La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 09 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cr5n873x5k/
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The Newspaper for Belgian» LA METROPOLE ÏONE PENNY CINQ CENTIMES «î;nK. VIJF CENT K'. dix centime» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux! 43, Chancery Lane, W.C.2 -- Téléphone: Holborn 212. ABONNEMENT g 1 mois. 3 sh. ; 3 mois, 9 ib. 25«» ANNEE ÎVIAKJJI y AVK1L îyjL© No. 99 LA GRANDE GUERRE I One nouvelle bataille de Verdun FIN DE LA SECONDE PHASE En route pour Helsingfors Lundi, midi. .seconde phase de l'offensive allemande I, Somme peut être considérée comme ter-t Commencée jeudi, elle atteignit une ,de intensité \endredi, mais s affaiblit concernent samedi et s'éteignit presque inlètement dimanche pour faire plq.ee à une Le accalmie. Cette seconde phase n a t duré que deux jours, alors que la pre-Len avait duré onze (21-31 mars). heu de durée montre à lui seul que, consenti ce qui se passa le 21 mars, 1 at-L allemande fut pour ainsi dire tuée dans (et ne réussit en aucune façon a debou-L". L'examen de la carte confirme entière-fet cette conclusion. Vingt divisions ailette au sud de la Somme et dix au nord L rivière firent sur les nouvelles défenses [co-anglais une impression extrêmement bntre lés Français dans la vallée de l'Avre, [ul poids du nombre permit aux Allemands gagner un peu de terrain dans la direction themin de fer Amiens-Paris, mais dès ven-ji matin ils étaient arrêtés, repoussés mê-sur quelques points et incapables en tout de tirer le moindre avantage stratégique eur faible avance, obtenue au prix de sacri-s énormes. urle front britannique au sud de la Som-l'ennemi réussit à pénétrer jeudi dans les itions de nos alliés vers Hamel et Villers-tonneux, mais là aussi se borna tout son :ès. Depuis vendredi, à l'aide de vigoureu-contre-attaques, les Anglais ont repris certaine portion du terrain perdu, notam-it près d'Hangard et plus près de la Som-où ils ont capturé 140 prisonniers. Ven-li, les attaque allemandes au nord de la :re eurent encore moins de succès. Pes re-attaques anglaises rétablirent entière-it la position au bois d'Aveluy (au nord bert), ajoutant 120 prisonniers aux cap-s britanniques. Des attaques allemandes dre plus local qui eurent lieu samedi et anche près d'Albert et de Bucquoy furent plètement repoussées. îr la partie sud du front, de Montdidier oyon et de là à l'Oise jusqu'à Chauny, îemi effectua samedi trois attaques assez ureuses contre les positions françaises, x d'entre elles, près de Montdidier et de ffl,furent complètement repoussées ; la troi ie fut lancée près de Chauny et Barisis, où ignés françaises formaient un angle dif-: à défendre. Après avoir défendu vivement i postes avancés les Français se retirèrent des positions préparées, infligeant de for-)ertes à l'ennemi, et celui-ci n'insista plus icette direction. Le communiqué allemand )nce que cette attaque fut effectuée par les pes de l'armée du général von Boehn, le ie probablement qui passa près de den septembre 1914 ; Berlin ajoute que les Mnds atteignirent les faubourgs de Chau-!t la ligne Bichancourt-Autreville, captu-1400 prisonniers. Pour tous les autres Mrs, les Allemands ne parlent que d'atta-repoussées.i bataille de la Somme, particulièrement w d'Amiens, tend donc à prendre de en plus le caractère d'une lutte de posi- > assez analogue à la bataille de Verdun, 's une avance initiale assez considérable, Ulemands se heurtent aux réserves alliées > ne progressent plus que par petits bonds epris de façon saccadée à grand renfort de Pes d'assaut et de matériel. On peut espé-que le résultat final sera le même qu'à iun c'est-à-dire qu'après avoir " usé " ,rif d'offensive des Allemands et amené s troupes à occuper des positions difficiles ; 'eur permettre d'atteindre les positions- 'es Alliés, par une contre-offensive dé-chée au bon moment, pourront rétablir plètement la situation en ne faisant que ,acnfices strictement nécessaires. Allemands ont entrepris pour de bon invasion de la Finlande et marchent sur smgfors dont l'occupation doit être consi-* comme prochaine. Le " gouvernement" ■|rograde, tout en continuant probable-" ® soutenir en secret les Sovietistes filan-1,3 décidé que les événements sont d'ordre ®ient finlandais et qu'il ne peut donc in-en'r- Les opérations ne conduiront donc *j un renouveau de la guerre russo-alle-' e à condition que les Allemands ne dé-'®nt pas la frontière russe. On annonce que les navires de guerre russes mouil-^ Helsingfors ont quitté ce port pour Kron-i ' «s gardes rouges de Tammerfors au-capitulé et la ville serait entre les mains "lancs L'escadre allemande arrivée à ,?° c°niprendrait 36 navires, dont un 'pnought du type Nassau, deux croiseurs, ands remorqueurs, trois transports avec douze à treize mille hommes d'infanterie et de cavalerie et un grand nombre de petits navires, torpilleurs, etc. Le débarquement japonais à Vladivostock serait plus important que les dépêches de Washington voudraient le faire croire. Les troupes débarquées se trouveraient sous les ordres de l'amiral Kato-qui, dans une proclamation, déclare qu'il a débarqué pour maintenir l'ordre. D'après des nouvelles de Moscou, des troupes anglaises auraient également débarqué. Le gouvernement bolchéviste abonde comme d'habitude dans le sens allemand en affectant d'être très ému par le débarquement. Il accuse le Japon de vouloir écraser le Soviet et la République et de vouloir s'emparer de la Sibé-ri, il annonce qu'il a demandé des " explications " aux Alliés et les prévient que leurs réponses auront une grande influence sur sa politique extérieure. Les Soviets sibériens ont reçu l'ordre de s'opposer par tous les moyens à une " incursion ennemie " en territoire russe. Le presse japonaise continue à insister sur le péril des prisonniers de guerre armés et sur la nécessitié d'une intervention. Les Turcs ont occupé Ardahan et marchent sur Batoum. Cette nouvelle officielle tend à indiquer que la nouvelle de la recapture d'Er-zeroum par les Arméniens lancée de Pétrogra-de est probablement un canard. Le premier anniversaire de l'entrée des Etats-Unis dans la guerre a été célébré samedi au cours d'une réunion spéciale tenue au Mansion House de Londres, où le lord maire offrait un lunch à une assemblée de choix. L'hôte le plus en vue était évidemment le Dr. Page, ambassadeur américain à Londres. Dans un remarquable discours, M. Balfour, ministre des Affaires étrangères, a rendu un vibrant hommage aux efforts militaires des Etats-Unis et a révélé, au sujet de la paix roumano-allemande, un détail inédit; l'Allemagne, en ouvrant les négociations, avait averti la Roumanie que si elle ne faisait pas la paix, son territoire serait tout simplement partagé entre la Bulgarie et l'Autriche et qu'elle cesserait d'exister comme nation ! Tels sont les ennemis auxquels nous avons affaire. Le président Wilson, de son côté, a adressé un message émouvant au peuple américain. Il y déclare que l'Allemagne a dit une fois de plus que c'est la force, et la force seule, qui décidera si la justice et la paix régneront désormais dans les affaires des hommes. L'Amérique ne peut faire à un semblable défi qu'une seule réponse : " Force, force jusqu'à l'extrême, force sans restriction ou limite, — force juste et triomphante qui redressera la loi du monde et précipitera dans la poussière toute domination égoïste u o Une convention pour l'échange des prisonniers civils Il a été conclu, à Berne., le 22 mars, entre les délégués belges* et allemands, une convention dont lies clauses principales sont : échange des prisonniers civils des catégories suivantes : femmes, hommes de plus de 47 ans et de moins de 17, ministres des cultes- U y a cependant quelques restrictions qui font que toutes lies personnes rentrant dans ces catégories ne seront pas libérées. .11 faut attendre la publication prochaine du texte de cette convention pour en. connaître exactement tous les détails. o o La traque de la "Libre Belgique" continue Les Boches continuent à traquer sans ■relâche la Libre Belgique. Il y a maintenant pllus de deux mois déjà, les espions de l'Allemagne dénoncèrent et firent arrêter comme rédacteurs, imprimeurs ou colporteurs de la vaillante petite feuillle, les Frères Denis et Martin des Ecoles chrétiennes, le P. Delee, S.-J., MM. Kakelberg, De Ker-khove, tous deux de Schaerbeek, et M. Merx, de Bruxelles, ainsi qu'un imprimeur.Ces arrestations n'ont pas empêché la Libre Belgique de paraître régulièrement. Malgré cette circonstance qui montre que îles liimiters de l'occupant ont fait buisson creux, un conseil de guerre a condamné à mort lie Frère Denis, dont la peine est commuée en celle des travaux forcés. L'anniversaire du Roi S. M. le roi Albert célébrait, hier lundi, son 43e anniversaire. Par suite des circonstances spéciales, aucune festivité spéciale n'avait été organisée à Londres. Les pensées de tous nos compatriotes n'en sont pas moins allées vers notre glorieux souverain, auquel les Belges sont plus attachés que jamais. o— o Propagande... On lit dans la Nation Belge (4 avril).: Nous avons signalé la belle manifestation organisée naguère à La Haye par nos confrères die lia presse belge de Hollande pour rendre hommage au patriotisme de9 Belges du pays occupé,?et particulièrement à leur résistance aux manœuvres boches et activistes. La Métropole regrette à ce propos qu'une information officieuse du Havre ait dissimulé le rôle joué en cette circonstance par les journaux et les journalistes belges de Hollande. Notre excellent confrère de Londres a raison. Nous avons nous-mêmes tenu à rendre justice en cette occasion à nos confrères de Hollande, mais iil' nous a fallu, pour cela, compléter l'information officieuse du Havre. A quoi, attribuer de teilles lacunes ? Serait-ce peut-être à une intention maligne de punir les journalistes belges de La Haye, d'Amsterdam, de Leyde et de Maestricht de leur courageuse campagne contre les activistes de Belgique et d'ailleurs ? Nous ne pouvons pas le oroire, mais on est amené à se le demander quand on voit à certain poste d' "information" un personnage dont l'attitude ne suffit pas à faire oublier sa parenité immédiate avec l'un des "ministres" activistes. Nous ne croyons pas que la justice exige qu'on confie à ce personnage la direction d'un bureau où il se préoccupe beaucoup plus de propagande flamingante que de -défense belge. Les gens qui ont la responsabilité de ces services feront bien d'y veiller, s'ils ne veulent pas payer les fautes dbnt ils se font les complices, par faiblesse ou par caioul. vj u Le bombardement de Paris et le canon mystérieux Les Français sont parvenus a découvrir, dans la forêt de Saint-Gobain, l'endroit où se trouve caché un des mystérieux canons qui, depuis environ deux semaines, bombardent Paris. Un des mystérieux canons se trouve abrités dans le tunnel de Bretonne, dans la forêt de Saiint-Gobain. Le bombardement de Paris a été continué samedi dernier et dimanche. Au cours du bombardement de samedi, il y eut trois blessés. -—o o Les révélations de Lichnowsky confirmées par von Jagow ,Les révélations du prince Lichnowsky ont fait l'objet d'un article publié dans VAllgemeine Norddeutsche Zeitung par M. von Jagow, qui était secrétaire pour les Affaires étrangères d'Allemagne au moment die lia déclaration de guerre. Dans cet article, où l'ancien ambassadeur à Londres est vivement critiqué, M. von Jagow reconnaît le bien fondé de ses réflexions concernant les intentions pacifiques de l'Angleterre. Voici, d'après V Aftontidningen, de Stockholm, .en quels termes il s'exprime : Je ne partage pas l'opinion qui fut répandue que l'Angleterre cherchait une rupture. Au contraire, je crois à l'amour de la paix de Sir Edward Grev et à son désir sérieux d'arriver à une entente. Mais il s'était laissé empêtrer trop profondément dans le filet franco-russe et ne trouva pas d'issue : il n'empêcha pas les hostilités de commencer, bien qu'il eût pu le faire. Le journal suédois conclut : On se rappelle sous ce rapport la demande allemande de l'occupation des forteresses de Toul et de Verdun comme garantie de la neutralité française. Entre temps, l'ambassadeur d'Allemagne affirme lui-même que le gouvernement anglais fit tout ce qui était en son pouvoir pour éviter une catastrophe. Si seulement oet ambassadeur eut pu se faire entendre à Berlin, la crise, ainsi qu'il le dit en propres termes, eût été aisément écartée. . LA MANŒUVRE SEPARATISTE EN FLANDRE Les mensonges activistes* — La réprobation grandit Le grand quotidien hollandais De Nieuwe Rotterdamsche Courant (9 mars 1918.— Edition du soir) insère un article d'informations dont voici des extraits essentiels : On sait que tous les citoyens belges âgés de 17 à 41 ans sont tenus de se présenter, à des jours déterminés, à des endroits désignés. Or, ces jours derniers, dans les campagnes flamandes, sous l'œil des postes allemands, furent distribués, aux hommes qui se rendaient au contrôle, des circulaires sur lesquelles, entre autres choses, on lisait : "La Pologne, la Finlande, l'Ukraine (sic), délivrés du joug tsa-riste, du knout russe, sont libres et indépendantes. Qui a sauvé ces nations de la déchéance, après un siècle (sic) d'enténèbrement de la langue de ces peuples : le finnois, le polonais, l'ukrainien..." ... Ce qui s'est passé en Ukraine.a donc pour fondement, d'après les " activistes ", un mouvement linguistique ; voilà comment on enseigne l'histoire moderne aux petits campa-nards flamands ! Le billet se termine ainsi : " Flandre, tends le poing, serre les dents, ose et veux, exige et prends." Les petits paysans, qui ne savent par trop de quoi il s'agit sont absourdis, mais n'en attachent pas plus d'importance au factum. Plus grande est la ville, plus vive est l'agitation. A Diest, à Courtrai, où les Conseils communaux, malgré l'interdiction de l'autorité, protestèrent auprès du chancelier impérial, on en vint à des échauffourées et à des voies de fait... A Turnhout, où Tack et Borms étaient attendus comme orateurs, ces messieurs ne se sont pas présentés. La population aigrie n'en a pas moins protesté énergiquement contre les "activistes",bien que l'autorité allemande ait pris la décision de ne plus délivrer de passeports pour cette ville... A Louvain, des moyens plus adéquats encore furent employés pour combattre l'influence "activiste"; un "activiste" connu a été placé à la tête de l'Athénée louvaniste ; tous les parent libéraux, des centaines en nombre, ont retiré leurs enfants de l'Athénée et les ont , confiés à l'établissement d'instruction des Pères Joséphites, qui les dispensèrent du cours de religion... Dès à présent, des défections sont signalées dans le camp " activiste " ; deux messieurs, proclamés membres du Conseil provincial, ont donné leur démission. A Alost..., le meeting électoral devait avoir lieu au jour anniversaire de celui où les Allemand tirèrent sur les gars d'Alost qui, ayant été désignés pour être déportés en Allemagne, avaient pris la fuite. Lors de cette fusillade, une femme âgée de 22 ans fut tuée. On s'imagine dans quel sentiment l'orateur fut reçu. Protestation du conseil communal d'Auderghem Le Conseil communal d'Auderghem-lez-Bruxefcs a adressé au comte von Hertling la protestation suivante : Auderghem, le S février 1918. Au chancelier de l'Empire allemand. Excellence, Si l'activisme flamand n'avait pas d'autre objet que la discussion de notre politique intérieure en matière linguistique, nous ne songerions pas à élever la voix contre les manœuvres de cet infime groupement qui s'intitule d'une façon grandiloquente : " Conseil de Flandre ". Nous craindrions par dessus tout que nos protestations ne puissent faire prendre au sérieux les manigances de quelques tristes personnages dont, en des circonstances normales, le bon sens légendaire de notre peuple aurait fait une prompte justice. Mais il s'agit d'une question beaucoup plus vaste : l'indépendance complète et absolue de la Belgique, sans aucune restriction, est ï axiome du futur traité de paix. Il ne faut pas qu'aux conférences de paix une équivoque, si minime soit-elle, basée sur de prétendus \œux de la population belge, puisse servir de prétexte pour justifier une discussion de cet objet ou de modalité d'existence quelconque à imposer à la Belgique. Non, Excellence, nos populations, qu'elles soient flamandes ou wallonnes, qu'elles appartiennent à cette immense catégorie d'habitants qui sont Belges tout court, sans se cataloguer dans l'une ou l'autre fraction de race, toutes n'ont qu'un vœu, un seul, ardent, intense : revivre libres, libres tout à fait, libres comme nous l'étions avant la guerre ; de cette liberté un peu abusive même qui exalte si bien le sentiment de dignité humaine, qui attirait chez nous tant d'étrangers, tant de milliers de vos concitoyens auxquels notre pays accordait une si large et si loyale hospitalité. Et c'est au grand soleil de cette liberté que notre peuple compte étudier et résoudre toutes les questions linguistiques et autres qui pour ront se présenter dans son organisation intérieure.Voilà ce dont vous pourriez vous convaincre, Excellence, en entrant au hasard dans n'importe quel foyer de nos campagnes ou de nos villes ; vous y verriez le portrait du fils tombé à l'Yser, du père prisonnier en Allemagne, du frère déporté loin des sien's ; vous y trouveriez celui de notre grand roi Albert, de notre Reine, de nos héros, Max, Pirenne, et tant d'autres. Mais vous y chercheriez vainement, ceux de MM. Tack, Verhees, ou autres Borms inconnus. Et si quelqu'ouvrier ou paysan à déjà entendu ces noms-là et vous en parle, ce sera pour leur jeter son mépris à la face ; et si cet ouvrier ou paysan est par hasard flamand, son regard brillera de colère qu'il ait pu se trouver dans la belle race flamande des hommes assez bas pour trahir leur patrie à l'heure du danger.Mais tout cela nous ne pouvons pas le dire, nos libertés n'existent plus ; liberté de la presse, liberté d'association, liberté d'enseignement, liberté d'opinion, tout est vinculé. L'an-ti-activisme est assimilé au crime envers le pouvoir occupant. Lorsqu'à une de ces réunions où s'agitent les activistes sous la protection des soldats de l'occupant, un Belge, un Flamand écœuré leur crie son indignation, ce Flamand est condamné par les tribunaux militaires allemands et le jugement proclame que sa peine est aggravée précisément pour le motif qu'il est Flamand. Ainsi, suivant que l'on est activiste ou non, la qualité de Flamand devient alternativement un titre de gloire ou une circonstance aggravante... Nous-mêmes, qui ne pouvons plus aujourd'hui retenir ce cri de protestation,savons-nous si demain les rigueurs du pouvoir occupant ne s'abattront pas sur nos têtes pour avoir, sur une question belge et purement belge, exprimé l'opinion du pays tout entier? Ces rigueurs ne seront-elles pas d'autant plus lourdes que le Conseil communal d'Auderghem parle au nom d'une population en partie flamande et que plusieurs des signataires de cette lettre sont des Flamands sincères, convaincus, fiers de ce nom, mais fiers avant tout de leur grande Patrie belge? Oui, Belge ! Ce petit mot, c'est notre croix de fer à nous. Plus que jamais nous l'épingle-rons sur nos poitrines fièrement, et il faut plus que les déclamations creuses d'un " Conseil de Flandre " pour la souiller et pour l'en arracher ! Si ce cri du cœur pouvait être communiqué par Votre Excellence à Sa Majesté l'Empereur et à MM. les membres du Reichstag, nous ne doutons pas qu'il ne contribuât à éclairer ses hautes autorités sur les sentiments réels de la population belge. Veuillez agréer, Excellence, l'expression de notre haute considération, Le Président du Conseil communal, (s) HERMANN DEBROUX. Par ordonnance : Le Secrétaire communal, (s) DE GRYSE. Les Membres : Les Echevins : Vandergooten et Verrycken. Les Conseillers : Idiers, Crock, Demey, Buntinck, Bassem, Schoonjans et Vander-borgt.-- Touchants témoignages de sympathie australienne au blessés belges Les colis venus d'Australie et destinés aux blessés de l'armée belge sont, presque toujours, accompagnés de lettres, souvent touchantes par la simplicité un peu gauche avec laquelle elles expriment de très nobles sentiments. A titre d'exemple, voici le texte de deux de ces missives, prises parmi beaucoup d'autres : 1er septembre 1917.—Wongwibinda, Armi-dale, N. S. Wales (Australia). Cher Monsieur, Je demeure en Australie à la campagne, et j'ai quinze ans. J'ai fait ces chaussettes pour vous, en vous voulant beaucoup de bonheur et de bonne fortune. J'espère qu'elles vous feront chauds les pieds. Je suis, cher Monsieur, votre amie, GRACIE BROMLEY. * * * 1er août 1917.—Wongwibinda, Armidale, N. S. Wales (Australia). Cher Monsieur, Je suis une petite fille âgée de onze ans. J'ai commencé de tricoter des chaussettes pour les braves soldats belges, il y a dix-huit mois, et j'ai déjà fait beaucoup de paires. Si ces chaussettes vous vont bien, vous me rendrez très heureuse si vous m'envoyez une petite lettre ou une carte postale, Je suis, Monsieur, votre amie, ANNY HUMPHRIES.

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Dit item is een uitgave in de reeks La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1914 tot 1919.

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