Aussi longtemps en effet que l'ennemi dédent les clefs de la défense italienne sur le front des montagnes du Nord,aussi longtemps qu'il possède de fortes positions dominantes font il peut se servir éventuellement comme i'un tremplin pour se lancer à une nouvelle attaque et d'où il peut en tout cas surveiller son adversaire, les Italiens éprouveront les plus grandes difficultés pour se livrer à une of-fensive de grand style. Il faut que la situation soit renversée et que ce soient les Italiens qui puissent effectuer leurs préparatifs derrière un fort écran défensif. Solidement couverts sur leur flanc, ils auraient alors les mains libres du côté de la plaine et pourraient tirer tout l'avantage que leur procure l'initiative stratégique arrachée si brillamment à l'ennemi. 11 faut donc voir dans les actions qui se sont déroulées récemment sur le plateau d'Asiago :orame dans la capture du mont Val Bella des préparatifs encourageants vers des opérations d'une plus grande envergure. Sur le front occidental, de leur côté, les Français poursuivent avec succès leur tactique de contre-préparation d'attaque. Samedi soir, 1ers dix heures, ils ont porté un nouveau :oup dans ce sens, cette fois au sud de l'Ourcq contre la tête du saillant que la ligne allemande projette à cet endroit vers La Ferté-Mi-on et où toute avance ennemie menacerait i'enflanquer la forêt de Villers-Cotterets. Se ançant bravement à l'assaut, l'admirable infanterie française réussit à gravir, à atteindre ;t à enlever la crête située entre les villages le Mosloy et de Passy-en-Valois. L'avance est ie 800 mètres sur un front de trois kilo-nètres, et elle donna 275 prisonniers, dont rois officiers, mais son importance, encore jne fois, est moins dans l'étendue du terrain "econquis que dans sa va-leur tactique. La :rête de Mosloy-Passy constitue un bon observatoire sur les intentions de l'ennemi et un xemplin dont celui-ci aurait pu se servir pour poursuivre son attaque dans une direc-:ion particulièrement dangereuse. Foch, pré-oit tout et il n'est pas impossible que le rg-:ard qu'on constate dans la nouvelle offensive l'Hindenburg soit due à la façon dont le gé-léralissime français pare à l'avance des bottes edoutables. Sur je reste du front occidental, il n'y a ju'une activité modérée. Les Allemands ont enté .en vain, par deux attaques consécutives, de reprendre le terrain qu'ils avaient per-Ju vendredi au sud de l'Aisne, et où les Fran-ais, loin de reculer, ont encore amélioré leurs >ositions dans la région de St-Pierre l'Aigle — avec capture d'une centaine de nouveaux )risonniers. Les nouvelles positions britanniques à la isière de la forêt de Nieppe ont é té furieusement bombardées par les Allemands. Ceux-ci ittaquèrent aussi un poste australien à l'est le Merris, mais furent vigoureusement re-loussés. Deux tentatives allemandes furent rustrées dans les Vosges. Les derniers succès rançais ont été grandement facilités par 'emploi de nouveaux chars d'assaut (tanks) égers, ne pesant que six tonnes. Ils peuvent ourner complètement sur eux-mêmes et ne lortent que deux hommes, dont l'un conduit 'appareil tandis que l'autre fait fonctionner t volonté un petit canon ou une mitrailleuse à [rand débit. La guerre aérienne s'est poursuivie vendre-li et samedi avec une grande vigueur. Pen-lant ces deux journées les Alliés ont fait huit aids en Allemagne, lancé 137 tonnes de bom-les et descendu 84 aéroplanes. Samedi, l'aviation anglaise attaqua les usâtes de la Badische à Mannheim, qui fabri-[uent comme on sait des gaz toxiques, obtin-ent six buts sur la fabrique et descendirent nalgré les circonstances atmosphériques peu avorables, trois des cinq appareils ennemis jui les attaquèrent. Vendredi soir les bombar-liers britanniques attaquèrent l'aérodrome al-emand de Frascati (Metz). Samedi, ils dirigè-ent leurs efforts sur les ateliers de chemin le fer de Thronville, les voies de garage de tfetz-Sablon, les casernes et la gare de Lan-lau, les aérodromes de Boulay (Bolchen) et frascati. L'escadrille qui bombarda Landau :ut violemment ataquée par des aéroplanes en-îemis dont trois furent détruits. Vendredi, l'aviation britannique du front létruisit dix-sept avions ennemis, en força six i la descente et lança 36 tonnes et demie de lombes ; samedi elle détruisit neuf machines dlemandes, en força huit à la descente et lança 55 tonnes -et demie d'explosifs. Les objectifs âsés comprenaient notamment les gares de Sourirai et de Comines et le système ferroviaire de Tournai qui reçut à lui seul 8.000 •dlos de lvddite. Vendredi et samedi, l'aviation française descendit 15 avions, en força 19 à la descente, incendia deux saucisses et jeta 52 tonnes de bombes. Fonck a porté son tableau à 49. Dans un discours au Parlement hongrois, le Dr. Weckerlé a avoué que les pertes austro-hongroises dans l'offensive manquée de la Piave atteignaient le'chiffre de cent mille. On attribue à Trotsky le projet d'allier la Russie bolchéviste à l'Allemagne contre les Alliés. On s'attend à une collision entre troupes finlando-allemandès et bolchévistes pour la possession de Petchenga et de la côte mour-mane dans la péninsule de Kola. o c Ferdinand veut la paix Le journal La Serbie, publié à Genève, dont on sait l'exactitude des renseignements sur les questions balkaniques, ayant affirmé, il' y a quelque temps, que le gouvernement bulgare aurait fait, auprès de certaines puissances de l'Entente, par le moyen d'agents officieux, des tentatives de paix séparée, la légation die Berne et l'agence bulgare de Sofia lui ont opposé un double et formel d-menti.A ce démenti, le vaillant organe des réfugiés serbes répond par une mise au point catégorique : Nous ne voyons aucun inconvénient, écrit-il, à satisfaire la curiosité de l'agence bulgare de Sofia, qui feint d'ignorer le nom de l'agent în question et les négociations dont il avait été chargé. Les démarches ont été faites par M. Chip-koff, le principal fabricant d'essence de roses de Kazanlik (Bulgarie), ami intime de M. Radoslavoff et confident du roi Ferdinand. La grande puissance à laquelle la Bulgarie s'adressa par cet intermédiaire est l'Amérique. Les propositions de l'agent bulgare sont co'nnues dans toutes les capitales de l'Entente. Les milieux politiques de Washington, en particulier, estimèrent les Bulgares, qui offraient de se séparer de leurs maîtres allemands, bien capables d'une nouvelle trahison. C'est pourquoi le ^département politique n'a pas encore cru nécessaire de rompre avec la Bulgarie. Toute la presse suisse commente ces révélations. o o L'affaire Jonas M. Cari Hahn, père de Vernon Hahn, et que l'on croyait mort, vient d'être impliqué dans l'affaire Jonas. Contre les pacifistes Un nouveau parti ouvrier A la suite du vote dénonçant la trêve des partis à la Conférence du Labour, un nouveau groupement s'est formé samedi dernier à Cax-ton Hall, Westminster. Environ 400 délégués étaient présents dont Havelock Wilson (qui a " locké " M. Huysmans) et M. Victor Fis-her.Des discours anti-bolchevistes ont été prononcés et des résolutions anti-pacifistes votées. '' j ® 0 ( Concours spéciaux pour la collation de certains emplois 1 C ALBERT, roi des Belges, | A tous, présents et à venir, Salut. ' Vu les arrêtés royaux organiques des administrations des Chemins de fer, de c la Marine, des Postes et des Télcgra- e phes; 1 Sur la proposition de notre ministre 1 des Chemins de fer, Marine, Postes et ( Télégraphes, Nous avons arrêté et arrêtons : Article premier. — Le ministre des j Chemins de fer, Marine, Postes' et Télé- £ graphes peut organiser, pour la oolla-; tion de certains emplois ressortissant à ■ son département, des concours spéciaux ] i accessibles exclusivement : | 1. A des candidats faisant déjà partie . d'une des administrations du départe- 1 ment et devenus,par suite de leurs servi- j ces à l'armée pendant la présente guer- , re, impropres à leurs anciennes fonctions ; 2. A des candidats étrangers au département et qui ont, par suite d'événements de guerre, fatigues, accidents ou dangers du service militaire survenus j après le 31 juillet 1914 et avant le moment où l'armée cessera d'être sur le pied de guerre, perdu au moins 10 p.c. de leur capacité de travail. Ar. 2. — Aucune limite d'âge n'est fixée pour l'admission à ces concours. Art. 3. — Les intéressés auront le droit de se présenter aux épreuves pendant un délai de cinq ans à partir du jour où l'armée cessera d'être, sur le pied de guerre. Notre ministre des Chemins de fer, Marine, Postes et Télégraphes, est chargé de l'exécution du présent arrêté. 1 Donné en notre quartier général, le 31 mai 1918. ALBERT. Le ministre des Chemins de fer, Marine, Postes et Télégraphes, PAUL SEGERS. I L'effort des Etats-Unis | 1 Comme preuve de leur volonté de contribuer à la poursuite de la guerre jusqu'à une fin victorieuse, les ouvriers des chantiers navals nationaux américains sous le contrôle de l'Emergency Fleet Corporation, lanceront quatre-vingt-neuf navires, d'un tonnage total de 439.886 tonnes de portée en lourd, le 4 juillet. Ce total de 89 navires est le minimum assu- ■ ré, et ne comprend pas le lancement de contre-torpilleurs et autres navires de guerre promis dans l'effort en vue de faire du 4 juillet 1918 une journée historique. Une indication du puissant effort accom- j pli pour faire connaître à l'Allemagne que les | chantiers navals américains sont le théâtre d'une activité fiévreuse, est donnée par l'annonce que ces 89 navires dépasseront de 18 le nombre des coques et de 95.436 tonnes le montant du tonnage lancé en mai, quand le nouveau record pour les chantiers de la nation fut établi. Il est possible que cinq navires de commerce en acier, non compris officiellement dans le tonnage ci-dessus, d'un tonnage total de 250.000 tonnes, soient prêts à être lancés le 4 juillet. La nouvelle a été envoyée au Shipping Board des chantiers où ces navires sont construits, que les équipages d'ouvriers font le plus d'heures supplémentaires de travail possible afin que les navires soient prêts à temps. o o Un million de tonnes construit en 1918 En Amérique, le bureau des constructions , navales annonge que le 30 juin le premier mil- 1 lion de tonnes de navires construits en 1918 ^ sera dépassé. Jusqu'ici, les Constructions navales atteignant 942,000 tonnes. Le aktivistes flamingants veulent vendre leur pays à l'Allemagne Cyniques aveux d'un "ministre,, du pseudo "Conseil de Flandre,, Au cours d'une assemblée d'" activistes " dits radicaux, qui s'intitulent "parti jeune flamaind tenue à Bruxelles le \ mai 1918, M. A. Brys, chargé de pouvoir, c'est-à-dire ministre du pseudo-' Conseil de Flandre ", s'est exprimé lïnsi : Que les " jeunes flamands " s'appuient sur e peuple dont ils sont certains qu'il les ai-lera ; qu'ils s'appuient sur les Germains qui, 1 l'Est, ont déjà donné des preuves de leurs ésolutïons de libérer les peuples asservis et eur ont reconnu le droit de libre disposition l'eux-mêmes. Que les Flamands ne doutent >as un instant que l'Allemagne, les armes à a main, les-secondera en cas de besoin afin de es sauver, comme elle le fit et le fait encore [ans les Etats frontières de Russie. C'est pourquoi ils ont donné leur parole l'honneur, engagé l'honneur du chancelier iux délégués du Conseil de Flandre, que l'Al-emagne aidera la Flandre, non seulement naintenant, maïs " iiber den Frieden hinaus" après la paix aussi). A cela, naturellement, s'ajoute une allian-e économique avec l'Allemagne; il va de soi [ue, si l'Allemagne laisse couler pour nous e sang de ses fils, elle doit aussi en retirer des .vantages. Le journal flamand V-rij Belgîe, qui •eproduit ces déclarations, conclut iro-îiquement : Ainsi parla H. Brvs. Un annexionniste alle-nand n'aurait pas parlé autrement; il aurait iu, tout au plus, ajouter que son pays était )arti en guerre afin de délivrer le peuple fla-nand.Ainsi apparaît, avec une clarté tou-ours plus marquée, le rôle joué par les ■omparses flamingants du pangermainiis-ne. Leurs actes sont diotés par Berlin ■t c'est le gouverneur général qui règle es détails de la comédie. O O' La réception du corps des autos-canons à Bordeaux Allocution du Maire de Bordeaux Au cours de la réception offerte, le 25 uin 1918, au corps des autos-canons belges, par la municipalité bordelaise, M. le maire de Bordeaux a prononcé 'allocution suivante : Monsieur le général, Messieurs, La Municipalité de Bordeaux est heureuse d'adresser ses .souhaits de bienvenue aux vaillants soldats qui, ayant accompli courageust. ment tout leur devoir sur le front oriental, reviennent prendre leur place de combat à cô^é de leurs camarades des troupes alliées. Elle les salue avec une patriotique émotion au moment ou, après les fatigues et les risques d'un long voyage, presque le tour du monde, ils. posent le pied sur le vieux sol gaulois tout prêts à le défendre et impatients de participer, par de nouveaux exploits, à la prochaine victoire du droit et de la liberté. La ville de Bordeaux, Messieurs, est devenue pour beaucoup de vos compatriotes, violemment chassés de leur pays, une petite patrie. Elle s'est efforcée d'atténuer leur détresse =t d'adoucir chez eux les amertumes de l'exil. Elles les a accueillis fraternellement, comme les membres infortunés d'une même famille. Elle aurait voulu faire plus encore sachant ce que nous devions à ce peuple admirable qui a tout sacrifié pour obéir aux lois de l'honneur...Mais les justes réparations sont prochaines. \ussi nous associerons-nous, de tout cœur, à leur joie, à la vôtre, le jour où, grâce à la valeur de nos héroïques défenseurs, les malheureux exilés reprendront le chemin de cette bonne terre de Belgique, reconquise, pour réintégrer, après une douloureuse et trop longue séparation, leurs foyers reconstitués. En levant mon verre à ce jour glorieux, je bois aussi à l'armée belge, si brillamment représentée ici; ie bois enfin à la noble Belgique et à ses grands souverains : Leurs Majestés le roi Al-pert et la reine Elisabeth. o o La mort de l'as des as italiens Les recherches faites par des détachements d'infanterie aux abords du lieu où l'on avait i'u tomber en flammes l'appareil du commandant Baracca ont amené la découverte du vail-ant officier, à Piana delle Arene, près de Nor-vesaL'aéroplane avait été complètement détruit par le feu. Un petit trou dans le front de l'aviateur et .m revolver retrouvé à quelques mètres font ■supposer que l'as des as italien s'est donné la mort avant de tomber. D'ailleurs, le commandant Baracca avait toujours déclaré que s'il était abattu par les Autrichiens, il se tuerait plutôt que de tomber vivant entre leurs mains. La Conférence parlementaire internationale du commerce Hier matin est arrivé à Londres le train spécial amenant les délégations parlementaires à la Conférence parlementaire internationale dont la quatrième assemblée doit avoir lieu au Palais de Westminster du 2 au 5 juillet. Reçus à Southampton par une délégation du Commercial Committee de la Chambre-des communes, les membres de la Conférence ont été accueillis sur les quais à Londres par Sir John Randles, président du Comité commercial de la Chambre des communes, par les secrétaires honoraires, Sir Edward Pryce-Jo-nes, M. Lewis Haslam, membres de la Chambre des communes, M. Eugène Baie, secrétaire général de la Conférence, et un grand nombre de hautes personnalités politiques. L'accueil a été des plus chaleureux. Ces délégations comptent : Pour la France : MM. Chaumet, ancien ministre de la Marine ; Herriot, sénateur, maire de Lyon, ancien ministre; Couyba, sénateur, ancien ministre ; Mascuraud, Bonnelat, Chas-tenet, Reynatd, sénateurs ; Landry, Boka-nowski, Candace, Deyries, Falliot, Fontin, Albert Hauet, James .Hennessy, Honnorat, Laffont, Paul Meunier, Charles Meunier, Ri-beyre, Rîgal, Jacques Stern, Louis Serre, Paul Simon, Tournan, députés, et d'une série de conseillers, parmi lesquels : MM. Raphaël Georges Levy, de l'Institut Dal Piaz, directeur de la Compagnei Générale Transatlantique, etc. Pour l'Italie : L'illustre ingénieur, le sénateur Marconi, MM. Alessio, vice-président de la Chambre des députés, ancien ministre ; I Daneo, député, ancien ministre des Finances ; Pavia, Caméra, Vicini, anciens sous-secrétaires d'Etat et députés ; Runi, comte Taverna, Mondello, Lapegna, Agnelli, Marghesano, Medici del Vascello, députés, et d'un" certain nombre de techniciens parmi lesquels l'émi-nent ingénieur M. Luiggi. Pour la Belgique : MM. Eugène Baie, secrétaire général de la Conférence; Van Cau-welaert, député d'Anvers ; Léon Hennebicq et de Formanoir de la Cazerie, conseillers juridiques des ministères de la Justice et des Affaires étrangères; Begerem, ancien ministre; duc d'Ursel, Couiller de Mulder, Bergman, Franck, Hiard, sénateurs; Standaert, Orte-gat, D'Hondt, Vermeersch, Vandewalle, Van Reeth, députés. Pour le Japon : MM. le comte Kozo Yoshii Isiji Ishiguro, membres de la Chambre de Pairs; Tatsu Narusse, secrétaire de la Chambre des Pairs et du ministère du Commerce. Pour la Grèce : His Exc. M. Michalacopou-los, ministre de l'Agriculture; MM. Tsoude-ras et Tsapalos, députés. Pour la Serbie : MM. Marco Trifkovich, ancien président du Conseil ; Pavitchevich, Vou-lovich, Prodanovich, Stoyanovich, anciens ministres ; Yoksimovich, Agatonôvich, Pavlo-vich, Ilitch, députés. Représentants officiels des gouvernements. Outre les ambassadeurs et ministres plénipotentiaires qui assisteront à la séance inaugurale, les gouvernements ont désigné des fonctionnaires pour suivre les travaux de la Conférence. M. Eugène Baie, secrétaire général de la Conférence, a réuni les présidents des délégations étrangères à la Chambre des communes à 4 h. 30. Ensuite les secrétaires honoraires du Commercial Committee : Sir Edward Pryce-Jones et Lewis Haslam, leur ont offert le'thé sur la terrasse de Westminster. La Conférence commencera aujourd'hui. o -o La crise bulgare Un télégramme de Sofia dit : M. Malinof a déclaré au cours d'une interview que le changement de cabinet était dû à des difficultés intérieures, notamment en ce qui concerne la distribution des vivres. Quant à la politique étrengère, aucun changement n'est envisagé. Le programme du cabinet sera de sauvegarder les approvisionnements en vivres du peuple et de l'armée et de renforcer la confiance du peuple bulgare dans son avenir. —o o La fin de l'Autriche-Hongrie Rome, 28 juin.— Le journal de Bohême Slovenez a été suspendu par la oensure autrichienne pour avoir pubLié sur l'offens' 'e autrichienne un article dans lequel il disait : "Ceci est le moment suprême qui marquera la fin de l'Italie ou de l'Autriche-Hongrie. Nous ne voulons pas être prophètes de malheur, mais la vérité doit être envisagée."— Central News. o o L'ingénieur Sikorsky Le célèbre ingénieur russe Sikorsky qui dès avant la guerre s'était spécialisé avec un plein succès dans la construction des avions géants est parvenu à quitter la Russie. En compagnie de quelques aviateurs de la mission militaire française, i! a rejoint Paris. Nous apprenons qu'il s'y est mis aussitôt à la disposition d'une grande maison d'aéroplanes français.

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